La chapelle du Purgatoire. Buste reliquaire de sainte Barbe tenant une tour dans ses bras, daté de 1740.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle du Purgatoire. Buste polychrome de saint Jean- Baptiste du XVIIe siècle.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle du Purgatoire. Cette chapelle comporte quatre caveaux voûtés. Sous une vitre, on distingue l’intérieur d’un caveau avec un exemple de sépulture sommaire (ossements, et restes de cercueils) évidemment antérieure à 1776, date à laquelle un décret du 13 mai de Louis XV interdit d'inhumer dans les caveaux des églises. On y accédait par des dalles dont quelques- une sont encore visibles, mais dont la plupart ont été recouvertes par des carrelages plus récents.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle du Purgatoire. Sur le mur Sud une prédelle du XVIIe siècle - CMH en 1911 - qui peut être attribuée à G.Greve et où l’enfer est peint dans un genre du XVe. Elle est divisée en 5 compartiments : 1) la résurrection des morts 2) un visage d’bomme triste et larmoyant 3) l’état d’une âme qui jouit des Félicités du ciel, sous les traits d’une jeune fille portant une couronne de roses blanches et richement vêtue. 4) une âme de damné en proie aux souffrances de l’enfer. 5) la vison de l’enfer.
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Collégiale de Six-Fours
Le chœur.
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Collégiale de Six-Fours
Grille du chœur.
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Collégiale de Six-Fours
Grille du chœur. Les deux clefs sont celles, l'une du domaine céleste (en or), l'autre du domaine terrestre (en argent).
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Collégiale de Six-Fours
Les stalles, classées monument historique en 1911 et restaurées en 1962 : le chœur fut orné en 1656 d’une double galerie de stalles en noyer sculpté, dues au talent de Pierre Arnaud. Leur nombre fut réduit à 26 stalles au lieu de 60 en 1820.
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Collégiale de Six-Fours
Autel en marbre blanc de la fin du XIXe siècle surmonté d’une brillante ornementation en bois doré et d’un joli tabernacle du XVII°. Sous l’autel, deux caveaux renfermant les restes des prêtres et chanoines de la Collégiale
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Collégiale de Six-Fours
Joli tabernacle du XVIIe.
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Collégiale de Six-Fours
Le retable, très imposant, est en bois sculpté, polychrome et doré, à deux groupes de trois colonnes de 1628, de Laurent Lieutaud, Maître-tourneur de Six-Fours et Bouchoni, Maître doreur de Marseille Il encadre la remise des clefs à Saint-Pierre, classé monument historique en 1911.
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Collégiale de Six-Fours
Tableau de 1622 de Guillaume GREVE : (1580 — 1639), artiste peintre allemand, qui s'installa à Avignon, élève de Gerryt, né à Emden. Ce tableau fut acquis à Avignon par J. Lombard, curé de Six-Fours. Horace Vemet (1789-1863), en contemplant ce tableau a dit : « Ingres, seul de nos jours, est capable d'une pareille exécution »
Cette célèbre et magnifique toile du peintre dominicain d’Avignon est datée et signée. Elle représente Jésus-Christ, entouré du collège apostolique remettant à Saint-Pierre les clefs du ciel et le désignant comme Chef de l’Eglise.
C’est une œuvre pleine de vie et de mouvements dans laquelle le maître a donné toute l’ampleur de son merveilleux talent.
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Collégiale de Six-Fours
Au-dessus deux écus accolés, cerclés du collier de l’Ordre Royal de Saint-Michel, institué en 1469 par Louis XI. Les écus n’ont pas d’armoiries distinctes.
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Collégiale de Six-Fours
Sur la poutre du Maître-autel et sur les voûtes des restes de fresques liturgiques, datées du XVIIe siècle, ont été découvertes en 1999 sous une couche d’enduit blanc malencontreusement appliqué à une certaine époque par des restaurateurs dépourvus de bon sens.
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Collégiale de Six-Fours
Sur la poutre du Maître-autel et sur les voûtes des restes de fresques liturgiques, datées du XVIIe siècle, ont été découvertes en 1999 sous une couche d’enduit blanc malencontreusement appliqué à une certaine époque par des restaurateurs dépourvus de bon sens.
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Collégiale de Six-Fours
Le chœur fut orné, en 1656, d’une double galerie de stalles en noyer sculpté, due au talent de Pierre Arnaud. Elle fut réduite en 1820, aux seules vingt-six stalles entourant actuellement le maître- autel. Elles ont été classées “monuments historiques”, en 1911 et restaurées en 1962.
