VINCENT COURDOUAN, 1810 – 1893.
LA VALLÉE D’EL BIAR, 1860.
Huile sur bois.
Don de l’Association pour les musées de Toulon, 1992 - Inv. 995.12.15
253
JEAN-HONORE FRAGONARD, 1732 – 1606.
L'AMOUR EMBRASANT L’UNIVERS.
Huile sur toile.
Dépôt du Musée du Louvre. 1895 - Inv. D.956.23.1
Fragonard commence très jeune l'étude de la peinture sous la direction de Chardin à Paris. Devenu l’élève de Boucher, il obtient le Prix de Rome en 1752. Il part pour l'Italie entre 1753 et 1756 et rencontre l’abbé de Saint-Non qui sera son protecteur. De retour en France, il reçoit de nombreuses commandes. De 1793 à 1805, grâce à David, il devient l’un des conservateurs du Musée du Louvre. Cette toile est achetée en 1770 par Madame du Barry et est destinée à orner son château de Louveciennes, que Louis XV lui a offert l'année précédente.
Cette œuvre de jeunesse est encore très influencée par son maître François Boucher, figure incontestée du goût rocaille, comme le prouve le traitement lisse des chairs, l’harmonie des roses et des bleus, la composition en oblique. En revanche putti, nuages et fumée des torches annoncent la maturité de l'artiste
254
JACQUES-LOUIS DAVID, 1748 – 1825.
PORTRAIT DE CHARLOTTE ET ZENAÏDE BONAPARTE, 1822.
Huile sur tôle. Achat 1872 - Inv, 956.32.1.
Élève de Joseph Marie Vien, il obtient le Grand Prix de l’Académie en 1774. Parti em Italie, il revient enm France en 1781. Ses idées politiques en font le peintre de la Révolution, mais i1 se rallie à Bonaparte et devient peintre officiel de l’Empire. A la Restauration, il doit s’exiler à Bruxelles où il continue à peindre jusqu’à sa mort.
La scène représentée dans ce tableau montre les deux jeunes filles de Joseph Bonaparte réfugiée à Bruxelles en 1820, recevant une lettre de leur père, qui séjourne à Philadelphie aux États-Unis..
On retrouve dans ce double portrait la manière habituelle de David. Fond uni moucheté, personnages de trois-quarts dont la silhouette est arrêtée au-dessous du genou. La mise en page simple et familière fait ressortir les deux visages dans la partie supérieure du tableau tandis que la partie inferieure est une description magistrale des toilettes : velours noir, taffetas gris, écharpes bariolées, sur le fond rouge grenat du canapé.
255
JEAN-BAPTISTE YAN LOO, 1684 – 1745.
LE BAIN DE DIANE, ca. 1737.
Huile sur toile.
Achat avec l’aide du FRAM, 1985 - Inv. 985.7.93.
Il commence à peindre dans l’atelier de son père, Abraham-Louis Van Loo. Entre 1712 et 1718, il se rend dans plusieurs principautés italiennes et à Rome. Il rencontre à Turin le Prince de Carignan, cousin et gendre du Roi Victor Amédée de Savoie qui sera son principal mécène. Il entre à l’Académie Royale de peinture en 1731 et devient le portraitiste du roi Louis XV et de la haute société. Portraitiste très apprécié, il réalise très peu de peinture d’Histoire. Le Bain de Diane a été peint pour le prince de Carignan et exposé au Salon de 1737 où le peintre essaie de reconquérir une notoriété déclinante, face au succès de plus en plus grand de son frère Carie ou encore d’un François Boucher, chantre du goût rocaille triomphant. Si le thème de la mythologie galante est tout à fait en accord avec les nouveaux codes en vigueur de la peinture dite de « grand genre », l’art de Van Loo reste marqué par la tradition plus sévère du Grand Siècle dans le traitement du paysage.
256
AUGUSTE AIGUIER, 18l4-1865.
TAMARIS, RADE DE TOULON, 1865.
Huile sur toile. Achat 1866 - Inv. 957.92.1
257
VINCENT COURDOUAN, 1810 – 1893.
LA RADE DE TOULON, 1870.
Huile sur toile. Achat de la ville de Toulon, octobre 2024 -Inv. 2024.4.1
258
VINCENT COURDOUAN, 1810 – 1893.
PETITE RADE DE TOULON, 1882.
Huile sur toile.
Legs Latil, 1929 - Inv. 959.38.1
259
JEAN-BAPTISTE OLIVE, 1848 - 1936.
PORT DE TOULON, 1878.
Huile sur bois. Achat, 1987-Inv. 987.12.13
260
FRÉDÉRIC MONTENARD, 1849 -1926.
LE PORT MARCHAND DE TOULON, 1882.
Huile sur toile.
Dépôt de l’État 1885 - Inv. D.980.8.11
261
VINCENT COURDOUAN, 1810 – 1893.
RADE DE TOULON (vue des Sablettes), 1884.
Huile sur toile.
Don Brun, 1906. Inv. 959.37.1
262
VINCENT COURDOUAN, 1810 – 1893.
PÊCHEURS SUR LUE DE SAINTE MARGUERITE, 1881.
Huile sur toile.
Collection Musée Regards de Provence, Marseille.
263
VINCENT COURDOUAN, 1810 – 1893.
VUE DU MOURILLON. 1881.
Pastel.
Collection Musée Regards de Provence, Marseille
264
VINCENT COURDOUAN, 1810 – 1893.
LA CORNICHE DE TAMARIS, 1874.
Huile sur toile.
Collection Musée Regards de Provence, Marseille
265
VINCENT COURDOUAN, 1810 – 1893.
PÊCHEURS SUR LE RIVAGE DE LA CIOTAT, 1882.
Huile sur toile.
Collection Musée Regards de Provence, Marseille
266
VINCENT COURDOUAN, 1810 – 1893.
LA PONCHE À SAINT-TROPEZ, 1879.
Huile sur toile.
Legs Iborra, 2000 - Inv. 2000.1.1.
267
VINCENT COURDOUAN, 1810 – 1893.
SAINTE-MARGUERITE, 1868.
Huile sur toile.
Legs Iborra, 2000 - Inv. 2000.1.4
268
ÉMILE LOUBON
1809- 1863
RETOUR DU TROUPEAU, ca. 1852.
Huile sur toile.
Don de l’Association pour les musées de Toulon, avec l’aide du FRAM, 1991 - Inv. 991.9.1.
L’initiative d’Émile Loubon en 1845, lorsqu’il prend la direction de l’école de dessin de Marseille et du musée de la ville, est d’inculquer l’amour du paysage à ses élèves. Ainsi l’apprentissage dès pochades en plein air devient une pratique courante chez ses élèves.
Les paysages de Loubon sont habités par des hommes et des animaux sans cesse en mouvement En référence à Decamps et à Troyon qu’il rencontre à Paris lorsqu’il y séjourne avant son arrivée à Marseille, il associe la représentation de l’animal au paysage rural. Il devient alors le peintre de la Provence, des scènes de transhumance, de la poussière, des terres arides baignées de soleil.
Ses apports dans la conception du paysage provençal au XIXe siècle se manifestent dans ses vues panoramiques de l’arrière-pays, dans sa manière de peindre la lumière et dans sa recherche de la matière afin de restituer le plus fidèlement possible le sol calcaire.
Loubon abandonne le paysage romantique et se tourne vers le paysage naturaliste. Il place le spectateur - « dans » - et non - « devant » - le paysage.
269
ÉMILE LOUBON, 1809 – 1865.
LA ROUTE DE NICE À ANTIBES, ca. 1860
Huile sur panneau. Don 1985. 985.9.114.
270
ÉDOUARD CRÉMIEUX, 1856-1944.
LA GARE DE SAINT-MENET, A AUBAGNE.
Huile sur toile.
Don Poitevin-Cruel, 1985. Inv. 985.8.96
271
1. FRANÇOIS EUGÈNE MAYAN, milieu du XIXe siècle - ?
PAYSAGE DE LA NERTHE, 1870.
Huile sur toile.
Don Poitevin-Cruel. 1985-Inv. 985.8.99.
3. PAUL-CAMILLE GUIGOU, 1834-1871.
BORDS DE L’ARC, 1865
Huile sur toile.
Legs Latil, 1929 - Inv. D.959.29.1
4. AUGUSTE AIGUIER, 1814 – 1865.
LE PASSAGE PRIS À RIEMAY.
