Quartier la Porte d'Aix

L'ancienne poste Colbert, la Halle Puget, les Carmes, l'hôtel de Région, l'arc de triomphe de la porte d'Aix, les HLM de saint Charles, la Faculté, la Gare et son Escalier, la Vierge Dorée.

<center>Rue Henri Barbusse</center>Immeubles construits lors de la percée de la rue de la République.
Rue Henri Barbusse
Immeubles construits lors de la percée de la rue de la République.
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<center>Rue Henri Barbusse</center>Immeubles construits lors de la percée de la rue de la République.
Rue Henri Barbusse
Immeubles construits lors de la percée de la rue de la République.
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<center>Rue Henri Barbusse</center>Immeubles construits lors de la percée de la rue de la République.
Rue Henri Barbusse
Immeubles construits lors de la percée de la rue de la République.
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<center>Rue Henri Barbusse</center>Immeubles construits lors de la percée de la rue de la République.
Rue Henri Barbusse
Immeubles construits lors de la percée de la rue de la République.
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<center>Rue Henri Barbusse</center>Cette rue et les suivantes(rue Fiocca, Grand-Rue, rue Caisserie, rue Saint Laurent) empruntent le trajet de la plus ancienne rue de la ville qui reliait le port antique à la butte saint Laurent, en passant par le forum (niveau place de Lenche). On aperçoit le clocher des Accoules.
Rue Henri Barbusse
Cette rue et les suivantes(rue Fiocca, Grand-Rue, rue Caisserie, rue Saint Laurent) empruntent le trajet de la plus ancienne rue de la ville qui reliait le port antique à la butte saint Laurent, en passant par le forum (niveau place de Lenche). On aperçoit le clocher des Accoules.
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<center>Rue Henri Barbusse</center>
Rue Henri Barbusse
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<center>« Grand Central », l’ancien siège administratif de La Poste.</center>Ce bâtiment monumental d’environ 8 500 mètres carrés construit en 1936 par l’architecte Auguste Bluysen est l'ancien siège régional de La Poste. Vacant depuis le déménagement des postiers dans l’écrin restauré de la Poste Colbert, cet immeuble sera complètement rénové d’ici la fin 2023 par Arkadea qui le transformera en pôle tertiaire classé ERP. Sur un socle de pierres froides se dressent ,un ordre colossal marqué par les pilastres à pan, se terminant par une corniche qui supporte un étage-attique. Au centre, les trois portes d'entrée sont encadrées par des pylônes.
« Grand Central », l’ancien siège administratif de La Poste.
Ce bâtiment monumental d’environ 8 500 mètres carrés construit en 1936 par l’architecte Auguste Bluysen est l'ancien siège régional de La Poste. Vacant depuis le déménagement des postiers dans l’écrin restauré de la Poste Colbert, cet immeuble sera complètement rénové d’ici la fin 2023 par Arkadea qui le transformera en pôle tertiaire classé ERP. Sur un socle de pierres froides se dressent ,un ordre colossal marqué par les pilastres à pan, se terminant par une corniche qui supporte un étage-attique. Au centre, les trois portes d'entrée sont encadrées par des pylônes.
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<center>Ancienne poste Colbert.</center>C'est l’œuvre monumentale de l'architecte Joseph Huot, inaugurée en 1891. La Poste et France Télécom ont quitté les locaux en 2009 de ce bâtiment classé. Après une rénovation en profondeur pensée par l’architecte Roland Carta, elle accueille depuis fin 2020 les salariés du groupe La Poste, qui se trouvaient   dispatchés sur une dizaine de sites à Marseille. Il regroupe également l’ensemble des activités régionales, un grand restaurant d’entreprise, ainsi que des espaces de coworking. L’architecte Roland Carta a dirigé la rénovation de l’édifice pour le moderniser tout en conservant un maximum d’éléments architecturaux existants. « Mon travail est de comprendre ce qui a été fait par l’architecte de la poste Colbert, monsieur Huot, et de le prolonger vers un meilleur avenir. Il faut respecter cette histoire ».
Ancienne poste Colbert.
C'est l’œuvre monumentale de l'architecte Joseph Huot, inaugurée en 1891. La Poste et France Télécom ont quitté les locaux en 2009 de ce bâtiment classé. Après une rénovation en profondeur pensée par l’architecte Roland Carta, elle accueille depuis fin 2020 les salariés du groupe La Poste, qui se trouvaient dispatchés sur une dizaine de sites à Marseille. Il regroupe également l’ensemble des activités régionales, un grand restaurant d’entreprise, ainsi que des espaces de coworking. L’architecte Roland Carta a dirigé la rénovation de l’édifice pour le moderniser tout en conservant un maximum d’éléments architecturaux existants. « Mon travail est de comprendre ce qui a été fait par l’architecte de la poste Colbert, monsieur Huot, et de le prolonger vers un meilleur avenir. Il faut respecter cette histoire ».
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<center>Ancienne poste Colbert.</center>Les deux tours rondes engagées, aux angles de la façade principale, contiennent les escaliers et portent deux horloges encadrées de fins ornements. Leurs couronnements est en forme de dômes.
Ancienne poste Colbert.
Les deux tours rondes engagées, aux angles de la façade principale, contiennent les escaliers et portent deux horloges encadrées de fins ornements. Leurs couronnements est en forme de dômes.
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<center>Ancienne poste Colbert.</center>Sur la façade, on peut voir, de gauche à droite, les médaillons de Volta, Ampère, Faraday et Coulomb, des savants qui ont travaillé dans le domaine de l'électricité, leurs découvertes ayant préludé à l’invention du télégraphe. Ils sont dus au sculpteur Stanislas Clastrier (1857-1925). A chaque extrémité, les emblêmes de la poste (des cercles ailés) encadrant les lettres RF. Les appuis des grandes croisées du premier étage sont nornés des écussons des principales villes du département, se détachant sur des feuillages rappelant la végétation de leur région respective.
Ancienne poste Colbert.
Sur la façade, on peut voir, de gauche à droite, les médaillons de Volta, Ampère, Faraday et Coulomb, des savants qui ont travaillé dans le domaine de l'électricité, leurs découvertes ayant préludé à l’invention du télégraphe. Ils sont dus au sculpteur Stanislas Clastrier (1857-1925). A chaque extrémité, les emblêmes de la poste (des cercles ailés) encadrant les lettres RF. Les appuis des grandes croisées du premier étage sont nornés des écussons des principales villes du département, se détachant sur des feuillages rappelant la végétation de leur région respective.
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<center>Ancienne poste Colbert.</center>Volta à gauche (1745-1821) qui imagine l’eudiomètre et découvre la pile électrique en 1800, Ampère à droite (1775-1836) qui signe la théorie de l’électromagnétisme, invente le galvanomètre, le premier télégraphe électrique et l’électro-aimant avec Arago.
Ancienne poste Colbert.
Volta à gauche (1745-1821) qui imagine l’eudiomètre et découvre la pile électrique en 1800, Ampère à droite (1775-1836) qui signe la théorie de l’électromagnétisme, invente le galvanomètre, le premier télégraphe électrique et l’électro-aimant avec Arago.
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<center>Ancienne poste Colbert.</center>Faraday (1791-1867) qui découvre le benzène et liquéfie tous les gaz connus à l’époque. Il invente le modèle du moteur électrique, découvre l’induction électromagnétique et l’électrolyse, Coulomb (1765-1806) qui établit les lois du magnétisme et de l’électrostatique.
Ancienne poste Colbert.
Faraday (1791-1867) qui découvre le benzène et liquéfie tous les gaz connus à l’époque. Il invente le modèle du moteur électrique, découvre l’induction électromagnétique et l’électrolyse, Coulomb (1765-1806) qui établit les lois du magnétisme et de l’électrostatique.