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Collégiale de Six-Fours
Le chœur fut orné, en 1656, d’une double galerie de stalles en noyer sculpté, due au talent de Pierre Arnaud. Elle fut réduite en 1820, aux seules vingt-six stalles entourant actuellement le maître- autel. Elles ont été classées “monuments historiques”, en 1911 et restaurées en 1962.
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Collégiale de Six-Fours
La chaire
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Collégiale de Six-Fours
La chaire
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle sainte Anne. Un retable en bois sculpté, à colonnes torses. Sur le mur ouest de cette chapelle, a été mise à jour, en 1971, une porte qui faisait communiquer la collégiale avec l’hôpital Saint-Jacques qui existait déjà au XVIe siècle, c’est-à-dire bien avant l’église gothique et qui fut démoli à la Révolution.
C’est par cette porte, lorsque sur ordre de Monseigneur l’Evêque de Toulon, l’on vidait les caveaux que nous avons vus, que l’on transportait les ossements jusque dans un fossé creusé dans le terrain existant à l’est de l’église. Après 1776, ce terrain devenu cimetière, la porte servit au transport des morts directement depuis l’église.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle sainte Anne. Un retable en bois sculpté, à colonnes torses.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle sainte Anne.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle sainte Anne. Un tableau vraisemblablement de la 2ème école de Fontainebleau (1710 - 1750), Saint Anne. Classé monument historique en 1911. Restauré en 1977.
Il ressemble à une tapisserie des Gobelins et représente une Sainte Famille : une vieille Dame, Sainte Anne, offre une poire à l’Enfant Jésus, assis sur les genoux de la Vierge. Saint Jean Baptiste s’amuse avec lui. Elisabeth, debout, contemple la scène. Sa figure est celle de la principale bienfaitrice de la chapelle. Les dames sont en costume du XVIe siècle.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle sainte Anne. Un tableau vraisemblablement de la 2ème école de Fontainebleau (1710 - 1750), Saint Anne. Classé monument historique en 1911. Restauré en 1977.
Il ressemble à une tapisserie des Gobelins et représente une Sainte Famille : une vieille Dame, Sainte Anne, offre une poire à l’Enfant Jésus, assis sur les genoux de la Vierge. Saint Jean Baptiste s’amuse avec lui. Elisabeth, debout, contemple la scène. Sa figure est celle de la principale bienfaitrice de la chapelle. Les dames sont en costume du XVIe siècle.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle sainte Anne. Deux bustes reliquaires en noyer : Sainte Anne et Saint Honorat
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Collégiale de Six-Fours
Buste reliquaire en noyer de Saint Honorat.
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Collégiale de Six-Fours
Buste reliquaire en noyer de Sainte Anne.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle sainte Anne.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle sainte Anne. Vierge et l’Enfant Jésus avec Sainte Anne. Toile naïve du XVIIe de Charles Pierret organisée en deux registres : la vierge à l’Enfant et Sainte Anne offrant un petit voilier. A gauche saint Jean Baptiste, à droite saint Benoît vêtu de noir et tenant une crosse.
La présence du voilier et des drapeaux font penser à un commanditaire appartenant à, la marine, tout en désignant cette œuvre comme un ex-voto.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle du Rosaire. Sur le mur nord (à droite), encadré dans un retable à colonnes droites cannelées, le tableau du Rosaire. En face, un très beau retable du XVIIe siècle, encadrant une descente de croix de François Stella. Sur le mur ouest, des ex-voto.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle du Rosaire. La Madone du Rosaire du XVIIe siècle - restaurée en 1995 Retable sculpté, peint et doré en forme de portique à colonnes droites cannelées d’ordre corinthien représentant un travail remarquable (école du Midi)
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle du Rosaire. Tableau la Madone du Rosaire : une multitude d’anges célèbrent le triomphe de Marie placée en leur centre et qui révèle à Saint- Dominique, Sainte-Catherine de Sienne la dévotion dévolue au monde catholique. Cette composition est représentée dans 15 médaillons très détaillés sur les mystères du Rosaire : ce mystère du Rosaire ou de la vie de la Vierge, est une dévotion répandue à la fin du XIIe et propagée par les Dominicains.
