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Vue de la pointe de la Cride. De gauche à droite : l'ïle de Riou, l'île Maïre, les Calanques, le rocher de l'Aigle, la chapelle Notre Dame de la Garde, La Ciotat et la Grande Tête, la pointe du Défens, l'île Rousse, le Capelan, au fond la chaîne de St Cyr, l'île de Bendor, Bandol, au fond la Sainte Baume, le viaduc ferroviaire, le Gros Cerveau, la pointe de la Tourette.
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Vue de la pointe de la Cride. De gauche à droite : l'ïle de Riou, l'île Maïre, les Calanques, le rocher de l'Aigle, la chapelle Notre Dame de la Garde, La Ciotat et la Grande Tête, la pointe du Défens, l'île Rousse, le Capelan, au fond la chaîne de St Cyr, l'île de Bendor, Bandol.
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Vue de la pointe de la Cride. De gauche à droite : Bandol, au fond la Sainte Baume, le viaduc ferroviaire, le Gros Cerveau, la pointe dela Tourette.0
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Vue de la Plage Dorée. La baie de Bandol, de l'île de Bendor au viaduc ferroviaire.
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Vue de la Plage Dorée. La baie de Bandol : l'île de Bendor, la colline du château, le port, le Casino. En 1930 ouverture du Casino Municipal, amenant les jeux : Boule, Roulette, Baccara, mais aussi une grande salle pour danser tous les dimanches, et un cinéma où se jouaient les meilleurs films. Il faut noter aussi que la salle de cinéma se transformait en salle de théâtre et en salle de spectacles pour les fêtes de fin d’année de toutes les classes de l’école « Octave Maurel ».
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Le buste d’Alfred Vivien. Alfred Vivien (1832 - 1909) dirigea le pensionnat de Bandol de 1860 à 1880. Celui-ci fut fondé par son père Jacques en 1851. Cette institution (située jadis au début de l’actuelle rue des Écoles) connut un essor considérable jusqu’en 1908. Élu maire en 1881, Alfred Vivien, alors instituteur communal de 49 ans, restera premier magistrat de la commune jusqu'en 1902. Un buste fut sculpté en son honneur par Millin de Grandmaison en 1910. Durant la guerre, au mois de décembre 1941, le buste fut enlevé par des inconnus pour en récupérer le métal de bronze. Octave Maurel, alors maire, décida en juin 1949 de le remplacer par un buste en marbre de carrare sculpté par le statuaire marseillais Paul Gondard.
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Le kiosque à musique. Il a été construit en avril - mai 1933 par l’entreprise Girardi frères, entrepreneurs de maçonnerie à Bandol, d'après les plans dressés par Fleury Linossier. Il fut inauguré le 4 juin 1933, le jour de la Pentecôte, par Octave Maurel. Fleury Lynossier opta pour un style gréco-mauresque assez particulier qui s’adaptait bien aux palmiers qui l’environnaient. Sur une double embase circulaire, il posa six colonnes jumelées qui soutenaient une toiture formée de trois rangées de tuiles rondes en dégradé surmontées d’un pignon.
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Le kiosque à musique. Fleury Linossier était un aquarelliste français né à Paris en 1902. Il entra à l'école des Beaux-Arts à Toulon, fut diplômé d’architecture et retourna à Lyon d’où sa famille était originaire. Il commença à réaliser des parcs et des jardins dans cette région. Plus tard il déménage à Bandol, y créa sa propre entreprise et obtint rapidement une solide réputation dans la construction de résidences secondaires pour des célébrités telles que Gregory Peck, Raimu, Maurice Chevalier, Mistinguett.
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Le kiosque à musique. Laest toiture formée de trois rangées de tuiles rondes en dégradé surmontées d’un pignon. Son plafond est un ciel étoilé.
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Le kiosque à musique. Des clés de sol encadrent l'escalier.
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Le kiosque à musique.
