L’Église Paroissiale St François De Sales. Saint André (1846) peint par l’artiste Herminie Pons de l’Hérault.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. St Vincent de Paul .
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L’Église Paroissiale St François De Sales.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Saint Pierre.
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L’Église Paroissiale St François De Sales.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Une copie du tableau «Notre Dame de Lorette» de Caravage, la statue de Notre Dame de Grâce.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. L'autel.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Le tabernacle.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Notre Dame de Grâce, statue du XVIIe siècle sculptée dans un unique tronc d’olivier dans les ateliers de Pierre Puget. Elle provient de la chapelle de l’ancien château. C’est l’objet qui est présent depuis le plus longtemps dans le patrimoine de Bandol. À la fermeture de l’église pendant la Révolution, la statue de Notre- Dame de Grâce est cachée au quartier Pierreplane dans un champ, sous des sarments de vigne par un pieux paysan, Piche. Lorsque la statue est réinstallée dans l’église vers 1802, apparaît dans le champ une source d’eau pure (pourtant proche de la mer), qui sera plus tard aménagée (le puits Chèche, au milieu des immeubles de Bandol).
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L’Église Paroissiale St François De Sales. La Vierge Marie, couronnée d’étoiles, trône sur un croissant de lune écrasant en même temps le serpent, symbole du tentateur, représentant ainsi la femme de l’Apocalypse. Elle rassemble ses mains sur la poitrine, signe d’humilité, et comme pour étreindre Jésus qu’elle porte en son sein. Avant le XIXème siècle, c’est souvent comme cela qu’on représente l’immaculée Conception.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Une copie du tableau «Notre Dame de Lorette» de Caravage.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Vitrail de la chapelle de gauche.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Vitrail de la chapelle de gauche.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Vitrail de la chapelle de gauche.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Vitrail de la chapelle de droite.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Vitrail de la chapelle de droite.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Vitrail de la chapelle de droite. Saint Joseph.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. La nef vue de l'abside.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Vitraux de la nef centrale. En bas, des symboles Christiques. En haut, le Sacré-Coeur.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Vitraux de la nef centrale. Le Sacré-Coeur.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Vitraux de la nef centrale. En bas, des symboles Christiques : la croix ; le poisson ; ΙΧΘΥΣ et le chrisme avec l'alpha et l'oméga. Le poisson a une signification religieuse : c'est synonyme d'abondance dans l'Évangile, (Jésus apporte du pain et des poissons, des histoires de pêche miraculeuse), et par extension, les poissons vont symboliser les chrétiens eux-mêmes qu'il faut pêcher. Les lettres grecques de poisson sont aussi les initiales de la profession de foi : Ιêsoûs Khristòs Theoû Uiòs Sôtếr, « Jésus-Christ Fils de Dieu, le Sauveur ».
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L’église est placée au centre du village et surplombe la place du marché, place publique qui accueille la fontaine communale du XIXe siècle.
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La fontaine communale du XIXe siècle.
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La fontaine communale du XIXe siècle.
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La fontaine communale du XIXe siècle.
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La fontaine communale du XIXe siècle.
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Place d'Estienne d'Orves.
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La place du marché ou place de la Liberté.
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La Mairie. Le bâtiment actuel a été construit en 1954 selon les plans de Fleury Linossier à l’emplacement primitif. Le fronton, très arrondi, héberge une horloge.
Jusqu’en 1925, le bâtiment précédent a été une maison commune un peu particulière puisque le Presbytère occupait l’étage et la Mairie le rez-de-chaussée.
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La Mairie. A gauche, les armoiries de Bandol reçues de son seigneur, Ange Boyer de Foresta : l'étoile d'or sur champ d'azur avec pour devise Dux et navigantium salus qui signifie Le guide est la sécurité du voyage. A droite, les armes de la Provence.
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La Mairie. Au-dessus de la porte, un bas-relief représente deux femmes (symbolisant la pêche et le tissage) encadrent une troisième femme (Bandol ?).
