Perpignan

Quartier de la gare, théâtre de l'Archipel, domaine de sant-Vicens, square Bir-Hakeim, église St Jacques, jardin de la Miranda, Musée Hyacinthe Rigaud, Tautavel.

<center>La gare</center>Le premier train est arrivé à Perpignan dans une station provisoire située au Vernet en Février 1858.La ligne de chemin de fer ne traversa la Tet que cinq mois plus tard, en juillet après la construction du pont. La gare actuelle fut achevée en 1862, surélevée et agrandie par la suite.
La gare
Le premier train est arrivé à Perpignan dans une station provisoire située au Vernet en Février 1858.La ligne de chemin de fer ne traversa la Tet que cinq mois plus tard, en juillet après la construction du pont. La gare actuelle fut achevée en 1862, surélevée et agrandie par la suite.
1
<center>La gare</center>La marquise du bâtiment, installée en 1896, fut plusieurs fois modifiée jusqu’en 2010.
La gare
La marquise du bâtiment, installée en 1896, fut plusieurs fois modifiée jusqu’en 2010.
2
<center>La gare</center>Le quartier Gare doit sa naissance à l’arrivée du chemin de fer en 1858. La Gare est implantée loin des remparts de Perpignan suivant les règles imposées par le Génie militaire qui interdit toute construction dans cette zone. Mais, contre toute attente, les constructions se multiplient. Les négociants en vin, entrepreneurs ou autres choisissent d’y construire leur habitation, leurs entrepôts de stockage,….. mais également des immeubles de rapport destinés à loger les ouvriers. En 1882, ces nouvelles constructions non autorisées sont menacées de destruction, puis sauvés (avec contrepartie financière) car l’activité économique du quartier est prospère.Le quartier Gare construit sur des terres agricoles fertiles irriguées par des nombreuses « agulles » est un quartier neuf et riche architecturalement parlant.
La gare
Le quartier Gare doit sa naissance à l’arrivée du chemin de fer en 1858. La Gare est implantée loin des remparts de Perpignan suivant les règles imposées par le Génie militaire qui interdit toute construction dans cette zone. Mais, contre toute attente, les constructions se multiplient. Les négociants en vin, entrepreneurs ou autres choisissent d’y construire leur habitation, leurs entrepôts de stockage,….. mais également des immeubles de rapport destinés à loger les ouvriers. En 1882, ces nouvelles constructions non autorisées sont menacées de destruction, puis sauvés (avec contrepartie financière) car l’activité économique du quartier est prospère.Le quartier Gare construit sur des terres agricoles fertiles irriguées par des nombreuses « agulles » est un quartier neuf et riche architecturalement parlant.
3
<center>La gare</center>Ancienne maison d'un négociant en vin, Mr Carboneil.
La gare
Ancienne maison d'un négociant en vin, Mr Carboneil.
4
<center>La gare</center>Le hall.
La gare
Le hall.
5
<center>La gare</center>Le plafond du hall est peint dans le style de Dali. En 1982, la création d’un grand plafond recevant un décor imaginé par Robert d’Hoossche rappela les paysages, le ciel et le soleil roussillonnais, en hommage au grand prêtre du surréalisme, Salvador Dali qui avait déclaré en 1965 que la gare de Perpignan était « le centre du monde ».
La gare
Le plafond du hall est peint dans le style de Dali. En 1982, la création d’un grand plafond recevant un décor imaginé par Robert d’Hoossche rappela les paysages, le ciel et le soleil roussillonnais, en hommage au grand prêtre du surréalisme, Salvador Dali qui avait déclaré en 1965 que la gare de Perpignan était « le centre du monde ».
6
<center>La gare</center>Au centre, le Christ en croix, avec sa couronne d’épines. Sur le bas du tableau s’étend une mer calme sur laquelle navigue une barque. Au-dessus de la mer, une femme présentée de dos assiste à toutes ces scènes. Sur le haut du tableau une locomotive surgit de nulle part. A gauche et à droite, les personnages de l'Angelus de Millet. Dali est représenté deux fois dans l’axe vertical : il apparaît dans la lumière, au centre du tableau flottant les bras en croix, ainsi qu’au sommet du tableau.
La gare
Au centre, le Christ en croix, avec sa couronne d’épines. Sur le bas du tableau s’étend une mer calme sur laquelle navigue une barque. Au-dessus de la mer, une femme présentée de dos assiste à toutes ces scènes. Sur le haut du tableau une locomotive surgit de nulle part. A gauche et à droite, les personnages de l'Angelus de Millet. Dali est représenté deux fois dans l’axe vertical : il apparaît dans la lumière, au centre du tableau flottant les bras en croix, ainsi qu’au sommet du tableau.
7
<center>La gare</center>
La gare
8
<center>La gare</center>
La gare
9
<center>La gare</center>
La gare
10
<center>La gare</center>
La gare
11
<center>La gare TGV.</center>
La gare TGV.
12
<center>La gare TGV.</center>
La gare TGV.
13
<center>La gare TGV.</center>
La gare TGV.
14
<center>La gare</center>Le centre commercial, créé lors de la rénovation de la gare effectuée au début du XXIe siècle,  a été baptisé el Centre del Món (ce qui signifie « le centre du monde » en catalan)
La gare
Le centre commercial, créé lors de la rénovation de la gare effectuée au début du XXIe siècle, a été baptisé el Centre del Món (ce qui signifie « le centre du monde » en catalan)
15
<center>La gare</center>
La gare
16
<center>La gare</center>
La gare
17
<center>La gare</center>Devant nous, l'avenue Général de Gaulle, ancienne avenue de la gare.
La gare
Devant nous, l'avenue Général de Gaulle, ancienne avenue de la gare.
18
<center>La gare</center>
La gare
19
<center>La gare</center>
La gare
20
<center>Avenue Général de Gaulle</center>Il faut savoir qu’en 1858 (date de l’arrivée du Chemin de Fer dans notre quartier) il n’existait aucune route ou chemin direct qui reliait la gare à la Ville qui était dissimulée derrière les remparts à 1 kilomètre de là. En 1859, le Conseil Général décidait en 1859 l’ouverture d’une route départementale de 16 mètres de large sur 600 de long. Le plan fut dressé en 1860 mais pour cela il fallait traverser 7 propriétés, et passer au-dessus de nombreuses « agulles »…..
