Toulon et sa rade

<center>Plages du Mourillon.</center>
Plages du Mourillon.
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<center>Plages du Mourillon.</center>
Plages du Mourillon.
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Plages du Mourillon.
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<center>Plages du Mourillon.</center>
Plages du Mourillon.
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<center>Eglise St Louis. XVIIIe siècle.</center>Eglise St Louis. XVIIIe siècle. Suite à une demande du Conseil Municipal de la ville, le roi accorde un terrain pour la construction d'une nouvelle église Saint-Louis à la place du couvent des Capucins.
Ce nouvel édifice est bâti par Sigaud de 1782 à 1788 mais, à cause de la Révolution française, il est tout d'abord dédié en 1794 au culte de la Raison et de l'être suprême, avant de servir de dépôt de munitions et de caserne jusqu'en 1803, où l'empereur Napoléon Ier le rend au culte catholique. L'église ne sera cependant consacrée que bien plus tard, le 25 janvier 1858, par l'évêque de Fréjus, Monseigneur Jordany.
Eglise St Louis. XVIIIe siècle.
Eglise St Louis. XVIIIe siècle. Suite à une demande du Conseil Municipal de la ville, le roi accorde un terrain pour la construction d'une nouvelle église Saint-Louis à la place du couvent des Capucins. Ce nouvel édifice est bâti par Sigaud de 1782 à 1788 mais, à cause de la Révolution française, il est tout d'abord dédié en 1794 au culte de la Raison et de l'être suprême, avant de servir de dépôt de munitions et de caserne jusqu'en 1803, où l'empereur Napoléon Ier le rend au culte catholique. L'église ne sera cependant consacrée que bien plus tard, le 25 janvier 1858, par l'évêque de Fréjus, Monseigneur Jordany.
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<center>Eglise St Louis. XVIIIe siècle.</center>Eglise St Louis. XVIIIe siècle. Restaurée après guerre par Colas, c'est un bel exemple d'architecture néo-classique, en forme de temple grec. Elle comporte trois nefs séparées par des architraves reposant sur une double colonnade dorique.
Eglise St Louis. XVIIIe siècle.
Eglise St Louis. XVIIIe siècle. Restaurée après guerre par Colas, c'est un bel exemple d'architecture néo-classique, en forme de temple grec. Elle comporte trois nefs séparées par des architraves reposant sur une double colonnade dorique.
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<center>Eglise St Louis. XVIIIe siècle.</center>Le chœur, entouré de dix colonnes corinthiennes, est surplombée d'une remarquable coupole à lanternons. Statue : Christ en croix, bois taillé, peint, doré, 18e siècle. Le Christ a le visage incliné vers sa gauche. Ses genoux sont pliés dans le sens opposé.
Eglise St Louis. XVIIIe siècle.
Le chœur, entouré de dix colonnes corinthiennes, est surplombée d'une remarquable coupole à lanternons. Statue : Christ en croix, bois taillé, peint, doré, 18e siècle. Le Christ a le visage incliné vers sa gauche. Ses genoux sont pliés dans le sens opposé.
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<center>Le muséum départemental du Var et Le musée d'Art de Toulon. </center>Le projet monumental est confié à l’architecte toulonnais Stanislas Gaudensi Allar (1841-1904). Ce dernier dessine un plan en U permettant de mettre en scène les façades du musée, et d'offrir à la vue des promeneurs du nouveau boulevard un petit jardin à la française et une fontaine.
Allar opte pour un style rappelant la Renaissance italienne, avec deux remarquables loggias au rez-de-chaussée et au premier étage du corps principal. Percées de cinq grands arcs en plein-cintre, elles inondent de lumière les galeries de circulation et l’immense escalier à double-impériale desservant les étages. Ces espaces de circulation et d’observation offrent un terrain de jeu favorable aux joutes sociales alors très à la mode. Le fronton s'orne des armoiries de Port-la-Montagne (nom sous lequel fut rebaptisée la ville en 1793, après avoir perdu son statut de chef-lieu), encadrées par une jeune paysanne et un pêcheur.
Le muséum départemental du Var et Le musée d'Art de Toulon.
Le projet monumental est confié à l’architecte toulonnais Stanislas Gaudensi Allar (1841-1904). Ce dernier dessine un plan en U permettant de mettre en scène les façades du musée, et d'offrir à la vue des promeneurs du nouveau boulevard un petit jardin à la française et une fontaine. Allar opte pour un style rappelant la Renaissance italienne, avec deux remarquables loggias au rez-de-chaussée et au premier étage du corps principal. Percées de cinq grands arcs en plein-cintre, elles inondent de lumière les galeries de circulation et l’immense escalier à double-impériale desservant les étages. Ces espaces de circulation et d’observation offrent un terrain de jeu favorable aux joutes sociales alors très à la mode. Le fronton s'orne des armoiries de Port-la-Montagne (nom sous lequel fut rebaptisée la ville en 1793, après avoir perdu son statut de chef-lieu), encadrées par une jeune paysanne et un pêcheur.
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<center>Le muséum départemental du Var et Le musée d'Art de Toulon. </center>Les deux pavillons bordant les loggias s'ornent de quatre cariatides de pierre sculptées par André Allar (1845-1926), frère de l’architecte. Le pavillon occidental (côté musée) est orné par des allégories de la Peinture et la Sculpture, tandis que le pavillon oriental (côté Bibliothèque) accueille celles de la Poésie et l'Histoire.
Le muséum départemental du Var et Le musée d'Art de Toulon.
Les deux pavillons bordant les loggias s'ornent de quatre cariatides de pierre sculptées par André Allar (1845-1926), frère de l’architecte. Le pavillon occidental (côté musée) est orné par des allégories de la Peinture et la Sculpture, tandis que le pavillon oriental (côté Bibliothèque) accueille celles de la Poésie et l'Histoire.
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<center>Le muséum départemental du Var et Le musée d'Art de Toulon. </center>Les deux ailes latérales du bâtiment, plus massives, s'ornent de chaînages d’angles, et s’ouvrent, sur leurs trois côtés, de larges fenêtres en plein-cintre. Leurs avant-corps sont coiffés d’un étage attique percé de petites fenêtres carrées autour desquelles sont disposés des médaillons en émail polychrome. Le bâtiment est orné de douze médaillons en céramique émaillée par Jules Paul Loebnitz. Sur l'aile nord, côté musée, six médaillons sculptés par Émile Hugoulin représentent les artistes suivants :Jean-Honoré Fragonard, Jean Nicolas Laugier, Simon Julien, Christophe Veyrier, Bernard Turreau, dit Toro, et Joseph Louis Hubac qui sont tous toulonnais à l'exception de Fragonard.
Le muséum départemental du Var et Le musée d'Art de Toulon.
Les deux ailes latérales du bâtiment, plus massives, s'ornent de chaînages d’angles, et s’ouvrent, sur leurs trois côtés, de larges fenêtres en plein-cintre. Leurs avant-corps sont coiffés d’un étage attique percé de petites fenêtres carrées autour desquelles sont disposés des médaillons en émail polychrome. Le bâtiment est orné de douze médaillons en céramique émaillée par Jules Paul Loebnitz. Sur l'aile nord, côté musée, six médaillons sculptés par Émile Hugoulin représentent les artistes suivants :Jean-Honoré Fragonard, Jean Nicolas Laugier, Simon Julien, Christophe Veyrier, Bernard Turreau, dit Toro, et Joseph Louis Hubac qui sont tous toulonnais à l'exception de Fragonard.
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<center>Le muséum départemental du Var et Le musée d'Art de Toulon. </center>Médaillons de Toro et Fragonard.
Le muséum départemental du Var et Le musée d'Art de Toulon.
Médaillons de Toro et Fragonard.
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<center>La gare de Toulon.</center>Le premier bâtiment est construit par l'architecte Laroze ; il est détruit par un incendie en 1868. La nouvelle gare due à l'architecte Louis-Jules Bouchot est un édifice monumental avec un imposant corps central comportant trois ouvertures de plein cintre en façade qui permettent d'accéder au hall. Ce bâtiment voyageurs de la gare est achevé en 1887. Dans les années 1960, sa vaste halle de l'époque industrielle est détruite. La gare devenue « Pôle d’Échange Multimodal » a bénéficié d'une extension avec doublement de la surface du hall voyageurs et création de 2 halls d'été ombragés en 2013.
La gare de Toulon.
Le premier bâtiment est construit par l'architecte Laroze ; il est détruit par un incendie en 1868. La nouvelle gare due à l'architecte Louis-Jules Bouchot est un édifice monumental avec un imposant corps central comportant trois ouvertures de plein cintre en façade qui permettent d'accéder au hall. Ce bâtiment voyageurs de la gare est achevé en 1887. Dans les années 1960, sa vaste halle de l'époque industrielle est détruite. La gare devenue « Pôle d’Échange Multimodal » a bénéficié d'une extension avec doublement de la surface du hall voyageurs et création de 2 halls d'été ombragés en 2013.
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<center>L'opéra de Toulon.</center>Depuis 1770, la ville de Toulon disposait de la Salle de la Comédie, un outil qui deviendra presque centenaire mais très vétuste, exigu et inconfortable selon les dires de la bonne société toulonnaise. L’agrandissement de la ville décrété en 1853 et le report de ses remparts plus au nord de la ville rend possible la construction d’une nouvelle salle. Après deux ans de travaux commencés le 5 mars 1860 sur les plans de l'architecte Léon Feuchère, largement remaniés par Charpentier, l'opéra de Toulon sera inauguré le 1er octobre 1862 soit treize ans avant l’Opéra Garnier
L'opéra de Toulon.
