Aubignan, Notre-Dame-d'Aubugne, Vacqueyras

<center>Aubignan </center> L'Hôtel-Dieu. On trouve mention, dès 1336, d'un premier hôpital à Aubignan, et l'on sait que la commune compte également, entre 1590 et 1770, un établissement de la Charité, Aumône et Mont-de-Piété. La localisation de ces institutions demeure inconnue.
L'existence de ces deux pôles dans un village atteste la spécialisation des établissements hospitaliers au XVIe siècle. Charités et aumônes tiennent autant de l'asile que de la prison, tandis que les hôpitaux se consacrent de façon plus nette aux soins médicaux.
C'est en 1745 que l'on construit l'actuel Hôtel-Dieu, afin de remplacer l'ancien hôpital, vétuste et trop petit. Comme souvent à l'époque, on choisit un emplacement hors les murs, bien ventilé et pourvu d'un accès direct à l'eau. Aubignan fait alors bâtir un bel édifice au plan rationnel, inspiré de l'architecture des hôtels particuliers, avec sa façade ordonnancée, ses hautes fenêtres ou encore ses chaînages d'angle. La commune suit en cela, à son échelle, le parti choisi par les autres villes du Comtat ; que l'on pense à l'Hôtel-Dieu de Carpentras, véritable « palais pour les pauvres » que construit à la même époque Monseigneur d'Inguimbert, évêque du lieu. L'hôpital fait désormais la fierté de chaque ville qui en est pourvue.
Aubignan
L'Hôtel-Dieu. On trouve mention, dès 1336, d'un premier hôpital à Aubignan, et l'on sait que la commune compte également, entre 1590 et 1770, un établissement de la Charité, Aumône et Mont-de-Piété. La localisation de ces institutions demeure inconnue. L'existence de ces deux pôles dans un village atteste la spécialisation des établissements hospitaliers au XVIe siècle. Charités et aumônes tiennent autant de l'asile que de la prison, tandis que les hôpitaux se consacrent de façon plus nette aux soins médicaux. C'est en 1745 que l'on construit l'actuel Hôtel-Dieu, afin de remplacer l'ancien hôpital, vétuste et trop petit. Comme souvent à l'époque, on choisit un emplacement hors les murs, bien ventilé et pourvu d'un accès direct à l'eau. Aubignan fait alors bâtir un bel édifice au plan rationnel, inspiré de l'architecture des hôtels particuliers, avec sa façade ordonnancée, ses hautes fenêtres ou encore ses chaînages d'angle. La commune suit en cela, à son échelle, le parti choisi par les autres villes du Comtat ; que l'on pense à l'Hôtel-Dieu de Carpentras, véritable « palais pour les pauvres » que construit à la même époque Monseigneur d'Inguimbert, évêque du lieu. L'hôpital fait désormais la fierté de chaque ville qui en est pourvue.
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<center>Aubignan </center> Jusqu'au XVIIIe siècle, les hospices et autres charités étaient des lieux où l'on cherchait avant tout à soulager les infortunes les plus diverses, plutôt qu'à remédier à la maladie. Ainsi, en raison d'un manque complet de principes sanitaires, ils étaient de véritables foyers d'épidémie. On y accueillait les pauvres gens de la région, les personnages aisés préférant quant à eux se faire soigner à leur domicile. Il est donc significatif qu'un inventaire du milieu du XVIIe siècle du mobilier de l'Hôtel-Dieu d'Aubignan commence par mentionner « treize linceuls « presque neufs » ! On disposait par ailleurs de cinq ou six lits à cette époque. Certes, chacun d'eux accueillait sans doute plusieurs malades, mais la capacité d'accueil restait modeste.
En 1844, une convention est passée entre l'administration de l'hôpital et les religieuses de la Conception d'Avignon et une sœur s'occupe désormais du soin des malades. Il est d'ailleurs possible qu'elle succède en cela à d'autres religieuses, puisque, depuis le XVIIe siècle, les sueurs hospitalières ont largement remplacé le personnel soignant bénévole. L'Hôtel-Dieu comprend encore, au rez-de-chaussée, une chapelle dédiée au Sacré-Cœur, ainsi qu'une fontaine dans la cour.
Aubignan
Jusqu'au XVIIIe siècle, les hospices et autres charités étaient des lieux où l'on cherchait avant tout à soulager les infortunes les plus diverses, plutôt qu'à remédier à la maladie. Ainsi, en raison d'un manque complet de principes sanitaires, ils étaient de véritables foyers d'épidémie. On y accueillait les pauvres gens de la région, les personnages aisés préférant quant à eux se faire soigner à leur domicile. Il est donc significatif qu'un inventaire du milieu du XVIIe siècle du mobilier de l'Hôtel-Dieu d'Aubignan commence par mentionner « treize linceuls « presque neufs » ! On disposait par ailleurs de cinq ou six lits à cette époque. Certes, chacun d'eux accueillait sans doute plusieurs malades, mais la capacité d'accueil restait modeste. En 1844, une convention est passée entre l'administration de l'hôpital et les religieuses de la Conception d'Avignon et une sœur s'occupe désormais du soin des malades. Il est d'ailleurs possible qu'elle succède en cela à d'autres religieuses, puisque, depuis le XVIIe siècle, les sueurs hospitalières ont largement remplacé le personnel soignant bénévole. L'Hôtel-Dieu comprend encore, au rez-de-chaussée, une chapelle dédiée au Sacré-Cœur, ainsi qu'une fontaine dans la cour.