Huile sur toile
Don Aiguier, 1867 - Inv, 959.31.1
5. FRANÇOIS MAURY, 1861 – 1933.
PAYSAGE PROVENÇAL.
Huile sur carton.
Don de l’Association pour les musées de Toulon, 1996 - Inv 997.27.
272
VINCENT COURDOUAN, -1810-1893.
LA VALLÉE DES ANGOISSES, ENVIRONS DE MOUSTIERS, 1857.
Huile sur bois
Achat 1859-Inv. 956.3
273
PAUL-CAMILLE GUIGOU, 1834 - 1871
LE CHEMIN DANS LA COLLINE.
Huile sur bois.
Don de 1 Association pour les musées de Toulon, avec l’aide du FRAM, 1994 - Inv. 996.1.2
274
JOSEPH VERNET, 1714 – 1789.
LE TORRENT.
Huile sur toile.
Achat, 1851 - Inv. 956.29.1
275
PIERRE-JACQUES VOLAIRE, 1729 – 1799.
LA CASCADE, 1768.
Huile sur toile.
Dépôt du musée du Louvre, 1949. Inv. D. 959. 50.1.
276
VINCENT COURDOUAN, 1810 – 1893.
LA VALLÉE DES ANGOISSES, 1887.
Huile sur toile.
Don de l’Association pour les musées de Toulon, avec l’aide du FRAM, 1988 - Inv. 988.8.37
277
VINCENT COURDOUAN, 1810 – 1893.
LES BORDS DE L’ARGENS, 1868.
Huile sur toile.
Achat, 1941 - Inv. 955.6.1.
278
-1-
CAMILLE ROQUEPLAN, 1803 – 1855.
COUP DE VENT ET DILIGENCE, 1839.
Huile sur toile.
Achat avec l'aide du FRAM, 1987 - Inv. 987.12.15 -3-
FRANÇOIS NARDI, 1861 – 1936.
LA RADE DE TOULON, EFFET DE MISTRAL, 1890.
Huile sur toile
Dépôt de l’État, 1891 - Inv. D.979.10.310
-9-
EUGÈNE ISABEY (D’APRÈS), 1803 – 1886.
PAYSAGE, FALAISE ET PÊCHEURS.
Huile sur toile.
Inv. 968.24.1. -11–12-
GASPARD VAN WITTEL, 1653 - 1736
VUE D’UN PORT (MESSINE), 1712.
Huile sur toile.
Œuvre récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, déposée le 19/02/1957 par l’État ; en attente de sa restitution à ses légitimes propriétaires - Inv. D.959.67.3 - MNR 688 et 689. -13-
FRÉDÉRIC MONTENARD, 1849 – 1926.
NAVIRE DE GUERRE DANS LA RADE DE BREST, 1884.
Huile sur toile.
Don Brun. 1905-Inv. 964.109.1.
-14-
JACQUES PHILIPPE LOUTHERBOURG II, 1740 – 1112.
COMBAT NAVAL, 1800.
Huile sur toile.
Œuvre récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, déposée le 19/02/1957 par l’État ; en attente de sa restitution à ses légitimes propriétaires - Int 0959.672 – MNR 784
279
-2-
JOSEPH GARIBALDI, 1863 – 1941.
PORT DE SANARY.
Huile sur toile.
Legs Iborra, 2000 - Inv. 2000.1.6
280
-4-
ANTOINE LÉON MOREL-FATIO, 1810 -1871
ARRIVÉE EN RADE PE TOULON DU PRINCE PRESIDENT
LOUIS NAPOLEON BONAPARTE, LE 27 SEPTEMBRE 1852.
Huile sur toile
Dépôt de l’État, 1856 - inv. D.970.17.1
281
- 5 -
VINCENTCOURDOUAN, 1810 -1893.
VUE DE LA NAPOULE.
Huée sur toile.
Dépôt du Musée des Beaux-Arts de Draguignan. 2019 - Inv. 219
282
- 6-
JEAN HENRY DIT HENRY D’ARLES, 1734 – 1784.
PAYSAGE PITTORESQUE, 1754.
Huile sur toile Achat 1851 - Inv. 960.7.1
283
-7-
JEAN HENRY DIT HENRY D’ARLES, 1734 – 1784.
MARINE PITTORESQUE.
Huile sur toile Achat 1851 - Inv. 981.4.3
284
-8-
CHARLES-FRANÇOIS LACROIX, DIT LACROIX DE MARSEILLE, ca 1700-1720 – 1782.
EFFET DE SOLEIL BRUMEUX.
Huile sur toile.
Achat 1851-Inv. 970.12.1
285
-10-
CHARLES-FRANÇOIS LACROIX, DIT LACROIX DE MARSEILLE, ca 1700-1720 – 1782.
BRUME DU MATIN.
Huile sur toile. Achat 1851-Inv. 970.112
286
Garnier
Sous la direction de François Martin
Aglaria des provençaux (smilax aspera), 1814
Aquarelle sur papier
Également connue sous le nom de salsepareille, cette plante grimpante, de la famille des Smilacacées, est originaire du bassin méditerranéen et des régions tempérées d’Afrique. Elle se distingue par ses feuilles persistantes en forme de cœur et ses tiges munies de petites épines, qui lui permettent de s’accrocher aux arbustes environnants. En automne, cette liane produit des baies rouges non comestibles pour l’Homme. Utilisée traditionnellement pour ses vertus médicinales, notamment dans le traitement des affections cutanées et rhumatismales, elle joue également un rôle écologique important dans les sous-bois méditerranéens.
287
Daniel Buren, 1938. Sans-titre, 1971. Peinture sur 5 panneaux de tissu. Achat avec l'aide du FRAM, 1982. Inv 982. 6. 102.1-5.
288
César (César Baldaccini, dit). Sein, 1967. Moulage en polyester. Achat avec l'aide du FRAM ,1982. Inv 982. 3. 31.
289
Daniel Dezeuze, 1942. Sans titre, 1977. Bois de placage teinté et agrafé. Achat, 1973. Inv 980.7.54.
290
Jean Charles Blais. 1956. La honte, 1983. Diptyque. Huile et craie sur couches d'affiches arrachées. Achat avec l'aide du FRAM,1984. Inv. 985.2.53.1-2.
291
HERVÉ DI ROSA, 1959.
COSMOS, 1982.
Acrylique et craie grasse sur carton. Achat avec l’aide du FRAM, 1982 - Inv. 982.5.71
292
LUCIANO CASTELLI, 1951.
LUCIANO ET SALOMÉ
DAY AND NIGHT ? 1979.
Diptyque. Acrylique sur toile. Achat avec l’aide du FRAM, 1982 - Inv. 982.6.101.1-2
DAVID HOCKNEY, 1937.
VINCENT, CHAISE ET PIPE, 1988.
Huile sur toile.
Collection de la Fondation Vincent Van Gogh Arles, dite Collection Yollande Clergue. Courtesy David Hockney.
295
VINCENT BIOULES, 1938.
L’ÎLE MAIRE, 1994-1995.
Huile sur toile. Don de l'Association pour les musées de Toulon, 1995. Inv. 996.5.15
296
VICTOR VASARELY, 1906 -1997.
DELL-3, 1972.
Acrylique sur panneau. Collection particulière, Marseille.
297
Cabinet de curiosité et bibliothèque
Complètement rénovée, avec sa boiserie d'origine, la Bibliothèque abrite plus de 40 000 titres de fonds documentaires autour de trois axes principaux : un fonds d'histoire et de culture sur la Provence ; un fonds sur l'histoire et les civilisations du Maghreb ; un fonds d'ouvrages sur l'histoire des Beaux-Arts.
298
Cabinet de curiosité et bibliothèque
Dans sa salle de lecture, elle accueille un Cabinet de curiosités qui expose une centaine d'objets ethnographiques et archéologiques de la collection du M.A.T présentés autour de la thématique des voyages et des objets rapportés en guise de souvenirs par les collectionneurs.
299
Cabinet de curiosité et bibliothèque
LANGE GUGLIELMO
1839 – 1917.
PEIRESC , 1867.
Moulage à creux perdu en plâtre. Ancien fonds du musée - Inv. 997.16.4
300
Cabinet de curiosité et bibliothèque
CAMILLE CLAUDEL.
Mon frère en jeune romain, 1884,
Bronze.
Don Rothschild. 1899 - Inv. 96825.1.