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<center>Ancienne poste Colbert.</center>Tarascon à gauche, avec la Tarasque en train de dévorer un homme entre la vigne et le mûrier et Arles à droite, avec son lion et ndes èpis de blé et des feuilles de micocoulier
Ancienne poste Colbert.
Tarascon à gauche, avec la Tarasque en train de dévorer un homme entre la vigne et le mûrier et Arles à droite, avec son lion et ndes èpis de blé et des feuilles de micocoulier
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<center>Ancienne poste Colbert.</center>La préfecture, Marseille, avec des branches de pin et de figuier.
Ancienne poste Colbert.
La préfecture, Marseille, avec des branches de pin et de figuier.
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<center>Ancienne poste Colbert.</center>Aix à gauche, avec des branches d'olivier et d'amandier et Salon, à droite, avec des branches d'arbre fruitiers, abricotiers et poiriers. Ces sculptures sont les oeuvres de Clastrier, Rey et Alic.
Ancienne poste Colbert.
Aix à gauche, avec des branches d'olivier et d'amandier et Salon, à droite, avec des branches d'arbre fruitiers, abricotiers et poiriers. Ces sculptures sont les oeuvres de Clastrier, Rey et Alic.
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<center>Ancienne poste Colbert.</center>Monument aux morts de Louis Botinelly.
Ancienne poste Colbert.
Monument aux morts de Louis Botinelly.
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<center>Ancienne poste Colbert.</center>Primitivement, les deux ailes du bâtiment rues Colbert et Sainte-Marthe devaient s'arrêter au premier étage. C'est en cours d'exécution qu'on les a surélevées pour héberger les services du téléphone.
Ancienne poste Colbert.
Primitivement, les deux ailes du bâtiment rues Colbert et Sainte-Marthe devaient s'arrêter au premier étage. C'est en cours d'exécution qu'on les a surélevées pour héberger les services du téléphone.
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<center>Ancienne poste Colbert.</center>Tour du télégraphe qui servait de point de départ aux fils aériens des télégraphes et des téléphones. Sa base carrée est couronnée d'une plate-forme circulaire sur laquelle s'élevait une sorte de beffroi en fer frogé. En bas, l'entrée des bureaux de la direction.
Ancienne poste Colbert.
Tour du télégraphe qui servait de point de départ aux fils aériens des télégraphes et des téléphones. Sa base carrée est couronnée d'une plate-forme circulaire sur laquelle s'élevait une sorte de beffroi en fer frogé. En bas, l'entrée des bureaux de la direction.
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<center>Rue Colbert.</center>Le percement de la rue Colbert, qui débute en 1886-1887, est l’une des rares réalisations urbaines de la fin du XIXe siècle à Marseille. Il s’agit alors de désenclaver le quartier de la Blanquerie, situé derrière le palais de la Bourse. Toutefois, les travaux menés sur fond de crise économique sévère ne vont pas sans heurts : le chantier, déjà très long (quatre ans) et trop cher, mécontente les catholiques qui protestent vainement contre la destruction de l’église Saint-Martin qui se trouve sur le tracé de la nouvelle artère.
Rue Colbert.
Le percement de la rue Colbert, qui débute en 1886-1887, est l’une des rares réalisations urbaines de la fin du XIXe siècle à Marseille. Il s’agit alors de désenclaver le quartier de la Blanquerie, situé derrière le palais de la Bourse. Toutefois, les travaux menés sur fond de crise économique sévère ne vont pas sans heurts : le chantier, déjà très long (quatre ans) et trop cher, mécontente les catholiques qui protestent vainement contre la destruction de l’église Saint-Martin qui se trouve sur le tracé de la nouvelle artère.
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<center>Rue Colbert.</center>Médaillon de Colbert, 1893. Le ministre de Louis XIV qui a donné son nom à la rue apparaît de profil sur un médaillon en cuir enroulé. Deux rameaux accompagnent cette effigie, l’un d’olivier (symbole de paix) et l’autre de laurier (symbole de gloire).
Rue Colbert.
Médaillon de Colbert, 1893. Le ministre de Louis XIV qui a donné son nom à la rue apparaît de profil sur un médaillon en cuir enroulé. Deux rameaux accompagnent cette effigie, l’un d’olivier (symbole de paix) et l’autre de laurier (symbole de gloire).
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<center>Rue Colbert.</center>Immeuble Moricelly aîné, architecte Frédéric Lombard, 1892-1893. J. Moricelly, dit Moricelly aîné est l'héritier d’une dynastie de boulangers marseillais qui  s’est enrichi en contrôlan la production de la farine.
Rue Colbert.
Immeuble Moricelly aîné, architecte Frédéric Lombard, 1892-1893. J. Moricelly, dit Moricelly aîné est l'héritier d’une dynastie de boulangers marseillais qui s’est enrichi en contrôlan la production de la farine.
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<center>Rue Colbert.</center>Le statuaire conçoit pour cet exceptionnel dessus-de-porte un programme évoquant les différentes activités du commanditaire. Au centre, l’allégorie de l’Agriculture repose sur des gerbes de blé, sa faucille à la main ; de part et d’autre deux jeune génies symbolisent l’un, à droite, l’Industrie avec sa meule, l’autre, à gauche, le Commerce avec son caducée. Au demeurant, ce dernier s’appuie sur un cartouche de cuirs enroulés arborant le monogramme du commanditaire : un M cernés d’épis. Enfin, à ses pieds, l’artiste appose sa signature sur une banderole, Henri Lombard, frère de l'architecte.
Rue Colbert.
Le statuaire conçoit pour cet exceptionnel dessus-de-porte un programme évoquant les différentes activités du commanditaire. Au centre, l’allégorie de l’Agriculture repose sur des gerbes de blé, sa faucille à la main ; de part et d’autre deux jeune génies symbolisent l’un, à droite, l’Industrie avec sa meule, l’autre, à gauche, le Commerce avec son caducée. Au demeurant, ce dernier s’appuie sur un cartouche de cuirs enroulés arborant le monogramme du commanditaire : un M cernés d’épis. Enfin, à ses pieds, l’artiste appose sa signature sur une banderole, Henri Lombard, frère de l'architecte.
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<center>La halle Puget. </center>Au centre, le parapluie est l'oeuvre de Sébastien Zanello, A l’Abri d’un Regard, 2012.
La halle Puget.
Au centre, le parapluie est l'oeuvre de Sébastien Zanello, A l’Abri d’un Regard, 2012.
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<center>La halle Puget. </center>Façade de l'hôpital des incurables, en 1811. Aujourd'hui, fac de sciences Eco.
La halle Puget.
Façade de l'hôpital des incurables, en 1811. Aujourd'hui, fac de sciences Eco.
24
<center>La halle Puget.</center>Construite en 1666-1672, elle est attribuée à l'architecte Pierre Puget (homonyme du sculpteur). Elle est construite pour remplacer l'ancienne halle aux poissons de la place Vivaux devenue trop petite après l'extension de la ville.
Elle abritait le marché aux poissons et aux viandes au XVIIe siècle. La Halle est souvent désignée par
La halle Puget.
Construite en 1666-1672, elle est attribuée à l'architecte Pierre Puget (homonyme du sculpteur). Elle est construite pour remplacer l'ancienne halle aux poissons de la place Vivaux devenue trop petite après l'extension de la ville. Elle abritait le marché aux poissons et aux viandes au XVIIe siècle. La Halle est souvent désignée par "La Poissonnerie neuve". Tour à tour, transformée en chapelle puis en commissariat, sa restauration, au XXe siècle, lui rend son apparence initiale.