Depuis 1770, la ville de Toulon disposait de la Salle de la Comédie, un outil qui deviendra presque centenaire mais très vétuste, exigu et inconfortable selon les dires de la bonne société toulonnaise. L’agrandissement de la ville décrété en 1853 et le report de ses remparts plus au nord de la ville rend possible la construction d’une nouvelle salle. Après deux ans de travaux commencés le 5 mars 1860 sur les plans de l'architecte Léon Feuchère, largement remaniés par Charpentier, l'opéra de Toulon sera inauguré le 1er octobre 1862 soit treize ans avant l’Opéra Garnier
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<center>L'opéra de Toulon.</center>Cet édifice qui représente un exemple de l'architecture néo-classique avec ses arcs en plein cintre, ses colonnes grises et roses ainsi que son fronton, occupe une surface au sol de près de 2000m2.
L'opéra de Toulon.
Cet édifice qui représente un exemple de l'architecture néo-classique avec ses arcs en plein cintre, ses colonnes grises et roses ainsi que son fronton, occupe une surface au sol de près de 2000m2.
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<center>L'opéra de Toulon.</center>
L'opéra de Toulon.
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L'opéra de Toulon.
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L'opéra de Toulon.
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L'opéra de Toulon.
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<center>L'opéra de Toulon.</center>
L'opéra de Toulon.
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<center>Le Bateau Sculpture. </center>Cette œuvre monumentale est la reproduction fidèle de la proue d’un navire royal du XVIIIe siècle. L’original de la figure de proue, représentant Neptune, dieu romain de la mer, se trouve au Musée National de la Marine.
Le Bateau Sculpture.
Cette œuvre monumentale est la reproduction fidèle de la proue d’un navire royal du XVIIIe siècle. L’original de la figure de proue, représentant Neptune, dieu romain de la mer, se trouve au Musée National de la Marine.
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<center>Sculpture de la « partie de Cartes ».</center>Place Raimu, reproduction d’une célèbre scène du film « Marius » (premier volet de la trilogie de Pagnol), représente César (à gauche) et Panisse (à droite)
Sculpture de la « partie de Cartes ».
Place Raimu, reproduction d’une célèbre scène du film « Marius » (premier volet de la trilogie de Pagnol), représente César (à gauche) et Panisse (à droite)
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<center>Place Eugène Baboulène.</center>
Place Eugène Baboulène.
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<center>Place Eugène Baboulène.</center>
Place Eugène Baboulène.
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<center>Place Ledeau. </center>La fontaine a 4 bouches fixées sur un support en pierre à base carrée qui crachent leur eau dans un bassin circulaire.
La colonne est surmontée d'une boule en pierre de plusieurs couleurs?
Cette fontaine a été installée en 2000.
Place Ledeau.
La fontaine a 4 bouches fixées sur un support en pierre à base carrée qui crachent leur eau dans un bassin circulaire. La colonne est surmontée d'une boule en pierre de plusieurs couleurs? Cette fontaine a été installée en 2000.
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<center>Place Puget.</center>
Place Puget.
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<center>Place Puget.</center>Ancien hôtel.
Place Puget.
Ancien hôtel.
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<center>Place Puget.</center>Ancien hôtel.
Place Puget.
Ancien hôtel.
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Place Puget.
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<center>Place Puget. </center>Fontaine de la halle aux grains.
Place Puget.
Fontaine de la halle aux grains.
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<center>Place Puget. </center>Fontaine de la halle aux grains.
Place Puget.
Fontaine de la halle aux grains.
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<center>Place Puget. </center>Fontaine de la halle aux grains.
Place Puget.
Fontaine de la halle aux grains.
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<center>La fontaine de la place Saint-Vincent.</center>Elle possède un bassin surmonté d'un socle où il y avait vraisemblablement une statue et devant un grand abreuvoir servait à désaltérer le bétail.
La fontaine de la place Saint-Vincent.
Elle possède un bassin surmonté d'un socle où il y avait vraisemblablement une statue et devant un grand abreuvoir servait à désaltérer le bétail.
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<center>Les Halles Raspail. </center>Appelées aussi les Halles Municipales de Toulon ou Halles Poggio. Cette halle inaugurée le 30 mars 1929 a été construite par décision du Conseil Municipal en date du 29 juillet 1927 sur l'initiative de M. E. Bloch, Adjoint, Monsieur Émile Claude, Maire. Monsieur Henri Bonnet, ingénieur municipal. Monsieur Marius Bonnamy, ingénieur architecte. En 1956, on leur donne le nom d'Esther Poggio, revendeuse de fruit aux halles et résistante fusillée en 1944.
Les Halles Raspail.
Appelées aussi les Halles Municipales de Toulon ou Halles Poggio. Cette halle inaugurée le 30 mars 1929 a été construite par décision du Conseil Municipal en date du 29 juillet 1927 sur l'initiative de M. E. Bloch, Adjoint, Monsieur Émile Claude, Maire. Monsieur Henri Bonnet, ingénieur municipal. Monsieur Marius Bonnamy, ingénieur architecte. En 1956, on leur donne le nom d'Esther Poggio, revendeuse de fruit aux halles et résistante fusillée en 1944.
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<center>Place Paul Comte.</center>
Place Paul Comte.
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<center>La fontaine du dauphin. </center>Restaurée en 2011, la fontaine du dauphin est la deuxième fontaine de la place Paul Comte sur le cours Lafayette. Datant de 1782, elle est adossée au mur de l’ancienne résidence épiscopale de Toulon.
La fontaine du dauphin.
Restaurée en 2011, la fontaine du dauphin est la deuxième fontaine de la place Paul Comte sur le cours Lafayette. Datant de 1782, elle est adossée au mur de l’ancienne résidence épiscopale de Toulon.
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<center>La porte du séminaire Jésuite.</center>Après l'expulsion de France des jésuites en 1764, leur séminaire de Toulon fut transformé en hôpital de la marine.
À l'occasion de la destruction de l'hôpital de la marine en 1911, la belle porte en chêne de l'ancien séminaire des jésuites fut transportée devant la Corderie et placée contre le mur d'enceinte de l'arsenal. Les boiseries ont été réalisées par Louis Imbert, d’après des modèles de Claude Dubreuil, élève de Pierre Puget.
Désormais adossée contre la façade du pavillon est de la Corderie, elle est entourée de quatre colonnes doriques surmontées d’un fronton où deux majestueuses statues la surplombent. Celle de gauche représente la Religion et celle de droite la Force, armée d'une massue. C’est l’œuvre de Rombaud Langueneux réalisée par Tombarelli.
La porte du séminaire Jésuite.
Après l'expulsion de France des jésuites en 1764, leur séminaire de Toulon fut transformé en hôpital de la marine. À l'occasion de la destruction de l'hôpital de la marine en 1911, la belle porte en chêne de l'ancien séminaire des jésuites fut transportée devant la Corderie et placée contre le mur d'enceinte de l'arsenal. Les boiseries ont été réalisées par Louis Imbert, d’après des modèles de Claude Dubreuil, élève de Pierre Puget. Désormais adossée contre la façade du pavillon est de la Corderie, elle est entourée de quatre colonnes doriques surmontées d’un fronton où deux majestueuses statues la surplombent. Celle de gauche représente la Religion et celle de droite la Force, armée d'une massue. C’est l’œuvre de Rombaud Langueneux réalisée par Tombarelli.
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<center>Entrée de l'arsenal.</center>Tour de l'horloge ou « tour carrée », dans l'enceinte de l'arsenal (seconde moitié XVIIIe siècle). Le pavillon, bâti sur pilotis entre 1772 et 1775, est surmonté d'une tour carrée de 24m, elle-même ornée d'une horloge avec cadran horaire.
La terrasse de la tour servait aux guetteurs en charge de la surveillance de l'Arsenal. Au-dessus de la terrasse, nichée au sommet de la tour, une cloche était enserrée dans un campanile en fer forgé.
À l'époque, elle annonçait les heures de début et de fin de travail. Elle sonna la mobilisation de 1914 et fut remplacée par une sirène en 1918.
Entrée de l'arsenal.
Tour de l'horloge ou « tour carrée », dans l'enceinte de l'arsenal (seconde moitié XVIIIe siècle). Le pavillon, bâti sur pilotis entre 1772 et 1775, est surmonté d'une tour carrée de 24m, elle-même ornée d'une horloge avec cadran horaire. La terrasse de la tour servait aux guetteurs en charge de la surveillance de l'Arsenal. Au-dessus de la terrasse, nichée au sommet de la tour, une cloche était enserrée dans un campanile en fer forgé. À l'époque, elle annonçait les heures de début et de fin de travail. Elle sonna la mobilisation de 1914 et fut remplacée par une sirène en 1918.
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<center>La Tour de l'horloge</center>Depuis 1929, la cloche est posée sur un socle devant le bâtiment de l'Horloge. Très endommagée lors des bombardements de la Seconde Guerre mondiale, le campanile a été refait au début des années 1950. Une fausse cloche en bois est suspendue dans le campanile depuis 1954.