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<center>Aubignan </center> La chapelle de l'hôtel Dieu, dédiée au Sacré-Cœur. Fondée au Ier siècle avant ou au Ier siècle après J.-C., la ville d'Aubignan tiendrait son nom d'un certain Albanius qui aurait possédé son territoire.
Au Moyen-âge, plusieurs coseigneurs partagent leur autorité sur le castrum (place forte) qui relève par ailleurs du comte de Toulouse, seigneur du marquisat de Provence (terres situées au nord de la Durance) depuis 1125. Cette région est cédée en 1274 au pape et devient le Comtat Venaissin.
Aubignan
La chapelle de l'hôtel Dieu, dédiée au Sacré-Cœur. Fondée au Ier siècle avant ou au Ier siècle après J.-C., la ville d'Aubignan tiendrait son nom d'un certain Albanius qui aurait possédé son territoire. Au Moyen-âge, plusieurs coseigneurs partagent leur autorité sur le castrum (place forte) qui relève par ailleurs du comte de Toulouse, seigneur du marquisat de Provence (terres situées au nord de la Durance) depuis 1125. Cette région est cédée en 1274 au pape et devient le Comtat Venaissin.
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<center>Aubignan </center> Chemin de croix du XIXe. Dans la seconde moitié du XVe siècle, les de Pazzi, descendants d'une famille florentine, sont seuls maîtres d'Aubignan. La seigneurie est érigée en marquisat en 1667, lorsque les de Panisse en ont hérité. Les de Seguins-Vassieux conservent par la suite le titre jusqu'à la Révolution.
En 1588, Aubignan est assiégée par les Protestants et préfère se rendre à leur chef, Lesdiguières.
La Révolution marque de nouveaux troubles puisque les Aubignanais sont fidèles à leur seigneur, le pape, et préfèrent combattre les Français.
Aubignan
Chemin de croix du XIXe. Dans la seconde moitié du XVe siècle, les de Pazzi, descendants d'une famille florentine, sont seuls maîtres d'Aubignan. La seigneurie est érigée en marquisat en 1667, lorsque les de Panisse en ont hérité. Les de Seguins-Vassieux conservent par la suite le titre jusqu'à la Révolution. En 1588, Aubignan est assiégée par les Protestants et préfère se rendre à leur chef, Lesdiguières. La Révolution marque de nouveaux troubles puisque les Aubignanais sont fidèles à leur seigneur, le pape, et préfèrent combattre les Français.
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<center>Aubignan </center> La chapelle de l'hôtel Dieu, dédiée au Sacré-Cœur.
Aubignan
La chapelle de l'hôtel Dieu, dédiée au Sacré-Cœur.
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<center>Aubignan </center> La chapelle de l'hôtel Dieu, dédiée au Sacré-Cœur.
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La chapelle de l'hôtel Dieu, dédiée au Sacré-Cœur.
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<center>Aubignan </center> La grande fontaine publique et le lavoir. La fontaine existait déjà en 1827, mais elle était située plus à l'est. Elle est démolie lorsque le chemin de grande communication n°7 de Carpentras à Vaison-la-Romaine est élargi en 1879. Ce cas n'est d'ailleurs pas isolé, puisque l'on retrouve le même phénomène dans plusieurs villages du Comtat ; souvent bâties en bord de chemin pour des raisons de commodité, les fontaines, au XIXe siècle, font les frais des travaux d'amélioration des voies de communication. La municipalité fait donc dresser les plans de la fontaine actuelle par l'architecte Frizet et confie sa réalisation à Léon Vialis, maçon à Aubignan.
Aubignan
La grande fontaine publique et le lavoir. La fontaine existait déjà en 1827, mais elle était située plus à l'est. Elle est démolie lorsque le chemin de grande communication n°7 de Carpentras à Vaison-la-Romaine est élargi en 1879. Ce cas n'est d'ailleurs pas isolé, puisque l'on retrouve le même phénomène dans plusieurs villages du Comtat ; souvent bâties en bord de chemin pour des raisons de commodité, les fontaines, au XIXe siècle, font les frais des travaux d'amélioration des voies de communication. La municipalité fait donc dresser les plans de la fontaine actuelle par l'architecte Frizet et confie sa réalisation à Léon Vialis, maçon à Aubignan.
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<center>Aubignan </center> La grande fontaine publique e t le lavoir. L'ensemble est tout à fait caractéristique des constructions du XIXe siècle, avec un bassin octogonal qui répond à la pile centrale elle aussi à huit côtés, surmontée d'une corniche et d'un acrotère traditionnel en pomme de pin. La pierre utilisée provient des carrières voisines de Caromb.
Aubignan
La grande fontaine publique e t le lavoir. L'ensemble est tout à fait caractéristique des constructions du XIXe siècle, avec un bassin octogonal qui répond à la pile centrale elle aussi à huit côtés, surmontée d'une corniche et d'un acrotère traditionnel en pomme de pin. La pierre utilisée provient des carrières voisines de Caromb.
