Chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement). Les deux superbes anges thuriféraires encadrant le tabernacle rappellent fortement les œuvres du Bernin. Cet ensemble de très grande qualité est l'un des trésors de l'art baroque en Provence.
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Chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement). Au centre de la partie supérieure, le Père Eternel, représenté tel un vieillard barbu (d’après le livre de l’Apocalypse), escorté d’une multitude d’anges. L’attitude de nombreux anges exprime l’adoration, d’autres chérubins semblent plus dissipés (l’un s’endort sur le genou de Dieu le Père, alors qu’un autre lui embrasse le petit orteil).
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Chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement). L’ensemble est surmonté, au fronton, d’un calice soutenu par deux anges en équilibre.
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Chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement). Au dessus du fronton, une guirlande d’épis de blé et de grappes de raisins évoque le pain et le vin devenant Corps et Sang du Christ au cours de la célébration eucharistique.
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Chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement). La barrière de clôture où on peut voir un calice contenant le vin destiné à devenir le sang du Christ et un ostensoir servant à exposer l'hostie destinée à devenir le corps du Christ.
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Chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement). L'oculus.
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Chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement). Saint Pierre.
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Chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement). Saint Paul.
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Chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement). Contre la paroi gauche, on remarque une grande toile dont le sujet est le Triomphe de l’Eucharistie et qu'on attribue à Jean-Baptiste Vanloo (ou Achard de Correns), qui l'aurait peinte au plus tard en 1718. Au milieu de la composition, sur une traînée de nuages, des anges sont attelés à un char doré surmonté d'une tiare. Sur ce char, un prélat à genoux, porte haut le Saint Sacrement. Des évêques et divers autres personnages se prosternent à son passage. Dans la partie supérieure du tableau, planent une multitude de jeunes anges.
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Chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement). La paroi droite est ornée-d'un tableau faisant pendant à celui de la paroi gauche. Il est dû au pinceau de Jean-Baptiste Achard, de Correns (Var), qui l'a exécuté en 1718, et représente Melchisédech bénissant Abraham. A droite, Abraham vainqueur, vêtu d'une tunique courte et d'une chlamyde, son casque jeté à ses pieds, est accompagné de ses domestiques, qui l'ont suivi pour combattre Chodorlahomor. La tête faiblement inclinée en avant, il s'avance vers Melchisédech, qui, venu au-devant de lui dans la vallée de Savé, s'apprête à le bénir et lui présenter le pain. Ce dernier, en costume sacerdotal, une tiare sur la tête, le corps un peu fléchi, les mains en avant, est entouré des personnes de sa suite, dont l'une, placée à ses côtés, se prosterne, tandis que d'autres qui le précèdent s'écartent pour livrer passage à Abraham, à peine éloigné de quelques pas. Dans le fond de la toile de hautes collines se profilent sur le ciel.
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Chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement). Bas-relief en marbre exécuté en 1746, par Jean-Michel Verdiguier, de Marseille, un des bons sculpteurs de l'arsenal de Toulon. Cet ouvrage, qui ornait l'ancien maître-autel, est très fruste par suite de l'humidité causée par le sel entreposé dans la chapelle pendant la période révolutionnaire. Les personnages y sont dissé-
minés ; à droite, deux apôtres soutiennent le corps de la Vierge, qu'ils placent dans le sépulcre ; à côté, sont deux femmes en
pleurs, dont une, à genoux et penchée contre le tombeau, est enveloppée d'un manteau ne laissant voir que ses mains croisées.
A gauche, quatre autres figures, en tunique et manteau, l'une d'elles affaissée contre terre, les mains croisées.
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Chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement). Un prêtre en train d'élever le calice. En dessous, l'inscription : Je prendrai la coupe du salut.
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Chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement). Sur une des deux belles consoles en bois peint et doré du XVIIIe s, est posée une statuette représentant Notre Dame des Victoires.
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Au-dessus du pignon de l'arcade donnant accès la chapelle du Corpus Domini, est disposé un grand crucifix de XVIIe siècle, en bois peint et doré.
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Au-dessus du pignon de l'arcade donnant accès la chapelle du Corpus Domini, est disposé un grand crucifix de XVIIe siècle, en bois peint et doré. La croix, peinte en noir avec filets dorés sur les bords, se termine au bas en cul-de-lampe. Le Christ, de grandeur naturelle, est couleur de chair ; sa tête est entourée d'une auréole ou cercle d'or, et le linge qui ceint le milieu de son corps est doré. Autrefois, étaient placés aux côtés du Christ deux anges agenouillés sur des consoles et porteurs de chandeliers.
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La plaque de consécration (27 avril 1661) de la cathédrale. L’an du Seigneur 1661, le second dimanche après Pâques, Alexandre VII, chef de l’Eglise universelle, sous le règne toujours heureux de Louis XIV, sous les magistrats de cette ville, les très illustres personnages François de Thomas de Chateauneuf, viguier, Roland Pavés, Jean Isnard et François Deleuil, consuls pro-gouverneurs et seigneurs de Val Dardennes, le très illustre et très révérend père et seigneur Pierre de Pingré, par la grâce de Dieu et du Saint-Siège apostolique, évêque de Toulon, conseiller du roi très chrétien en ses conseils, a dédié et consacré cette église en l’honneur de Dieu, et sous le titre de l’immaculée Vierge Mère de Dieu, communément appelée de la Seds, ainsi que l’autel majeur et les autels des chapelles du Corps de Notre-Seigneur Jésus-Christ et de sa sainte Mère.