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<center>La halle Puget.</center>Construite à l'image d'un temple antique, son toit de tuile repose sur des colonnes ioniques : 5 en largeur, 7 en longueur.
La halle Puget.
Construite à l'image d'un temple antique, son toit de tuile repose sur des colonnes ioniques : 5 en largeur, 7 en longueur.
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<center>La halle Puget.</center>Sa particularité est de posséder un nombre impair de colonnes ioniques : cinq sur les petits cotés, sept sur les grands.
La halle Puget.
Sa particularité est de posséder un nombre impair de colonnes ioniques : cinq sur les petits cotés, sept sur les grands.
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<center>La halle Puget.</center>
La halle Puget.
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<center>La halle Puget.</center>Colonne ionique.
La halle Puget.
Colonne ionique.
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<center>La halle Puget.</center>Colonnes ioniques.
La halle Puget.
Colonnes ioniques.
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<center>La halle Puget.</center>Façade de l'hôpital des incurables, en 1811. Aujourd'hui, fac de sciences Eco.
La halle Puget.
Façade de l'hôpital des incurables, en 1811. Aujourd'hui, fac de sciences Eco.
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<center>Rue d'Aix.</center>
Rue d'Aix.
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<center>Rue Lucien Gaillard </center>
Rue Lucien Gaillard
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<center>Rue Lucien Gaillard</center>
Rue Lucien Gaillard
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<center>Rue Lucien Gaillard</center>
Rue Lucien Gaillard
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<center>Hôtel de la Région.</center>Les  premiers travaux, achevés en 1987, ont été l'oeuvre de l'architecte Jean-Michel Battesti.  L’immeuble, en L, forme un retour du côté de la place Jules-Guesde. La sa façade est constituée de verrières en verre fumé et de revêtement en pierre calcaire. Le rez-de-chaussée est dévolu à des espaces collectifs, les autres niveaux aux bureaux et salles de réunion.
Hôtel de la Région.
Les premiers travaux, achevés en 1987, ont été l'oeuvre de l'architecte Jean-Michel Battesti. L’immeuble, en L, forme un retour du côté de la place Jules-Guesde. La sa façade est constituée de verrières en verre fumé et de revêtement en pierre calcaire. Le rez-de-chaussée est dévolu à des espaces collectifs, les autres niveaux aux bureaux et salles de réunion.
36
<center>Hôtel de la Région.</center>La galerie piétonne publique couverte à rez-de-chaussée le long de la rue Sainte-Barbe lui a été inspirée par les immeubles du Vieux-Port de Fernand Pouillon.
Hôtel de la Région.
La galerie piétonne publique couverte à rez-de-chaussée le long de la rue Sainte-Barbe lui a été inspirée par les immeubles du Vieux-Port de Fernand Pouillon.
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<center>Hôtel de la Région.</center>Le volume d’angle, traité en creux, constitue un pivot d’articulation entre la place, l’entrée de l’hôtel de région et la galerie piétonne
Hôtel de la Région.
Le volume d’angle, traité en creux, constitue un pivot d’articulation entre la place, l’entrée de l’hôtel de région et la galerie piétonne
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<center>Hôtel de la Région.</center>Ce bâtiment fait partie de la deuxième tranche de l'Hôtel de Région. Il est dû à Claude Parent, associé pour l'occasion aux architectes marseillais Christian Biaggi et Bruno Maurin (1987-1991). C'est l'Atrium (ou Bâtiment des Élus).
Hôtel de la Région.
Ce bâtiment fait partie de la deuxième tranche de l'Hôtel de Région. Il est dû à Claude Parent, associé pour l'occasion aux architectes marseillais Christian Biaggi et Bruno Maurin (1987-1991). C'est l'Atrium (ou Bâtiment des Élus).
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<center>Hôtel de la Région.</center>
Hôtel de la Région.
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<center>Hôtel de la Région.</center>Vestiges de l'aqueduc médiéval qui amenait l'eau de l'Huveaune jusqu'au centre-ville. Il fut commandé au XIIIe, terminé en 1318 et il fonctionna jusqu'au XVIIIe.
Hôtel de la Région.
Vestiges de l'aqueduc médiéval qui amenait l'eau de l'Huveaune jusqu'au centre-ville. Il fut commandé au XIIIe, terminé en 1318 et il fonctionna jusqu'au XVIIIe.
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<center>Hôtel de la Région.</center>Cet aqueduc comportait seize arches, il n'en reste qu'une. Contre le mur, une Stèle arménienne.
Hôtel de la Région.
Cet aqueduc comportait seize arches, il n'en reste qu'une. Contre le mur, une Stèle arménienne.
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<center>Hôtel de la Région.</center>Stèle arménienne.
Hôtel de la Région.
Stèle arménienne.
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<center>Hôtel de la Région.</center>L'ancien aqueduc, l'Arc de Triomphe ou Porte d'Aix.
Hôtel de la Région.
L'ancien aqueduc, l'Arc de Triomphe ou Porte d'Aix.
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<center></center><center>Hôtel de la Région.</center> L'Atrium (ou Bâtiment des Élus). Le surplomb, en arc de cercle, est le bureau du Président.
Hôtel de la Région.
L'Atrium (ou Bâtiment des Élus). Le surplomb, en arc de cercle, est le bureau du Président.
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<center></center><center>Hôtel de la Région.</center> Le grand atrium central semi circulaire sous verrière.
Hôtel de la Région.
Le grand atrium central semi circulaire sous verrière.
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<center></center><center>Hôtel de la Région.</center> Le grand atrium central sous verrière.
Hôtel de la Région.
Le grand atrium central sous verrière.
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<center></center><center>Hôtel de la Région.</center> Le grand atrium central sous verrière.
Hôtel de la Région.
Le grand atrium central sous verrière.
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<center></center><center>Hôtel de la Région.</center> La circulation entre les différents bureaux se fait à l'aide de rampes à 5% d'incidence, trois niveaux décalés permettant de passer d'un étage à l'autre sans jamais emprunter de marche d'escalier.
Hôtel de la Région.
La circulation entre les différents bureaux se fait à l'aide de rampes à 5% d'incidence, trois niveaux décalés permettant de passer d'un étage à l'autre sans jamais emprunter de marche d'escalier.
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<center></center><center>Hôtel de la Région.</center> Un « déambulatoire » relie la rotonde avec le salon d’honneur, la salle à manger des élus, la salle des délibérations (400 places dont 192 pour les élus) et l’immeuble du Conseil économique et social.
Hôtel de la Région.
Un « déambulatoire » relie la rotonde avec le salon d’honneur, la salle à manger des élus, la salle des délibérations (400 places dont 192 pour les élus) et l’immeuble du Conseil économique et social.
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<center></center><center>Hôtel de la Région.</center>
Hôtel de la Région.
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<center></center><center>Hôtel de la Région.</center> Oeuvre en 8 parties de Max Charvolen (1991).
Hôtel de la Région.
Oeuvre en 8 parties de Max Charvolen (1991).
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<center></center><center>Hôtel de la Région.</center> La salle des délibérations (400 places dont 192 pour les élus).
Hôtel de la Région.
La salle des délibérations (400 places dont 192 pour les élus).
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<center></center><center>Hôtel de la Région.</center> La salle des délibérations (400 places dont 192 pour les élus).
Hôtel de la Région.
La salle des délibérations (400 places dont 192 pour les élus).
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<center></center><center>Hôtel de la Région.</center> La salle des délibérations (400 places dont 192 pour les élus). Vitrail d'André Gence (1991).
Hôtel de la Région.
La salle des délibérations (400 places dont 192 pour les élus). Vitrail d'André Gence (1991).
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<center></center><center>Hôtel de la Région.</center> Les couloirs.