Camille Claudel débute la sculpture grâce à son père qui lui fait suivre des cours auprès d’Alfred Boucher. Persuadé de son talent, celui-ci la fait venir à Paris où elle rencontre Rodin. À partir de 1883, elle présente au Salon des artistes français des portraits de son frère, Paul, mais surtout le Sakountala (1888) qui la consacre véritablement.
Ce buste a été exécuté à la demande du baron Alphonse de Rothschild, qui en fera don au musée d’Art de Toulon en 1899.
Paul Claudel (1868 -1955) est le petit frère de Camille ; installé avec ses deux sœurs et sa mère à Paris, il mène des études de philosophie et de sciences politiques. Il deviendra dramaturge, poète, essayiste et diplomate français.
L’amour que Camille porte à son frère se manifeste par la réalisation de plusieurs versions de son portrait en tunique romaine. Le visage poli contraste avec le relief du drapé tout comme l’expression sereine et grave du visage s’oppose aux plis mouvementés du tissu.
301
L'ancien Hôtel-Dieu
En 1678, l'ecclésiastique Jean de Gautier permet l'établissement d'un premier “Hospice de la Charité". En 1681, Pierre Meissonier, propriétaire bourgeois d'un vaste domaine composé de jardins et de terres maraîchères jouxtant le Béal, fait don de l'intégralité de ses biens à l'Hospice de la Charité.
En 1694, Armand-Louis Bonnin de Chalucet le nouvel évêque de Toulon, parvient à racheter les legs du chevalier Paul, et à réunir les terrains du chevalier Paul et de Heissonier. Il fait dresser les plans d’un nouveau bâtiment par le sieur Chaumont, ingénieur de la Marine.
302
L'ancien Hôtel-Dieu
Les travaux sont exécutés par les maîtres maçons César Aguillon, Jean Geofroy et Claude Grand, et durent près de vingt ans.
303
L'ancien Hôtel-Dieu
Au début du XIXe siècle, l'Hôpital devenu désuet et insalubre, la ville s'engage à construire un nouvel hôpital. Entre 1849 et 1856, plusieurs architectes se succèdent à la conduite du chantier de ce qui deviendra l'Hôtel- Dieu. Les nouveaux bâtiments s’implantent autour du bâtiment du début de XVIIIe siècle. Lors de la construction de l’Hôtel-Dieu, le bâtiment historique de l’hôpital de la Charité est réaménagé et l’aile orientale du bâtiment est transformée en chapelle (1853-54). Un nouveau corps de bâtiment est construit symétriquement à l'ancien par rapport à cette chapelle, la plaçant au centre de la composition d'ensemble.
304
L'ancien Hôtel-Dieu
Lors de la transformation de l’aile Est de l'ancien hôpital en chapelle, le comble est remplacé par un attique. Les chaînages d'angles sont à refends, et un second entablement raccorde le frontispice à la nef. En 1875, les vitraux de la nouvelle chapelle sont soufflés par l'explosion du vaisseau Magenta qui se trouvait dans la rade de Toulon. Aujourd'hui, les façades Est et Ouest de la chapelle ont conservé leur décor d'origine (bandeaux entablement). La façade sud est dépourvue de ses deux clochetons depuis leur démolition en 1970.
305
L'ancien Hôtel-Dieu
La médiathèque, cœur du nouveau quartier, ouverte sur le jardin lui-même restauré, par la porte centrale de l'ancien Hôtel Dieu. Elle est identique à celle du premier hôpital. En 2015, la plupart des bâtiments du XIXe sont déconstruits pour faire place au futur Quartier de la Créativité et de la Connaissance.
Les bâtiments remarquables sont conservés. L'aile orientale du premier hôpital, transformée en chapelle en 1854 est protégée au titre des Monuments Historiques. L'aile Sud-Est de l'Hôtel-Dieu du XIXe, attenante à la chapelle est identifiée en Aire de Valorisation de l'Architecture et du Patrimoine.
306
L'ancien Hôtel-Dieu
307
L'ancien Hôtel-Dieu
La porte centrale de l'ancien Hôtel Dieu. Elle est identique à celle du premier hôpital.
308
L'ancien Hôtel-Dieu
Les éléments porteurs de la chapelle et le décor d'architecture sont en pierre de taille. Le reste de l'édifice est enduit.
L'entrée de la chapelle est encadrée par deux niches occupées par les statues des fondateurs de l'hôpital, Jean de Gautier ((1678) à gauche, et Armand-Louis Bonnin de Chalucet (+1712) à droite.
L’intérieur comporte une nef de six travées à collatéraux terminée par une abside à déambulatoire. Lors de la transformation de l’aile Est de l'ancien hôpital en chapelle, le comble est remplacé par un attique, les ouvertures sont modifiées et l'aile reçoit, au sud, un avant-corps. Ce nouveau frontispice, constitué d'un portique à quatre colonnes ioniques, est couronné par un fronton triangulaire.
309
L'ancien Hôtel-Dieu
Armand Louis Bonnin de Chalucet (1641-1712). Sculpteur : Marius Montagne, 1847. Évêque de Toulon à partir de 1684, Mgr de Chalucet entreprit la construction du premier Hôpital de la Charité, jusqu’à sa mort en 1712. Le legs de l'ensemble de ses biens à sa mort permit le fonctionnement de l'hospice pendant tout le XVIIIe siècle. Mgr de Chalucet est représenté tenant en sa main droite une bourse, et montrant de cette même main, l'acte de donation qu'il tient dans sa main gauche.
310
L'ancien Hôtel-Dieu
Jean de Gautier (†1678). Sculpteur : Louis-Joseph Daumas 1857. Cet important homme d'église toulonnais permit de rendre possible la construction de la Charité grâce au legs d'une partie de ses biens par voie de testament, à sa mort en 1678. La somme léguée fut suffisante pour la construction de l'hôpital.
Le prieur est représenté tenant entre ses mains les plans de l'hôpital tandis qu'à ses pieds se trouve une truelle.
311
L'ancien Hôtel-Dieu
Terrasse des orangers et l'Hôpital Chalucet.
312
L'ancien Hôtel-Dieu
L'Hôpital Chalucet. Au début des années 90, la ville décide de démolir tout le versant Est de l'hôpital Dieu pour y construire un nouveau bâtiment, plus épais et fonctionnel. Cette construction modifiera la composition du XIXe.
313
L'Hôpital Chalucet.
Façade latérale.
314
Le jardin Alexandre Ier
Le béal. En 1794, le plan relief de Toulon établit la présence de trois jardins : le jardin de l'hôpital de la charité à l’ouest, au pied des bâtiments de l'hospice de la charité ; Le jardin botanique de la marine royale au centre ; Le jardin du roi à l'est, créé sous Louis XIV pour la production des oignons à fleurs.
315
Le jardin Alexandre Ier
Le béal. 1718 : achèvement de l'hôpital de la charité édifié sur les terrains mitoyens au jardin du roi acquis par monseigneur Armand-Louis Bonnin de Chalucet.
1781 : la marine royale négocie avec l'hôpital la location d'une parcelle pour y installer un jardin botanique en lien avec l'École de Médecine navale.
1849 : Le bail de location n’est pas renouvelé par l’hôpital qui souhaite s’agrandir et la marine est invitée à quitter les lieux. La marine reste propriétaire des espèces végétales, qui seront transférées sur la presqu'île de Saint-Madrier.
316
Le jardin Alexandre Ier
1854 : le jardin botanique et le jardin de la charité n'en forme plus qu'un sous la dénomination du jardin de la vie, tandis que le jardin du roi disparaît.
1863- 1876 : La destruction des remparts de Vauban, en 1863, permet l’agrandissement du jardin, qui s'agrandit à nouveau en 1882.
1925 : construction du monument aux morts au sud du jardin et édification du palais de justice.
1934 : le jardin est rebaptisé jardin Alexandre Ier en hommage au roi de Yougoslavie assassiné à Marseille.
1955 : le jardin est vendu à la commune de Toulon.
1989 : le jardin est remanié profondément.
317
Le jardin Alexandre Ier
L'allée principale du Jardin Alexandre 1er située sur le même axe que la chapelle.
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Le jardin Alexandre Ier
Porte de la chapelle Notre-Dame de Courtine. 1624. Réalisation d'une porte de style Louis XIII provençale, pour la chapelle Notre-Dame de Courtine à Six-Fours, par l'architecte toulonnais Julien Rollet.
1876. Sous la mandature de François Joachim Martin de Roquebrune, la porte fut achetée par la ville de Toulon pour la somme de 200 francs.