Cette œuvre d’un art et d’un travail infini, avec un sujet iconographique très particulier, pourrait être mise en rapport avec l’installation de la confrérie du Rosaire à Six-Fours, par bulle du Pape Paul V en 1616.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle du Rosaire. Tableau la Madone du Rosaire : une multitude d’anges célèbrent le triomphe de Marie placée en leur centre et qui révèle à Saint- Dominique, Sainte-Catherine de Sienne la dévotion dévolue au mystère du Rosaire ou de la vie de la Vierge. Cette dévotion ra été épandue à la fin du XIIe et propagée par les Dominicains. La V ierge et l'Enfant sonr entourés par 15 médaillons représentantr les mystères du Rosaire : 5 mystères joyeux, 5 mystères douloureux, 5 mystères glorieux.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle du Rosaire. De haut enbas, 5 mystères joyeux : Annonciation (l’ange annonce à Marie qu’elle sera mère de Jésus), Visitation (Marie va aider sa cousine Elisabeth), Naissance de Jésus à Bethléem, Présentation au Temple (Marie offre Jésus), Jésus perdu et retrouvé au Temple.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle du Rosaire. De gauche à droite, 4 des 5 mystères douloureux : Agonie au jardin des oliviers (Jésus souffre son agonie), Flagellation, Couronnement d'épines, Portement de Croix (sur le chemin du calvaire), et au-dessu le 5ème, Crucifixion (Jésus meurt sur la croix).
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La chapelle du Rosaire. Le 5ème des mystères douloureux : Crucifixion (Jésus meurt sur la croix). 3 des 5 mystères glorieux : Résurrection (Jésus ressuscité le jour de Pâques), Ascension (Jésus monte au ciel), Descente du Saint-Esprit (sur les apôtres le jour de Pentecôte),
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle du Rosaire. Les 2 derniers mystères glorieux : à droite, Assomption de la Vierge (Marie est élevée au ciel le jour de l’Assomption), au centre, Marie est couronnée reine du ciel. A gauche, l'Annonciation
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle du Rosaire. Saint Sébastien . Statue d’art populaire du XVIIe
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle du Rosaire. Saint Sébastien . Statue d’art populaire du XVIIe
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle du Rosaire. La descente de Croix - 1604 - Classé monument historique 1911
Retable en bois sculpté, peint et doré, en forme de portique à doubles colonnes torses
Tableau représentant une Descente de croix (école du Midi de la France) de François Vander Stellaert.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle du Rosaire. Tableau représentant une Descente de croix (école du Midi de la France) de François Vander Stellaert (Matines 1563 - Lyon 1605) artiste flamand qui vécut à Rome, se maria et se fixa à Lyon. La toile a été inspirée de deux modèles italiens, «les descentes de Croix » de Raimondi sur un dessin de Raphaël et Andréa Mantegna. La date et la signature furent mises à jour lors d’un nettoyage en 1970 par un peintre de Six-Fours. A gauche du tableau se trouve représenté saint Elme, à droite sainte Eutrope.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle du Rosaire. Ex-voto dédiés à saint Pierre et statue du saint.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle du Rosaire. Ex-voto dédiés à saint Pierre.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle du Rosaire. Ex-voto dédié à saint Pierre.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle Saint-Joseph. En face, le retable avec deux colonnes torsadées encadre un tableau représentant la sainte Vierge, saint Joseph. A gauche, une toile représente sainte Cécile jouant de l’orgue. A droiten dans une vitrine, une magnifique Vierge.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle Saint-Joseph. En face, le retable avec deux colonnes torsadées encadre un tableau représentant la sainte Vierge, saint Joseph. A gauche, une toile représente sainte Cécile jouant de l’orgue. A droiten dans une vitrine, une magnifique Vierge.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle Saint-Joseph. Elle doit son nom à l’écusson sculpté représentant St Joseph, à la base et sur le devant de l’autel du XVIIe siècle.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle Saint-Joseph. Un retable composé d’un encadrement en bois sculpté doré, peint en blanc et à l’imitation du marbre (école du Midi de la France) encadre un tableau représentant la Sainte Famille avec des Anges et un saint Joachim, le père de la Vierge. Le retable, avec deux colonnes torsadées et ornées de rustiques détails, raisins, anges, oiseaux, est surmonté par une sainte famille à l’expression naïve du XVIe siècle, restaurée en 1996 par l’atelier Bourgoin de Monaco..
