Roquebrune-sur-Argens.
Le village, les orchidées Vacherot.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Dressée sur un monticule à l'est du village, la chapelle Saint-Pierre est un des plus anciens monuments religieux de la région, un joyau de l'architecture romane. Ce site est un antique lieu de culte qui dépendait de la villa gallo-romaine de Vallis. La chapelle Saint-Pierre était déjà construite en 1043, alors que nous savons qu'elle appartenait à l'abbaye de Saint-Victor. Elle fut donnée à celle de Montmajour par l'évêque Bertrand I, mais passa aux moines de Lérins qui la reçurent en 1094 du comte Béranger IV. Elle fut rendue définitivement à Montmajour en 1479 par le pape Sixte IV.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Elle desservait le quartier très peuplé de Vallis, c'était aussi la chapelle funéraire du village fortifié, elle se trouvait au centre d'un cimetière, les tombes étant creusées dans la roche. Les ouvertures étroites, voûtées en plein cintre, évoquent des meurtrières et donnent à l'édifice l'aspect d'une église fortifiée. Elle est construite en pierres appareilléeset mesure 7 m de large sur 16 m de long, pour une hauteur de 11 m.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Vue de l’extérieur, la chapelle Saint-Pierre est rectangulaire, sans aucun contrefort, avec une abside en cul de four se raccordant à la nef par un volume tampon de hauteur intermédiaire. Tout le bâtiment est construit en grand appareil mais l’abside et le bas des murs ont une finition particulièrement soignée. Sur la façade et surtout sur le chevet on distingue nettement la limite à deux pentes entre le mur du XIe siècle qui portait la charpente, et le remplissage rendu nécessaire par la construction de la voûte en berceau. On retrouve ce même remplissage sur les murs de la nef, la limite avec les belles pierres taillées marque l’emplacement de l’ancienne toiture qu’on peut ainsi reconstituer par la pensée.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Le chevet est entouré d’un cimetière primitif dont les tombes ont été creusées dans le roc. Le mur nord présente une petite porte qui a été murée.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Sur le chevet on distingue nettement la limite à deux pentes entre le mur du XIe siècle qui portait la charpente, et le remplissage rendu nécessaire par la construction de la voûte en berceau et qui se trouve en surélévation.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. La façade est percée d’une porte désaxée vers la gauche, le côté droit étant occupé par un « enfeu », niche voûtée destinée à exposer les défunts pendant la cérémonie d'inhumation. On voit bien la doifférence de bâti entre le bas, correspondant à la chapelle du XIe xiècle, et le haut correspondant au remplissage rendu nécessaire par la construction de la voûte en berceau.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Le pignon est percé d'une ouverture cruciforme désaxée par rapport à la porte et au clocher, sur la façade tournée vers l'ouest, au lieu d'un oculus circulaire d'après les principes des chapelles templières.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Un enfeu, c’est-à-dire une niche où l’on déposait le corps d’un défunt pendant la cérémonie d’inhumation, d’époque Renaissance a été créé sur la façade.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. La porte d'entrée est surmontée d'un tympans monolithique inscrit dans un arc en plein cintre. Les impostes supportant ce tympan sont décorées de rainures profondes.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Stéle élevée en honneur des combattants Arméniens morts pour la France, et à la mémoire des 1 500 000 arméniens massacrés par l'Empire Ottoman en 1915.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Elle a été inaugurée en 2013 par le maire Luc Jousse et l'Alliance Générale des Arméniens du Var-Est. Sculptée par l'atelier Prete.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. De plan classique, l'édifice se compose d'une nef à deux travées en plein cintre séparées par un arc doubleau et se termine par une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four. Le mobilier, minimum, est exclusivement en pierre, utilisé pour la célébration du culte. La chapelle a ainsi survécu et a conservé son architecture historique. Sur les côtés, les bancs sont ainsi réalisés en maçonnerie et courent d’un bout à l’autre de la nef le long des murs.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Les deux travées de la nef. De grands arcs de décharge adossés aux murs sous-tendent un cordon de pierres taillées en « quart de rond » qui souligne le départ de la voûte en plein cintre.