La Provence


<center>Gardanne</center>« Gardanne le matin» (vuede la planque), huile sur toile, 1886, 64,8 x 100,3 cm, Fondation Barnes, Philadelphie. Le tableau de cadrage horizontal (Gardanne FWN225-R569) répond parfaitement à une œuvre de Corot, alors que les deux autres tableaux impliquent, dans leur inachèvement, une tension accrue entre les végétations et les architectures.
Gardanne
« Gardanne le matin» (vuede la planque), huile sur toile, 1886, 64,8 x 100,3 cm, Fondation Barnes, Philadelphie. Le tableau de cadrage horizontal (Gardanne FWN225-R569) répond parfaitement à une œuvre de Corot, alors que les deux autres tableaux impliquent, dans leur inachèvement, une tension accrue entre les végétations et les architectures.
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<center>Gardanne</center>
Gardanne
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<center>Gardanne</center>Ce tableau (du musée de Brooklyn à New York)  traduit un flamboiement de verdure  à l’assaut des architectures étagées de manière désordonnée autour du clocher régulateur entre deux collines (dont celle de droite correspond au début de la montagne Sainte-Victoire). Inachevée, cette toile comprend des traces de crayon à la Twombly, des jets de peinture à la Pollock, en tout cas des vestiges de coups de pinceaux rapidement donnés. Il est peint l’après-midi au vu des ombres portées. Cette toile apparaît alors, proche dans le temps et la thématique en complète opposition avec le tableau de la Barnes Foundation (FWN225-R569) si appliqué dans chaque morceau de toit ou de mur, voire dans la sagesse opiniâtreté prise pour figurer des arbres solides, puissamment éclairés du soleil matinal.
Gardanne
Ce tableau (du musée de Brooklyn à New York) traduit un flamboiement de verdure à l’assaut des architectures étagées de manière désordonnée autour du clocher régulateur entre deux collines (dont celle de droite correspond au début de la montagne Sainte-Victoire). Inachevée, cette toile comprend des traces de crayon à la Twombly, des jets de peinture à la Pollock, en tout cas des vestiges de coups de pinceaux rapidement donnés. Il est peint l’après-midi au vu des ombres portées. Cette toile apparaît alors, proche dans le temps et la thématique en complète opposition avec le tableau de la Barnes Foundation (FWN225-R569) si appliqué dans chaque morceau de toit ou de mur, voire dans la sagesse opiniâtreté prise pour figurer des arbres solides, puissamment éclairés du soleil matinal.
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<center>Gardanne</center>
Gardanne
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<center>Gardanne</center>« Gardanne », 1885-1886, Huile sur toile, 80 x 64.1 cm, Metropolitan Museum of Art, New York. Le tableau FWN223-R570, inachevé, à peine coloré d’un jus pictural léger, s’intercale entre les deux autres  tableaux comme un rêve d’une harmonie délicate entre les bleutés, les orangés et verts. Il est peint au milieu du jour. Sur la droite, deux moulins.
Gardanne
« Gardanne », 1885-1886, Huile sur toile, 80 x 64.1 cm, Metropolitan Museum of Art, New York. Le tableau FWN223-R570, inachevé, à peine coloré d’un jus pictural léger, s’intercale entre les deux autres tableaux comme un rêve d’une harmonie délicate entre les bleutés, les orangés et verts. Il est peint au milieu du jour. Sur la droite, deux moulins.
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<center>Gardanne</center>
Gardanne
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<center>Gardanne</center>La Sculpture de l'An 2000. Sur le rond-point Péchiney de l'avenue Paul Cézanne à Gardanne, la municipalité a fait réaliser cette statue qui symbolise l'An 2000, c'est loeuvre de l'artiste plasticien de Miramas, Michel Stéfanini.
Gardanne
La Sculpture de l'An 2000. Sur le rond-point Péchiney de l'avenue Paul Cézanne à Gardanne, la municipalité a fait réaliser cette statue qui symbolise l'An 2000, c'est loeuvre de l'artiste plasticien de Miramas, Michel Stéfanini.
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<center>Gardanne</center>La Sculpture de l'An 2000. Michel Stéfanini se situant
Gardanne
La Sculpture de l'An 2000. Michel Stéfanini se situant "dans et hors de son temps" a créé une oeuvre dédiée à la lumière. A 6 silhouettes de ciment rapide mesurant de 2,5m à 6,5 m de haut, il a donc associé des plaques de verre découpant le spectre de la lumière.
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<center></center><center>Pôle Yvon Morandat </center>
Pôle Yvon Morandat
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<center></center><center>Pôle Yvon Morandat </center> Le puits Yvon Morandat (ou puits Y1) est l'un des principaux charbonnages de l'unité de production de Provence des Houillères du Bassin du Centre et du Midi. Il est actif de 1989 à 2003 et mesure 1 109 mètres de profondeur. La tour d'extraction, construite en béton armé, mesure 52 mètres de haut.
Pôle Yvon Morandat
Le puits Yvon Morandat (ou puits Y1) est l'un des principaux charbonnages de l'unité de production de Provence des Houillères du Bassin du Centre et du Midi. Il est actif de 1989 à 2003 et mesure 1 109 mètres de profondeur. La tour d'extraction, construite en béton armé, mesure 52 mètres de haut.
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<center></center><center>Pôle Yvon Morandat </center> Salle des
Pôle Yvon Morandat
Salle des "douches".
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<center></center><center>Pôle Yvon Morandat </center> Salle des
Pôle Yvon Morandat
Salle des "douches".
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<center></center><center>Pôle Yvon Morandat </center> Chaines pour monter ou descendre les vestiaires.
Pôle Yvon Morandat
Chaines pour monter ou descendre les vestiaires.
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<center></center><center>Pôle Yvon Morandat </center> Par l’intermédiaire de la SEMAG, cette friche minière de 14 ha se transforme en un Pôle économique, culturel et énergétique de référence visant à devenir le 1er pôle d’activité de France labellisé Ecoquartier, véritable écosystème d’innovations et de diffusion de la culture scientifique soucieux de s’inscrire dans une économie sociale et solidaire. Le pôle Yvon Morandat mise sur l'utilisation du potentiel énergétique des eaux d'ennoyage de la mine, stockées dans le plus grand puits minier d'Europe pour chauffer et rafraîchir les différents bâtiments du pôle d'activités.  Le site a pou vocation de devenir une pépinière d'entreprises et de start-up, ainsi qu'un pôle culturel scientifique.
Pôle Yvon Morandat
Par l’intermédiaire de la SEMAG, cette friche minière de 14 ha se transforme en un Pôle économique, culturel et énergétique de référence visant à devenir le 1er pôle d’activité de France labellisé Ecoquartier, véritable écosystème d’innovations et de diffusion de la culture scientifique soucieux de s’inscrire dans une économie sociale et solidaire. Le pôle Yvon Morandat mise sur l'utilisation du potentiel énergétique des eaux d'ennoyage de la mine, stockées dans le plus grand puits minier d'Europe pour chauffer et rafraîchir les différents bâtiments du pôle d'activités. Le site a pou vocation de devenir une pépinière d'entreprises et de start-up, ainsi qu'un pôle culturel scientifique.