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<center>Aubignan </center> En comparant les dessins de Frizet à la fontaine actuelle, on s'aperçoit que son allure a été sensiblement modifiée par l'ajout de quatre têtes d'anges de la bouche desquelles s'écoule l'eau. Ces visages doux se généralisent dès la seconde moitié du XVIIIe siècle et, par opposition aux masques à têtes de monstres des fontaines baroques, marquent un changement de style.
Aubignan
En comparant les dessins de Frizet à la fontaine actuelle, on s'aperçoit que son allure a été sensiblement modifiée par l'ajout de quatre têtes d'anges de la bouche desquelles s'écoule l'eau. Ces visages doux se généralisent dès la seconde moitié du XVIIIe siècle et, par opposition aux masques à têtes de monstres des fontaines baroques, marquent un changement de style.
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<center>Aubignan </center> La reconstruction de la fontaine entraîne logiquement celle du lavoir, travaux nécessités également par le mauvais état de ce dernier. Ils ont lieu en 1881, comme le montre l'inscription gravée sur l'un de ses piliers. Il est divisé en trois bassins qui permettaient aux lavandières de laver leur linge sans souiller l'eau de la fontaine réservée à la consommation de la population.
Aubignan
La reconstruction de la fontaine entraîne logiquement celle du lavoir, travaux nécessités également par le mauvais état de ce dernier. Ils ont lieu en 1881, comme le montre l'inscription gravée sur l'un de ses piliers. Il est divisé en trois bassins qui permettaient aux lavandières de laver leur linge sans souiller l'eau de la fontaine réservée à la consommation de la population.
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<center>Aubignan </center> Pilier usé par les draps que les lavandières battaient dessus.
Aubignan
Pilier usé par les draps que les lavandières battaient dessus.
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<center>Aubignan </center> Boulangerie construite dans le rempart.
Aubignan
Boulangerie construite dans le rempart.
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<center>Aubignan </center> Précédant la Porte de France se dresse encore la Cabanette, ce bâtiment de même largeur que la tour et qui fut construit en 1728. Ses arches servaient à l'occasion d'abri aux voyageurs lorsque les portes de la ville étaient closes, et elle est devenue au fi1 du temps un lieu de sociabilité incontournable d'Aubignan.
Aubignan
Précédant la Porte de France se dresse encore la Cabanette, ce bâtiment de même largeur que la tour et qui fut construit en 1728. Ses arches servaient à l'occasion d'abri aux voyageurs lorsque les portes de la ville étaient closes, et elle est devenue au fi1 du temps un lieu de sociabilité incontournable d'Aubignan.
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<center>Aubignan </center> La Porte de France. Comme partout en Comtat Venaissin, Aubignan se munit de fortifications au cours du XIVe siècle. En effet, le pape Clément VI ordonne en 1357 de fortifier les châteaux aussi bien que les villes, pour se défendre des troubles du temps. C'est que deux factions s'affrontent dans la région : d'une part la reine Jeanne de Naples, comtesse de Provence, et d'autre part le beau-frère de celle-ci, aidé du tristement célèbre Arnaud de Servole dit l'Archiprêtre. A la tête de ses « routiers » ou mercenaires, ce dernier ouvre les hostilités et ravage alors le Comtat. Le pape doit acheter le départ des envahisseurs. Ainsi, le 6 mai 1359, le parlement de la commune se réunit et décide de faire un vingtain des fruits (impôt indirect d'un vingtième) pour financer les travaux.
Aubignan
La Porte de France. Comme partout en Comtat Venaissin, Aubignan se munit de fortifications au cours du XIVe siècle. En effet, le pape Clément VI ordonne en 1357 de fortifier les châteaux aussi bien que les villes, pour se défendre des troubles du temps. C'est que deux factions s'affrontent dans la région : d'une part la reine Jeanne de Naples, comtesse de Provence, et d'autre part le beau-frère de celle-ci, aidé du tristement célèbre Arnaud de Servole dit l'Archiprêtre. A la tête de ses « routiers » ou mercenaires, ce dernier ouvre les hostilités et ravage alors le Comtat. Le pape doit acheter le départ des envahisseurs. Ainsi, le 6 mai 1359, le parlement de la commune se réunit et décide de faire un vingtain des fruits (impôt indirect d'un vingtième) pour financer les travaux.
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<center>Aubignan </center> La Porte de France.
Aubignan
La Porte de France.
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<center>Aubignan </center> La Porte de France et la portion de courtine (mur entre deux tours) qui la jouxte sont caractéristiques des constructions de cette époque .
Aubignan
La Porte de France et la portion de courtine (mur entre deux tours) qui la jouxte sont caractéristiques des constructions de cette époque .
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<center>Aubignan </center> On observe encore des mâchicoulis (coursière de pierre en surplomb dont le sol, percé d'ouvertures, permet d'effectuer des tirs sur un éventuel ennemi) sur consoles, et le chaînage d'angle à harpe (pierres plus importantes posées aux angles, dont la position est alternée) contribue à donner un air imposant à cette tour quadrangulaire.