La Tour de l'horloge
Depuis 1929, la cloche est posée sur un socle devant le bâtiment de l'Horloge. Très endommagée lors des bombardements de la Seconde Guerre mondiale, le campanile a été refait au début des années 1950. Une fausse cloche en bois est suspendue dans le campanile depuis 1954.
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<center>La porte de l'Arsenal</center>L'arsenal de Toulon fut créé par Henri IV en 1599, agrandi sous le règne de Louis XIV de 1680 à 1701. Il comportait une enceinte dont la porte fut érigée sous le règne de Louis XV. Elle fut construite en 1738, avec l'aide du personnel de l'Arsenal. La réalisation du projet architectural de la porte de l'Arsenal est attribuée à Bruno Nègre de Sainte Croix, ainsi qu'au sculpteur Jean Maucord, chef de l'atelier de sculpture de l'Arsenal. En 1956, cette porte de l'arsenal cesse d'être utilisée, la grille d'entrée actuelle ayant été réalisée. En 1976, cette porte est déplacée en lui faisant faire une rotation de 90° pour la plaquer sur la façade du musée de la Marine.
La porte de l'Arsenal
L'arsenal de Toulon fut créé par Henri IV en 1599, agrandi sous le règne de Louis XIV de 1680 à 1701. Il comportait une enceinte dont la porte fut érigée sous le règne de Louis XV. Elle fut construite en 1738, avec l'aide du personnel de l'Arsenal. La réalisation du projet architectural de la porte de l'Arsenal est attribuée à Bruno Nègre de Sainte Croix, ainsi qu'au sculpteur Jean Maucord, chef de l'atelier de sculpture de l'Arsenal. En 1956, cette porte de l'arsenal cesse d'être utilisée, la grille d'entrée actuelle ayant été réalisée. En 1976, cette porte est déplacée en lui faisant faire une rotation de 90° pour la plaquer sur la façade du musée de la Marine.
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<center>La porte de l'Arsenal</center>Des études récentes ont montré que les colonnes sont romaines, en marbre de Carystos (ou Marbre Cipolin), de la ville antique de Leptis Magna, envoyées en France, avec d'autres, en 1688 et en 1690 par Claude Le Maire, consul de Tripoli, sur l'ordre de Jean-Baptiste Colbert de Seignelay. Le monument est fermé par une porte à deux vantaux en noyer et intérieurement par une grande grille qui date de 1832.
La porte de l'Arsenal
Des études récentes ont montré que les colonnes sont romaines, en marbre de Carystos (ou Marbre Cipolin), de la ville antique de Leptis Magna, envoyées en France, avec d'autres, en 1688 et en 1690 par Claude Le Maire, consul de Tripoli, sur l'ordre de Jean-Baptiste Colbert de Seignelay. Le monument est fermé par une porte à deux vantaux en noyer et intérieurement par une grande grille qui date de 1832.
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<center>La porte de l'Arsenal</center>La porte est surmontée d'un attique sur lequel est placé un grand écusson entouré d'armes et de drapeaux. De part et d'autre un petit génie soutient un bouquet de palmes et de lauriers : ces sculptures ont été réalisées par Joseph Hubac (1716-1761). Deux grandes statues en pierre de Calissane (environ 2,20m de hauteur) sont postées au-dessus de l'entablement. Minerve, déesse de l’intelligence et de la stratégie, placée à droite, fut réalisée par Maucord. Mars, dieu de la guerre, est l'oeuvre  de Verdiguier.
La porte de l'Arsenal
La porte est surmontée d'un attique sur lequel est placé un grand écusson entouré d'armes et de drapeaux. De part et d'autre un petit génie soutient un bouquet de palmes et de lauriers : ces sculptures ont été réalisées par Joseph Hubac (1716-1761). Deux grandes statues en pierre de Calissane (environ 2,20m de hauteur) sont postées au-dessus de l'entablement. Minerve, déesse de l’intelligence et de la stratégie, placée à droite, fut réalisée par Maucord. Mars, dieu de la guerre, est l'oeuvre de Verdiguier.
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<center>La porte de l'Arsenal</center>Louis XV rois très chrétien rétablit cette porte principale de l'arsenal maritime pour que rien ne dépérit de la splendeur du port de Toulon édifié sous Louis le Grand. 1738.
La porte de l'Arsenal
Louis XV rois très chrétien rétablit cette porte principale de l'arsenal maritime pour que rien ne dépérit de la splendeur du port de Toulon édifié sous Louis le Grand. 1738.
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<center>La porte de l'Arsenal</center>Les quatre belles colonnes en marbre cipolin qui supportent le fronton ont été rapportées de Grèce par le marquis de Seignelay, ministre de la marine, en 1686.
La porte de l'Arsenal
Les quatre belles colonnes en marbre cipolin qui supportent le fronton ont été rapportées de Grèce par le marquis de Seignelay, ministre de la marine, en 1686.
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<center>La porte de l'Arsenal</center>Derrière chaque paires de colonnes se trouvent deux bas-reliefs superposés et tous sculptés dans de la pierre jaune par Jean Michel Verdiguier ; ces quatre panneaux représentent des trophées d'armes et des attributs marins : mâts brisés avec leur voilure déchirée, sabre, ancre, gouvernail, épée, proue de galère, rames etc.
La porte de l'Arsenal
Derrière chaque paires de colonnes se trouvent deux bas-reliefs superposés et tous sculptés dans de la pierre jaune par Jean Michel Verdiguier ; ces quatre panneaux représentent des trophées d'armes et des attributs marins : mâts brisés avec leur voilure déchirée, sabre, ancre, gouvernail, épée, proue de galère, rames etc.
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<center>Le musée de la Marine</center>
Le musée de la Marine
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<center>Le musée de la Marine</center>Le Port neuf ou l'arsenal de Toulon, pris dans l'angle du Parc d'Artillerie. Détail du tableau peint par Joseph Vernet à Toulon en 1755.
Le musée de la Marine
Le Port neuf ou l'arsenal de Toulon, pris dans l'angle du Parc d'Artillerie. Détail du tableau peint par Joseph Vernet à Toulon en 1755.
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<center>Le musée de la Marine</center>Le cardinal de Richelieu, d'après Gian Lorenzo Bernini, dit le 1641. Richelieu est le véritable fondateur de la marine.
Le musée de la Marine
Le cardinal de Richelieu, d'après Gian Lorenzo Bernini, dit le 1641. Richelieu est le véritable fondateur de la marine.
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> Le port vieux de Toulon. La vue est prise du côté des magasins aux vivres, 1756. D'après Joseph Vernet.
Le musée de la Marine
Le port vieux de Toulon. La vue est prise du côté des magasins aux vivres, 1756. D'après Joseph Vernet.
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> La corderie de Toulon, 1686 – 1692. Elle a été construite sur les plans de l'architecte Gobert. Elle mesure 402 m de long sur 20 m de large.
Le musée de la Marine
La corderie de Toulon, 1686 – 1692. Elle a été construite sur les plans de l'architecte Gobert. Elle mesure 402 m de long sur 20 m de large.
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> La corderie de Toulon.
Le musée de la Marine
La corderie de Toulon.
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> Masque de lion. Maître fondeur : François Hurant. Fonderie de la marine, Toulon, 1682 – 1683. Fonte de cuivre. Quatre masques de lion sur les huit ont servi à supporter les extrémités de deux énormes chaînes destinées à fermer la darse neuve la nuit.
Le musée de la Marine
Masque de lion. Maître fondeur : François Hurant. Fonderie de la marine, Toulon, 1682 – 1683. Fonte de cuivre. Quatre masques de lion sur les huit ont servi à supporter les extrémités de deux énormes chaînes destinées à fermer la darse neuve la nuit.
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> Cloche de l'arsenal de Toulon. Fondeur général : Jean Baubé. Cette très belle cloche en bronze surnommée la « grosse cloche » mesure 1 m de diamètre à sa base et pèse près de 800 kg. Elle était ornée à l'origine d'une figure de Louis XIV qui fut martelée à la Révolution.
Le musée de la Marine
Cloche de l'arsenal de Toulon. Fondeur général : Jean Baubé. Cette très belle cloche en bronze surnommée la « grosse cloche » mesure 1 m de diamètre à sa base et pèse près de 800 kg. Elle était ornée à l'origine d'une figure de Louis XIV qui fut martelée à la Révolution.
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center>
Le musée de la Marine
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> La rade de Toulon.
Le musée de la Marine
La rade de Toulon.
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> Le Duquesne, vaisseau de 74 canons (1788 – 1805). Il est lancé en septembre 1788 et navigue en Méditerranée jusqu'en 1801.
Le musée de la Marine
Le Duquesne, vaisseau de 74 canons (1788 – 1805). Il est lancé en septembre 1788 et navigue en Méditerranée jusqu'en 1801.
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> La Sultane, frégate de 26 canons (1765 – 1793).
Le musée de la Marine
La Sultane, frégate de 26 canons (1765 – 1793).
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> La Sultane.
Le musée de la Marine
La Sultane.
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> La Sultane.
Le musée de la Marine
La Sultane.
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> Poupe de la Sultane.
Le musée de la Marine
Poupe de la Sultane.
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> De droite à gauche, Duquesne, Forbin, Du Gay-Trouin, Durville.