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<center>La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre.</center>Une première Tuilerie est citée dans un acte du 12 août 1445, comme étant à l'est du château près du chemin de Gardanne. L'emplacement de la Tuilerie actuelle correspond aussi à cette description, mais rien ne permet d'affirmer qu'elle se trouve sur le môme emplacement. Une faïencerie a été construite en 1723 par P. De Gueydan au petit Valabre, et donnée à bail à Louis Carbonnel, de Marseille, puis à Jean-François Ollivier, peintre en faïence à Puymoisson. Son activité devait être très réduite, et elle n'est plus citée dans les inventaires de la succession de P. Gueydan en 1734.
Enfin, une briqueterie industrielle a fonctionné dans les années 1950 au hameau de Valabre. Elle a cessé depuis son activité.
La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre.
Une première Tuilerie est citée dans un acte du 12 août 1445, comme étant à l'est du château près du chemin de Gardanne. L'emplacement de la Tuilerie actuelle correspond aussi à cette description, mais rien ne permet d'affirmer qu'elle se trouve sur le môme emplacement. Une faïencerie a été construite en 1723 par P. De Gueydan au petit Valabre, et donnée à bail à Louis Carbonnel, de Marseille, puis à Jean-François Ollivier, peintre en faïence à Puymoisson. Son activité devait être très réduite, et elle n'est plus citée dans les inventaires de la succession de P. Gueydan en 1734. Enfin, une briqueterie industrielle a fonctionné dans les années 1950 au hameau de Valabre. Elle a cessé depuis son activité.
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<center>La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre</center>Les fours. En 1820, un jeune homme né à Aix-en-Provence près de Puyricard, Pyrame Bossy, épouse Henriette Maselaux, déclarée fille naturelle, née à Aix en 1796, et confiée aux Vidal, à Valabre. l s'engage par son mariage à vivre sa vie durant avec son épouse chez ses beaux-parents, qui leur donnent en guise de cadeau de mariage un terrain situé aux Moulières, à Valabre, qui sera celui de la Tuilerie. La légende familiale raconte qu’un compagnon potier du tour de France est hébergé par Pyrame. Participant aux travaux de la terre, il remarque la grande qualité de l'argile, et conseille à Pyrame de l'exploiter. Celui-ci crée une fabrique de produits céramiques, officiellement déclarée en 1836, année de fondation.
La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre
Les fours. En 1820, un jeune homme né à Aix-en-Provence près de Puyricard, Pyrame Bossy, épouse Henriette Maselaux, déclarée fille naturelle, née à Aix en 1796, et confiée aux Vidal, à Valabre. l s'engage par son mariage à vivre sa vie durant avec son épouse chez ses beaux-parents, qui leur donnent en guise de cadeau de mariage un terrain situé aux Moulières, à Valabre, qui sera celui de la Tuilerie. La légende familiale raconte qu’un compagnon potier du tour de France est hébergé par Pyrame. Participant aux travaux de la terre, il remarque la grande qualité de l'argile, et conseille à Pyrame de l'exploiter. Celui-ci crée une fabrique de produits céramiques, officiellement déclarée en 1836, année de fondation.
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<center>La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre</center>Les fours. Le premier document familial faisant état de la Tuilerie est un bail établi en 1840, donnant la Tuilerie en location avec son matériel à des artisans potiers (Louis Troin et Marius Fellen). Les bâtiments de la Tuilerie mélangent alors habitations et ateliers. Le matériel est sommaire, et comprend un four existant encore de nos jours. Ils produisent essentiellement des poteries tournées et des tuiles, ainsi que des moellons.
En 1850, Pyrame donne la fabrique à son fils Louis, qui l'exploite lui-même. Sous sa forte impulsion, il développe la production de tuiles, moellons, et surtout de pièces tournées (tuyaux et vases). Léopold lui succède à sa mort, en 1898. Il maintient l’activité, dans le respect de la tradition paternelle.
La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre
Les fours. Le premier document familial faisant état de la Tuilerie est un bail établi en 1840, donnant la Tuilerie en location avec son matériel à des artisans potiers (Louis Troin et Marius Fellen). Les bâtiments de la Tuilerie mélangent alors habitations et ateliers. Le matériel est sommaire, et comprend un four existant encore de nos jours. Ils produisent essentiellement des poteries tournées et des tuiles, ainsi que des moellons. En 1850, Pyrame donne la fabrique à son fils Louis, qui l'exploite lui-même. Sous sa forte impulsion, il développe la production de tuiles, moellons, et surtout de pièces tournées (tuyaux et vases). Léopold lui succède à sa mort, en 1898. Il maintient l’activité, dans le respect de la tradition paternelle.
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<center>La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre</center>Les fours. Joseph, un des fils de Léopold, lui succède à sa mort en 1929. Il étend les bâtiments, introduit des nouvelles machines. La qualité de sa production et sa compétence amène vers la Tuilerie tout un monde d'artistes en céramique dans l'immédiat après-guerre. Joseph a un fils, Georges, né en 1923, qui lui succède en 1952. Mais c'est davantage l'épouse de Georges, Colette, qui prend en charge l'exploitation. Elle développe considérablement l'activité d'émaillage, rachetant pour cela la société Céramidi à Marseille. Au début des années 1970, suite à de graves problèmes de santé, Georges ne peut plus continuer l'exploitation, qui s'arrêtera progressivement. En 2003, Daniel succède à son père, et entame aussitôt une longue période de réhabilitation de la Tuilerie, afin de développer un centre d'Artisanat d'Art, dans la poursuite de la tradition familiale. Rapidement, des Artistes et Artisans adhèrent à ce projet, en particulier Myriam Rétif, avec qui il crée en 2006 l'association
La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre
Les fours. Joseph, un des fils de Léopold, lui succède à sa mort en 1929. Il étend les bâtiments, introduit des nouvelles machines. La qualité de sa production et sa compétence amène vers la Tuilerie tout un monde d'artistes en céramique dans l'immédiat après-guerre. Joseph a un fils, Georges, né en 1923, qui lui succède en 1952. Mais c'est davantage l'épouse de Georges, Colette, qui prend en charge l'exploitation. Elle développe considérablement l'activité d'émaillage, rachetant pour cela la société Céramidi à Marseille. Au début des années 1970, suite à de graves problèmes de santé, Georges ne peut plus continuer l'exploitation, qui s'arrêtera progressivement. En 2003, Daniel succède à son père, et entame aussitôt une longue période de réhabilitation de la Tuilerie, afin de développer un centre d'Artisanat d'Art, dans la poursuite de la tradition familiale. Rapidement, des Artistes et Artisans adhèrent à ce projet, en particulier Myriam Rétif, avec qui il crée en 2006 l'association "les Ateliers d'Art de Valabre''.
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<center>La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre</center>L'Atelier Partagé, céramistes.
La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre
L'Atelier Partagé, céramistes.
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<center>La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre</center>Le four.
La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre
Le four.
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<center>La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre</center>Tapissier d'ameublement, Marie Gasser.
La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre
Tapissier d'ameublement, Marie Gasser.
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<center>La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre</center>Bijouterie et joaillerie, Zoé Lejeune.
La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre
Bijouterie et joaillerie, Zoé Lejeune.
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<center>La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre</center>Bijouterie et joaillerie, Zoé Lejeune. Les bancs de laminage : à gauche, pour les fils, à droite, pour les plaques.
La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre
Bijouterie et joaillerie, Zoé Lejeune. Les bancs de laminage : à gauche, pour les fils, à droite, pour les plaques.
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<center>La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre</center>Créatrice, Linda Fina.
La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre
Créatrice, Linda Fina.
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<center>La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre</center>Sculpteur raku plasticienne, Myriam Rétif.