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Vierge à l’Enfant du XVIIe siècle.
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1943-1944, bombardement et incendie de la cathédrale. Notre Dame, Avocate des Toulonnais. Vitrail de Jean Coquet.
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Un bénitier.
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La Chapelle Ste Anne. Au-dessus de l'autel, une peinture sur toile de Pierre Puget, peinte par cet artiste célèbre vers 1650 et représentant l'extase de St Félix de Cantalice. La plaque de marbre rappelle la translation en 1803 du cœur du Pape Pie VI. A gauche, statue du Saint-Coeur-de-Marie, et à droite, celles de Ste Anne avec Marie et St Pierre dans une barque.
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La clôture, en fer forgé, est une grille ornée de motifs géométriques de coeurs à enroulements. 19e siècle. Autel-tombeau rectangulaire en marbre blanc dont le devant est précédé de colonnettes de marbre noir. Il est surmonté d'un gradin d'autel. Sculpteur, Rossi, 1873.
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La Chapelle Ste Anne. Au-dessus de l'autel, une peinture sur toile de Pierre Puget, peinte par cet artiste célèbre vers 1650 et représentant l'extase de St Félix de Cantalice. La plaque de marbre rappelle la translation en 1803 du cœur du Pape Pie VI. A gauche, statue du Saint-Coeur-de-Marie, et à droite, celles de Ste Anne avec Marie et St Pierre dans une barque.
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La chapelle Ste Anne. La peinture sur toile de Pierre Puget, peinte vers 1650, et représentant l'extase de St Félix de Cantalice. A gauche, la Sainte Vierge, assise sur un nuage soutenu par un ange non ailé, apparait à saint Félix ; à droite, le saint, pauvrement vêtu en Franciscain, à genoux devant un autel, du retable duquel semble sortir la Vierge, et tendant les bras pour recevoir Jésus qu'elle lui présente, sur sa demande. Dans le haut de la toile, un jeune ange, ailé et planant, tient des deux mains un livre ouvert, sur lequel se trouvent les mots : Miserabilis Deus in Sanctis. Le reste de la composition nous montre l'intérieur d'une chapelle au fond de laquelle est une petite fenêtre ouverte.
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La Chapelle Ste Anne. Le Repos de la Sainte Famille en Égypte. Cette peinture, donnée en 1828 par l'État à la paroisse, est due au pinceau de Jean-Baptiste-Paulin Guérin, de Toulon, dit Paulin-Guérin. On y voit, à gauche, la Vierge, le genou droit à terre, tenant son enfant assis sur la jambe gauche ; à droite, saint Joseph accroupi à côté d'elle, sa main droite posée contre la poitrine et ayant dans l'autre main un bâton de voyage. Au loin, au milieu de sombres nuages, apparaît un ange, un calice dans une main, une croix de bois dans l'autre. Marie voit prophétiquement la Passion de son Fils dont un ange lui montre les instruments. Drame intime qui se traduit par son visage douloureux et le geste de protection dont elle enveloppe l’Enfant.
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La Chapelle Ste Anne. St Pierre dans une barque.
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La Chapelle Ste Anne. Sainte Philomène.
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La Chapelle Ste Anne. Statue du Saint-Coeur-de-Marie, en carton-pierre doré, la Vierge porte un manteau bordé d'orfroi et une cordelette autour de la taille.
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La Chapelle Ste Anne. Sainte Anne, portant un manteau bordé d'orfroi, tend un parchemin à sa fille, debout sur un petit tabouret à côté d'elle.
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La chapelle Ste Anne. La plaque de marbre rappelle la translation en 1803 du cœur du Pape Pie VI qui de Valence à Rome est passé par Toulon pour être vénéré. Il fut conservé ici pendant deux mois. Traduction : Après une solennelle et religieuse translation par toute 1a ville, lors de leur transport de Rome à Valence, au mois de janvier 1803, le cœur et les entrailles du Pape Pie VI ont été déposés bans cette sacristie. Le clergé et le peuple fidèle leur ont donné des marques de leur grande vénération et ont témoigné pendant deux mois par des prières continuelles leur piété et leur amour envers un si grand pontife.
La mémoire du juste sera éternelle.
En souvenir de cet évènement, avec l’approbation du Révérend Seigneur J.M. Champion de Cicé, Archevêque du diocèse, J.B. Vigne, curé de l’église majeure de Toulon, chanoine de l’église métropolitaine d’Aix, a érigé ce monument l’an du Seigneur 1808 et le 10 bu mois de mars.
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La chapelle de la tombe des évêques. Elle occupe l’abside nord de l’ancienne Cathédrale. La chapelle abrite à gauche deux statues du XVIIIème siècle (Ste Barbe et St André) et au centre le caveau funéraire des évêques.
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La chapelle de la tombe des évêques.
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La chapelle de la tombe des évêques. Le caveau funéraire des évêques.
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La chapelle de la tombe des évêques. La clôture.
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La chapelle de la tombe des évêques. Sur l’autel, Piéta en bois polychrome de 1702.
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La chapelle de la tombe des évêques. L'autel du XIXe s, de style roman, en marbre blanc et noir, évoquant les défunts, présente un bas-relief : La rencontre du Christ avec Sainte Marthe et Sainte Madeleine par le sculpteur toulonnais Rossi en 1878.
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La chapelle de la tombe des évêques. La statue de Sainte Barbe est en bois taillé, peint, doré. La sainte est debout sur une nuée, à côté d'une tour crénelée. Elle porte sa main droite à son coeur. 18e siècle.
