Saumane, Venasque.

<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center>
L'église Saint-Trophime de Saumane.
92
<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center> Tableau de la Donation du rosaire à saint Dominique et sainte Catherine de Sienne
L'église Saint-Trophime de Saumane.
Tableau de la Donation du rosaire à saint Dominique et sainte Catherine de Sienne
93
<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center> Le mariage de Marie et Joseph.
L'église Saint-Trophime de Saumane.
Le mariage de Marie et Joseph.
94
<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center> Le mariage de Marie et Joseph.
L'église Saint-Trophime de Saumane.
Le mariage de Marie et Joseph.
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<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center>
L'église Saint-Trophime de Saumane.
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<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center> La Donation du rosaire à saint Dominique et sainte Catherine de Sienne
L'église Saint-Trophime de Saumane.
La Donation du rosaire à saint Dominique et sainte Catherine de Sienne
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<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center>
L'église Saint-Trophime de Saumane.
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<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center>
L'église Saint-Trophime de Saumane.
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<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center>
L'église Saint-Trophime de Saumane.
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<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center>
L'église Saint-Trophime de Saumane.
101
<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center> Une Pietà.
L'église Saint-Trophime de Saumane.
Une Pietà.
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<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center>
L'église Saint-Trophime de Saumane.
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<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center>
L'église Saint-Trophime de Saumane.
104
<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center> Libération d'esclaves par un Trinitaire.
L'église Saint-Trophime de Saumane.
Libération d'esclaves par un Trinitaire.
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<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center>
L'église Saint-Trophime de Saumane.
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<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center>
L'église Saint-Trophime de Saumane.
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<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center> Reliquaire. Saint Blaise.
L'église Saint-Trophime de Saumane.
Reliquaire. Saint Blaise.
108
<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center> Reliquaire. Saint Trophime.
L'église Saint-Trophime de Saumane.
Reliquaire. Saint Trophime.
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<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center> Tabernacle.
L'église Saint-Trophime de Saumane.
Tabernacle.
110
<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center> Les fresques sembleraient avoir un lien de style avec celles des danses macabres de la Chaise-Dieu.
L'église Saint-Trophime de Saumane.
Les fresques sembleraient avoir un lien de style avec celles des danses macabres de la Chaise-Dieu.
111
<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center>
L'église Saint-Trophime de Saumane.
112
<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center> A gauche, statue de Saint Gens. Patron des agriculteurs de toute la Provence. Gens Bournareau naquit en 1104 à Monteux, dans une modeste famille d'agriculteur. Gens qui signifie gracieux, beau comme un rayon de soleil, fut un enfant extraordinaire.Chassé de Monteux, il s'installa en solitaire dans un vallon près du Beaucet. Il consacra sa vie à prier pour la conversion des Montiliens et pour les pécheurs. Il labourait dans la journée le petit terrain qu'il s'était choisi et l'ensemençait. Les deux vache, données par son père, lui étaient précieuses. Un jour qu'il était plongé dans la prière, un loup se précipita sur l'une de ses deux vaches, la saigna à la gorge et la fit périr. Gens apprivoisa le loup et le contraignit à labourer aux côtés de son autre vache. Ce fut son premier miracle. Cet animal redoutable devint son fidèle serviteur.
L'église Saint-Trophime de Saumane.
A gauche, statue de Saint Gens. Patron des agriculteurs de toute la Provence. Gens Bournareau naquit en 1104 à Monteux, dans une modeste famille d'agriculteur. Gens qui signifie gracieux, beau comme un rayon de soleil, fut un enfant extraordinaire.Chassé de Monteux, il s'installa en solitaire dans un vallon près du Beaucet. Il consacra sa vie à prier pour la conversion des Montiliens et pour les pécheurs. Il labourait dans la journée le petit terrain qu'il s'était choisi et l'ensemençait. Les deux vache, données par son père, lui étaient précieuses. Un jour qu'il était plongé dans la prière, un loup se précipita sur l'une de ses deux vaches, la saigna à la gorge et la fit périr. Gens apprivoisa le loup et le contraignit à labourer aux côtés de son autre vache. Ce fut son premier miracle. Cet animal redoutable devint son fidèle serviteur.
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<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center> A Monteux, devant la sécheresse qui sévissait sur le territoire, les consuls demandèrent à Berthe, sa mère, à rechercher Gens à travers les monts du Vaucluse. Après l'avoir retrouvé, Berthe demanda à son fils un peu d'eau pour étancher sa soif. Aussitôt, une fontaine d'eau se mit à couler sous sa main. Ce fut le deuxième miracle de Saint-Gens. Gens demanda aux prêtres d'organiser une procession. Le tour de Monteux n'était pas encore achevé que la pluie bienfaisante se mit à tomber ramenant la prospérité dans le pays. Ce fut le troisième miracle de Saint-Gens. Depuis on l'invoque pour obtenir la pluie. Il mourut en 1127 et sa tombe, siège de miracles, devint lieu de pèlerinage.
L'église Saint-Trophime de Saumane.
