Musée des Beaux-Arts.

Le palais, inauguré en 1869, a été construit pour être le point d'arrivée des eaux de la Durance, détournées afin d'alimenter la ville de Marseille, qui connaissait alors des problèmes d'approvisionnement en eau. Plusieurs projets de
Le palais, inauguré en 1869, a été construit pour être le point d'arrivée des eaux de la Durance, détournées afin d'alimenter la ville de Marseille, qui connaissait alors des problèmes d'approvisionnement en eau. Plusieurs projets de "château d'eau" furent élaborés au XIXe siècle pour aménager le plateau Longchamp. C'est celui d'Henri Espérandieu qui fut retenu en 1861, avec de nouveaux dessins associant un château d'eau avec cascades, immortalisant l'arrivée des eaux de la Durance à Marseille, un muséum d'Histoire naturelle à droite, un musée des Beaux-Arts à gauche et des jardins en liaison avec le jardin d'acclimatation déjà existant.
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Hall du premier étage. Puvis de Chavannes. Marseille porte de l'Orient, 1869.
Hall du premier étage. Puvis de Chavannes. Marseille porte de l'Orient, 1869.
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Hall du premier étage. Puvis de Chavannes. Marseille, colonie grecque, 1869.
Hall du premier étage. Puvis de Chavannes. Marseille, colonie grecque, 1869.
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Hall du premier étage.
Hall du premier étage.
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Hall du premier étage. Les chérubins portent les noms de peintres et de sculpteurs.
Hall du premier étage. Les chérubins portent les noms de peintres et de sculpteurs.
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Hall du premier étage. Les chérubins portent les noms de peintres et de sculpteurs.
Hall du premier étage. Les chérubins portent les noms de peintres et de sculpteurs.
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Hall du premier étage. Les chérubins portent les noms de peintres et de sculpteurs.
Hall du premier étage. Les chérubins portent les noms de peintres et de sculpteurs.
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Puvis de Chavannes. Marseille porte de l'Orient, 1869.
Puvis de Chavannes. Marseille porte de l'Orient, 1869.
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Puvis de Chavannes. Marseille, colonie grecque, 1869.
Puvis de Chavannes. Marseille, colonie grecque, 1869.
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Puvis de Chavannes. Marseille, colonie grecque, 1869.
Puvis de Chavannes. Marseille, colonie grecque, 1869.
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Puvis de Chavannes. Marseille, colonie grecque, 1869.
Puvis de Chavannes. Marseille, colonie grecque, 1869.
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Hall du premier étage.
Hall du premier étage.
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Hall du premier étage.
Hall du premier étage.
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Hall du premier étage.
Hall du premier étage.
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Antoine-Louis BARYE. Paris. 1795-1875. 
Lion terrassant un mouflon. Plâtre.
Antoine-Louis Barye est le plus grand sculpteur animalier de son temps. Il renouvelle le genre par l'étude sur nature des animaux, plus particulièrement des fauves, ce qui lui permet d'insuffler à ses sculptures une énergie et une expressivité étonnante. Lorsque la Ville de Marseille lui confie en 1864 la réalisation des groupes sculptés des entrées du Palais Longchamp, il est déjà reconnu comme un des plus grands artistes de son temps. Les quatre fauves terrassant un animal sont les modèles originaux de l'artiste qui ont servi à l'exécution en pierre des tigres et lions de l’entrée du palais. Les dimensions du modèle, généralement au tiers de l’œuvre définitive, sont reportées et agrandies sur le bloc de pierre par les praticiens du sculpteur, au moyen de compas et d'un pantographe.
Antoine-Louis BARYE. Paris. 1795-1875. Lion terrassant un mouflon. Plâtre. Antoine-Louis Barye est le plus grand sculpteur animalier de son temps. Il renouvelle le genre par l'étude sur nature des animaux, plus particulièrement des fauves, ce qui lui permet d'insuffler à ses sculptures une énergie et une expressivité étonnante. Lorsque la Ville de Marseille lui confie en 1864 la réalisation des groupes sculptés des entrées du Palais Longchamp, il est déjà reconnu comme un des plus grands artistes de son temps. Les quatre fauves terrassant un animal sont les modèles originaux de l'artiste qui ont servi à l'exécution en pierre des tigres et lions de l’entrée du palais. Les dimensions du modèle, généralement au tiers de l’œuvre définitive, sont reportées et agrandies sur le bloc de pierre par les praticiens du sculpteur, au moyen de compas et d'un pantographe.
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Antoine-Louis Barye est le plus grand sculpteur animalier de son temps. Il renouvelle le genre par l'étude sur nature des animaux, plus particulièrement des fauves, ce qui lui permet d'insuffler à ses sculptures une énergie et une expressivité étonnante. Lorsque la Ville de Marseille lui confie en 1864 la réalisation des groupes sculptés des entrées du Palais Longchamp, il est déjà reconnu comme un des plus grands artistes de son temps. Les quatre fauves terrassant un animal sont les modèles originaux de l'artiste qui ont servi à l'exécution en pierre des tigres et lions de l’entrée du palais. Les dimensions du modèle, généralement au tiers de l’œuvre définitive, sont reportées et agrandies sur le bloc de pierre par les praticiens du sculpteur, au moyen de compas et d'un pantographe.
Antoine-Louis Barye est le plus grand sculpteur animalier de son temps. Il renouvelle le genre par l'étude sur nature des animaux, plus particulièrement des fauves, ce qui lui permet d'insuffler à ses sculptures une énergie et une expressivité étonnante. Lorsque la Ville de Marseille lui confie en 1864 la réalisation des groupes sculptés des entrées du Palais Longchamp, il est déjà reconnu comme un des plus grands artistes de son temps. Les quatre fauves terrassant un animal sont les modèles originaux de l'artiste qui ont servi à l'exécution en pierre des tigres et lions de l’entrée du palais. Les dimensions du modèle, généralement au tiers de l’œuvre définitive, sont reportées et agrandies sur le bloc de pierre par les praticiens du sculpteur, au moyen de compas et d'un pantographe.
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Antoine-Louis BARYE. Paris. 1795-1875. Tigre terrassant une biche. 
Plâtre.
Antoine-Louis BARYE. Paris. 1795-1875. Tigre terrassant une biche. Plâtre.
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Antoine-Louis BARYE. Paris. 1795-1875. 
Lion terrassant un sanglier. Plâtre.
Antoine-Louis BARYE. Paris. 1795-1875. Lion terrassant un sanglier. Plâtre.
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Antoine-Louis BARYE. Paris. 1795-1875. 
Tigre terrassant une gazelle. Plâtre.
Antoine-Louis BARYE. Paris. 1795-1875. Tigre terrassant une gazelle. Plâtre.
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Pierre Puget. Le Faune
Pierre Puget. Le Faune
20
Pierre Puget. La vierge apprenant à lire à l'Enfant Jésus.
Pierre Puget. La vierge apprenant à lire à l'Enfant Jésus.
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Pierre Puget. Le Sommeil de l'Enfant Jésus. Huile sur toile.
Pierre Puget. Le Sommeil de l'Enfant Jésus. Huile sur toile.
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Pierre Puget. Sainte-Cécile. 1651. Huile sur toile.
Pierre Puget. Sainte-Cécile. 1651. Huile sur toile.
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Pierre Puget. (Marseille, 1620-1694). Le Baptême de Clovis. 1653. Huile sur toile.
Pierre Puget. (Marseille, 1620-1694). Le Baptême de Clovis. 1653. Huile sur toile.
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Pierre Puget. Le Baptême de Constantin, 1653. Huile sur toile.
Pierre Puget. Le Baptême de Constantin, 1653. Huile sur toile.
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Pierre Puget. L'Homme au compas dit Portrait de Gaspard Puget. Huile sur toile.
Pierre Puget. L'Homme au compas dit Portrait de Gaspard Puget. Huile sur toile.
26
François Carli, (Marseille 1873-1957), d'après Pierre Puget. Le Bienheureux Alexandre Sauli.
Gènes, église de Santa Maria Assunta di Carignano.
Moulages en plâtre, 1907.
François Carli, (Marseille 1873-1957), d'après Pierre Puget. Le Bienheureux Alexandre Sauli. Gènes, église de Santa Maria Assunta di Carignano. Moulages en plâtre, 1907.
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Joseph-Louis Hubac. (Toulon, 1776-1830). D'après Pierre Puget. Portail de l'hôtel de ville de Toulon. Moulage en plâtre.
Joseph-Louis Hubac. (Toulon, 1776-1830). D'après Pierre Puget. Portail de l'hôtel de ville de Toulon. Moulage en plâtre.
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Pierre Puget. Louis XIV. Louis XIV à cheval.
Pierre Puget. Louis XIV. Louis XIV à cheval.
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Pierre Puget. Saint-Charles Borromée priant pour la cessation de la peste de Milan.
Pierre Puget. Saint-Charles Borromée priant pour la cessation de la peste de Milan.
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D'après Pierre Puget. Alexandre et Diogène. Moulage en plâtre.
D'après Pierre Puget. Alexandre et Diogène. Moulage en plâtre.
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D'après Pierre Puget. Alexandre et Diogène. Moulage en plâtre.
D'après Pierre Puget. Alexandre et Diogène. Moulage en plâtre.
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Pierre Puget. Salvator Mundi. Marbre.
Pierre Puget. Salvator Mundi. Marbre.
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Pierre Puget. L'éducation d'Achille, vers 1685.
Pierre Puget. L'éducation d'Achille, vers 1685.
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Attribué à Nicolas LABBE
Besançon, 1608-Lyon, 1647. 
Le Songe saint Joseph
vers 1640-1643.
Huile sur toile.
Attribué à Nicolas LABBE Besançon, 1608-Lyon, 1647. Le Songe saint Joseph vers 1640-1643. Huile sur toile.
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Le songe de Saint-Joseph faisait partie d'un ensemble de cinq toiles qui comprenait L’Annonciation, La Visitation, l’Adoration des Mages, la Présentation au Temple. Il avait été commandé on 1641 pour l’église Saint-Jaume aujourd’hui détruite, l’une des deux chapelles que les Jésuites possédaient à Marseille. Nicolas Labbé, qui avait séjourné plusieurs années à Rome, et rejoint l’ordre des Jésuites en 1637, fut choisi pour son exécution. L'ordre, qui accordait un rôle primordial aux arts dans la transmission de la foi, avait particulièrement soigné le décor de son église marseillaise. On pouvait également y admirer un autre cycle de tableaux, peints à Rome entre 1663 et 1668, par un des plus grands artistes romains du moment, Giacinto Gimignani. Cet ensemble est lui aussi conservé au musée des Beaux-Arts.
Le songe de Saint-Joseph faisait partie d'un ensemble de cinq toiles qui comprenait L’Annonciation, La Visitation, l’Adoration des Mages, la Présentation au Temple. Il avait été commandé on 1641 pour l’église Saint-Jaume aujourd’hui détruite, l’une des deux chapelles que les Jésuites possédaient à Marseille. Nicolas Labbé, qui avait séjourné plusieurs années à Rome, et rejoint l’ordre des Jésuites en 1637, fut choisi pour son exécution. L'ordre, qui accordait un rôle primordial aux arts dans la transmission de la foi, avait particulièrement soigné le décor de son église marseillaise. On pouvait également y admirer un autre cycle de tableaux, peints à Rome entre 1663 et 1668, par un des plus grands artistes romains du moment, Giacinto Gimignani. Cet ensemble est lui aussi conservé au musée des Beaux-Arts.
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Giacinto GIMIGNANI
Pistoia, 1606 - Rome, 1681
Héro et Léandre
Huile sur toile.
Giacinto GIMIGNANI Pistoia, 1606 - Rome, 1681 Héro et Léandre Huile sur toile.
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Gilles GARCIN
Aix-en-Provence, 1647-1702
Bacchus
Huile sur toile
Gilles GARCIN Aix-en-Provence, 1647-1702 Bacchus Huile sur toile
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Meiffren CONTE
Marseille, vers 1630 - 1705
Nature morte à l’aiguière renversée
Huile sur toile
Meiffren CONTE Marseille, vers 1630 - 1705 Nature morte à l’aiguière renversée Huile sur toile
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Reynaud LEVIEUX
Nîmes, 1613 - Rome, 1699
Nature morte à l'épagneul nain
Huile sur toile.
Reynaud LEVIEUX Nîmes, 1613 - Rome, 1699 Nature morte à l'épagneul nain Huile sur toile.
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Jan BRUEGHEL, dit Brueghel de Velours
Bruxelles, 1568 – Anvers, 1625
Le Feu
Huile sur toile
Brueghel est le fils du célèbre peintre flamand Pieter Bruegel le Vieux. Il doit son surnom « de Velours » à la finesse de sa touche et de ses couleurs. Des scènes religieuses aux scènes mythologiques, du paysage à la nature morte, son œuvre est aussi abondante que variée.