Le musée de la Marine
De droite à gauche, Duquesne, Forbin, Du Gay-Trouin, Durville.
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> Atlante de poupe.
Le musée de la Marine
Atlante de poupe.
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> Figure de proue du vaisseau le Neptune (1818 – 1868).
Le musée de la Marine
Figure de proue du vaisseau le Neptune (1818 – 1868).
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> Neptune armé de son trident. Neptune, le Poséidon des Grecs, est le dieu de la mer. C'est donc naturellement l'une des figures mythologiques les plus représentées en sculpture navale. Irascible, belliqueux mais généreux, on le reconnaît souvent comme un personnage de haute stature, assez rassurant portant la barbe et muni d'un trident. Neptune est aussi le maître des chevaux, animal auquel il est fréquemment associé.
Le musée de la Marine
Neptune armé de son trident. Neptune, le Poséidon des Grecs, est le dieu de la mer. C'est donc naturellement l'une des figures mythologiques les plus représentées en sculpture navale. Irascible, belliqueux mais généreux, on le reconnaît souvent comme un personnage de haute stature, assez rassurant portant la barbe et muni d'un trident. Neptune est aussi le maître des chevaux, animal auquel il est fréquemment associé.
73
<center></center><center> Le musée de la Marine</center> Décor de poupe provenant d'une demi-galère : « le Génie de la France au milieu des quatre saisons ».
Décor de poupe provenant de la galère La Valeur (1687 – 1696), panneau latéral gazuche : « Mars fait triompher les lys de France ».
Le musée de la Marine
Décor de poupe provenant d'une demi-galère : « le Génie de la France au milieu des quatre saisons ». Décor de poupe provenant de la galère La Valeur (1687 – 1696), panneau latéral gazuche : « Mars fait triompher les lys de France ».
74
<center></center><center> Le musée de la Marine</center> Décor de provenant du vaisseau le Montebello (1812 – 1889). Atlantes représentant « Hercule vêtu de la peau du lion de Némée ». Les deux figures en pied forment une paire disposée symétriquement à l'arrière du navire.
Le musée de la Marine
Décor de provenant du vaisseau le Montebello (1812 – 1889). Atlantes représentant « Hercule vêtu de la peau du lion de Némée ». Les deux figures en pied forment une paire disposée symétriquement à l'arrière du navire.
75
<center></center><center> Le musée de la Marine</center> Élément ornemental avec le tête de jeune homme. XVIIIe siècle
Élément ornemental avec tête de femme africaine. XVIIIe siècle.
Le musée de la Marine
Élément ornemental avec le tête de jeune homme. XVIIIe siècle Élément ornemental avec tête de femme africaine. XVIIIe siècle.
76
<center></center><center> Le musée de la Marine</center> Bellone, déesse romaine de la guerre. Vers 1815. Ronde bosse en bois polychrome.
Le musée de la Marine
Bellone, déesse romaine de la guerre. Vers 1815. Ronde bosse en bois polychrome.
77
<center></center><center> Le musée de la Marine</center> Décor de poupe provenant du vaisseau Le Souverain (1819 – 1905). Ce tableau arrière est orné des armoiries royales entourées de drapeaux et d'emblèmes maritimes.
Écusson de dunette. XVIIIe siècle.
Décor de poupe d'un canot impérial. Époque premier empire. Deux génies de la mer soutiennent un écusson au centre duquel figure l'aigle impérial.
Le musée de la Marine
Décor de poupe provenant du vaisseau Le Souverain (1819 – 1905). Ce tableau arrière est orné des armoiries royales entourées de drapeaux et d'emblèmes maritimes. Écusson de dunette. XVIIIe siècle. Décor de poupe d'un canot impérial. Époque premier empire. Deux génies de la mer soutiennent un écusson au centre duquel figure l'aigle impérial.
78
<center></center><center> Le musée de la Marine</center> Panneau décoratif représentant le roi Louis XVIII en médaillon. Entre 1814 et 1824.
Le musée de la Marine
Panneau décoratif représentant le roi Louis XVIII en médaillon. Entre 1814 et 1824.
79
<center></center><center> Le musée de la Marine</center> Jean Bart (Dunkerque, 1650 – 1702). Ronde bosse en tilleul.
Le musée de la Marine
Jean Bart (Dunkerque, 1650 – 1702). Ronde bosse en tilleul.
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> Figure de proue de la Sultane.
Le musée de la Marine
Figure de proue de la Sultane.
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> Figure de proue du Duquesne.
Le musée de la Marine
Figure de proue du Duquesne.
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> Atlante de poupe.
Le musée de la Marine
Atlante de poupe.
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> La Dauphine, galère extraordinaire, 1736. Elle est l'œuvre du maître constructeur Reynoir. Ce fut l'une des deux dernières galères extraordinaires construites en France et la dernière à porter ce nom. Rebaptisée l'Espérance à la révolution, elle reste à flot jusqu'en 1792, mais ne navigue plus.
Le musée de la Marine
La Dauphine, galère extraordinaire, 1736. Elle est l'œuvre du maître constructeur Reynoir. Ce fut l'une des deux dernières galères extraordinaires construites en France et la dernière à porter ce nom. Rebaptisée l'Espérance à la révolution, elle reste à flot jusqu'en 1792, mais ne navigue plus.
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> La Dauphine, galère extraordinaire, 1736. Elle est l'œuvre du maître constructeur Reynoir. Ce fut l'une des deux dernières galères extraordinaires construites en France et la dernière à porter ce nom. Rebaptisée l'Espérance à la révolution, elle reste à flot jusqu'en 1792, mais ne navigue plus.
Le musée de la Marine
La Dauphine, galère extraordinaire, 1736. Elle est l'œuvre du maître constructeur Reynoir. Ce fut l'une des deux dernières galères extraordinaires construites en France et la dernière à porter ce nom. Rebaptisée l'Espérance à la révolution, elle reste à flot jusqu'en 1792, mais ne navigue plus.
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> La Dauphine, galère extraordinaire, 1736. Elle est l'œuvre du maître constructeur Reynoir. Ce fut l'une des deux dernières galères extraordinaires construites en France et la dernière à porter ce nom. Rebaptisée l'Espérance à la révolution, elle reste à flot jusqu'en 1792, mais ne navigue plus.
Le musée de la Marine
La Dauphine, galère extraordinaire, 1736. Elle est l'œuvre du maître constructeur Reynoir. Ce fut l'une des deux dernières galères extraordinaires construites en France et la dernière à porter ce nom. Rebaptisée l'Espérance à la révolution, elle reste à flot jusqu'en 1792, mais ne navigue plus.
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> Décor de poupe provenant de la galère de Versailles, 1685. Panneau latéral droit : « la France entourée des neuf muses » ce décor provient de la petite réale construite par Jean-Baptiste Chabert en 1685 pour le canal de Versailles. La France, sous les traits de Minerve, s'appuie sur une lance et un bouclier et désigne un médaillon portant l'emblème du Roi-Soleil. Elle est entourée des neuf muses et d'angelot.
Panneau latéral gauche : « la France reçoit les présents des quatre continents ». Minerve reçoit les hommages des quatre parties du monde. L'Europe, suivie de son cheval, tient un sceptre et une corne d'abondance ; derrière elle, l'Asie apporte avec son chameau les parfums de l'orient ; l'Afrique, agenouillée près d'un crocodile et d'un serpent, présente des épis de blé, tandis que l'Amérique, parée d'une cuirasse de plumes, porte son arc, sa flèche et son carquois.
Le musée de la Marine
Décor de poupe provenant de la galère de Versailles, 1685. Panneau latéral droit : « la France entourée des neuf muses » ce décor provient de la petite réale construite par Jean-Baptiste Chabert en 1685 pour le canal de Versailles. La France, sous les traits de Minerve, s'appuie sur une lance et un bouclier et désigne un médaillon portant l'emblème du Roi-Soleil. Elle est entourée des neuf muses et d'angelot. Panneau latéral gauche : « la France reçoit les présents des quatre continents ». Minerve reçoit les hommages des quatre parties du monde. L'Europe, suivie de son cheval, tient un sceptre et une corne d'abondance ; derrière elle, l'Asie apporte avec son chameau les parfums de l'orient ; l'Afrique, agenouillée près d'un crocodile et d'un serpent, présente des épis de blé, tandis que l'Amérique, parée d'une cuirasse de plumes, porte son arc, sa flèche et son carquois.
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> Visite de Seignelay et Vivonne à l'arsenal des galères de Marseille, 1678. D'après une peinture de l'école française du XVIIe siècle.  Copie de Pierre-Louis GANNE (1906 -1982). L'arsenal des galères connaît son jour de gloire en 1678 lors de la venue à Marseille du secrétaire d'État à la Marine, le marquis de Seignelay. L'intendant général organise un grand spectacle destiné à montrer l'efficacité et le savoir-faire de l'arsenal : la construction (ou plutôt l'assemblage) d'une galère de 26 bancs en 24 heures ! L'exploit mobilise près d'un millier d'ouvriers : 330 charpentiers, 150 perceurs, 60 porteurs de clous, 80 portefaix, 260 calfats, 26 menuisiers, 60 sculpteurs, 8 peintres, et les forçats de la meilleure chiourme, celle de la Réale.