La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre
Sculpteur raku plasticienne, Myriam Rétif.
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<center>La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre</center>Roue pour écraser la terre. Le nom de Valabre pourrait provenir du latin volutabrum, avec le sens de bourbier, bauge, que l'on retrouve dans le toponyme Valabre, aussi rencontré dans les Alpes-Maritimes. Une autre étymologie peut aussi être retenue.
En effet, le nom de Valabre n'est cité qu'à partir du 16ème siècle, mais dans un acte de 1299, le lieu est nommé
La Tuilerie Bossy. Domaine de Valabre
Roue pour écraser la terre. Le nom de Valabre pourrait provenir du latin volutabrum, avec le sens de bourbier, bauge, que l'on retrouve dans le toponyme Valabre, aussi rencontré dans les Alpes-Maritimes. Une autre étymologie peut aussi être retenue. En effet, le nom de Valabre n'est cité qu'à partir du 16ème siècle, mais dans un acte de 1299, le lieu est nommé "Lavabre". En Occitan, Vabre désigne un ravin, un torrent encaissé, ce qui correspond bien à l'endroit. De fait, Valabre est une terre argileuse, humide, boisée, propice au développement de la céramique, qui nécessite la matière première, l'eau, et le feu.
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<center>Écomusée de la forêt Méditerranéenne</center>Le moulin.
Écomusée de la forêt Méditerranéenne
Le moulin.
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<center>Écomusée de la forêt Méditerranéenne</center>Le moulin.
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<center>Écomusée de la forêt Méditerranéenne</center>Le moulin.
Écomusée de la forêt Méditerranéenne
Le moulin.
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<center>Écomusée de la forêt Méditerranéenne</center>La meule dormante du moulin.
Écomusée de la forêt Méditerranéenne
La meule dormante du moulin.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Bassin pour élever les poissons. Les Gueidan est une famille bourgeoise de Reillane qui connut une rapide ascension et acquit la noblesse par charge. Lors des enquêtes de noblesse ordonnées par Louis XIV, les Gueydan tentèrent de se rattacher frauduleusement, ou par défaut d'une tradition suffisamment solide, à d'anciens barons de Gueydan, illustrés par Elzéar-Christol de Gueydan gouverneur de Forcalquier, tué au siège de la Rochelle, et son fils Pierre de Gueidan, capitaine sous la Ligue, nommé par lettres patentes du roi gouverneur de Forcalquier en 1593. Cette prétention et la falsification de titres qui en a suivi, doit pouvoir être tempéré, par une certaine prudence quant aux origines véritables des Gueydan de Reillane dont la position sociale était loin d'être négligeable et dont l'origine antérieure à 1550 reste encore non élucidée.
Le château de Gueydan.
Bassin pour élever les poissons. Les Gueidan est une famille bourgeoise de Reillane qui connut une rapide ascension et acquit la noblesse par charge. Lors des enquêtes de noblesse ordonnées par Louis XIV, les Gueydan tentèrent de se rattacher frauduleusement, ou par défaut d'une tradition suffisamment solide, à d'anciens barons de Gueydan, illustrés par Elzéar-Christol de Gueydan gouverneur de Forcalquier, tué au siège de la Rochelle, et son fils Pierre de Gueidan, capitaine sous la Ligue, nommé par lettres patentes du roi gouverneur de Forcalquier en 1593. Cette prétention et la falsification de titres qui en a suivi, doit pouvoir être tempéré, par une certaine prudence quant aux origines véritables des Gueydan de Reillane dont la position sociale était loin d'être négligeable et dont l'origine antérieure à 1550 reste encore non élucidée.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Pierre de GUEIDAN écuyer d'Aix, achète en 1681 une maison sur le grand cours d’Aix (hôtel de Gueidan, 22 cours Mirabeau) et en 1683 le domaine de Valabre près de Gardanne, transforme la bastide en château et agrandit le domaine. Il épouse par contrat du 27 mars 1677, Madeleine de TRETS née en 1657 à Aix, fille de Charles, conseiller au parlement de Provence, et de Louise de LIEUTAUD. Leur fils, Gaspard de GUEIDAN avocat général au parlement de Provence, nommé en 1740 président à mortier au parlement, fait ériger en fief le domaine de Valabre, et rénove le château qui prend parfois le nom de château de Gueidan. En 1746, il demande l'autorisation de donner à ce domaine le nom de Gueidan, sa requête est acceptée. L'année suivante il demande que cette acquisition soit décorée du titre de marquisat. En mai 1752 par lettres patentes de Versailles, il obtient satisfaction et peut désormais porter le titre de Marquis de Gueidan. Il épouse en 1724 à Aix, alors âgé de 36 ans, Angélique de SIMIANE de la Tour, fille de Joseph, marquis de SIMIANE, et de feue Marguerite de VALBELLE.
Le château de Gueydan.
Pierre de GUEIDAN écuyer d'Aix, achète en 1681 une maison sur le grand cours d’Aix (hôtel de Gueidan, 22 cours Mirabeau) et en 1683 le domaine de Valabre près de Gardanne, transforme la bastide en château et agrandit le domaine. Il épouse par contrat du 27 mars 1677, Madeleine de TRETS née en 1657 à Aix, fille de Charles, conseiller au parlement de Provence, et de Louise de LIEUTAUD. Leur fils, Gaspard de GUEIDAN avocat général au parlement de Provence, nommé en 1740 président à mortier au parlement, fait ériger en fief le domaine de Valabre, et rénove le château qui prend parfois le nom de château de Gueidan. En 1746, il demande l'autorisation de donner à ce domaine le nom de Gueidan, sa requête est acceptée. L'année suivante il demande que cette acquisition soit décorée du titre de marquisat. En mai 1752 par lettres patentes de Versailles, il obtient satisfaction et peut désormais porter le titre de Marquis de Gueidan. Il épouse en 1724 à Aix, alors âgé de 36 ans, Angélique de SIMIANE de la Tour, fille de Joseph, marquis de SIMIANE, et de feue Marguerite de VALBELLE.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Le fils de Gaspard et d'Angélique de Simiane,  Joseph Gaspard, né en 1725, mort en 1784, est donc le 2e marquis de Gueydan, chevalier, seigneur de Castellet, Aurenc, Mousteiret, Villemus et autres terres. Il épouse en 1764 à Gardanne Claire Marie Hélène de Clapiers Collongues, puis, en 1781, Henriette de Félix d’Ollières, dont il eut comme fils Alphonse, 3e marquis de Gueydan, conseiller général, propriétaire du château de Castellet, né en 1783, décédé le 24 août 1853, sans postérité, et qui épouse en 1823 à Aix, Joséphine SIBILLOT. A la mort d'Alphonse, elle se remarie en  1863 à Jules LEMERCIER de MAISONCELLE de RICHEMONT, né en 1803 à Lamentin (Guadeloupe), et meurt le 15 mars 1882.
Le château de Gueydan.