Le Feu et L'Air font partie d'une série d'allégories représentant les quatre éléments.
Le feu est symbolisé par Vulcain, Vénus et l'Amour, dans un décor de ruines où tout un peuple d'artisans s'agite, au milieu d'un désordre d'objets les plus divers.
Jan BRUEGHEL, dit Brueghel de Velours Bruxelles, 1568 – Anvers, 1625 Le Feu Huile sur toile Brueghel est le fils du célèbre peintre flamand Pieter Bruegel le Vieux. Il doit son surnom « de Velours » à la finesse de sa touche et de ses couleurs. Des scènes religieuses aux scènes mythologiques, du paysage à la nature morte, son œuvre est aussi abondante que variée. Le Feu et L'Air font partie d'une série d'allégories représentant les quatre éléments. Le feu est symbolisé par Vulcain, Vénus et l'Amour, dans un décor de ruines où tout un peuple d'artisans s'agite, au milieu d'un désordre d'objets les plus divers.
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Jan BRUEGHEL, dit Brueghel de Velours
Bruxelles, 1568 – Anvers, 1625
L’Air
Huile sur toile
L'air est personnifié par la déesse Uranie qui tient dans sa main gauche une sphère et dans sa main droite un bouquet de plumes. Elle règne sur un univers où les oiseaux nous offrent toute leur diversité, évoluant sur terre comme dans les airs en une ronde élégante.
Jan BRUEGHEL, dit Brueghel de Velours Bruxelles, 1568 – Anvers, 1625 L’Air Huile sur toile L'air est personnifié par la déesse Uranie qui tient dans sa main gauche une sphère et dans sa main droite un bouquet de plumes. Elle règne sur un univers où les oiseaux nous offrent toute leur diversité, évoluant sur terre comme dans les airs en une ronde élégante.
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Henri ALLOUARD
Paris, 1844 - 1929
Jeune femme Peul
Onyx, verre, pierre.
Ballay, premier gouverneur de Guinée.
Henri ALLOUARD Paris, 1844 - 1929 Jeune femme Peul Onyx, verre, pierre. Ballay, premier gouverneur de Guinée.
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Henri ALLOUARD
Paris, 1844 - 1929
Jeune femme Peul
Onyx, verre, pierre.
Le sculpteur Henri Allouard s'est plusieurs fois intéressé à la sculpture polychrome en mélangeant différents matériaux, ici le bronze, l'onyx, la pierre, l’ivoire, le verre, pour obtenir des effets colorés naturalistes. Le terme Foulah est l'une des nombreuses dénominations des Peuls. La jeune femme porte le Dyubade, coiffure faite de tresses sur une armature en bambou, caractéristique de la région du Futa Djallon, en Guinée.
Allouard a réalisé une autre figure de femme peule, cette fois-ci grandeur nature, pour le monument élevé à Conakry en 1904 à Noël Ballay, premier gouverneur de Guinée.
Henri ALLOUARD Paris, 1844 - 1929 Jeune femme Peul Onyx, verre, pierre. Le sculpteur Henri Allouard s'est plusieurs fois intéressé à la sculpture polychrome en mélangeant différents matériaux, ici le bronze, l'onyx, la pierre, l’ivoire, le verre, pour obtenir des effets colorés naturalistes. Le terme Foulah est l'une des nombreuses dénominations des Peuls. La jeune femme porte le Dyubade, coiffure faite de tresses sur une armature en bambou, caractéristique de la région du Futa Djallon, en Guinée. Allouard a réalisé une autre figure de femme peule, cette fois-ci grandeur nature, pour le monument élevé à Conakry en 1904 à Noël Ballay, premier gouverneur de Guinée.
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Joseph GARIBALDI
Marseille, 1863-1941
Intérieur d’atelier
Huile sur toile.
Joseph GARIBALDI Marseille, 1863-1941 Intérieur d’atelier Huile sur toile.
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Valère BERNARD
Marseille, 1860 - 1936
Portrait de Jean-Baptiste Olive dans son atelier
Huile sur toile
Valère BERNARD Marseille, 1860 - 1936 Portrait de Jean-Baptiste Olive dans son atelier Huile sur toile
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Jean-Baptiste OLIVE
Marseille. 1848 - 1936
Carry
Huile sur bois
Jean-Baptiste OLIVE Marseille. 1848 - 1936 Carry Huile sur bois
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Etienne MEIN
Allauch, 1865 – Marseille, 1938
L'Atelier de l'artiste
Huile sur toile
Etienne MEIN Allauch, 1865 – Marseille, 1938 L'Atelier de l'artiste Huile sur toile
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Alfred CASILE
Marseille, 1848-1909
Quai du Rhône à Avignon
Huile sur toile
Alfred CASILE Marseille, 1848-1909 Quai du Rhône à Avignon Huile sur toile
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Amable-Louis CRAPELET
Auxerre. 1822 - Marseille. 1867
Une vue de la Thèbes antique
Huile sur toile
Amable-Louis CRAPELET Auxerre. 1822 - Marseille. 1867 Une vue de la Thèbes antique Huile sur toile
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Théodore FRERE dit FRÈRE BEY
Paris. 1814-1888
Île de Philae
Huile sur toile
Théodore FRERE dit FRÈRE BEY Paris. 1814-1888 Île de Philae Huile sur toile
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Joseph GARIBALDI
Marseille, 1863- 1941
Paysage de Camargue (Vue de Fos)
Huile sur toile
Joseph GARIBALDI Marseille, 1863- 1941 Paysage de Camargue (Vue de Fos) Huile sur toile
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Stanislas TORRENTS
Marseille. 1839 - Cannes. 1916
L’Usurier
Huile sur bois
Stanislas TORRENTS Marseille. 1839 - Cannes. 1916 L’Usurier Huile sur bois
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Anonyme, anciennement attribué à Philippe de CHAMPAIGNE
Portrait d'homme dit L’Homme en gris
Huile sur toile
Anonyme, anciennement attribué à Philippe de CHAMPAIGNE Portrait d'homme dit L’Homme en gris Huile sur toile
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Henri PINTA
Marseille. 1856 - Paris. 1944
Sainte Marthe et la Tarasque
Huile sur toile
Henri PINTA Marseille. 1856 - Paris. 1944 Sainte Marthe et la Tarasque Huile sur toile
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Henri PINTA
Marseille. 1856 - Paris. 1944
Sainte Marthe et la Tarasque
Huile sur toile
Le marseillais Henri Pinta reçoit le prix de Rome en 1884. Il expose ce tableau au Salon de 1890.
Selon la légende, la Tarasque qui vivait dans des bois au bord du Rhône dévorait les passants et faisait chavirer les navires. Sainte Marthe qui évangélisait la région, délivra les habitants de Tarascon du monstre. Elle le dompta et le rendit doux comme un agneau en l’aspergeant d'eau bénite. Elle fit de sa ceinture une laisse qu’elle lui passa autour du cou.
Pinta, qui s'inspire des peintres primitifs dans l'auréole et les brocards du vêtement de la sainte, détourne le sujet religieux au profit de la richesse décorative des matières et du paysage, mettant en valeur sur ce fond coloré, la nudité de la victime que la sainte vient de sauver.
Henri PINTA Marseille. 1856 - Paris. 1944 Sainte Marthe et la Tarasque Huile sur toile Le marseillais Henri Pinta reçoit le prix de Rome en 1884. Il expose ce tableau au Salon de 1890. Selon la légende, la Tarasque qui vivait dans des bois au bord du Rhône dévorait les passants et faisait chavirer les navires. Sainte Marthe qui évangélisait la région, délivra les habitants de Tarascon du monstre. Elle le dompta et le rendit doux comme un agneau en l’aspergeant d'eau bénite. Elle fit de sa ceinture une laisse qu’elle lui passa autour du cou. Pinta, qui s'inspire des peintres primitifs dans l'auréole et les brocards du vêtement de la sainte, détourne le sujet religieux au profit de la richesse décorative des matières et du paysage, mettant en valeur sur ce fond coloré, la nudité de la victime que la sainte vient de sauver.
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Joseph DAUPHIN
Marseille, 1821 - 1849
Le Musée des Beaux-Arts, chapelle des Bernardines
Huile sur toile
Joseph DAUPHIN Marseille, 1821 - 1849 Le Musée des Beaux-Arts, chapelle des Bernardines Huile sur toile
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Joseph DAUPHIN
Marseille, 1821 - 1849
Le Musée des Beaux-Arts, chapelle des Bernardines
Huile sur toile
Le couvent des Bernardines construit au milieu du XVIIIe siècle par les architectes Pier-Paul Bruand et Balthazar Devreton a abrité le premier musée des Beaux-Arts de Marseille de 1804 à 1869.
Pendant la Révolution sa chapelle avait servi de dépôt pour les œuvres saisies chez les émigrés et dans les établissements religieux. C'est le 9 septembre 180 qu’est inauguré le premier musée de Marseille, suite à l'arrêté Chaptal de 1801 qui décidait le création de 15 musées dans les grandes villes de France.
Avec les saisies révolutionnaires faites dans la région et les grands chefs- d’œuvre envoyés par l'Étal, le premier catalogue du musée rédigé en 1805 dénombrait 117 tableaux.
Le tableau de Joseph Dauphin nous conserve le souvenir de ce premier établissement tel qu'il se présentait sous la Monarchie de juillet.
On devine quelques-uns des principaux envois de l'État, comme à droite, le Ravissement de sainte Madeleine de Philippe de Champaigne, avant que ne lui soit restitué en 1996 son format original octogonal, deux des tableaux de Seiter pour l'église des Chartreux accrochés l'un sur l’autre, sur le pilier.
Ce musée, se retrouva vite à l’étroit. Il faudra pourtant attendre plus d'un demi-siècle pour qu'aboutisse le projet de construction d'un bâtiment conçu spécifiquement pour conserver et présenter des collections qui avaient doublé en nombre. C'est le monument qu'on décide d'élever sur le plateau Longchamp pour commémorer les grands travaux du canal de Marseille qui accueillera ce nouveau musée.
La Ville de Marseille fit appel au jeune architecte Henry Espérandieu (1829- 1874). En 1862 le conseil municipal adoptait ses plans, ouvrant ainsi un nouveau chapitre de l’histoire du musée. Le Palais Longchamp fut inauguré le 14 août 1869, mais le musée ne devait ouvrir ses portes au public que le 15 août 1873
Joseph DAUPHIN Marseille, 1821 - 1849 Le Musée des Beaux-Arts, chapelle des Bernardines Huile sur toile Le couvent des Bernardines construit au milieu du XVIIIe siècle par les architectes Pier-Paul Bruand et Balthazar Devreton a abrité le premier musée des Beaux-Arts de Marseille de 1804 à 1869. Pendant la Révolution sa chapelle avait servi de dépôt pour les œuvres saisies chez les émigrés et dans les établissements religieux. C'est le 9 septembre 180 qu’est inauguré le premier musée de Marseille, suite à l'arrêté Chaptal de 1801 qui décidait le création de 15 musées dans les grandes villes de France. Avec les saisies révolutionnaires faites dans la région et les grands chefs- d’œuvre envoyés par l'Étal, le premier catalogue du musée rédigé en 1805 dénombrait 117 tableaux. Le tableau de Joseph Dauphin nous conserve le souvenir de ce premier établissement tel qu'il se présentait sous la Monarchie de juillet. On devine quelques-uns des principaux envois de l'État, comme à droite, le Ravissement de sainte Madeleine de Philippe de Champaigne, avant que ne lui soit restitué en 1996 son format original octogonal, deux des tableaux de Seiter pour l'église des Chartreux accrochés l'un sur l’autre, sur le pilier. Ce musée, se retrouva vite à l’étroit. Il faudra pourtant attendre plus d'un demi-siècle pour qu'aboutisse le projet de construction d'un bâtiment conçu spécifiquement pour conserver et présenter des collections qui avaient doublé en nombre. C'est le monument qu'on décide d'élever sur le plateau Longchamp pour commémorer les grands travaux du canal de Marseille qui accueillera ce nouveau musée. La Ville de Marseille fit appel au jeune architecte Henry Espérandieu (1829- 1874). En 1862 le conseil municipal adoptait ses plans, ouvrant ainsi un nouveau chapitre de l’histoire du musée. Le Palais Longchamp fut inauguré le 14 août 1869, mais le musée ne devait ouvrir ses portes au public que le 15 août 1873
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Jean-Antoine CONSTANTIN
Marseille, 1756 – Aix-en-Provence, 1844.
L'Accident de montgolfière
1784
Huile sur toile.
En 1784, Constantin, de retour de Rome, s’installe à Aix-en-Provence, où il vient de prendre la direction de l’École de dessin. Il assiste alors au lancement de la montgolfière réalisée par un ancien capitaine de navire. Il immortalise l’évènement par un dessin et des gravures, et cette composition, peinte dans des camaïeux de gris et de verts intenses.
