A gauche des caulicoles (feuilles de chardons) et de feuillages inspirés de l’acanthe.
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3 petits arcs prenant appuis sur de fines colonnettes sous lesquelles sont figurés des cercles concentriques où il faut sans doute voir des canons de fontaines d’où jaillissent autant de jets d’eau qui, en retombant sur le sol, forment des demi-cercles, identiques à ceux qui servent de base aux colonnettes. C’est la représentation stylisée des 4 fleuves du paradis. Sur la partie inférieure : grappes de raisins, vrilles spirales de vignes et des feuilles de lierre d’eau en forme de cœur. Les 3 arcatures symbolisent le ciel, les 3 sources jaillissantes symbolisent la foi, l’espérance et la charité. L’eau est ici le symbole de l’esprit. On peut rappeler aussi l’hymne à la « Trinité », source de vie. Ces sources d’eau jaillissent du rocher, c’est à dire du Christ. Quant au lierre qui encadre la scène, il est le symbole de l’immortalité, de la survie de l’àme. Enfin, il semble qu’il y ait dans le décor de cet autel, un symbole attaché aux nombres : le chiffre 3 en relation avec le rituel du baptême correspond à la Trinité. Les bases semi-circulaires des 3 filets d’eau évoquent les 3 vertus théologales. Les 4 bases semi-circulaires des colonnettes pourraient correspondre aux 4 vertus cardinales : courage, justice, prudence, tempérance. Le chiffre 7 (4 + 3) évoquait les 7 dons du Saint Esprit et l’union qui se réalise en particulier pendant le sacrifice de la Messe.
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A droite, grandes belles feuilles de vignes entrelacées.
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COLONNETTE 1 : Base : Deux Tores Pampres de vignes, feuilles de vignes, grappes de raisin, vrilles, rosaces, étoiles, oiseaux. Au bas : avant-train d’un ours qui avance sa patte sur une grappe et saisit un fruit dans sa gueule. Autrefois se trouvait une pierre noire à l'emplacement de son œil. Signification mystique : dans l’Ancien Testament, la vigne est l’image du paradis. Dans le Nouveau Testament, le Christ s’identifie lui-même à la vigne, dont le fruit est l’Eucharistie de la Nouvelle Alliance. Quant à l’ours nous savons qu’il était présent et très répandu dans la vallée de l’Ubaye et connu dans la Montagne de Lure et des Monts d’Albion.
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COLONNETTE 2 : Lapins, têtes d’oiseaux, pampres de vignes. A la base, un être fabuleux qui a l’air de surgir et à la fois, supporter la colonnette.
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COLONNETTE 2 : Lapins, têtes d’oiseaux, pampres de vignes. A la base, un être fabuleux, une sirène-oiseau, qui a l’air de surgir et à la fois, supporter la colonnette.
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COLONNETTE 2 : Ici, la sirène-oiseau, sirène-poisson, l’être fantastique souffle avec force dans deux olifants. La sirène est un motif fréquemment représenté dans l’iconographie médiévale. C’est l’image de la séduction, de démon féminin ; la sirène est pour l’homme du Moyen Age, le symbole de la tentation.
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COLONNETTE 3 : cannelures ornées de rudentures. COLONNETTE 4 : bandes plates et convexes en léger relief, très serrées les unes contre les autres et disposées en spirales.
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COLONNETTE 3 : monstre hybride à double corps et à tête unique, formé d’un double arrière-train de lion couché sur ses pattes arrières et d’un avant-corps d’homme ; vieillard au regard fixe, moustache relevée, longue chevelure, belle crinière léonine ; 2 bras se détachent sous un ample vêtement et 2 mains serrent deux épis d’une barbe bien fournie.
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COLONNETTE 4 : le monstre est ici un lion à double corps et à tête unique, qui est assis sur son arrière-train, pose ses pattes avant sur une boule portée par une colonnette trapue : il serre dans sa gueule le corps d’un énorme serpent qui se love autour du félin et le mord derrière l’encolure. Ici, c’est très clair : c’est le symbole de la lutte du Christ et de Satan, du bien et du mal ; et avec l’aide de Dieu le bien triomphe. La boule représente-t-elle la terre ? Monstre gardien du sanctuaire.
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COLONNETTE 5 : Six registres superposés dont 5 montrent une suite de volatiles symétriquement adossés ou affrontés. Ce sont des pélicans car de leur bec long et crochu ils se percent le ventre. Leur long cou chevauche une corde tressée ; un objet sphérique se trouve dans leurs serres. Le registre supérieur est décoré de dragons affrontés.
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Chapiteau à feuilles d'acanthe. Le registre supérieur est décoré de dragons affrontés.
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La suite de volatiles symétriquement adossés ou affrontés. Ce sont des pélicans car de leur bec long et crochu ils se percent le ventre. Leur long cou chevauche une corde tressée ; un objet sphérique se trouve dans leurs serres.
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. A la base une sirène-poisson tenant à bout de bras l’extrémité de ses deux queues. Signification : Les pélicans représentent l’image de Dieu qui a livré son fils sur la croix pour le ressusciter et pour nous racheter par son sang. Symbole de générosité et de sacrifice de résurrection et de vie ; il est le signe de la Rédemption, renouvelée dans l’Eucharistie. Ces oiseaux fabuleux constituent aussi un motif ornemental qui évoque l’Orient : on le trouve sur les tissus à la suite des Croisades.
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COLONNETTE 6 : Simple base moulurée. C’est le décor le plus original, d’une perfection inouïe. On voit deux griffons, monstres à corps de lions et à têtes d’aigles adossés et pendus à une corde ; le monstre tient dans son bec recourbé, une sorte d’étoile de mer. Au registre inférieur se tiennent des lions héraldiques debout sur leurs pattes arrière, têtes retournées et tirant la langue. Rôle uniquement décoratif, empruntés aux tissus orientaux.
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Deux griffons, monstres à corps de lions et à têtes d’aigles adossés et pendus à une corde ; le monstre tient dans son bec recourbé, une sorte d’étoile de mer.
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Deux griffons, monstres à corps de lions et à têtes d’aigles adossés et pendus à une corde ; le monstre tient dans son bec recourbé, une sorte d’étoile de mer.
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