Le fils de Gaspard et d'Angélique de Simiane, Joseph Gaspard, né en 1725, mort en 1784, est donc le 2e marquis de Gueydan, chevalier, seigneur de Castellet, Aurenc, Mousteiret, Villemus et autres terres. Il épouse en 1764 à Gardanne Claire Marie Hélène de Clapiers Collongues, puis, en 1781, Henriette de Félix d’Ollières, dont il eut comme fils Alphonse, 3e marquis de Gueydan, conseiller général, propriétaire du château de Castellet, né en 1783, décédé le 24 août 1853, sans postérité, et qui épouse en 1823 à Aix, Joséphine SIBILLOT. A la mort d'Alphonse, elle se remarie en 1863 à Jules LEMERCIER de MAISONCELLE de RICHEMONT, né en 1803 à Lamentin (Guadeloupe), et meurt le 15 mars 1882.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Le château de Valabre et le domaine de 250 ha qui l'entoure, sont légués, le 10 mai 1880, à la ville de Gardanne, par Françoise Sibilot (an VI-1882), marquise de Gueydan, à condition « d'y fonder et faire fonctionner un établissement public qui prendra le nom d'Institut agronomique de Valabre et sera destiné à élever, instruire et former des jeunes gens dans la science et la pratique de l'agriculture ». Il est fermé entre 1943 et 1946. En 1967, le sous-préfet Francis Arrighi installe, au château de Valabre, le Centre inter-régional de formation de la sécurité civile (CIFSC), devenu École d'application de sécurité civile (ECASC). En 1970, le Centre de formation professionnelle et de promotion agricole (CFPPA) est ouvert aux stagiaires adultes et aux apprentis. 
1979 voit la création du Centre inter-régional de coordination opérationnelle de la sécurité civile (CIRCOSC), devenu le Centre opérationnel de zone (COZ) dans un préfabriqué près du CIFSC. Un bâtiment en dur est construit en 1985, utilisé conjointement par le COZ et le ECASC.
Le château de Gueydan.
Le château de Valabre et le domaine de 250 ha qui l'entoure, sont légués, le 10 mai 1880, à la ville de Gardanne, par Françoise Sibilot (an VI-1882), marquise de Gueydan, à condition « d'y fonder et faire fonctionner un établissement public qui prendra le nom d'Institut agronomique de Valabre et sera destiné à élever, instruire et former des jeunes gens dans la science et la pratique de l'agriculture ». Il est fermé entre 1943 et 1946. En 1967, le sous-préfet Francis Arrighi installe, au château de Valabre, le Centre inter-régional de formation de la sécurité civile (CIFSC), devenu École d'application de sécurité civile (ECASC). En 1970, le Centre de formation professionnelle et de promotion agricole (CFPPA) est ouvert aux stagiaires adultes et aux apprentis. 1979 voit la création du Centre inter-régional de coordination opérationnelle de la sécurité civile (CIRCOSC), devenu le Centre opérationnel de zone (COZ) dans un préfabriqué près du CIFSC. Un bâtiment en dur est construit en 1985, utilisé conjointement par le COZ et le ECASC.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Ce château du XVIIe (entre 1600-1635), exemple du style baroque en Provence, est construit sur les fondations d’une construction bien plus ancienne. La porte est encadrée par 4 pilastres à impostes, surmontée d'un fronton. Les fenêtres sont à balustres.
Le château de Gueydan.
Ce château du XVIIe (entre 1600-1635), exemple du style baroque en Provence, est construit sur les fondations d’une construction bien plus ancienne. La porte est encadrée par 4 pilastres à impostes, surmontée d'un fronton. Les fenêtres sont à balustres.
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<center>Le château de Gueydan.</center>A gauche, les deux croix de Toulouse en position 1-4, et au centre, les trois losanges viennent des armes des Gueidan. En position 2-3, les tours et les fleurs de lis viennent des armes des Simiane. A droite, les lions viennent des armes Valbelle.
Le château de Gueydan.
A gauche, les deux croix de Toulouse en position 1-4, et au centre, les trois losanges viennent des armes des Gueidan. En position 2-3, les tours et les fleurs de lis viennent des armes des Simiane. A droite, les lions viennent des armes Valbelle.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Dans les coins, deux petits balcons supportés par des colonnes à impostes.
Le château de Gueydan.
Dans les coins, deux petits balcons supportés par des colonnes à impostes.
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<center>Le château de Gueydan.</center>La corniche à pieds-droits..
Le château de Gueydan.
La corniche à pieds-droits..
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<center>Le château de Gueydan.</center>Le salon de la Marquise.
Le château de Gueydan.
Le salon de la Marquise.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Alphonse de GUEYDAN 3e marquis de Gueydan, conseiller général, épouse en 1823 à Aix, Joséphine SIBILLOT. Elle meurt le 15 mars 1882 après avoir légué par testament à la ville de Gardanne le château de Valabre afin d'y fonder un institut agronomique, et offert son hôtel d'Aix afin d'y loger le premier magistrat de la cour. Elle avait à Gardanne une réputation de bonté et de bienveillance « La bonne personne » disait-on en parlant d'elle.
Le château de Gueydan.
Alphonse de GUEYDAN 3e marquis de Gueydan, conseiller général, épouse en 1823 à Aix, Joséphine SIBILLOT. Elle meurt le 15 mars 1882 après avoir légué par testament à la ville de Gardanne le château de Valabre afin d'y fonder un institut agronomique, et offert son hôtel d'Aix afin d'y loger le premier magistrat de la cour. Elle avait à Gardanne une réputation de bonté et de bienveillance « La bonne personne » disait-on en parlant d'elle.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Le salon de la Marquise.
Le château de Gueydan.
Le salon de la Marquise.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Adélaïde de Gueydan (1725-1786) et sa soeur Catherine. Ce sont les filles de Gaspard de GUEIDAN et d'Angélique de SIMIANE de la Tour.
Le château de Gueydan.
Adélaïde de Gueydan (1725-1786) et sa soeur Catherine. Ce sont les filles de Gaspard de GUEIDAN et d'Angélique de SIMIANE de la Tour.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Jean, 1674.
Le château de Gueydan.
Jean, 1674.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Angélique de Simiane et Adélaïde ?
Le château de Gueydan.
Angélique de Simiane et Adélaïde ?
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<center>Le château de Gueydan.</center>Plusieurs fils de Gaspard furent chevalier de Malte.
Le château de Gueydan.
Plusieurs fils de Gaspard furent chevalier de Malte.
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<center>Le château de Gueydan.</center>
Le château de Gueydan.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Henry, 1713.
Le château de Gueydan.
Henry, 1713.
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<center>Le château de Gueydan.</center>
Le château de Gueydan.
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<center>Le château de Gueydan.</center>
Le château de Gueydan.
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<center>Le château de Gueydan.</center>
Le château de Gueydan.
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<center>Le château de Gueydan.</center>A gauche, les deux croix de Toulouse en position 1-4, et au centre, les trois losanges. viennent des armes des Gueidan. En position 2-3, les tours et les fleurs de lis viennent des armes des Simiane. A droite, les lions viennent des armes Valbelle. A gauche, une licorne, à droite, Hercule.
Le château de Gueydan.
A gauche, les deux croix de Toulouse en position 1-4, et au centre, les trois losanges. viennent des armes des Gueidan. En position 2-3, les tours et les fleurs de lis viennent des armes des Simiane. A droite, les lions viennent des armes Valbelle. A gauche, une licorne, à droite, Hercule.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Les écuries.
Le château de Gueydan.
Les écuries.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Les écuries. Elles sont creusées dans le rocher.
Le château de Gueydan.
Les écuries. Elles sont creusées dans le rocher.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Les écuries. Les mangeoires.
Le château de Gueydan.
Les écuries. Les mangeoires.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Les écuries. Le côté droit.
Le château de Gueydan.
Les écuries. Le côté droit.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Les écuries. Le côté droit.
Le château de Gueydan.