Le tableau représente l’accident qui survint dans la campagne aixoise, peu de temps après l’envol du ballon. L’aéronaute perdit le contrôle de son engin qui avait commencé à prendre feu. Il échappa à la mort en sautant de la nacelle. Constantin est ainsi l’un des premiers artistes à avoir représenté un accident de montgolfière.
Jean-Antoine CONSTANTIN Marseille, 1756 – Aix-en-Provence, 1844. L'Accident de montgolfière 1784 Huile sur toile. En 1784, Constantin, de retour de Rome, s’installe à Aix-en-Provence, où il vient de prendre la direction de l’École de dessin. Il assiste alors au lancement de la montgolfière réalisée par un ancien capitaine de navire. Il immortalise l’évènement par un dessin et des gravures, et cette composition, peinte dans des camaïeux de gris et de verts intenses. Le tableau représente l’accident qui survint dans la campagne aixoise, peu de temps après l’envol du ballon. L’aéronaute perdit le contrôle de son engin qui avait commencé à prendre feu. Il échappa à la mort en sautant de la nacelle. Constantin est ainsi l’un des premiers artistes à avoir représenté un accident de montgolfière.
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Adolphe MONTICELLI
Marseille, 1824 - 1886
Autoportrait.
Huile sur toile
Adolphe MONTICELLI Marseille, 1824 - 1886 Autoportrait. Huile sur toile
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Charles CHAPLIN
Les Andelys. 1825 - Paris. 1891
Le Rêve
Huile sur toile
Charles CHAPLIN Les Andelys. 1825 - Paris. 1891 Le Rêve Huile sur toile
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Marius GRANET
Aix-en-Provence, 1775 - Paris, 1849
Thémistocle
Huile sur toile
Marius GRANET Aix-en-Provence, 1775 - Paris, 1849 Thémistocle Huile sur toile
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André ALLAR
Toulon. 1845 -1824
Hécube découvrant le cadavre de Polydore
Bronze
André ALLAR Toulon. 1845 -1824 Hécube découvrant le cadavre de Polydore Bronze
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André ALLAR
Toulon. 1845 -1824
Hécube découvrant le cadavre de Polydore
Bronze
Le sculpteur André Allar qui avait été élève à l'école des Beaux-Arts de Marseille, obtient en 1869. le prix de Rome de sculpture. Ce relief est une fonte en bronze galvanoplastique réalisée en 1871, d'après le plâtre de son premier «envoi de Rome». Les lauréats devaient pendant leur séjour romain envoyer chaque année une œuvre à Paris, pour témoigner de leur progrès.
La scène est tirée des Métamorphoses d'Ovide. Polydore fils d'Hécube et de Priam, roi de Troie, a été assassiné par le roi de Thrace Polymnestor, chez qui ses parents l'avaient envoyé pendant le siège de la cité par les Grecs. Après la chute de la ville, Hécube, prisonnière des grecs et qui a vu mourir tous les siens, découvre le corps de son fils assassiné sur le rivage. Elle se vengera en crevant les yeux du meurtrier de son fils.
André ALLAR Toulon. 1845 -1824 Hécube découvrant le cadavre de Polydore Bronze Le sculpteur André Allar qui avait été élève à l'école des Beaux-Arts de Marseille, obtient en 1869. le prix de Rome de sculpture. Ce relief est une fonte en bronze galvanoplastique réalisée en 1871, d'après le plâtre de son premier «envoi de Rome». Les lauréats devaient pendant leur séjour romain envoyer chaque année une œuvre à Paris, pour témoigner de leur progrès. La scène est tirée des Métamorphoses d'Ovide. Polydore fils d'Hécube et de Priam, roi de Troie, a été assassiné par le roi de Thrace Polymnestor, chez qui ses parents l'avaient envoyé pendant le siège de la cité par les Grecs. Après la chute de la ville, Hécube, prisonnière des grecs et qui a vu mourir tous les siens, découvre le corps de son fils assassiné sur le rivage. Elle se vengera en crevant les yeux du meurtrier de son fils.
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Pierre Puvis de CHAVANNES
Lyon. 1824 - Paris. 1896
Retour de chasse
Huile sur toile
Pierre Puvis de CHAVANNES Lyon. 1824 - Paris. 1896 Retour de chasse Huile sur toile
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Pierre Puvis de CHAVANNES
Lyon. 1824 - Paris. 1896
Retour de chasse
Huile sur toile
Puvis de Chavannes est une figure majeure de la peinture de la seconde moitié du XIXe siècle. Il est considéré comme un des précurseurs du mouvement symboliste et renouvela profondément l'art du décor mural monumental.
Le Retour de chasse qu’il a présenté sans grand succès au salon de 1859, reprend l'un des panneaux, qu'il avait réalisé en 1845 pour la salle à manger de la maison de son frère à Brouchy en Saône-et-Loire : Un retour de chasse d'Esaü.
Dans cette toile apparaissent déjà parfaitement constitués les ingrédients essentiels de son travail et qui feront rapidement son succès : l’admiration pour l'art de la fresque dont il réussit à rendre les tons mats sur la toile, une stylisation harmonieuse des formes, enfin la réinterprétation très personnelle de l’antique et des grands décors italiens des XVIe et XVIIe siècles.
En 1859 Puvis a fait don de ce tableau au musée, alors toujours installé dans la chapelle des Bernardines. Huit ans plus tard, il recevait la commande des deux grandes toiles décorant l’escalier du nouveau musée des Beaux-Arts au Palais Longchamp. Marseille Colonie grecque et Marseille Porte de l’Orient.
Pierre Puvis de CHAVANNES Lyon. 1824 - Paris. 1896 Retour de chasse Huile sur toile Puvis de Chavannes est une figure majeure de la peinture de la seconde moitié du XIXe siècle. Il est considéré comme un des précurseurs du mouvement symboliste et renouvela profondément l'art du décor mural monumental. Le Retour de chasse qu’il a présenté sans grand succès au salon de 1859, reprend l'un des panneaux, qu'il avait réalisé en 1845 pour la salle à manger de la maison de son frère à Brouchy en Saône-et-Loire : Un retour de chasse d'Esaü. Dans cette toile apparaissent déjà parfaitement constitués les ingrédients essentiels de son travail et qui feront rapidement son succès : l’admiration pour l'art de la fresque dont il réussit à rendre les tons mats sur la toile, une stylisation harmonieuse des formes, enfin la réinterprétation très personnelle de l’antique et des grands décors italiens des XVIe et XVIIe siècles. En 1859 Puvis a fait don de ce tableau au musée, alors toujours installé dans la chapelle des Bernardines. Huit ans plus tard, il recevait la commande des deux grandes toiles décorant l’escalier du nouveau musée des Beaux-Arts au Palais Longchamp. Marseille Colonie grecque et Marseille Porte de l’Orient.
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Ary SHEFFER
Dordrecht, 1795 - Argenteuil. 1858
Marie Madeleine au pied de la Croix
Huile sur toile
Ary SHEFFER Dordrecht, 1795 - Argenteuil. 1858 Marie Madeleine au pied de la Croix Huile sur toile
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Jean-Antoine BEAUFORT
Paris. 1721 - Rueil, 1784
Brennus jetant son glaive dans la balance
Huile sur toile.
Jean-Antoine BEAUFORT Paris. 1721 - Rueil, 1784 Brennus jetant son glaive dans la balance Huile sur toile.
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Hubert ROBERT
Paris. 1733-1808
Paysage de fantaisie
Huile sur toile
Hubert ROBERT Paris. 1733-1808 Paysage de fantaisie Huile sur toile
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Hubert ROBERT
Paris. 1733-1808
Paysage de fantaisie
Huile sur toile
Après avoir appris le dessin auprès de Michel- Ange Slodtz, Robert part pour Rome en 1753, à la suite du comte de Stainville, ambassadeur de France. Sans être lauréat du Grand prix, il obtient le droit de séjourner à l'Académie de France, puis part à Naples avec l'Abbé de Saint-Non. Il ne regagne la France qu’en 1765. Il est agréé à l'Académie Royale de peinture et expose à tous les Salons jusqu'en 1789. Artiste à la mode, il développe dans ses paysages une poésie de la ruine qui connaît un très grand succès auprès des amateurs.
Ce paysage de fantaisie devait appartenir à un ensemble décoratif dont les pièces sont aujourd’hui dispersées. Robert laisse le champ libre à son imagination, composant un paysage idyllique baigné de la lumière du soleil couchant : un arbre tortueux et démesuré au premier plan, une arche Il naturelle au sommet de laquelle se dresse une église conventuelle avec son clocher et les ruines d'un temple antique qui lui sert de porche. Ce sont des éléments habituels mais toujours réinventés, du lyrisme d'Hubert Robert, que Diderot surnommait «Robert des ruines».
Hubert ROBERT Paris. 1733-1808 Paysage de fantaisie Huile sur toile Après avoir appris le dessin auprès de Michel- Ange Slodtz, Robert part pour Rome en 1753, à la suite du comte de Stainville, ambassadeur de France. Sans être lauréat du Grand prix, il obtient le droit de séjourner à l'Académie de France, puis part à Naples avec l'Abbé de Saint-Non. Il ne regagne la France qu’en 1765. Il est agréé à l'Académie Royale de peinture et expose à tous les Salons jusqu'en 1789. Artiste à la mode, il développe dans ses paysages une poésie de la ruine qui connaît un très grand succès auprès des amateurs. Ce paysage de fantaisie devait appartenir à un ensemble décoratif dont les pièces sont aujourd’hui dispersées. Robert laisse le champ libre à son imagination, composant un paysage idyllique baigné de la lumière du soleil couchant : un arbre tortueux et démesuré au premier plan, une arche Il naturelle au sommet de laquelle se dresse une église conventuelle avec son clocher et les ruines d'un temple antique qui lui sert de porche. Ce sont des éléments habituels mais toujours réinventés, du lyrisme d'Hubert Robert, que Diderot surnommait «Robert des ruines».
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Noël COYPEL
Paris, 1428-1707
Mercure endormant Endymion
Huile sur toile.
Noël COYPEL Paris, 1428-1707 Mercure endormant Endymion Huile sur toile.
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Pierre-Jacques CAZES
Paris. 1676-1754
Léda et Jupiter transformé en cygne
Huile sur toile
Pierre-Jacques CAZES Paris. 1676-1754 Léda et Jupiter transformé en cygne Huile sur toile
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Anonyme
XVIIIe siècle
La Frileuse
Huile sur toile
Anonyme XVIIIe siècle La Frileuse Huile sur toile
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Anonyme
XVIIIe siècle
La Buveuse de café
Huile sur toile
Anonyme XVIIIe siècle La Buveuse de café Huile sur toile
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François LEMOYNE
Paris. 1668 -1737
L’Entrée au bain
Huile sur toile
François LEMOYNE Paris. 1668 -1737 L’Entrée au bain Huile sur toile
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Jean-Baptiste VAN LOO
Aix-en-Provence, 1684 - 1745
L'Amour Huile sur toile.
Jean-Baptiste VAN LOO Aix-en-Provence, 1684 - 1745 L'Amour Huile sur toile.
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JÉlisabeth VIGÉE-LEBRUN
Paris. 1755- 1842.
Portrait la Duchesse d'Orléans.
vers 1789. Huile sur toile.
JÉlisabeth VIGÉE-LEBRUN Paris. 1755- 1842. Portrait la Duchesse d'Orléans. vers 1789. Huile sur toile.
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Élisabeth VIGÉE-LEBRUN
Paris. 1755- 1842.
Portrait la Duchesse d'Orléans.
vers 1789. Huile sur toile.
Louise Elisabeth reçoit de son père Louis Vigée, pastelliste de renom, une solide formation. Orpheline à douze ans, et soutenue par le peintre Doyen, elle rencontre Vernet, Greuze et entame très tôt une longue carrière de portraitiste. La manière élégante qu’elle prête à ses modèles lui attire la clientèle de l’aristocratie. Elle devient rapidement le peintre favori de Marie-Antoinette, et grâce à sa protection, entre en 1783 à l’Académie royale de peinture. 1789 marque pour Vigée-Lebrun qui fuit la Révolution, le début d’une longue errance, mais également de succès dans les grandes cours européennes.
Louise-Marie-Adélaïde de Bourbon-Penthièvre est l’épouse du duc d’Orléans. Épousée pour sa fortune, leur mariage est rapidement malheureux. Les époux se séparent officiellement en 1792.
S’écartant du faste traditionnel des portraits de cour, Vigée- Lebrun peint son modèle sur un simple fond gris, élégamment vêtue à la dernière mode. L’exécution des étoffes est remarquable de délicatesse dans le traitement des transparences de mousselines et le rendu velouté et chatoyant des coussins.