Aubignan
On observe encore des mâchicoulis (coursière de pierre en surplomb dont le sol, percé d'ouvertures, permet d'effectuer des tirs sur un éventuel ennemi) sur consoles, et le chaînage d'angle à harpe (pierres plus importantes posées aux angles, dont la position est alternée) contribue à donner un air imposant à cette tour quadrangulaire.
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<center>Aubignan </center> Des adjonctions sont toutefois venues adoucir cet aspect sévère. Ainsi, un cadran solaire est gravé en 1708 sur la tour, et la date de 1716 est gravée dans le cadran de l'horloge.
Aubignan
Des adjonctions sont toutefois venues adoucir cet aspect sévère. Ainsi, un cadran solaire est gravé en 1708 sur la tour, et la date de 1716 est gravée dans le cadran de l'horloge.
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<center>Aubignan </center> Un élégant campanile en fer forgé surmonte le tout.
Aubignan
Un élégant campanile en fer forgé surmonte le tout.
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<center>Aubignan </center> Porche de la cavalerie papale.
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Porche de la cavalerie papale.
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<center>Aubignan </center> Le nouvel Hôtel de Ville. A l'automne 1754, le Conseil de la communauté décide d'acheter la maison du marquis de Baroncelli pour y construire la nouvelle Maison de Ville. Le marquis souhaitait vendre ce bâtiment pour employer l'argent ainsi obtenu à la construction d'un château sur sa terre de la Condamine (à l'entrée de la ville en venant de Carpentras, juste après le pont sur le Brégoux). La communauté doit également négocier avec le recteur de la chapellenie du Corpus Christi qui possède une petite maison enclavée dans celle du marquis.
Aubignan
Le nouvel Hôtel de Ville. A l'automne 1754, le Conseil de la communauté décide d'acheter la maison du marquis de Baroncelli pour y construire la nouvelle Maison de Ville. Le marquis souhaitait vendre ce bâtiment pour employer l'argent ainsi obtenu à la construction d'un château sur sa terre de la Condamine (à l'entrée de la ville en venant de Carpentras, juste après le pont sur le Brégoux). La communauté doit également négocier avec le recteur de la chapellenie du Corpus Christi qui possède une petite maison enclavée dans celle du marquis.
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<center>Aubignan </center> Les travaux sont finalement mis à l'enchère en 1756. On prévoit d'utiliser de la pierre de Caromb, belle pierre locale, jusqu'au premier étage, et des pierres de Villeneuve au-dessus.
En 1757, pour diminuer les dépenses, on retranche douze pans (environ 2,50 m) sur la hauteur du bâtiment. C'est pourquoi le second étage est moins haut que le premier.
Aubignan
Les travaux sont finalement mis à l'enchère en 1756. On prévoit d'utiliser de la pierre de Caromb, belle pierre locale, jusqu'au premier étage, et des pierres de Villeneuve au-dessus. En 1757, pour diminuer les dépenses, on retranche douze pans (environ 2,50 m) sur la hauteur du bâtiment. C'est pourquoi le second étage est moins haut que le premier.
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<center>Aubignan </center> L'ancienne Maison de Ville. Sur l'emplacement vide situé à gauche après la porte de France, juste avant l'actuelle mairie, se dressait auparavant la Maison de Ville, dont la date de construction est inconnue ; son existence est toutefois attestée en 1527.
Aubignan
L'ancienne Maison de Ville. Sur l'emplacement vide situé à gauche après la porte de France, juste avant l'actuelle mairie, se dressait auparavant la Maison de Ville, dont la date de construction est inconnue ; son existence est toutefois attestée en 1527.
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<center>Aubignan </center> Le rachat de certaines parties de l'îlot où se situait l'ancienne Maison de Ville permet de rendre la place plus régulière et de découvrir là façade de l'Hôtel de Ville, en agrandissant la rue.
Aubignan
Le rachat de certaines parties de l'îlot où se situait l'ancienne Maison de Ville permet de rendre la place plus régulière et de découvrir là façade de l'Hôtel de Ville, en agrandissant la rue.
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<center>Aubignan </center> La place de l'église. En 1757, le seigneur d'Aubignan, le marquis de Seguins-Pazzi, fait démolir la partie septentrionale des remparts. Les aubignanais ont beau protester, ordonner aux ouvriers d'interrompre les travaux, les remparts sont effectivement détruits. Plus tard, vers1843, ce sont les habitants eux-mêmes qui font baisser les remparts d'un mètre au-dessus de la rue des Lices, afin de jouir de plus de luminosité.
Aubignan
La place de l'église. En 1757, le seigneur d'Aubignan, le marquis de Seguins-Pazzi, fait démolir la partie septentrionale des remparts. Les aubignanais ont beau protester, ordonner aux ouvriers d'interrompre les travaux, les remparts sont effectivement détruits. Plus tard, vers1843, ce sont les habitants eux-mêmes qui font baisser les remparts d'un mètre au-dessus de la rue des Lices, afin de jouir de plus de luminosité.
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<center>Aubignan </center> Une première église Saint-Victor fut consacrée vers 1090 par l'évêque d'Orange, puisque Aubignan dépendait alors du diocèse de cette ville Au début du XVIIIe siècle elle menace ruine. Le prévôt d'Orange, prieur d'Aubignan, propose alors aux chefs de famille de la commune d'affecter la somme, qu'il dépense annuellement pour leur offrir deux repas, à la réfection du monument. Cette offre est refusée et l'église s'écroule en 1729.