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La chapelle de la tombe des évêques. Statue du XIXème siècle. Saint André.
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La chapelle de la tombe des évêques. Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
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La chapelle de la tombe des évêques. Le curé d'Ars.
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La chapelle de la tombe des évêques.
Peinture sur toile représentant saint Michel délivrant les Ames du purgatoire, œuvre de Victor de Clinchamp, peintre toulonnais.
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La Chapelle St Joseph. Ancien sanctuaire de la Cathédrale romane, cette abside a été fortement remaniée au XIXe s, comme en témoigne l’ensemble du mobilier installé en 1890. Il s'agit de la partie romane la mieux conservée, la partie centrale de l'ancienne nef nord ayant été réaménagée lors de l'installation de la tribune des orgues en 1828. Les boiseries, la table de communion et la statue dans la niche sont du XIXème siècle.
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La Chapelle St Joseph. Les lambris de revêtement de la chapelle Saint-Joseph sont du 19e siècle. La niche, en stuc peinte, est composée de deux pilastres cannelés, à chapiteaux corinthiens, soutenant un arc en plein-cintre. 19e siècle.
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La Chapelle St Joseph. La niche en stuc, peinte, est composée de deux pilastres cannelés, à chapiteaux corinthiens, soutenant un arc en plein-cintre. 19e siècle. Dans cette niche, une statue de ce saint en terre cuite peinte en plusieurs couleurs. Cette figure, de grandeur naturelle, appartient à l'art industriel.
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La Chapelle St Joseph. Cloture de l'autel avec les initiales S J enlacées.
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La Chapelle St Joseph. Autel de St Joseph, en marbre taillé. Autel-tombeau rectangulaire, orné de colonnettes sur le devant et d'un médaillon gravé avec les initiales S J enlacées. Il est surmonté de deux gradins d'autel. Sculpteur, Rossi, 1890.
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La Chapelle St Joseph. Sainte Rita.
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La Chapelle St Joseph. Saint Expedit.
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Le baptistère. Aménagé sous le clocher du XVIIème s. il est situé dans l’une des parties annexes de la première cathédrale romane.
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Le baptistère. Le mobilier se compose d’une grande vasque de marbre blanc qu’entourent le cierge pascal (symbole de la Résurrection), placé sur un chandelier en bois doré du XIXe s ; une armoire de la même époque contenant le Saint Chrême. Tableau du XIXème siècle représentant saint Jean Baptiste, baptisant Jésus, par Victor de Clinchamp.
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Le baptistère. L'armoire aux saintes huiles, boîte polygonale dont les angles sont flanqués d'angelots aux ailes repliées. La porte est ornée en bas-relief d'une ampoule aux saintes huiles surmontée d'une inscription, SANCTUM/CHRISMA. Bois : taillé, doré. 18e siècle.
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Le baptistère. Vasque de marbre blanc, chandelier du XIXème.
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Saint Jean Bosco.
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Un franciscain ou cordelier.
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Le chemin de croix.
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Vitrail au-dessus de l'entrée du bas côté droit. Le couronnement de la Vierge.
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La chaire date de 1829, elle a été réalisée par Sénéquier, sculptée par Louis Hubac de Toulon, maître sculpteur de la marine de 1820 à 1830.
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La chaire. Les principaux motifs de décoration, tels que le médaillon, de grandeur nature, de Saint Augustin et les Quatre Évangélistes, en pied, l’Esprit- Saint inspirant le prédicateur, les bas-reliefs occupant les panneaux de la tribune ainsi que les deux anges en ronde bosse, soulevant une draperie sculptée suspendue aux côté de l'abat-voix, sont de la main du même artiste.
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La chaire. Le serpent tentateur dont sa prédication devait triompher.
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La chaire. Saint Marc.
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La chaire. Le médaillon de Saint Augustin et Saint Jean.
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La chaire. Saint Luc.
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La chaire.
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La nef vue du choeur.
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Les orgues
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Les orgues. L'instrument actuel a été précédé en 1635 par un orgue des frères Eustache, détruit vers 1799, ainsi que par un orgue de Thomas-Laurent Borme en 1807.
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Les orgues. En 1807, M. Borme, facteur d’orgues de Marseille installe les orgues derrière l’autel majeur. En 1828, l’instrument est déplacé et installé au-dessus de la porte principale. Remplacé en 1851 par un instrument plus complet du facteur Frédéric Jungk de Toulouse, son buffet est modifié en 1869 pour dégager la rosace et prend ainsi l’aspect néo-gothique que nous voyons. Les deux buffets (Grand-Orgue et Positif de Dos) ont été dessinés dans le style gothique flamboyant par Louis Delor de Toulouse et réalisés par Alexis Bérenguier de Toulon. Les parties sculptées sont de Jean-Joseph et Jacques-Philippe Vian de Pignans.
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Les orgues. En 1869 et 1887, François Mader de Marseille restructure l'instrument en un seul buffet, et le dote d’un récit complet et d'une machine pneumatique. En 1900, 1914 et 1923, les frères Vignolo de St-Tropez relèvent l'instrument tandis qu'en 1947, le facteur A. Chenet opère quelques déplacements de jeux parce qu'il trouve la composition de l'instrument "vraiment bizarre". En 1964, Athanase Dunand électrifie l'instrument et porte l'étendue de pédale de 18 à 32 notes sans changer la composition de 1947. Vitrail : le Coeur Sacré de Jésus.
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Vitrail : le Coeur Sacré de Jésus.