Elisabeth Vigée-Lebrun a su saisir dans ce portrait, la personnalité de cette femme dont on a écrit : «Cette princesse portait partout une mélancolie dont rien ne pouvait ta guérir. Elle souriait quelques fois, elle ne riait jamais ».
Élisabeth VIGÉE-LEBRUN Paris. 1755- 1842. Portrait la Duchesse d'Orléans. vers 1789. Huile sur toile. Louise Elisabeth reçoit de son père Louis Vigée, pastelliste de renom, une solide formation. Orpheline à douze ans, et soutenue par le peintre Doyen, elle rencontre Vernet, Greuze et entame très tôt une longue carrière de portraitiste. La manière élégante qu’elle prête à ses modèles lui attire la clientèle de l’aristocratie. Elle devient rapidement le peintre favori de Marie-Antoinette, et grâce à sa protection, entre en 1783 à l’Académie royale de peinture. 1789 marque pour Vigée-Lebrun qui fuit la Révolution, le début d’une longue errance, mais également de succès dans les grandes cours européennes. Louise-Marie-Adélaïde de Bourbon-Penthièvre est l’épouse du duc d’Orléans. Épousée pour sa fortune, leur mariage est rapidement malheureux. Les époux se séparent officiellement en 1792. S’écartant du faste traditionnel des portraits de cour, Vigée- Lebrun peint son modèle sur un simple fond gris, élégamment vêtue à la dernière mode. L’exécution des étoffes est remarquable de délicatesse dans le traitement des transparences de mousselines et le rendu velouté et chatoyant des coussins. Elisabeth Vigée-Lebrun a su saisir dans ce portrait, la personnalité de cette femme dont on a écrit : «Cette princesse portait partout une mélancolie dont rien ne pouvait ta guérir. Elle souriait quelques fois, elle ne riait jamais ».
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Jean-Baptiste-André GAUTIER D’AGOTY
Paris. 1740- 1786
Portrait de femme
Huile sur toile.
Jean-Baptiste-André GAUTIER D’AGOTY Paris. 1740- 1786 Portrait de femme Huile sur toile.
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Henri-Pierre DANLOUX
Paris. 1753 -1809
Portrait de femme âgée
Huile sur toile
Henri-Pierre DANLOUX Paris. 1753 -1809 Portrait de femme âgée Huile sur toile
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Michel SERRE
Tarragone, 1658 – Marseille, 1733
Portrait de la femme de l’artiste et de ses enfants.
Huile sur toile
Michel SERRE Tarragone, 1658 – Marseille, 1733 Portrait de la femme de l’artiste et de ses enfants. Huile sur toile
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Michel-François DANDRE-BARDON
Aix-en-Provence, 1700-Paris, 1783.
Allégorie de la paix de Vienne
Huile sur toile
Michel-François DANDRE-BARDON Aix-en-Provence, 1700-Paris, 1783. Allégorie de la paix de Vienne Huile sur toile
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Michel-François DANDRE-BARDON
Aix-en-Provence, 1700-Paris, 1783.
Allégorie de la paix de Vienne
Huile sur toile
Dandré-Bardon commence son apprentissage à Aix chez Jean-Baptiste Vanloo puis à Paris chez Jean-François de Troy. Après un séjour à Rome, il s'installe à Paris où il est reçu en 1735 à l’Académie Royale de peinture- Revenu un temps en Provence, il participe à la création de l’Académie de peinture de Marseille, avant de regagner Paris définitivement pour se consacrer exclusivement à l’enseignement et à l'écriture de traités. 
L’Allégorie de la Paix de Vienne commémore le traité de paix qui mit fin à la Guerre de succession de Pologne, qui opposait l’Autriche, l'Espagne et la France. Dandré-Bardon recourt souvent à une iconographie complexe qui était expliquée ainsi dans le livret du salon de 1737 où l'œuvre est exposée : La France sur le sein de laquelle repose la Victoire, voit avec joie descendre du Ciel la Paix, que la Sagesse lui procure: la Discorde y parait enchaînée à la porte de Temple de Janus, et la renommée annonce à l’univers le glorieux événement du Règne de Louis XV.
A ce même salon de 1737 Dandré-Bardon présentait Les Bonnes œuvres des Filles de saint Thomas de Villeneuve, dont l'esquisse est présentée à droite. Cette congrégation s’érait illustrée pendant la peste de 1720. De toutes les sœurs parties à Marseille secourir les malades aucune n’a survécu.
Michel-François DANDRE-BARDON Aix-en-Provence, 1700-Paris, 1783. Allégorie de la paix de Vienne Huile sur toile Dandré-Bardon commence son apprentissage à Aix chez Jean-Baptiste Vanloo puis à Paris chez Jean-François de Troy. Après un séjour à Rome, il s'installe à Paris où il est reçu en 1735 à l’Académie Royale de peinture- Revenu un temps en Provence, il participe à la création de l’Académie de peinture de Marseille, avant de regagner Paris définitivement pour se consacrer exclusivement à l’enseignement et à l'écriture de traités. L’Allégorie de la Paix de Vienne commémore le traité de paix qui mit fin à la Guerre de succession de Pologne, qui opposait l’Autriche, l'Espagne et la France. Dandré-Bardon recourt souvent à une iconographie complexe qui était expliquée ainsi dans le livret du salon de 1737 où l'œuvre est exposée : La France sur le sein de laquelle repose la Victoire, voit avec joie descendre du Ciel la Paix, que la Sagesse lui procure: la Discorde y parait enchaînée à la porte de Temple de Janus, et la renommée annonce à l’univers le glorieux événement du Règne de Louis XV. A ce même salon de 1737 Dandré-Bardon présentait Les Bonnes œuvres des Filles de saint Thomas de Villeneuve, dont l'esquisse est présentée à droite. Cette congrégation s’érait illustrée pendant la peste de 1720. De toutes les sœurs parties à Marseille secourir les malades aucune n’a survécu.
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Giandomenico Tiepolo. Venise, 1727 -1804
Le Christ et la femme adultère.
Huile sur toile.
Giandomenico Tiepolo. Venise, 1727 -1804 Le Christ et la femme adultère. Huile sur toile.
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Gaspar de CRAYER. Anvers 1584-Gand 1669.
Hercule entre le Vice et la Vertu.
Huile sur toile.
Gaspar de CRAYER. Anvers 1584-Gand 1669. Hercule entre le Vice et la Vertu. Huile sur toile.
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Gaspar de CRAYER. Anvers 1584-Gand 1669.
Hercule entre le Vice et la Vertu.
Huile sur toile.
Crayer est avec Rubens, dont il fut le collaborateur, l'un des peintres flamands les plus importants du XVIIe siècle. C’est de l’Hôtel de Ville de Gand, où l’artiste s’est installé vers la fin de sa vie, que provient ce tableau saisi par les armées révolutionnaires en 1794.
Hercule entre le vice et la vertu est une allégorie très célèbre de la peinture depuis le XVIe siècle. Elle illustre le choix que doit faire l’Homme entre les plaisirs et la voie plus aride de la vertu. Minerve déesse de ta sagesse, aidée du Temps, symbolisé par un vieillard ailé tenant une faux, invite le héros à la suivre. Une jeune femme, Vénus ou peut-être son épouse Omphale, tente au contraire de retenir Hercule auprès d’elle, sous l’emprise de Cupidon.
Gaspar de CRAYER. Anvers 1584-Gand 1669. Hercule entre le Vice et la Vertu. Huile sur toile. Crayer est avec Rubens, dont il fut le collaborateur, l'un des peintres flamands les plus importants du XVIIe siècle. C’est de l’Hôtel de Ville de Gand, où l’artiste s’est installé vers la fin de sa vie, que provient ce tableau saisi par les armées révolutionnaires en 1794. Hercule entre le vice et la vertu est une allégorie très célèbre de la peinture depuis le XVIe siècle. Elle illustre le choix que doit faire l’Homme entre les plaisirs et la voie plus aride de la vertu. Minerve déesse de ta sagesse, aidée du Temps, symbolisé par un vieillard ailé tenant une faux, invite le héros à la suivre. Une jeune femme, Vénus ou peut-être son épouse Omphale, tente au contraire de retenir Hercule auprès d’elle, sous l’emprise de Cupidon.
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Émile LOUBON
Aix-en-Provence. 1809- Marseille, 1863
Troupeau dans un cirque montagneux
Huile sur toile
Émile LOUBON Aix-en-Provence. 1809- Marseille, 1863 Troupeau dans un cirque montagneux Huile sur toile
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Eustache LE SUEUR. Paris 1617-1655.
La Présentation au temple.
Huile sur toile.
Eustache LE SUEUR. Paris 1617-1655. La Présentation au temple. Huile sur toile.
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MARSEILLE AU XVIIIe SIECLE. Les années de l'Académie de peinture et de sculpture. 1753 - 1793. Marseille est au XVIIIe siècle le plus dynamique des ports français et par sa population la troisième ville du royaume. Par son paysage urbain fortement marqué par les grandes réalisations du siècle précédent, Marseille demeure au siècle des Lumières une ville baroque. Le peintre Michel Serre est le parfait exemple de cette continuité. Sa remarquable longévité artistique couvre le règne de Louis XIV, la Régence et le début du règne de Louis XV. Il domine la scène artistique locale jusqu'à sa mort en 1733. Il est enfin l'irremplaçable témoin de la peste qui décime la ville en 1720.<br>
Frappée comme toutes les autres activités, la création mettra plus de temps que d'autres à se relever de la tragédie. Dans la seconde moitié du siècle s'affirme le renouveau du milieu artistique marseillais. Deux personnalités extérieures aux parcours très différents, Joseph Vernet et Michel-François Dandré-Bardon vont y jouer un rôle déterminant. En 1753, dans le cadre de (a grande commande royale des vues des Ports de France, Joseph Vernet s'installe pour une année à Marseille. Sa peinture va connaître un immense succès auprès des peintres et des amateurs et les deux vues du port qu'il exécute sur place vont fixer pour longtemps la façon de représenter la ville. Cette même année est officialisée la création de l'Académie de peinture et de sculpture de Marseille. Le peintre Michel Dandré-Bardon qui en acceptera bientôt la direction, en sera pendant 30 ans l'âme et l'infatigable soutien.<br>
La nouvelle académie était avant tout un lieu d'enseignement et d'apprentissage des arts du dessin. Ses plus brillants élèves remporteront à Paris la récompense suprême auquel pouvait aspirer un artiste, le Grand Prix, qui leur ouvrait les portes de l'Académie de France à Rome et l'opportunité d'une carrière nationale. Elle allait fournir aux célèbres manufactures marseillaises de faïence, d'indiennes ou de toiles peintes un personnel exercé et qualifié. En tentant d'entretenir un réseau d'amateurs ou de mécènes, en assurant l'accueil des artistes de passage, elle voulut favoriser l'ouverture du milieu local à de plus larges horizons. Au cours des quarante années de son existence, l'Académie de peinture et sculpture fut au cœur de la vie artistique marseillaise.
MARSEILLE AU XVIIIe SIECLE. Les années de l'Académie de peinture et de sculpture. 1753 - 1793. Marseille est au XVIIIe siècle le plus dynamique des ports français et par sa population la troisième ville du royaume. Par son paysage urbain fortement marqué par les grandes réalisations du siècle précédent, Marseille demeure au siècle des Lumières une ville baroque. Le peintre Michel Serre est le parfait exemple de cette continuité. Sa remarquable longévité artistique couvre le règne de Louis XIV, la Régence et le début du règne de Louis XV. Il domine la scène artistique locale jusqu'à sa mort en 1733. Il est enfin l'irremplaçable témoin de la peste qui décime la ville en 1720.
Frappée comme toutes les autres activités, la création mettra plus de temps que d'autres à se relever de la tragédie. Dans la seconde moitié du siècle s'affirme le renouveau du milieu artistique marseillais. Deux personnalités extérieures aux parcours très différents, Joseph Vernet et Michel-François Dandré-Bardon vont y jouer un rôle déterminant. En 1753, dans le cadre de (a grande commande royale des vues des Ports de France, Joseph Vernet s'installe pour une année à Marseille. Sa peinture va connaître un immense succès auprès des peintres et des amateurs et les deux vues du port qu'il exécute sur place vont fixer pour longtemps la façon de représenter la ville. Cette même année est officialisée la création de l'Académie de peinture et de sculpture de Marseille. Le peintre Michel Dandré-Bardon qui en acceptera bientôt la direction, en sera pendant 30 ans l'âme et l'infatigable soutien.