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La porte.
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Le Bistrot du Port.
C’était un bar qui s’appelait SUZY, établissement fréquenté par Marcel Pagnol et ses amis, dont Raimu, l’acteur bandolais Henti Poupon, Charles Blavette, Monty...
SUZY et son mari Ernest, savaient accueillir la clientèle huppée à la mode.
Chez Suzy, on s’attablait autour d’un verre en terrasse dans la journée et on dansait le soir.
Aux touristes, se joignaient Toulonnais et Marseillais qui venaient s’amuser à Bandol car on dansait aussi chez Poupoune et au Pot d’Arrivée, au Casino Municipal.
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Reproduction de l'oeuvre l'improvisateur qui est un bronze de Felix Charpentier, 1887.
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Rue de la République.
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La Place Isidore Brun. C'est l'ancienne aire de battage du blé, donnée à la commune par Isidore Brun, maître tonnelier.
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La Place Isidore Brun. La Fontaine est récente.
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Le Monastère.
Ancienne école de filles ouverte en 1862 par la congrégation St Vincent de Paul, subventionnée par la commune en 1865, perdra son statut d’école libre en 1872 au profit de l’école publique laïque.
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Traverse Aristide Briant. En bas, la rue des Jardins (les Jardins du seigneur Boyer) où se trouve le puits couvert dont la construction remonterait à 1776.
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Rue du docteur Marçon.
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Rue du docteur Marçon.
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Rue du docteur Marçon.
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Le Seigneur de Boyer possédait dans le quartier, entre la Rue Voltaire et la Rue du Docteur Marçon, des chaix, la cave de la dime, un four banal, des écuries, un pigeonier et des maisons l’une « servant d'auberge ». C'est probablement dans cette auberge que Bonaparte, après la chute de Toulon, invité par Pons de l'Hérault, au hasard d’une tournée d'inspection, s’arrête pour arroser son nouveau grade de Général en dégustant une succulente bouillabaisse. Bouillabaisse mémorable puisque l’Empereur en parle encore lors de son séjour à l’île d’Elbe !
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La Fontaine « La Salière ». Fontaine composée de deux conques en marbre séparées en son centre par un pilier pointu dont l’ensemble fait penser à une salière d’où sa dénomination.
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La Fontaine « La Salière ». Le maire Alfred Vivien, suite à une demande de citoyens, décide avec son conseil municipal en 1895 de mettre à disposition une source d’alimentation d'eau en complément de celle de la place publique. La fontaine sera placée sur le quai de la consigne. En 1903 la fontaine «La Salière» sera déplacée sur la pointe ouest de l’ancien chemin du château devenu aujourd’hui le boulevard Victor Hugo.
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Le Monument aux Morts. Le comité pour l’érection de ce monument est créé le 16 janvier 1919. Il a pour président d’honneur Nicolas Sergeïevitch Galitzine. Ce dernier, richissime prince d’origine russe, venu s’installer à Bandol avec sa famille fut un bienfaiteur pour la ville. Le sculpteur a choisi une Bandolaise comme modèle (Marguerite O.) ; elle s’est muée en une victoire ailée et casquée serrant sur son cœur la stèle où sont gravés les noms de 64 soldats morts pour la France durant le conflit 14-18.
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Le Monument aux Morts. Le monument sera inauguré le 4 septembre 1921 par Maurice Charles, Maire de la commune, qui pour l’occasion prononcera un magnifique discours en l’honneur des Poilus bandolais.