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Vitrail de la nef.
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Vitrail de la nef.
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Vitrail de la nef.
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Cours Lafayette.
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Cours Lafayette.
Maison du boulet.
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Cours Lafayette.
Ce boulet encastré dans la façade d’une maison évoque le souvenir du siège établi par les Anglais en 1793 avant que la ville ne soit libérée par Bonaparte.
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Cours Lafayette.
Fontaine du Panier, sculpteur Cicval sur un plan de l’architecte M. Gueit. A la demande des marchands du cour Lafayette, un lavabo de pierre fut installé à son pied. Sur cette face, un texte de Jean Cocteau, correspondance, 1927, au sujet de la viile admirablre de Toulon.
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Rue Vincent Courdouan
C'était autrefois une des artères les plus commerçantes de Toulon.
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Rue Vincent Courdouan
Vincent Courdouan est né le 7 mars 1810 à Toulon, dans la rue qui porte aujourd'hui son nom et relie la porte d'Italie (place Armand Vallé) au cours Lafayette. Chef de file de l'école toulonnaise de peinture, son oeuvre est une véritable mémoire de notre région au XIXe siècle
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Rue Vincent Courdouan
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Rue Vincent Courdouan
Archtecte J. Monserat. 1933.
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Porte d'Italie
L'enceinte médiévale initiale enfermait une petite cité de 3 hectares complétée par la construction de l'enceinte Henri IV (1589 à 1606) qui permit à la ville de s'étendre autour du noyau médiéval. L'enceinte étoilée à cinq bastions était percée de deux portes, à l'est la porte Saint-Nazare, future porte d'Italie et à l'ouest la porte Notre-Dame. Une troisième porte s'ouvrait sur la vieille Darse. Plus tard, l'enceinte Vauban réalisa une extension vers l'ouest.
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Porte d'Italie
Avenue de Besagne.
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Porte d'Italie
Avenue de Besagne.
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Avenue de Besagne.
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Avenue de Besagne.
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Porte d'Italie
L'enceinte étoilée à cinq bastions était percée de deux portes, à l'est la porte Saint-Nazare, future porte d'Italie et à l'ouest la porte Notre-Dame. Une troisième porte s'ouvrait sur la vieille Darse. Plus tard, l'enceinte Vauban réalisa une extension vers l'ouest.
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Porte d'Italie
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Porte d'Italie
Son nom définitif choisit en 1800, se réfère au départ de la campagne d'Italie menée par Napoléon Bonaparte. Voilà ce que l’on peut lire sur la plaque bicentenaire de Napoléon en 1969 : "Le 24 mars 1796, c’est sous cette voûte que chevaucha le général Bonaparte pour prendre le commandement de la glorieuse armée d’Italie."
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Porte d'Italie
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Porte d'Italie
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Porte d'Italie
Le système du pont-levis.
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Porte d'Italie
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Porte d'Italie
Le 23 octobre 1983 à l’aube, cinquante-huit militaires français sont tués à Beyrouth, ainsi que la famille libanaise du gardien., victimes d’une attaque à la voiture piégée contre l’immeuble Drakkar.
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Porte d'Italie
Au pied d'un des bastions, le monument à le mémoire des habitants de l'Algérie Française.
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Porte d'Italie
Facultée de Droit.
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Porte d'Italie
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Centre commercial Mayol
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Centre commercial Mayol
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Montée des Horiae
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Place du murier
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Place du Murier.
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Cours Lafayette.
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Cours Lafayette.
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Église Saint-François-de-Paule.
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Église Saint-François-de-Paule.
Ce monument est la seule église conventuelle qui reste sur le-territoire de la commune. En effet, elle date de 1744 et constituait la chapelle du couvent des Récollets. Les courbes subtiles de la façade de l'église l'apparentent au baroque italien. Le clocher date de la seconde moitié du XIXème siècle.
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Église Saint-François-de-Paule.
La première pierre de cette église fut posée le 30 janvier 1744. La construction s'acheva en 1749. L’église s'appela d'abord église Saint-Jean car elle remplaçait une chapelle vouée à saint Jean-Baptiste, édifiée au XVIIème siècle de l'autre côté de la place. A cette époque, les Récollets ouvrirent un couvent contigu à l'église qui devint ainsi leur église conventuelle. L'ordre mendiant des Récollets, présent à Toulon depuis un siècle et demi, était intimement lié à la vie toulonnaise car les Pères, outre leur ministère à terre, fournissaient à la Flotte des aumôniers embarqués.
De 1790 à 1793, les Jacobins tinrent leurs réunions dans l’église. Après la prise de Toulon, le 19 décembre 1793, par les armées de la Convention, elle servit de prison.
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Église Saint-François-de-Paule.
Successivement temple décadaire, dépôt de munitions, entrepôt de tonneliers, elle fut rendue au culte en 1803, et érigée en paroisse sous le nom de Saint François de Paule selon le vœu exprimé par les habitants. Pourquoi cette nouvelle appellation puisque ce saint, mort en 1507, originaire de Calabre, fonda les Minimes et non les Récollets ? Peut-être à cause du transfert d'une statue le représentant et provenant du couvent des Minimes situé dans le proche quartier de Besagne.
Autre hypothèse : l'église étant devenue, depuis sa réouverture au culte, le siège de la Confrérie charitable des Pénitents Noirs, et ceux-ci ayant pour patron saint François de Paule, l'habitude aurait été prise de l'appeler église Saint François de Paule. Après la guerre, elle est l'objet d'une longue restauration sur le plan primitif de 1744. Le culte est rétabli en 1967.