A Monteux, devant la sécheresse qui sévissait sur le territoire, les consuls demandèrent à Berthe, sa mère, à rechercher Gens à travers les monts du Vaucluse. Après l'avoir retrouvé, Berthe demanda à son fils un peu d'eau pour étancher sa soif. Aussitôt, une fontaine d'eau se mit à couler sous sa main. Ce fut le deuxième miracle de Saint-Gens. Gens demanda aux prêtres d'organiser une procession. Le tour de Monteux n'était pas encore achevé que la pluie bienfaisante se mit à tomber ramenant la prospérité dans le pays. Ce fut le troisième miracle de Saint-Gens. Depuis on l'invoque pour obtenir la pluie. Il mourut en 1127 et sa tombe, siège de miracles, devint lieu de pèlerinage.
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<center>L'église Saint-Trophime de Saumane.</center>
L'église Saint-Trophime de Saumane.
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<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>Une source historique nous éclaire sur la datation de l'église. En 1258, l'abbé de Montmajour fit un don à l'évêque de Carpentras pour qu'il reconstruise l'église de Venasque. Le terme de reconstruction induit donc un édifice antérieur. Cet édifice primitif a du être bâti au VIème siècle, peut-être sous l'épiscopat de Saint Siffrein, car nous savons que ce dernier fit bâtir à Venasque une église dédiée à Sainte-Marie. L'église du XIIIème siècle fut ensuite remaniée aux XVIème et XVIIIème siècles.
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
Une source historique nous éclaire sur la datation de l'église. En 1258, l'abbé de Montmajour fit un don à l'évêque de Carpentras pour qu'il reconstruise l'église de Venasque. Le terme de reconstruction induit donc un édifice antérieur. Cet édifice primitif a du être bâti au VIème siècle, peut-être sous l'épiscopat de Saint Siffrein, car nous savons que ce dernier fit bâtir à Venasque une église dédiée à Sainte-Marie. L'église du XIIIème siècle fut ensuite remaniée aux XVIème et XVIIIème siècles.
116
<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>Les proportions de cette église, aux arêtes nettes, donnent une apparence massue et imposante à l'édifice.
Le monument est orienté, c'est-à-dire que son chœur est dirigé vers l'est. Cette disposition classique d'une église est ici marquée d'une particularité : l'abside n'est pas dans l'axe de la nef. Cette singularité, que certains ont voulu voir symbolique, car rappelant le visage penché du Christ sur la croix, est plutôt due à l'intégration de l'édifice primitif du VIème siècle qui a pu être conservé dans la nouvelle édification du XIIIème siècle. Des bas-côtés jusqu'au sommet du clocher, les masses architecturales s'étagent élégamment en s'amenuisant. Le clocher est surmonté d'une balustrade.
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
Les proportions de cette église, aux arêtes nettes, donnent une apparence massue et imposante à l'édifice. Le monument est orienté, c'est-à-dire que son chœur est dirigé vers l'est. Cette disposition classique d'une église est ici marquée d'une particularité : l'abside n'est pas dans l'axe de la nef. Cette singularité, que certains ont voulu voir symbolique, car rappelant le visage penché du Christ sur la croix, est plutôt due à l'intégration de l'édifice primitif du VIème siècle qui a pu être conservé dans la nouvelle édification du XIIIème siècle. Des bas-côtés jusqu'au sommet du clocher, les masses architecturales s'étagent élégamment en s'amenuisant. Le clocher est surmonté d'une balustrade.
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<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>Sa toiture, à quatre pans, est décorée de motifs de crochets courant le long des arêtes. Surgissant des angles du clocher, quatre gargouilles saillantes permettent de cracher les eaux de pluie à distance des murs. La toiture est faite de dalles de pierre. Ce choix de matériaux pour la couverture d'un édifice est assez courant dans le Comtat, riche en carrières de pierre. Sur la droite, deux petites arcades car on comptait faire un cloitre.
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
Sa toiture, à quatre pans, est décorée de motifs de crochets courant le long des arêtes. Surgissant des angles du clocher, quatre gargouilles saillantes permettent de cracher les eaux de pluie à distance des murs. La toiture est faite de dalles de pierre. Ce choix de matériaux pour la couverture d'un édifice est assez courant dans le Comtat, riche en carrières de pierre. Sur la droite, deux petites arcades car on comptait faire un cloitre.
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<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>Le portail principal est d'époque romane. Abritée sous un porche voûté en berceau, la porte est encadrée par quatre colonnettes engagées, réunies par un corps de moulures passant au-dessus de la porte : l'archivolte. Les chapiteaux des colonnettes sont ornés de feuillages stylisés. L'un d'eux figure un aigle, un autre, endommagé, un visage humain.
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
Le portail principal est d'époque romane. Abritée sous un porche voûté en berceau, la porte est encadrée par quatre colonnettes engagées, réunies par un corps de moulures passant au-dessus de la porte : l'archivolte. Les chapiteaux des colonnettes sont ornés de feuillages stylisés. L'un d'eux figure un aigle, un autre, endommagé, un visage humain.