La nouvelle académie était avant tout un lieu d'enseignement et d'apprentissage des arts du dessin. Ses plus brillants élèves remporteront à Paris la récompense suprême auquel pouvait aspirer un artiste, le Grand Prix, qui leur ouvrait les portes de l'Académie de France à Rome et l'opportunité d'une carrière nationale. Elle allait fournir aux célèbres manufactures marseillaises de faïence, d'indiennes ou de toiles peintes un personnel exercé et qualifié. En tentant d'entretenir un réseau d'amateurs ou de mécènes, en assurant l'accueil des artistes de passage, elle voulut favoriser l'ouverture du milieu local à de plus larges horizons. Au cours des quarante années de son existence, l'Académie de peinture et sculpture fut au cœur de la vie artistique marseillaise.
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Elie-Marie Pierron. Amiens, 1732 – Paris, 1800.
Plan géométral de la ville de Marseille et de ses faubourgs avec le projet d’agrandissement, 1785-1787. Gravure sur cuivre. Marseille, bibliothèque municipale à vocation régionale.
Elie-Marie Pierron. Amiens, 1732 – Paris, 1800. Plan géométral de la ville de Marseille et de ses faubourgs avec le projet d’agrandissement, 1785-1787. Gravure sur cuivre. Marseille, bibliothèque municipale à vocation régionale.
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Jean-Joseph Kapeller. Marseille, 1706 - Marseille. 1790
Le Port de Marseille lors de rembarquement des munitions pour l'expédition de 11 le Minorque, sous les ordres du maréchal de Richelieu, 1756. Huile sur toile. Ce tableau rend compte d'un épisode de la guerre de Sept Ans contre les Anglais, le départ de la victorieuse expédition française de Minorque. Le Mercure de France d'octobre 1756 en donne le titre exact : le Port de Marseille, et l'Embarquement des munitions de guerre et de bouche, que ion a fait pour l'expédition de l’isle Minorque, par les ordres et en présence de M. le Maréchal de Richelieu. Il s'agit peut-être du morceau de réception à l'Académie de peinture de Marseille de Joseph Kapeller qui en fut l'un des fondateurs en 1752, et où il devait occuper de nombreux postes. L'œuvre fut montrée au public marseillais pour la première fois lors de l'exposition annuelle des œuvres des membres de l'académie à l'arsenal, en août 1756. Trois ans après son passage à Marseille, elle témoignait de l'écho sur le milieu local des deux célèbres vues du de Marseille réalisées par Joseph Vernet.
Jean-Joseph Kapeller. Marseille, 1706 - Marseille. 1790 Le Port de Marseille lors de rembarquement des munitions pour l'expédition de 11 le Minorque, sous les ordres du maréchal de Richelieu, 1756. Huile sur toile. Ce tableau rend compte d'un épisode de la guerre de Sept Ans contre les Anglais, le départ de la victorieuse expédition française de Minorque. Le Mercure de France d'octobre 1756 en donne le titre exact : le Port de Marseille, et l'Embarquement des munitions de guerre et de bouche, que ion a fait pour l'expédition de l’isle Minorque, par les ordres et en présence de M. le Maréchal de Richelieu. Il s'agit peut-être du morceau de réception à l'Académie de peinture de Marseille de Joseph Kapeller qui en fut l'un des fondateurs en 1752, et où il devait occuper de nombreux postes. L'œuvre fut montrée au public marseillais pour la première fois lors de l'exposition annuelle des œuvres des membres de l'académie à l'arsenal, en août 1756. Trois ans après son passage à Marseille, elle témoignait de l'écho sur le milieu local des deux célèbres vues du de Marseille réalisées par Joseph Vernet.
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Le Port de Marseille lors de rembarquement des munitions pour l'expédition de l'île de Minorque, sous les ordres du maréchal de Richelieu
Le Port de Marseille lors de rembarquement des munitions pour l'expédition de l'île de Minorque, sous les ordres du maréchal de Richelieu
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Le Port de Marseille lors de rembarquement des munitions pour l'expédition de l'île de Minorque, sous les ordres du maréchal de Richelieu
Le Port de Marseille lors de rembarquement des munitions pour l'expédition de l'île de Minorque, sous les ordres du maréchal de Richelieu
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L’entrée du port de Marseille. Suiveur de Joseph Vernet. 1754. Huile sur toile. Metz, musée de la Cour d’Or. En octobre 1753 le peintre Joseph Vernet s'installe pour quelques mois à Marseille pour réaliser, dans le cadre de la fameuse commande royale de la série des ports de France qui lui a été confiée, les deux tableaux qui vont être consacrés à la représentation du port de Marseille. Ces toiles qui connaîtront un grand succès fixent désormais la manière de représenter la ville résumée à son port. Dès 1756 le peintre Joseph Kapeller s'en inspire pour son morceau de réception à l'Académie de peinture de Marseille : Le Port de Marseille lors de l'embarquement des munitions pour l'expédition de l'île Minorque.
Le court séjour de Vernet, qui est déjà un peintre célèbre et connu des amateurs marseillais parmi lesquels il compte déjà des clients, va susciter un engouement général. On retrouve les tableaux du maître dans les plus grandes collections marseillaises de l'époque, celles des Borély, (Tempête, Marseille, musée des Beaux-Arts), de Nicolas Poulhariez {Tempête, Accrington, Hayworth art Gallery) ou de Pierre Augustin Guys. Les artistes comme Kapeller, Lacroix de Marseille, Henry d'Arles, Volaire, David de Marseille, vont à sa suite, multiplier les thèmes de prédilection du grand maître : vues de ports, tempêtes et naufrages, paysages aux ruines antiques. L'influence de Vernet est si forte sur le milieu local qu'elle se retrouve jusque dans le décor des productions faïencières de Marseille.
L’entrée du port de Marseille. Suiveur de Joseph Vernet. 1754. Huile sur toile. Metz, musée de la Cour d’Or. En octobre 1753 le peintre Joseph Vernet s'installe pour quelques mois à Marseille pour réaliser, dans le cadre de la fameuse commande royale de la série des ports de France qui lui a été confiée, les deux tableaux qui vont être consacrés à la représentation du port de Marseille. Ces toiles qui connaîtront un grand succès fixent désormais la manière de représenter la ville résumée à son port. Dès 1756 le peintre Joseph Kapeller s'en inspire pour son morceau de réception à l'Académie de peinture de Marseille : Le Port de Marseille lors de l'embarquement des munitions pour l'expédition de l'île Minorque. Le court séjour de Vernet, qui est déjà un peintre célèbre et connu des amateurs marseillais parmi lesquels il compte déjà des clients, va susciter un engouement général. On retrouve les tableaux du maître dans les plus grandes collections marseillaises de l'époque, celles des Borély, (Tempête, Marseille, musée des Beaux-Arts), de Nicolas Poulhariez {Tempête, Accrington, Hayworth art Gallery) ou de Pierre Augustin Guys. Les artistes comme Kapeller, Lacroix de Marseille, Henry d'Arles, Volaire, David de Marseille, vont à sa suite, multiplier les thèmes de prédilection du grand maître : vues de ports, tempêtes et naufrages, paysages aux ruines antiques. L'influence de Vernet est si forte sur le milieu local qu'elle se retrouve jusque dans le décor des productions faïencières de Marseille.
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L’entrée du port de Marseille.
L’entrée du port de Marseille.
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L’entrée du port de Marseille.
L’entrée du port de Marseille.
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L’entrée du port de Marseille.
L’entrée du port de Marseille.
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Charles Eschard. Caen, 1748 – Caeb, 1810.
Vue de Marseille, joutes et fête sur l’eau, vers 1785. Huile sur toile. Musée regards de Provence.
Charles Eschard. Caen, 1748 – Caeb, 1810. Vue de Marseille, joutes et fête sur l’eau, vers 1785. Huile sur toile. Musée regards de Provence.
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Jean-Baptiste-François Génillion. ?. 1750 - Paris, 1829
Vue du port de Marseille, vers 1778.
Huile sur toile.
Paris. Musée des Arts Décoratifs.
Jean-Baptiste-François Génillion. ?. 1750 - Paris, 1829 Vue du port de Marseille, vers 1778. Huile sur toile. Paris. Musée des Arts Décoratifs.
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APRÈS 1793.. Les débuts de la Révolution Française marquèrent le déclin de l'Académie de peinture ou de sculpture. Les élèves étaient de moins en moins nombreux et les professeurs disparus n'étaient plus remplacés. Faute de financement public suffisant la situation comptable était devenue critique, mettant en péril son existence même. Elle cessa définitivement de fonctionner après la promulgation des différents décrets de la Convention nationale en 1792 et 1793 qui supprimaient notamment toutes les confréries et les académies en France. Le 23 janvier 1794 (4 pluviôse an II) le dernier directeur en exercice, Coclers Van Wick ouvrait les portes du local de l'Académie aux commissaires de la commission municipale chargés de procéder à l'inventaire de ses biens, clôturant ainsi plus de quarante ans d'activité artistique. <br>
Après la dissolution de l'académie, rares furent les membres qui intégrèrent les nouvelles institutions. On trouvait cependant à la tête de la Commission des Arts chargée de faire les inventaires des biens et des objets d'arts saisis, le grand érudit marseillais, Claude-François Achard, qui avait été amateur honoraire et le peintre Joachim Guenin, reçu associé académicien en 1780. <br>
Des artistes autrefois liés à l'Académie s'investirent dans le nouveau régime. Ce fut le cas d'Alexandre-Charles Renaud, patriote convaincu, qui reçut de nombreuses commandes de la municipalité. Il remporta le concours pour la cheminée de marbre de la salle du conseil à l'hôtel de ville dont l'iconographie, Le Triomphe de la République exaltait la jeune République. Jean-Joseph Foucou, Barthélémy-François Chardigny participèrent eux aussi aux nombreux projets qui fleurissent alors. Les concours lancés par les représentants du peuple, permirent à des artistes comme Jacques Réattu, arlésien, de retour de Rome et nouvellement installé à Marseille, de travailler aux grands décors destinés à la décoration du Temple de la Raison et d'exécuter de vibrantes toiles glorifiant la Révolution. (Le Triomphe de la Liberté; La Liberté faisant le tour du monde). <br>
Dès 1796, d'anciennes personnalités de l'Académie de peinture et de sculpture, ressuscitaient sous la forme d'une école, embryon de la future école des Beaux-Arts, ce qui avait été l'une des missions premières de l'établissement, l'enseignement du dessin. Les deux grandes institutions culturelles du XIXe siècle, l'école des Beaux-Arts et le musée reprenaient ainsi à leur compte les nobles objectifs que s'était fixée jadis l'ancienne académie.
APRÈS 1793.. Les débuts de la Révolution Française marquèrent le déclin de l'Académie de peinture ou de sculpture. Les élèves étaient de moins en moins nombreux et les professeurs disparus n'étaient plus remplacés. Faute de financement public suffisant la situation comptable était devenue critique, mettant en péril son existence même. Elle cessa définitivement de fonctionner après la promulgation des différents décrets de la Convention nationale en 1792 et 1793 qui supprimaient notamment toutes les confréries et les académies en France. Le 23 janvier 1794 (4 pluviôse an II) le dernier directeur en exercice, Coclers Van Wick ouvrait les portes du local de l'Académie aux commissaires de la commission municipale chargés de procéder à l'inventaire de ses biens, clôturant ainsi plus de quarante ans d'activité artistique.
Après la dissolution de l'académie, rares furent les membres qui intégrèrent les nouvelles institutions. On trouvait cependant à la tête de la Commission des Arts chargée de faire les inventaires des biens et des objets d'arts saisis, le grand érudit marseillais, Claude-François Achard, qui avait été amateur honoraire et le peintre Joachim Guenin, reçu associé académicien en 1780.
Des artistes autrefois liés à l'Académie s'investirent dans le nouveau régime. Ce fut le cas d'Alexandre-Charles Renaud, patriote convaincu, qui reçut de nombreuses commandes de la municipalité. Il remporta le concours pour la cheminée de marbre de la salle du conseil à l'hôtel de ville dont l'iconographie, Le Triomphe de la République exaltait la jeune République. Jean-Joseph Foucou, Barthélémy-François Chardigny participèrent eux aussi aux nombreux projets qui fleurissent alors. Les concours lancés par les représentants du peuple, permirent à des artistes comme Jacques Réattu, arlésien, de retour de Rome et nouvellement installé à Marseille, de travailler aux grands décors destinés à la décoration du Temple de la Raison et d'exécuter de vibrantes toiles glorifiant la Révolution. (Le Triomphe de la Liberté; La Liberté faisant le tour du monde).
Dès 1796, d'anciennes personnalités de l'Académie de peinture et de sculpture, ressuscitaient sous la forme d'une école, embryon de la future école des Beaux-Arts, ce qui avait été l'une des missions premières de l'établissement, l'enseignement du dessin. Les deux grandes institutions culturelles du XIXe siècle, l'école des Beaux-Arts et le musée reprenaient ainsi à leur compte les nobles objectifs que s'était fixée jadis l'ancienne académie.