Démontée pierre par pierre, elle fut remontée ensuite dans le jardin Alexandre 1er.
319
Le jardin Alexandre Ier
Porte de la chapelle Notre-Dame de Courtine. 1624. Réalisation d'une porte de style Louis XIII provençale, pour la chapelle Notre-Dame de Courtine à Six-Fours, par l'architecte toulonnais Julien Rollet.
320
Le jardin Alexandre Ier
1880. Réalisation de la «Fontaine du Buveur» par le sculpteur Benoît Lucien Hercule.
1943. Le haut-relief encastré dans un massif de rocaille, en retrait de la Porte de Courtine dans le Jardin Alexandre 1er fut déposé par les troupes allemandes afin d'être fondu pour en récupérer le bronze.
321
Le jardin Alexandre Ier
Fontaine du buveur de Benoît Lucien Hercule. 1880.
1989. Un moulage en plâtre avait été exécuté et vint remplacer l’original jusqu’en 1979 où il fut déposé au vu des risques de dégradations. La fontaine est restaurée. Le modèle en plâtre permit de reconstituer le haut-relief qui vint reprendre sa place.
322
Le jardin Alexandre Ier
Fontaine du buveur de Benoît Lucien Hercule. 1880.
323
Le jardin Alexandre Ier
Le kiosque à musique qui remplace celui qui été situé sur la place d'Armes..
324
Le jardin Alexandre Ier
François Fabié (1846-1928), poète, romancier, dramaturge. En 1872. Il devient professeur de littérature au lycée de Toulon. Il s'y marie et y publie son premier recueil de poésie, "La Poésie des bêtes". En 1883, Il est nommé professeur au lycée Charlemagne à Paris.
325
Le jardin Alexandre Ier
Le bassin.
326
Le jardin Alexandre Ier
Statue de Pierre Puget réalisée en 1894 par Jean-Antoine Injalbert (1845-1933).
327
Le jardin Alexandre Ier
Au Sud-Est, dans l’angle du jardin, s’élève une stèle sur laquelle repose le buste sculpté du poète Jean Aicard (1848-1921), auteur du célèbre roman « Maurin des Maures ». L’entrée à l’Académie Française de l’écrivain en 1909 a participé à sa renommée.
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Monument aux morts de la guerre de 1914-1918
Ce monument, d'où se dégage une sensation d’austérité, de simplicité et de gravité, fut réalisé en 1925 par Honoré Sausse, statuaire né à Toulon.Il est situé à l'entrée du jardin de la ville Alexandre 1er, face au palais de justice réalisé en 1924.
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Monument aux morts de la guerre de 1914-1918
Sa composition est originale, en pyramide à trois niveaux, précédée de deux volées d'escalier. Le monument présente, sur un bloc rectangulaire, un alignement de six Poilus et marins (deux autres se trouvent sur les côtés) et un cheval, surmontés d'une femme voilée.
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Monument aux morts de la guerre de 1914-1918
Les six Poilus et marins surmontés d'une femme voilée. Appuyée à un massif rectangulaire, elle étend les bras au-dessus de deux chutes de laurier qui s'écoulent sur les bords du massif. Elle tient, sur le bras gauche, un bouclier, ce qui permet de la désigner comme l'allégorie de la France, affligée devant ses morts. Il s'agit d'une œuvre atypique par sa monumentalité ainsi que son dépouillement.
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Monument aux morts de la guerre de 1914-1918
Dans la partie inférieure, des militaires en bas-relief, au repos ; les combats sont terminés et il n'y a aucune volonté d'y retourner prochainement. Nous avons divers corps d'armée : infanterie, cavalerie, marine, aviateur sur le côté... Le Poilu central tient en sa main droite un petit rameau d'olivier.
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Monument aux morts de la guerre de 1914-1918
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Monument aux morts de la guerre de 1914-1918
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Palais de justice
Le palais de Justice a été construit en 1924 et sa toiture d’origine a été détruite lors des bombardements de 1944, le dôme qui le surplombait a disparu. Bien que les bâtiments construits à l’époque étaient plutôt Art Déco, celui-ci épouse un style néo-classique et a été conçu par les architectes Monestel Père & Fils.
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Palais de justice
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Palais de justice
A droite, le Droit symbolisé par le glaive et la balance. La déesse grecque Thémis (?) d'Adolphe Royan, 1924.
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Palais de justice
La Loi. Le Faisceau de licteur, constitué par l'assemblage de branches longues et fines liées autour d'une hache par des lanières. Dans la Rome antique, ces faisceaux étaient portés par des licteurs, officiers au service des Magistrats et dont ils exécutaient les sentences. Devant la statue d'Adolphe Royan, le mot Salus indique qu'il s'agit de la déesse romaine de la sécurité.
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Compagnons du tour de France des devoirs unis.
42, rue de Pomet. Le passé compagnonnique de Toulon est riche, dès le XIX ème siècle de nombreuses traces prouvent la présence des Compagnons. Dès 1825/26, l’agitation compagnonnique gagne Toulon (grève des boulangers). En 1827. Les tourneurs sur bois de Marseille et Toulon se disputent la préséance d’une ville de Devoirs (c’est à dire une ville où l’on peut recevoir) et constituent une Cayenne à Toulon. En 1830, ils constituent une des premières société de prévoyance et de protection appelée l’Union.
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Compagnons du tour de France des devoirs unis.
42, rue de Pomet. Les dernières découvertes sur les documents d’archives nous apprennent que le Compagnonnage s’est maintenu à Toulon jusqu’en 1940. C’est dans les années 1980 qu’une volonté de nouvelle implantation des Compagnons du Tour de France s’amorce. Soutenu et aidé par la Municipalité de l’époque, pour la réhabilitation du siège, elle aboutit, après 6 ans de travaux le 8 novembre 1986 par l’inauguration et l’ouverture de la Cayenne actuelle.
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Tour de l'ancienne caisse d'épargne.
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Tour de l'ancienne caisse d'épargne.
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L'opéra de Toulon.
Depuis 1770, la ville de Toulon disposait de la Salle de la Comédie, un outil qui deviendra presque centenaire mais très vétuste, exigu et inconfortable selon les dires de la bonne société toulonnaise. L’agrandissement de la ville décrété en 1853 et le report de ses remparts plus au nord de la ville rend possible la construction d’une nouvelle salle. Après deux ans de travaux commencés le 5 mars 1860 sur les plans de l'architecte Léon Feuchère, largement remaniés par Charpentier, l'opéra de Toulon sera inauguré le 1er octobre 1862 soit treize ans avant l’Opéra Garnier.
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L'opéra de Toulon.
le Grand Théâtre, comme il est nommé, dispose d’une impressionnante façade orientée Sud donnant sur la Place Victor Hugo, et d’une façade Nord ornementée s’ouvrant sur le Boulevard de Strasbourg. Son grand escalier, son fronton et ses colonnes donnent au Grand Théâtre de Toulon, le plus important opéra de province en termes d’architecture, des allures de temple grec. Ainsi, en y pénétrant, le spectateur a l’impression d’entrer dans un temple de l’art où des statues d’Apollon sont souvent présentes. Mais l’établissement, qui dispose à l’origine de 1797 places, est également inspiré de l’architecture byzantine avec ses frises géométriques et son style orientaliste très prisé à l’époque de la construction.
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L'opéra de Toulon.
Ce bâtiment fut construit dans un style néo-classique. Les colonnes qui supportent l’opéra en sont la preuve.
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L'opéra de Toulon.
Cet édifice qui représente un exemple de l'architecture néo-classique avec ses arcs en plein cintre, ses colonnes grises et roses ainsi que son fronton, occupe une surface au sol de près de 2000m2.
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L'opéra de Toulon.
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L'opéra de Toulon.
La muse de droite tient une lyre et représente la musique. Il s’agit d’Euterpe.
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L'opéra de Toulon.
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L'opéra de Toulon.
La muse de gauche, Thalie, symbolise le théâtre (c’est pourquoi elle porte un masque).
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L'opéra de Toulon.
La façade nord est décorée de six statues réalisées par le sculpteur toulonnais Pierre-Marius Montagne représentant de gauche à droite les six muses suivantes : Euterpe, Terpsichore, Melpomène, Thalie, Calliope, Polymnie.
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L'opéra de Toulon.
Façade arrière.
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Rue Corneille
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Rue Corneille
La Pyramide Éclatée.
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Rue Charles Poncy
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Fouilles archéologiques.
Photo 2012.
