La Collégiale de Six-Fours, la Chapelle Notre-Dame de la Pépiole.
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Collégiale de Six-Fours
La communauté de Six-Fours connue du haut moyen-âge sous le nom de Six-Forts, appartenait alors aux abbés de St Victor de Marseille (XIème siècle). Le village, au sommet de la colline de 210 mètres, était ceint de 2 puis de 3 solides remparts à l'abri desquels se réfugiaient les populations avoisinantes lors des multiples invasions des barbares venant du, Nord ou des Sarrazins venant de la mer. Du vieux village, puissamment fortifié, il ne reste plus que la collégiale St Pierre, dont l'origine, prouvée par la découverte d'un baptistère et des restes d'une très vieille chapelle (sans doute bâtie à la place d'une acropole grecque, puis d'un temple romain), remonte au IVème puis au Vème siècle de l’ère chrétienne.
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Une église romane édifiée au XIème siècle, orientée Est/Ouest engloba les constructions antérieures. L'église gothique à 6 chapelles, adjointe en 1608 afin d'augmenter la capacité d'accueil, orientée Nord/Sud a été construite sur l'ancien prieuré. Elle fut consacrée en 1634 et érigée en Collégiale 20 ans plus tard. Au XVIIIème siècle, les habitants descendirent petit à petit dans la plaine, le siège de la commune fut transporté à Reynier en 1790. Le fort militaire fut construit en 1875 à l'emplacement de l'ancien village rasé. La Collégiale fut classée Monument Historique en 1839.
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Les pluies d’Est, toujours abondantes dans notre région, amenèrent des rentrées d’eaux importantes dans l’église, et il fut construit, en 1617, le long de la façade Est, un auvent reposant sur quatre arcades prolongeant la toiture et donnant à cette façade, vue de loin, un aspect curieux. Du VIIe au Xe siècle c’est l’obscurité complète sur l’histoire de notre région et nous ne pouvons que supposer qu’une petite agglomération plus ou moins fortifiée ait subsisté au sommet de Six- Fours, et où devait vivre misérablement la population précédemment disséminée dans la plaine et au Brusc. Après le départ des Sarrazins, la vie reprend normalement et nous trouvons dans le cartulaire de Saint-Victor de Marseille les premières chartes (début XIe siècle) faisant mention, en 1044, des droits de paroisse à Six-Fours.
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Le parvis de la Collégiale, sous les frondaisons d’un micocoulier (un « arbre de la Liberté », planté en 1796). L’abbaye de Saint-Victor, à Marseille, avait été fondée par saint Cassien, vers 415-420, elle devint bientôt célèbre dans toute la chrétienté. Des restes imposants de la basilique du V' siècle et des cryptes sont encore visibles sous l’église fortifiée actuelle. Les abbés de Saint-Victor fondèrent des prieurés dans tous les pays de langue provençale et reçurent des dons de nombreuses communautés. Du VIIIe à la fin du Xe, minée par les invasions, la vie de l’abbaye est très ralentie et ce n’est que vers 965 que les vicomtes de Marseille lui restituent ses biens. Les seuls documents valables nous montrent ainsi que Six-Fours était un domaine de l’abbaye de Saint-Victor, sûrement au début du XVe siècle, peut-être vers la fin du Xe siècle.
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Le clocher Est à cheval sur la nef romane, a dû être construit vers le XIIIe siècle ou XIVe siècle, mais nous n’avons pu retrouver aucun document concernant sa construction. Il possède quatre baies dont deux sont munies de cloches.
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La cloche Sud, la plus petite (258 kg) porte la date 1895 et le nom du fondeur : Eugène Baudouin, Marseille.
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La cloche Est, légèrement plus grosse, n’a pas de date, mais est du même fondeur.
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Vue de la collégiale. Au fond : le mont Caume, le mont Faron, le massigf des Maures,lapresqu'île de Giens, les îles d'Hyères, la presqu'çile de St Mandrier, le cap Sicié Toulon et sarade, la eyne-sur-Mer, Six-Fours
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Stèle de la libération de Sicx-ours, le 6 août 1944, par le peloton Caniot.