Hôtel de la Région.
Les couloirs.
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<center></center><center>Hôtel de la Région.</center> Les couloirs.
Hôtel de la Région.
Les couloirs.
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<center>Hôtel de la Région.</center>L'escalier menant aux Carmes.
Hôtel de la Région.
L'escalier menant aux Carmes.
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<center>Hôtel de la Région.</center>L'escalier menant aux Carmes.
Hôtel de la Région.
L'escalier menant aux Carmes.
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<center>Les Carmes.</center>Clocher de l'église datant de 1640.
Les Carmes.
Clocher de l'église datant de 1640.
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<center>L'église des Carmes.</center>
L'église des Carmes.
61
<center>L'église des Carmes.</center>Seule décoration, un beau portail Renaissance de l'architecte aixois Pierre Pavillon, à bossage et pointes de diamant, orné de consoles dans l'esprit manièriste.
L'église des Carmes.
Seule décoration, un beau portail Renaissance de l'architecte aixois Pierre Pavillon, à bossage et pointes de diamant, orné de consoles dans l'esprit manièriste.
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<center>L'église des Carmes.</center>La niche baroque abrite une Madone à l'Enfant.
L'église des Carmes.
La niche baroque abrite une Madone à l'Enfant.
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<center>L'église des Carmes.</center>Tous citoyens en habitans de la même commune sont garants civilement des attentats commis sur le territoire de la commune soit envers les personnes soit contre les propriétés. Cette citataion est aussi visble sur u n  mur près du Vieux port.
L'église des Carmes.
Tous citoyens en habitans de la même commune sont garants civilement des attentats commis sur le territoire de la commune soit envers les personnes soit contre les propriétés. Cette citataion est aussi visble sur u n mur près du Vieux port.
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<center>L'église des Carmes.</center>Porte latérale.
L'église des Carmes.
Porte latérale.
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<center>Les Carmes.</center>
Les Carmes.
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<center>Les Carmes.</center>Le chevet.
Les Carmes.
Le chevet.
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<center>La porte d'Aix.</center>En 1784, les échevins avaient décidé l'érection d'un arc de triomphe en l'honneur de Louis XIV et en mémoire de la paix qui mettait fin à la guerre de l'indépendance américaine. Ce projet ne vit jamais le jour, il fut repris en 1823, sur l'initiative du marquis de Montgrand, maire de Marseille, pour commémorer, cette fois, la campagne du duc d'Angoulême en Espagne. La place d'Aix fut aménagée; l'aqueduc qui traversait sur ses arcades hautes de 4m50, fut démoli et l'on chargea l'architecte Penchaud de la construction de l'arc de triomphe. Il ne fut terminé que sous Louis-Philippe Ier par l'architecte en chef de la ville Charles Frédéric Chassériau.
La porte d'Aix.
En 1784, les échevins avaient décidé l'érection d'un arc de triomphe en l'honneur de Louis XIV et en mémoire de la paix qui mettait fin à la guerre de l'indépendance américaine. Ce projet ne vit jamais le jour, il fut repris en 1823, sur l'initiative du marquis de Montgrand, maire de Marseille, pour commémorer, cette fois, la campagne du duc d'Angoulême en Espagne. La place d'Aix fut aménagée; l'aqueduc qui traversait sur ses arcades hautes de 4m50, fut démoli et l'on chargea l'architecte Penchaud de la construction de l'arc de triomphe. Il ne fut terminé que sous Louis-Philippe Ier par l'architecte en chef de la ville Charles Frédéric Chassériau.
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<center>La porte d'Aix.</center>La sculpture d'ornement fut confiée au sculpteur parisien Marneuf qui, très heureusement, s'inspira de la décoration de l'arc antique d'Orange. Pour les sculpteurs historiques (statues et bas-reliefs), la ville de Marseille s'adressa à David d'Angers et à Ramey. Commencé sous Charles X, il ne fut terminé que sous Louis Philippe. La décoration se ressentit du passage du drapeau blanc au drapeau tricolore. Et par la suite, les régimes qui se sont succédés ont, successivement, changé la dédicace du fronton. L'arc de triomphe fut inauguré le 1er mai 1937, jour de la fête du roi Louis Philippe. 
La célébration des campagnes du duc d’Angoulême ne pouvant plus être retenue, David d’Angers choisit de représenter les victoires de Fleurus et d’Héliopolis tandis que Ramey représente celles d’Austerlitz et de Marengo.
La porte d'Aix.
La sculpture d'ornement fut confiée au sculpteur parisien Marneuf qui, très heureusement, s'inspira de la décoration de l'arc antique d'Orange. Pour les sculpteurs historiques (statues et bas-reliefs), la ville de Marseille s'adressa à David d'Angers et à Ramey. Commencé sous Charles X, il ne fut terminé que sous Louis Philippe. La décoration se ressentit du passage du drapeau blanc au drapeau tricolore. Et par la suite, les régimes qui se sont succédés ont, successivement, changé la dédicace du fronton. L'arc de triomphe fut inauguré le 1er mai 1937, jour de la fête du roi Louis Philippe. La célébration des campagnes du duc d’Angoulême ne pouvant plus être retenue, David d’Angers choisit de représenter les victoires de Fleurus et d’Héliopolis tandis que Ramey représente celles d’Austerlitz et de Marengo.
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<center>La porte d'Aix.</center>Face nord. Composé d'une seule arche et d'un attique soutenu par quatre colonnes corinthiennes, il a une harmonie qui s'inspire des arcs de l'antiquité. Son fronton porte maintenant la dédicace
La porte d'Aix.
Face nord. Composé d'une seule arche et d'un attique soutenu par quatre colonnes corinthiennes, il a une harmonie qui s'inspire des arcs de l'antiquité. Son fronton porte maintenant la dédicace "A la République Marseille reconnaissante".
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<center></center><center>La porte d'Aix.</center>Étienne Jules Ramey décore la façade sud de l’arc de triomphe et l’arcade du pilier ouest. Pour le tympan Ramey figure des renommées qui sont plus habillées que celles de David d’Angers de la face nord.
La porte d'Aix.
Étienne Jules Ramey décore la façade sud de l’arc de triomphe et l’arcade du pilier ouest. Pour le tympan Ramey figure des renommées qui sont plus habillées que celles de David d’Angers de la face nord.
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<center></center><center>La porte d'Aix.</center>Les statues qui ont disparu représentaient :
• La vigilance coiffée d’un casque ailé et tenant dans la main droite un glaive avec à ses pieds un aigle.
• La clémence remettant dans son fourreau son épée.
• L’énergie tenant une palme dans la main droite.
• La modération, la tête couverte d’un casque, torse nu.
La porte d'Aix.
Les statues qui ont disparu représentaient : • La vigilance coiffée d’un casque ailé et tenant dans la main droite un glaive avec à ses pieds un aigle. • La clémence remettant dans son fourreau son épée. • L’énergie tenant une palme dans la main droite. • La modération, la tête couverte d’un casque, torse nu.
72
<center></center><center>La porte d'Aix.</center>Ramey représente la bataille d'Austerlitz avec Napoléon et un général debout, bras tendu vers l’ennemi, encourageant du geste ses troupes. Sous le bas-relief, un trophée d’armes est disposé autour d’une colonne dont le sommet porte l’inscription « Austerlitz ».
La porte d'Aix.
Ramey représente la bataille d'Austerlitz avec Napoléon et un général debout, bras tendu vers l’ennemi, encourageant du geste ses troupes. Sous le bas-relief, un trophée d’armes est disposé autour d’une colonne dont le sommet porte l’inscription « Austerlitz ».