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Rue des Boucheries
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Rue des Boucheries
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Rue des Boucheries
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Ancienne Bourse du Travail.
Rue Ferdinand Pellooutier (fondateur des Bourses du Travail
(1867-1901). S’il est connu aujourd’hui sous le nom de ce qui fut sa plus récente affectation, cet ancien Palais de Justice fut édifié au 19 e siècle sur un site qui abrita tour à tour, par le passé, l’Hôpital du Saint-Esprit et le Collège des Oratoriens. L’Hôpital du Saint-Esprit (XVe et XVIe siècles) est clairement indiqué, sur le plan cadastral de 1442. Vers 1636, le transfert de l’Hôpital du Saint-Esprit permit alors aux Oratoriens, qui s’étaient installés à proximité, d’agrandir leur collège sur les bâtiments ainsi désaffectés. Reconstruit en 1686, le collège sera encore agrandi et embelli en 1714.
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Ancienne Bourse du Travail.
Après la période révolutionnaire, les locaux de l’ancien collège servirent d’abord de caserne au régiment des Ouvriers Militaires, puis, de plus en plus délabrés, furent utilisés par la Ville. Le troisième Palais de Justice de la Ville et les prisons (1830-1924). Les travaux, débutés en 1829,
s’achevèrent l’année suivante. C’est l’architecte départemental Lantoin qui en signe les plans. La Bourse du Travail (1928-1997). Un nouveau Palais de Justice ayant été construit (et inauguré le 28 septembre 1924), les locaux sont alors reconvertis en Bourse du Travail. En 2015, le bâtiment inaugure un nouveau chapitre de son histoire. L’opération, confiée au cabinet d’architecture
Wilmotte et Associés, a nécessité deux ans de travaux. Elle a consisté en la requalification des deux immeubles principaux parallèles et
la construction de trois bâtiments neufs en liaison. Un patio végétalisé a été créé au cœur du projet sur l’emprise de l’ancienne cour.
L’ensemble accueille désormais des activités commerciales (dont 1 500 m2 de surface de vente) et des bureaux.
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Rue Félix Pyat
Félix Pyat, journaliste et homme politique, personnalité de la Commune de Paris (1810-1889).
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Rue Félix Pyat
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Place du Grand Couvent
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Place du Grand Couvent
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Rue Baudin
Jean-Baptiste Baudin, député parisien tué sur les barricades en
1851. Le jurisconsulte Jean Étienne Marie Portalis (1746-1817), principal rédacteur du Code civil de 1804, étudia au collège des oratoriens qui s'élevait à l'emplacement de l'ancienne bourse du travail.
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Rue de la Glacière
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Place Camille Ledeau.
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Place Camille Ledeau.
La fontaine a 4 bouches fixées sur un support en pierre à base carrée qui crachent leur eau dans un bassin circulaire.
La colonne est surmontée d'une boule en pierre de plusieurs couleurs?
Cette fontaine a été installée en 2000.
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Place Camille Ledeau.
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Place Camille Ledeau.
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Place Camille Ledeau.
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Rue d'Alger
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Place Puget.
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Place Puget.
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Place Puget.
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Place Puget.
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Place Puget.
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Place Puget.
Ancien hôtel.
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Place Puget.
Ancien hôtel.
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Place Puget.
Ancien hôtel.
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Place Puget.
Ancien hôtel.
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Place Puget.
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Place Puget.
Fontaine de la halle aux grains. 1779-1782. Architecte : Toscat. Fontainier : Mauric. Sculpteur : Chastel.
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Place Puget.
Fontaine de la halle aux grains.
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Place Puget.
Fontaine de la halle aux grains.
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Place Puget.
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Place Docteur Aubin
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Place Docteur Aubin
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Place Docteur Aubin
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Rue Paul Lendrin.
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Rue Pelloutier
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Rue Aicard
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La fontaine du dauphin.
Restaurée en 2011, la fontaine du dauphin est la deuxième fontaine de la place Paul Comte sur le cours Lafayette. Datant de 1782, elle est adossée au mur de l’ancienne résidence épiscopale de Toulon.
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Place Paul Comte.
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Place Paul Comte.
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Place Paul Comte.
Campanile de la cathédrale.
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Cours Lafayette
Ancien Evêché du XVIIIe siècle. Sa forme actuelle remonte à sa dernière reconstruction en 1786, et il a connu de nombreuses transformations au fil du temps. Aujourd’hui, il est le cadre idéal pour les concours et expositions de Design Parade Toulon.
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Place Vincent Raspail.
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La fontaine de la place Saint-Vincent.
Sur cette place, fut construit en 1615 l'un des quatre premiers lavoirs de la ville.
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La fontaine de la place Saint-Vincent.
Celui que l'on voit aujourd'hui date de 1832 et fut construit par le marbrier Jouve sur des plans établis par Gueit, alors architecte de la ville. Il est constitué de trois bassins. Le plus grand recevait l'eau savonneuse, autour duquel s'installaient les "bugadières", ces femmes d'autrefois qui faisaient la "bugade", autrement dit la lessive.
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La fontaine de la place Saint-Vincent.
La construction du premier lavoir date de 1615, la lavoir actuel date de 1832. Sur le socle il y avait vraisemblablement une statue. Devant un grand abreuvoir servait à désaltérer le bétail.
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Rue Jean Aicard.
Place Vincent Raspail.
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Rue Jean Aicard.
Place Vincent Raspail.
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Les Halles Raspail.
Rue Jean Aicard. Appelées aussi les Halles Municipales de Toulon ou Halles Poggio. Cette halle inaugurée le 30 mars 1929 a été construite par décision du Conseil Municipal en date du 29 juillet 1927 sur l'initiative de M. E. Bloch, Adjoint, Monsieur Émile Claude, Maire. Monsieur Henri Bonnet, ingénieur municipal. Monsieur Marius Bonnamy, ingénieur architecte. En 1956, on leur donne le nom d'Esther Poggio, revendeuse de fruit aux halles et résistante fusillée en 1944. Photo 2012.
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Les Halles Raspail.
Rue Jean Aicard. Photo 2023. L'activité commerciale maraîchère est de moins en moins soutenue durant les années 1990, et l'on ne trouve plus que quelques vendeurs de fruit est légumes dans les halles au début des années 2000. Elles sont finalement fermées en 2002 et restent abandonnées pendant plusieurs années.
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Les Halles Raspail.
En 2018, la municipalité et la métropole TPM annonce le nouveau projet retenu pour la réhabilitation. La société Biltoki, spécialisée dans la création de halles, en partenariat avec le groupe Altarea et Carmilia sont retenus, pour transformer l'endroit en "halles gourmandes". Ces halles seront destinées à accueillir des commerces de bouches, un marché alimentaire, et de la petite restauration.
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Les Halles Raspail.
Ce sont une vingtaine de stands qui sont commercialisés, redonnant à ce bâtiment sa destination première. Dans ce bâtiment iconique de la ville, 25 artisans et commerçants de bouche indépendants réinventent ce lieu de vie convivial et chaleureux du mardi au dimanche.
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Les Halles Raspail.
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Place Vincent Raspail.
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Place Vincent Raspail
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Ancien Mont de Piété
Place Vincent Raspail. Depuis le 1er juillet, l’espace de réalité virtuelle DreamAway s’est installé au rez-de-chaussée - et dans la salle des coffres - du bâtiment emblématique du Crédit municipal, soit 450 m2.
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Ancien Mont de Piété
Place Vincent Raspail.
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Rue Augustin Daumas
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Rue Augustin Daumas
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Rue Magnaque
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Rue Magnaque
Vue du bas.
