En bas, à gauche : un moine pendu au-dessus d'un feu, par le pied droit et la main droite à une potence, brandit un crucifix en direction de son bourreau maure qui paraît épouvanté. Un autre maure enturbanné et barbu, assis, semble indifférent à la scène.
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Chapelle Notre-Dame d'Aubune
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Chapelle Notre-Dame d'Aubune
Tableau offert en ex-voto lors de l'épidémie de peste de 1628 par les Consuls de Beaumes et peints par le père Calvet. Il fut mis en place dans la chapelle le 16 novembre 1632.
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Chapelle Notre-Dame d'Aubune
L'autel est de Jacques Bernus (1650-1728).
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Bas-relief représentant la Vierge qui arrête avec sa quenouille la pierre que le diable voulait jeter sur sa chapelle.
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Petite sacristie.
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Marque de tâcheron.
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Marque du tâcheron Vgo.
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Canal de Carpentras
Le projet d'irriguer le Comtat Venaissin avec les eaux de la Durance date du Moyen-âge. Un tel projet n'a été concrétisé qu'au milieu du XIXe siècle. Le canal de Carpentras, réalisé grâce au Pernois Louis Giraud, est inauguré en 1857 par l'Impératrice Eugénie. Le cours principal, long de 65 kilomètres, passe en contrebas de la chapelle Notre-Dame d'Aubune.
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Canal de Carpentras
Avec la construction de ce canal d'irrigation, des terres comme les garrigues, jusque-là laissées au pâturage des troupeaux, deviennent des champs de primeurs. Le Comtat Venaissin subit une profonde mutation de son agriculture et devient « le jardin de la France ».
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Le portail neuf : près de l’église, ouvert dans les remparts en 1761.
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L'église primitive de Vacqueyras fut édifiée au XIIème siècle. Elle se composait d'une chapelle orientée est-ouest et d'une tour supportant le clocher. L'abside encore visible de cette chapelle romane se reconnaît aisément et se trouve à droite de l'entrée. La tour, de forme carrée, fait corps avec les remparts. Elle était probablement dotée d'une fonction de surveillance indispensable durant les temps troublés.
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A la fin du XVIIème siècle, l'église change d'orientation.
En 1684, la chapelle des Pénitents Gris, cédée par le seigneur, est annexée au bâtiment et une nef de 13 mètres de long, désormais orientée nord-sud est construite en appui sur le mur des remparts à l'ouest. Elle s'achève sur un chevet plat et une voûte arrondie la domine. Cette nouvelle église est bénie en 1696.
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En 1742, le sol de l'église, qui abritait des sépultures dans une douzaine de caveaux, est dallé en pierres de Caromb. La communauté rassemble des fonds pour financer les décors en bois dorés du maître-autel et du retable, qui est encore en place aujourd'hui.
Entre 1834 et 1846, la construction des bas-côtés est et ouest donne à l'église une allure plus massive. Le bas-côté occidental a été construit aux dépens des remparts et le bas côté oriental empiète sur l'ancien cimetière jadis situé autour de l'église mais qui n'était plus utilisé depuis la fin du XVIIIème siècle.
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Le retable est une œuvre en bois doré de 1702, avec de beaux tableaux qui représentent nos Saints Patrons, achetée après l’agrandissement de l’église et sans doute en partie financée par la vente d’un reliquaire « le bras d’argent » de Saint Placide qui eut lieu en 1699. Le tableau central représente Saint-Barthélemy.
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La date : 17..
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Sur les côtés, inclus dans les boiseries du chœur, deux tableaux qui montrent la Vierge et les Rois Mages et la comète,
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puis une Vierge à l'Enfant Jésus et au Petit St Jean-Baptiste.
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A gauche, le martyre de St Barthélémy, écorché vif.
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A droite, Saint Placide.
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Derrière la croix, saint Barthélémy.
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Au dessus du tableau central, une Assomption de la Vierge Marie. En dessous la coquille Saint-Jacques qui est le symbole de la naissance. Au-dessus, une Gloire.
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Feuilles de chêne.
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Pampres de vigne.
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Saint-Antoine de Padoue.
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Saint Siffrein.
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Saint-Barthélemy avec le couteau et la palme du martyr.
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Saint-Joseph.
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Vierge, avec comme décor Vacqueras.
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Saint Vincent, patron des viticulteurs.
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Saint-Barthélemy.
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Sainte Thérèse.