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Un mystère subsiste, c’est ce qui est appelé par les uns la crypte, par les autres la citerne qui se trouve sous le chemin, à l’ouest de l’église, et allant au cimetière. Il s’agit d’une construction souterraine composée d’une partie voûtée de 9 mètres de longueur et de largeur variable : 3 mètres à son extrémité nord, 2 mètres à l’entrée de la partie voûtée et d’un puits ayant deux faces perpendiculaires de 3,50 m x 3,50 m, réunies par une partie arrondie. L’entrée se fait par un regard en ciment de construction récente, débouchant dans le puits.
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La communauté de Six-Fours connue du haut moyen-âge sous le nom de Six-Forts, appartenait alors aux abbés de St Victor de Marseille (XIème siècle). Le village, au sommet de la colline de 210 mètres, était ceint de 2 puis de 3 solides remparts à l'abri desquels se réfugiaient les populations avoisinantes lors des multiples invasions des barbares venant du, Nord ou des Sarrazins venant de la mer. Du vieux village, puissamment fortifié, il ne reste plus que la collégiale St Pierre, dont l'origine remonte au IVème puis au Vème siècle de l’ère chrétienne. Une église romane édifiée au XIème siècle, orientée Est/Ouest engloba les constructions antérieures. L'église gothique à 6 chapelles, adjointe en 1608 afin d'augmenter la capacité d'accueil, orientée Nord/Sud a été construite sur l'ancien prieuré. Elle fut érigée en Collégiale en 1654. Au XVIIIème siècle, les habitants descendirent petit à petit dans la plaine. Le fort militaire fut construit en 1875 à l'emplacement de l'ancien village rasé.
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Le chevet et la porte d'Ollioules.
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Le chevet vu du cimetière de 1886.
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Une croix latine se trouve sur un des contreforts nord de l’église.
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Une croix latine se trouve sur un des contreforts nord de l’église.
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Le chevet.
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Le vieux cimetière.
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Le vieux cimetière.
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Le vieux cimetière.
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Le vieux cimetière.
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Le vieux cimetière.
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Le vieux cimetière.
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Le vieux cimetière.
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Cimetière de 1886.
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Cimetière de 1886.
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Cimetière de 1886.
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Cimetière de 1886.
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Cimetière de 1886.
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Cimetière de 1886.
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Cimetière de 1886.
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Les deux entrées de la collégiale.
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On entrait dans la collégiale par la petite porte de style roman (à droite), donnant dans le collatéral droit de l’église préromane des VIIIe - IXe siècles environ. La grande porte est l'entrée de la partie gothique.
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La grande porte de l'entrée de la partie gothique.
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La porte de style roman, donnant dans le collatéral droit de l’églisee préromane des VIIIe - IXe siècles environ.
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La partie romane, orientée Est-Ouest, mesure 25 mètres de longueur, 15,90 mètres de largeur entre chacun des collatéraux pour une hauteur de près de 10 mètres. Elle a été réalisée pierres calcaires gris bleu d’Evenos. L’église porte, dans son architecture, la marque de style roman : sombre, massive, en forme de croix latine avec deux chapelles légèrement trapézoïdales à fenestrages en biseau étroit et cintré. . De chaque côté de l’autel, sont dans le mur deux alvéoles qui, dans les temps anciens, étaient affectées à des usages différents. De chaque côté de l’autel, sont dans le mur deux alvéoles qui, dans les temps anciens, étaient affectées à des usages différents.
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La partie romane. Sa voûte en berceau permet à l’ensemble de dégager une impression de force tranquille et parfaitement équilibrée
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La partie romane. Sa voûte en berceau permet à l’ensemble de dégager une impression de force tranquille et parfaitement équilibrée
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Le choeur roman.
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Dans le chœur, un autel imposant pesant 1 250Kg datant appartient certainement à l’église primitive du Ve siècle. Il comprend une table de pierre d’un bloc de 2,08 m de longueur sur 96 cm de largeur et 20 cm d’épaisseur, reposant sur un bloc de pierre de 110 cm de hauteur et de 60 x 53 de section. Il convient de noter la rareté de ce type d’autels rencontrés dès les premiers temps du christianisme
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Lors de son déplacement, en octobre 1966, nous avons trouvé dans une niche creusée à même la pierre verticale supportant l’autel : une fiole en verre très fin, mais brisée en de nombreux morceaux, une plaque de liège et 2 petits sacs en tissus, l’un rouge et or, l’autre mauve avec des croix bordées, fermés à l’aide de morceaux de fils de chanvre et un sceau en cire illisible.