Aubignan
Une première église Saint-Victor fut consacrée vers 1090 par l'évêque d'Orange, puisque Aubignan dépendait alors du diocèse de cette ville Au début du XVIIIe siècle elle menace ruine. Le prévôt d'Orange, prieur d'Aubignan, propose alors aux chefs de famille de la commune d'affecter la somme, qu'il dépense annuellement pour leur offrir deux repas, à la réfection du monument. Cette offre est refusée et l'église s'écroule en 1729.
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<center>Aubignan </center> On entreprend donc de la rebâtir ; le gros œuvre est achevé en 1732 et l'édifice est consacré quatre ans plus tard sous le vocable de Notre-Dame de l'Annonciation et Saint-Victor martyr. La particularité de cette église est de ne pas être orientée (traditionnellement, le chœur des édifices chrétiens est tourné vers l'Est, vers la Terre Sainte). En effet, la construction est adossée au rempart et seule sa façade nord, donnant sur la place, permettait de ménager la porte d'entrée.
Aubignan
On entreprend donc de la rebâtir ; le gros œuvre est achevé en 1732 et l'édifice est consacré quatre ans plus tard sous le vocable de Notre-Dame de l'Annonciation et Saint-Victor martyr. La particularité de cette église est de ne pas être orientée (traditionnellement, le chœur des édifices chrétiens est tourné vers l'Est, vers la Terre Sainte). En effet, la construction est adossée au rempart et seule sa façade nord, donnant sur la place, permettait de ménager la porte d'entrée.
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<center>Aubignan </center> Son plan, simple, est composé d'une nef et de deux bas-côtés. Le chœur se termine par une abside voûtée d'arêtes, à 1a manière gothique, et l'on peut se demander s'il ne s'agit pas là d'un vestige du début du XVIIe siècle.
Aubignan
Son plan, simple, est composé d'une nef et de deux bas-côtés. Le chœur se termine par une abside voûtée d'arêtes, à 1a manière gothique, et l'on peut se demander s'il ne s'agit pas là d'un vestige du début du XVIIe siècle.
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<center>Aubignan </center> La façade présente une ornementation peu commune : elle ressemble à un chapeau de gendarme aux ailes allongées. Au centre s'ouvre la porte à archivolte cintrée, encadrée par quatre pilastres ioniques. Ces derniers soutiennent un entablement complet. Au-dessus et à chaque extrémité de la corniche, on trouve un pot-à-feu à demi engagé dans 1a façade. Au centre, un œil de bœuf ovale est surmonté d'une palmette, le tout coiffé par un C couché d'où descendent deux guirlandes.
Aubignan
La façade présente une ornementation peu commune : elle ressemble à un chapeau de gendarme aux ailes allongées. Au centre s'ouvre la porte à archivolte cintrée, encadrée par quatre pilastres ioniques. Ces derniers soutiennent un entablement complet. Au-dessus et à chaque extrémité de la corniche, on trouve un pot-à-feu à demi engagé dans 1a façade. Au centre, un œil de bœuf ovale est surmonté d'une palmette, le tout coiffé par un C couché d'où descendent deux guirlandes.
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<center>Aubignan </center> Le clocher, octogonal, est réalisé en pierre de Caromb. Sous la Révolution il est  découronné et n'est rebâti qu'en 1845, en partie grâce à une bienfaitrice de la commune, mademoiselle Anne-Benoîte-Louise Guillaume (1790-1880).
Aubignan
Le clocher, octogonal, est réalisé en pierre de Caromb. Sous la Révolution il est découronné et n'est rebâti qu'en 1845, en partie grâce à une bienfaitrice de la commune, mademoiselle Anne-Benoîte-Louise Guillaume (1790-1880).
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<center>Aubignan </center> A droite de l'église se trouvait autrefois le cimetière. Il est remplacé en 1843 par le bâtiment actuel, destiné au rangement des bancs, bannières et autres éléments servant aux fêtes, et qui sert à cet usage jusqu'en 1907. C'est l'ancienne chapelle des péntents blancs.
Aubignan
A droite de l'église se trouvait autrefois le cimetière. Il est remplacé en 1843 par le bâtiment actuel, destiné au rangement des bancs, bannières et autres éléments servant aux fêtes, et qui sert à cet usage jusqu'en 1907. C'est l'ancienne chapelle des péntents blancs.
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<center>Aubignan </center> Réalisé en 1921, le monument aux morts rend à l'origine hommage aux 54 Aubignanais morts au cours de la première guerre mondiale. La commune dut contracter un emprunt et organiser une collecte auprès des habitants pour réaliser cet ensemble, en pierre d'Oppède pour le socle et en pierre d'Aubune pour la statue du poilu. En 1988, on déplace le monument du centre de l'esplanade jusqu'à son emplacement actuel. Désormais, les noms des morts sont affichés de part et d'autre du monument.