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Église Saint-François-de-Paule.
La réfection de la façade principale, entreprise en 1991, est achevée en 1994. Son motif central présente une subtile convexité. Elle est marquée d'une influence baroque avec son porche curviligne dorique et ses pilastres doriques surmontés de pots à feu. La statue représente saint François de Paule. Une grande fenêtre axiale, rouverte récemment, éclaire la tribune à l'Est.
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Église Saint-François-de-Paule.
Le clocheton primitif, au niveau du choeur, a été restitué en 1990. L'église est administrée à la demande de l’évêque du diocèse de Fréjus-Toulon Mgr Rey par les missionnaires de la Miséricorde divine, fondés en 2005 par l'abbé Fabrice Loiseau. La messe y est célébrée en latin, selon la forme du rite romain.
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Église Saint-François-de-Paule.
De style baroque homogène, établie sur un plan basilical, cette ancienne chapelle du couvent des Récollets est composée d'une nef prolongée par un chœur à chevet plat. Les bas-côtés sont surmontés d'une large tribune qui court sur trois côtés, selon un modèle unique en France.
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Église Saint-François-de-Paule.
Le couvrement est constitué d'un plafond plat enduit.
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Église Saint-François-de-Paule.
L’autel date du milieu du XVIIème siècle. Il provient de l'ancienne chapelle des religieuses Ursulines.
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Église Saint-François-de-Paule.
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Église Saint-François-de-Paule.
L'église abrite un beau maître-autel du XVIIIe siècle, confectionné en marbre polychrome. Au centre, sainte Ursule, la sainte patronne de Cologne. Elle est représentée couronnée, avec un étendard et la palme du martyr. Les Ursulines sont fondées à Brescia par sainte Angèle le 25 novembre 1535, non sous la forme d’un ordre monastique mais d’une Compagnie qu’elle place sous le patronage de Sainte-Ursule. La volonté de sainte Angèle était de permettre à de jeunes vierges désireuses de se consacrer pleinement au Christ sans avoir à quitter leur famille et entrer dans un monastère.
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Église Saint-François-de-Paule.
Sur la porte du tabernacle est représenté un agneau couché sur la croix.
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Église Saint-François-de-Paule.
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Église Saint-François-de-Paule.
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Église Saint-François-de-Paule.
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Église Saint-François-de-Paule.
Saint Pierre.
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Saint pierre, patron des marins pêcheurs, qui fréquentaient beaucoup l'église. Carton-pierre : peint, doré. 19e siècle. Le saint, chauve, porte un bâton dans sa main gauche et une clé dans sa main droite.
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Église Saint-François-de-Paule.
Saint Jean-Baptiste.
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Église Saint-François-de-Paule.
Saint Jean-Baptiste, ancien titulaire de l'église. Carton-pierre : peint, doré. 19e siècle. Le saint, debout, bénit de sa main droite. Un mouton est couché à ses pieds.
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Église Saint-François-de-Paule.
Au-dessus de l'autel, le grand tableau représente la nativité de la Vierge Marie. Il a été posé en mai 2018.
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Église Saint-François-de-Paule.
Les stalles.
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Église Saint-François-de-Paule.
Les boiseries du chœur représentent la vie de saint François de Paule. Elles datent de 1842. La guérison d'un garçon atteint d'une plaie incurable à un bras, guérie avec des herbes communes banales. Saint-François-de-Paule et ses douze premiers compagnons. Le 31 août 1452, le nouvel archevêque de Cosenza, Phyrrus Caracciolo, accorde son approbation pour fonder un oratoire, un monastère et une église.
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Église Saint-François-de-Paule.
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Église Saint-François-de-Paule.
Le 31 août 1452, le nouvel archevêque de Cosenza, Phyrrus Caracciolo, accorde son approbation pour fonder un oratoire, un monastère et une église.
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Église Saint-François-de-Paule.
François de Paule ressuscite, dit-on, sept morts. Sur injonction du Pape Sixte IV, il se rend à Plessis-lès-Tours, au chevet du roi de France Louis XI mourant. Saint-François-de-Paule. en présence du nouveau roi, Charles VIII (ou Louis XII).
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Église Saint-François-de-Paule.
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Église Saint-François-de-Paule.
Bas-côté gauche, avec, au fond, l'autel de la Vierge.
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Église Saint-François-de-Paule.
L'autel de la Vierge.
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Église Saint-François-de-Paule.
La sainte Vierge, en carton-pâte doré, datant du Second Empire.
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Église Saint-François-de-Paule.
A gauche de l'autel de la Vierge, l'icône du Christ Miséricordieux.
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Église Saint-François-de-Paule.
A gauche de l'autel de la Vierge, l'icône du Christ Miséricordieux, reproduction de l'original se trouvant à Cracovie, dans le couvent de sainte Faustine à qui le Christ est apparu.
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Église Saint-François-de-Paule.
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Église Saint-François-de-Paule.
Jésus demanda à sœur Faustine Kowalska, religieuse polonaise (1905-1938), béatifiée par le pape Jean-Paul II le 50 avril 2000, de faire peindre et vénérer ce tableau. Jésus dicta à sainte Faustine le chapelet à la Miséricorde Divine la nuit du 15 au 14 septembre 1935 à Vilnius (Lituanie}. "Ces deux rayons indiquent le sang et l’eau : le rayon pâle signifie l’eau, qui justifie les âmes : le rayon rouge signifie le sang, qui est la vie des âmes."
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Église Saint-François-de-Paule.