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L’Hôtel Beau Rivage. L’ensemble du bâtiment est construit vers la fin du XIXe siècle et cet hôtel de prestige ouvrira ses portes en 1900. Il reçut de nombreuses célébrités : Thomas Mann,Aldous Huxley, Katherine Mansfield, etc. Kathleen Beauchamp est née le l0 octobre 1888 à Wellington en Nouvelle-Zélande et publie son premier texte à l’âge de neuf ans. Dès 1903 elle écrira sous le nom de sa grand-mère Katherine Mansfield. En octobre 1915, pour fuir la détresse causée par la mort de son frère Leslie sur le front français, elle quitte Londres, fait une étape à Cassis puis s’installe à l’Hôtel Beau Rivage. Le fruit de ce séjour s’appelle « Prélude » (intitulé d’abord « L’Aloès »). Cet ouvrage marque sa vraie entrée en littérature où elle deviendra maîtresse de la nouvelle.
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L’Hôtel Beau Rivage. David Herbert Lawrence et sa femme Frieda séjournèrent également à Beau Rivage, sur les traces de leur amie Katherine Mansfield, les hivers 1928/29 et 1929/30. Au printemps 1928 il publie à Florence « L’amant de Lady Chatterley ». Au cours de l’hiver 1929-1930 il reçoit la visite d’Aldous Huxley et de sa femme Maria qui s’installeront dans une villa sur le promontoire rocheux de la Gorguette. La santé de Lawrence se dégradera rapidement et début 1930, il sera transféré au sanatorium Ad Astra de Vence où il décédera le 2 mars à l’âge de 45 ans.
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L’Hôtel Beau Rivage. Il ne reste de l'hôtel que le portail.
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Prud’homie des Pêcheurs. « Institution Juridictionnelle de Pêche Professionnelle née par Ordonnance Royale le 4 avril 1792 par Louis XVI.» Les premières traces d’organisation de la pêche en Méditerranée proviennent en partie des archives de la Prud'homie de Marseille où sont consignées les lettres patentes de 1452 et 1477 du Roi René comte de Provence confirmées en 1481 par le Roi Louis XI, instituant une juridiction de pêche professionnelle sous l’appellation de Prud’homies. Trois siècles plus tard, suivant les exemples des prud'hommes mis de Sète, Marseille et Toulon, les pêcheurs de Bandol, Antibes et Saint Nazaire (devenue Sanary) demandent par pétition qu'une juridiction de prud'hommes pêcheurs soit
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Stade André Deferrari. Le Stade municipal créé en 1974, est devenu Stade André Deferrari quand celui-ci est décédé en 1977. Hommage spontané du village à un homme ouvert, simple et bon que l’on aimait et un homme de passion. Enseignant au cours complémentaire, il forma de nombreux élèves durant 28 ans. Passionné de football, il deviendra un animateur et dirigeant irremplaçable de l’Union Sportive Bandolaise. Deviendra conseiller municipal de 1965 à 1977. Il consacra sa vie à Bandol.
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Stade André Deferrari. Il a été construit par Fleury Linossier et inauguré en 1974 par le Maire François Fabre.
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Le château. En 1594, sur instruction du Duc d’Épernon (Commission du 10 mai 1594), Antoine Boyer construit le fort de Bandol sur environ 3 hectares de la presqu’île de La Motte. C’est le seul vestige vraiment historique du village. Le château d’Antoine Boyer est construit en 1610, l’année du sacre de la reine Marie de Médicis en la basilique Saint-Denis (13 mai) et de l’assassinat de son époux Henri IV le lendemain.
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Le château. On voit encore, cernés de villas et de jardins, une tour d’angle et deux pans de la muraille d’enceinte. Une villa renferme toujours sur son terrain le puits de 12 m de profondeur qui se situait au centre de la plate-forme du fort. Lors de la séparation de Bandol de sa commune mère La Cadière, en août 1715, le château devient non seulement la résidence des Boyer de Foresta et le bastion défensif du terroir, mais aussi le siège de l’administration, de la justice, de la religion et de la gestion du village nouvellement créé. Le dernier seigneur de Bandol, Ange Hilaire de Boyer, délaisse le village pour vivre à Paris. Le château abandonné va se délabrer et en 1791 Ange Hilaire commencera à vendre une partie de ses terres et biens
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Le château. . En 1793 ce qui reste du château est détruit et converti en batterie pour la défense de la côte sous le commandement de Pons de l’Hérault. À partir d’avril 1795 les ruines du château sont totalement démolies suite à un arrêté signé de Paul Barras et Louis Fréron. C’est un certain entrepreneur Louis Bouffier qui se portera acquéreur de l’adjudication. Les pierres du château furent transportées par barque à La Cride pour servir à la construction d’une autre batterie. Une partie de ces pierres se retrouve aussi au niveau du quai du port.