119
<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>A l'inverse du portail roman en retrait de la façade principale, la porte d'accès côté sud semble, elle, venir à l'avant des fidèles. La maçonnerie forme, en effet, un arrondi en saillie par rapport au mur. C'est notamment ce mouvement ondulatoire qui rapproche cette porte du style baroque. Le fronton triangulaire surplombant l'entrée est orné d'une inscription entourée d'un motif de guirlande. Au sommet de la porte, une statuette de la Vierge est placée dans une niche. Sa gestuelle des bras croisés sur la poitrine exprime sa dévotion à la mission qui lui a été confiée. Placée au-dessus de la porte, la statue rappelle le vocable de l'église dédiée à Sainte-Marie.
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
A l'inverse du portail roman en retrait de la façade principale, la porte d'accès côté sud semble, elle, venir à l'avant des fidèles. La maçonnerie forme, en effet, un arrondi en saillie par rapport au mur. C'est notamment ce mouvement ondulatoire qui rapproche cette porte du style baroque. Le fronton triangulaire surplombant l'entrée est orné d'une inscription entourée d'un motif de guirlande. Au sommet de la porte, une statuette de la Vierge est placée dans une niche. Sa gestuelle des bras croisés sur la poitrine exprime sa dévotion à la mission qui lui a été confiée. Placée au-dessus de la porte, la statue rappelle le vocable de l'église dédiée à Sainte-Marie.
120
<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>Les oculus ovales sont typiques du style baroque.
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
Les oculus ovales sont typiques du style baroque.
121
<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>Le clocher avec gargouilles fut élevé à partir de la base du campanile roman.
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
Le clocher avec gargouilles fut élevé à partir de la base du campanile roman.
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<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
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<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
124
<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>Max Bernus, artiste baroque de la région (1650-1720) travailla le bois recouvert d'or. Sur les cotés des trompe-l'oeil, en haut deux puttis assis, des flamme et des pots à feu.
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
Max Bernus, artiste baroque de la région (1650-1720) travailla le bois recouvert d'or. Sur les cotés des trompe-l'oeil, en haut deux puttis assis, des flamme et des pots à feu.
125
<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>Anne apprenant à lire à Marie. A droite, st Sébastien.
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
Anne apprenant à lire à Marie. A droite, st Sébastien.
126
<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>Statue de st Siffrein. A gauche, st Roch, au centre st Antoine l'Ermite.
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
Statue de st Siffrein. A gauche, st Roch, au centre st Antoine l'Ermite.
127
<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>Statue de st Siffrein, à droite, celle de ste Philomène. A gauche, st Roch, au centre st Antoine l'Ermite.
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
Statue de st Siffrein, à droite, celle de ste Philomène. A gauche, st Roch, au centre st Antoine l'Ermite.
128
<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>La croisée est couverte d'une coupole octogonale nervée sur trompes, ornées du tétramorphe, les symboles des quatre évangélistes. Les trompes permettent de passer du plan octogonal de la coupole au plan carré de la croisée.
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
La croisée est couverte d'une coupole octogonale nervée sur trompes, ornées du tétramorphe, les symboles des quatre évangélistes. Les trompes permettent de passer du plan octogonal de la coupole au plan carré de la croisée.
129
<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>La coupole octogonale .
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
La coupole octogonale .
130
<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>A gauche, l'aigle pour St Jean, à droite  le lion pour St Marc.
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
A gauche, l'aigle pour St Jean, à droite le lion pour St Marc.
131
<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>A gauche  le lion pour St Marc, à droite, l'homme ou l'ange pour St Matthieu.
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
A gauche le lion pour St Marc, à droite, l'homme ou l'ange pour St Matthieu.
132
<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>A gauche, l'homme ou l'ange pour St Matthieu, à doite le taureau pour St Luc.
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
A gauche, l'homme ou l'ange pour St Matthieu, à doite le taureau pour St Luc.
133
<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>A gauche, le taureau pour St Luc, à droite, l'aigle pour St Jean.
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
A gauche, le taureau pour St Luc, à droite, l'aigle pour St Jean.
134
<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>A gauche, st Marc et une descente de croix, à droite, st Roch. et une cricifixion.
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
A gauche, st Marc et une descente de croix, à droite, st Roch. et une cricifixion.
135
<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>La chapelle de la Vierge.
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
La chapelle de la Vierge.
136
<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>Croix de procession du XVème siècle en argent plaqué sur du bois, fabriquée par Maître Bonet Berard, orfèvre en Avignon selon une commande datée du 2 Janvier 1498. Il y a, d'un côté, le Christ, au centre de la croix d'argent avec les quatre évangélistes aux quatre extrémités du crucifix : l'aigle pour st Jean en haut, le taureau pour st Luc à droite, le lion pour st Marc à gauche, l'homme pour st Matthieu en bas
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
Croix de procession du XVème siècle en argent plaqué sur du bois, fabriquée par Maître Bonet Berard, orfèvre en Avignon selon une commande datée du 2 Janvier 1498. Il y a, d'un côté, le Christ, au centre de la croix d'argent avec les quatre évangélistes aux quatre extrémités du crucifix : l'aigle pour st Jean en haut, le taureau pour st Luc à droite, le lion pour st Marc à gauche, l'homme pour st Matthieu en bas
137
<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>De l'autre côté, la Vierge Marie est au centre de la croix ; au dessus, l'évêque saint Siffrein sera représenté, à droite il y aura une représentation de saint Jean Baptiste, à gauche une représentation de saint Jean l'évangéliste, en bas, une représentation de saint Antoine, abbé ; ces personnages seront en argent fin.