73
<center></center><center>La porte d'Aix.</center>Le trophée d’armes disposé autour d’une colonne dont le sommet porte l’inscription « Austerlitz ».
La porte d'Aix.
Le trophée d’armes disposé autour d’une colonne dont le sommet porte l’inscription « Austerlitz ».
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<center></center><center>La porte d'Aix.</center>Napoléon et un général debout, bras tendu vers l’ennemi, encourageant du geste ses troupes.
La porte d'Aix.
Napoléon et un général debout, bras tendu vers l’ennemi, encourageant du geste ses troupes.
75
<center></center><center>La porte d'Aix.</center>Pour représenter la bataille de Marengo, le sculpteur décide de figurer la mort de Desaix, très aimé de Napoléon. Desaix est blessé, assis par terre, soutenu par un soldat. Au centre un général lui offre un trophée de drapeaux. Sous ce bas-relief un trophée d’armes est disposé autour d’une colonne dont le sommet porte l’inscription « Marengo ».
La porte d'Aix.
Pour représenter la bataille de Marengo, le sculpteur décide de figurer la mort de Desaix, très aimé de Napoléon. Desaix est blessé, assis par terre, soutenu par un soldat. Au centre un général lui offre un trophée de drapeaux. Sous ce bas-relief un trophée d’armes est disposé autour d’une colonne dont le sommet porte l’inscription « Marengo ».
76
<center></center><center>La porte d'Aix.</center>Le trophée d’armes disposé autour d’une colonne dont le sommet porte l’inscription « Marengo ».
La porte d'Aix.
Le trophée d’armes disposé autour d’une colonne dont le sommet porte l’inscription « Marengo ».
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<center></center><center>La porte d'Aix.</center>La mort de Desaix. Desaix est blessé, assis par terre, soutenu par un soldat. Au centre un général lui offre un trophée de drapeaux.
La porte d'Aix.
La mort de Desaix. Desaix est blessé, assis par terre, soutenu par un soldat. Au centre un général lui offre un trophée de drapeaux.
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<center></center><center>La porte d'Aix.</center>Sur les cotés sont représentés des armements, des uniformes, etc.
La porte d'Aix.
Sur les cotés sont représentés des armements, des uniformes, etc.
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<center></center><center>La porte d'Aix.</center>Face Ouest.
La porte d'Aix.
Face Ouest.
80
<center></center><center>La porte d'Aix.</center>David d’Angers décore la façade Nord de l’Arc de Triomphe et l’arcade du pilier Est. Dans l'arche, rue d'Aix, rue de Rome et la fontaine de Castellane au fond.
La porte d'Aix.
David d’Angers décore la façade Nord de l’Arc de Triomphe et l’arcade du pilier Est. Dans l'arche, rue d'Aix, rue de Rome et la fontaine de Castellane au fond.
81
<center></center><center>La porte d'Aix.</center>Deux renommées sont représentées sur le tympan : chacune, les ailes déployées, tient dans sa main droite des palmes et des branches d’olivier et de sa main gauche s’apprête à sonner dans une trompe.
La porte d'Aix.
Deux renommées sont représentées sur le tympan : chacune, les ailes déployées, tient dans sa main droite des palmes et des branches d’olivier et de sa main gauche s’apprête à sonner dans une trompe.
82
<center></center><center>La porte d'Aix.</center>Grâce à des moulages effectués par la fille de David d’Angers, une restitution des quatre statues réalisées par son père a pu être réalisée. On trouve donc sur la face nord et de gauche à droite, les statues suivantes :
• Le dévouement, le bras gauche replié, la main sur le cœur, l’épée en garde ; à sa droite un pélican fouille ses entrailles pour nourrir ses petits.
• La prudence éprouve le fil de son épée en l’effleurant ;
La porte d'Aix.
Grâce à des moulages effectués par la fille de David d’Angers, une restitution des quatre statues réalisées par son père a pu être réalisée. On trouve donc sur la face nord et de gauche à droite, les statues suivantes : • Le dévouement, le bras gauche replié, la main sur le cœur, l’épée en garde ; à sa droite un pélican fouille ses entrailles pour nourrir ses petits. • La prudence éprouve le fil de son épée en l’effleurant ;
83
<center></center><center>La porte d'Aix.</center>• La résignation contemple son glaive brisé.
• La force, l'épée à terre, caresse la crinière du lion qu’elle a vaincu.
La porte d'Aix.
• La résignation contemple son glaive brisé. • La force, l'épée à terre, caresse la crinière du lion qu’elle a vaincu.
84
<center></center><center>La porte d'Aix.</center>La bataille d'Héliopolis.
Quand Napoléon quitte l'Egypte, il laisse le commandement à Kléber qui remporte la bataille d'Héliopolis avec 10 000 hommes contre 50 000 ottomans. Il va mourir assassiné, son corps est rapatrié et va rester vingt ans au château d'If.
La porte d'Aix.
La bataille d'Héliopolis. Quand Napoléon quitte l'Egypte, il laisse le commandement à Kléber qui remporte la bataille d'Héliopolis avec 10 000 hommes contre 50 000 ottomans. Il va mourir assassiné, son corps est rapatrié et va rester vingt ans au château d'If.
85
<center></center><center>La porte d'Aix.</center>Une victoire et un trophée d’armes orientales. La victoire a écrit « Héliopolis » sur un canon.
La porte d'Aix.
Une victoire et un trophée d’armes orientales. La victoire a écrit « Héliopolis » sur un canon.
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<center></center><center>La porte d'Aix.</center>Pour figurer la bataille d'Héliopolis David d’Angers représente sur le bas-relief du haut le général Kléber recevant la soumission de l’ennemi représenté par trois chefs turcs immobiles. Au second plan un grenadier français dépose les enseignes de l’ennemi aux pieds du général.
La porte d'Aix.
Pour figurer la bataille d'Héliopolis David d’Angers représente sur le bas-relief du haut le général Kléber recevant la soumission de l’ennemi représenté par trois chefs turcs immobiles. Au second plan un grenadier français dépose les enseignes de l’ennemi aux pieds du général.
87
<center></center><center>La porte d'Aix.</center>La victoire de Fleurus (16 juin 1794).
La porte d'Aix.
La victoire de Fleurus (16 juin 1794).
88
<center></center><center>La porte d'Aix.</center>Afin de célébrer la victoire de Fleurus (16 juin 1794), David d’Angers représente sur le bas-relief du haut le maréchal de Saxe Cobourg, tête nue, de profil remettant son épée au général Jourdan. Ce dernier par un noble geste refuse de désarmer son ennemi. Derrière le général, un grenadier et un hussard de la mort assistent à cette entrevue avec des soldats allemands.
La porte d'Aix.
Afin de célébrer la victoire de Fleurus (16 juin 1794), David d’Angers représente sur le bas-relief du haut le maréchal de Saxe Cobourg, tête nue, de profil remettant son épée au général Jourdan. Ce dernier par un noble geste refuse de désarmer son ennemi. Derrière le général, un grenadier et un hussard de la mort assistent à cette entrevue avec des soldats allemands.
89
<center></center><center>La porte d'Aix.</center>La Victoire grave sur une colonne
La porte d'Aix.
La Victoire grave sur une colonne "Fleurus",, autour un trophée d’armes européennes
90
<center></center><center>La porte d'Aix.</center>Face Est.
La porte d'Aix.
Face Est.
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<center></center><center>La porte d'Aix.</center>Face Est.
La porte d'Aix.
Face Est.
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<center></center><center>La porte d'Aix.</center>Il ne pouvait plus être question de célébrer la campagne du duc d'Angoulême dans les deux bas-reliefs placés sous l'arcade ; David d'Angers choisit alors comme motif
La porte d'Aix.