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François-Jean-Baptiste Topino-Lebrun. Marseille. 1 764 - Paris. 1801
La Mort de Caius Gracchus, esquisse, vers 1791-1792. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
François-Jean-Baptiste Topino-Lebrun. Marseille. 1 764 - Paris. 1801 La Mort de Caius Gracchus, esquisse, vers 1791-1792. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
101
Jacques Réattu. Arles, 1760 - Arles. 1833
La Liberté faisant le tour du monde Le Triomphe de la Liberté, esquisse, 1794. Huile sur toile. Arles. Musée Réattu.
Jacques Réattu. Arles, 1760 - Arles. 1833 La Liberté faisant le tour du monde Le Triomphe de la Liberté, esquisse, 1794. Huile sur toile. Arles. Musée Réattu.
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Jacques Réattu. Arles ,1760 - Arles, 1833
Le Triomphe de la civilisation esquisse, 1794. Huile sur toile. Arles, Musée Réattu.
Jacques Réattu. Arles ,1760 - Arles, 1833 Le Triomphe de la civilisation esquisse, 1794. Huile sur toile. Arles, Musée Réattu.
103
Barthélemy-François Chardigny. Ce buste de Claude-François Achard, est contemporain de l'admission du modèle au sein de l’Académie de Marseille en 1791. Né en 1751,  médecin de formation, Achard est l'auteur notamment d'une Histoire des hommes illustres de la Provence publiée en 1786-1787. Pendant la Révolution, il joua un rôle actif dans la sauve garde du patrimoine de sa ville et notamment dans la création d'une bibliothèque publique en 1793. Il rétablit discrètement en 1799, sous le nom de Lycée des Lettres et des Arts, l'ancienne Académie des Belles Lettres dissoute en 1793. Il incarnera jusqu'à sa mort en 1809, le Marseillais des Lumières.
Le sculpteur Chardigny, auteur du buste, avait été nommé en 1785, académicien associé à l'Académie de peinture et de sculpture de Marseille. Entre 1786 et 1789, il travailla principalement à Aix, et obtient sous la Révolution et le consulat plusieurs commandes de sculptures à Marseille.
Barthélemy-François Chardigny. Ce buste de Claude-François Achard, est contemporain de l'admission du modèle au sein de l’Académie de Marseille en 1791. Né en 1751, médecin de formation, Achard est l'auteur notamment d'une Histoire des hommes illustres de la Provence publiée en 1786-1787. Pendant la Révolution, il joua un rôle actif dans la sauve garde du patrimoine de sa ville et notamment dans la création d'une bibliothèque publique en 1793. Il rétablit discrètement en 1799, sous le nom de Lycée des Lettres et des Arts, l'ancienne Académie des Belles Lettres dissoute en 1793. Il incarnera jusqu'à sa mort en 1809, le Marseillais des Lumières. Le sculpteur Chardigny, auteur du buste, avait été nommé en 1785, académicien associé à l'Académie de peinture et de sculpture de Marseille. Entre 1786 et 1789, il travailla principalement à Aix, et obtient sous la Révolution et le consulat plusieurs commandes de sculptures à Marseille.
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Rouen. 1757 - Paris. 1813
Le Baiser, vers 1790-1800. Aix-En-Provence, Musée Granet.
Barthélemy-François Chardigny. Rouen. 1757 - Paris. 1813 Le Baiser, vers 1790-1800. Aix-En-Provence, Musée Granet.
105
MARSEILLE ROME MARSEILLE<br>
Une terre d'accueil pour les artistes en route vers l’Italie. Une des missions de l'Académie de peinture et de sculpture de Marseille était l'accueil des artistes se rendant en Italie et plus particulièrement à Rome, pour aller séjourner à l'Académie de France. L'article 1er d'un mémoire de 1755 présentant l'établissement formalisait précisément cela : Les élèves peintres, sculpteurs et architectes pensionnés du Roy pour aller étudier à Rome, trouveront à Marseille le moyen de continuer l'étude du modèle, pendant le séjour qu'ils sont obligés d'y faire pour trouver un embarquement et pour attendre les vents favorables pour leur départ, séjour souvent trop long. A leur retour de Rome, ils trouveront encore les mêmes agréments. L'Académie mettait à leur disposition ses salles d'études, la bibliothèque, et leur ouvrait autant que possible, les cabinets des amateurs marseillais. Munis de recommandations, le plus souvent données par Dandré-Bardon, les artistes venant de Paris, arrivaient à nouer des relations artistiques et d'amitié avec leurs confrères Marseillais, comme le prouvent certaines des œuvres réalisées lors de leur passage. Celle de François Vincent : Triple portrait de l'artiste, de l'architecte Pierre Rousseau et du peintre Coclers Van Wick (1775) est sans doute la plus représentative de cet aspect. <br>
Quelques années auparavant, Jean Frédéric-Marc Nattier avait lui aussi profité d'une longue halte à Marseille sur le chemin de Rome pour peindre l'un des professeurs de la toute nouvelle académie qui venait de se créer, Jean-Joseph Kapeller (1753). <br>
De même, d'anciens élèves de l'Académie de Marseille, en route pour Rome après avoir obtenu le Grand Prix, avaient plaisir à s'arrêter à Marseille où ils retrouvaient anciens professeurs, amis et élèves qu'ils n'avaient pas oubliés. Ce sera le cas de Simon Julien en 1763 ou de Joseph Foucou en 1771. <br>
C'est cette même considération pour Rome et les lauréats du Grand Prix qui poussera le négociant marseillais et amateur honoraire de l'académie, Pierre Augustin Guys, à s'adresser en 1779, au nom des intendants de la Santé au directeur de l'académie de France à Rome Joseph Marie Vien, pour qu'il désigne un de ses pensionnaires pour réaliser le tableau de l'autel de la chapelle du Lazaret de Marseille. Vien confiera la commande à David. Le Saint Roch intercède la Vierge pour la cessation de la Peste, sera son premier grand succès critique. Applaudi à Rome, Paris et Marseille son tableau fut finalement présenté dans le bureau de l'intendance sanitaire sur le port afin de pouvoir être admiré du plus grand nombre.
MARSEILLE ROME MARSEILLE
Une terre d'accueil pour les artistes en route vers l’Italie. Une des missions de l'Académie de peinture et de sculpture de Marseille était l'accueil des artistes se rendant en Italie et plus particulièrement à Rome, pour aller séjourner à l'Académie de France. L'article 1er d'un mémoire de 1755 présentant l'établissement formalisait précisément cela : Les élèves peintres, sculpteurs et architectes pensionnés du Roy pour aller étudier à Rome, trouveront à Marseille le moyen de continuer l'étude du modèle, pendant le séjour qu'ils sont obligés d'y faire pour trouver un embarquement et pour attendre les vents favorables pour leur départ, séjour souvent trop long. A leur retour de Rome, ils trouveront encore les mêmes agréments. L'Académie mettait à leur disposition ses salles d'études, la bibliothèque, et leur ouvrait autant que possible, les cabinets des amateurs marseillais. Munis de recommandations, le plus souvent données par Dandré-Bardon, les artistes venant de Paris, arrivaient à nouer des relations artistiques et d'amitié avec leurs confrères Marseillais, comme le prouvent certaines des œuvres réalisées lors de leur passage. Celle de François Vincent : Triple portrait de l'artiste, de l'architecte Pierre Rousseau et du peintre Coclers Van Wick (1775) est sans doute la plus représentative de cet aspect.
Quelques années auparavant, Jean Frédéric-Marc Nattier avait lui aussi profité d'une longue halte à Marseille sur le chemin de Rome pour peindre l'un des professeurs de la toute nouvelle académie qui venait de se créer, Jean-Joseph Kapeller (1753).
De même, d'anciens élèves de l'Académie de Marseille, en route pour Rome après avoir obtenu le Grand Prix, avaient plaisir à s'arrêter à Marseille où ils retrouvaient anciens professeurs, amis et élèves qu'ils n'avaient pas oubliés. Ce sera le cas de Simon Julien en 1763 ou de Joseph Foucou en 1771.
C'est cette même considération pour Rome et les lauréats du Grand Prix qui poussera le négociant marseillais et amateur honoraire de l'académie, Pierre Augustin Guys, à s'adresser en 1779, au nom des intendants de la Santé au directeur de l'académie de France à Rome Joseph Marie Vien, pour qu'il désigne un de ses pensionnaires pour réaliser le tableau de l'autel de la chapelle du Lazaret de Marseille. Vien confiera la commande à David. Le Saint Roch intercède la Vierge pour la cessation de la Peste, sera son premier grand succès critique. Applaudi à Rome, Paris et Marseille son tableau fut finalement présenté dans le bureau de l'intendance sanitaire sur le port afin de pouvoir être admiré du plus grand nombre.
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Né le 30 août 1748 à Paris et mort le 29 décembre 1825 à Bruxelles. Saint Roch intercédant la Vierge pour la guérison des pestiférés. 1780. Huile sur toile.  	
Musée des Beaux-Arts de Marseille. Le tableau est commandé au peintre pour commémorer la peste de Marseille survenue en 1720,  pour la chapelle du Lazaret de Marseille.
Jacques-Louis David. Né le 30 août 1748 à Paris et mort le 29 décembre 1825 à Bruxelles. Saint Roch intercédant la Vierge pour la guérison des pestiférés. 1780. Huile sur toile. Musée des Beaux-Arts de Marseille. Le tableau est commandé au peintre pour commémorer la peste de Marseille survenue en 1720, pour la chapelle du Lazaret de Marseille.
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Jacques-Louis DAVID
Paris, 1748-Bruxelles, 1825
Saint Roch intercédant la Vierge pour la guérison des pestiférés
1780
Huile sur toile
C’est à David, jeune pensionnaire de l’Académie de France à Rome que le bureau de la Santé de Marseille, créé après l'épidémie de peste de 1720, commande ce tableau. Il est destiné à orner la nouvelle chapelle du Lazaret où étaient mis en quarantaine les nouveaux arrivants dans le port. C’est le premier grand succès du peintre qui allait bientôt s’affirmer comme le maître absolu de l’École de peinture française. Le tableau très admiré par Diderot au Salon de 1781, frappe par sa nouveauté.
Si l'iconographie de saint Roch et de la Vierge est fidèlement respectée, c’est le regard intense du pestiféré au premier plan qui devient le centre symbolique du tableau.
Jacques-Louis DAVID Paris, 1748-Bruxelles, 1825 Saint Roch intercédant la Vierge pour la guérison des pestiférés 1780 Huile sur toile C’est à David, jeune pensionnaire de l’Académie de France à Rome que le bureau de la Santé de Marseille, créé après l'épidémie de peste de 1720, commande ce tableau. Il est destiné à orner la nouvelle chapelle du Lazaret où étaient mis en quarantaine les nouveaux arrivants dans le port. C’est le premier grand succès du peintre qui allait bientôt s’affirmer comme le maître absolu de l’École de peinture française. Le tableau très admiré par Diderot au Salon de 1781, frappe par sa nouveauté. Si l'iconographie de saint Roch et de la Vierge est fidèlement respectée, c’est le regard intense du pestiféré au premier plan qui devient le centre symbolique du tableau.
108
Françoise Duparc.
L'homme à la besace, la vieille, femme à la tisane, femme à l'ouvrage. Françoise Duparc fut l’une des huit femmes reçues à l'académie au cours de ses quarante années d'existence. Membre d'une fameuse dynastie de sculpteur marseillais, elle fit la plus grande partie de sa carrière hors de Marseille, à Paris et à l'étranger, en Angleterre principalement. Elle revint à Marseille à la fin de sa vie et fut reçue à l'académie en 1777, avec le rare privilège de ne pas avoir à remettre de morceau de réception. Ces quatre tableaux qu'elle légua à la ville de Marseille, furent longtemps out ce qu'on pouvait connaître de son œuvre. A eux seuls, ils perpétuèrent sa mémoire, faussant cependant l'image d'une artiste dont l'art e se limita pas à ce type de portrait, comme n témoignent les sources anciennes et le portait signé d'une élégante aristocrate, récemment réapparu.
Françoise Duparc. L'homme à la besace, la vieille, femme à la tisane, femme à l'ouvrage. Françoise Duparc fut l’une des huit femmes reçues à l'académie au cours de ses quarante années d'existence. Membre d'une fameuse dynastie de sculpteur marseillais, elle fit la plus grande partie de sa carrière hors de Marseille, à Paris et à l'étranger, en Angleterre principalement. Elle revint à Marseille à la fin de sa vie et fut reçue à l'académie en 1777, avec le rare privilège de ne pas avoir à remettre de morceau de réception. Ces quatre tableaux qu'elle légua à la ville de Marseille, furent longtemps out ce qu'on pouvait connaître de son œuvre. A eux seuls, ils perpétuèrent sa mémoire, faussant cependant l'image d'une artiste dont l'art e se limita pas à ce type de portrait, comme n témoignent les sources anciennes et le portait signé d'une élégante aristocrate, récemment réapparu.