Aubignan
Réalisé en 1921, le monument aux morts rend à l'origine hommage aux 54 Aubignanais morts au cours de la première guerre mondiale. La commune dut contracter un emprunt et organiser une collecte auprès des habitants pour réaliser cet ensemble, en pierre d'Oppède pour le socle et en pierre d'Aubune pour la statue du poilu. En 1988, on déplace le monument du centre de l'esplanade jusqu'à son emplacement actuel. Désormais, les noms des morts sont affichés de part et d'autre du monument.
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<center>Aubignan </center>
Aubignan
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<center>Aubignan </center> Le rempart.
Aubignan
Le rempart.
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<center>Aubignan </center> Epaisseur du rempart.
Aubignan
Epaisseur du rempart.
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<center>Aubignan </center> Meurtrière.
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Meurtrière.
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<center>Aubignan </center> Sarcophages de réemploi.
Aubignan
Sarcophages de réemploi.
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<center>Aubignan </center> Le portail neuf. La dénomination de cette porte viendrait peut-être de ce qu'elle fut édifiée .postérieurement au reste des fortifications. Elle présente dans tous les cas certains aspects communs avec la Porte de France, comme les dimensions générales, la nature de la pierre, la hauteur moyenne des assises (rang de pierres de même hauteur).
Aubignan
Le portail neuf. La dénomination de cette porte viendrait peut-être de ce qu'elle fut édifiée .postérieurement au reste des fortifications. Elle présente dans tous les cas certains aspects communs avec la Porte de France, comme les dimensions générales, la nature de la pierre, la hauteur moyenne des assises (rang de pierres de même hauteur).
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<center>Aubignan </center> On remarque la glissière de la herse (grille de fermeture), défense que l'on actionnait depuis une pièce à l'étage. Sous l'arche intérieure, des trous de boulins conservent le souvenir du cintre en bois sur lequel la voûte a été bâtie.
Aubignan
On remarque la glissière de la herse (grille de fermeture), défense que l'on actionnait depuis une pièce à l'étage. Sous l'arche intérieure, des trous de boulins conservent le souvenir du cintre en bois sur lequel la voûte a été bâtie.
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<center>Aubignan </center> Les deux portes qui permettaient d'accéder à cette salle de garde sont encore bien visibles. Il est possible que l'espace relativement large qui servait à la manipulation de la herse était aussi à l'occasion utilisé comme assommoir (ouverture généralement percée dans le couvrement entre la porte et la herse).
Aubignan
Les deux portes qui permettaient d'accéder à cette salle de garde sont encore bien visibles. Il est possible que l'espace relativement large qui servait à la manipulation de la herse était aussi à l'occasion utilisé comme assommoir (ouverture généralement percée dans le couvrement entre la porte et la herse).
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<center>Aubignan </center> Des meurtrières complètent le dispositif défensif. La partie supérieure de la tour a disparu, mais l'on peut raisonnablement imaginer qu'elle était couronnée de créneaux et merlons (parties pleines entre deux créneaux).
Aubignan
Des meurtrières complètent le dispositif défensif. La partie supérieure de la tour a disparu, mais l'on peut raisonnablement imaginer qu'elle était couronnée de créneaux et merlons (parties pleines entre deux créneaux).
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> Dominée par le Rocher du Diable, la chapelle Notre-Dame d'Aubune (de Albuna - XIIe siècle) est située sur la commune de Beaumes-de-Venise, à l'ouest du village, au pied de la colline des « grottes d'Ambrosi ».
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
Dominée par le Rocher du Diable, la chapelle Notre-Dame d'Aubune (de Albuna - XIIe siècle) est située sur la commune de Beaumes-de-Venise, à l'ouest du village, au pied de la colline des « grottes d'Ambrosi ».
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> La chapelle Notre-Dame d'Aubune est adossée à la colline des Courens, d'ailleurs le nom « Aubune » viendrait du mot celte « alp » qui signifie hauteur. Un lieu de culte païen daté de l'époque gallo-romaine est attesté par la découverte d'une statuette de Mercure, dieu du commerce et des voyageurs. Son existence est liée à la présence, dans ce lieu, d'une source abondante qui jaillit d'une faille dans la roche. La découverte d'une inscription provenant du tombeau d'une jeune femme du Ve siècle, Epyminia, prouve la christianisation précoce de ce lieu. Une première chapelle existait au Ve ou VIe siècle dont ne subsiste qu'une pierre d'autel transportée depuis dans l'église du village.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
La chapelle Notre-Dame d'Aubune est adossée à la colline des Courens, d'ailleurs le nom « Aubune » viendrait du mot celte « alp » qui signifie hauteur. Un lieu de culte païen daté de l'époque gallo-romaine est attesté par la découverte d'une statuette de Mercure, dieu du commerce et des voyageurs. Son existence est liée à la présence, dans ce lieu, d'une source abondante qui jaillit d'une faille dans la roche. La découverte d'une inscription provenant du tombeau d'une jeune femme du Ve siècle, Epyminia, prouve la christianisation précoce de ce lieu. Une première chapelle existait au Ve ou VIe siècle dont ne subsiste qu'une pierre d'autel transportée depuis dans l'église du village.