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Cavité dans la pierre d'autel, appelée sépulcre qui contient des reliques saintes et trois grains d'encens.
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Dans la niche au-dessus de l’autel (ancienne fenêtre plein cintre obstruée lors de la construction de la sacristie) se trouve une «statue de Saint-Paul » en bois du XVI° s.
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Côté où se trouve l'enrée de la chapelle de Marie-Madeleine
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L’alvéole Nord (à gauche) est l’ancienne prothèse. On y déposait les offrandes : le pain et le vin pour la célébration du sacrifice. Actuellement une jolie statuette en albâtre du XVIIe «la Vierge à l’Enfant» (Ecole Pierre Puget).
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La statuette en albâtre du XVIIe «la Vierge à l’Enfant».
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A gauche, un coffret de chasse dorée derrière une vitrine contenant les reliques de Ste Philomène dans un petit médaillon ainsi que des bijoux et objets découverts lors des fouilles.
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Entrée du collatéral gauche.
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Chapelle Sainte-Madeleine collatéral gauche, contient un autel du XI° s et une statue de Sainte-Madeleine agenouillée devant un crâne et une bible.
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Chapelle Sainte-Madeleine, collatéral gauche.
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La chapelle Sainte-Madeleine, collatéral gauche, contient un autel du XI° s et une statue de Sainte-Madeleine agenouillée devant un crâne et une bible.
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L'autel du XI° s et la statue de Sainte-Madeleine agenouillée devant un crâne et une bible.
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La statue de Sainte-Madeleine agenouillée devant un crâne et une bible.
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L’alvéole Sud (à droite), ou «sacrarium », contenait la sainte eucharistie pour les malades et les absents. Cet emplacement fut utilisé ensuite en espace de «reliquaire des morts ». Il était coutume d’accrocher : vêtements, bonnets, fichus.devant lesquels les Six-fournais venaient prier en souvenir de leurs morts, parents ou amis. C’est une vielle coutume qui remonte au paganisme et qui a subsisté jusqu’à la guerre de 1914.
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Vue de la chapelle de Marie-Madeleine.
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Une première chapelle aurait existé au V° ou VI° siècle. Ses fondations ont été découvertes lors des fouilles et se trouvent dans l’abside semi-circulaire de 5,50 mètres environ de diamètre. Ce mur descend jusqu’à - 2,30 mètres, cote vraisemblable du sol primitif. Ce mur est en maçonnerie de moellons liés au mortier de chaux, avec de forts joints, réguliers. Il semble reposer lui-même sur un mur de construction plus grossière, provenant sans doute d’un monument païen plus ancien. L’abside a été arasée lors de la construction de 1’église préromane au VIIIe - IXe siècle-
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Arceaux faisant communiquer la nef centrale au le collatéral droit.
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Arceaux faisant communiquer la nef centrale au le collatéral droit.
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Arceaux faisant communiquer le collatéral droit à la nef centrale.
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Collatéral droit : Chapelle ancienne de Ste Catherine devenue Chapelle de l’enfant Jésus, autel du XI° s. Elle ne comporte qu’un autel en pierres de forme primitive : une dalle supportée par un bloc de pierre.
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Entrée du collatéral droit.
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Pierre aux armes de Jean Denans, notaire royal à Six-Fours, ennobli en 1696.
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Canalisations à l'entrée de partie romane. Au niveau moins 2 m, il a été mis à jour un caniveau orienté sensiblement est-ouest, constitué par de grosses pierres non maçonnées, avec le fond en forme de V, en partie taillé dans le rocher. Il passait sous l’église primitive du Ve siècle.
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Au niveau moins 2 m, il a été mis à jour un caniveau orienté sensiblement est-ouest, constitué par de grosses pierres non maçonnées, avec le fond en forme de V, en partie taillé dans le rocher. Il passait sous l’église primitive du Ve siècle.
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Extrémité ouest de l'église romane où a été mis à jour, en 1967, le baptistère du Ve siècle.