Il ne pouvait plus être question de célébrer la campagne du duc d'Angoulême dans les deux bas-reliefs placés sous l'arcade ; David d'Angers choisit alors comme motif "la patrie appelant ses enfants à la défense de la liberté". Assise, les bras tendus, la Patrie, représentée à gauche de la composition, distribue des épées aux volontaires. La scène foisonne de personnages plus ou moins anecdotiques comme une jeune femme faisant le sacrifice de ses bijoux. D’autres personnages sont pris parmi les amis et la famille du sculpteur. L’Histoire, figurée en bas et à gauche, écrit sur ses tablettes les noms de grands personnages : Pythéas, Euthymènes, Puget, etc.
93
<center></center><center>La porte d'Aix.</center>Ramey sculpte ce grand bas-relief intitulé « Le retour dans le foyer » ou encore « Les braves recevant de la Patrie la récompense de leurs exploits » après la conquête de l'Algérie. L’artiste utilise également ses familiers comme modèle de sculpture.
La porte d'Aix.
Ramey sculpte ce grand bas-relief intitulé « Le retour dans le foyer » ou encore « Les braves recevant de la Patrie la récompense de leurs exploits » après la conquête de l'Algérie. L’artiste utilise également ses familiers comme modèle de sculpture.
94
<center></center><center>La porte d'Aix.</center>La voûte.
La porte d'Aix.
La voûte.
95
<center>La rue d'Aix.</center>La rue d'Aix, le cours Belsunce, la rue de Rome et au fond, la fontaine de Castellane.
La rue d'Aix.
La rue d'Aix, le cours Belsunce, la rue de Rome et au fond, la fontaine de Castellane.
96
<center></center><center>La bourse du travail.</center> Le bâtiment de la Bourse du travail de Marseille date de 1936. On le doit à l’architecte Eugène Sénès (1875 – 1960), auteur notamment du grand escalier de la gare Saint-Charles.
La bourse du travail.
Le bâtiment de la Bourse du travail de Marseille date de 1936. On le doit à l’architecte Eugène Sénès (1875 – 1960), auteur notamment du grand escalier de la gare Saint-Charles.
97
<center></center><center>La bourse du travail.</center>
La bourse du travail.
98
<center></center><center>La bourse du travail.</center> Sa façade est ornée de deux fresques de style Art déco :
La bourse du travail.
Sa façade est ornée de deux fresques de style Art déco :
99
<center></center><center>La bourse du travail.</center> « Le docker » de Louis Botinelly
La bourse du travail.
« Le docker » de Louis Botinelly
100
<center></center><center>La bourse du travail.</center> « Le conducteur de tracteur » de Raymond Servian.
La bourse du travail.
« Le conducteur de tracteur » de Raymond Servian.
101
<center></center><center>Le Parvis des Arts.</center> Ancien temple protestant. Muller, 1930. Rue du professeur Heuse.
Le Parvis des Arts.
Ancien temple protestant. Muller, 1930. Rue du professeur Heuse.
102
<center></center><center>Caserne des marins pompiers</center> Muller L. architecte - Clastrier F, sculpteur 1912. L'ensemble doit accueillir l'administration, de part et d'autre viennent les logements qui se retournent sur les rues adjacentes. Aux angles, des éléments en rotonde bornent la haute façade. Ils sont abrités par une toiture pointue à entraits retroussés, recouverte de tuiles écailles vernissées. Sous les avant-toits et les acrotères se retrouve un décor de céramique limité par une moulure courante, qui trahit un goût pour le style liberty, cette version méditerranéenne de l'Art nouveau.
Caserne des marins pompiers
Muller L. architecte - Clastrier F, sculpteur 1912. L'ensemble doit accueillir l'administration, de part et d'autre viennent les logements qui se retournent sur les rues adjacentes. Aux angles, des éléments en rotonde bornent la haute façade. Ils sont abrités par une toiture pointue à entraits retroussés, recouverte de tuiles écailles vernissées. Sous les avant-toits et les acrotères se retrouve un décor de céramique limité par une moulure courante, qui trahit un goût pour le style liberty, cette version méditerranéenne de l'Art nouveau.
103
<center></center><center>Caserne des marins pompiers</center> Muller L. architecte - Clastrier F, sculpteur 1912. C'est un château qui allonge sa façade sur le boulevard. Le corps central est bâti sur cinq grands porches qui sont les entrées et sorties des véhicules ; il est cantonné par deux pignons saillants, avec balcons et tympan décoré de sculptures.
Caserne des marins pompiers
Muller L. architecte - Clastrier F, sculpteur 1912. C'est un château qui allonge sa façade sur le boulevard. Le corps central est bâti sur cinq grands porches qui sont les entrées et sorties des véhicules ; il est cantonné par deux pignons saillants, avec balcons et tympan décoré de sculptures.
104
<center></center><center>Caserne des marins pompiers</center> Aux angles, des éléments en rotonde bornent la haute façade. Ils sont abrités par une toiture pointue à entraits retroussés, recouverte de tuiles écailles vernissées.
Caserne des marins pompiers
Aux angles, des éléments en rotonde bornent la haute façade. Ils sont abrités par une toiture pointue à entraits retroussés, recouverte de tuiles écailles vernissées.
105
<center></center><center>Entrée du groupe HLM Mattei</center> Favel C, architecte 1937. Le Racati, ancien quartier de guinguettes et de jeux d'argent, va être réurbanisé par le logement social. Pas moins de cent cinquante-sept logements pour ces immeubles jumeaux qui s'organisent le long d'une rue. Les éléments d'angle montrent un vrai dispositif de retournement avec un motif central en surplomb des portes d'entrées.
Entrée du groupe HLM Mattei
Favel C, architecte 1937. Le Racati, ancien quartier de guinguettes et de jeux d'argent, va être réurbanisé par le logement social. Pas moins de cent cinquante-sept logements pour ces immeubles jumeaux qui s'organisent le long d'une rue. Les éléments d'angle montrent un vrai dispositif de retournement avec un motif central en surplomb des portes d'entrées.
106
<center></center><center>Entrée du groupe HLM Mattei</center> Favel C, architecte 1937
Entrée du groupe HLM Mattei
Favel C, architecte 1937
107
<center></center><center>Entrée du groupe HLM Mattei</center> Favel C, architecte 1937
Entrée du groupe HLM Mattei
Favel C, architecte 1937
108
<center></center><center> HLM du Racati</center>Après guerre, la ville engage une opération immobilière : le groupe d'habitations à bon marché Saint-Charles (H.B.M, ancêtres des H.L.M.). Sa construction est confiée à l’ingénieur-architecte Ange Ito Marcuccini : quatre grands immeubles identiques sont reliés, côté rue, par des bâtiments bas sur une longue galerie ; un cinquième, situé orthogonalement et traité en barre, complète l'ensemble.
HLM du Racati
Après guerre, la ville engage une opération immobilière : le groupe d'habitations à bon marché Saint-Charles (H.B.M, ancêtres des H.L.M.). Sa construction est confiée à l’ingénieur-architecte Ange Ito Marcuccini : quatre grands immeubles identiques sont reliés, côté rue, par des bâtiments bas sur une longue galerie ; un cinquième, situé orthogonalement et traité en barre, complète l'ensemble.
109
<center></center><center> HLM du Racati</center>HBM construites dans les années 1950. À l'image des grandes réalisations, le groupe Saint-Charles bénéficie d'une architecture soignée : disposition du plan masse, qualité des matériaux, étagement des volumes et façades monumentales.
HLM du Racati
HBM construites dans les années 1950. À l'image des grandes réalisations, le groupe Saint-Charles bénéficie d'une architecture soignée : disposition du plan masse, qualité des matériaux, étagement des volumes et façades monumentales.