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle Saint-Joseph. Un tableau représentant la Sainte Famille (La Vierge et St Joseph) avec des Anges et un saint Joachim, le père de la Vierge. Une galère constitue l’arrière-plan de la scène. Au sommet de son mât, la présence du drapeau à « fleur de lys or » indique qu’il s’agit d’une œuvre exécutée par une école du Midi de la France. Ce tableau peut être interprété comme un ex-voto offert à la Sainte Famille : un ange offre à l’enfant Jésus un panier remplit de fruits et de fleurs.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle Saint-Joseph. La sainte famille à l’expression naïve du XVIe siècle.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle Saint-Joseph. Sur le mur Sud «l’apothéose de Sainte Cécile » - Tableau (école du Midi de la France) du XVIIIe siècle dont la composition est organisée en deux registres : dans l'un, l'apothéose de Sainte Cécile, dans l'autre Sainte Cécile jouant de l’orgue (patronne des musiciens) en compagnie d'une sainte inconnue.
Le domaine de Ste Cécile fut érigé par Henri IX en 1593. La famille Lombard de Six-Fours prirent le titre de seigneur de Ste Cécile et jouèrent un rôle actif dans l’embellissement de la Collégiale, jouant de l’orgue (patronne des musiciens) en compagnie de deux saintes inconnues, du XVIIe siècle.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle Saint-Joseph. Une magnifique Vierge, en plâtre polychrome.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle Saint-Joseph. Une magnifique Vierge, en plâtre polychrome.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle Saint-Joseph. Un reliquaire en bois de Saint Louis d’Anjou ou Louis de Brignoles, une statue en plâtre de Saint Roch.
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La chapelle Saint-Joseph. Un reliquaire en bois de Saint Louis d’Anjou ou Louis de Brignoles.
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La chapelle Saint-Joseph. Une statue en plâtre de Saint Roch.
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L’église avait été ornée, en 1861, de vitraux à personnages, œuvre de C. L. Maréchal, maître verrier, né à Metz et qui a réalisé les vitraux de l’église de Saint-Augustin à Paris, de la nouvelle sacristie de Notre-Dame de Paris et de la cathédrale de Metz. Malheureusement, lors de la construction du fort et au cours de la dernière guerre ils ont été presque tous démolis, seuls subsistent la rosace et la partie haute de la fenêtre de la façade sud.
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Les nouveaux vitraux sont de l’atelier Carlo Roccella d’après les maquettes d’A. Schiess. Créés à l'issue d'un concours national en 2010, ces grands monochromes aux lumières pastel et aux lignes tourbillonnantes, sont le fruit d'une recherche qui a poussé la technique du vitrail à ses limites, demandant la création de verres spéciaux, de barlotières découpées au laser, de plombs hors gabarit.
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Ruines des maisons de “La Bourgade”, faubourg du village qui était enfermé dans une enceinte fortifiée datant des tous premiers siècles et dont nous apercevons quelques restes au sud du fort.
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Collégiale de Six-Fours
Au premier virage, une ruine encore importante, est tout ce qu’il reste de la chapelle Saint-Elme. Elle fut édifiée, en 1566, par une confrérie des pénitents blancs en la mémoire de Saint-Elme, patron des marins. C’est dans cette chapelle que se trouvait le tableau du XVIe siècle La Descente de Croix que nous avons admiré dans la collégiale où il fut transféré en 1970.
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Collégiale de Six-Fours
Au premier virage, une ruine encore importante, est tout ce qu’il reste de la chapelle Saint-Elme.
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Au premier virage, une ruine encore importante, est tout ce qu’il reste de la chapelle Saint-Elme.
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Au premier virage, une ruine encore importante, est tout ce qu’il reste de la chapelle Saint-Elme.
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Au premier virage, une ruine encore importante, est tout ce qu’il reste de la chapelle Saint-Elme.
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Au premier virage, une ruine encore importante, est tout ce qu’il reste de la chapelle Saint-Elme.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
Tout autour, on trouve la végétation de la Provence : vigne, olivier, cyprés.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
Les cyprès sont les symboles de la vie éternelle mais aussi de l'élévation spirituelle, ou simple porte-bonheur qui, en Provence, étaient souvent placés près des chapelles, des oratoires, des cimetières et des habitations.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
Le porche d'entrée, dans un cadre méditerranéen typique de vignes, d'oliviers, de figuiers et de cyprès.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
Les dates de construction données par la base Mérimée sont les 8e et 12e siècles. Sur le site de la chapelle, au moment de sa rénovation, ont été retrouvées les traces d'une activité gréco-romaine, activité connue dans toute la région de Six-Fours jusqu'au Hameau du Brusc situé sur la commune.