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St Gens. Gens Bournareau naquit en 1104 à Monteux, dans une modeste famille d'agriculteur Gens qui signifie gracieux, beau comme un rayon de soleil, fut un enfant extraordinaire. Le peuple de Monteux se moqua de lui, le poursuivit dans les garrigues à coups de pierre. La nuit venue, il prit sa besace, les deux vaches que son père lui avait données et partit vers Saint-Didier et le Beaucet. Pendant trois ans, pas la moindre goutte de pluie ne devait tomber sur Monteux. Un jour qu'il était plongé dans la prière, un loup se précipita sur l'une de ses deux vaches, la saigna à la gorge et la fit périr.
Gens apprivoisa le loup et le contraignit à labourer aux côtés de son autre vache. A Monteux, la sécheresse qui sévissait. Deux consuls et sa mère partirent à sa recherche. Ils le retrouvérent et le ramenérent à Monteux. Gens demanda aux prêtres d'organiser une procession et la pluie se mit à tomber ramenant la prospérité dans le pays.
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Dentelles de Montmirail.
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Face à l'église, sur la place se trouve "le château". Cette construction date du début du XIXème siècle. Elle a été édifiée sur les ruines de l'ancien château des Vassadel, seigneurs de Vacqueyras depuis 1274 jusqu'à la Révolution.
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L'emplacement qu'occupaient autrefois le château et ses dépendances est bien visible ; il est nettement délimité par la haute enceinte bâtie en grosses pierres qui subsiste intégralement le long du mur du château et de la rue Dauphine.
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En 1338 on trouve la famille Vassadel mentionnée comme seigneurs de Vacqueyras et coseigneurs de Modène dans une assemblée des Etats. Ils résident essentiellement à Vacqueyras, dans leur château. En 1681, Jean Mathias Lauris de Castellane épouse à Avignon Marie Charlotte de Vassadel, dame de Vacqueyras et de Montmirail, fille unique du seigneur et dernière descendante de la famille. Les Lauris de Castellane sont moins présents au village, mais gèrent tout de même de près l'administration de la petite communauté par l'intermédiaire de leurs représentants sur place : le viguier et le lieutenant du viguier. Ils conservent cette seigneurie jusqu'à la Révolution.
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On ne connaît pas précisément l'origine de cette demeure mais elle a sûrement été remaniée au XVIème siècle car elle a conservé de cette époque une tour percée de bouches à feu et une salle voûtée en arc brisé que l'on peut encore admirer aujourd'hui.
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Le porche : jusqu’en 1760, l’unique porte du village. Campanile du début du XIXe siècle
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Devant le porche, le cours Stassart, du nom de Goswin Joseph Augustin Stassart, préfet du Vaucluse de 1809 à 1811, il fit combler les fossés et installer des bancs, des fontaines et des lavoirs.
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La rue vitrée. C'est la rue qui menait aux eaux, il y avait des commerces avec des vitrines d'où son nom.
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Ancien relais de la malle-poste.
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La Fontaine Raimbaut, construite en 1866, à l’époque où Vacqueyras s’étend vers la route de Carpentras à Vaison. Un buste de Raimbaut y est inauguré en 1899 en présence de Frédéric Mistral.
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Raimbaut est l’un des plus grands troubadours de son temps. Selon différents manuscrits du XIIIème siècle, il était le fils d’un pauvre chevalier provençal du château de Vacqueyras. Il est né vers 1155-1160. Le château de Vacqueyras était alors un fief de la famille des Baux qui avait hérité de la principauté d’Orange.
C’est à la cour des princes d’Orange que Raimbaut a sans doute fait ses débuts. Mais, dès 1188, on le trouve en Italie, chez le comte de Malaspina puis à la cour de Montferrat (dans le Piémont actuel).
La poésie provençale avait alors un tel renom que les princes italiens cherchaient tous à attirer à leur cour les troubadours occitans.
Raimbaut a servi fidèlement et longtemps le marquis Boniface de Montferrat qu’il accompagne souvent à la guerre et qui le fait chevalier (avant 1195). Il est tombé amoureux de Béatrice, sans doute la fille du Marquis et lui dédie plusieurs poèmes.
Raimbaut est revenu cependant à plusieurs reprises en Provence (4 de ces chansons sont consacrées à une dame de Gap).
Quand Boniface de Montferrat devient le chef de la 4ème croisade en 1201 (cette croisade qui aboutit à la prise de Constantinople en 1204 et non pas de la Terre Sainte !), Raimbaut accompagne son protecteur. Boniface prend possession du royaume de Salonique et Raimbaut reçoit une seigneurie.
C’est sans doute, dans les montagnes grecques qu’il meurt en septembre 1207 dans la même embuscade où périt Boniface.