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> Le prieuré de Notre-Dame d'Aubune est mentionné pour la première fois au XIIe siècle. La chapelle actuelle a été édifiée en plusieurs étapes : l'abside centrale, les absidioles, le transept et les trois travées de la nef entre 1125 et 1150 ; puis, de 1170 à 1180, le clocher et le passage voûté d'accès à l'église sur le flanc sud. Les voûtes et les couvertures s'effondrent en 1561. Au début du XVIIe siècle, l'édifice est agrandi par la construction du collatéral nord et connaît un profond remaniement de tout le couronnement. La partie occidentale de la nef est englobée dans les bâtiments d'un petit ermitage qui, jusqu'au XIXe siècle, a servi à l'accueil des pèlerins. Au XVIIIe siècle, une dernière campagne permet de reprendre les murs du collatéral nord et de les consolider par l'établissement de trois arcs-boutants appuyés sur le rocher.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
Le prieuré de Notre-Dame d'Aubune est mentionné pour la première fois au XIIe siècle. La chapelle actuelle a été édifiée en plusieurs étapes : l'abside centrale, les absidioles, le transept et les trois travées de la nef entre 1125 et 1150 ; puis, de 1170 à 1180, le clocher et le passage voûté d'accès à l'église sur le flanc sud. Les voûtes et les couvertures s'effondrent en 1561. Au début du XVIIe siècle, l'édifice est agrandi par la construction du collatéral nord et connaît un profond remaniement de tout le couronnement. La partie occidentale de la nef est englobée dans les bâtiments d'un petit ermitage qui, jusqu'au XIXe siècle, a servi à l'accueil des pèlerins. Au XVIIIe siècle, une dernière campagne permet de reprendre les murs du collatéral nord et de les consolider par l'établissement de trois arcs-boutants appuyés sur le rocher.
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> La légende raconte que Charlemagne - ou Charles Martel - aurait élevé cette chapelle après avoir gagné une bataille contre les Maures, au lieu-dit Cimetière des Sarrasins.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
La légende raconte que Charlemagne - ou Charles Martel - aurait élevé cette chapelle après avoir gagné une bataille contre les Maures, au lieu-dit Cimetière des Sarrasins.
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> La carrière d'où ont été extraites les pierres utilisées pour la construction de la chapelle.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
La carrière d'où ont été extraites les pierres utilisées pour la construction de la chapelle.
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> Une légende entoure l'histoire de cet édifice. Le diable, mécontent de cette construction, décide de détruire la chapelle et de précipiter un rocher du haut de la crête la surplombant. La Vierge bienveillante bloque de sa quenouille la chute de ce « rocher du diable » (tout en haut, à gauche). Cette scène est représentée sur un bas-relief à l'intérieur de la chapelle. Notre-Dame d'Aubune est fêtée le 8 septembre lors d'un pèlerinage.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
Une légende entoure l'histoire de cet édifice. Le diable, mécontent de cette construction, décide de détruire la chapelle et de précipiter un rocher du haut de la crête la surplombant. La Vierge bienveillante bloque de sa quenouille la chute de ce « rocher du diable » (tout en haut, à gauche). Cette scène est représentée sur un bas-relief à l'intérieur de la chapelle. Notre-Dame d'Aubune est fêtée le 8 septembre lors d'un pèlerinage.
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> Le rocher du diable.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
Le rocher du diable.
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> L'ermitage par contre est beaucoup plus tardif que l'ensemble du bâtiment : il date du XVIIe siècle.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
L'ermitage par contre est beaucoup plus tardif que l'ensemble du bâtiment : il date du XVIIe siècle.
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> La dernière travée de nef, contre le croisillon sud du transept, a été occupée par la souche du clocher épaulée par les contreforts du XVIIe siècle.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
La dernière travée de nef, contre le croisillon sud du transept, a été occupée par la souche du clocher épaulée par les contreforts du XVIIe siècle.
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> Le chevet et le clocher datent de l'époque romane : le chevet est caractéristique du premier art roman (XIe siècle) tandis que le clocher date du XIIe siècle.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
Le chevet et le clocher datent de l'époque romane : le chevet est caractéristique du premier art roman (XIe siècle) tandis que le clocher date du XIIe siècle.
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> Chaque face du clocher est rythmée par trois longs pilastres cannelés, reposant sur une base moulurée et posée sur la corniche à modillons. Chacun de ces pilastres se termine au sommet par un chapiteau corinthien qui supporte le rebord du toit. Le clocher est divisé en deux étages : le premier niveau noble comporte des ouvertures très travaillées, avec des colonnettes logées dans un décrochement de la façade. Le deuxième étage est plus simple.
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Chaque face du clocher est rythmée par trois longs pilastres cannelés, reposant sur une base moulurée et posée sur la corniche à modillons. Chacun de ces pilastres se termine au sommet par un chapiteau corinthien qui supporte le rebord du toit. Le clocher est divisé en deux étages : le premier niveau noble comporte des ouvertures très travaillées, avec des colonnettes logées dans un décrochement de la façade. Le deuxième étage est plus simple.
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> A la base du clocher une corniche est supportée par une série de modillons de petit volumes
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
A la base du clocher une corniche est supportée par une série de modillons de petit volumes
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> Les modillons sont à motifs géométriques ou floraux stylisés.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
Les modillons sont à motifs géométriques ou floraux stylisés.