Puis au VIe siècle, des moines venus de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille, construisent une chapelle.
De cet ancien prieuré, il ne reste presque rien...
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
Sagit-il de l'ancien prieuré appelé Sancta Maria de Sexti Furni, ou Sainte-Marie de Six-Fours, plusieurs fois mentionné sur le cartulaire de Saint-Victor de Marseille au XIème siècle ? Rien n'est moins sûr !
L’édifice a ensuite été rebâti et agrandi au VIIIème siècle, puis au XIème et au XIIème siècles.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
Puis la chapelle a été plus ou moins abandonnée. Elle aurait été utilisée comme forteresse.
Tombée en ruine, elle a été redécouverte dans les années 50 et restaurée sous l'impulsion du du père bénédictin Paul-Célestin Charlier, un moine de l'Abbaye de Maredsous (en Belgique).
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
Lors de sa réfection, des fouilles ont pu être réalisées : les archéologues ont mis à jour des sépultures contenant des débris de céramiques pouvant être datés du VIIIe au XVIIe siècle.
Ce sont ces fouilles entreprises durant la rénovation qui ont permis également de trouver des restes attestant d'une occupation grecque du site.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
Elle serait la plus vieille chapelle d'Europe. Son architecture offre une curieuse analogie avec les chapelles syriennes et chypriotes de l'époque de Cassien, venu d’Orient vers 414 fonder à Marseille le monastère de St Victor, auquel la chapelle de Notre-Dame de Pépiole appartint très longtemps.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
Le chevet, avec les trois absidioles.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
Le chevet, avec les trois absidioles.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
La chapelle est ornée d'un clocher et d'un campanile du XIIème siècle.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
Le porche d'entrée fait partie des constructions les plus récentes (XIIème siècle).
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
Sur le parvis, une pierre sacrificielle ?
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
La particularité architecturale de la chapelle est qu'elle est constituée de trois nefs juxtaposées, voûtées en berceau, orientées est-ouest, disposant chacune d’une abside, ou voûte en cul-de-four.
A l'intérieur, les nefs communiquent entre elles par deux arcs en plein cintre.
Au départ ces trois nefs étaient sans nul doute distinctes, puis elles ont été réunies lors de transformations ultérieures, grâce à ces deux arcs de construction plus récentes.
La taille des pierres est différente et montre que les arcs, régulièrement taillés, ont été réalisés avec davantage de maîtrise et de savoir-faire dans une pierre différente de celles des absides, bâties en pierre brute grossièrement taillées.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
A l'intérieur, la pierre plutôt foncée, et par endroit légèrement bleutée, invite au repos et crée une ambiance particulière.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
Seule l'abside centrale paraît plus soignée. Devant chaque abside se trouve un autel en pierre.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
La construction ne laisse apparaître aucune colonne, pas de chapiteaux et de toutes petites ouvertures de hauteur différente.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
Derrière l’autel Nord, une statue de la Vierge à l'Enfant en bois de sorbier porte des traces de brûlures datant de la Révolution française. Les fidèles la vénèrent depuis le XVIe siècle.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
La voûte à doubleaux de la nef nord est une des parties les plus modernes du XIIème siècle, comme les deux grands arceaux de pierre bleus et le portail.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
L'originalité de la chapelle est que les vitraux ont été réalisés avec des fonds de bouteilles de toutes les couleurs.
La lumière du soleil filtrant à travers les vitraux est magnifique, donnant à chaque vitrail un sens biblique propre.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
La Résurrection.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
L'échelle de Jacob, en vert, avec les anges, en jaune.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
Le Buisson Ardent.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
Les vitraux ont été réalisés avec des fonds de bouteilles de toutes les couleurs. L'échelle de Jacob.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
Chapelle Notre-Dame de la Pépiole Les vitraux ont été réalisés avec des fonds de bouteilles de toutes les couleurs.
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La Résurrection.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
Le Buisson Ardent.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
Chapelle Notre-Dame de la Pépiole Tombe du père Paul Célestin Charlier, à gauche et celle du père Hubert, à droite.
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Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
Chapelle Notre-Dame de la Pépiole Tombe du père Charlier.