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Sous le dallage moderne, un baptistère datant de la même période Ve ou VIe siècl a été mis au jour. La margelle du baptistère mesure 2 m de diamètre extérieur, la cuve a 80 cm de profondeur. Ce baptistère a dû être restauré à une certaine époque, les pierres de la margelle étant de 2 sortes, celles en calcaire étant manifestement plus anciennes.
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Sur le mur roman terminant l’église est placé un magnifique polyptique, œuvre de Louis BREA, peint vers 1520 pour orner le maître autel de l’église Saint-Jean-des-Crottes. A la disparition de cette église à la Révolution, il fut mis dans un retable, trop petit pour lui, dans l’église romane. Il y resta jusqu’en 1937 où il fut exposé à l’exposition internationale de Paris, après avoir été restauré. Ce polyptique avait été classé “monument historique”, en 1898. Il comporte deux rangées superposées de cinq compartiments, nous y retrouvons tous les personnages vénérés à Six-Fours dans les temps anciens.
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Le polyptique en 2015, avant restauration.
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Le polyptique en 2022, après restauration. Ludovico Brea est un peintre d'origine italienne actif en Ligurie et dans le comté de Nice, né vers 1450 à Nice (alors dans les États de Savoie), et mort vers 1522-1525. Il fait partie des peintres primitifs niçois.
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Rangée inférieure, de gauche à droite : Saint Jean-Baptiste, vêtu d'une cape écarlate porte l'agneau divin sur un livre. . Saint Pierre, apôtre-patron de Six-Fours, représenté tonsuré avec une barbe blanche et tenant dans sa main droite les deux clefs remises par le Christ : celle du ciel et celle de la terre . Sainte Marie, tenant dans son bras droit l’Enfant Jésus ayant un chardonneret à collerette rouhe, signe de sa future passion., dans les mains. Saint Honorat, couvert d'une mitre blanche à bordure rouge et vêtu d'un pallium bleu, dont les reliques transportées d’Arles aux îles de Lérins abordèrent sur le rivage de l’île des Embiez. Il bénit de la main droite et tient une crosse reliquaire de la gauche. Saint Benoît, abbé, vêtu d'une longue robe noire, tient dans sa main gauche une crosse d'abbé et dans sa main droite un livre qu'il lit.
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Rangée supérieure, de gauche à droite : Saint Martin, apôtre des Gaules, qui avait une chapelle dans la commune de Six-Fours, coiffé de sa mitre, revêtu d'un manteau noir galonné d'or sur une tunique rouge tient sa crosse de la main gauche. Saint Victor, martyr de Marseille, vêtu en soldat romain avec cuirasse et manteau pourpre tient de sa main droite un drapeau blanc avec une croix rouge et de la gauche les palmes de martyr. Les abbés de Saint-Victor étaient seigneurs de Six-Fours. Le Christ en croix avec à ses pieds la Vierge Marie et saint Jean l'évangéliste. Saint Sébastien, qui était invoqué pour préserver les habitants de la peste. Sainte Marguerite priant devant le dragon, invoquée par les femmes enceintes.
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La crèche.
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Tableau de Florence Louise Petetin à la place du retable durant sa restauration.
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L’église gothique mesure 37,50 mètres, 10 mètres de largeur, soit 21,20 mètres, y compris les chapelles pour une hauteur de 14,50 mètres. Cette nouvell,e partie était construite sur l’ancien prieuré ou caméra, vaste construction très robuste et tout en voûtes où logeaient le prieur et les moines dépendant de Saint- Victor.
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En 1600, l’église romane était nettement insuffisante pour recevoir toute la population de la communauté au moment des offices. Les consuls proposèrent son agrandissement suivant les plans de l’architecte Guillaume Borelli, de Marseille, qui prévoyaient une nouvelle église orientée nord-sud et s’encastrant dans l’église romane, dont une partie devait ainsi être démolie. La première pierre fut posée en 1608. Les travaux furent terminés en mars 1614. La première messe y fut célébrée le 10 mars 1614. Elle fut consacrée en 1634 et érigée en Collégiale 20 ans plus tard. Cette église gothique possède 6 chapelles.
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Le choeur. L'autel en marbre blanc date de la fin du XIX° siècle. Derrière «la remise des clefs à Saint-Pierre ». De chaque côté, des stalles en noyer sculpté installées en 1656.