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. L'arc doubleau qui sépare les deux travées.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. L'arc doubleau qui sépare les deux travées. De part et d’autre des piliers, de grands arcs de décharge adossés aux murs sous-tendent un cordon de pierres taillées en « quart de rond » qui souligne le départ de la voûte.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. L'arc doubleau du pilier nord.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Comme tous les édifices religieux du XIe siècle, sa couverture reposait sur une charpente en bois, facilement combustible. Pour la mettre à l'abri du feu, la nef fut recouverte d'une voûte en pierre dans la seconde moitié du XIIe siècle.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. L’abside est séparée de la nef par un arc brisé reposant sur deux piliers engagés et par une courte travée également voûtée en arc brisé, sans doute destinée à soulager le mur du fond de la nef du poids de la lourde toiture. Cette travée correspond au volume intermédiaire séparant à l’extérieur le chevet de l’abside.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. L'arc triomphal de l'abside voûtée en cul-de-four.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Elle conserve une abside carolingienne mais fut reconstruite en roman au XIe siècle après les invasions sarrasines. Cette abside est semi-circulaire, voûtée en cul-de-four.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. L’autel avait pour socle une borne milliaire romaine évidée à sa partie supérieure. La pierre d’autel est décorée de croix pattées templières dites « célestes » (contenues dans un cercle).
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Le lutrin en pierre de l'abside.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Le pilier nord, soutenant l'arc doubleau, a été bâti directement sur un ancien sarcophage de pierre taillé du VIIIe siècle qui faisait partie de la chapelle détruite par les sarrasins au IXe siécle.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. La sarcophage.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis.
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Chapelle Saint-Pierre-in-Vallis. Le manteau des Templiers est inspiré de celui des moines cisterciens. La couleur blanche, symbole de pureté, d'innocence, était le privilège des chevaliers issus de la noblesse. Le rouge de la croix se réfère au sang versé par le Christ.
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Roquebrune est un village millénaire médiéval. Le vieux village date du XIe siècle et au XIIe, les remparts furent détruits lors d’une bataille.
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Devant la chapelle s’étendait le cimetière. Avant le XIe siècle, les habitations se trouvaient dans la plaine. Les sarrasin, après la victoire de Charles Martel, vinrent s’installer dans la région. Ils y restèrent deux siècles et s’ils apportèrent l’élevage de la chèvre, ils vivaient aussi de rapines, de vols. Ils enlevèrent l’abbé Mayeul, abbé de Cluny. Son cousin Guillaume, le comte de Provence, paya une rançon très importante pour le faire libérer. Il décide de les chasser et on construit alors les villages élevés. Les habitants de Roquebrune s’installèrent sur le piton rocheux. Aujourd’hui la commune s’étend sur 12000 hectares, compte 12000 habitants, dont 5000 au village.
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La chapelle Saint-Michel. La première construction de cette chapelle remonte au XIIe siècle. Elle est mentionnée en 1314 sur l'inventaire des possessions des chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem auxquels le souverain pontife avait attribué tous les liens des Templiers . En 1582, Monseigneur Garidelli évêque de Vence, envoyé en visite pastorale par l’Évêque de Fréjus François de Bouliers, instituait à Roquebrune la Confrérie des Pénitents Blancs et la chargeait de desservir la chapelle Saint-Michel et le cimetière contigu à la chapelle. Les Pénitents Blancs prirent désormais en charge l'ensevelissement des défunts qui était naturellement payant, sauf pour les indigents, les suppliciés et les Pénitents eux-mêmes. Saint-Michel resta chapelle sépulcrale même pendant la Révolution. Ce qui lui permit sans doute de ne pas être vendue.
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Le lavoir, devant la chapelle Saint-Michel.
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Le lavoir, devant la chapelle Saint-Michel.
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Place Alfred Perrin. Sur la gauche, vestiges des anciens remparts qui furent détruits par les troupes du duc d'Epernon en 1592-1593.