Dénommée route ou avenue de la Gare au XIX° siècle, avenue du Maréchal Pétain en 1941, puis du Général de Gaulle depuis septembre 1944, cette voie départementale a vu le jour en 1862. Il fut établi que la chaussée ferait 7 mètres (actuellement elle fait 6,5m) et 2 trottoirs de 4,5 mètres chacun. En 1884, l’avenue de la gare devient une voie municipal.
Avenue Général de Gaulle
Il faut savoir qu’en 1858 (date de l’arrivée du Chemin de Fer dans notre quartier) il n’existait aucune route ou chemin direct qui reliait la gare à la Ville qui était dissimulée derrière les remparts à 1 kilomètre de là. En 1859, le Conseil Général décidait en 1859 l’ouverture d’une route départementale de 16 mètres de large sur 600 de long. Le plan fut dressé en 1860 mais pour cela il fallait traverser 7 propriétés, et passer au-dessus de nombreuses « agulles »….. Dénommée route ou avenue de la Gare au XIX° siècle, avenue du Maréchal Pétain en 1941, puis du Général de Gaulle depuis septembre 1944, cette voie départementale a vu le jour en 1862. Il fut établi que la chaussée ferait 7 mètres (actuellement elle fait 6,5m) et 2 trottoirs de 4,5 mètres chacun. En 1884, l’avenue de la gare devient une voie municipal.
21
<center>La Demeure Bardou</center>Ce bel hôtel particulier, dessiné par l'architecte toulousain Frédéric Delor de Masbou, situé au n°14 de l’avenue de Gaulle, est construit par les frères Léon et Eugène Bardou. Il est achevé en 1886.
La Demeure Bardou
Ce bel hôtel particulier, dessiné par l'architecte toulousain Frédéric Delor de Masbou, situé au n°14 de l’avenue de Gaulle, est construit par les frères Léon et Eugène Bardou. Il est achevé en 1886.
22
<center>La Demeure Bardou</center>La dynastie du papier à cigarettes catalan La firme Bardou est spécialisée dans la fabrication du papier à cigarettes. Ancêtre d’une véritable dynastie, son fondateur est Jean Bardou. Cet ex-boulanger, originaire d’Ille-sur-Têt a l’idée d’ouvrir un atelier où sont découpées des feuilles de papier assemblées en cahier. Son fils, Pierre, crée le célèbre papier
La Demeure Bardou
La dynastie du papier à cigarettes catalan La firme Bardou est spécialisée dans la fabrication du papier à cigarettes. Ancêtre d’une véritable dynastie, son fondateur est Jean Bardou. Cet ex-boulanger, originaire d’Ille-sur-Têt a l’idée d’ouvrir un atelier où sont découpées des feuilles de papier assemblées en cahier. Son fils, Pierre, crée le célèbre papier "JB". La fabrique fondée en 1858 était situé rue Émile Zola, en face de l'hôtel Pams. Son autre fils, Joseph, se lance, lui aussi, dans la fabrication de papier à cigarettes dès 1849. D'abord rue Mailly, puis à partir de 1884, avenue de la Gare. Joseph Bardou décède en 1884 laissant à ses deux fils Eugène et Léon (1851-1899) la direction de l’entreprise familiale. Eugène Bardou fut maire de Perpignan de 1894 à 1896 (conseiller municipal en 1888, adjoint au maire en 1892). Il meurt le 21 juin 1927. Comme il avait perdu ses deux fils au cours de la 1ère guerre mondiale, non seulement sa lignée prend fin avec lui, mais aussi la « Société anonyme des papiers à cigarettes Le Nil ». L'usine ferme ses portes cette même année 1927.
23
<center>La Demeure Bardou</center>
La Demeure Bardou
24
<center>La Demeure Bardou</center>
La Demeure Bardou
25
<center>La Demeure Bardou</center>
La Demeure Bardou
26
<center>La Demeure Bardou</center>La fabrique du célèbre papier à cigarette Le Nil.
La Demeure Bardou
La fabrique du célèbre papier à cigarette Le Nil.
27
<center>La Demeure Bardou</center>La fabrique du célèbre papier à cigarette Le Nil.
La Demeure Bardou
La fabrique du célèbre papier à cigarette Le Nil.
28
<center>La Demeure Bardou</center>
La Demeure Bardou
29
<center>Eglise St Joseph.</center>Le quartier Gare doit sa naissance à l’arrivée des chemins de fer. Peu à peu, ce quartier à l’extérieur des remparts voit sa population augmenter rapidement. Il manquait un lieu permettant aux fidèles de se recueillir (la chapelle provisoire du 13 rue Valette ne pouvait accueillir que 200 personnes). Il fut décidé de créer un sanctuaire dédié au Patron des ouvriers et des mourants : L’Eglise Saint Joseph sera donc édifiée. Le projet retenu sera celui de l’architecte VIGNOL. Son style peut être assimilé à du néo-roman.
Eglise St Joseph.
Le quartier Gare doit sa naissance à l’arrivée des chemins de fer. Peu à peu, ce quartier à l’extérieur des remparts voit sa population augmenter rapidement. Il manquait un lieu permettant aux fidèles de se recueillir (la chapelle provisoire du 13 rue Valette ne pouvait accueillir que 200 personnes). Il fut décidé de créer un sanctuaire dédié au Patron des ouvriers et des mourants : L’Eglise Saint Joseph sera donc édifiée. Le projet retenu sera celui de l’architecte VIGNOL. Son style peut être assimilé à du néo-roman.
30
<center>L'hôtel Drancourt</center>Emile DRANCOURT était un négociant en vins prospère. Dès 1894, il est implanté dans le quartier Gare. Le 10 décembre 1899,  les travaux de sa nouvelle résidence, aux allures de petit château débutent. Il porte son choix sur l’architecte en vogue à cette époque et coqueluche de la bourgeoisie locale, Viggo DORPH PETERSEN après avoir vu (d’après sa petite fille) le château d’Aubiry en se rendant à Céret. L’entrepreneur de maçonnerie est Pierre PARES (il travailla beaucoup avec Petersen).
L'hôtel Drancourt
Emile DRANCOURT était un négociant en vins prospère. Dès 1894, il est implanté dans le quartier Gare. Le 10 décembre 1899, les travaux de sa nouvelle résidence, aux allures de petit château débutent. Il porte son choix sur l’architecte en vogue à cette époque et coqueluche de la bourgeoisie locale, Viggo DORPH PETERSEN après avoir vu (d’après sa petite fille) le château d’Aubiry en se rendant à Céret. L’entrepreneur de maçonnerie est Pierre PARES (il travailla beaucoup avec Petersen).