Le musée de la Marine
Visite de Seignelay et Vivonne à l'arsenal des galères de Marseille, 1678. D'après une peinture de l'école française du XVIIe siècle. Copie de Pierre-Louis GANNE (1906 -1982). L'arsenal des galères connaît son jour de gloire en 1678 lors de la venue à Marseille du secrétaire d'État à la Marine, le marquis de Seignelay. L'intendant général organise un grand spectacle destiné à montrer l'efficacité et le savoir-faire de l'arsenal : la construction (ou plutôt l'assemblage) d'une galère de 26 bancs en 24 heures ! L'exploit mobilise près d'un millier d'ouvriers : 330 charpentiers, 150 perceurs, 60 porteurs de clous, 80 portefaix, 260 calfats, 26 menuisiers, 60 sculpteurs, 8 peintres, et les forçats de la meilleure chiourme, celle de la Réale.
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<center></center><center> Le musée de la Marine</center> Registre de matricules des galères, XVIIIe siècle. Ce registre concerne les listes des hommes enfermés sur les galères du roi. En 1748, le corps des galères est supprimé, un bagne à terre est institué, le registre devient registre du bagne. On y trouve les informations suivantes : le matricule du détenu, son nom, son prénom, son âge, sa profession, son origine familiale, et ses particularités physiques.
Le musée de la Marine
Registre de matricules des galères, XVIIIe siècle. Ce registre concerne les listes des hommes enfermés sur les galères du roi. En 1748, le corps des galères est supprimé, un bagne à terre est institué, le registre devient registre du bagne. On y trouve les informations suivantes : le matricule du détenu, son nom, son prénom, son âge, sa profession, son origine familiale, et ses particularités physiques.
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center> Elle est le siège du diocèse de Toulon, érigé au Ve siècle. L'édifice actuel est d'architecture romane du XIe siècle, remanié aux XVIIe et XVIIIe siècles, et classé monument historique depuis 1997.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Elle est le siège du diocèse de Toulon, érigé au Ve siècle. L'édifice actuel est d'architecture romane du XIe siècle, remanié aux XVIIe et XVIIIe siècles, et classé monument historique depuis 1997.
90
<center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center>Commencée au XIe siècle, sous l'impulsion du comte de Provence Gilbert de Boson qui désirait faire bâtir une église consacrée à la Vierge Marie, la cathédrale porte le nom de Sainte-Marie-de-la-Seds qui vient du latin sedis signifiant « siège ».
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Commencée au XIe siècle, sous l'impulsion du comte de Provence Gilbert de Boson qui désirait faire bâtir une église consacrée à la Vierge Marie, la cathédrale porte le nom de Sainte-Marie-de-la-Seds qui vient du latin sedis signifiant « siège ».
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center> La façade de la cathédrale, de style classique, a été édifiée de 1696 à 1701, le clocher de 1737 à 1740 d'après les plans de l'architecte toulonnais Joseph Pomet .
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La façade de la cathédrale, de style classique, a été édifiée de 1696 à 1701, le clocher de 1737 à 1740 d'après les plans de l'architecte toulonnais Joseph Pomet .
92
<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center> Première cathédrale fondée à l'époque romane en 1096. Dès son origine le bâtiment est noyé dans les constructions. En 1661, l'église est agrandie vers le nord par le maître d'œuvre Jean Ribergue, perpendiculairement à l'axe de l'édifice roman. La réalisation de la nouvelle façade méridionale de la cathédrale ne commence qu'en 1696, confiée à l'architecte marseillais Albert Duparc et au sculpteur toulonnais Antoine Fleury. Achevée en1701, c'est celle que nous connaissons aujourd'hui avec ses quatre belles colonnes corinthiennes encadrant la grande porte et son fronton triangulaire, jadis surmontés de deux statues représentant La Foi et la Charité,- abattues en 1793 par les Révolutionnaires.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Première cathédrale fondée à l'époque romane en 1096. Dès son origine le bâtiment est noyé dans les constructions. En 1661, l'église est agrandie vers le nord par le maître d'œuvre Jean Ribergue, perpendiculairement à l'axe de l'édifice roman. La réalisation de la nouvelle façade méridionale de la cathédrale ne commence qu'en 1696, confiée à l'architecte marseillais Albert Duparc et au sculpteur toulonnais Antoine Fleury. Achevée en1701, c'est celle que nous connaissons aujourd'hui avec ses quatre belles colonnes corinthiennes encadrant la grande porte et son fronton triangulaire, jadis surmontés de deux statues représentant La Foi et la Charité,- abattues en 1793 par les Révolutionnaires.
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center>
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center> Cette église comporte trois nefs d’inégale largeur et cinq travées sur une longueur de 50 mètres. La voûte est à croisée d’ogives. Au milieu du XVIIe siècle, l'église devenue épiscopale se révèle insuffisante pour une population croissante et, en 1653, les travaux d'agrandissement sont décidés. La solution la moins onéreuse consiste à abattre le mur septentrional de l’église médiévale pour la prolonger dans un nouvel édifice incluant la chapelle voisine dite des Saintes Reliques, construite au début du XVe.
Ceci explique la position excentrée du dôme. Cette restructuration changea l'axe du vaisseau, la longueur de l'ancien devenant la largeur du nouveau.
La nouvelle église se composait ainsi de trois nefs séparées par huit piliers massifs cruciformes.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Cette église comporte trois nefs d’inégale largeur et cinq travées sur une longueur de 50 mètres. La voûte est à croisée d’ogives. Au milieu du XVIIe siècle, l'église devenue épiscopale se révèle insuffisante pour une population croissante et, en 1653, les travaux d'agrandissement sont décidés. La solution la moins onéreuse consiste à abattre le mur septentrional de l’église médiévale pour la prolonger dans un nouvel édifice incluant la chapelle voisine dite des Saintes Reliques, construite au début du XVe. Ceci explique la position excentrée du dôme. Cette restructuration changea l'axe du vaisseau, la longueur de l'ancien devenant la largeur du nouveau. La nouvelle église se composait ainsi de trois nefs séparées par huit piliers massifs cruciformes.
95
<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center> La grande nef se termine par un chevet plat et le chœur est de forme rectangulaire.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La grande nef se termine par un chevet plat et le chœur est de forme rectangulaire.
96
<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center>Autel datant de 1961. Les boiseries ont été réalisées en 1829. Les peintures à huile sur fond d'or représentent les apôtres, Moïse et Elie. Elles datent de 1863-1864 et sont du peintre seynois Ludovic Bonifay. Au centre, à gauche, Moïse et à droite, Elie.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Autel datant de 1961. Les boiseries ont été réalisées en 1829. Les peintures à huile sur fond d'or représentent les apôtres, Moïse et Elie. Elles datent de 1863-1864 et sont du peintre seynois Ludovic Bonifay. Au centre, à gauche, Moïse et à droite, Elie.
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center>Les apôtres.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Les apôtres.
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center>Les apôtres.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Les apôtres.
99
<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center>On ouvre en 1864 la grande rosace de la façade Nord pour donner plus de jour à l’édifice. Les vitraux ont été détruits dans le bombardement du 5 juillet 1944. Les maquettes des reproductions furent adoptées en 1945 : elles sont dues au maître Jean Coquet.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
On ouvre en 1864 la grande rosace de la façade Nord pour donner plus de jour à l’édifice. Les vitraux ont été détruits dans le bombardement du 5 juillet 1944. Les maquettes des reproductions furent adoptées en 1945 : elles sont dues au maître Jean Coquet.
100
<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center>La Chapelle St Joseph. Il s'agit de la partie romane la mieux conservée, la partie centrale de l'ancienne nef Est-ouest ayant été réaménagée lors de l'installation de la tribune des orgues en 1828. Les boiseries, la table de communion et la statue dans la niche sont du XIXème siècle.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La Chapelle St Joseph. Il s'agit de la partie romane la mieux conservée, la partie centrale de l'ancienne nef Est-ouest ayant été réaménagée lors de l'installation de la tribune des orgues en 1828. Les boiseries, la table de communion et la statue dans la niche sont du XIXème siècle.
101
<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center> La Chapelle St Joseph. Les lambris de revêtement de la chapelle Saint-Joseph sont du 19e siècle. La niche, en stuc peinte, est composée de deux pilastres cannelés, à chapiteaux corinthiens, soutenant un arc en plein-cintre. 19e siècle.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La Chapelle St Joseph. Les lambris de revêtement de la chapelle Saint-Joseph sont du 19e siècle. La niche, en stuc peinte, est composée de deux pilastres cannelés, à chapiteaux corinthiens, soutenant un arc en plein-cintre. 19e siècle.
102
<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center> Autel de St Joseph, en marbre taillé. Autel-tombeau rectangulaire, orné de colonnettes sur le devant et d'un médaillon gravé avec les initiales S J enlacées. Il est surmonté de deux gradins d'autel. Sculpteur, Rossi, 1890.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Autel de St Joseph, en marbre taillé. Autel-tombeau rectangulaire, orné de colonnettes sur le devant et d'un médaillon gravé avec les initiales S J enlacées. Il est surmonté de deux gradins d'autel. Sculpteur, Rossi, 1890.
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center> Les fonts baptismaux.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Les fonts baptismaux.