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Place du Château. Après plusieurs acquisitions, en 1923 l’agent immobilier Auguste Gras en fit un lotissement et le revendit par lots pour la construction de villas.
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Place du Château.
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Place du Château. A gauche, Sanary et la pointe de la Cride. Au fond, la cap Sicié et les îles des Embiez. A droite, le bout de l'île de Bendor.
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L’Hôtel l’Ile Rousse. Son emplacement a d’abord été une pâture fréquentée par des moutons et des chèvres avant de devenir la propriété de Mistinguett qui y construit sa villa. Par la suite, Monsieur Bazo y aménage un Centre multisports ; véritable institution fréquentée par les jeunes bandolais et estivants. Puis viendra, en 1960, la construction de l’Hôtel l’Ile Rousse selon les plans de Fleury et Claude Linossier..
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Boulevard Lumière. Dans cette rue se trouvait la villa « Lumen » de Louis Lumière, l’inventeur du cinématographe qui, en 1895, filma « l’arrivée d’un train en Gare de La Ciotat ». Il était inventeur, industriel, artiste, photographe, chercheur... Et il choisit Bandol pour y finir sa vie en 1948.
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Villa « La Tartane ». Henri-Edouard Lombard (1855-1929), sculpteur, est l’auteur du Monuments aux Morts situé au début des Allées Alfred Vivien. Henri, Elise, son épouse, et leur fille Annie, habiteront de nombreuses années dans cette villa de style romantique. Cette villa a été réhabilitée récemment suivant les directives de M. Ricciotti : les intérieurs (murs, moulures, plafonds...) ont été peints au lait de chaux ; les façades ont reçu une finition au Marmorino (enduit chaux + poussière de marbre + colorants naturels). Elle est aujourd’hui l’atelier de l’architecte Rudy Riccioti qui a, entre autres, réalisé le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MUCEM), à Marseille. .
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Le kiosque à musique et le port. Dès 1752 le conseil municipal présidé par Simon Cay, maire, délibéra pour construire un véritable môle pour l’embarquement et le débarquement des marchandises. La construction de la Grande Jetée ne sera finalement commencée qu’en 1847. Les blocs de rochers seront extraits de deux carrières situées sur l’île de Bendor puis transportés par chalands et par un petit chemin de fer sur pilotis. Suite à des difficultés financières les travaux seront interrompus en 1850 et la jetée ne sera finalement qu’un brise-lames parallèle à la côte. De 1857 à 1858, sous l’égide de Joseph Antoine Cayol, la jetée sera enfin achevée et raccordée à la terre ferme. En 1868 le conseil municipal présidé par Jean-Baptiste Blanchely demandera l’établissement d’un feu à l’extrémité de la jetée et la construction de 40 mètres de quai supplémentaire. Durant la municipalité d’Alfred Vivien un grand programme d’aménagement du port est prévu pour les pêcheurs. Les travaux seront terminés en 1885.
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Montée Auguste Maillet. Les Moulins à Vents. Lorsque le seigneur François IIe de Boyer de Foresta obtient « le fief » de Bandol en 1715, il pense à construire un moulin à vent pour l’usage de la population et pour en percevoir les taxes et les impôts s’y afférents. En premier, pour répondre aux besoins alimentaires urgents un four banal est construit où les habitants font cuire leur pain. Ensuite, la construction du Moulin à vent communal est entreprise dans le quartier du St Esprit sur le versant est du contrefort de l’éperon rocheux de la Motte, sur le terrain au-dessous du fort et du château seigneurial.
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Rue Rènecros. Villa le Dôme.
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Rue Rènecros. Villa le Dôme.
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Rue Rènecros. Villa le Dôme.