31
<center>L'hôtel Drancourt</center>Sur l’arrière et les côtés, il y avait un entrepôt et des quais d’expédition. Mais cette immense propriété, au début des années 50 a été découpée puis d’autres immeubles d’habitation sont apparus (rue Cabrit et impasse Drancourt), si bien qu’aujourd’hui on observe que la demeure principale est simplement entourée d’un petit jardin.
L'hôtel Drancourt
Sur l’arrière et les côtés, il y avait un entrepôt et des quais d’expédition. Mais cette immense propriété, au début des années 50 a été découpée puis d’autres immeubles d’habitation sont apparus (rue Cabrit et impasse Drancourt), si bien qu’aujourd’hui on observe que la demeure principale est simplement entourée d’un petit jardin.
32
<center>L'hôtel Drancourt</center>Viggo Dorph Petersen, architecte danois, diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Copenhague, perfectionna ensuite sa formation aux Beaux-Arts de Paris au sein de l'atelier de Léon Ginain. Son style s'inspire beaucoup de la tradition académique parisienne. Installé dans notre département il y réalisa l'Hôtel du Portugal à Vernet-les-Bains et construisit trois châteaux pour les enfants de Pierre Bardou (Valmy, Aubiry et le parc Ducup). Devenu la coqueluche de toute la bourgeoisie du département, il dressa les plans, en 1899 de la demeure du négociant en vins Emile Drancourt, véritable petit château, symbole de sa réussite
L'hôtel Drancourt
Viggo Dorph Petersen, architecte danois, diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Copenhague, perfectionna ensuite sa formation aux Beaux-Arts de Paris au sein de l'atelier de Léon Ginain. Son style s'inspire beaucoup de la tradition académique parisienne. Installé dans notre département il y réalisa l'Hôtel du Portugal à Vernet-les-Bains et construisit trois châteaux pour les enfants de Pierre Bardou (Valmy, Aubiry et le parc Ducup). Devenu la coqueluche de toute la bourgeoisie du département, il dressa les plans, en 1899 de la demeure du négociant en vins Emile Drancourt, véritable petit château, symbole de sa réussite
33
<center>L'hôtel Drancourt</center>
L'hôtel Drancourt
34
<center>L'hôtel Drancourt</center>
L'hôtel Drancourt
35
<center>L'hôtel Drancourt</center>
L'hôtel Drancourt
36
<center>L'hôtel Drancourt</center>
L'hôtel Drancourt
37
<center>L'hôtel Drancourt</center>
L'hôtel Drancourt
38
<center>L'hôtel Drancourt</center>
L'hôtel Drancourt
39
<center>L'hôtel Drancourt</center>
L'hôtel Drancourt
40
<center>Maison du père de Charles Trénet.</center>
Maison du père de Charles Trénet.
41
<center>Avenue Général de Gaulle</center>Au fond, les
Avenue Général de Gaulle
Au fond, les "Dames de France".
42
<center>Ancienne résidence du consulat d'Algérie.</center>
Ancienne résidence du consulat d'Algérie.
43
<center>L'immeuble Mitjavile</center>En 1916, est construit, au n°66 de l’avenue de la Gare (av. de Gaulle), un immeuble destiné à accueillir le siège perpignanais des établissements MITJAVILE. Cette société était spécialisée dans les wagons foudres, sortes de grands réservoirs ou citernes qui servaient à transporter le vin. D’ailleurs, cette société, dans les années 20 possédait les plus gros wagons foudres de l’hexagone.
L'immeuble Mitjavile
En 1916, est construit, au n°66 de l’avenue de la Gare (av. de Gaulle), un immeuble destiné à accueillir le siège perpignanais des établissements MITJAVILE. Cette société était spécialisée dans les wagons foudres, sortes de grands réservoirs ou citernes qui servaient à transporter le vin. D’ailleurs, cette société, dans les années 20 possédait les plus gros wagons foudres de l’hexagone.
44
<center>L'immeuble Mitjavile</center>Cet édifice, de style Art Nouveau, commandé par Barthélémy DABAT est conçu par Raoul CASTAN.
Ici encore, on peut voir le style typique de l’architecture moderne régionaliste ne serait-ce que par l’emploi des matériaux : cayrous, galets, fer forgé, céramiques….
Cet immeuble original et typique de part sa composition est un bel exemple de l’Art Nouveau à Perpignan.
L'immeuble Mitjavile
Cet édifice, de style Art Nouveau, commandé par Barthélémy DABAT est conçu par Raoul CASTAN. Ici encore, on peut voir le style typique de l’architecture moderne régionaliste ne serait-ce que par l’emploi des matériaux : cayrous, galets, fer forgé, céramiques…. Cet immeuble original et typique de part sa composition est un bel exemple de l’Art Nouveau à Perpignan.
45
<center>L'immeuble Mitjavile</center>Les matériaux employés dans cette architecture aux accents néo-catalans sont la brique, la pierre et le galet, mais aussi le fer forgé et la céramique. L'immeuble associe les accents Art Nouveau à l'utilisation des matériaux polychromes et à la ferronnerie d'inspiration régionale. C'est l'une des façades les plus caractéristiques de l'architecture Fin de siècle à Perpignan.
L'immeuble Mitjavile
Les matériaux employés dans cette architecture aux accents néo-catalans sont la brique, la pierre et le galet, mais aussi le fer forgé et la céramique. L'immeuble associe les accents Art Nouveau à l'utilisation des matériaux polychromes et à la ferronnerie d'inspiration régionale. C'est l'une des façades les plus caractéristiques de l'architecture Fin de siècle à Perpignan.
46
<center>Les villas Amiel</center>Jean AMIEl fait construire en 1897 quatre villas identiques, pour chacune de ses filles. Il dénomme ces villas de leurs prénoms, Marie, Lucie, Henriette et Joséphine. Cette initiative insolite avait paru tellement surprenante que l’appellation des « Villas Amiel » avait désigné l’allée de ce que l’on considérait alors comme une « folie ».Ces pavillons sont précédés d’un jardinet en façade.
Les villas Amiel
Jean AMIEl fait construire en 1897 quatre villas identiques, pour chacune de ses filles. Il dénomme ces villas de leurs prénoms, Marie, Lucie, Henriette et Joséphine. Cette initiative insolite avait paru tellement surprenante que l’appellation des « Villas Amiel » avait désigné l’allée de ce que l’on considérait alors comme une « folie ».Ces pavillons sont précédés d’un jardinet en façade.