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Françoise Duparc. Murcie, 1726 - Marseille, 1778
Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts. La Vieille.
Françoise Duparc. Murcie, 1726 - Marseille, 1778 Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts. La Vieille.
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La Vieille.
La Vieille.
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Françoise Duparc. Murcie, 1726 - Marseille, 1778
Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts. La marchande de tisane.
Françoise Duparc. Murcie, 1726 - Marseille, 1778 Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts. La marchande de tisane.
112
Françoise Duparc. Murcie, 1726 - Marseille, 1778
Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts. Femme à l’ouvrage.
Françoise Duparc. Murcie, 1726 - Marseille, 1778 Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts. Femme à l’ouvrage.
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Françoise Duparc. Murcie, 1726 - Marseille, 1778
Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts. L'Homme à la besace.
Françoise Duparc. Murcie, 1726 - Marseille, 1778 Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts. L'Homme à la besace.
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Philippe Henri  Coclers van Wick.
Autoportrait. Autoportrait agé.
Philippe Henri Coclers van Wick. Autoportrait. Autoportrait agé.
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Liège. 1738 - Marseille ?. Vers 1804. 
Autoportrait? 
1776 ou 1786. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts. Coclers Van Wick est issu d’une famille d'artistes originaires de Liège, dont la lignée remonte au milieu du XVIIe siècle. Comme son père, Jean-Baptiste, il fit un séjour à Rome de 1758 à 1772. De retour d'Italie, il se fixa à Marseille. Réputé comme portraitiste et miniaturiste de talent, il fut agréé à l'Académie de dessin en 1776. A la mort de Moulinneuf, il devient secrétaire intérimaire puis directeur-recteur de l'académie de 1790 à 1793.
Une mention manuscrite au verso de la toile indique qu'il s'agit du tableau donné pour sa réception à l'Académie de Marseille et qu'il fut peint à Rome, en 1772.
Philippe-Henri Coclers Van Wick. Liège. 1738 - Marseille ?. Vers 1804. Autoportrait? 1776 ou 1786. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts. Coclers Van Wick est issu d’une famille d'artistes originaires de Liège, dont la lignée remonte au milieu du XVIIe siècle. Comme son père, Jean-Baptiste, il fit un séjour à Rome de 1758 à 1772. De retour d'Italie, il se fixa à Marseille. Réputé comme portraitiste et miniaturiste de talent, il fut agréé à l'Académie de dessin en 1776. A la mort de Moulinneuf, il devient secrétaire intérimaire puis directeur-recteur de l'académie de 1790 à 1793. Une mention manuscrite au verso de la toile indique qu'il s'agit du tableau donné pour sa réception à l'Académie de Marseille et qu'il fut peint à Rome, en 1772.
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Paris. 1746. - Paris. 1816
Portrait de Rousseau, architecte, à mi-corps feuilletant un grand cahier,
François-André Vincent. Paris. 1746. - Paris. 1816 Portrait de Rousseau, architecte, à mi-corps feuilletant un grand cahier,
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François-André Vincent. Paris. 1746 - Paris. 1816
Triple Portrait de l'artiste, de l'architecte Pierre Rousseau et du peintre Coclers Van Wick,
1775. Huile sur toile. Paris, musée du Louvre. En août 1771, après avoir reçu le Grand Prix (en 1768) et passé trois ans à l'École des élèves protégés, Vincent se rendit à Rome pour séjourner à l'Académie de France, accompagné du peintre Lebouteux et des sculpteurs Moitte et Foucou. Recommandés par Dandré-Bardon, ils arrivèrent à Marseille à la fin du mois de sep¬tembre, où ils furent reçus par des membres de l'académie dont l'une des missions était de faciliter le séjour des élèves pensionnés du roi en route pour l'Italie. De retour de son séjour romain, à l'automne 1775, Vincent fai¬sait de nouveau escale à Marseille, avec son ami l'architecte Rousseau. Ils y retrouvèrent alors Coclers Van Wick, qu'ils avaient certai-nement connu en Italie. Cette étape fut assez longue pour que Vincent pût réaliser deux œuvres, dont ce Triple Portrait, de loin une de ses plus belles toiles qui trouve son origine dans les portraits d'artistes exécutés pour commémorer une rencontre ou célébrer des liens d'amitié. Jean-Pierre Cuzin l'a parfaite¬ment souligné dans la monographie consa¬crée à l'artiste, ce tableau vite peint, avec même une sorte d'urgence, apparaît comme un cadeau d'adieu. Devant une toile posée sur un chevalet, Vincent et Coclers se serrent la main, le premier semblant donner ses pinceaux au second.
François-André Vincent. Paris. 1746 - Paris. 1816 Triple Portrait de l'artiste, de l'architecte Pierre Rousseau et du peintre Coclers Van Wick, 1775. Huile sur toile. Paris, musée du Louvre. En août 1771, après avoir reçu le Grand Prix (en 1768) et passé trois ans à l'École des élèves protégés, Vincent se rendit à Rome pour séjourner à l'Académie de France, accompagné du peintre Lebouteux et des sculpteurs Moitte et Foucou. Recommandés par Dandré-Bardon, ils arrivèrent à Marseille à la fin du mois de sep¬tembre, où ils furent reçus par des membres de l'académie dont l'une des missions était de faciliter le séjour des élèves pensionnés du roi en route pour l'Italie. De retour de son séjour romain, à l'automne 1775, Vincent fai¬sait de nouveau escale à Marseille, avec son ami l'architecte Rousseau. Ils y retrouvèrent alors Coclers Van Wick, qu'ils avaient certai-nement connu en Italie. Cette étape fut assez longue pour que Vincent pût réaliser deux œuvres, dont ce Triple Portrait, de loin une de ses plus belles toiles qui trouve son origine dans les portraits d'artistes exécutés pour commémorer une rencontre ou célébrer des liens d'amitié. Jean-Pierre Cuzin l'a parfaite¬ment souligné dans la monographie consa¬crée à l'artiste, ce tableau vite peint, avec même une sorte d'urgence, apparaît comme un cadeau d'adieu. Devant une toile posée sur un chevalet, Vincent et Coclers se serrent la main, le premier semblant donner ses pinceaux au second.
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Portrait – Charge. François-André Vincent.
Paris 1746, Paris, 1816.
vers 1774 – 1775.
Pierre noire sur papier.
Marseille, musée des Beaux-Arts.
Portrait – Charge. François-André Vincent. Paris 1746, Paris, 1816. vers 1774 – 1775. Pierre noire sur papier. Marseille, musée des Beaux-Arts.
119
L'UNION DES ARTS ET DU COMMERCE. Marseille possède quantité de manufactures et de fabriques pour l'utilité de son commerce dont les productions exigent qu'ils soient dessinateurs ; telles sont les manufactures d'étoffes de soie, les fabriques de toiles peintes, celles de faïence qui s'y trouvent en grand nombre. <br>
Ces arguments qui figuraient à l'article 4 d'un mémoire remis en 1755 à l'Intendant de Provence, légitimaient économiquement auprès des autorités la création de l'académie. L'enseignement du dessin, qui était un des fondements du nouvel établissement offrait la possibilité de former les artisans de haut niveau nécessaires aux nombreuses manufactures de Marseille.<br>
Les plus importantes par le nombre, la qualité et la diffusion internationale de leur production étaient celles de faïence qui connaissaient alors leur âge d'or. L'adoption de la technique du petit feu au milieu du siècle permettait désormais l'utilisation d'une large gamme de couleurs qui ouvrait au décor toutes les possibilités de la peinture. Inspirés de recueils de gravures, de scènes pittoresques tirées de la peinture de genre italienne ou hollandaise comme des productions galantes de l'art français contemporain, le raffinement de l'ornementation des créations marseillaises contribuait à leur immense succès. On y retrouvait là aussi l'expression de l'engouement pour l'art de Joseph Vernet. Les décors aux poissons sont l'un des motifs caractéristiques de la faïence de Marseille. La série de quatre dessins présentés ici est un des rares exemples conservés de ces modèles qui servirent aux faïenciers. Ainsi le décor d'une assiette d'Antoine Bonnefoy, reproduit-il fidèlement, Poissons, oursins et coquillages. <br>
Les célèbres fabriques de la Veuve Perrin, d'Antoine Bonnefoy, d'Honoré Savy, furent donc étroitement liées à l'histoire de l'établissement. Honoré Savy fut agréé académicien dès 1756 et Joseph II Fauchier en 1778. Jean-Baptiste Coste et Constantin, élèves de l'académie, débuteront leur carrière comme ouvriers faïenciers. <br>
Les manufactures de toiles peintes qui fournissaient les grandes compositions ornant les murs des bastides marseillaises tirèrent également partie de l'institution. Les plus belles toiles peintes, proches de la peinture de chevalet par le soin mis à leur réalisation, pouvaient même être l'œuvre d'académiciens renommés comme Philippe Rey ou Henry d'Arles. Elles reproduisaient à grande échelle ces paysages animés de ruines antiques ou les vues de ports mis à la mode par Joseph Vernet et qu'appréciaient tant les amateurs marseillais.
L'UNION DES ARTS ET DU COMMERCE. Marseille possède quantité de manufactures et de fabriques pour l'utilité de son commerce dont les productions exigent qu'ils soient dessinateurs ; telles sont les manufactures d'étoffes de soie, les fabriques de toiles peintes, celles de faïence qui s'y trouvent en grand nombre.
Ces arguments qui figuraient à l'article 4 d'un mémoire remis en 1755 à l'Intendant de Provence, légitimaient économiquement auprès des autorités la création de l'académie. L'enseignement du dessin, qui était un des fondements du nouvel établissement offrait la possibilité de former les artisans de haut niveau nécessaires aux nombreuses manufactures de Marseille.
Les plus importantes par le nombre, la qualité et la diffusion internationale de leur production étaient celles de faïence qui connaissaient alors leur âge d'or. L'adoption de la technique du petit feu au milieu du siècle permettait désormais l'utilisation d'une large gamme de couleurs qui ouvrait au décor toutes les possibilités de la peinture. Inspirés de recueils de gravures, de scènes pittoresques tirées de la peinture de genre italienne ou hollandaise comme des productions galantes de l'art français contemporain, le raffinement de l'ornementation des créations marseillaises contribuait à leur immense succès. On y retrouvait là aussi l'expression de l'engouement pour l'art de Joseph Vernet. Les décors aux poissons sont l'un des motifs caractéristiques de la faïence de Marseille. La série de quatre dessins présentés ici est un des rares exemples conservés de ces modèles qui servirent aux faïenciers. Ainsi le décor d'une assiette d'Antoine Bonnefoy, reproduit-il fidèlement, Poissons, oursins et coquillages.
Les célèbres fabriques de la Veuve Perrin, d'Antoine Bonnefoy, d'Honoré Savy, furent donc étroitement liées à l'histoire de l'établissement. Honoré Savy fut agréé académicien dès 1756 et Joseph II Fauchier en 1778. Jean-Baptiste Coste et Constantin, élèves de l'académie, débuteront leur carrière comme ouvriers faïenciers.
Les manufactures de toiles peintes qui fournissaient les grandes compositions ornant les murs des bastides marseillaises tirèrent également partie de l'institution. Les plus belles toiles peintes, proches de la peinture de chevalet par le soin mis à leur réalisation, pouvaient même être l'œuvre d'académiciens renommés comme Philippe Rey ou Henry d'Arles. Elles reproduisaient à grande échelle ces paysages animés de ruines antiques ou les vues de ports mis à la mode par Joseph Vernet et qu'appréciaient tant les amateurs marseillais.
120
Attribué à la fabrique d'Honoré Savy. Marseille. 1725 - Marseille. 1790
Plat en forme de coquille, vers 1705 – 1770.
Faïence stannifère, décor de petit feu polychrome
Marseille, Musée des Arts Décoratifs, de La Faïence et de La Mode, Château Borély
Attribué à la fabrique d'Honoré Savy. Marseille. 1725 - Marseille. 1790 Plat en forme de coquille, vers 1705 – 1770. Faïence stannifère, décor de petit feu polychrome Marseille, Musée des Arts Décoratifs, de La Faïence et de La Mode, Château Borély
121
Fabrique de Pierrette Candelot, dite la Veuve Perrin. Lyon, 1709 - Marseille, 1794
Assiette à bord festonné
Faïence  décor de petit feu polychrome
Marseille, Musée des Arts Décoratifs, de La Faïence et de La Mode, Château Borély
Fabrique de Pierrette Candelot, dite la Veuve Perrin. Lyon, 1709 - Marseille, 1794 Assiette à bord festonné Faïence décor de petit feu polychrome Marseille, Musée des Arts Décoratifs, de La Faïence et de La Mode, Château Borély
122
Décor de poissons, oursins et coquillage. Anonyme.