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L’entrée par la porte principale débouche sous la tribune en 1656 construite lorsque l’église fut érigée en collégiale.
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L’orgue qui est actuellement hors d’usage, a été commandée en 1656, à Etienne Senault, fabricant d’orgues, en la ville de Bourges, capitale du Berry. Le buffet présente encore un bel aspect, les menuiseries du XVIIe siècle étant dans un bon état de conservation. Les tuyaux d’origine ont malheureusement disparu.
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Dans le mur soutenant la tribune nous pouvons remarquer un bas-relief, en pierre. Il s’agit de l’inscription commémorative de la fondation, en 1608, de l’église gothique. Dans la partie supérieure est sculpté saint Pierre avec ses chaînes et une colonne surmontée d’un coq. Nous y voyons dans son premier paragraphe l’allusion à l’invasion de la Provence par le duc de Savoie. Ce qui peut se traduire par : l’an du Seigneur 1608, après l’invasion en Provence du Duc de Savoie, la veille des nones d’août, ici tout commença par le zèle de Pierre Daniel, doyen, à la mémoire de la bienheureuse Marie, ainsi qu’en l’honneur de saint Pierre.
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Dans le lapidaire de l’église, on trouve une pierre en calcaire comportant sous une grande croix latine la date : CCCLXVIIII. Cette pierre était antérieurement scellée dans le mur du cimetière. C'est l'inscription "369".
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A gauche de l’entrée se trouvent les fonts baptismaux du XIXe siècle fermés par une grille en fonte néogothique. Cette grille avait dû recevoir une peinture couleur or.
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Situés encore dans la partie romane au début du XXe siècle, (vers 1910 – 1930) le chapiteau, des colonnes et la fontaine au fond ont disparu et n’ont pas résisté au temps et aux hommes. Seule la magnifique grille en fonte et les fonds baptismaux du XIXe siècle sont en état et conservés dans cette alvéole.
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LES CLEFS de SAINT-PIERRE Ces clefs, disparues lors de la Révolution Française, viennent grâce à. l’association «des Amis de la Collégiale et du Vieux Six-Fours » d’être refaites. Elles sont le symbole du pouvoir temporel et spirituel de l'Eglise. Elles étaient présentées aux malades d'esprit ainsi qu'à ceux qui font l'objet de morsures d'animaux venimeux. C’est le curé Jacques Lombard qui en 1635, après la construction de l’église gothique, décida d’aller à Rome et d’obtenir du Pape Urbain VIII, que lui soit concédé le pouvoir des clefs. Ce privilège concédé à perpétuité par bulle pontificale a fait l’objet d’un enregistrement au greffe du Parlement de Provence. On se rendait de toute la région à Six-Fours pour recevoir l’imposition des clefs sur «l’autel vieux ». Une femme d’Ollioules en 1655, avait obtenu, par l’imposition des clefs, la guérison de son enfant, mordu par un chien enragé. Ce miracle officiellement reconnu par l’Eglise entraîna dans toute la région de Six-fours une grande dévotion pour recevoir l’imposition de ces clefs sur «l’autel vieux». Cette dévotion perpétuelle continue de nos jours, la fête votive de la St Pierre est célébrée le premier dimanche août en présence des descendants de la famille. A l’origine, les clés d’or et d’argent contenaient de la limaille des chaînes de l'apôtre Pierre. Les nouvelles clefs, parfaitement ressemblantes, ont été reforgées par l’ouvrier Mathieu DEVIENNE dans l’Atelier PROFERRO à Marseille. Elles ont reçu la bénédiction de sa sainteté Jean Paul II le 12 janvier 2005 à la Basilique St Pierre de Rome.
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La chapelle des Carmes ou de la Vierge. C'est la première chapelle à droite, restaurée en 1972.
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La chapelle des Carmes ou de la Vierge.
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La chapelle des Carmes ou de la Vierge. Au-dessus de l’autel, un retable du XVIIIe siècle à colonnes droites surmontées de chapiteaux corinthiens.
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La chapelle des Carmes ou de la Vierge. Tableau de la «Vierge de l'Assomption» de Feraud (1840), restauré par l’association. C’est une copie du célèbre tableau du même nom de B. Murillo.