47
<center>Les villas Amiel</center>Jean AMIEl fait construire en 1897 quatre villas identiques, pour chacune de ses filles. Il dénomme ces villas de leurs prénoms, Marie, Lucie, Henriette et Joséphine. Cette initiative insolite avait paru tellement surprenante que l’appellation des « Villas Amiel » avait désigné l’allée de ce que l’on considérait alors comme une « folie ».Ces pavillons sont précédés d’un jardinet en façade.
Les villas Amiel
Jean AMIEl fait construire en 1897 quatre villas identiques, pour chacune de ses filles. Il dénomme ces villas de leurs prénoms, Marie, Lucie, Henriette et Joséphine. Cette initiative insolite avait paru tellement surprenante que l’appellation des « Villas Amiel » avait désigné l’allée de ce que l’on considérait alors comme une « folie ».Ces pavillons sont précédés d’un jardinet en façade.
48
<center>Les villas Amiel</center>Jean AMIEl fait construire en 1897 quatre villas identiques, pour chacune de ses filles. Il dénomme ces villas de leurs prénoms, Marie, Lucie, Henriette et Joséphine. Cette initiative insolite avait paru tellement surprenante que l’appellation des « Villas Amiel » avait désigné l’allée de ce que l’on considérait alors comme une « folie ».Ces pavillons sont précédés d’un jardinet en façade.
Les villas Amiel
Jean AMIEl fait construire en 1897 quatre villas identiques, pour chacune de ses filles. Il dénomme ces villas de leurs prénoms, Marie, Lucie, Henriette et Joséphine. Cette initiative insolite avait paru tellement surprenante que l’appellation des « Villas Amiel » avait désigné l’allée de ce que l’on considérait alors comme une « folie ».Ces pavillons sont précédés d’un jardinet en façade.
49
<center>La Basse</center>
La Basse
50
<center>La Basse</center>
La Basse
51
<center>Canal des 4 cazals</center>Le canal des 4 cazals prend sa source au niveau d’une gravière dans la Têt (proximité Parc Ducup). A l’époque, il avait pour fonction d’irriguer les champs de la partie ouest de la Ville de Perpignan. Sur ces jardins irrigués ont été bâtis les quartiers de St Assiscle et La Gare. Près de la Basse, à l’endroit compris entre les rues de la Paix et Saint Amand, se dressait l’important moulin à huile dit des quatre cazals (déjà mentionné en 1538). Cette appellation lui avait été donnée en raison des quatre bâtisses qu’il comptait initialement.
Canal des 4 cazals
Le canal des 4 cazals prend sa source au niveau d’une gravière dans la Têt (proximité Parc Ducup). A l’époque, il avait pour fonction d’irriguer les champs de la partie ouest de la Ville de Perpignan. Sur ces jardins irrigués ont été bâtis les quartiers de St Assiscle et La Gare. Près de la Basse, à l’endroit compris entre les rues de la Paix et Saint Amand, se dressait l’important moulin à huile dit des quatre cazals (déjà mentionné en 1538). Cette appellation lui avait été donnée en raison des quatre bâtisses qu’il comptait initialement.
52
<center>Canal des 4 cazals</center>Il se jette dans la Basse, quai Nobel au niveau de la rue Amand où était édifié le Moulin des 4 cazals qui fut démoli en 1908.
Canal des 4 cazals
Il se jette dans la Basse, quai Nobel au niveau de la rue Amand où était édifié le Moulin des 4 cazals qui fut démoli en 1908.
53
<center>Monument à Jean Jaurès</center>
Monument à Jean Jaurès
54
<center>Aux Dames de France </center>Un grand magasin de la Belle Epoque. Premier édifice à voir le jour sur les terrains des remparts arasés, « Aux Dames de France » est édifié de 1905 à 1907 sur les plans de l'architecte Georges Debrie pour le compte de la société Paris-France. Moderne par ses grandes ouvertures et ses éléments métalliques, ce bâtiment est caractéristique de l'architecture commerciale de libelle Epoque. Plusieurs fois transformé, « Aux Dames de France » a été rénové en 2004, tout en gardant sa fonction commerciale. La Place de Catalogne fut un important point de liaison, après la démolition des remparts, du centre-ville avec le quartier de la gare et les nouveaux quartiers.
Aux Dames de France
Un grand magasin de la Belle Epoque. Premier édifice à voir le jour sur les terrains des remparts arasés, « Aux Dames de France » est édifié de 1905 à 1907 sur les plans de l'architecte Georges Debrie pour le compte de la société Paris-France. Moderne par ses grandes ouvertures et ses éléments métalliques, ce bâtiment est caractéristique de l'architecture commerciale de libelle Epoque. Plusieurs fois transformé, « Aux Dames de France » a été rénové en 2004, tout en gardant sa fonction commerciale. La Place de Catalogne fut un important point de liaison, après la démolition des remparts, du centre-ville avec le quartier de la gare et les nouveaux quartiers.
55
<center>Aux Dames de France </center>
Aux Dames de France
56
<center>Aux Dames de France </center>
Aux Dames de France
57
<center>Théâtre de l’Archipel.</center>Le Théâtre de l'Archipel a été réalisé par les cabinets d'architectes associés de Jean Nouvel et Brigitte Métra en collaboration avec dUCKS scéno pour la scénographie de la grande salle et de Kahle Acoustics pour les études acoustiques. Les architectes avaient pour objectif de donner aux différentes formes des six bâtiments, ainsi qu’aux façades, une image renvoyant à des références familières des Catalans. Le site du Théâtre de l'Archipel est le plus vaste théâtre de la région Languedoc-Roussillon. Il se compose de 3 salles : Le Grenat, Le Carré, Le Studio. Il peut accueillir un total de 1 500 spectateurs sur l'ensemble des deux salles. Sa construction à coûté 44 millions d'euros et a nécessité 6 ans de travaux. L'inauguration eut lieu le 10 octobre 2011 en présence du maire de Perpignan, Jean-Paul Alduy, de Frédéric Mitterrand (ministre de la culture) et de Jean Nouvel.
Théâtre de l’Archipel.