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Villa La Pinède. En 1945, Georges Bernanos s’installe ici. Georges Bernanos (1888-1948) est un écrivain français connu entre autre pour être l’auteur de « Sous le Soleil de Satan », « Journal d’un Curé de Campagne », « Les Grands Cimetières sous la Lune », « Le Dialogue des Carmélites ». En 1938, avec sa famille, il s’exile en Amérique du Sud, d’où il ne revient qu’à la fin de la guerre. Il retrouve la Provence, réside à Sisteron et à Bandol. L’écrivain aime travailler au café de La Marine, face à la mer. Un des voisins de La Pinède n’est autre que Raimu. Bernanos qui lui voue une grande admiration, lui rend souvent visite. Les deux hommes que leur caractère rapproche, sympathisent.
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Villa La Ker Mocotte. Villa achetée en 1936 par Jules Auguste Muraire dit RAIMU, né en 1883 à Toulon, mort en 1946 à Neuilly sur Seine. Cette maison de vacances où se mêlaient la pierre et le bois, les murs et les arbres, il la baptisa un jour Ker Mocotte en référence à l’origine bretonne de son épouse mère, Ker en breton signifiant maison, et Mocot faisantnréférence aux gens du midi. Raimu devint un acteur célèbre grâce à Sacha Guitry dans les années 30 et à Marcel Pagnol dans la première moitié des années 40. Autour de lui à Bandol, ils recevaient ses amis Henri Poupon, Charles Blavette, Edouard Delmont et Henri Vilbert. Pagnol lui rendait visite. Il se lia d’amitié avec Fernandel. Les Bandolais admiraient ces acteurs qui vivaient et parlaient comme eux et qui apportaient à leur ville une souriante célébrité. En 1944, un grand pin s’écroula sur la Ker Mocotte. Il fallut faire d’énormes murs, la propriété s’était transformée en forteresse aussi Raimu la vendit. Elle est devenue un hôtel et actuellement une propriété privée entièrement restructurée.
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Rue Guy de Maupassant.
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Rue Guy de Maupassant.
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Rue du Plateau.
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Rue Raimu.
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Le Groupe scolaire. Il a été aménagé sous la municipalité d’Octave Maurel selon les plans de Fleury Linossier dans les bâtiments construits au début du XXe siècle - moyennant un endettement important de la Commune - pour accueillir le nouveau pensionnat, celui d’Alfred Vivien étant devenu trop petit. Nouveau pensionnat qui est inauguré en 1908 par le Président du Conseil des Ministres Georges Clémenceau en personne.
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Le Groupe scolaire. Malgré des débuts prometteurs, cette nouvelle école connait bien vite des aléas : - Les fondations ne sont pas adaptées à la nature du terrain, ce qui nécessite vite des travaux ; - Pendant la guerre 1914-1918, les bâtiments sont transformés en hôpital militaire. On n’oublie pas que le Prince Galitzine, résident à Bandol, voulant participer à l’œuvre de guerre de la France, a fait un don de 35.000 francs or, pour faire installer le chauffage central, l’eau chaude, une salle d’opération et une salle de soins. Après la guerre, les difficultés financières de Bandol et l’importance des travaux nécessaires obligent la Municipalité à fermer l’école en 1925. Les bâtiments seront réhabilités en 1935 pour devenir un groupe scolaire.
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Place Lucien Grillon. L’actuel bâtiment de cette place abritait jadis l’école de filles. Après plus de 11 ans de formalités initiées en 1872 par le maire Rouden, Alfred Vivien, le 1er mai 1884, fait connaître au conseil municipal que le règlement définitif des travaux pour la construction de ladite école a été approuvé par le Préfet. A la rentrée d’octobre 1935, sous la municipalité d’Octave Maurel, l’école de filles fut définitivement transférée dans le groupe scolaire. Ces locaux seront la mairie provisoire sous l’occupation et jusqu’en 1954. Ils constituent aujourd’hui l’entrée d’un pôle administratif (services logistiques de la ville) et culturel (espace Paul Ricard).
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Place Lucien Grillon. Cette place est dédiée à Lucien Grillon (1903-1997), enseignant, directeur du Cours Complémentaire puis du Collège d’Enseigne- ment Général et de l’école primaire de garçons jusqu’à sa retraite en 1962. Il sera conseiller municipal durant plusieurs mandats et à 74 ans il est nommé maire-adjoint de la municipalité Christian Goux. Passionné par la vie des Bandolais il se plonge dans la recherche historique et sera l’auteur de plusieurs ouvrages ayant trait à sa commune.