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Rue Brunetière
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Elle est le siège du diocèse de Toulon, érigé au Ve siècle. L'édifice actuel est d'architecture romane du XIe siècle, remanié aux XVIIe et XVIIIe siècles, et classé monument historique depuis 1997. Il ne reste aucune trace visible de la cathédrale du Ve s, témoignage de la première évangélisation de la région toulonnaise. Dès les premiers temps chrétiens, la population religieuse était certainement assez importante pour nécessiter la présence d’un évêque. Commencée au XIe siècle, sous l'impulsion du comte de Provence Gilbert de Boson qui désirait faire bâtir une église consacrée à la Vierge Marie, la cathédrale porte le nom de Sainte-Marie-de-la-Seds qui vient du latin sedis signifiant « siège ». Cette église occupait les trois premières travées de la cathédrale actuelle.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Lorsque les rois Henri IV et Louis XIV eurent l’un fondé et l’autre développé l’arsenal maritime, la Cathédrale, par suite de l’accroissement de la population, se trouva insuffisante en capacité d’accueil. Au lieu de la démolir pour en construire une autre, on l’agrandit en construisant les autres travées en direction du nord, intégrant également la Chapelle des reliques qui avait été construite au XVe s. En 1661, l'église est agrandie vers le nord par le maître d'œuvre Jean Ribergue, perpendiculairement à l'axe de l'édifice roman. La réalisation de la nouvelle façade méridionale de la cathédrale ne commence qu'en 1696, confiée à l'architecte marseillais Albert Duparc et au sculpteur toulonnais Antoine Fleury. Achevée en 1701, c'est celle que nous connaissons aujourd'hui avec ses quatre belles colonnes corinthiennes encadrant la grande porte et son fronton triangulaire, jadis surmontés de deux statues représentant La Foi et la Charité,- abattues en 1793 par les Révolutionnaires.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Première cathédrale fondée à l'époque romane en 1096. Dès son origine le bâtiment est noyé dans les constructions. En 1661, l'église est agrandie vers le nord par le maître d'œuvre Jean Ribergue, perpendiculairement à l'axe de l'édifice roman. La réalisation de la nouvelle façade méridionale de la cathédrale ne commence qu'en 1696, confiée à l'architecte marseillais Albert Duparc et au sculpteur toulonnais Antoine Fleury. Achevée en 1701, c'est celle que nous connaissons aujourd'hui avec ses quatre belles colonnes corinthiennes encadrant la grande porte et son fronton triangulaire, jadis surmontés de deux statues représentant La Foi et la Charité,- abattues en 1793 par les Révolutionnaires.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Construite en 1696 sous l’épiscopat de Mgr de Chalucet, l’imposante façade témoigne d’une forte influence maniériste, avec son fronton brisé posé sur une corniche saillante surmontant un ordre colossal corinthien. Dégradée et mutilée pendant la Révolution, elle fut rétablie en son état actuel en 1816.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La porte principale.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Au tympan, deux anges présentent l’écusson de la ville.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La pierre gravée de « Dame Sibille » (1239). " Celui qui regarde ce tombeau, pourquoi ne méprise-t-il pas les choses de ce monde. L’an de l’incarnation du Seigneur 1239 aux nones de juillet mourut le Seigneur Gaufridet Seigneur de Trets et de Toulon. Que son âme repose en paix. De même mourut la dame Guillaumette, épouse du Seigneur Gaufridet l’an du Seigneur 1234 le 10 des calendes de septembre mourut le Seigneur Gilbert de Baux. Qu'il soit notoire à tous que la dame Sibille fit faire ce sépulcre. Ave Maria. "
Deux autres pierres gravées, plus petites, qui l’encadraient jadis, ont été placées au-dessus. L’une s’orne d’une croix de Toulouse (figurant sur les blasons de Sibille et de Gilbert), très martelée, l’autre représente un dessin symbolique où l’on distingue un loup fortement sexué (emblème de la famille d’Agoult, apparentée à celle de Sibille) poursuivant un lièvre. Le dessin de gauche pourrait évoquer une comète avec sa queue, peut-être les armes des Blacas, (famille maternelle de Sibille), le dessin de droite avec un motif géométrique a souvent été utilisé sur les pierres tombales médiévales.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Si la petite place de la cathédrale, autrefois cimetière Saint Michel, n'était pas extensible, l'église ne pouvait s'agrandir que vers le Nord
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
A l'Est, une autre tour, détruite en 1729 et remplacée par l'actuel clocher en 1737 d'après les plans de l'architecte toulonnais Joseph Pomet permettait d'établir une symétrie sur la façade Sud. Edifié de 1737 à 1740, et contemporain de la porte monumentale de l’arsenal maritime, le clocher est une tour carrée haute de trente-six mètres, dont les murs de base ont trois mètres d’épaisseur.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Surmonté par le campanile de l’horloge dont la cloche rythme la vie toulonnaise depuis 1524, le clocher abrite quatre cloches qui ont remplacé en 1806 et 1807 celles que la Révolution avait confisquées et fondues.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Le campanile de la cathédrale.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Le dôme vu de la place saint Vincent.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Le dôme de la cathédrale vu de la rue Vincent Courdouan.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Au milieu du XVIIe siècle, l'église devenue épiscopale se révèle insuffisante pour une population croissante et, en 1653, les travaux d'agrandissement sont décidés. La solution la moins onéreuse consiste à abattre le mur septentrional de l’église médiévale pour la prolonger dans un nouvel édifice incluant la chapelle voisine dite des Saintes Reliques, construite au début du XVe.
Ceci explique la position excentrée du dôme. Cette restructuration changea l'axe du vaisseau, la longueur de l'ancien devenant la largeur du nouveau. La nouvelle église se composait ainsi de trois nefs séparées par huit piliers massifs cruciformes.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Les travaux d'agrandissement de l'église en 1653 changèrent l'axe du vaisseau, la longueur de l'ancien devenant la largeur du nouveau. La grande nef se termine par un chevet plat et le chœur est de forme rectangulaire. La voûte est à croisée d’ogives.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Cette église comporte trois nefs d’inégale largeur et cinq travées sur une longueur de 50 mètres.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Le chœur. Autel datant de 1961. Les boiseries ont été réalisées en 1829 par Sénèquier . Les peintures à huile sur fond d'or, imitant la mosaïque, représentent les apôtres, Moïse et Elie. Elles datent de 1863-1864 et sont dues aux peintres Ludovic Bonifay de La Seyne et Henri Calmette, de Bordeaux.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Le chœur. A gauche, Moïse et à droite, Elie. Ces deux figures imposantes sont un rappel de la Transfiguration.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Le chœur. Le maître-autel datant de la consécration (1661) a été remplacé en 1746 par un autel en marbre qui laissa la place en 1863 à un autel néo-gothique. L’autel actuel date de 1961 et comporte une croix en bronze doré, entourée du chrisme ; les lettres grecques χ et ρ étant les deux premières lettres du mot Chtist, et les lettres α et Ω signifiant le début et la fin de toute chose.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Le chœur. De gauche à droite, st Simon avec la scie, st Bartholomée, st Jacques le mineur, st André, st Jean et st Pierre.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Le chœur. De gauche à droite, st Paul, st Jacques le majeur, st Thomas, st Philippe, st Mathieu et St Thadée.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Le chœur. L’abat-voix de la cathèdre a été réalisé par Sénèquier.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Le chœur. Le percement de la rosace est de la même période, 1863-1864. Auparavant, le grand tableau de Pierre Mignard, dit “ le Romain ”, l’Assomption de la Vierge, peint en 1657-1658, faisait face aux fidèles.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Le chœur. Il y avait dans la cathédrale des vitraux anciens, du XIIIème au XVIème siècle, qui ont été détruits pendant les guerres de religion. On ouvre en 1864 la grande rosace de la façade Nord pour donner plus de jour à l’édifice, et des vitraux sont installés aux différentes fenêtres en 1873. Les vitraux ont été détruits dans le bombardement du 5 juillet 1944. Dès la fin de la guerre un grand peintre verrier, Jean Coquet, professeur à l'Ecole Nationale des Beaux Arts de Lyon a été choisi et a conçu et réalisé les vitraux dans ses ateliers de Lyon. La mise en place a été terminée le 25 août 1946, et l'ensemble inauguré le 6 octobre 1946, jour de la Saint-Cyprien, patron de la ville. Couronnement de la vierge, par Dieu à gauche, la colombe du Saint Esprit au-dessus et Jésus à droite.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Bas côté gauche. La cathédrale médiévale, orientée vers l’Est, son chœur se trouvait à l'emplacement de l’actuelle chapelle saint Joseph, son entrée se faisant par la chapelle des confessions, à gauche, à la base de la Tour de Fos. La restructuration explique aussi la position excentrée du dôme, qui se trouve au niveau de la toile ovale. Au fond, la chapelle des reliques, l’ancienne chapelle à laquelle appartenait le dôme. A gauche, la sacristie, les chapelles de la Croix, de St Cyprien, le monument à Marie, avocate des Toulonnais. A droite, la statue Notre Dame de la Paix.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La première travée, en entrant, est très courte et correspond au bas-côté roman. Les voûtes romanes témoignent du bas-côté sud de la cathédrale médiévale et sont sans doute la partie la plus ancienne et la moins remaniée de l’édifice.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La première travée, en entrant, est très courte et correspond au bas-côté roman. Les voûtes romanes témoignent du bas-côté sud de la cathédrale médiévale et sont sans doute la partie la plus ancienne et la moins remaniée de l’édifice (à droite de l'entrée).