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Tour Anfred. Elle est l’une des deux tours qui protégeaient, au sud, les remparts de la ville médiévale. La tour, comme l’ensemble des murs d'enceinte était recouverte d'un enduit à base de chaux empêchant ainsi les éventuels assaillants de prendre appui sur les pierres apparentes et de pénétrer dans le village. Elle fut arasée d’un étage au début du XXe siècle mais conserve en partie basse son glacis, empêchant le travail de sape des assaillants. Appuyée contre la tour se trouve la maison Ruette, appartenant, aux XIIe et XIIIe siècle, à l’Ordre du Temple, très présent sur la commune.
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La "Maison Ruette" qui fut achetée, par acte du 13 juillet 1249, par la Commanderie des Templiers de Ruette, située à l’époque sur le territoire de l'actuel Château du Rouët.
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À 22 mètres, culmine le clocher de l'église datant du XVIe siècle. Il est ouvert par 4 baies ogivales et abrite 3 cloches datant de la fin du XIXe siècle.
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Portal St Michel. XIe.
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La tour de l'horloge surmontée d'un campanile en fer forgé, édifiée sur les remparts au XVIe siècle avec une cloche de 1546, classée au titre des objets mobiliers, qui permettait à l'origine de prévenir les habitants en cas de danger. Au premier plan, la fontaine vieille.
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Tour de l’Horloge. Elle fut édifiée sur les remparts au XVIe siècle, au moment où la ville commençait à s'étendre à l'extérieur de son enceinte fortifiée. Le rôle de cette tour était à l'origine de surveiller les environs et d’avertir la population en cas de danger. Elle comportait une plate-forme pour les guetteurs, surmontée d'un campanile en fer forgé supportant une cloche d'alarme.
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Le campanile.
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Le portail vue de l'intérieur avec la porte permettant s'accéder au campanile.
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Fontaine vieille. Au Moyen-âge, il n’y avait aucune fontaine seulement un puits public et quelques puits privés. En 1774, fut édifiée la fontaine vieille. L’eau était ainsi acheminée depuis les sources des Cavalières jusqu'au village grâce à l’aqueduc des 25 ponts. Il n'y a que le bac qui est d'origine.
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Les Portiques. Ces maisons à arcades que l’on nomme portiques furent construites au XVIe siècle à l’extérieur de l’enceinte médiévale et parallèlement aux remparts. Les portiques font partie d’une tradition très provençale, ils répondaient aux soucis des provençaux de se protéger des fortes chaleurs estivales et servaient de marché couvert.
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Les Portiques.
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Les Portiques.
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Les Portiques.
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Les Portiques.
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Fontaine neuve. On inaugura solennellement, en 1902, la fontaine neuve qui symbolisa dès lors le progrès au service de la République. Elle était alimentée avec l'eau de la Siagnole.
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Le lavoir situé devant l’hôtel de ville, date de 1902. Il était auparavant situé au bas du village. Les bugadières y ont exercé leur talent et usé leurs mains jusqu’en 1985, date de son déplacement.
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Porte du Bourguet, XVIIe siècle.
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La Maison du Patrimoine. Grâce à la magie d’une découverte réalisée en 2002, cette ancienne écurie, construite en 1883, devenue par la suite bâtiment municipal, a cédé sa place à la présentation de l’étendue et la variété du Patrimoine Historique de la Commune. Cette trouvaille, due au Comité des Sites, est celle d’une authentique glacière du XVIIe siècle, en parfait état, dans son emplacement initial et mise en scène pour une compréhension optimale de son fonctionnement.
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La Maison du Patrimoine. Elle couvre un large éventail historique, qu’il s’agisse de la préhistoire et de son « Homo Bouvérien », découvert dans les grottes de la Bouverie, jusqu’aux machines à confectionner les bouchons industrie jadis prospère. On y trouvera des ex-voto du XVIIe siècle, appartenant à l’ermitage Notre Dame de Pitié.