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Place Lucien Grillon. Ce marbre, eprésentant Héro et Léandre, est du sculpteur Paul Gasq. Paul Jean Baptiste Gasq (Dijon 1860-Paris 1944) a été formé à l’École des Beaux-Arts de Bordeaux, puis à partir de 1879 à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Il est premier prix de Rome en 1890 et sera pensionnaire de la Villa Médicis à Rome de 1891 à 1894. Il a aussi remporté un Grand Prix à l’Exposition Universelle (1900). Membre de l’Académie des beaux-arts à partir de 1935, il est conservateur du Musée de Dijon de 1932 jusqu’à sa mort. L’histoire d’Héro et Léandre appartient à la mythologie grecque. Héro, prêtresse d’Aphrodite à Sestos, allumait toutes les nuits une lampe en haut d’une tour pour guider son amant Léandre qui la rejoignait à la nage. Un soir d’orage la lampe s’éteignit et Léandre se noya. Désespérée, Héro se jeta de la tour après avoir trouvé le corps de Léandre sur la grève.
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La médiathèque.
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Rue puits du Charron.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Le 25 Mars 1746, la communauté de Bandol prend l’initiative de faire bâtir à ses propres frais une chapelle dans la commune. Les travaux ont commencé mais ne furent achevés qu’en 1748 par manque de crédit. Ils furent confiés à un jeune maçon Joseph Suquet. L’église après avoir été bénie le 18 octobre 1748 par Monseigneur Henri de Belsunce fut érigée en cure sous le nom et titre de St François de Sales par ordonnance du 5 Juin 1751. La façade ouvre ses trois portes sur une terrasse, ces portes auxquelles on accède par plusieurs marches, ont un encadrement de pierres et sont couvertes d’un linteau légèrement courbé et d’un entablement. La partie de la façade qui correspond à la nef centrale est surmontée d’un fronton encadré par des accolades surmontant la partie correspondant aux petites nefs.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Bien vite, la nef centrale ne suffit pas aux activités de la paroisse. Sous l’impulsion de deux confréries, deux chapelles latérales vont s’ajouter à l’édifice central. Le 27 décembre 1771 la confrérie Saint Elme des gens de la mer a l’autorisation de construire une chapelle à côté de la nef centrale et d’ouvrir un arceau de communication avec elle. Le curé Gardon en mai 1772 désigne l’espace à bâtir, sur le flanc Est de l’église. C’est toujours le maçon Joseph Suquet qui effectue les travaux qui sont achevés en 1773, chiffre gravé dans la pierre qui figure encore au-dessus de la porte d’entrée.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Sur la pierre, au-dessus de la porte d’entrée, est gravé 1773, année de la fin des travaux de cette chapelle..
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Le curé Gardon, en 1776, souhaite une autre chapelle pour la confrérie St Vincent de Paul des Pénitents noirs qui regroupait des vignerons et des tonneliers. Joseph Suquet commence à travailler en 1782. La chapelle sera ouverte en 1783. A la révolution la chapelle Saint Vincent est le siège de- réunions patriotiques, elle sera vendue comme bien national en 1798, preuve qu’elle n’était pas reliée à l’église, elle servira de bergerie et sera rachetée en 1811 et retournera dans le giron de l’église en 1818.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Un clocher carré, terminé en 1824, coiffé d’une ferrure d’horloge délicatement travaillée accote l’abside. Devant ce clocher, on voit la verrière de la coupole du choeur.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Le clocher est achevé le 11 mars 1824 avec une cloche en cuivre pour l’horloge afin que les heures fussent entendues de loin. Deux nouvelles cloches sont ajoutées le 4 octobre 1868.