Les écuries. Le côté droit.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Les écuries. Le côté gauche. Au dessus des colonnes, le départ des arcatures nous indique que le plafond était voûté.
Le château de Gueydan.
Les écuries. Le côté gauche. Au dessus des colonnes, le départ des arcatures nous indique que le plafond était voûté.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Les écuries. Le côté gauche.
Le château de Gueydan.
Les écuries. Le côté gauche.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Les écuries. La porte s'ouvre au niveau de la route, donc en soubassement du château.
Le château de Gueydan.
Les écuries. La porte s'ouvre au niveau de la route, donc en soubassement du château.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Façade arrière.
Le château de Gueydan.
Façade arrière.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Façade arrière.
Le château de Gueydan.
Façade arrière.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Façade arrière.
Le château de Gueydan.
Façade arrière.
202
<center>Le château de Gueydan.</center>L'escalier qui monte au jardin.
Le château de Gueydan.
L'escalier qui monte au jardin.
203
<center>Le château de Gueydan.</center>L'escalier du jardin.
Le château de Gueydan.
L'escalier du jardin.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Volute de l'escalier.
Le château de Gueydan.
Volute de l'escalier.
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<center>Le château de Gueydan.</center>Le jardin à l'italienne.
Le château de Gueydan.
Le jardin à l'italienne.
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<center>La rivière Luynes.</center>Selon A. de Coston, le nom « Luynes » provient de l'ancien français « losne » et signifie « rivière » ou « cours d'eau ».
La longueur de son cours d'eau est de 19km. La Luynes prend sa source à l'altitude de 455 mètres sur la commune de Mimet au nord du Baou Trauqua (massif de l'Etoile). La Luynes rejoint l'arc (en rive gauche) à la Pioline sur la commune d'Aix-en-Provence .
La Luynes a un affluent référencé : le ruisseau de Payannet.
La rivière Luynes.
Selon A. de Coston, le nom « Luynes » provient de l'ancien français « losne » et signifie « rivière » ou « cours d'eau ». La longueur de son cours d'eau est de 19km. La Luynes prend sa source à l'altitude de 455 mètres sur la commune de Mimet au nord du Baou Trauqua (massif de l'Etoile). La Luynes rejoint l'arc (en rive gauche) à la Pioline sur la commune d'Aix-en-Provence . La Luynes a un affluent référencé : le ruisseau de Payannet.
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<center>La rivière Luynes.</center>
La rivière Luynes.
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<center>La rivière Luynes.</center>
La rivière Luynes.
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<center>Pavillon de chasse du Roi René .</center>Cette massive construction rurale, improprement appelée pavillon de chasse du Roi René, aurait appartenu à un conseiller du parlement d'Aix, Thomas de Milhaud, à la fin du XVIe s. Ses parties les plus anciennes remonteraient aux années 1580. La mention exacte est la « Bastide des quatre tours », bien que ce bâtiment n'ai ni la forme ni les  décors d'une bastide au sens classique du terme. C'est plutôt une maison forte, un édifice de taille plus modeste. Son architecture est très particulière. Il se compose d'un bâtiment central rectangulaire aux formes assez maladroites, entouré de tours trop petites aux angles.
Pavillon de chasse du Roi René .
Cette massive construction rurale, improprement appelée pavillon de chasse du Roi René, aurait appartenu à un conseiller du parlement d'Aix, Thomas de Milhaud, à la fin du XVIe s. Ses parties les plus anciennes remonteraient aux années 1580. La mention exacte est la « Bastide des quatre tours », bien que ce bâtiment n'ai ni la forme ni les décors d'une bastide au sens classique du terme. C'est plutôt une maison forte, un édifice de taille plus modeste. Son architecture est très particulière. Il se compose d'un bâtiment central rectangulaire aux formes assez maladroites, entouré de tours trop petites aux angles.
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<center>Pavillon de chasse du Roi René .</center>Le Roi René vécut de 1409 à 1480. Il était Duc d’Anjou, Comte de Provence et de Forcalquier et Roi de Jérusalem et de Sicile. Il prit possession de tout le village dont des îlots de maisons qui formèrent l’Hostel du Roi René. Il venait de temps en temps chasser les oiseaux des étangs, ou le petit gibier. Il appréciait le bon vivre et les
paysages bucoliques. Pour ce pavillon, dit Pavillon de Chasse du Roy René, construit à la fin du 16e siècle (1513-1583), l'appellation est fausse, car le Roi René est mort en 1480...
Pavillon de chasse du Roi René .
Le Roi René vécut de 1409 à 1480. Il était Duc d’Anjou, Comte de Provence et de Forcalquier et Roi de Jérusalem et de Sicile. Il prit possession de tout le village dont des îlots de maisons qui formèrent l’Hostel du Roi René. Il venait de temps en temps chasser les oiseaux des étangs, ou le petit gibier. Il appréciait le bon vivre et les paysages bucoliques. Pour ce pavillon, dit Pavillon de Chasse du Roy René, construit à la fin du 16e siècle (1513-1583), l'appellation est fausse, car le Roi René est mort en 1480...
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<center>Pavillon de chasse du Roi René .</center>Au sol, une belle calade de galets posés sur la tranche.
Pavillon de chasse du Roi René .
Au sol, une belle calade de galets posés sur la tranche.
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<center>Pavillon de chasse du Roi René .</center>Un ancien puits.
Pavillon de chasse du Roi René .
Un ancien puits.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>La nappe d'eau ou bassin en lyre avec ses rampes d'accès, elle accueille le visiteur et le prépare aux « surprises » du parc, avec élégance et majesté.<br> C'est autour de 1640 qu'Henri de Séguiran commence la création d'un grand jardin sur sa terre de Bouc. Premier Président de la Cour des Comptes, Aides et Finances de Provence et Lieutenant des Mers du Cardinal de Richelieu, il se partage entre son Hôtel d'Aix, sa seigneurie de Bouc et Marseille, le grand port de mer du Royaume.
En 1678, au décès de son fils Reynaud, l'inventaire de succession décrit un jardin très proche de son état actuel.
Les jardins d'Albertas
La nappe d'eau ou bassin en lyre avec ses rampes d'accès, elle accueille le visiteur et le prépare aux « surprises » du parc, avec élégance et majesté.
C'est autour de 1640 qu'Henri de Séguiran commence la création d'un grand jardin sur sa terre de Bouc. Premier Président de la Cour des Comptes, Aides et Finances de Provence et Lieutenant des Mers du Cardinal de Richelieu, il se partage entre son Hôtel d'Aix, sa seigneurie de Bouc et Marseille, le grand port de mer du Royaume. En 1678, au décès de son fils Reynaud, l'inventaire de succession décrit un jardin très proche de son état actuel.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>La nappe d'eau ou bassin en lyre était à l’origine le point d’entrée des jardins (et non le portail aujourd’hui sur la route nationale). <br> C'est en 1673, par le mariage de Marc-Antoine d'Albertas, capitaine de vaisseau, avec Madeleine de Séguiran, que la famille d'Albertas entre en possession de la terre de Bouc.
Leur fils Henri Reynaud d'Albertas, Premier Président à son tour est le créateur de l'Hôtel et de la place d'Albertas à Aix. Leur petit-fils Jean-Baptiste sera un passionné de jardins, il crée les extraordinaires Jardins de Gémenos : jardin classique à l'emplacement du village actuel et romantique dans la vallée de Saint Pons. A Bouc, les plans de 1751 montrent un programme très ambitieux de restauration des jardins. Il envisage même un château, jamais réalisé...