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Cette collection d'Ex-voto provient du Monastère du Saint Désert de Notre-Dame de Pitié qui surplombe le village. Ce Monastère fait partie de la Congrégation Province d'Avignon Aquitaine de l'ordre des Carmes Déchaux. Ils présentent un intérêt artistique, iconographique, historique exceptionnel et apportent au public une meilleure connaissance de notre patrimoine. La Provence a toujours été une terre de pèlerinage. On se déplaçait traditionnellement vers un lieu sacré de grande notoriété comme le sanctuaire de Roquebrune pour effectuer un don, une offrande à la Vierge, (ou à un Saint), suite à un vœu exaucé. De ce fait, ces Ex-voto, tableaux peints sur toile, bois ou carton, dont certains sont de véritables œuvres d'art, se révèlent riches d'enseignements sur le cadre de vie, les coutumes, le mobilier, la mentalité religieuse des XVIIIe, XIXe et XXe siècle.
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Chaque Ex-voto est construit sur la cohabitation de deux espaces, le sacré et le profane, le céleste et l’humain, la Vierge (ou le Saint) se trouve placé dans un angle supérieur, sur un nuage et manifeste ainsi sa protection de la scène représentée. Ces Ex-voto constituent autant d’irremplaçables « tranches de vie » dont les thèmes sont la maladie et la guérison, la maternité et l'enfance, les accidents et tous les dangers dont les guerres.
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Cet Ex-voto à l'intention de Notre-Dame de Pitié est un véritable chef d'œuvre et un document historique qui donne une description fidèle du Roquebrune de 1707 lors de l’invasion de la Provence par les troupes du Duc Victor Amédée de Savoie. Le panorama est celui de la basse vallée de l’Argens et du rocher avec ses trois croix positionnées chacune sur chaque sommet Fréjus et Puget sont incendiés, on remarque les flammes. Au premier plan, l’Argens et le village dont on reconnaît l’église, le Portalet, le campanile ; on distingue très bien les ruines du castrum et les remparts démantelés par les troupes royales en 1592 et plus loin, le moulin à vent Les cavaliers arrivent pendant que les paysans fuient. La peur avait été grande au village lorsque les habitants avaient vu s'embraser les cités voisines de Fréjus et de Puget ; toutes les personnes valides s'étaient réfugiées dans les bois, s'attendant au pire. Mais Roquebrune était protégé par son fleuve et seul, quelques soudards vinrent piller les maisons abandonnées ; le village ne brûla pas.
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L'artiste a rajouté une inscription en latin qu'on peut traduire ainsi : « A la Mère de Dieu, Roquebrune reconnaissante pour avoir été préservée de l'incendie, lors du passage du duc de Savoie Victor (vainqueur) à l'aller fut victus (vécu) au retour », avec ce savoureux calembour sur Victor de Savoie qui devient victus.
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Ex-voto de 1746.
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L’un des Ex-voto a une grande valeur pour les historiens car c’est le seul document d'époque qui évoque le combat du vaisseau « Le Bon » en 1684 pour échapper aux galères hispano-génoises qui l'encerclaient
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Tableau du Saint Sacrement. Elévation de l'Eucharistie, oeuvre datant du milieu du XVIIIe siècle, remis par monsieur le curé.
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« Cœur sacré de Jésus ayez pitié de nous » ou la confrérie du Saint Sacrement Ce tableau, si on peut rappeler ainsi, se trouvait en l'église paroissiale et a été remis par le prêtre de la Commune à la Maison du Patrimoine afin d'y être exposé. Le tableau se compose de deux parties : le haut où sont peints le Christ et la Vierge Marie à genoux devant son fils, en adoration, le peintre ayant pris la précaution de peindre sur la poitrine de chacun des personnages, le cœur sacré. Le bas du tableau est divisé en quatre parties sur lesquels figurent des cartouches où est inscrit le nom des confrères femmes de cette confrérie. Il s'agit d'une confrérie de femmes du village, en l'absence de documents écrits, on peut penser qu'il s'agit d'une confrérie du XIXe siècle. A l'origine cette confrérie instituée à Rome en 1539, a été créée pour que le Saint Sacrement soit conservé de façon décente dans les églises. La confrérie était organisée de la façon suivante, on trouve une Supérieure, ici Joséphine Abbe, des conseillères, des assistantes et des sacristines dont le rôle était de s'occuper de la sacristie.