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L’Église Paroissiale St François De Sales.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. La nef centrale de 1748. A droite, la chapelle de la confrérie Saint Elme de 1771. A gauche, celle de la confrérie St Vincent de Paul des Pénitents noirs de 1783. L’église se présente donc comme un vaisseau à trois nefs de trois travées. Des arcades en plein cintre unissent les nefs entre elles. La partie centrale de l’église actuelle mesure 34m de long, 9m de large, 12m de haut, et le dôme du choeur culmine à 16 m.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. La grande nef se termine par une abside abritant le chœur entouré de boiseries et orné de tableaux et de fresques.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. La coupole, ornée d’une peinture moderne de Siro Orsi, dessinateur de la Scala de Milan, représente la Sainte Trinité, entourée d'anges et de putti. Au centre, le Fils et le Père, en dessous, le Saint Esprit (la colombe) encadré par la Vierge et Saint Jean-Baptiste. Dans les pendentifs, les quatre évangélistes : à gauche, saint Matthieu, à droite saint Jean.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. A gauche, saint Jean, à droite saint Luc.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. A gauche saint Marc, à droite saint Matthieu.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Le choeur.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Le choeur. La Vierge intercédant pour les âmes des damnés.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Le choeur. Saint Joseph.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Le choeur. Le lutrin.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Le chœur est bordé de boiseries du XVIIIème siècle.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Le chœur est bordé de boiseries du XVIIIème siècle. L'autel, avec saint Marc, à gauche, saint Jean à droite, et au centre, St François De Sales.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Le tabetrnacle et deux anges lampadophores.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Le choeur.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Vitrail de St François De Sales.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Le crucifix.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Vitrail de St Pierre.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. La grille du choeur avec la date de 1826.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Le choeur. La Vierge à l'Enfant.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Le choeur.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. La descente aux Enfers.
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L’Église Paroissiale St François De Sales.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Saint François de Sales.
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L’Église Paroissiale St François De Sales.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Le 27 décembre 1771 la confrérie Saint Elme des gens de la mer a l’autorisation de construire une chapelle à côté de la nef centrale et d’ouvrir un arceau de communication avec elle. Le Curé Gardon en mai 1772 désigne l’espace à bâtir, sur le flanc Est de l’église. C’est toujours le maçon Joseph Suquet qui effectue les travaux qui sont achevés en 1773
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Confessionnal du XVIIIème
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Sainte Rita et Sainte Thérèse de Lisieux.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Notre Dame de Lourdes.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Le chemin de croix.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Saint François de Sales. François de Sales, né le 21 août 1567 au château de Sales près de Thorens-Glières1 en Savoie et décédé le 28 décembre 1622 à Lyon, est un prélat savoyard. Nommé évêque de Genève en 1602, il ne put jamais prendre possession de son siège devenu la « Rome des calvinistes », et resta en résidence à Annecy. Cofondateur, avec la baronne Jeanne de Chantal, de l'Ordre de la Visitation Sainte-Marie, il est proclamé saint en 1665 et docteur de l'Église en 1877. En 1854, Jean Bosco choisit pour saint patron François de Sales pour l'ordre religieux qu'il fonde à Turin et dont la vocation est d'éduquer les enfants sans ressources. Ses membres s'appellent les Salésiens.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Saint Elme. Saint Érasme de Formia, né vers 253, et mort vers 303, aussi connu sous le nom de saint Elme, est le saint patron des marins. Érasme serait devenu le saint patron des marins car il aurait continué à prêcher après qu'un éclair eut frappé le sol près de lui. Les décharges électriques au niveau des têtes de mât des navires furent vues comme un signe de sa protection et furent ainsi appelées « feux de Saint-Elme ».
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Saint Hubert.
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L’Église Paroissiale St François De Sales.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Au mur, la pêche miraculeuse.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Dans les médaillons, des scènes de la vie à Bandol. A droite, l'agneau aux sept sceaux.
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L’Église Paroissiale St François De Sales.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. La Vierge est représentée debout sur le globe terrestre, foulant à ses pieds le serpent. Celui-ci tient dans sa gueule une pomme, symbole du péché originel.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. le Christ en chêne massif serait du XIIe siècle.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. La chapelle pour la confrérie St Vincent de Paul des Pénitents noirs.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. La chapelle des fonts baptismaux.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Le baptistère.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. La chapelle des fonts baptismaux.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. La chapelle des fonts baptismaux. Très beau bas-relief de la nativité.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. La chapelle des fonts baptismaux. La Nativité et l'Annonciation.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Saint Antoine de Padoue et Sainte Rosalie.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Saint Antoine de Padoue.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Sainte Rosalie (1853) peinte par l’artiste Herminie Pons de l’Hérault.
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L’Église Paroissiale St François De Sales. Sainte Anne et Marie.
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