Bas-côté droit, avec au fond, le Saint Enfant Jésus de Prague.
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Église Saint-François-de-Paule.
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Église Saint-François-de-Paule.
La corbeille contien les instruments des coututrières
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Église Saint-François-de-Paule.
Sur l’autel latéral droit, dans une niche de la fin du siècle, restaurée en 1996, le Saint Enfant Jésus de Prague, statue récente provenant d’Arenzano, près de Gênes, en Italie, où se trouve un grand sanctuaire tenu par les Carmes déchaux et consacré au Saint Enfant Jésus de Prague. L’enfance du Christ est particulièrement honorée dans la tradition du Carmel.
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Église Saint-François-de-Paule.
Le Saint Enfant Jésus de Prague.
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Église Saint-François-de-Paule.
Dans le fronton de la niche, se troivent les armoiries du Carmel : le Mont Carmel (Palestine) stylisé, surmonté de la Croix, et les trois étoiles de la Virginité de Marie, ante partum, in partum, post partum.
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Église Saint-François-de-Paule.
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Église Saint-François-de-Paule.
La chaire en noyer date de 1848. Elle est due au sculpteur ébéniste toulonnais Sénéquier.
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Église Saint-François-de-Paule.
La chaire en noyer date de 1848. Elle est due au sculpteur ébéniste toulonnais Sénéquier.
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Église Saint-François-de-Paule.
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Église Saint-François-de-Paule.
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Église Saint-François-de-Paule.
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Église Saint-François-de-Paule.
Saint Pierre.
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Église Saint-François-de-Paule.
Saint Pierre.
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Église Saint-François-de-Paule.
Mise au tombeau.
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Église Saint-François-de-Paule.
Saint Paul.
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Église Saint-François-de-Paule.
Bénitier en marbre blanc. Socle carré, pied circulaire et fût orné de feuilles stylisées à la base. Coupe circulaire ornée de godrons.
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Église Saint-François-de-Paule.
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
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Église Saint-François-de-Paule.
Saint Antoine de Padoue.
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Église Saint-François-de-Paule.
Le Sacré Coeur de Jésus.
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Église Saint-François-de-Paule.
Sainte Rita.
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Église Saint-François-de-Paule.
Banière de procession.
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Église Saint-François-de-Paule.
Banière de procession.
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Église Saint-François-de-Paule.
Son plafond plat et la galerie à balustres qui l'entoure à mi-hauteur sur trois côtés font son originalité.
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Église Saint-François-de-Paule.
La tribune.
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Église Saint-François-de-Paule.
Les vitraux de la façade principale ont été posés en 1994.
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Église Saint-François-de-Paule.
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Place Louis Leblanc.
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Place à l’Huile.
Maison des têtes. Cet immeuble a été construit en 1996, à l'emplacement de la maison des têtes datant du XVIIIe siècle. La maison des têtes a été détruite à la suite d'une explosion survenue le 15 février 1989 entraînant la mort de 13 personnes. C'était un immeuble de 5 étages nommé ainsi en raison des têtes sculptées en bois qui ornaient les linteaux des fenêtres ; sa partie la plus ancienne datait du XVIIIe siècle.
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Maison des têtes
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Maison des têtes
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Maison des têtes
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Maison des têtes
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Maison des têtes
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Maison des têtes
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Maison des têtes
Une des têtes d'origine.
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Place à l’Huile.
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Place de la Poissonnerie
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Toulon
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Rue Henri Seillon
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Rue Henri Seillon
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Rue Henri Seillon
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Rue Henri Seillon
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Rue Henri Seillon
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Rue Henri Seillon
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Place Gambetta.
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La mairie d'honneur
Les Atlantes de Pierre Puget, XVIIe siècle. La façade de la mairie d'honneur accueille les Atlantes du sculpteur Pierre Puget. L'ensemble représente deux hommes de pierre, aux visages tiraillés par le poids du balcon qu'ils soutiennent. Commandé par le conseil municipal en 1656, le portail fut mis en place l'année suivante.
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La mairie d'honneur
Les Atlantes de Pierre Puget, XVIIe siècle.
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La mairie d'honneur
Les Atlantes de Pierre Puget, XVIIe siècle.
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La mairie d'honneur
Le jeune atlante.
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La mairie d'honneur
Le viel atlante.
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Le Génie de la Navigation
Œuvre du sculpteur toulonnais Louis-Joseph Daumas, la statue du Génie de la navigation, sculptée à Parsi en 1846, est un hommage à tous les marins illustres, sur une commande du gouvernement du roi Louis-Philippe. La statue repose sur un piédestal quadrangulaire. Sur chacune des quatre faces de ce dernier est fixé un bas-relief en bronze, toujours dû au ciseau de Daumas.
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Le Génie de la Navigation
Le colosse pesant 1 300 kg, tend son index gauche vers l’horizon. Sa main droite est fermée sur un gouvernail.
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Le Génie de la Navigation
Il tend son index gauche vers l’horizon. Sa main droite est fermée sur un gouvernail. Sa jambe droite, légèrement avancée, retient un voile pudique. Les deux pieds sont en appui sur un fragment de sphère symbolisant le vaste monde.
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Le Génie de la Navigation
Sa main droite est fermée sur un gouvernail, une ancre gît à ses pieds.