Les jardins d'Albertas
La nappe d'eau ou bassin en lyre était à l’origine le point d’entrée des jardins (et non le portail aujourd’hui sur la route nationale).
C'est en 1673, par le mariage de Marc-Antoine d'Albertas, capitaine de vaisseau, avec Madeleine de Séguiran, que la famille d'Albertas entre en possession de la terre de Bouc. Leur fils Henri Reynaud d'Albertas, Premier Président à son tour est le créateur de l'Hôtel et de la place d'Albertas à Aix. Leur petit-fils Jean-Baptiste sera un passionné de jardins, il crée les extraordinaires Jardins de Gémenos : jardin classique à l'emplacement du village actuel et romantique dans la vallée de Saint Pons. A Bouc, les plans de 1751 montrent un programme très ambitieux de restauration des jardins. Il envisage même un château, jamais réalisé...
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<center>Les jardins d'Albertas</center>La nappe d'eau ou bassin en lyre.<br> Le 14 juillet 1790, Jean-Baptiste d'Albertas est assassiné dans son parc de Gémenos lors d'un banquet offert à la Garde Nationale pour la fête de la Fédération.
Son fils Jean-Baptiste Suzanne sera fait pair de France et Préfet des Bouches-du-Rhône par Louis XVIII. Il est amoureux de ses jardins, « sa tabatière » qu'il embellit avec son fils Alfred.
En 1949, le Marquis Jean d'Albertas et son épouse Sylvia entament une campagne de sauvetage des jardins abandonnés depuis près d'un siècle. Actuellement, la famille poursuit cet effort de longue haleine pour restaurer les jardins dans le respect des plans du XVIIIème siècle.
Les jardins d'Albertas
La nappe d'eau ou bassin en lyre.
Le 14 juillet 1790, Jean-Baptiste d'Albertas est assassiné dans son parc de Gémenos lors d'un banquet offert à la Garde Nationale pour la fête de la Fédération. Son fils Jean-Baptiste Suzanne sera fait pair de France et Préfet des Bouches-du-Rhône par Louis XVIII. Il est amoureux de ses jardins, « sa tabatière » qu'il embellit avec son fils Alfred. En 1949, le Marquis Jean d'Albertas et son épouse Sylvia entament une campagne de sauvetage des jardins abandonnés depuis près d'un siècle. Actuellement, la famille poursuit cet effort de longue haleine pour restaurer les jardins dans le respect des plans du XVIIIème siècle.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>La nappe d'eau ou bassin en lyre.<br> Depuis 1993 ont été menés à bien la restauration du réseau hydraulique, du « bassin des tritons », de l'essentiel de la statuaire, des murs des terrasses, de la nappe d'eau, de la terrasse des parterres, la grande allée des marronniers, la serre. En 2015 ont été restaurés le portail d'entrée Louis XV, le grand canal et ses 13 mascarons sculptés ainsi que le bassin octogonal en marbre de Saint Pons. De 2019 à 2022, ont été restaurés les allées supérieures, la grande entrée du bassin en lyre, les deux bassins quadrilobés en marbre de Carrare ont été recréés et le nouveau Jardin du faune a été aménagé sur un emplacement abandonné depuis deux cent ans...
En attendant d'autres projets à venir...
Les jardins d'Albertas
La nappe d'eau ou bassin en lyre.
Depuis 1993 ont été menés à bien la restauration du réseau hydraulique, du « bassin des tritons », de l'essentiel de la statuaire, des murs des terrasses, de la nappe d'eau, de la terrasse des parterres, la grande allée des marronniers, la serre. En 2015 ont été restaurés le portail d'entrée Louis XV, le grand canal et ses 13 mascarons sculptés ainsi que le bassin octogonal en marbre de Saint Pons. De 2019 à 2022, ont été restaurés les allées supérieures, la grande entrée du bassin en lyre, les deux bassins quadrilobés en marbre de Carrare ont été recréés et le nouveau Jardin du faune a été aménagé sur un emplacement abandonné depuis deux cent ans... En attendant d'autres projets à venir...
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<center>Les jardins d'Albertas</center>L'allée des marronniers est créée vers 1750 avec le portail, pour relier les jardins du haut (XVIIème siècle) avec la bastide de l'autre côté de la route royale. Tout au fond, la belle grille d'entrée de style Louis XV présente au Levant les armes des Séguiran et au couchant celles des Albertas.
Les jardins d'Albertas
L'allée des marronniers est créée vers 1750 avec le portail, pour relier les jardins du haut (XVIIème siècle) avec la bastide de l'autre côté de la route royale. Tout au fond, la belle grille d'entrée de style Louis XV présente au Levant les armes des Séguiran et au couchant celles des Albertas.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>La grande allée des platanes, plantés vers 1830 en remplacement des ormeaux d'origine, ils culminent à plus de 35 mètres de haut.
Les jardins d'Albertas
La grande allée des platanes, plantés vers 1830 en remplacement des ormeaux d'origine, ils culminent à plus de 35 mètres de haut.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>La grande allée des platanes, plantés vers 1830 en remplacement des ormeaux d'origine, ils culminent à plus de 35 mètres de haut.
Les jardins d'Albertas
La grande allée des platanes, plantés vers 1830 en remplacement des ormeaux d'origine, ils culminent à plus de 35 mètres de haut.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>La grande allée des platanes, plantés vers 1830 en remplacement des ormeaux d'origine, ils culminent à plus de 35 mètres de haut.
Les jardins d'Albertas
La grande allée des platanes, plantés vers 1830 en remplacement des ormeaux d'origine, ils culminent à plus de 35 mètres de haut.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>La grande allée des platanes, plantés vers 1830 en remplacement des ormeaux d'origine, ils culminent à plus de 35 mètres de haut.
Les jardins d'Albertas
La grande allée des platanes, plantés vers 1830 en remplacement des ormeaux d'origine, ils culminent à plus de 35 mètres de haut.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Le Grand canal, l'eau des sources y coule par treize mascarons sculptés du XVIIème siècle. Aussi une réserve d'eau pour l'arrosage gravitaire des cultures.
Les jardins d'Albertas
Le Grand canal, l'eau des sources y coule par treize mascarons sculptés du XVIIème siècle. Aussi une réserve d'eau pour l'arrosage gravitaire des cultures.
223
<center>Les jardins d'Albertas</center>Comme à Gémenos, c'est un site exceptionnel, un vallon, véritable théâtre de verdure et surtout la présence de l'eau, miraculeuse en Provence. Un sens aigu de l'architecture et des volumes transparaît dans la mise en forme du site ; terrasses, murs, bassins et plantations structurent le paysage et font référence à la fois à la tradition du jardin « à la française » et aux influences italiennes si présentes en Provence.
Ainsi les différentes terrasses ménagent des surprises successives au promeneur.
Les jardins d'Albertas
Comme à Gémenos, c'est un site exceptionnel, un vallon, véritable théâtre de verdure et surtout la présence de l'eau, miraculeuse en Provence. Un sens aigu de l'architecture et des volumes transparaît dans la mise en forme du site ; terrasses, murs, bassins et plantations structurent le paysage et font référence à la fois à la tradition du jardin « à la française » et aux influences italiennes si présentes en Provence. Ainsi les différentes terrasses ménagent des surprises successives au promeneur.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Terrasses, murs, bassins et plantations structurent le paysage et font référence à la fois à la tradition du jardin « à la française » et aux influences italiennes si présentes en Provence.