Le Théâtre de l'Archipel a été réalisé par les cabinets d'architectes associés de Jean Nouvel et Brigitte Métra en collaboration avec dUCKS scéno pour la scénographie de la grande salle et de Kahle Acoustics pour les études acoustiques. Les architectes avaient pour objectif de donner aux différentes formes des six bâtiments, ainsi qu’aux façades, une image renvoyant à des références familières des Catalans. Le site du Théâtre de l'Archipel est le plus vaste théâtre de la région Languedoc-Roussillon. Il se compose de 3 salles : Le Grenat, Le Carré, Le Studio. Il peut accueillir un total de 1 500 spectateurs sur l'ensemble des deux salles. Sa construction à coûté 44 millions d'euros et a nécessité 6 ans de travaux. L'inauguration eut lieu le 10 octobre 2011 en présence du maire de Perpignan, Jean-Paul Alduy, de Frédéric Mitterrand (ministre de la culture) et de Jean Nouvel.
58
<center>Théâtre de l’Archipel.</center>Quatre bâtiments sont entièrement recouverts de produits métalliques. A gauche, l’espace de répétition, similaire à un atelier du secteur aérien, prend la forme d’une voûte et est recouvert d’une façade/toiture « double peau » classique en Krystal. L’aspect esthétique argenté de ce revêtement associé à cette forme si particulière, permet ainsi au bâtiment de se distinguer par sa réflectivité exceptionnelle de la lumière. La forme de tunnel évoque par ailleurs
Théâtre de l’Archipel.
Quatre bâtiments sont entièrement recouverts de produits métalliques. A gauche, l’espace de répétition, similaire à un atelier du secteur aérien, prend la forme d’une voûte et est recouvert d’une façade/toiture « double peau » classique en Krystal. L’aspect esthétique argenté de ce revêtement associé à cette forme si particulière, permet ainsi au bâtiment de se distinguer par sa réflectivité exceptionnelle de la lumière. La forme de tunnel évoque par ailleurs "le cheminement de la création". Si la tour principale, destinée aux loges des artistes et aux bureaux administratifs, est habillée d’une façade dorée, référence au blason catalan et à l(or que l’on pouvait trouver dans les ribières, la salle de création polyvalente, d’une capacité de 400 places, est recouverte en façade par l’acier Corten, rappelant ainsi les mines de fer du secteur dont le minerai fit la fortune de cette région. Dernier bâtiment de l’Archipel, le local logistique est entièrement recouvert d’affiches derrière lesquelles se cache à nouveau une façade métallique, constituée de tôles d’acier planes galvanisées et de tôles nervurées traditionnelles.
59
<center>Théâtre de l’Archipel.</center>En haut de la « cage de scène », haute de 35 mètres, se trouve un espace pour des réceptions.
Théâtre de l’Archipel.
En haut de la « cage de scène », haute de 35 mètres, se trouve un espace pour des réceptions.
60
<center>Théâtre de l’Archipel.</center>Salle Le Grenat : grande salle modulable de 600 à 1100 places aux couleurs rouges, en forme de gros galet rouge aux inscriptions dans plusieurs langues.
Théâtre de l’Archipel.
Salle Le Grenat : grande salle modulable de 600 à 1100 places aux couleurs rouges, en forme de gros galet rouge aux inscriptions dans plusieurs langues.
61
<center>Théâtre de l’Archipel.</center>Joyau de cet immense ensemble, la grande salle de 1 100 places prend la forme d’un galet de rivière de couleur grenat, similaire à cette pierre longtemps exploitée dans le secteur du Canigou. A quelques mètres de là, s’érige la « cage de scène », haute de 35 mètres, et évoque l’histoire, à savoir les forteresses et palais des rois de Majorque.
Théâtre de l’Archipel.
Joyau de cet immense ensemble, la grande salle de 1 100 places prend la forme d’un galet de rivière de couleur grenat, similaire à cette pierre longtemps exploitée dans le secteur du Canigou. A quelques mètres de là, s’érige la « cage de scène », haute de 35 mètres, et évoque l’histoire, à savoir les forteresses et palais des rois de Majorque.
62
<center>Théâtre de l’Archipel.</center>Ces différents bâtiments sont reliés ensemble par une grande verrière, unique en son genre, et qui fait le lien visuel entre ces édifices.
Théâtre de l’Archipel.
Ces différents bâtiments sont reliés ensemble par une grande verrière, unique en son genre, et qui fait le lien visuel entre ces édifices.
63
<center>Théâtre de l’Archipel.</center>
Théâtre de l’Archipel.
64
<center>Théâtre de l’Archipel.</center>Salle Le Carré : petite salle modulable de 400 places, en forme de cube aux façades en acier rouillé.
Théâtre de l’Archipel.
Salle Le Carré : petite salle modulable de 400 places, en forme de cube aux façades en acier rouillé.
65
<center>Théâtre de l’Archipel.</center>Salle Le Carré : petite salle modulable de 400 places, en forme de cube aux façades en acier rouillé. derrière le rideau, les gradins escamotables.
Théâtre de l’Archipel.
Salle Le Carré : petite salle modulable de 400 places, en forme de cube aux façades en acier rouillé. derrière le rideau, les gradins escamotables.
66
<center>Théâtre de l’Archipel.</center>Le Studio n'accueille pas de public : répétitions, créations, enregistrements.
Théâtre de l’Archipel.
Le Studio n'accueille pas de public : répétitions, créations, enregistrements.
67
<center>Théâtre de l’Archipel.</center>Le Studio n'accueille pas de public : répétitions, créations, enregistrements.
Théâtre de l’Archipel.
Le Studio n'accueille pas de public : répétitions, créations, enregistrements.
68
<center>Théâtre de l’Archipel.</center>Le patio.
Théâtre de l’Archipel.
Le patio.
69
<center>Théâtre de l’Archipel.</center>Le patio.
Théâtre de l’Archipel.
Le patio.
70
<center>Théâtre de l’Archipel.</center>Entrée de la grande salle.
Théâtre de l’Archipel.
Entrée de la grande salle.
71
<center>Théâtre de l’Archipel.</center>
Théâtre de l’Archipel.
72
<center>Théâtre de l’Archipel.</center>
Théâtre de l’Archipel.
73
<center>Théâtre de l’Archipel.</center>
Théâtre de l’Archipel.
74
<center>Théâtre de l’Archipel.</center>
Théâtre de l’Archipel.
75
<center>Théâtre de l’Archipel.</center>
Théâtre de l’Archipel.
76
<center>Théâtre de l’Archipel.</center>La salle.
Théâtre de l’Archipel.
La salle.
77
<center>Théâtre de l’Archipel.</center>Salle pour les VIP, les réceptions.
Théâtre de l’Archipel.
Salle pour les VIP, les réceptions.
78
<center>Théâtre de l’Archipel.</center>Salle pour les VIP, les réceptions.