110
<center></center><center> HLM du Racati</center>Marcuccini, 1940-1951. Installés sur l'entrée de ville, les deux cent soixante-dix logements HLM organisent une suite de quatre immeubles de hauteur égale, à l'équerre de l'autoroute, reliés entre eux par une longue galerie sur pilotis.
HLM du Racati
Marcuccini, 1940-1951. Installés sur l'entrée de ville, les deux cent soixante-dix logements HLM organisent une suite de quatre immeubles de hauteur égale, à l'équerre de l'autoroute, reliés entre eux par une longue galerie sur pilotis.
111
<center></center><center> HLM du Racati</center>Marcuccini, 1940-1951. Un hall d'entrée.
HLM du Racati
Marcuccini, 1940-1951. Un hall d'entrée.
112
<center></center><center> HLM du Racati</center>La travée des portes d'entrée est traitée comme un avant-corps, dans une couleur différente, de lames blanches montantes formant claustras ; cet avant-corps se termine par une sorte de fronton rectangulaire adossé à une pergola et comportant un grand motif décoratif.
HLM du Racati
La travée des portes d'entrée est traitée comme un avant-corps, dans une couleur différente, de lames blanches montantes formant claustras ; cet avant-corps se termine par une sorte de fronton rectangulaire adossé à une pergola et comportant un grand motif décoratif.
113
<center></center><center> HLM du Racati</center>Sculpteur : Félix Guis. Ces figures, très stylisées, se détachent sur un fond cannelé ; voile, écharpe mouvante et queue du poisson forment une sorte de clé pour le linteau des claustras ; conçues en béton ou en ciment moulés, elles sont rapportées sur la façade comme le montrent les corbeaux et les tirants métalliques. Le cheval symbolise l'Europe dont la carte est dessinée dans l'écusson.
HLM du Racati
Sculpteur : Félix Guis. Ces figures, très stylisées, se détachent sur un fond cannelé ; voile, écharpe mouvante et queue du poisson forment une sorte de clé pour le linteau des claustras ; conçues en béton ou en ciment moulés, elles sont rapportées sur la façade comme le montrent les corbeaux et les tirants métalliques. Le cheval symbolise l'Europe dont la carte est dessinée dans l'écusson.
114
<center></center><center> HLM du Racati</center>Sculpteur : Félix Guis. La mer :  un profil masculin hiératique, à la chevelure ondoyante coiffée d'algues, est accompagné d'un rouget grondin, poisson emblématique de la Méditerranée.
HLM du Racati
Sculpteur : Félix Guis. La mer : un profil masculin hiératique, à la chevelure ondoyante coiffée d'algues, est accompagné d'un rouget grondin, poisson emblématique de la Méditerranée.
115
<center></center><center> HLM du Racati</center>Sculpteur : Félix Guis.  La Famille : une mère et ses deux enfants (une fillette et un garçonnet) rassemblés dans les plis d'une longue écharpe pour inciter la France à se repeupler.
HLM du Racati
Sculpteur : Félix Guis. La Famille : une mère et ses deux enfants (une fillette et un garçonnet) rassemblés dans les plis d'une longue écharpe pour inciter la France à se repeupler.
116
<center></center><center> HLM du Racati</center>Sculpteur : Félix Guis. La Paix : une colombe tenant une branche d’olivier dans son bec surplombe le profil renversé en arrière de Marianne avec un rameau d’olivier enroulé sur le voile qui couvre sa chevelure évoque la cocarde d’un bonnet phrygien.
HLM du Racati
Sculpteur : Félix Guis. La Paix : une colombe tenant une branche d’olivier dans son bec surplombe le profil renversé en arrière de Marianne avec un rameau d’olivier enroulé sur le voile qui couvre sa chevelure évoque la cocarde d’un bonnet phrygien.
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<center></center><center> HLM du Racati</center>Marcuccini, 1940-1951. Le tambourinaïre.
HLM du Racati
Marcuccini, 1940-1951. Le tambourinaïre.
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<center></center><center>Faculté Saint Charles.</center> Le patio du bâtiment administratif.
Faculté Saint Charles.
Le patio du bâtiment administratif.
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<center></center><center>Faculté Saint Charles.</center> Mosaïque de Louis-M Jullien.
Faculté Saint Charles.
Mosaïque de Louis-M Jullien.
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<center></center><center>Faculté Saint Charles.</center> Mosaïque de Louis-M Jullien.
Faculté Saint Charles.
Mosaïque de Louis-M Jullien.
121
<center></center><center>Faculté Saint Charles.</center> Les anciens bâtiments. Chacune des unités (mathématiques, physique-chimie et sciences naturelles) est précédée d'un pavillon tétrastyle ouvrant sur la cour. Les avant-corps centraux ne sont pas couverts d’un dôme, mais d’un toit de tuiles à quatre pentes.
Faculté Saint Charles.
Les anciens bâtiments. Chacune des unités (mathématiques, physique-chimie et sciences naturelles) est précédée d'un pavillon tétrastyle ouvrant sur la cour. Les avant-corps centraux ne sont pas couverts d’un dôme, mais d’un toit de tuiles à quatre pentes.
122
<center></center><center>Faculté Saint Charles.</center> Pavillon. Blavette, 1911-1918. Les anciens bâtiments.
Faculté Saint Charles.
Pavillon. Blavette, 1911-1918. Les anciens bâtiments.
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<center></center><center>Faculté Saint Charles.</center> Les anciens bâtiments. Pavillon. Blavette, 1911-1918. Amphithéâtre Charve.
Faculté Saint Charles.
Les anciens bâtiments. Pavillon. Blavette, 1911-1918. Amphithéâtre Charve.
124
<center></center><center>Faculté Saint Charles.</center> Les anciens bâtiments. Pavillon. Blavette, 1911-1918. Amphithéâtre Massiani.
Faculté Saint Charles.
Les anciens bâtiments. Pavillon. Blavette, 1911-1918. Amphithéâtre Massiani.
125
<center></center><center>Faculté Saint Charles.</center> Bibliothèque. Egger R, Pouillon F, architectes , 1956-1958. Le bâtiment repose sur un soubassement en pierre, avec un escalier de coupée qui rejoint le haut de la plate-forme. Une ordonnance de percements dans la paroi de pierre s'accorde avec une galerie péristyle, qui soutient un débord protégeant du soleil les pans de verre des salles de lectures. Celles-ci, profondes, prennent des jours sous les tambours de toitures en cuivre qui émergent du volume général de la bibliothèque.
Faculté Saint Charles.
Bibliothèque. Egger R, Pouillon F, architectes , 1956-1958. Le bâtiment repose sur un soubassement en pierre, avec un escalier de coupée qui rejoint le haut de la plate-forme. Une ordonnance de percements dans la paroi de pierre s'accorde avec une galerie péristyle, qui soutient un débord protégeant du soleil les pans de verre des salles de lectures. Celles-ci, profondes, prennent des jours sous les tambours de toitures en cuivre qui émergent du volume général de la bibliothèque.
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<center></center><center>Faculté Saint Charles.</center> Bibliothèque. Egger R, Pouillon F, architectes, 1956-1958.
Faculté Saint Charles.
Bibliothèque. Egger R, Pouillon F, architectes, 1956-1958.
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<center></center><center>Faculté Saint Charles.</center>Bibliothèque. Les salles de lecture prennent des jours sous les tambours de toitures en cuivre qui émergent du volume général de la bibliothèque.
Faculté Saint Charles.
Bibliothèque. Les salles de lecture prennent des jours sous les tambours de toitures en cuivre qui émergent du volume général de la bibliothèque.
128
<center></center><center>Gare saint Charles</center> Une fontaine.