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Au-dessus des entrées, les vitraux représentent le tétramorphe. Ici, l'aigle de Saint Jean et l'homme de Saint Mathieu. L'autre entrée étant fermée, les vitraux sontil illisibles.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Vitrail au-dessus de l'entrée du bas côté gauche. La Nativité.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Tableau du bureau d'accueil.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Près de la porte d’entrée deux bénitiers en marbre de carrare, œuvre de Resipere datant de 1845.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Bénitier à droite de l'entrée principale. Au-dessus de l'autre entrée latérale fermée, les vitraux sont illisibles. Ils doivent donc représenter le lion de Saint Marc et le taureau de Saint Luc.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Voûtes d'ogives. La seconde travée, de plan carré, est l’ancienne grande nef romane.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Statue de Notre Dame de la Paix. A l'origine, jusqu’en décembre 1921, elle se trouvait au centre du monument de l’archiconfrérie, datant de 1660, ex-voto de reconnaissance de nos aïeux pour la préservation de la peste de 1657 et la paix des Pyrénée et qui était accroché à la place du tableau ovale représentant Sainte Hélène et son fils Constantin. La satue était entourée de deux anges debout et d’un ange agenouillé à chaque extrémité de l’entablement. Ceci explique le traitement assez grossier de la part du sculpteur Languenau (mort à Toulon en 1718, ayant travaillé avec Pierre Puget à la décoration de la chapelle du Corpus Domini), puisque elle doit être vue de loin et en contre plongée. Le bras droit de l’Enfant Jésus a été arraché sous la Terreur, dans la main gauche, il tient un globe terrestre.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Toile au-dessus de la petite porte.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
A gauche, au dessus de la petite porte, les armoiries de Mgr Guillaume du Blanc, évêque de Toulon de 1571 à 1588.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La porte de la sacristie. A gauche, au dessus de la petite porte, les armoiries de Mgr Guillaume du Blanc, évêque de Toulon de 1571 à 1588. A droite, la statue de Sainte Jeanne d'Arc.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La sacristie. C'est l’ancienne chapelle saint Maur transformée en sacristie en 1868. Les boiseries de la grande porte ogivale en chêne mouluré et sculpté ont été réalisées par M. Dontet en 1868.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La sacristie. Au centre, dans la niche, un crucifix en ivoire qui était autrefois sur le maître-autel. Le parquet a été refait entièrement par les soins de la municipalité au début de l’année 2009.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
La statue de Sainte Jeanne d'Arc.
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Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds
Chapelle de la Croix. Elle a été aménagée dans l’ancien porche de la cathédrale médiévale, dédiée en 1659 à sainte Barbe, puis en 1836 à sainte Philomène. L’entrée de la Cathédrale du XVIème siècle se faisait à l'Ouest par une tour porche, la tour de Fos, qui a pu faire partie à l’origine d’un dispositif de défense du cœur de ville. Il subsiste la partie basse de la tour qui abrite aujourd’hui, la sacristie. Cette tour conservera le clocher et l'horloge de la ville, installés au début du XVe siècle, jusqu’à sa destruction (1822) où ils furent transférés sur l’actuel clocher à l'Est. Statue de N-D de la Paix (1660) détériorée à la Révolution. Cet édicule a été exécuté par le sculpteur Langueneau. Le bras de Jésus a été cassé sous la Terreur par un homme qui voulait détruire le monument. Belle grille en fer forgé du XVIIème siècle. Photo 2014.
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Au fond, la chapelle St Cyprien.
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La Chapelle St Cyprien. Elle a été agrandie et ornée, en 1876, d'après les plans d'Auguste Auber, architecte toulonnais, et aux frais de l'archiprêtre curé Tortel. Elle est en deux parties, l'une droite, l'autre demi-circulaire, laquelle est le sanctuaire. Réaménagée en 1805, elle présente les statues et les reliquaires des évangélisateurs de Toulon et de la Provence : St Cyprien, St Honorat, St Césaire, et deux martyrs, St Mandrier et St Flavien.
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La Chapelle St Cyprien. Fermée en 1810 par la grille de fer forgé, elle présente les statues, placées dans cinq niches, et les reliquaires des évangélisateurs de Toulon et de la Provence : St Cyprien, 1er évêque de Toulon, St Honorat, St Mandrier, St Flavien, St Césaire. Grille de 1810.
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La Chapelle St Cyprien. Fermée en 1810 par la grille de fer forgé, elle présente les statues, placées dans cinq niches, et les reliquaires des évangélisateurs de Toulon et de la Provence : St Cyprien, 1er évêque de Toulon, St Honorat, St Mandrier, St Flavien, St Césaire. Grille de 1810.
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La Chapelle St Cyprien. Mitre et crosse de l'évêque.
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La chapelle Saint Cyprien. Saint Cyprien, le saint patron de Toulon est au centre, entouré par deux évêques, à gauche saint Honorat, à droite saint Césaire. Au premier plan, deux martyrs, à gauche saint Mandrier, à droite saint Flavien, martyrisés ensemble. Ces cinq saints sont représentés chacun par une statue debout, en terre cuite peinte en couleur de pierre, mesurant 1,60 m de hauteur.
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La chapelle Saint Cyprien. Saint Cyprien est en costume épiscopal. D'origine marseillaise, il est fait archidiacre d’Arles par saint Césaire et devient évêque de Toulon vers 517. II présida le concile de Valence en 529 et combattit l'hérésie arienne. Il écrivit la vie de saint Césaire et mourut quelque temps après lui (543). La translation de son corps eut lieu le 3 octobre 546. A gauche, Saint Honorat, costumé en évêque. Devenu Chrétien malgré la volonté de son père, il quitte la Gaule, attiré par la vie érémitique. Avec son frère Venance, il part pour l’Orient. A son retour, il est accueilli par Léonce, évêque de Fréjus, qui l'ordonne prêtre. Après avoir vécu dans les grottes de l’Estérel, il fonde le monastère de Lérins. Il devient évêque d’Arles en 406 et meurt en 430. A droite, Saint Césaire. revêtu du costume d'évêque. C'est un ancien moine de ce monastère, remarquable théologien (il porte un livre) et évêque d’Arles (il tient sa crosse).
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La chapelle Saint Cyprien. A gauche, statue en plâtre de Saint Honorat debout, vêtu en évêque, la mitre à ses pieds, la crosse dans la main gauche, un papyrus dans l'autre main. Sculpteur, Bertolucci, 18e siècle. Au centre, statue de Saint Cyprien, costumé en évêque, la tête mitrée, tenant de la main droite la crosse et tenant dans l'autre main un livre. ouvert. Statue en carton-pierre, doré, du sculpteur Gallard, 1855. A droite, Saint Césaire, la mitre sur la tête, tenant la crosse de la main gauche et un livre dans celle de droite.
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La chapelle Saint Cyprien. Saint Mandrier, en guerrier romain, ayant une palme dans sa main droite et un casque à ses pieds. C'est un guerrier converti au christianisme, baptisé par Cyprien et mort en défendant sa foi. La tradition fait de Mandrier un disciple de saint Cyprien. Peut-être fut-il soldat de la garde saxonne du roi arien Alaric II. Converti â la foi catholique, il aurait abandonné le métier des armes, se serait retiré dans un ermitage et aurait été mis à mort.
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La chapelle Saint Cyprien. Saint Flavien, vêtu en guerrier romain, une palme dans la main gauche, l'autre main posée contre la poitrine.
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La chapelle Saint Cyprien. Buste reliquaire de saint Cyprien.
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La chapelle Saint Cyprien. L'autel, dû à M. F. Rossi, est en pierre dure de Touris. La partie supérieure, gradins et tabernacle, en pierre blanche de l'ÉchailIon, n'est pas présente. Sous l'autel, la châsse contient la relique de la tête de saint Mandrier et les autres reliquaires contiennent les ossements de saint Cyprien et saint Honorat, jadis conservées dans la chapelle des Saintes Reliques.
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La chapelle Saint Cyprien. Vierge de l’église de Matemore, arrondissement de Mascara, département d’Oran (Algérie)
Le village de Matemore a été créé en 1879.
Vierge rapatriée par M. Célestin Blachère et Mme Irène Font (son épouse), à bord du paquebot Kairouan le 5 avril 1964.