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> A gauche une colonnette à cannelures droites et à droite une colonnette torse, à grains d'orge.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
A gauche une colonnette à cannelures droites et à droite une colonnette torse, à grains d'orge.
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> Sur le dé, un grappe de raisin.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
Sur le dé, un grappe de raisin.
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> Sur le dé, un motif floral stylisé.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
Sur le dé, un motif floral stylisé.
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> A gauche une colonnette torse, dont le haut du fût est souligné par un astragale à décor végétal. A droite une autre colonnette à cannelures très larges, torsadées, et qui renferment des grains d'orge.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
A gauche une colonnette torse, dont le haut du fût est souligné par un astragale à décor végétal. A droite une autre colonnette à cannelures très larges, torsadées, et qui renferment des grains d'orge.
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> Sur la colonnette de gauche, un petit personnage apparaît à la place du dé et serre dans ses mains les deux feuilles qui se recourbent pour former les volutes. Ce personnage présente des attributs sacerdotaux : colliers et bracelets à cinq anneaux, ses deux mains tiennent deux cannes liturgiques en forme de fronde de fougères décorées.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
Sur la colonnette de gauche, un petit personnage apparaît à la place du dé et serre dans ses mains les deux feuilles qui se recourbent pour former les volutes. Ce personnage présente des attributs sacerdotaux : colliers et bracelets à cinq anneaux, ses deux mains tiennent deux cannes liturgiques en forme de fronde de fougères décorées.
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> Sur le chapiteau de droite, une double grappe de raisin décore le dé.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
Sur le chapiteau de droite, une double grappe de raisin décore le dé.
70
<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> Marque de tâcheron.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
Marque de tâcheron.
71
<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> Sur la façade sud s'ouvre une fenêtre romane de plein cintre dont l'extrados est décoré par un très beau fragment de remploi de rinceau paléochrétien.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
Sur la façade sud s'ouvre une fenêtre romane de plein cintre dont l'extrados est décoré par un très beau fragment de remploi de rinceau paléochrétien.
72
<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> La travée de choeur est prolongée par une abside et deux absidioles semi-circulaires édifiées en moellons et recouvertes de lauzes. Chacune des trois absides est percée d'une fenêtre absidiale à simple ébrasement. La fenêtre de l'abside centrale est surmontée d'un larmier sculpté en pierre de taille.
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La travée de choeur est prolongée par une abside et deux absidioles semi-circulaires édifiées en moellons et recouvertes de lauzes. Chacune des trois absides est percée d'une fenêtre absidiale à simple ébrasement. La fenêtre de l'abside centrale est surmontée d'un larmier sculpté en pierre de taille.
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> La triple abside.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
La triple abside.
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center>
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> Façade est : deux colonnettes à fût lisse et deux colonnettes cannelées, dont une torse.
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Façade est : deux colonnettes à fût lisse et deux colonnettes cannelées, dont une torse.
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> Deux chapiteaux portent deux petits masques humains comme fleurons.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
Deux chapiteaux portent deux petits masques humains comme fleurons.
77
<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> Les deux autres sont gainés de feuilles d'acanthe d'où sortent des volutes.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
Les deux autres sont gainés de feuilles d'acanthe d'où sortent des volutes.
78
<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> Le côté sud du mur oriental du transept porte la signature du tailleur de pierre Hugues, dit VGo. Ce lapidaire fut l'un des premiers, durant la seconde moitié du XIIe siècle, à signer son travail de son sigle VGo (Ugo) constitué d'un grand V, d'un G en faucille et d'un petit o.
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Le côté sud du mur oriental du transept porte la signature du tailleur de pierre Hugues, dit VGo. Ce lapidaire fut l'un des premiers, durant la seconde moitié du XIIe siècle, à signer son travail de son sigle VGo (Ugo) constitué d'un grand V, d'un G en faucille et d'un petit o.
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> Au flanc nord, des contreforts épaulent chacun des arcs-doubleaux de la nef, pour transmettre les poussées vers la montagne.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
Au flanc nord, des contreforts épaulent chacun des arcs-doubleaux de la nef, pour transmettre les poussées vers la montagne.
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> façade ouest.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
façade ouest.
81
<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> Deux colonnettes sont lisses, les deux autres torsadées.
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
Deux colonnettes sont lisses, les deux autres torsadées.
82
<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> Sur la colonnette de gauche, des pampres de vignes et des grappes s'enroulent autour du fût.
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Sur la colonnette de gauche, des pampres de vignes et des grappes s'enroulent autour du fût.
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> Deux chapiteaux à énormes caulicoles (tiges qui sortent d'entre les feuilles d'acanthe d'un chapiteau corinthien).
Chapelle Notre-Dame d'Aubune
Deux chapiteaux à énormes caulicoles (tiges qui sortent d'entre les feuilles d'acanthe d'un chapiteau corinthien).
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<center>Chapelle Notre-Dame d'Aubune </center> L'église comprend une abside centrale, ouvrant sur une croisée de transept, flanquée de deux absidioles, et une nef de trois travées.
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L'église comprend une abside centrale, ouvrant sur une croisée de transept, flanquée de deux absidioles, et une nef de trois travées.
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