Ainsi les différentes terrasses ménagent des surprises successives au promeneur.
Les jardins d'Albertas
Terrasses, murs, bassins et plantations structurent le paysage et font référence à la fois à la tradition du jardin « à la française » et aux influences italiennes si présentes en Provence. Ainsi les différentes terrasses ménagent des surprises successives au promeneur.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Neptune, œuvre du sculpteur aixois Chastel (1726-1793.)
Les jardins d'Albertas
Neptune, œuvre du sculpteur aixois Chastel (1726-1793.)
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Un triton.
Les jardins d'Albertas
Un triton.
227
<center>Les jardins d'Albertas</center>Au bout du grand canal, le petit bâtiment octogonal, qui était en cours de construction en 1651, abrite la Grotte de fraîcheur . Au fond, le reste d'un colombier. Les grottes dites « artificielles » ou « architecturales » sont construites comme des petits bâtiments, qualifiés de «folies » destinées à impressionner les visiteurs et démontrer le faste du propriétaire. Henri de Seguiran (1594-1669), seigneur de Bouc, Premier Président de la cour des Comptes d’Aix, nommé Lieutenant des Mers du Levant par le cardinal de Richelieu, y réalisait depuis les années 1640 un jardin, l’un des plus richement élaborés en Provence avec ses bassins, ses statues, ses parterres, son potager et ses arbres fruitiers... La grotte de fraîcheur en était l'élément le plus rare et précieux, étincelant de coquillages nacrés, concrétions et calcifications.
Les jardins d'Albertas
Au bout du grand canal, le petit bâtiment octogonal, qui était en cours de construction en 1651, abrite la Grotte de fraîcheur . Au fond, le reste d'un colombier. Les grottes dites « artificielles » ou « architecturales » sont construites comme des petits bâtiments, qualifiés de «folies » destinées à impressionner les visiteurs et démontrer le faste du propriétaire. Henri de Seguiran (1594-1669), seigneur de Bouc, Premier Président de la cour des Comptes d’Aix, nommé Lieutenant des Mers du Levant par le cardinal de Richelieu, y réalisait depuis les années 1640 un jardin, l’un des plus richement élaborés en Provence avec ses bassins, ses statues, ses parterres, son potager et ses arbres fruitiers... La grotte de fraîcheur en était l'élément le plus rare et précieux, étincelant de coquillages nacrés, concrétions et calcifications.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Curieusement aucun document du XVIIIème siècle, quand les Albertas deviennent marquis de Bouc, ne parle de la grotte. Elle figure pourtant sur les plans de cette époque. L'entretien difficile et coûteux des fragiles décors et des systèmes d'adduction d'eau explique la disparition ou l'abandon de nombreuses grottes de fraîcheur.
A part une mention en 1831 (à l'occasion de travaux derrière la grotte), il faut attendre les grands travaux de reprise du jardin par le marquis Jean d'Albertas, terminés dans les années 1950, pour redécouvrir la grotte de fraîcheur, mais sans ses sculptures, ses vasques, jeux d'eau, ni l'essentiel de son fragile et 	délicat décor de coquillages.
Les jardins d'Albertas
Curieusement aucun document du XVIIIème siècle, quand les Albertas deviennent marquis de Bouc, ne parle de la grotte. Elle figure pourtant sur les plans de cette époque. L'entretien difficile et coûteux des fragiles décors et des systèmes d'adduction d'eau explique la disparition ou l'abandon de nombreuses grottes de fraîcheur. A part une mention en 1831 (à l'occasion de travaux derrière la grotte), il faut attendre les grands travaux de reprise du jardin par le marquis Jean d'Albertas, terminés dans les années 1950, pour redécouvrir la grotte de fraîcheur, mais sans ses sculptures, ses vasques, jeux d'eau, ni l'essentiel de son fragile et délicat décor de coquillages.
229
<center>Les jardins d'Albertas</center>La Grotte de fraîcheur (vers 1640) tapissée de concrétions calcaires et jadis de coquillages. La voûte.
Les jardins d'Albertas
La Grotte de fraîcheur (vers 1640) tapissée de concrétions calcaires et jadis de coquillages. La voûte.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>La voûte.
Les jardins d'Albertas
La voûte.
231
<center>Les jardins d'Albertas</center>L’eau sortait en petits jets du sol et de la voûte pour rafraîchir par surprise les visiteurs. Sept niches, décrites en 1680, ornaient l’intérieur, chacune avec une «figure» (statue, visage...) des «sept planètes » et une vasque pour recueillir l’eau qui ruisselait sur une végétation de mousses et de fougères, pour se jeter ensuite dans une élégante rigole de pierre.
Le modèle pour cette grotte fut celle (disparue) qu’on venait de construire à Carcès (Var) pour Jean de Pontévès, comte de Carcès, Grand Sénéchal de Provence, un proche de Henri de Seguiran.
Les jardins d'Albertas
L’eau sortait en petits jets du sol et de la voûte pour rafraîchir par surprise les visiteurs. Sept niches, décrites en 1680, ornaient l’intérieur, chacune avec une «figure» (statue, visage...) des «sept planètes » et une vasque pour recueillir l’eau qui ruisselait sur une végétation de mousses et de fougères, pour se jeter ensuite dans une élégante rigole de pierre. Le modèle pour cette grotte fut celle (disparue) qu’on venait de construire à Carcès (Var) pour Jean de Pontévès, comte de Carcès, Grand Sénéchal de Provence, un proche de Henri de Seguiran.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Les recherches menées en 2022 par une équipe d’archéologues ont permis, en retirant 70 cm de terre qui masquaient le sol d’origine, de redonner à la grotte son volume initial, de retrouver la fine calade et les cloisonnements du sol en pierre et terre cuite, les 16 sorties en plomb des jets d’eau pour arroser par surprise les visiteurs, ainsi que l’alimentation et l’écoulement de la fontaine centrale disparue.
Un projet de restauration de la grotte de fraîcheur est à l'étude.
Les jardins d'Albertas
Les recherches menées en 2022 par une équipe d’archéologues ont permis, en retirant 70 cm de terre qui masquaient le sol d’origine, de redonner à la grotte son volume initial, de retrouver la fine calade et les cloisonnements du sol en pierre et terre cuite, les 16 sorties en plomb des jets d’eau pour arroser par surprise les visiteurs, ainsi que l’alimentation et l’écoulement de la fontaine centrale disparue. Un projet de restauration de la grotte de fraîcheur est à l'étude.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Les restes du colombier.
Les jardins d'Albertas
Les restes du colombier.
237
<center>Les jardins d'Albertas</center>L'art des fontainiers du XVIIème siècle a canalisé l'eau des quatre sources en un réseau élaboré de galeries, citernes, voûtes, vannes, conduites et bassins qui surversent les uns dans les autres.
L'utile et l'agréable se rejoignaient ; le réseau hydraulique permettait le jaillissement des fontaines, mais il accumulait aussi, grâce aux bassins, les réserves d'eau nécessaires à l'arrosage des terres cultivées.
De même le « boulingrin » (prairie) entre le grand canal et le bassin des Tritons (dit « des 17 jets ») était orné sur les plans de 1751 par un jardin potager.
Les variétés de légumes, constituaient un magnifique décor de formes et de couleurs.