Théâtre de l’Archipel.
Salle pour les VIP, les réceptions.
79
<center>Sant Vicens. </center>Sant Vicens doit son nom à Firmin Vicens, amateur d'art et grand oncle de Firmin Bauby.
Initié à la céramique d'art, Firmin Bauby (1899 - 1981) fréquente l'atelier Sant Marti de Prades dès 1909, dirigé par Gustave Violet. Suite à la mort de son père et après plusieurs années à Paris où il intègre le milieu artistique, il revient en Roussillon en 1925.
C’est en rachetant, en 1938, le Mas Cargolès, un ancien domaine viticole qu'il a l'idée de créer un atelier de céramiques. En 1942, grâce au parrainage des artistes Aristide Maillol, Raoul Dufy, Augustin Hanicotte et Albert Bausil, le Préfet des Pyrénées-Orientales en autorise l'ouverture à la condition de respecter une production traditionnelle et utilitaire. Louis Antico sera le premier chef d'atelier de la Poterie Catalane de Sant Vicens.
Dès 1944, Firmin Bauby peut, enfin, se consacrer à la céramique d'art. Il fait appel à Lucien Goron, professeur de moulage à Sèvres qui s'était réfugié en Zone libre.
A partir de 1948, la Colla Sant Vicens (groupe) oriente l'activité de l'atelier vers la création. En 1950, Denys Bauby, frère de Firmin, assume la gestion de l'entreprise.
Sant Vicens.
Sant Vicens doit son nom à Firmin Vicens, amateur d'art et grand oncle de Firmin Bauby. Initié à la céramique d'art, Firmin Bauby (1899 - 1981) fréquente l'atelier Sant Marti de Prades dès 1909, dirigé par Gustave Violet. Suite à la mort de son père et après plusieurs années à Paris où il intègre le milieu artistique, il revient en Roussillon en 1925. C’est en rachetant, en 1938, le Mas Cargolès, un ancien domaine viticole qu'il a l'idée de créer un atelier de céramiques. En 1942, grâce au parrainage des artistes Aristide Maillol, Raoul Dufy, Augustin Hanicotte et Albert Bausil, le Préfet des Pyrénées-Orientales en autorise l'ouverture à la condition de respecter une production traditionnelle et utilitaire. Louis Antico sera le premier chef d'atelier de la Poterie Catalane de Sant Vicens. Dès 1944, Firmin Bauby peut, enfin, se consacrer à la céramique d'art. Il fait appel à Lucien Goron, professeur de moulage à Sèvres qui s'était réfugié en Zone libre. A partir de 1948, la Colla Sant Vicens (groupe) oriente l'activité de l'atelier vers la création. En 1950, Denys Bauby, frère de Firmin, assume la gestion de l'entreprise.
80
<center>Sant Vicens. </center>Sant Vicens connait une période dorée dès 1953 via des expositions à travers le monde. L'atelier bénéficie de l'apport et de l'influence de nombreux artistes locaux et étrangers. Jusqu'à quarante céramistes œuvrent aux côtés de François Mirô de 1950 à 1952 puis auprès du chef d'atelier Gumersind Gomila de 1953 à 1965.
Firmin Bauby décède en novembre 1981.
Paul Bauby et son épouse Marie Angele, ayant pris la direction de Sant Vicens en 1977, lui redonnent un nouveau souffle. Fils de Denys, Paul se forme auprès de la Colla, dès les années 1950 puis étudie la céramique à l'École des Beaux-arts.
Une galerie de peintures est aménagée à l'emplacement de l'ancien four à bois en 1977. Elle fait place à une boutique de décoration et à une galerie d'antiquités, depuis les années 1990. Une partie de l'atelier revient au rez-de-chaussée, en 2011.
C’est, dorénavant, Claire Bauby Gasparian, fille de Paul, qui dirige l'atelier.
L'exposition des céramiques se modernise avec l'arrivée de nouveaux créateurs dont Jo-Ann Bosc et Antoine Noetinger.
Sant Vicens.
Sant Vicens connait une période dorée dès 1953 via des expositions à travers le monde. L'atelier bénéficie de l'apport et de l'influence de nombreux artistes locaux et étrangers. Jusqu'à quarante céramistes œuvrent aux côtés de François Mirô de 1950 à 1952 puis auprès du chef d'atelier Gumersind Gomila de 1953 à 1965. Firmin Bauby décède en novembre 1981. Paul Bauby et son épouse Marie Angele, ayant pris la direction de Sant Vicens en 1977, lui redonnent un nouveau souffle. Fils de Denys, Paul se forme auprès de la Colla, dès les années 1950 puis étudie la céramique à l'École des Beaux-arts. Une galerie de peintures est aménagée à l'emplacement de l'ancien four à bois en 1977. Elle fait place à une boutique de décoration et à une galerie d'antiquités, depuis les années 1990. Une partie de l'atelier revient au rez-de-chaussée, en 2011. C’est, dorénavant, Claire Bauby Gasparian, fille de Paul, qui dirige l'atelier. L'exposition des céramiques se modernise avec l'arrivée de nouveaux créateurs dont Jo-Ann Bosc et Antoine Noetinger.
81
<center>Sant Vicens. </center>Fresque de Lurçat. Reprenant ses thèmes du ciel et de la terre, il réalise des cartons pour des panneaux sur la façade ouest du mas.
Sant Vicens.
Fresque de Lurçat. Reprenant ses thèmes du ciel et de la terre, il réalise des cartons pour des panneaux sur la façade ouest du mas.
82
<center>Sant Vicens. </center>
Sant Vicens.
83
<center>Sant Vicens. </center>
Sant Vicens.
84
<center>Sant Vicens. </center>C’est Jean Lurçat (1892-1966), à l'origine du renouveau de la tapisserie contemporaine, qui fait connaître Sant Vicens sur la scène artistique internationale.
Attiré par la céramique, Jean Lurçat rejoint Sant Vicens en 1951. Il crée avec le chef d'atelier G. Gomila, de nouvelles formes qu'il fait réaliser par le tourneur Eugène Fabrégas. Il découvre la technique de la céramique et décline, notamment, son bestiaire, les symboles célestes et la feuille de châtaignier. La plupart de ses pièces sont éditées en série limitée.
Sant Vicens.