Monument dédicacé par M. Lombard, sculpteur auteur du monument, au Maire Maurice CHARLES
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Le Monument aux Morts. Henri-Edouard Lombard né à Marseille, suit l’Ecole des beaux-arts de sa ville natale avec son frère aîné Frédéric qui s’oriente vers l’architecture. Il est alors l’élève du sculpteur Antoine Bontoux. Ayant obtenu une bourse de la ville, il se rend à Paris où il travaille dans l’atelier de Pierre-Jules Cavelier. A partir de 1878, il participe au Salon de la Société des Artistes Français. Sa statue de « Sainte Cécile » y remporte en 1880 une médaille de 2e classe. Henri-Edouard Lombard obtient en 1882 le deuxième prix de Rome puis remporte le Premier prix de Rome en 1883 pour le bas-relief « La mort de Diagoras de Rhodes ». Il séjourne à Rome de 1884 à 1887, comme pensionnaire à la Villa Médicis. Il suit alors une carrière officielle et reçoit des commandes de l'État notamment la statue de Pierre Puget, mais il réalise également des œuvres décoratives pour des particuliers. Il est fait chevalier de la Légion d’Honneur en 1894. En 1900, il remporte la médaille d’or à l’Exposition Universelle et est nommé professeur de modelage aux cours du soir à l’École nationale des Beaux-arts, poste qu’il occupera jusqu’à sa mort en 1929.
Il est enterré au cimetière de Bandol.
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Bendor. L’Île de Bendor est achetée en 1950 par l’industriel Paul Ricard, créateur du Pastis du même nom. Il la baptise de son nom ancien « Bendor ».
L’île aurait dans les temps anciens servi de refuge à des pirates et des naufrageurs. Cultivée ensuite jusqu’à la fin du XIXe siècle (production de fleurs d’immortelles et de narcisses), elle est tombée en état d’abandon.
Paul Ricard transforme le port et construit le petit village, les hôtels et les musées. Passionné d’art, il attire peintres, sculpteurs, et artistes. Il développe aussi les activités sportives liées à la mer, école de voile et plongée.
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Bendor. En 1951, il fait ériger la statue de la Madone des Pêcheurs, bénie par l’Évêque, à l’occasion d’une grande fête religieuse au cours de laquelle « des avions survolaient l’île, piquant en rase-mottes exécutaient des virages sur l’aile... »
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Bendor.
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Bendor.
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Chemin qui mène à la plage de Renècros ou Rènecros. En face, l'Eden Roc et les autres plages.
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La plage de Renècros ou Rènecros. Le nom de la plage viendrait soit de la contraction de « Arène Cros », c’est-à-dire une anse sableuse, soit du Provençal « l’Anse qui Grogne », en rapport avec le bruit qu’y fait la houle.
Telle que nous la voyons, la plage est le fruit d’aménagements voulus dans les années 1960 pour retenir le sable. La digue a été construite dans ce but.
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La plage de Renècros ou Rènecros. Le Premier Casino. En 1920, le Golf Hôtel (à droite) se transforme en « Grand Casino ».
Jusqu’à l’ouverture du Casino Municipal que nous connaissons, il propose « Jeux, Spectacles, Dancing ». La partie de la plage située entre le Golf Hôtel et la Goélette (à gauche) a toujours été sableuse, le reste n’étant qu’un mince cordon de galets ou de sable interrompu certaines années par les tempêtes de l’hiver.
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La plage de Renècros ou Rènecros. La plage de Renècros ou Rènecros. La plage est fréquentée par les baigneurs dès la fin du XIXe siècle, ce qui pose des problèmes moraux aux élus :
En 1896,1e Conseil Municipal délibère au sujet de la création d’un nouveau chemin sans lequel « les hommes et les jeunes gens seront dans l’obligation de passer devant toutes les cabines des Dames ; et c’est ce qu’il convient d’éviter dans l’intérêt des bonnes mœurs ».
En 1927, le Maire prend l’arrêté suivant lequel « un maillot complet est rigoureusement obligatoire pour les baigneurs des deux sexes »... Toutefois de 9h à midi et pour les bains de soleil seulement, le port du caleçon à mi-corps est toléré chez les hommes... Il est expressément défendu de circuler en ville en costume de bain et peignoirs.
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La plage de Renècros ou Rènecros. A gauche, l'hôtel qui a été bâti sur l'emplacement de la villa La Ker Mocotte, villa achetée en 1936 par Raimu.