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center> Les fonts baptismaux. A gauche, l'armoire aux saintes huiles, boîte polygonale dont les angles sont flanqués d'angelots ailés. La porte est ornée en bas-relief d'une ampoule aux saintes huiles surmontée d'une inscription, SANCTUM/CHRISMA. Bois : taillé, doré. 18e siècle. Le tableau, Saint Jean baptisant le Christ, est du 19e siècle.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Les fonts baptismaux. A gauche, l'armoire aux saintes huiles, boîte polygonale dont les angles sont flanqués d'angelots ailés. La porte est ornée en bas-relief d'une ampoule aux saintes huiles surmontée d'une inscription, SANCTUM/CHRISMA. Bois : taillé, doré. 18e siècle. Le tableau, Saint Jean baptisant le Christ, est du 19e siècle.
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center>La chapelle St. Michel abrite à votre gauche 2 statues du XVIIIème siècle (Ste Barbe et St André) et au centre le caveau funéraire des évêques. La statue de Sainte Barbe est en bois taillé, peint, doré. La sainte est debout sur une nuée, à côté d'une tour crénelée. Elle porte sa main droite à son coeur. 18e siècle.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La chapelle St. Michel abrite à votre gauche 2 statues du XVIIIème siècle (Ste Barbe et St André) et au centre le caveau funéraire des évêques. La statue de Sainte Barbe est en bois taillé, peint, doré. La sainte est debout sur une nuée, à côté d'une tour crénelée. Elle porte sa main droite à son coeur. 18e siècle.
106
<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center> La Chapelle Ste Anne. Au-dessus de l'autel, une peinture sur toile de Pierre Puget, peinte par cet artiste célèbre vers 1650 et représentant l'extase de St Félix de Cantalice. La plaque de marbre rappelle la translation en 1803 du cœur du Pape Pie VI, qui fut conservé ici pendant deux mois. A gauche, statue du Saint-Coeur-de-Marie, en carton-pierre doré, la Vierge porte un manteau bordé d'orfroi et une cordelette autour de la taille, et à droite, celles de Ste Anne avec Marie et St Pierre dans une barque. Sainte Anne, portant un manteau bordé d'orfroi, tend un parchemin à sa fille, debout sur un petit tabouret à côté d'elle.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La Chapelle Ste Anne. Au-dessus de l'autel, une peinture sur toile de Pierre Puget, peinte par cet artiste célèbre vers 1650 et représentant l'extase de St Félix de Cantalice. La plaque de marbre rappelle la translation en 1803 du cœur du Pape Pie VI, qui fut conservé ici pendant deux mois. A gauche, statue du Saint-Coeur-de-Marie, en carton-pierre doré, la Vierge porte un manteau bordé d'orfroi et une cordelette autour de la taille, et à droite, celles de Ste Anne avec Marie et St Pierre dans une barque. Sainte Anne, portant un manteau bordé d'orfroi, tend un parchemin à sa fille, debout sur un petit tabouret à côté d'elle.
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center> La Chapelle Ste Anne. Autel-tombeau rectangulaire en marbre blanc dont le devant est précédé de colonnettes de marbre noir. Il est surmonté d'un gradin d'autel. Sculpteur, Rossi, 1873. La clôture, en fer forgé, est une grille ornée de motifs géométriques de coeurs à enroulements. 19e siècle.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La Chapelle Ste Anne. Autel-tombeau rectangulaire en marbre blanc dont le devant est précédé de colonnettes de marbre noir. Il est surmonté d'un gradin d'autel. Sculpteur, Rossi, 1873. La clôture, en fer forgé, est une grille ornée de motifs géométriques de coeurs à enroulements. 19e siècle.
108
<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center> La peinture sur toile de Pierre Puget, peinte vers 1650, et représentant l'extase de St Félix de Cantalice.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La peinture sur toile de Pierre Puget, peinte vers 1650, et représentant l'extase de St Félix de Cantalice.
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center>La chapelle du Corpus Domini abrite un majestueux retable (décors sculptés situés à l'arrière de l'autel) en marbre et en stuc, figurant Dieu le Père, entouré d'une multitude d'anges. La décoration de cette chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement) fut confiée à Pierre Puget en 1659. L'ensemble, en bois, disparut dans un incendie en 1681. C'est alors Christophe Veyrier, neveu et élève de Puget qui réalise l'ensemble en marbre et stuc que nous voyons aujourd'hui.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La chapelle du Corpus Domini abrite un majestueux retable (décors sculptés situés à l'arrière de l'autel) en marbre et en stuc, figurant Dieu le Père, entouré d'une multitude d'anges. La décoration de cette chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement) fut confiée à Pierre Puget en 1659. L'ensemble, en bois, disparut dans un incendie en 1681. C'est alors Christophe Veyrier, neveu et élève de Puget qui réalise l'ensemble en marbre et stuc que nous voyons aujourd'hui.
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center>La chapelle du Corpus Domini abrite un majestueux retable (décors sculptés situés à l'arrière de l'autel) en marbre et en stuc, figurant Dieu le Père, entouré d'une multitude d'anges. La décoration de cette chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement) fut confiée à Pierre Puget en 1659. L'ensemble, en bois, disparut dans un incendie en 1681. C'est alors Christophe Veyrier, neveu et élève de Puget qui réalise l'ensemble en marbre et stuc que nous voyons aujourd'hui.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La chapelle du Corpus Domini abrite un majestueux retable (décors sculptés situés à l'arrière de l'autel) en marbre et en stuc, figurant Dieu le Père, entouré d'une multitude d'anges. La décoration de cette chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement) fut confiée à Pierre Puget en 1659. L'ensemble, en bois, disparut dans un incendie en 1681. C'est alors Christophe Veyrier, neveu et élève de Puget qui réalise l'ensemble en marbre et stuc que nous voyons aujourd'hui.
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center> Bas-côté gauche.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Bas-côté gauche.
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center> Bas-côté gauche.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Bas-côté gauche.
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center>Chapelle de la Vierge. L'ornementation de l'autel date de 1760. A droite, toile de Puget (1650), L'Annonciation et à gauche, N-D du Mont Carmel par Damery (1644).
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Chapelle de la Vierge. L'ornementation de l'autel date de 1760. A droite, toile de Puget (1650), L'Annonciation et à gauche, N-D du Mont Carmel par Damery (1644).
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center> Chapelle de la Vierge.  Elle abrite le retable et la statue de la Vierge en bois doré de Vian de Pignans (1838).
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Chapelle de la Vierge. Elle abrite le retable et la statue de la Vierge en bois doré de Vian de Pignans (1838).
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center>La Chapelle St Cyprien. Réaménagée en 1805, elle présente les statues et les reliquaires des évangélisateurs de Toulon et de la Provence : St Cyprien, 1er évêque de Toulon, St Honorat, St Mandrier, St Flavien, St Césaire. Grille de 1810.  Complétement à gauche, statue de Saint Mandrier ou Saint Flavien, en plâtre, 19e siècle. Le saint est debout, vêtu à l'antique, et porte une palme de martyr dans sa main droite.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La Chapelle St Cyprien. Réaménagée en 1805, elle présente les statues et les reliquaires des évangélisateurs de Toulon et de la Provence : St Cyprien, 1er évêque de Toulon, St Honorat, St Mandrier, St Flavien, St Césaire. Grille de 1810. Complétement à gauche, statue de Saint Mandrier ou Saint Flavien, en plâtre, 19e siècle. Le saint est debout, vêtu à l'antique, et porte une palme de martyr dans sa main droite.
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center>La Chapelle St Cyprien. Réaménagée en 1805, elle présente les statues et les reliquaires des évangélisateurs de Toulon et de la Provence : St Cyprien, 1er évêque de Toulon, St Honorat, St Mandrier, St Flavien, St Césaire. Grille de 1810. A gauche, statue en plâtre de Saint Honorat debout, vêtu en évêque. Sa mitre est déposée à ses pieds. Sculpteur, Bertolucci, 18e siècle. Au centre, statue de Saint Cyprien, en carton-pierre : doré, du sculpteur Gallard, 1855. Le saint, vêtu en évêque, tient un livre ouvert dans sa main gauche.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La Chapelle St Cyprien. Réaménagée en 1805, elle présente les statues et les reliquaires des évangélisateurs de Toulon et de la Provence : St Cyprien, 1er évêque de Toulon, St Honorat, St Mandrier, St Flavien, St Césaire. Grille de 1810. A gauche, statue en plâtre de Saint Honorat debout, vêtu en évêque. Sa mitre est déposée à ses pieds. Sculpteur, Bertolucci, 18e siècle. Au centre, statue de Saint Cyprien, en carton-pierre : doré, du sculpteur Gallard, 1855. Le saint, vêtu en évêque, tient un livre ouvert dans sa main gauche.
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center>Chapelle de la Croix. Ancien porche de la Cathédrale du XVIème siècle. Statue de N-D de la Paix (1660) détériorée à la Révolution. Belle grille en fer forgé du XVIIème siècle.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Chapelle de la Croix. Ancien porche de la Cathédrale du XVIème siècle. Statue de N-D de la Paix (1660) détériorée à la Révolution. Belle grille en fer forgé du XVIIème siècle.
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center>
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center> La Sainte Famille.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La Sainte Famille.
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center> La chaire.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La chaire.
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center> La chaire.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La chaire.
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center>
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
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<center></center><center>Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds</center>.