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
De l'autre côté, la Vierge Marie est au centre de la croix ; au dessus, l'évêque saint Siffrein sera représenté, à droite il y aura une représentation de saint Jean Baptiste, à gauche une représentation de saint Jean l'évangéliste, en bas, une représentation de saint Antoine, abbé ; ces personnages seront en argent fin.
138
<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>Tableau de la crucifixion d'un peintre primitif de l'école d'Avignon (1498). C'est une peinture sur bois, commandée par les contes de Venasque. On voit nettement l'influence flamande. Au centre Jésus, à sa gauche la Vierge et à ses pieds Marie Madeleine. Il est aussi d'influence allemande par les visages, les larrons, et d'influence italienne par le paysage du fond et les soldats avec le cheval de dos. A gauche l'évêque savoyard Hugo et à droite St Siffrein.
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
Tableau de la crucifixion d'un peintre primitif de l'école d'Avignon (1498). C'est une peinture sur bois, commandée par les contes de Venasque. On voit nettement l'influence flamande. Au centre Jésus, à sa gauche la Vierge et à ses pieds Marie Madeleine. Il est aussi d'influence allemande par les visages, les larrons, et d'influence italienne par le paysage du fond et les soldats avec le cheval de dos. A gauche l'évêque savoyard Hugo et à droite St Siffrein.
139
<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>St Michel, la mort de st Joseph et ste Cécile.
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
St Michel, la mort de st Joseph et ste Cécile.
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<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
141
<center>L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque. </center>Statue de st Blaisre. Sur le tableau, à gauche, st Marc, à droite st Blaise ?
L'église paroissiale Notre-Dame à Venasque.
Statue de st Blaisre. Sur le tableau, à gauche, st Marc, à droite st Blaise ?
142
<center>L'édifice quadrilobé dit « le baptistère» </center> Le plan de l'édifice est une croix grecque. Ce plan n'est pas lisible de l'extérieur car il est pris dans des massifs de maçonnerie différents. Le choix de ce plan nous éclaire sur la fonction de l'édifice. Dans les édifices chrétiens, trois types de monuments reçoivent généralement un plan centré ou en croix grecque : les chapelles funéraires, les baptistères et les lieux de culte dédiés à Marie. De par son origine antique, le monument centré est lié aux rites funéraires. Devenu chrétien, il s'associe aux concepts de résurrection et de baptême lesquels sont symboles de passage de la mort à la vie. Un tel monument à Venasque induit les hypothèses que ce bâtiment pourrait être la chapelle mortuaire de l'évêque Saint Siffrein ou bien un baptistère dont l'édification se situerait entre le VIème et le Xème siècles, époque où Venasque abrita les évêques de Carpentras. En effet, dans les premiers temps du christianisme, seuls les évêques administraient le sacrement du baptême, par immersion totale dans une piscine baptismale lors de la nuit de Pâques. D'après les travaux de Guy Barruol, ce serait en fait une église funéraire épiscopale reconstruite vers 1130- 1150 sur un sanctuaire du VIe ou VIIe s.
L'édifice quadrilobé dit « le baptistère»
Le plan de l'édifice est une croix grecque. Ce plan n'est pas lisible de l'extérieur car il est pris dans des massifs de maçonnerie différents. Le choix de ce plan nous éclaire sur la fonction de l'édifice. Dans les édifices chrétiens, trois types de monuments reçoivent généralement un plan centré ou en croix grecque : les chapelles funéraires, les baptistères et les lieux de culte dédiés à Marie. De par son origine antique, le monument centré est lié aux rites funéraires. Devenu chrétien, il s'associe aux concepts de résurrection et de baptême lesquels sont symboles de passage de la mort à la vie. Un tel monument à Venasque induit les hypothèses que ce bâtiment pourrait être la chapelle mortuaire de l'évêque Saint Siffrein ou bien un baptistère dont l'édification se situerait entre le VIème et le Xème siècles, époque où Venasque abrita les évêques de Carpentras. En effet, dans les premiers temps du christianisme, seuls les évêques administraient le sacrement du baptême, par immersion totale dans une piscine baptismale lors de la nuit de Pâques. D'après les travaux de Guy Barruol, ce serait en fait une église funéraire épiscopale reconstruite vers 1130- 1150 sur un sanctuaire du VIe ou VIIe s.
143
<center>L'édifice quadrilobé dit « le baptistère» </center> Les quatre branches, de dimensions inégales, sont voûtées en cul-de-four. Les arcs-doubleaux retombent sur des colonnes tandis qu'une arcature murale, typiquement romane, elle aussi portée par des colonnes, court le long des absides. De par ce jeu d'arcs, il se dégage de l'édifice une douce harmonie.