C’est Jean Lurçat (1892-1966), à l'origine du renouveau de la tapisserie contemporaine, qui fait connaître Sant Vicens sur la scène artistique internationale. Attiré par la céramique, Jean Lurçat rejoint Sant Vicens en 1951. Il crée avec le chef d'atelier G. Gomila, de nouvelles formes qu'il fait réaliser par le tourneur Eugène Fabrégas. Il découvre la technique de la céramique et décline, notamment, son bestiaire, les symboles célestes et la feuille de châtaignier. La plupart de ses pièces sont éditées en série limitée.
85
<center>Sant Vicens. </center>
Sant Vicens.
86
<center>Sant Vicens. </center>
Sant Vicens.
87
<center>Sant Vicens. </center>Les colorants.
Sant Vicens.
Les colorants.
88
<center>Sant Vicens. </center>
Sant Vicens.
89
<center>Sant Vicens. </center>Les frères Bauby aménagent l'ancien chai en salle d'exposition-vente en 1950.
Sant Vicens.
Les frères Bauby aménagent l'ancien chai en salle d'exposition-vente en 1950.
90
<center>Sant Vicens. </center>Fresque de Lurçat et Gomila.
Sant Vicens.
Fresque de Lurçat et Gomila.
91
<center>Sant Vicens. </center>
Sant Vicens.
92
<center>Sant Vicens. </center>Salle d'exposition-vente.
Sant Vicens.
Salle d'exposition-vente.
93
<center>Sant Vicens. </center>Salle d'exposition-vente.
Sant Vicens.
Salle d'exposition-vente.
94
<center>Sant Vicens. </center>Salle d'exposition-vente.
Sant Vicens.
Salle d'exposition-vente.
95
<center>Sant Vicens. </center>Salle d'exposition-vente.
Sant Vicens.
Salle d'exposition-vente.
96
<center>Sant Vicens. </center>Salle d'exposition-vente.
Sant Vicens.
Salle d'exposition-vente.
97
<center>Hôtel particulier</center>Architecte : Petersen.
Hôtel particulier
Architecte : Petersen.
98
<center>Hôtel particulier</center>Architecte : Petersen.
Hôtel particulier
Architecte : Petersen.
99
<center></center>
100
<center>Hôtel particulier</center>De style Art Nouveau. Architecte : E. Montes, 1925.
Hôtel particulier
De style Art Nouveau. Architecte : E. Montes, 1925.
101
<center>La Basse</center>
La Basse
102
<center>Le castillet.</center>
Le castillet.
103
<center>Le Cinéma Castillet.</center>
Le Cinéma Castillet.
104
<center>Le Cinéma Castillet.</center>C'est le symbole du« Nouveau Perpignan ». Le cinéma Castillet, achevé en 1911, illustre la transformation de la cité au début du 20e siècle. Comme le skating mitoyen (patinoire), il incarnait les nouveaux loisirs en vogue. L'architecte de cet édifice, Eugène Montés, s'inspira des architectures théâtrales du 19e siècle, mais aussi des pavillons d'expositions universelles.
Le Cinéma Castillet.
C'est le symbole du« Nouveau Perpignan ». Le cinéma Castillet, achevé en 1911, illustre la transformation de la cité au début du 20e siècle. Comme le skating mitoyen (patinoire), il incarnait les nouveaux loisirs en vogue. L'architecte de cet édifice, Eugène Montés, s'inspira des architectures théâtrales du 19e siècle, mais aussi des pavillons d'expositions universelles.
105
<center>Le Cinéma Castillet.</center>
Le Cinéma Castillet.
106
<center>Le Cinéma Castillet.</center>
Le Cinéma Castillet.
107
<center>Le Cinéma Castillet.</center>
Le Cinéma Castillet.
108
<center>Le Cinéma Castillet.</center>Le cinéma Castillet, orné d'éléments sculptés et de frises en faïence polychrome d'esprit Art Nouveau, œuvres du sculpteur toulousain Alexandre Guénot, est un des plus anciens et des plus beaux de France.
Le Cinéma Castillet.
Le cinéma Castillet, orné d'éléments sculptés et de frises en faïence polychrome d'esprit Art Nouveau, œuvres du sculpteur toulousain Alexandre Guénot, est un des plus anciens et des plus beaux de France.
109
<center>Le Cinéma Castillet.</center>
Le Cinéma Castillet.
110
<center>Le Cinéma Castillet.</center>
Le Cinéma Castillet.
111
<center>Le Cinéma Castillet.</center>
Le Cinéma Castillet.
112
<center>Le Cinéma Castillet.</center>
Le Cinéma Castillet.
113
<center>Le Cinéma Castillet.</center>
Le Cinéma Castillet.
114
<center>Le Cinéma Castillet.</center>Le skating ou patinoire.
Le Cinéma Castillet.
Le skating ou patinoire.
115
<center>Le Cinéma Castillet.</center>
Le Cinéma Castillet.
116
<center>La Promenade des Platanes. </center>Plantée hors les murs en 1810, la Promenade fut autrefois, avec le square, le lieu privilégié de sociabilité des Perpignanais. Bordée de balustrades et égayée de cafés, de marchands de glaces et de guinguettes, elle devint à partir de 1905 le quartier récréatif et élégant de Perpignan. Les vieux platanes et les marronniers ayant été arrachés en 1955, la promenade fut réaménagée et rebaptisée Allées Maillol en 2007.
La Promenade des Platanes.
Plantée hors les murs en 1810, la Promenade fut autrefois, avec le square, le lieu privilégié de sociabilité des Perpignanais. Bordée de balustrades et égayée de cafés, de marchands de glaces et de guinguettes, elle devint à partir de 1905 le quartier récréatif et élégant de Perpignan. Les vieux platanes et les marronniers ayant été arrachés en 1955, la promenade fut réaménagée et rebaptisée Allées Maillol en 2007.
117
<center>L'été sans bras.</center>Aristide Maillol.
L'été sans bras.
Aristide Maillol.
118
<center>L'été sans bras.</center>Aristide Maillol.
L'été sans bras.
Aristide Maillol.
119
<center>La baigneuse drapée</center>Aristide Maillol.
La baigneuse drapée
Aristide Maillol.
120
<center>La baigneuse drapée</center>Aristide Maillol.
La baigneuse drapée
Aristide Maillol.
121
<center></center>La statue en hommage à Pablo Casais de Miquel Paredes voisine avec l’été sans bras, d'Aristide Maillol.
La statue en hommage à Pablo Casais de Miquel Paredes voisine avec l’été sans bras, d'Aristide Maillol.