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
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<center>Église Saint-François-de-Paule.</center>Elle a été érigée en 1744. Elle est placée sous le vocable de saint François de Paule, fondateur des Minimes. Elle est administrée à la demande de l’évêque du diocèse de Fréjus-Toulon Mgr Rey par les missionnaires de la Miséricorde divine, fondés en 2005 par l'abbé Fabrice Loiseau. La messe y est célébrée en latin, selon la forme extraordinaire du rite romain.
Église Saint-François-de-Paule.
Elle a été érigée en 1744. Elle est placée sous le vocable de saint François de Paule, fondateur des Minimes. Elle est administrée à la demande de l’évêque du diocèse de Fréjus-Toulon Mgr Rey par les missionnaires de la Miséricorde divine, fondés en 2005 par l'abbé Fabrice Loiseau. La messe y est célébrée en latin, selon la forme extraordinaire du rite romain.
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<center>Église Saint-François-de-Paule.</center>
Église Saint-François-de-Paule.
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<center>Maison du boulet.</center>
Maison du boulet.
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<center>Maison du boulet.</center>Ce boulet encastré dans la façade d’une maison évoque le souvenir du siège établi par les Anglais en 1793 avant que la ville ne soit libérée par Bonaparte.
Maison du boulet.
Ce boulet encastré dans la façade d’une maison évoque le souvenir du siège établi par les Anglais en 1793 avant que la ville ne soit libérée par Bonaparte.
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<center>Maison des têtes</center>Place à l’Huile. C'était un immeuble de 5 étages nommé ainsi en raison des têtes sculptées ornant chaque fenêtre ; sa partie la plus ancienne datait du XVIIe siècle.
Maison des têtes
Place à l’Huile. C'était un immeuble de 5 étages nommé ainsi en raison des têtes sculptées ornant chaque fenêtre ; sa partie la plus ancienne datait du XVIIe siècle.
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<center>Le Génie de la Navigation</center>Œuvre du sculpteur toulonnais Louis-Joseph Daumas, la statue du Génie de la navigation, sculptée à Parsi en 1846,  est un hommage à tous les marins illustres, sur une commande du gouvernement du roi Louis-Philippe
Le Génie de la Navigation
Œuvre du sculpteur toulonnais Louis-Joseph Daumas, la statue du Génie de la navigation, sculptée à Parsi en 1846, est un hommage à tous les marins illustres, sur une commande du gouvernement du roi Louis-Philippe
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<center>Le Génie de la Navigation</center>Le colosse pesant 1 300 kg, tend son index gauche vers l’horizon. Sa main droite est fermée sur un gouvernail. Sa jambe droite, légèrement avancée, retient un voile pudique. Les deux pieds sont en appui sur un fragment de sphère symbolisant le vaste monde.
Le Génie de la Navigation
Le colosse pesant 1 300 kg, tend son index gauche vers l’horizon. Sa main droite est fermée sur un gouvernail. Sa jambe droite, légèrement avancée, retient un voile pudique. Les deux pieds sont en appui sur un fragment de sphère symbolisant le vaste monde.
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<center>Le Génie de la Navigation</center>Le colosse pesant 1 300 kg, tend son index gauche vers l’horizon. Sa main droite est fermée sur un gouvernail. Sa jambe droite, légèrement avancée, retient un voile pudique. Les deux pieds sont en appui sur un fragment de sphère symbolisant le vaste monde.
Le Génie de la Navigation
Le colosse pesant 1 300 kg, tend son index gauche vers l’horizon. Sa main droite est fermée sur un gouvernail. Sa jambe droite, légèrement avancée, retient un voile pudique. Les deux pieds sont en appui sur un fragment de sphère symbolisant le vaste monde.
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<center>Le Génie de la Navigation</center>La statue repose sur un piédestal quadrangulaire. Sur chacune des quatre faces de ce dernier est fixé un bas-relief en bronze, toujours dû au ciseau de Daumas et représentant :
Le Génie de la Navigation
La statue repose sur un piédestal quadrangulaire. Sur chacune des quatre faces de ce dernier est fixé un bas-relief en bronze, toujours dû au ciseau de Daumas et représentant :
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<center>Le Génie de la Navigation</center>Le couronnement de la Marine,
Le Génie de la Navigation
Le couronnement de la Marine,
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<center>Le Génie de la Navigation</center>La renommée gravant les noms des marins illustres,
Le Génie de la Navigation
La renommée gravant les noms des marins illustres,
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<center>Le Génie de la Navigation</center>La vapeur domptant les éléments (avec les noms de Papin Decaus, Watt et Fulton sur le socle),
Le Génie de la Navigation
La vapeur domptant les éléments (avec les noms de Papin Decaus, Watt et Fulton sur le socle),
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<center>Le Génie de la Navigation</center>Les conquêtes de la Marine.
Le Génie de la Navigation
Les conquêtes de la Marine.
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<center>L'hôtel de Ville</center>Les Atlantes de Pierre Puget, XVII siècle.
L'hôtel de Ville
Les Atlantes de Pierre Puget, XVII siècle.
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<center>L'hôtel de Ville</center>Les Atlantes de Pierre Puget, XVII siècle.
L'hôtel de Ville
Les Atlantes de Pierre Puget, XVII siècle.
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<center>L'hôtel de Ville</center>Les Atlantes de Pierre Puget, XVII siècle.
L'hôtel de Ville
Les Atlantes de Pierre Puget, XVII siècle.
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<center>L'hôtel de Ville</center>Les Atlantes de Pierre Puget, XVII siècle.
L'hôtel de Ville
Les Atlantes de Pierre Puget, XVII siècle.
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<center>Préfecture Maritime.</center>
Préfecture Maritime.
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<center>Les quais.</center>
Les quais.
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<center>Le manchot</center>Tartonne de 1957.
Le manchot
Tartonne de 1957.
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<center>Les quais.</center>
Les quais.
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<center>Les quais.</center>
Les quais.
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<center></center>Les quais.
Les quais.
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<center>L'Arsenal.</center>
L'Arsenal.
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<center>L'Arsenal.</center>
L'Arsenal.
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<center>L'Arsenal.</center>
L'Arsenal.
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<center>Les remorqueurs.</center>
Les remorqueurs.
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<center></center>Le Commandant Birot est un aviso de type A 69 classe d'Estienne d'Orves de la Marine nationale qui est, en 2018, qualifié de patrouilleur de haute-mer.
Le Commandant Birot est un aviso de type A 69 classe d'Estienne d'Orves de la Marine nationale qui est, en 2018, qualifié de patrouilleur de haute-mer.
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<center>Le  Mistral.</center>Bâtiment de projection et de commandement (bâtiments servant également de porte-hélicoptères).
Le Mistral.
Bâtiment de projection et de commandement (bâtiments servant également de porte-hélicoptères). " Mistral"
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<center>Frégates de défense anti-aérienne. Forbin et Chevalier Paul.</center>Frégates de défense anti-aérienne.
Frégates de défense anti-aérienne. Forbin et Chevalier Paul.
Frégates de défense anti-aérienne. "Forbin" (D 620) et "Chevalier Paul" (D 621). La frégate Forbin est une frégate de défense aérienne, navire-jumeau du Chevalier Paul de la classe Horizon de la Marine nationale. Ce type de navire a pour principale mission l'escorte et la protection d'un groupe aéronaval constitué autour d'un porte-avions.
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<center>Frégates de défense anti-aérienne. Forbin et Chevalier Paul.</center>
Frégates de défense anti-aérienne. Forbin et Chevalier Paul.
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<center>Frégates anti-sousmarine Dupleix et Jean de Vienne.</center>Les frégates de lutte anti-sous-marine (FASM) ont vu récemment leurs capacités d'action au-dessus de la surface fortement renforcées.
Frégates anti-sousmarine Dupleix et Jean de Vienne.
Les frégates de lutte anti-sous-marine (FASM) ont vu récemment leurs capacités d'action au-dessus de la surface fortement renforcées.
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<center>Pétroliers ravitailleurs. Meuse et Var</center>
Pétroliers ravitailleurs. Meuse et Var
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<center>Frégates légères furtives . Aconit</center>La frégate Aconit est le quatrième bâtiment de classe La Fayette d'une série qui compte cinq unités (La Fayette, Surcouf, Courbet et le Guepratte)
Frégates légères furtives . Aconit
La frégate Aconit est le quatrième bâtiment de classe La Fayette d'une série qui compte cinq unités (La Fayette, Surcouf, Courbet et le Guepratte)
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<center>Le  Mistral et le  Tonnerre.</center>Bâtiment de projection et de commandement (bâtiments servant également de porte-hélicoptères).
Le Mistral et le Tonnerre.
Bâtiment de projection et de commandement (bâtiments servant également de porte-hélicoptères). " Mistral"
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<center>Porte-avions Charles-de-Gaulle.</center>
Porte-avions Charles-de-Gaulle.
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<center>Porte-avions Charles-de-Gaulle.</center>
Porte-avions Charles-de-Gaulle.