Les colonnes de ce monument sont des réemplois provenant d'édifices gallo-romains. Cette réutilisation a conduit à des aménagements adaptés : on voit ainsi que les arcs descendent plus ou moins selon la taille de la colonne de même que des impostes rattrapent les différences de hauteurs au niveau des chapiteaux. La preuve la plus évidente de réemploi des ' colonnes tient à la différence des matériaux (et pas des) et de qualité : marbre blanc, marbre noir ou simple granit.
L'édifice quadrilobé dit « le baptistère»
Les quatre branches, de dimensions inégales, sont voûtées en cul-de-four. Les arcs-doubleaux retombent sur des colonnes tandis qu'une arcature murale, typiquement romane, elle aussi portée par des colonnes, court le long des absides. De par ce jeu d'arcs, il se dégage de l'édifice une douce harmonie. Les colonnes de ce monument sont des réemplois provenant d'édifices gallo-romains. Cette réutilisation a conduit à des aménagements adaptés : on voit ainsi que les arcs descendent plus ou moins selon la taille de la colonne de même que des impostes rattrapent les différences de hauteurs au niveau des chapiteaux. La preuve la plus évidente de réemploi des ' colonnes tient à la différence des matériaux (et pas des) et de qualité : marbre blanc, marbre noir ou simple granit.
144
<center>L'édifice quadrilobé dit « le baptistère» </center> Branche de gauche. Au sommet des colonnes, les chapiteaux sont pour certains des pièces antiques, pour les autres des oeuvres romanes dont le décor est à rapprocher du l'art roman provençal du XIème siècle.
L'édifice quadrilobé dit « le baptistère»
Branche de gauche. Au sommet des colonnes, les chapiteaux sont pour certains des pièces antiques, pour les autres des oeuvres romanes dont le décor est à rapprocher du l'art roman provençal du XIème siècle.
145
<center>L'édifice quadrilobé dit « le baptistère» </center> Voûte de la branche de gauche.
L'édifice quadrilobé dit « le baptistère»
Voûte de la branche de gauche.
146
<center>L'édifice quadrilobé dit « le baptistère» </center> Voûte de la branche de droite.
L'édifice quadrilobé dit « le baptistère»
Voûte de la branche de droite.
147
<center>L'édifice quadrilobé dit « le baptistère» </center>
L'édifice quadrilobé dit « le baptistère»
148
<center>L'édifice quadrilobé dit « le baptistère» </center> La cuve aménagée dans le dallage est une fantaisie des restaurateurs du XIXe s.
L'édifice quadrilobé dit « le baptistère»
La cuve aménagée dans le dallage est une fantaisie des restaurateurs du XIXe s.
149
<center>L'édifice quadrilobé dit « le baptistère» </center> Branche du fond. Dans la voûte en cul-de-four se trouvaient des vases résonateurs (c'est une technique qui nous vient des romains, ces derniers l'avaient empruntée aux grecs). Cela sera employé dans les églises jusqu'à la période gothique où l'on positionne des poteries fines incluses dans la maçonnerie. Seuls les orifices réguliers (les cols des vases) d'environ dix à quinze centimètres de diamètre étaient visibles. Ici, nous voyons ces trous irréguliers car, dans le courant du XIXème siècle, il y a eu un grand élan pour rechercher ces vases acoustiques. Sous prétexte de les étudier, on a essayé de les enlever et on les a cassés, d'où ces trous aujourd'hui. Certains vases avaient quatre-vingt centimètres de profondeur. L'acoustique de ce lieu est extraordinaire. À cette époque, une grande partie de la liturgie était chantée.
L'édifice quadrilobé dit « le baptistère»
Branche du fond. Dans la voûte en cul-de-four se trouvaient des vases résonateurs (c'est une technique qui nous vient des romains, ces derniers l'avaient empruntée aux grecs). Cela sera employé dans les églises jusqu'à la période gothique où l'on positionne des poteries fines incluses dans la maçonnerie. Seuls les orifices réguliers (les cols des vases) d'environ dix à quinze centimètres de diamètre étaient visibles. Ici, nous voyons ces trous irréguliers car, dans le courant du XIXème siècle, il y a eu un grand élan pour rechercher ces vases acoustiques. Sous prétexte de les étudier, on a essayé de les enlever et on les a cassés, d'où ces trous aujourd'hui. Certains vases avaient quatre-vingt centimètres de profondeur. L'acoustique de ce lieu est extraordinaire. À cette époque, une grande partie de la liturgie était chantée.
150
<center>L'édifice quadrilobé dit « le baptistère» </center> Ces deux «tuyaux» ont pu alimenter le temple païen en eau. Il est possible que les chrétiens s'en soient servis. Leur forme en goutte d'eau empêchait l'eau de ruisseler contre le mur. Il pouvait peut-être y avoir une vasque pour recueillir l'eau et un système de canalisations qui arrivait jusqu'à la cuve baptismale...l'eau pouvait provenir soit d'une source, soit d'une citerne.
L'édifice quadrilobé dit « le baptistère»
Ces deux «tuyaux» ont pu alimenter le temple païen en eau. Il est possible que les chrétiens s'en soient servis. Leur forme en goutte d'eau empêchait l'eau de ruisseler contre le mur. Il pouvait peut-être y avoir une vasque pour recueillir l'eau et un système de canalisations qui arrivait jusqu'à la cuve baptismale...l'eau pouvait provenir soit d'une source, soit d'une citerne.