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La Chapelle St Cyprien. François Joseph Rey (à gauche). La relique de saint Cyprien avait été authentifié le 17 juillet 1789 par le vicaire général, Jules Honoré Cyprien de Pazery de Thorame (à droite).
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La Chapelle St Cyprien. Contre la paroi gauche de cette chapelle, une œuvre du XVIIe s représentant saint Marc, saint Honoré et saint Charles Borromée. Ces trois personnages sont debout et alignés dans le même plan. Deux petits anges posent une couronne sur la tête de saint Honoré, placé au milieu. L'auteur de cet ouvrage est inconnu.
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La Chapelle St Cyprien.
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Le dôme.
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Toile du dôme qui représente l'Assomption et le couronnement de la Vierge par le Christ à gauche, le saint Esprit au-dessus et Dieu le père à droite. C'est une toile de Mignard déplacée lors du percement de la rosace du chœur en 1864. Au-dessous, des anges musiciens, des putti, tout en bas les apôtres autour de son lit vide.
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La Vision de Constantin. A gauche, Constantin, en justaucorps, quelques pièces d'armure couvrant ses bras et ses jambes, est assis, le corps rejeté en arrière et la tète levée; il tient la main droite contre la poitrine, tandis que le bras gauche est étendu horizontalement. En face de lui, au milieu de la toile, l'impératrice Hélène, à genoux, les bras pendants et les mains croisées, la couronne sur la tête, les yeux levés au ciel, est vêtue d'une robe et d'un manteau bleu doublé d'hermine. Signé F. David, XVIIIe.
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Sous le dôme, le Monument de l’Archiconfrérie abrite depuis 1839 une statue de la vierge et un baldaquin en bois sculptés par Vian de Pignans. Notre Dame, Avocate des Toulonnais.
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Notre Dame, Avocate des Toulonnais (Vian de Pignans, 1839)
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Sainte Bernadette.
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Sainte Madeleine tenant dans sa main gauche un vase de parfum, sa chevelure descendant jusque dans sa main droite.
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Chapelle de la Vierge. L’agrandissement du XVIIe a intégré l’ancienne chapelle des Saintes Reliques, destinée à abriter les reliques de Saint Cyprien, séparée de la cathédrale médiévale par une ruelle. La chapelle se continuait par une belle travée gothique dont on peut admirer encore les nervures : une voûte d’ogives à bernes et bercerons et clés pendantes aux points de jonction. Prolongée en 1668, la chapelle est désormais consacrée à la patronne de l’église.
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Chapelle de la Vierge. Elle abrite le retable où se trouvait la statue de la Vierge en bois doré de Vian de Pignans (1838).
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Chapelle de la Vierge. Au pied de la Vierge, dans le retable du fond les statues de Ste Catherine de Sienne et de Ste Thérèse d'Avila et les tableaux de l’Annonciation (Puget 1650) et de la Vierge du Carmel (Damery 1644) rappellent les dévotions du rosaire et du scapulaire.
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Chapelle de la Vierge. En 1878., l’ensemble de la chapelle fut modifié. La calotte ellipsoïdal a été ouverte pour laisser passer la lumière, la Vierge fut remplacée par une statue en terre cuite de l’Immaculée Conception. On plaça, à droite, une statue de sainte Catherine de Sienne couronnée d’épines. Elle est accompagnée, de l’autre côté, de la représentation de sainte Thérèse d’Avila.
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Chapelle de la Vierge. En 1760 on confia à Bertolucci l’aménagement de l’autel. A droite, une statue de sainte Catherine de Sienne couronnée d’épines, tenant des deux mains un crucifix qu'elle contemple (elle vint prier en notre Cathédrale vers 1375, sur le chemin d’Avignon). Elle est accompagnée, de l’autre côté, de la représentation de sainte Thérèse d’Avila, tenant dans la main gauche un livre, et dans l'autre main la plume qui lui a servi à écrire ses constitutions. Elles sont en terre cuite peinte en couleur pierre. Toutes deux sont vêtues d’une tunique et d'un manteau, et ont un voile sur la tête.
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Chapelle de la Vierge. La Vierge porte un manteau frangé d'or, elle est debout sur un nuage, les deux mains croisées sur la poitrine. Au-dessous, trois anges, dont deux portaient une banderole.
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Chapelle de la Vierge.
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En 1878., la calotte ellipsoïdale a été ouverte pour laisser passer la lumière.
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Chapelle de la Vierge. A gauche une peinture sur toile représentant la Vierge du Mont Carmel de 1644 signée du peintre liégeois Damery-Walter. Au centre de la toile, la Vierge, debout sur un socle en forme de châsse supporté par des anges, une couronne royale sur la tête, tient son enfant sur le bras gauche et un sceptre dans la main droite. Dans la partie haute, des chérubins l'entourent. Au bas, on voit, coupés à mi-corps par le cadre, deux anciens évêques et patrons de Toulon, saint Honoré et saint Cyprien, en adoration. Fond d'architecture avec colonnes.
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Chapelle de la Vierge. En face une peinture sur toile, dont les angles supérieurs sont coupés, exécutée par Pierre Puget en 1650, représentant l’Annonciation. A gauche, la Vierge, la tête de profil et levée, est à genoux devant un. Prie-Dieu sur la tablette duquel est posé un livre. Elle est vêtue d'une robe rouge et d'un manteau bleu, un voile blanc, couvrant le dessus de sa tête, tombe sur le devant du corps. A droite, l'ange Gabriel, en tunique blanche et entouré d'une écharpe rose flottante, descend du ciel pour remplir sa mission. Au bas, faisant face à Marie, trois anges chantent des hymnes, I’un d'eux tenant .un papier de musique, un autre jouant du clavecin. Une architecture occupe quelques parties du tableau Le motif des anges musiciens apparaît au XIIe s dans des manuscrits anglais et les chœurs d’anges sont souvent liés à différents thèmes de la vie de la Vierge.
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Chapelle de la Vierge. Au-dessus des deux tableaux précédents, dans les fausses arcades, sont représentés les Quatre Évangélistes : celle de droite nous montre saint Marc et saint Jean,
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Chapelle de la Vierge. celle de gauche saint Mathieu et saint Luc. Ces deux peintures murales à l'huile sont les premiers essais dans le genre historique de leur auteur, qui les a signées dans l'angle de gauche, A. Bonny, 1878.
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Chapelle de la Vierge. Le banc d’œuvre de Letellier (1835)
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Chapelle de la Vierge. Le banc d’œuvre de Letellier (1835)
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Chapelle de la Vierge. Gloire ou Adoration du Saint Sacrement. Ce tableau, commandé en 1745 à Jacques Volaire, artiste toulonnais, par la confrérie du Corpus Domini, pour être placé à l'entrée de leur chapelle, a été transporté longtemps après là où on le voit aujourd'hui. Au milieu de la toile, des chérubins sans corps, mais ailés, supportent le Saint Sacrement entouré de petits anges volant. A droite et à gauche, un ange adolescent tient un encensoir et à côté, vers les bords du tableau, d'autres anges chantent ou jouent de divers instruments de musique.
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Bas côté droit. Au fond, la chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement). Sur la droite, les chapelles de St Joseph, de Ste Anne, de la tombe des évêques.
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Bas-côté gauche, vu de la chapelle de la Vierge.
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Chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement). Sans doute la partie la plus " artistique " de la Cathédrale, contemporaine de l’agrandissement du XVIIe s, elle abrite le superbe retable baroque destiné à conserver le Saint-Sacrement.
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Chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement). La décoration de cette chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement) fut confiée à Pierre Puget en 1659. L'ensemble, en bois, disparut dans un incendie en 1681. C'est alors Christophe Veyrier, neveu et élève de Puget qui réalise, en 1682, l'ensemble en marbre et stuc que nous voyons aujourd'hui.
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Chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement). Sur les parois latérales, 2 tableaux peints en 1718 par Achard de Correns. L’un représente Melchisédech bénissant Abraham. L’autre représente le Triomphe de l’Eucharistie.
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Chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement). L’autel en marbre polychrome porte deux anges en marbre blanc de part et d’autres du tabernacle. Dans les 2 niches, statues de saint Pierre et de saint Paul.
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Chapelle du «Corpus Domini» (ou du St Sacrement). Elle abrite un majestueux retable (décors sculptés situés à l'arrière de l'autel) en marbre et en stuc, figurant Dieu le Père, entouré d'une multitude d'anges.