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<center>Fort de l'Eyguillette.</center>Construit entre 1672 et 1680 ce fort offrait à la fin du 17ème siècle, une protection efficace au port de Toulon, mais aussi aux rivages seynois. L'appellation de l'Eguillette semble venir de la présence en ces lieux de points d'eau douce (ayguade), où les navires venaient se ravitailler. Contrairement aux constructions rondes des forts de Balaguier et de la Tour Royale, la Tour de l'Eguillette est carrée flanquée de deux ailes obliques: couloir et batterie à ciel ouvert avec parapets et embrasures, derriere lesquels 22 canons menacent la rade en tir rasant. Le fort de l'Eguillette est un fort en batterie basse: à l'époque de la Marine à voile, il était utilisé pour faire feu sur la coque des navires.Devant le progrés realisé par l'artillerie au milieu du XIX ème siecle, la batterie de droite est casematée par des voutes en maçonnerie. La batterie de gauche, pouvant être tournée contre l'arsenal en cas de prise du fort, est remblayée.
Fort de l'Eyguillette.
Construit entre 1672 et 1680 ce fort offrait à la fin du 17ème siècle, une protection efficace au port de Toulon, mais aussi aux rivages seynois. L'appellation de l'Eguillette semble venir de la présence en ces lieux de points d'eau douce (ayguade), où les navires venaient se ravitailler. Contrairement aux constructions rondes des forts de Balaguier et de la Tour Royale, la Tour de l'Eguillette est carrée flanquée de deux ailes obliques: couloir et batterie à ciel ouvert avec parapets et embrasures, derriere lesquels 22 canons menacent la rade en tir rasant. Le fort de l'Eguillette est un fort en batterie basse: à l'époque de la Marine à voile, il était utilisé pour faire feu sur la coque des navires.Devant le progrés realisé par l'artillerie au milieu du XIX ème siecle, la batterie de droite est casematée par des voutes en maçonnerie. La batterie de gauche, pouvant être tournée contre l'arsenal en cas de prise du fort, est remblayée.
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<center>Fort Balaguier.</center>C'est en 1636 que le Cardinal de Richelieu obtient de Louis XIII la construction de la Tour de Balaguier. Jusqu'à cette date, la protection du port de Toulon n'était assurée que par la Tour Royale . En 1685, dans la nouvelle optique des fortifications, Balaguier, Tour à canons, s'est vue augmenter de remparts, de murs, de logements et de poudrières qui donnent à son fort son aspect actuel. Il s'agit alors pour lui, toujours de protéger le port de Toulon, mais, plus spécialement, un petit Arsenal, né sous Henri IV et que Richelieu, premier Ministre de la Marine, pressent comme destiné à s'agrandir !
Fort Balaguier.
C'est en 1636 que le Cardinal de Richelieu obtient de Louis XIII la construction de la Tour de Balaguier. Jusqu'à cette date, la protection du port de Toulon n'était assurée que par la Tour Royale . En 1685, dans la nouvelle optique des fortifications, Balaguier, Tour à canons, s'est vue augmenter de remparts, de murs, de logements et de poudrières qui donnent à son fort son aspect actuel. Il s'agit alors pour lui, toujours de protéger le port de Toulon, mais, plus spécialement, un petit Arsenal, né sous Henri IV et que Richelieu, premier Ministre de la Marine, pressent comme destiné à s'agrandir !
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<center>Fort Balaguier.</center>Il faut signaler qu'en 1793, Balaguier reçut un visiteur illustre en la personne de Napoléon Bonaparte, alors jeune commandant de l'Artillerie Républicaine. Contrairement à son voisin de l'Eguillette, le Fort de Balaguier est un fort en batterie haute: destiné à faire feu dans les gréements de la Marine à voile. En revanche tout comme son voisin l'origine de son nom est liée à la présence à proximité de points d'eau douce. La tour comporte en sous-sol une citerne et des magasins, surmontés d'un logement vouté pour la garnison, qui supporte une terrasse à canons.
Fort Balaguier.
Il faut signaler qu'en 1793, Balaguier reçut un visiteur illustre en la personne de Napoléon Bonaparte, alors jeune commandant de l'Artillerie Républicaine. Contrairement à son voisin de l'Eguillette, le Fort de Balaguier est un fort en batterie haute: destiné à faire feu dans les gréements de la Marine à voile. En revanche tout comme son voisin l'origine de son nom est liée à la présence à proximité de points d'eau douce. La tour comporte en sous-sol une citerne et des magasins, surmontés d'un logement vouté pour la garnison, qui supporte une terrasse à canons.
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<center>Fort Balaguier.</center>Ultérieurement une batterie rasante avec parapets à embrassures est construite de part et d'autre de la tour. Du côté de la terre, la position est protégée par un mur crénélé à redan modifié au XIX ème siecle. Après des décennies de vicissitudes, c'est en 1970 que le Fort de Balaguier devint musée d'histoire Maritime et locale.
Fort Balaguier.
Ultérieurement une batterie rasante avec parapets à embrassures est construite de part et d'autre de la tour. Du côté de la terre, la position est protégée par un mur crénélé à redan modifié au XIX ème siecle. Après des décennies de vicissitudes, c'est en 1970 que le Fort de Balaguier devint musée d'histoire Maritime et locale.
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<center>La Tour Royale  au Mourillon.</center>Demandée par la population toulonnaise, alarmée de voir son port de commerce sans cesse ouvert aux flottes ennemies, la construction de la Tour Royale démarre en 1514 sur les ordres de Louis XII. Ses dimensions imposantes la font vite dénommer Grosse Tour. Elle a un diamètre de 60 m, des murs épais de 7m, sa base plonge dans la mer. Ouvrage de défense, c'est la première des tours à canons construite en bord de rade à Toulon. Sur la plate-forme était installés les canons pour les tirs visant les gréements; au ras de l'eau, 9 embrasures, dont deux sont encore visibles, furent ouvertes pour permettre les tirs rasants. La Tour Royale a glorieusement pris part au siège de Toulon en 1707, mais après 1770 et l'achèvement du Fort Lamalgue au dessus d'elle, son rôle devint moins important. Une dernière fois occupée par les allemands en 1942 qui y installent des pièces de D.C.A., elle manque d'être détruite par les bombardements américains. Dès sa création, la Tour eut également un rôle de prison. En témoigne l'incarcération d'une centaine de forbans turcs, dont certains furent pendus, capturés par le célèbre Chevalier Paul en 1635. Signalons qu'elle fit aussi office d'asile en 1572, quand Nicolas de Pignans commandant de la Tour, offrit un refuge sûr aux protestants toulonnais persécutés à la suite des massacres de la Saint-Barthelemy.
La Tour Royale au Mourillon.
Demandée par la population toulonnaise, alarmée de voir son port de commerce sans cesse ouvert aux flottes ennemies, la construction de la Tour Royale démarre en 1514 sur les ordres de Louis XII. Ses dimensions imposantes la font vite dénommer Grosse Tour. Elle a un diamètre de 60 m, des murs épais de 7m, sa base plonge dans la mer. Ouvrage de défense, c'est la première des tours à canons construite en bord de rade à Toulon. Sur la plate-forme était installés les canons pour les tirs visant les gréements; au ras de l'eau, 9 embrasures, dont deux sont encore visibles, furent ouvertes pour permettre les tirs rasants. La Tour Royale a glorieusement pris part au siège de Toulon en 1707, mais après 1770 et l'achèvement du Fort Lamalgue au dessus d'elle, son rôle devint moins important. Une dernière fois occupée par les allemands en 1942 qui y installent des pièces de D.C.A., elle manque d'être détruite par les bombardements américains. Dès sa création, la Tour eut également un rôle de prison. En témoigne l'incarcération d'une centaine de forbans turcs, dont certains furent pendus, capturés par le célèbre Chevalier Paul en 1635. Signalons qu'elle fit aussi office d'asile en 1572, quand Nicolas de Pignans commandant de la Tour, offrit un refuge sûr aux protestants toulonnais persécutés à la suite des massacres de la Saint-Barthelemy.
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<center>Fort Saint-Louis au Mourillon.</center>Le fort Saint-Louis, également nommé fort des Vignettes, est une tour à canons édifiée à Toulon (département du Var) en 1534 par l'ingénieur Saint-Rémy, à l'initiative de François Ier, dans le but de protéger la ville des incursions musulmanes, qui avaient notamment ravagé la ville en 1530.  Le fort des Vignettes est partiellement détruit lors du siège de Toulon en 1707 par les navires de la coalition austro-savoyarde à l'occasion des guerres de succession au trône d'Espagne auquel le roi Louis XIV prétendait. Le fort se défendit vaillamment sous les ordres du capitaine Daillon. Lorsque toute resistance devient impossible, la garnison se replie sur la Tour royale aprés avoir mis le feu aux poudres. Il prend son nom actuel après sa reconstruction à l'identique de 1708.
Fort Saint-Louis au Mourillon.
Le fort Saint-Louis, également nommé fort des Vignettes, est une tour à canons édifiée à Toulon (département du Var) en 1534 par l'ingénieur Saint-Rémy, à l'initiative de François Ier, dans le but de protéger la ville des incursions musulmanes, qui avaient notamment ravagé la ville en 1530. Le fort des Vignettes est partiellement détruit lors du siège de Toulon en 1707 par les navires de la coalition austro-savoyarde à l'occasion des guerres de succession au trône d'Espagne auquel le roi Louis XIV prétendait. Le fort se défendit vaillamment sous les ordres du capitaine Daillon. Lorsque toute resistance devient impossible, la garnison se replie sur la Tour royale aprés avoir mis le feu aux poudres. Il prend son nom actuel après sa reconstruction à l'identique de 1708.
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