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La Maison du Patrimoine.
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La Maison du Patrimoine. Deux amphores et une urne funéraire.
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Coupeuse de bouchon.
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Tourneuse de bouchon.
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Borne d'inauguration de premier pont d'Argens, 1829.
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La Maison du Patrimoine. Le rocher des trois croix.
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Le Castrum vu de la Maison du Patrimoine. Avant le XIe siècle, les habitations se trouvaient dans la plaine. Les sarrasin, après la victoire de Charles Martel, vinrent s’installer dans la région. Ils y restèrent deux siècles et s’ils apportèrent l’élevage de la chèvre, ils vivaient aussi de rapines, de vols. Ils enlevèrent l’abbé Mayeul, abbé de Cluny. Son cousin Guillaume, le comte de Provence, paya une rançon très importante pour le faire libérer. Il décide de les chasser et on construit alors les villages élevés. Les habitants de Roquebrune s’installèrent sur le piton rocheux. Aujourd’hui la commune s’étend sur 12000 hectares, compte 12000 habitants, dont 5000 au village.
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Le Castrum vu de la Maison du Patrimoine. La création du Castrum de Roca Bruna date de la fin du Xe siècle, la population vient s’installer sur la hauteur la plus proche et la plus aisément défendable. Cette enceinte fortifiée protégera la population des ravages causés par les guerres civiles et les épidémies. Elle s’agrandira au cours des siècles avec l’augmentation de la population.
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Le Castrum vu de la Maison du Patrimoine.
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Le Portalet XIe siècle est la plus ancienne porte du castrum de Roca Bruna créé au Xe siècle. Dès le XIe siècle, elle permettait d’accéder à la basse-cour du domaine seigneurial. Elle devient ensuite l’entrée principale de la cité fortifiée.
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Le Portalet XIe siècle est la plus ancienne porte du castrum de Roca Bruna créé au Xe siècle. Dès le XIe siècle, elle permettait d’accéder à la basse-cour du domaine seigneurial. Elle devient ensuite l’entrée principale de la cité fortifiée.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Construite au XVIe siècle dans le style gothique sur des vestiges du XIIe siècle, elle englobe l'église primitive de la commune, Notre-Dame des Salles, du Xe siècle. Elle a subi plusieurs modifications au cours des siècles. La partie la plus ancienne date du XIe siècle (chapelle des âmes du purgatoire). Elle est devenue église paroissiale en 1535 et fut consacrée par Léon des Ursins sous le nom de Saint Pierre-Saint Paul.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Elle est dotée d’une curieuse façade ajoutée au 18ème siècle. Sur le fronton agrémenté d'angelots, on peut deviner l'emplacement de la toiture avant sa surélévation.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Le décor du fronton est classique du XIXe siècle.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Construite au XVIe siècle dans le style gothique sur des vestiges du XIIe siècle, elle englobe l'église primitive de la commune, Notre-Dame des Salles, du Xe siècle. Elle a subi plusieurs modifications au cours des siècles. La partie la plus ancienne date du XIe siècle (chapelle des âmes du purgatoire). Elle est devenue église paroissiale en 1535 et fut consacrée par Léon des Ursins sous le nom de Saint Pierre-Saint Paul.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Saint Pierre.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Elle n’a pas de transept mais cinq chapelles qui s’ouvrent sur la nef à quatre travées. A gauche, on a les chapelles des Fonts Baptismaux, des âmes du Purgatoire, de la Vierge et de Saint-Aygulf et, à droite, celle de Saint-Joseph. Son édification fut singulière, puisque chronologiquement, la chapelle des âmes du Purgatoire, fut la première, au XIème siècle. Il y fut rajouté, à gauche, une première chapelle fin XIIème, qui devint « des Fonts Baptismaux », puis les deux furent englobées dans l’église de 1535. En 1639, s’y adjoint, à droite, celle de Saint-Joseph. Au XIXème siècle, la nef, l’abside, les chapelles latérales, les piliers et les croisées d’ogives firent l’objet d’une décoration picturale typique de cette époque.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul. peints à la fresque décorent les croisées d’ogives à la voûte.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