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<center>L'édifice quadrilobé dit « le baptistère» </center> Saint Siffrein.
L'édifice quadrilobé dit « le baptistère»
Saint Siffrein.
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<center>L'édifice quadrilobé dit « le baptistère» </center> Fragment de sarcophage en marbre blanc, de l'ecole d'Arles, daté entre 370 et 420 de notre ère.
L'édifice quadrilobé dit « le baptistère»
Fragment de sarcophage en marbre blanc, de l'ecole d'Arles, daté entre 370 et 420 de notre ère.
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<center>L'édifice quadrilobé dit « le baptistère» </center> Autel avec des rainures.
L'édifice quadrilobé dit « le baptistère»
Autel avec des rainures.
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<center>Les maisons de la Grand'Rue.</center> Au Moyen-Age se situait le long de cette rue un quartier consacré à des activités artisanales et commerçantes. L'archéologie du bâti a permis de restituer la physionomie de ce quartier durant le bas Moyen-Age (XIIIème - début XVIème siècle).
Encore présents aujourd'hui, le plus souvent dissimulés dans des maçonneries postérieure, les rez-de-chaussée des maisons de ce quartier présentent de larges arcades de pierre. (ces séries d'arcades répondaient à un souci pratique. Elles permettaient une communication aisée entre les bâtiments donnant sur la rue et des espaces ouverts, installés à l'arrière des maisons). Ces rez-de-chaussée, fonctionnels et largement ouverts sur la rue, étaient conçus pour recevoir les activités artisanales, commerçantes et agricoles du village.
Suite à l'enrichissement de ce quartier s'installent, aux XVIIème et XVIIIème siècles, des petits hôtels particuliers
L'accroissement des échanges au cours du bas Moyen-Age permet à ce quartier de s'enrichir. Les maisons vont donc évoluer vers un nouveau type, moins tourné vers le commerce ou l'artisanat, et devenir des espaces strictement privés. Pour certaines habitations, on retrouve encore leurs aspects des XVIIème et XVIIIème siècles avec des façades qui sont ordonnancées et régulières. On retrouve ici les caractéristiques, des petits hôtels particuliers de village. Le premier étage de ces maisons présente généralement plusieurs grandes fenêtres disposée! symétriquement : il s'agit de l'étage noble où vont se trouver les pièces d'apparat qui seront les plus hautes de plafond ci les plus spacieuses de la maison. Les portes principales sont traitées avec soin, comme le montre l'imposant portail en pierre de taille doté d'un encadrement rectangulaire, visible sur votre droite. Pour ce portail, le motif décoratif est celui d'un bossage (saillie sur la face de parement d'un bloc).
Les maisons de la Grand'Rue.
Au Moyen-Age se situait le long de cette rue un quartier consacré à des activités artisanales et commerçantes. L'archéologie du bâti a permis de restituer la physionomie de ce quartier durant le bas Moyen-Age (XIIIème - début XVIème siècle). Encore présents aujourd'hui, le plus souvent dissimulés dans des maçonneries postérieure, les rez-de-chaussée des maisons de ce quartier présentent de larges arcades de pierre. (ces séries d'arcades répondaient à un souci pratique. Elles permettaient une communication aisée entre les bâtiments donnant sur la rue et des espaces ouverts, installés à l'arrière des maisons). Ces rez-de-chaussée, fonctionnels et largement ouverts sur la rue, étaient conçus pour recevoir les activités artisanales, commerçantes et agricoles du village. Suite à l'enrichissement de ce quartier s'installent, aux XVIIème et XVIIIème siècles, des petits hôtels particuliers L'accroissement des échanges au cours du bas Moyen-Age permet à ce quartier de s'enrichir. Les maisons vont donc évoluer vers un nouveau type, moins tourné vers le commerce ou l'artisanat, et devenir des espaces strictement privés. Pour certaines habitations, on retrouve encore leurs aspects des XVIIème et XVIIIème siècles avec des façades qui sont ordonnancées et régulières. On retrouve ici les caractéristiques, des petits hôtels particuliers de village. Le premier étage de ces maisons présente généralement plusieurs grandes fenêtres disposée! symétriquement : il s'agit de l'étage noble où vont se trouver les pièces d'apparat qui seront les plus hautes de plafond ci les plus spacieuses de la maison. Les portes principales sont traitées avec soin, comme le montre l'imposant portail en pierre de taille doté d'un encadrement rectangulaire, visible sur votre droite. Pour ce portail, le motif décoratif est celui d'un bossage (saillie sur la face de parement d'un bloc).
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<center>La fontaine (XVIIIe s) </center>
La fontaine (XVIIIe s)
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<center>Les tours de Venasque. </center> Ces vestiges, tels qu'on les voit  actuellement sont majoritairement des constructions des XIème - XIIème siècles. Forteresse naturelle, le site de Venasque est défendu de trois cotés par des parois abruptes. Pour ce côté-ci, il fallut donc ériger une protection bâtie pour combler la lacune du terrain.
Les tours de Venasque.