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La chapelle des Carmes ou de la Vierge. A droite, «une gloire» en bois polychrome du XVIIe, entourant une statue de Saint Jean-Baptiste.
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La chapelle des Carmes ou de la Vierge. Dans la niche «statue de la Vierge de l'Assomption » en marbre blanc de 1,30 m de hauteur qui est attribuée à Pierre Puget où à ses élèves. On remarquera la perfection des plis de la robe et le beau geste des mains. Classé monument historique en 1911.
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La chapelle des Carmes ou de la Vierge. Peinture sur bois du XVIIe siècle représente une fuite en Egypte. Les personnages se détachent sur un paysage vallonné. Les visages expriment une certaine inquiétude, remarquez,en particulier, l’expression de la Vierge.
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La chapelle des Carmes ou de la Vierge.
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La chapelle des Carmes ou de la Vierge.
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La chapelle Saint-Clair. Restaurée en 1971. La fenêtre a été rouverte.
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La chapelle Saint-Clair. Saint évêque du XVIIe. Un retable en bois sculpté, polychrome et doré entouré de deux colonnes droites à chapiteaux d'ordre ionique, (école du Midi de la France). Sur le fronton la colombe du Saint Esprit.
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La chapelle Saint-Clair. Saint évêque du XVIIe. Un retable en bois sculpté, polychrome et doré entouré de deux colonnes droites à chapiteaux d'ordre ionique, (école du Midi de la France). Sur le fronton la colombe du Saint Esprit.
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La chapelle Saint-Clair. Un retable en bois sculpté, polychrome et doré entouré de deux colonnes droites à chapiteaux d'ordre ionique, (école du Midi de la France). Un tableau daté de 1624 représente un saint évêque (Saint Augustin) avec un saint Ermite lisant (St Antoine) et une sainte, coiffée d'une couronne comtale, tenant un livre, un serpent enroulé à la main (Ste Thècle, vierge martyre du 1° siècle ou sainte Martine).
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La chapelle Saint-Clair. Sur le fronton «la colombe du Saint Esprit.
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La chapelle Saint-Clair. L'autel est surmonté d'un tabernacle en bois doré de 1719 exécuté par Imbert de Toulon.
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La chapelle Saint-Clair. Sur le sol devant l’autel une pierre tombale en marbre de 1623 portant une inscription en latin mentionnant la sépulture d’Honoré Vidal notaire.
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La chapelle Saint-Clair. Sur le côté de l’autel, dans une niche, la statue de saint Pierre du XIXe siècle qui est sortie lors des processions et portée à dos d’hommes pour la bénédiction des terres et de la mer.
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La chapelle Saint-Clair. Le triptyque avec Saint-Bernard et Sainte Théophila» fin XVe début XVIe siècle - CMH en 1912. Le support est en bois sculpté et doré, structuré en deux registres : la partie inférieure est composée d'un encadrement à trois personnages peints : Saint Bernard, Saint Clair, Sainte Théophila. Les écritures et les costumes, le situerait entre 1490 et 1520 (ce qui en ferait l'œuvre la plus ancienne de la Collégiale). Il a été exposé en 1937 à la section d'art religieux de l'exposition internationale de Paris. Nous sommes peut-être en présence d'un retable d'autel. L'aspect très architecture de l'encadrement évoque évoque une pièce de mobilier et s'avère typique des productions du gothique international.
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La chapelle Saint-Clair. La partie inférieure est composée d'un encadrement à trois personnages peints : Saint Bernard en moine cistercien, à ses pieds un monstre satanique représentant l'hérésie ; Saint Clair, évêque mitré, crosse en main, lisant et méditant ; Sainte Théophila portant sur sa tête un diadème et sur ses épaules un manteau rouge doublé d'hermine et tenant à la main la palme du martyre.
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La chapelle Saint-Clair. Le tableau est surmonté d'une voussure en demi-berceau formant ciel à deux réserves également à décor peint représentanr une Annonciation, le tout sommé par un attique formant le registre supérieur.