Gare saint Charles
Une fontaine.
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<center></center><center>Gare saint Charles</center>Dans les années 1800 la première liaison ferrée est réalisée entre les mines de charbon de Manchester et le port de Liverpool. Cela donne l'idée à Paulin Talabot de faire de même entre les mines du Massif central et le port de Marseille. Devant le manque de puissance des locomotives de l'époque il cherche alors un emplacement en hauteur et il choisit donc le plateau de Saint-Charles, à 50 m au-dessus du niveau de la mer. Gustave Desplaces commence la construction de la gare en 1847.
Gare saint Charles
Dans les années 1800 la première liaison ferrée est réalisée entre les mines de charbon de Manchester et le port de Liverpool. Cela donne l'idée à Paulin Talabot de faire de même entre les mines du Massif central et le port de Marseille. Devant le manque de puissance des locomotives de l'époque il cherche alors un emplacement en hauteur et il choisit donc le plateau de Saint-Charles, à 50 m au-dessus du niveau de la mer. Gustave Desplaces commence la construction de la gare en 1847.
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<center></center><center>Gare saint Charles</center>Inauguré en 1852, l'aile Narvik et deux de ses pavillons d'origine sont toujours visibles aujourd'hui.
Gare saint Charles
Inauguré en 1852, l'aile Narvik et deux de ses pavillons d'origine sont toujours visibles aujourd'hui.
131
<center></center><center>Gare saint Charles</center>Devant le développement du trafic, en 1890 Joseph Antoine Bouvard réalise une nouvelle halle de 53 m de large. Livrée en 1893, elle dispose d'une façade monumentale.
Gare saint Charles
Devant le développement du trafic, en 1890 Joseph Antoine Bouvard réalise une nouvelle halle de 53 m de large. Livrée en 1893, elle dispose d'une façade monumentale.
132
<center></center><center>Gare saint Charles</center>L'édifice souffrait d'un handicapé majeur : dominant la ville, il n'ouvrait sur rien. La vaste esplanade débouchait sur un à-pic, son flanc sud dominait les bâtiments du collège Belsunce et du petit séminaire que signalait la haute colonne de la « Vierge dorée ». Dès le début du XXe siècle, la rampe est le petit escalier qui relie l'édifice à la ville basse ne suffisent plus. Un funiculaire est d'abord envisagé mais devant le tollé de la population le projet est abandonné. La municipalité décide alors de construire un escalier monumental. Le projet est lancé en 1909 mais se heurte à de nombreuses difficultés techniques, politiques et financières.
Gare saint Charles
L'édifice souffrait d'un handicapé majeur : dominant la ville, il n'ouvrait sur rien. La vaste esplanade débouchait sur un à-pic, son flanc sud dominait les bâtiments du collège Belsunce et du petit séminaire que signalait la haute colonne de la « Vierge dorée ». Dès le début du XXe siècle, la rampe est le petit escalier qui relie l'édifice à la ville basse ne suffisent plus. Un funiculaire est d'abord envisagé mais devant le tollé de la population le projet est abandonné. La municipalité décide alors de construire un escalier monumental. Le projet est lancé en 1909 mais se heurte à de nombreuses difficultés techniques, politiques et financières.
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<center></center><center>Gare saint Charles</center>En 1911, les architectes Eugène Sénès et Léon Arnal remportent le concours. Les travaux, bloqués pendant la durée de la Grande guerre, ne reprirent qu'en 1921. L'escalier est inauguré le 24 avril 1927 par le président de la république Gaston Doumergue. Il est l'un des premiers ouvrages d'art, en France, à être réalisé en béton armé.
Gare saint Charles
En 1911, les architectes Eugène Sénès et Léon Arnal remportent le concours. Les travaux, bloqués pendant la durée de la Grande guerre, ne reprirent qu'en 1921. L'escalier est inauguré le 24 avril 1927 par le président de la république Gaston Doumergue. Il est l'un des premiers ouvrages d'art, en France, à être réalisé en béton armé.
134
<center></center><center>Gare saint Charles</center>L'escalier avec ses 104 marches donne accès à un belvédère dominant le centre-ville.
Gare saint Charles
L'escalier avec ses 104 marches donne accès à un belvédère dominant le centre-ville.
135
<center></center><center>Gare saint Charles</center>Cet escalier de 16 m de haut est entrecoupé de sept paliers. Ses ornements sortent aussi de l'ordinaire, notamment ses deux tours
Gare saint Charles
Cet escalier de 16 m de haut est entrecoupé de sept paliers. Ses ornements sortent aussi de l'ordinaire, notamment ses deux tours "fanal" et ses nombreuses statues signées Bitter, Carli, Raybaud et Bottinelly qui évoquent la puissance de Marseille, dominant les lointaines colonies.
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<center></center><center>Gare saint Charles</center>Tout en haut de l'escalier sont placées de chaque côté de l’escalier, deux statues représentant le lion et l’enfant sculptées par Ary Bitter.
Gare saint Charles
Tout en haut de l'escalier sont placées de chaque côté de l’escalier, deux statues représentant le lion et l’enfant sculptées par Ary Bitter.
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<center></center><center>Gare saint Charles</center>A gauche, sur un phylactère est inscrite la mention « le soleil et la mer ». Sur le sol, des pommes de pin et une ancre qui évoque le port, ressource principale de Marseille.
Gare saint Charles
A gauche, sur un phylactère est inscrite la mention « le soleil et la mer ». Sur le sol, des pommes de pin et une ancre qui évoque le port, ressource principale de Marseille.
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<center></center><center>Gare saint Charles</center>Statue de gauche.
Gare saint Charles
Statue de gauche.
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<center></center><center>Gare saint Charles</center>Statue de droite.
Gare saint Charles
Statue de droite.
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<center></center><center>Gare saint Charles</center>Sur le phylactère est inscrit « le monde est l’énergie ». Au pieds de l'enfant, des roses et un serpent tenant dans sa gueule un bâton, ce qui rappelle le caducée de Mercure, le dieu du commerce.
Gare saint Charles
Sur le phylactère est inscrit « le monde est l’énergie ». Au pieds de l'enfant, des roses et un serpent tenant dans sa gueule un bâton, ce qui rappelle le caducée de Mercure, le dieu du commerce.
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<center></center><center>Gare saint Charles</center>Ces deux groupes de lions et enfants s'inspirent de ceux de Georges Gardet conçus pour le pont Alexandre III à Paris.
Gare saint Charles
Ces deux groupes de lions et enfants s'inspirent de ceux de Georges Gardet conçus pour le pont Alexandre III à Paris.
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<center></center><center>Gare saint Charles</center>
Gare saint Charles
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<center></center><center>Gare saint Charles</center>Balustrades avec des motifs de feuilles de chênes avec des glands.
Gare saint Charles
Balustrades avec des motifs de feuilles de chênes avec des glands.
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<center></center><center>Gare saint Charles</center>Au premier palier s'ouvrent deux tunnels d'accès à la gare, situés de part et d'autre de la volée centrale de l'escalier. Coté cour, le tunnel du départ. Les décors sont dus à François Carli.
Gare saint Charles
Au premier palier s'ouvrent deux tunnels d'accès à la gare, situés de part et d'autre de la volée centrale de l'escalier. Coté cour, le tunnel du départ. Les décors sont dus à François Carli.
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<center></center><center>Gare saint Charles</center>A la clef de l'arc, un mascaron représente Mercure. Dans les claveaux, des produits de la mer.
Gare saint Charles
A la clef de l'arc, un mascaron représente Mercure. Dans les claveaux, des produits de la mer.
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<center></center><center>Gare saint Charles</center>Tête de Mercure.
Gare saint Charles
Tête de Mercure.
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