Ces vestiges, tels qu'on les voit actuellement sont majoritairement des constructions des XIème - XIIème siècles. Forteresse naturelle, le site de Venasque est défendu de trois cotés par des parois abruptes. Pour ce côté-ci, il fallut donc ériger une protection bâtie pour combler la lacune du terrain.
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<center>Les tours de Venasque. </center> Durant l'Antiquité, on sécurise les villes en les construisant sur des sites escarpés, ce sont les oppida. Sur l'extrémité occidentale, l'enceinte est fermée par un mur cyclopéen (gros bloc, non taillés et simplement posés les uns sur les autres). Cette partie de mur est la plus ancienne et remonte au IVème siècle avant J-C.
Vers le milieu du IVème siècle, les habitations ne sont plus au sommet du rocher mais en contrebas. Néanmoins des fouilles ont mis à jour une seconde enceinte s'appuyant sur la muraille protohistorique. Une plinthe moulurée située niveau du sol actuel est encore visible, elle témoigne de ce rempart de l'Antiquité tardive, le seul connu à ce jour en Vaucluse. Dans un souci de prestance, les remparts et les tours encadraient une ouverture monumentale. A cette époque, l'enceinte n'avait donc pas une fonction défensive, mais un rôle symbolique ou ostentatoire. Le rocher de Venasque a pu, à cette époque, jouer le rôle d'acropole religieuse de la région. Six tombes ont été retrouvées regroupées contre la tour orientale. Selon la tradition antique, on enterrait les morts hors de la ville et à proximité de ses accès. Parmi les tombes, trois amphores ont été découvertes. Elles étaient remployées pour un usage funéraire et accueillaient des enfants morts en bas âge.
Les tours de Venasque.
Durant l'Antiquité, on sécurise les villes en les construisant sur des sites escarpés, ce sont les oppida. Sur l'extrémité occidentale, l'enceinte est fermée par un mur cyclopéen (gros bloc, non taillés et simplement posés les uns sur les autres). Cette partie de mur est la plus ancienne et remonte au IVème siècle avant J-C. Vers le milieu du IVème siècle, les habitations ne sont plus au sommet du rocher mais en contrebas. Néanmoins des fouilles ont mis à jour une seconde enceinte s'appuyant sur la muraille protohistorique. Une plinthe moulurée située niveau du sol actuel est encore visible, elle témoigne de ce rempart de l'Antiquité tardive, le seul connu à ce jour en Vaucluse. Dans un souci de prestance, les remparts et les tours encadraient une ouverture monumentale. A cette époque, l'enceinte n'avait donc pas une fonction défensive, mais un rôle symbolique ou ostentatoire. Le rocher de Venasque a pu, à cette époque, jouer le rôle d'acropole religieuse de la région. Six tombes ont été retrouvées regroupées contre la tour orientale. Selon la tradition antique, on enterrait les morts hors de la ville et à proximité de ses accès. Parmi les tombes, trois amphores ont été découvertes. Elles étaient remployées pour un usage funéraire et accueillaient des enfants morts en bas âge.
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<center>Les tours de Venasque. </center> Au XIIème siècle, on remonte les remparts toujours sur cette même ligne originelle. Sous la menace des invasions, on retourne sur les hauteurs se protéger et les remparts retrouvent leur fonction défensive. On peut voir que les élévations sont composées de moellons de pierre de différentes tailles et grossièrement équarris, formant des assises plus ou moins droites. Tout est aménagé selon le langage classique de l'architecture militaire médiévale. Les tours sont retranchées, un chemin de ronde règne intérieurement au sommet de l'enceinte. Les tours sont équipées d'archères : ces meurtrières pour le tir à l'arc sont placées à hauteur d'homme et à un point d'action de la défense.
Les tours de Venasque.
Au XIIème siècle, on remonte les remparts toujours sur cette même ligne originelle. Sous la menace des invasions, on retourne sur les hauteurs se protéger et les remparts retrouvent leur fonction défensive. On peut voir que les élévations sont composées de moellons de pierre de différentes tailles et grossièrement équarris, formant des assises plus ou moins droites. Tout est aménagé selon le langage classique de l'architecture militaire médiévale. Les tours sont retranchées, un chemin de ronde règne intérieurement au sommet de l'enceinte. Les tours sont équipées d'archères : ces meurtrières pour le tir à l'arc sont placées à hauteur d'homme et à un point d'action de la défense.
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<center>Les tours de Venasque. </center> Un classement au titre des monuments historiques en 1892. Avant cette mesure, les tours avaient commencé à être démantelées pour construire les bâtiments aux alentours, dont l'école en face. Des ouvertures avaient aussi été percées dans les murailles pour faciliter l'accès du village. Vers 1925, le service des Monuments Historiques les aménagea en porte monumentales dans un esprit médiéval
Les tours de Venasque.
Un classement au titre des monuments historiques en 1892. Avant cette mesure, les tours avaient commencé à être démantelées pour construire les bâtiments aux alentours, dont l'école en face. Des ouvertures avaient aussi été percées dans les murailles pour faciliter l'accès du village. Vers 1925, le service des Monuments Historiques les aménagea en porte monumentales dans un esprit médiéval
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<center>Les tours de Venasque. </center>
Les tours de Venasque.