122
<center>La maison de l'Américaine. </center>Œuvre de maturité de l'architecte lyonnais Claudius Trénet, cet immeuble de rapport, édifié pour Marie Navarra, riche veuve d'un sud-américain, fut le premier construit sur le boulevard Wilson, en 1909.L'édifice est révélateur d'une nouvelle volonté de monumentalité aux accents Art Nouveau. En témoignent l'importance accordée à l'angle dans la composition de la façade, les bow-windows et les balcons, l'arc outrepassé au rez-de-chaussée, la variété de l'ornement et la souplesse du décor végétal sculpté.
La maison de l'Américaine.
Œuvre de maturité de l'architecte lyonnais Claudius Trénet, cet immeuble de rapport, édifié pour Marie Navarra, riche veuve d'un sud-américain, fut le premier construit sur le boulevard Wilson, en 1909.L'édifice est révélateur d'une nouvelle volonté de monumentalité aux accents Art Nouveau. En témoignent l'importance accordée à l'angle dans la composition de la façade, les bow-windows et les balcons, l'arc outrepassé au rez-de-chaussée, la variété de l'ornement et la souplesse du décor végétal sculpté.
123
<center>La maison de l'Américaine. </center>Feuilles de platane. La démolition des remparts-nord, entre 1904 et 1906, ouvrit la ville et permit sa modernisation. Les boulevards Wilson et Bourrat furent conçus comme une magistrale sortie vers la mer, le boulevard Clemenceau, des « Nouvelles Galeries » aux « Dames de France », créa un nouvel axe commerçant. Le quartier de la gare fut intégré à la ville. Dans ces nouveaux quartiers, entre 1900 et 1950, de nombreux architectes (Trénet, Montés, Sicart, Mas-Chancel, Castan, Baille, Joffre, Muchir...) purent innover et exprimer leur diversité d'inspiration. Le boulevard Wilson devint ainsi la nouvelle vitrine de la bourgeoisie.
La maison de l'Américaine.
Feuilles de platane. La démolition des remparts-nord, entre 1904 et 1906, ouvrit la ville et permit sa modernisation. Les boulevards Wilson et Bourrat furent conçus comme une magistrale sortie vers la mer, le boulevard Clemenceau, des « Nouvelles Galeries » aux « Dames de France », créa un nouvel axe commerçant. Le quartier de la gare fut intégré à la ville. Dans ces nouveaux quartiers, entre 1900 et 1950, de nombreux architectes (Trénet, Montés, Sicart, Mas-Chancel, Castan, Baille, Joffre, Muchir...) purent innover et exprimer leur diversité d'inspiration. Le boulevard Wilson devint ainsi la nouvelle vitrine de la bourgeoisie.
124
<center>La maison de l'Américaine. </center>Feuilles de marronnier.
La maison de l'Américaine.
Feuilles de marronnier.
125
<center>Hôtel particulier</center>Au 14 du boulevard Wilson, la façade en angle de l’hôtel particulier achevé en 1917, de composition assez conventionnelle, révèle un programme décoratif riche et surprenant.
Hôtel particulier
Au 14 du boulevard Wilson, la façade en angle de l’hôtel particulier achevé en 1917, de composition assez conventionnelle, révèle un programme décoratif riche et surprenant.
126
<center>Hôtel particulier</center>Le thème de la branche et de la pomme de pin, récurrent dans l'architecture Fin de Siècle, est omniprésent sous des formes et des matériaux différents (frises de faïence polychrome, reliefs épousant l'arrondi de la façade).
Hôtel particulier
Le thème de la branche et de la pomme de pin, récurrent dans l'architecture Fin de Siècle, est omniprésent sous des formes et des matériaux différents (frises de faïence polychrome, reliefs épousant l'arrondi de la façade).
127
<center>Hôtel particulier</center>
Hôtel particulier
128
<center>Hôtel particulier</center>Au-dessus de l’entrée la représentation d'un visage féminin aux accents symbolistes complète l'ensemble. Les sculptures sont d'Alexandre Guénot.
Hôtel particulier
Au-dessus de l’entrée la représentation d'un visage féminin aux accents symbolistes complète l'ensemble. Les sculptures sont d'Alexandre Guénot.
129
<center>Monument aux morts</center>Inauguré en 1924, l'imposant monument aux morts, œuvre de Gustave Violet, rend hommage aux Perpignanais morts pour la France durant la guerre de 1914-1918. Le bas-relief central évoque le deuil et les figures en partie basse représentent les types de la société roussillonnaise d'alors : le berger, le pêcheur, la maraîchère. Une grande victoire ailée est en fond. Entouré de grilles et de stèles portant des mosaïques, il comportait, de part et d'autre, des grilles monumentales en fer forgé donnant accès au jardin.
Monument aux morts
Inauguré en 1924, l'imposant monument aux morts, œuvre de Gustave Violet, rend hommage aux Perpignanais morts pour la France durant la guerre de 1914-1918. Le bas-relief central évoque le deuil et les figures en partie basse représentent les types de la société roussillonnaise d'alors : le berger, le pêcheur, la maraîchère. Une grande victoire ailée est en fond. Entouré de grilles et de stèles portant des mosaïques, il comportait, de part et d'autre, des grilles monumentales en fer forgé donnant accès au jardin.
130
<center>Monument aux morts</center>Gustave Violet a utilisé le marbre rose de Conflent. Il a figuré trois registres superposés dans la pierre de calcaire de las Fons, jaune pour le cadre principal, blanche pour la prédelle. Ces trois niveaux semblent séparés et murés dans leur silence : regards absents et bouches muettes des personnages.
Monument aux morts
Gustave Violet a utilisé le marbre rose de Conflent. Il a figuré trois registres superposés dans la pierre de calcaire de las Fons, jaune pour le cadre principal, blanche pour la prédelle. Ces trois niveaux semblent séparés et murés dans leur silence : regards absents et bouches muettes des personnages.
131
<center>Monument aux morts</center>Sur la prédelle, en bas, les enfants du Roussillon : de gauche à droite l’agriculture (une femme portant une grappe de raisin), le berger (un homme portant un outil dans la main droite, un bâton, une besace, chaussé de sabots), la pêche (un pêcheur, filet sur l’épaule et pantalon retroussé).
Monument aux morts
Sur la prédelle, en bas, les enfants du Roussillon : de gauche à droite l’agriculture (une femme portant une grappe de raisin), le berger (un homme portant un outil dans la main droite, un bâton, une besace, chaussé de sabots), la pêche (un pêcheur, filet sur l’épaule et pantalon retroussé).
132