Les jardins d'Albertas
L'art des fontainiers du XVIIème siècle a canalisé l'eau des quatre sources en un réseau élaboré de galeries, citernes, voûtes, vannes, conduites et bassins qui surversent les uns dans les autres. L'utile et l'agréable se rejoignaient ; le réseau hydraulique permettait le jaillissement des fontaines, mais il accumulait aussi, grâce aux bassins, les réserves d'eau nécessaires à l'arrosage des terres cultivées. De même le « boulingrin » (prairie) entre le grand canal et le bassin des Tritons (dit « des 17 jets ») était orné sur les plans de 1751 par un jardin potager. Les variétés de légumes, constituaient un magnifique décor de formes et de couleurs.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Le « Bassin des Tritons » pièce maitresse des Jardins, huit tritons  soufflent de l'eau, la terrasse est soutenue par quatre atlantes angainés et deux autres dans les coins.
Les jardins d'Albertas
Le « Bassin des Tritons » pièce maitresse des Jardins, huit tritons soufflent de l'eau, la terrasse est soutenue par quatre atlantes angainés et deux autres dans les coins.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>
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<center>Les jardins d'Albertas</center>La quatre tritons de droite.
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La quatre tritons de droite.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>La quatre tritons de gauche.
Les jardins d'Albertas
La quatre tritons de gauche.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Srtatue à l'entrée de la rampe d'accés à la terrasse des parterres.
Les jardins d'Albertas
Srtatue à l'entrée de la rampe d'accés à la terrasse des parterres.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Srtatue à l'entrée de la rampe d'accés à la terrasse des parterres.
Les jardins d'Albertas
Srtatue à l'entrée de la rampe d'accés à la terrasse des parterres.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Les quatre statues monumentales d'Hercule, David, Mars et du gladiateur Borghèse sont peu communes dans les parcs provençaux.
Les jardins d'Albertas
Les quatre statues monumentales d'Hercule, David, Mars et du gladiateur Borghèse sont peu communes dans les parcs provençaux.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Hercule arbore la peau du lion de Némée et les pommes d'or du jardin des Hespérides.
Les jardins d'Albertas
Hercule arbore la peau du lion de Némée et les pommes d'or du jardin des Hespérides.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>David arme sa fronde.
Les jardins d'Albertas
David arme sa fronde.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>David arme sa fronde.
Les jardins d'Albertas
David arme sa fronde.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Mars porte la main à son glaive.
Les jardins d'Albertas
Mars porte la main à son glaive.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Le Gladiateur Borghèse (ou d'Ephèse) lance son poing en avant.
Les jardins d'Albertas
Le Gladiateur Borghèse (ou d'Ephèse) lance son poing en avant.
254
<center>Les jardins d'Albertas</center>La terrasse des parterres a retrouvé sa composition du XVIIIème siècle; bassins, jets d'eau, bordures de buis et haies de chênes verts. Le grand bassin octogonal avec son jet d’eau central, qui avait disparu, a été recréé en marbre de Saint-Pons (Languedoc).
Les jardins d'Albertas
La terrasse des parterres a retrouvé sa composition du XVIIIème siècle; bassins, jets d'eau, bordures de buis et haies de chênes verts. Le grand bassin octogonal avec son jet d’eau central, qui avait disparu, a été recréé en marbre de Saint-Pons (Languedoc).
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Les roses Jardin d'Albertas. Les fins rameaux du rosier  portent des fleurs rose pâle irisées de rose vif au pourtour des pétales tout en finesse. Chaque rose a une configuration unique, qui participe à toute la grâce de ce rosier buisson au port souple et ouvert. L'obtenteur est Guillot-Massad, l'éditeur est la Roseraie Guillot.
Les jardins d'Albertas
Les roses Jardin d'Albertas. Les fins rameaux du rosier portent des fleurs rose pâle irisées de rose vif au pourtour des pétales tout en finesse. Chaque rose a une configuration unique, qui participe à toute la grâce de ce rosier buisson au port souple et ouvert. L'obtenteur est Guillot-Massad, l'éditeur est la Roseraie Guillot.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Les roses Jardin d'Albertas. Les fleurs rosées ont le caractère des roses anciennes, les pétales harmonieusement disposés et pointus se déploient en donnant beaucoup de légèreté. Son parfum, bien que léger, rappellera les senteurs des roses du Bengale pour son raffinement. Ce rosier fleurira vaillamment en 4 ou 5 vagues successives, jusqu'aux premières gelées.
Les jardins d'Albertas
Les roses Jardin d'Albertas. Les fleurs rosées ont le caractère des roses anciennes, les pétales harmonieusement disposés et pointus se déploient en donnant beaucoup de légèreté. Son parfum, bien que léger, rappellera les senteurs des roses du Bengale pour son raffinement. Ce rosier fleurira vaillamment en 4 ou 5 vagues successives, jusqu'aux premières gelées.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Deux sphinges se font face, gardiennes de la terrasse supérieure, elles portent le blason des Albertas entre leurs griffes (un loup).
Les jardins d'Albertas
Deux sphinges se font face, gardiennes de la terrasse supérieure, elles portent le blason des Albertas entre leurs griffes (un loup).
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Vue de la terrasse supérieure.
Les jardins d'Albertas
Vue de la terrasse supérieure.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>
Les jardins d'Albertas
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Les deux bassins quadrilobés en marbre de Carrare ont été recréés.
Les jardins d'Albertas
Les deux bassins quadrilobés en marbre de Carrare ont été recréés.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Les deux bassins quadrilobés en marbre de Carrare ont été recréés.
Les jardins d'Albertas
Les deux bassins quadrilobés en marbre de Carrare ont été recréés.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Les deux bassins quadrilobés en marbre de Carrare ont été recréés.
Les jardins d'Albertas
Les deux bassins quadrilobés en marbre de Carrare ont été recréés.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Le système d'irrigation.
Les jardins d'Albertas
Le système d'irrigation.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>En réalité il semble bien qu'il n'ait jamais été sérieusement envisagé de construire un château au-dessus des jardins...
Il aura fallu la passion pour les jardins d'Henri et Reynaud de Séguiran puis de Jean-Baptiste d'Albertas et de ses descendants pour créer, rénover et entretenir ainsi sur 13 générations ces jardins hors du commun...
Les jardins d'Albertas
En réalité il semble bien qu'il n'ait jamais été sérieusement envisagé de construire un château au-dessus des jardins... Il aura fallu la passion pour les jardins d'Henri et Reynaud de Séguiran puis de Jean-Baptiste d'Albertas et de ses descendants pour créer, rénover et entretenir ainsi sur 13 générations ces jardins hors du commun...
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Le Belvédère du Moulin à huile qui permet d'avoir une vue d'ensemble.
Les jardins d'Albertas
Le Belvédère du Moulin à huile qui permet d'avoir une vue d'ensemble.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Le jardin du Faune...tout récemment créé dans l'esprit d'un jardin romantique du XIXème tel que l'imaginait Alfred d'Albertas à l’époque.
Les jardins d'Albertas
Le jardin du Faune...tout récemment créé dans l'esprit d'un jardin romantique du XIXème tel que l'imaginait Alfred d'Albertas à l’époque.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Statue du Faune avec sa peau de bête sur l'épaule
Les jardins d'Albertas
Statue du Faune avec sa peau de bête sur l'épaule
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<center>Les jardins d'Albertas</center>et sa petite queue.
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et sa petite queue.
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<center>Les jardins d'Albertas</center>Le Grand canal.
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Le Grand canal.
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