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<center>Le quartier artisanal. </center>
Le quartier artisanal.
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<center>Le quartier artisanal. </center>Maison d'un drapier (1740).
Le quartier artisanal.
Maison d'un drapier (1740).
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<center>Le quartier artisanal. </center>
Le quartier artisanal.
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<center>La façade de l'hospice (XVIIe s) </center>
La façade de l'hospice (XVIIe s)
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<center>La façade de l'hospice (XVIIe s) </center>
La façade de l'hospice (XVIIe s)
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<center>La Planette. </center> Si la place se nomme ainsi, c'est que ce lieu offre une petite surface plane. Les façades des maisons alignées sur le côté ouest de la Planette présentent des éléments notables. Durant le bas Moyen-Âge, cet îlot de maisons devait être constitué d'une série de demeures aristocratiques. A l'orée de l'époque moderne, les différents corps de bâtiment qui composent cet îlot sont probablement réunifiés afin de former un vaste ensemble. Un cadastre de la fin du XVIème siècle le désigne même comme étant « le château ». Il s'agit vraisemblablement de la demeure des co-seigneurs de Venasque. Cet ensemble fut démembré au XIXème siècle.
La Planette.
Si la place se nomme ainsi, c'est que ce lieu offre une petite surface plane. Les façades des maisons alignées sur le côté ouest de la Planette présentent des éléments notables. Durant le bas Moyen-Âge, cet îlot de maisons devait être constitué d'une série de demeures aristocratiques. A l'orée de l'époque moderne, les différents corps de bâtiment qui composent cet îlot sont probablement réunifiés afin de former un vaste ensemble. Un cadastre de la fin du XVIème siècle le désigne même comme étant « le château ». Il s'agit vraisemblablement de la demeure des co-seigneurs de Venasque. Cet ensemble fut démembré au XIXème siècle.
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<center>La Planette. </center> Une fenêtre restaurée au XXème siècle reprend sa forme initiale qu'on peut dater autour du XVème siècle. Il s'agit d'une fenêtre à croisée et meneau. Ce type d'ouverture correspond au savoir-faire de l'époque ; en effet, la technique ne permettait pas de réaliser de grandes vitres. La vitrerie tenait dans une résille de plomb qu'on plaçait dans les parties hautes de la fenêtre, les parties basses étant fermées par des panneaux de bois.
La Planette.
Une fenêtre restaurée au XXème siècle reprend sa forme initiale qu'on peut dater autour du XVème siècle. Il s'agit d'une fenêtre à croisée et meneau. Ce type d'ouverture correspond au savoir-faire de l'époque ; en effet, la technique ne permettait pas de réaliser de grandes vitres. La vitrerie tenait dans une résille de plomb qu'on plaçait dans les parties hautes de la fenêtre, les parties basses étant fermées par des panneaux de bois.
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<center>La Planette. </center> Au premier étage d'une maison, une fenêtre en pierre de taille conserve un encadrement mouluré et une archivolte polylobée dont le cordon forme six lobes rayonnant autour du sommet de la baie. Au regard de cette caractéristique, cette ouverture daterait du XIIIème siècle, la fenêtre devait alors être une baie géminée.
La Planette.
Au premier étage d'une maison, une fenêtre en pierre de taille conserve un encadrement mouluré et une archivolte polylobée dont le cordon forme six lobes rayonnant autour du sommet de la baie. Au regard de cette caractéristique, cette ouverture daterait du XIIIème siècle, la fenêtre devait alors être une baie géminée.
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<center>La Planette. </center> Une fontaine commémorative du rattachement du Comtat à la France. Cette fontaine fut dressée en 1891 à l'occasion du centenaire du rattachement du Comtat à la France. En effet, le 14 septembre 1791, le Comtat Venaissin, qui appartenait au Saint-Siège depuis 1229, fut réuni au territoire français. Cette annexion fut officialisée par le Pape Pie VI avec le traité de Tolentino le 19 février 1797. La fontaine porte d'ailleurs sur sa face, côté rue, l'inscription dédicatoire « à la France » avec, au-dessus, la date anniversaire.
La Planette.
Une fontaine commémorative du rattachement du Comtat à la France. Cette fontaine fut dressée en 1891 à l'occasion du centenaire du rattachement du Comtat à la France. En effet, le 14 septembre 1791, le Comtat Venaissin, qui appartenait au Saint-Siège depuis 1229, fut réuni au territoire français. Cette annexion fut officialisée par le Pape Pie VI avec le traité de Tolentino le 19 février 1797. La fontaine porte d'ailleurs sur sa face, côté rue, l'inscription dédicatoire « à la France » avec, au-dessus, la date anniversaire.
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<center>La Planette. </center> De cette place on peut contempler les plaines avoisinantes avec une vue dégagée(?) jusqu'au mont Ventoux.
La Planette.
De cette place on peut contempler les plaines avoisinantes avec une vue dégagée(?) jusqu'au mont Ventoux.
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<center>La Planette. </center>
La Planette.
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<center>La Planette. </center> Notre Dame de Vie.
La Planette.
Notre Dame de Vie.
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