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Le Génie de la Navigation
Tournant le dos à la mairie d'honneur, la statue fut rebaptisée «Cuverville», du patronyme de l'amiral Jules de Cuverville. Mutilé par les bombardements de 1944, le colosse ne retrouva sa place d'origine qu'en 1997.0
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Le Génie de la Navigation
Le couronnement de la Marine. Au centre, un vieux guerrier gaulois, ayant à ses pieds une ancre brisée, tient la foudre de la main gauche, et écrit, de l’autre, sur un écu appendu à une colonne rostrale tronquée : Aux grands marins, la ville de Toulon… A droite, trois femmes, personnifiant les Arts, déposent des couronnes au pied de la colonne. A gauche, une quatrième femme, symbolisant la Marine, présente une épée et une couronne.
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Le Génie de la Navigation
L’histoire et la renomméee gravant les noms des marins illustres, qui ont contribué à l’essor de la navigation par leurs explorations, de Pythéas 350 av. JC à Dt Durville janvier 1840, à sa droite : Colœus de Samos, 640 AT. JC, à sa gauche : Hannon et Himilcon 400 At JC.
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Le Génie de la Navigation
La vapeur domptant les éléments. Trois femmes sont assises, vêtues à l’antique. Celle de gauche : sa main drotie est ouverte, son index et son pouce formant un ovale. Son bras gauche est contre son corps et sa main tient une rame (un gouvernail antique) : elle représente l’ancienne navigation. La femme au centre de la composition pyramidale est plus grande que les deux autres. Elle est également assise plus haut. Elle est encadrée au fond par les roues à aubes et sa tête est devant la cheminée de la machine à vapeur. Son bras droit, terminé par un poing fermé, s’oppose au deux putti soufflant, évoquant les vents. Un de ses pieds est appuyé sur la tête d’une des figures masculines à demi-immergées qui évoqueraient les flots domptés qu’elle domine. Son autre pied repose sur le socle où sont inscrit les noms des promoteur de la vapeur (Papin, Salomon de Caus, Watt et Fulton). Sa main gauche enfin passe derrière la figure de droite et se pose sur son épaule comme en signe de protection. Il pourrait s’agir d’une personnification de la vapeur, qui, avec la boussole à ses pieds « domptent les éléments et font franchir tous les obstacles ». La figure de droite, tenant une couronne de laurier et un objet de forme semi circulaire, serait la navigation moderne. Sous les pieds des femmes, de chaque côté un rostre (éperon de navire antique). Ces rostres sont figurés avec chacun trois épées.
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Le Génie de la Navigation
Le barbare recevant au-delà des mers les bienfaits de la civilisation. Les conquêtes de la Marine. L’homme avec son costume représenterait le barbare. Le rameau d’olivier symbolisant la paix et le caducée de Mercure le commerce, sont les bienfaits apportés par la colonisation. La tête coupée et la dague, à ses pieds, désigneraenit l’état ancien de « barbarie », que la colonisation permet au colonisé de quitter. Sur le livre de gauche : les noms des souverains et savants dont les activités ont soutenu ou rendu possible l’essor de la navigation.
Sur le livre de droite : les noms des marins guerriers, quasiment tous français, dont quatre sont associés à des faits d’armes. Sur le bas-relief lui-même, en haut, deux autres batailles modernes sont citées, Navarin, de St-Jean d’Ulloa. A droite, d’autres faits d’armes, Egypte, Morée, Alger, Mogador, avec en dessous le nom du commandant de la flotte militaire : Brueys, Rigny, Dupérré, prince de Joinville.
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Préfecture Maritime.
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Le manchot
Tartonne de 1957.
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Les quais.
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Les quais.
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Les quais.
Le débarcadère.
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Les quais.
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Les quais.
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Le port.
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Le port.
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La rade.
Au fond, à gauche Saint Mandrier, au centre Les Sablettes, à droite La Seyne et au fond le cap Sicié avec ND du Mai.
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La rade.
La Tour royale. Demandée par la population toulonnaise, alarmée de voir son port de commerce sans cesse ouvert aux flottes ennemies, la construction de la Tour Royale démarre en 1514 sur les ordres de Louis XII. Ses dimensions imposantes la font vite dénommer Grosse Tour. Elle a un diamètre de 60 m, des murs épais de 7m, sa base plonge dans la mer.
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La rade.
La Tour royale. Ouvrage de défense, c'est la première des tours à canons construite en bord de rade à Toulon. Sur la plate-forme était installés les canons pour les tirs visant les gréements ; au ras de l'eau, 9 embrasures, dont deux sont encore visibles, furent ouvertes pour permettre les tirs rasants. La Tour Royale a glorieusement pris part au siège de Toulon en 1707, mais après 1770 et l'achèvement du Fort Lamalgue au dessus d'elle, son rôle devint moins important. Une dernière fois occupée par les allemands en 1942 qui y installent des pièces de D.C.A., elle manque d'être détruite par les bombardements américains.
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La rade.
Dès sa création, la Tour eut également un rôle de prison. En témoigne l'incarcération d'une centaine de forbans turcs, dont certains furent pendus, capturés par le célèbre Chevalier Paul en 1635. Signalons qu'elle fit aussi office d'asile en 1572, quand Nicolas de Pignans commandant de la Tour, offrit un refuge sûr aux protestants toulonnais persécutés à la suite des massacres de la Saint-Barthelemy. On peut voir, à droite, une des embrasures permetant les tirs rasants.
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La rade.