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La plage de Renècros ou Rènecros. En 1944, un grand pin s’écroula sur la Ker Mocotte. Il fallut faire d’énormes murs, la propriété s’était transformée en forteresse aussi Raimu la vendit.
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La plage de Renècros ou Rènecros. En fin d'après midi.
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La plage de Renècros ou Rènecros. Le matin.
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La plage de Renècros ou Rènecros.
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Descente vers la plage de Renècros.
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Plage Eden Roc.
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Plage Eden Roc.
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Plage Eden Roc.
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Plage Eden Roc.
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Plage Barry.
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Plage Barry.
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Plage Barry. Si le Var se trouve être le département du berceau historique de la plongée, il est important de savoir qu’en juin 1943, en pleine occupation, la plongée en scaphandre autonome vient de naître à Bandol qui devient ainsi la cité de la découverte du monde sous-marin. En effet, le nouveau scaphandre autonome mis au point à Paris avec l’ingénieur Emile Gagnan vient d’arriver en gare de Bandol Ceux qui deviendront plus tard les Mousquemers (Jacques Yves Cousteau, Frédéric Dumas, Philippe Tailliez) habitent alors la villa Barry et vont donc choisir cet endroit pour tester l’appareil. Les résultats seront bien au-delà de toutes leurs espérances. Le 26 octobre 1997 une plaque de bronze est inaugurée (d’après une maquette du sculpteur-plongeur Pierre Blanchard) par le docteur Xavier Suquet, Maire.
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Villa Barry (devenue Résidence Clairefont).
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Villa Barry (devenue Résidence Clairefont).
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Villa Barry (devenue Résidence Clairefont).
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Ici se trouvait la villa Beau Soleil où l’auteur de l’Amant de Lady Chatterley, D.H. Lawrence, eu compagnie de son épouse, a passé son second hiver à Bandol du 28 septembre 1929 au 7 février 1930. D.H. Lawrence de plus en plus affaibli par la tuberculose a vécu ici ses derniers mois, entouré de ses amis et de sa famille venus de loin pour le soutenir. Jusqu’au bout il a écrit, mettant toute son énergie à terminer Apocalypse, sa dernière œuvre littéraire.
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De gauche à droite : l'Eden Roc, la digue de la plage de Rènecros, la pointe du château, l'île de Bendor avec, au fond, la chaîne de Notre-Dame du Mai.
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De gauche à droite : la plage du Barry, la plage Eden Roc, la plage de Rènecros, la pointe du château
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De gauche à droite : la plage de Rènecros, la pointe du château, l'île de Bendor avec, au fond, la chaîne de Notre-Dame du Mai, les îles des Embiez.
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L'île Rousse, le Capelan, la pointe de l'Encanet.
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Le Capelan.
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La pointe du château, l'ile de Bendor, la chaîne de Notre-Dame du Mai, les îles des Embiez, avec le Grand Rouveau et, au loin, les Magnons.
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De gauche à droite : la plage de Rènecros, la pointe du château, l'île de Bendor avec, au fond, la chaîne de Notre-Dame du Mai.
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Plage de l’Anglaise. La pointe de l'ile de Bendor, la chaîne de Notre-Dame du Mai, les îles des Embiez, avec le Grand Rouveau et, au loin, les Magnon.
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l’Ile Rousse.
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L'île Rousse.
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l’Ile Rousse.
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Plage des Engraviers.
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La Gare. Les escaliers.
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La Gare. Les terrains nécessaires à la création de la ligne de chemin de fer section Aubagne-Toulon ont fait l’objet d’un jugement d’expropriation le 14 mai 1856. En 1857 construction du Viaduc. En 1858 construction du chemin de fer, la gare a été construite la même année. Le 3 mai 1859, la ligne a été ouverte à l’exploitation C'est le train qui amènera la clientèle fortunée des hivernants et des estivants et qui mettra Bandol à 1ère industrielle et touristique.