La chaire présente, dans le même esprit que les peintures murales, un décor néogothique, avec escalier de bois, cuve polygonale en fonte, décorée du Christ et des 4 évangélistes en bronze doré.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Chapelle des fonds Baptismaux. L’autel d’époque Renaissance supporte un retable daté de 1557 dont les panneaux latéraux représentent Saint-Claude, avec la croix de Lorraine pastorale et Sainte-Brigitte avec la palme du martyre. Au centre, la sculpture en bois représente Saint-Jean Baptiste.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Chapelle des fonds Baptismaux. Les panneaux latéraux représentent Saint-Claude, avec la croix de Lorraine pastorale et Sainte-Brigitte avec la palme du martyre. Au centre, la sculpture en bois en haut relief représente Saint-Jean Baptiste. Cette œuvre est également de style Renaissance qui se retrouve aussi dans les scènes peintes de la prédelle, également consacrées à Saint-Jean Baptiste.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Chapelle des fonds Baptismaux.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Adossé au mur de la chapelle du Purgatoire, un autel est consacré à la Vierge. Sur cet autel, une statue du XVIIIème siècle en bois sculpté polychrome et doré, représente la Vierge à l’Enfant ; les couronnes en cuivre datent du XIXème siècle ainsi que les effigies de Saint-Dominique et de Sainte-Catherine de Sienne priant de chaque côté de la Vierge.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
A gauche de l’entrée, la seconde chapelle, la plus ancienne, est la chapelle des âmes du Purgatoire. Elle correspond à une première chapelle, primitive, du XIème siècle. La consécration de la chapelle actuelle, provient du retable datant de la seconde moitié du XVIème siècle. Ce retable constitue sans doute l’une des premières représentations du Purgatoire, en Provence.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Dans la prédelle est figuré le martyre de Saint-Pierre, à gauche, pendu la tête en bas et de Saint-Étienne lapidé, à droite.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Dans le panneau central, porteur d’une cuirasse et d’un casque, Saint-Michel, piétine le démon représenté par un animal cornu. En bas à droite, c’est l’enfer où l’on pénètre par la gueule d’un monstre : les damnés et les divers supplices qui leurs sont infligés sont représentés. A gauche, les anges disputent aux démons les âmes reléguées au Purgatoire et les élèvent jusqu’au Paradis.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Tout en haut, Dieu le Père.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Retable de la Passion. Il est constitué de 6 panneaux qui représentent des scènes de la vie du Christ, avec au centre, une Crucifixion. L’autel et l’encadrement en bois peint et doré sont décorés de rinceaux avec rosaces, coupes et oiseaux.
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Retable de la Passion. A gauche, la descente de croix, la mise au tombeau, la descente aux limbes, une scène très rare.
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Retable de la Passion. A droite, la chute du Christ, le couronnement d’épines, la flagellation.
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Retable de Saint-Sébastien. Sébastien a été martyrisé par les Romains, selon la tradition, au IIIème siècle. Le triptyque représente Saint- Sébastien entre Saint-Christophe portant le Christ et Sainte-Lucie qui tient une soucoupe avec ses yeux. Ces trois Saints étaient invoqués pour leur protection contre des maladies ou des épidémies: Sébastien contre la peste, Lucie contre les ophtalmies et Christophe contre l’épilepsie.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Tableau de Saint-Roch et Saint-Jean Baptiste. Le tableau représente Saint-Jean Baptiste, à gauche, avec ses attributs : le long bâton de croix et l’agneau et à droite, Saint-Roch, avec son bâton de pèlerin et son chien, lève les yeux au ciel tandis qu’un ange découvre le bubon de sa cuisse. La multiplication d’effigies de Saint- Roch est fréquente dans une Provence où durant des siècles, la peste revenait fréquemment.
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Chapelle de la Vierge.
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Chapelle de la Vierge.
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Chapelle de la Vierge.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Chapelle de la Vierge.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Chapelle de la Vierge.
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L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
Chapelle de la Vierge. La Vierge et l'Enfant Jésus.
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