Le fort Saint-Louis, également nommé fort des Vignettes, est une tour à canons édifiée à Toulon (département du Var) en 1534 par l'ingénieur Saint-Rémy, à l'initiative de François Ier, dans le but de protéger la ville des incursions musulmanes, qui avaient notamment ravagé la ville en 1530. Le fort des Vignettes est partiellement détruit lors du siège de Toulon en 1707 par les navires de la coalition austro-savoyarde à l'occasion des guerres de succession au trône d'Espagne auquel le roi Louis XIV prétendait. Le fort se défendit vaillamment sous les ordres du capitaine Daillon. Lorsque toute resistance devient impossible, la garnison se replie sur la Tour royale aprés avoir mis le feu aux poudres. Il prend son nom actuel après sa reconstruction à l'identique de 1708.
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La rade.
Fort de l'Eguillette. Construit entre 1672 et 1680 ce fort offrait à la fin du 17ème siècle, une protection efficace au port de Toulon, mais aussi aux rivages seynois. L'appellation de l'Eguillette semble venir de la présence en ces lieux de points d'eau douce (ayguade), où les navires venaient se ravitailler. Contrairement aux constructions rondes des forts de Balaguier et de la Tour Royale, la Tour de l'Eguillette est carrée flanquée de deux ailes obliques: couloir et batterie à ciel ouvert avec parapets et embrasures, derriere lesquels 22 canons menacent la rade en tir rasant. Le fort de l'Eguillette est un fort en batterie basse: à l'époque de la Marine à voile, il était utilisé pour faire feu sur la coque des navires.Devant le progrés realisé par l'artillerie au milieu du XIX ème siecle, la batterie de droite est casematée par des voutes en maçonnerie. La batterie de gauche, pouvant être tournée contre l'arsenal en cas de prise du fort, est remblayée.
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La rade.
La Tour Balaguier. C'est en 1636 que le Cardinal de Richelieu obtient de Louis XIII la construction de la Tour de Balaguier. Jusqu'à cette date, la protection du port de Toulon n'était assurée que par la Tour Royale . En 1685, dans la nouvelle optique des fortifications, Balaguier, Tour à canons, s'est vue augmenter de remparts, de murs, de logements et de poudrières qui donnent à son fort son aspect actuel. Il s'agit alors pour lui, toujours de protéger le port de Toulon, mais, plus spécialement, un petit Arsenal, né sous Henri IV et que Richelieu, premier Ministre de la Marine, pressent comme destiné à s'agrandir !
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La rade.
La Tour Balaguier. Il faut signaler qu'en 1793, Balaguier reçut un visiteur illustre en la personne de Napoléon Bonaparte, alors jeune commandant de l'Artillerie Républicaine. Contrairement à son voisin de l'Eguillette, le Fort de Balaguier est un fort en batterie haute: destiné à faire feu dans les gréements de la Marine à voile. En revanche tout comme son voisin l'origine de son nom est liée à la présence à proximité de points d'eau douce. La tour comporte en sous-sol une citerne et des magasins, surmontés d'un logement vouté pour la garnison, qui supporte une terrasse à canons.
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La rade.
La Tour Balaguier. Ultérieurement une batterie rasante avec parapets à embrassures est construite de part et d'autre de la tour.
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La rade.
La Tour Balaguier. Du côté de la terre, la position est protégée par un mur crénélé à redan modifié au XIX ème siecle. Après des décennies de vicissitudes, c'est en 1970 que le Fort de Balaguier devint musée d'histoire Maritime et locale.
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La rade.
Les Tamaris.
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La rade.
Les Tamaris.
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La rade.
Le Mont Faron, à gauche, le Coudon au centre, qui abrite à son sommet le fort Girardon qui est une base de surveillance militaire très importante pour la région militaire de la Marine « Méditerranée. Les élevages d'huitres et de moules.
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La rade.
Saint Mandrier. Les élevages d'huitres et de moules.
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La rade.
Saint Mandrier. Les élevages d'huitres et de moules.
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La rade.
Ostréiculture dans la baie du Lazaret. Au fond, les Sablettes et le cap Sicié.
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La rade.
Vue des Sablettes. Le Mont Faron, à gauche, le Coudon derrière.
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La rade.
Vue des Sablettes. Le Mont Faron, à gauche, le Coudon derrière.
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Le port militaire.
Au fond, le fort de Six-Fours et la Collégiale.
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Le port militaire.
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Le port militaire.
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Les remorqueurs.
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Aviso Commandant Birot
Le Commandant Birot est un aviso de type A 69 classe d'Estienne d'Orves de la Marine nationale qui est, en 2018, qualifié de patrouilleur de haute-mer.
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Le Mistral.
Bâtiment de projection et de commandement (bâtiments servant également de porte-hélicoptères).
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Le Mistral et le Tonnerre.
Bâtiment de projection et de commandement (bâtiments servant également de porte-hélicoptères).
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Frégates de défense anti-aérienne. Forbin et Chevalier Paul.
Frégates de défense anti-aérienne. "Forbin" (D 620) et "Chevalier Paul" (D 621). La frégate Forbin est une frégate de défense aérienne, navire-jumeau du Chevalier Paul de la classe Horizon de la Marine nationale. Ce type de navire a pour principale mission l'escorte et la protection d'un groupe aéronaval constitué autour d'un porte-avions.
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Frégates de défense anti-aérienne. Forbin et Chevalier Paul.
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Frégates anti-sousmarine Dupleix et Jean de Vienne.
Les frégates de lutte anti-sous-marine (FASM) ont vu récemment leurs capacités d'action au-dessus de la surface fortement renforcées.
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Pétroliers ravitailleurs. Meuse et Var
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Frégates légères furtives .
La frégate Aconit est le quatrième bâtiment de classe La Fayette d'une série qui compte cinq unités (La Fayette, Surcouf, Courbet et le Guepratte)