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La chapelle Saint-Clair. Une porte en noyer finement sculptée, représentant au milieu Saint Clair. L’origine de la dévotion de saint Clair, est un jeu de mots sut le nom clair invoqué pour voir clair. De ce fait, saint Clair étant invoqué pour les maux d’yeux. Ces yeux nous les voyons encadrant saint Clair sur la porte en noyer, et sur le revers de la chape du saint sur le triptyque.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle Saint-Clair. Les vitraux présentés ici, ont été restaurés en 1996. A l'origine l'église était ornée de vitraux à personnages posés 1861, œuvre de Laurent MaréckaL maître verrier, né à Metz. Malheureusement ils ont été tous démolis à la suite de la construction du Fort et des vicissitudes de la dernière guerre. Seul subsiste la rosace au-dessus du chœur gothique et la partie haute de la fenêtre de la façade Sud qui est présentée ici. La Vierge qui a servi de modèle est Valentine, la fille du baron Haussmann : préfet de la Seine sous le second Empire.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle Saint-Clair. Le dessous de l'église est partagé en caveaux voûtés. Sous la vitre un de ces caveaux avec des ossements retrouvés lors des fouilles de la partie romane. Ils proviennent d'un cimetière antérieur au XVe et déclassé. Lors de la construction de l’église gothique on a utilisé vraisemblablement les caves voûtées importantes qui existaient sous le prieuré pour faire ces caveaux.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle du Purgatoire. Sur le mur nord, un retable en bois polychrome encadrant une toile qui représente les âmes du purgatoire. Sur le mur est un buste polychrome de saint Jean- Baptiste, le buste reliquaire de sainte Barbe et des lanternes de procession.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle du Purgatoire. Sur le mur nord, un retable en bois polychrome, à colonnes torses de Laurens Lieutaud, maître menuisier de Six-Fours, exécuté en 1628 et restauré en 1791. La toile est de Guillaume Greve, exécutée en 1626, elle représente les âmes du purgatoire
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle du Purgatoire. Le jugement dernier » ou des âmes du Purgatoire (XVIIe). Classé monument historique en 1911. Retable (1628) de Laurent Liautaud, maître tourneur et Jehan Pontchine, maître doreur, en bois sculpté polychrome et doré, à colonnes torses. Tableau (1628) de Guillaume Greve représentant le Purgatoire dans lequel les âmes, dans la douleur et la résignation, attendent l’heure de leur délivrance. Ce tableau est divisé en 3 plans : A) le Christ ayant à sa droite la Vierge et à sa gauche saint Jean-Baptiste et entouré de différents Saints. B) Un ange revêtu d’une aube tient dans sa main un calice surmonté de la sainte hostie, un autre emportant l'âme d'un condammé au ciel. C) Un groupe de personnages soumis à divers degrés de souffrance. Sur le fronton décoré une toile de Dieu le Père.
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La chapelle du Purgatoire. Le jugement dernier » ou des âmes du Purgatoire (XVIIe). Classé monument historique en 1911. Retable (1628) de Laurent Liautaud, maître tourneur et Jehan Pontchine, maître doreur, en bois sculpté polychrome et doré, à colonnes torses. Tableau (1628) de Guillaume Greve représentant le Purgatoire dans lequel les âmes, dans la douleur et la résignation, attendent l’heure de leur délivrance. Ce tableau est divisé en 3 plans : A) le Christ ayant à sa droite la Vierge et à sa gauche saint Sébastien avec ses plaies sues aux flèches et entouré de différents Saints. B) Un ange revêtu d’une aube tient dans sa main un calice surmonté de la sainte hostie, un autre emportant l'âme d'un condammé au ciel. C) Un groupe de personnages soumis à divers degrés de souffrance. Sur le fronton décoré une toile de Dieu le Père.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle du Purgatoire. Sur le fronton décoré une toile de Dieu le Père.
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La chapelle du Purgatoire. Dans la vitrine, une statue de Saint Eloi, patron des orfèvres, des forgerons et horlogers. Statue en carton-pâte, dorée à l’or fin, de la première moitié du XIXe. St Eloi fut consacré évêque de Nyons et de Tournai, à Rouen en 641.
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Collégiale de Six-Fours
La chapelle du Purgatoire. Statue en bois de St Pierre (?) du XIXe siècle .
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La chapelle du Purgatoire. Statue en bois de St Pierre (?) du XIXe siècle .
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