Crayon noir, gouache sur papier.
Marseille, musée des Beaux-Arts.
Décor de poissons, oursins et coquillage. Anonyme. Crayon noir, gouache sur papier. Marseille, musée des Beaux-Arts.
123
Décor de poissons et escargot de mer. Anonyme.
Crayon noir, gouache sur papier.
Marseille, musée des Beaux-Arts.
Décor de poissons et escargot de mer. Anonyme. Crayon noir, gouache sur papier. Marseille, musée des Beaux-Arts.
124
Décor de poissons et coquillage. Anonyme.
Crayon noir, gouache sur papier.
Marseille, musée des Beaux-Arts.
Décor de poissons et coquillage. Anonyme. Crayon noir, gouache sur papier. Marseille, musée des Beaux-Arts.
125
Décor de poissons et coquillage rond. Anonyme.
Crayon noir, gouache sur papier.
Marseille, musée des Beaux-Arts.
Décor de poissons et coquillage rond. Anonyme. Crayon noir, gouache sur papier. Marseille, musée des Beaux-Arts.
126
Fabrique de Pierrette Candelot, dite la Veuve Perrin. Lyon, 1709 - Marseille, 1794
Surtout de table, figurant la fontaine Fossati, après 1778
Faïence stannifère, décor de petit feu polychrome
Marseille, Musée des Arts Décoratifs, de La Faïence et de La Mode, Château Borély
Fabrique de Pierrette Candelot, dite la Veuve Perrin. Lyon, 1709 - Marseille, 1794 Surtout de table, figurant la fontaine Fossati, après 1778 Faïence stannifère, décor de petit feu polychrome Marseille, Musée des Arts Décoratifs, de La Faïence et de La Mode, Château Borély
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Joseph-Antoine David. dit David de Marseille. Marseille, 1725 – Marseille, 1780.
Vue du port de Marseille avec la tour du fanal,
1763. Huile sur toile. Paris, collection particulière. Joseph-Antoine David, dit David de Marseille fit partie des artistes signataires du premier acte de l'École académique des arts en 1752, et en fut l'un des premiers professeurs de dessin. Il occupa de 1779 à 1781 les fonctions de directeur-recteur.
Joseph-Antoine David. dit David de Marseille. Marseille, 1725 – Marseille, 1780. Vue du port de Marseille avec la tour du fanal, 1763. Huile sur toile. Paris, collection particulière. Joseph-Antoine David, dit David de Marseille fit partie des artistes signataires du premier acte de l'École académique des arts en 1752, et en fut l'un des premiers professeurs de dessin. Il occupa de 1779 à 1781 les fonctions de directeur-recteur.
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Vue du port de Marseille avec la tour du fanal. À l'instar d'artistes tels Henry d'Arles ou Philippe Rey, David de Marseille produisit également des décors peints, travaux sans doute plus lucratifs, pour des intérieurs de bastides marseillaises ou d'hôtels particuliers. Au vu de ses dimensions et de sa technique, la Vue du port de Marseille peut sans aucun doute être rattachée à cette production de décorations murales. Datée de 1763, elle fut réalisée peu de temps après son retour d'Italie.
Vue du port de Marseille avec la tour du fanal. À l'instar d'artistes tels Henry d'Arles ou Philippe Rey, David de Marseille produisit également des décors peints, travaux sans doute plus lucratifs, pour des intérieurs de bastides marseillaises ou d'hôtels particuliers. Au vu de ses dimensions et de sa technique, la Vue du port de Marseille peut sans aucun doute être rattachée à cette production de décorations murales. Datée de 1763, elle fut réalisée peu de temps après son retour d'Italie.
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Vue du port de Marseille avec la tour du fanal.
Vue du port de Marseille avec la tour du fanal.
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Vue du port de Marseille avec la tour du fanal.
Vue du port de Marseille avec la tour du fanal.
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Jean Henry. dit Henry d'Arles. Arles. 1734 - Marseille. 1784.
Paysage côtier avec des ruines romaines.
1760. Huile sur toile. Lyon. Galerie Michel Descours.
Jean Henry. dit Henry d'Arles. Arles. 1734 - Marseille. 1784. Paysage côtier avec des ruines romaines. 1760. Huile sur toile. Lyon. Galerie Michel Descours.
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Arles. 1734 - Marseille. 1784.
Paysage côtier avec des ruines romaines.
1760. Huile sur toile. Lyon. Galerie Michel Descours. Cette grande toile faisait partie d’une série de grands panneaux de dimensions semblables, installés dans l'hôtel particulier construit en 1774 rue Grignan, à Marseille, par Guillaume de Paul, lieutenant de la sénéchaussée, collectionneur et amateur honoraire de l'Académie de peinture et de sculpture depuis 1763. Ces grands panneaux appartenaient à un vaste ensemble décoratif comprenant au total quatorze toiles, encore réunies dans les années 1960.
La date. 1760. et la localisation. Rome, tendraient à prouver qu'Henry d'Arles fit un second séjour en Italie, plus particulièrement à Rome, après le premier accompli en 1754. On ignore si Guillaume de Paul fut le commanditaire de cette série de toiles, commencée au plus tard en 1758 (comme l'indique la date sur certaines des toiles), et quelle fut la destination originale de cet ensemble. À l'instar d'autres peintres, tels Philippe Rey ou David de Marseille, Henry d'Arles fit d'autres ensembles décoratifs du même genre, tel celui qui ornait autrefois le salon de la villa Montvert à Marseille.
Jean Henry. dit Henry d'Arles. Arles. 1734 - Marseille. 1784. Paysage côtier avec des ruines romaines. 1760. Huile sur toile. Lyon. Galerie Michel Descours. Cette grande toile faisait partie d’une série de grands panneaux de dimensions semblables, installés dans l'hôtel particulier construit en 1774 rue Grignan, à Marseille, par Guillaume de Paul, lieutenant de la sénéchaussée, collectionneur et amateur honoraire de l'Académie de peinture et de sculpture depuis 1763. Ces grands panneaux appartenaient à un vaste ensemble décoratif comprenant au total quatorze toiles, encore réunies dans les années 1960. La date. 1760. et la localisation. Rome, tendraient à prouver qu'Henry d'Arles fit un second séjour en Italie, plus particulièrement à Rome, après le premier accompli en 1754. On ignore si Guillaume de Paul fut le commanditaire de cette série de toiles, commencée au plus tard en 1758 (comme l'indique la date sur certaines des toiles), et quelle fut la destination originale de cet ensemble. À l'instar d'autres peintres, tels Philippe Rey ou David de Marseille, Henry d'Arles fit d'autres ensembles décoratifs du même genre, tel celui qui ornait autrefois le salon de la villa Montvert à Marseille.
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Jean Henry. dit Henry d'Arles. Arles. 1734 - Marseille. 1784.
Paysage côtier sous un orage,
1758. Huile sur toile Valence. Musée de Valence.
Jean Henry. dit Henry d'Arles. Arles. 1734 - Marseille. 1784. Paysage côtier sous un orage, 1758. Huile sur toile Valence. Musée de Valence.
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Jean Henry. dit Henry d'Arles. Arles. 1734 - Marseille. 1784.
Paysage côtier sous un orage,
1758. Huile sur toile Valence. Musée de Valence.
Jean Henry. dit Henry d'Arles. Arles. 1734 - Marseille. 1784. Paysage côtier sous un orage, 1758. Huile sur toile Valence. Musée de Valence.
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Jean Henry. dit Henry d'Arles. Arles. 1734 - Marseille. 1784.
Paysage côtier sous un orage,
1758. Huile sur toile Valence. Musée de Valence.
Jean Henry. dit Henry d'Arles. Arles. 1734 - Marseille. 1784. Paysage côtier sous un orage, 1758. Huile sur toile Valence. Musée de Valence.
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L'HISTOIRE DE TOBIE<br>
Une galerie pour un château. Le château que les Borély, puissante famille marseillaise de commerçants, font élever dans la campagne au sud de la ville est certainement la plus belle des demeures édifiées en Provence au XVIIIe siècle. La bastide aux décors somptueux abrite la collection de ces véritables mécènes liés à l'Académie de peinture. C'est Louis Joseph-Denis Borély qui en 1770, achète au duc Louis de Noailles, le cycle de l'Histoire de Tobie de Pierre Parrocel. Il avait été peint entre 1733 et 1738 à la demande de son père Adrien Maurice de Noailles pour la galerie de l'hôtel familial à Saint Germain-en-Laye. L'ensemble avait déjà plus de trente ans lorsque Louis Denis en fit l'acquisition pour orner sa galerie du rez-de-chaussée de son château au décor pourtant résolument néo-classique. Vanté par les guides de l'époque, il constituait par sa prestigieuse origine, sa qualité et sa cohérence, le plus remarquable ensemble de peinture moderne que l'on pouvait voir à Marseille.
Le cycle illustre un des écrits de l'Ancien Testament, le Livre de Tobie. Le texte rapporte les épreuves que subissent le vieux Tobit et son fils Tobie, déportés avec les Hébreux en Assyrie. Fidèles à leur foi, ils surmonteront les malheurs qui les accablent. Le jeune Tobie grâce à l'intervention de l'archange Raphaël et la pêche d'un poisson aux vertus miraculeuses, rendra la vue à son père devenu aveugle et sauvera sa jeune épouse Sara du démon qui la persécutait.
L'HISTOIRE DE TOBIE
Une galerie pour un château. Le château que les Borély, puissante famille marseillaise de commerçants, font élever dans la campagne au sud de la ville est certainement la plus belle des demeures édifiées en Provence au XVIIIe siècle. La bastide aux décors somptueux abrite la collection de ces véritables mécènes liés à l'Académie de peinture. C'est Louis Joseph-Denis Borély qui en 1770, achète au duc Louis de Noailles, le cycle de l'Histoire de Tobie de Pierre Parrocel. Il avait été peint entre 1733 et 1738 à la demande de son père Adrien Maurice de Noailles pour la galerie de l'hôtel familial à Saint Germain-en-Laye. L'ensemble avait déjà plus de trente ans lorsque Louis Denis en fit l'acquisition pour orner sa galerie du rez-de-chaussée de son château au décor pourtant résolument néo-classique. Vanté par les guides de l'époque, il constituait par sa prestigieuse origine, sa qualité et sa cohérence, le plus remarquable ensemble de peinture moderne que l'on pouvait voir à Marseille. Le cycle illustre un des écrits de l'Ancien Testament, le Livre de Tobie. Le texte rapporte les épreuves que subissent le vieux Tobit et son fils Tobie, déportés avec les Hébreux en Assyrie. Fidèles à leur foi, ils surmonteront les malheurs qui les accablent. Le jeune Tobie grâce à l'intervention de l'archange Raphaël et la pêche d'un poisson aux vertus miraculeuses, rendra la vue à son père devenu aveugle et sauvera sa jeune épouse Sara du démon qui la persécutait.
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Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 1. La Captivité des Israélites vaincus par Salmanazar
Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.<br>
Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 1. La Captivité des Israélites vaincus par Salmanazar Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
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Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739.
2 Tobit échappant avec ses compagnons à la captivité,
1733.
Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 2 Tobit échappant avec ses compagnons à la captivité, 1733. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
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Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 3. Tobit donne lui-même la sépulture à ses compatriotes morts dans leur fuite. 1733. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 3. Tobit donne lui-même la sépulture à ses compatriotes morts dans leur fuite. 1733. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
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Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 4. Tobit devient aveugle.
1733.
Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 4. Tobit devient aveugle. 1733. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
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Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 5. Départ du jeune Tobie.
1733.
Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 5. Départ du jeune Tobie. 1733. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
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Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 6. La Pêche du poisson
1733.
Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 6. La Pêche du poisson 1733. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
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Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 7. Arrivé chez Raguel, Tobie lui demande sa fille. 1733.
Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 7. Arrivé chez Raguel, Tobie lui demande sa fille. 1733. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
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Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 8. Première nuit de Noces. 1733.
Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 8. Première nuit de Noces. 1733. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
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Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 9. Ragouël faisant creuser une tombe.
1733.
Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 9. Ragouël faisant creuser une tombe. 1733. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
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Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 10. Les adieux de Tobie à son beau-père Ragouël.
1733.
Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 10. Les adieux de Tobie à son beau-père Ragouël. 1733. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
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Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 11. Le Vieux Tobit recouvre la vue. 1733. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 11. Le Vieux Tobit recouvre la vue. 1733. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
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Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 12. Tobie présente son épouse Sara à ses parents
1733.
Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 12. Tobie présente son épouse Sara à ses parents 1733. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
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Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 13. L’Ange Raphaël se fait connaître et s'élève dans les airs.
1733.
Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 13. L’Ange Raphaël se fait connaître et s'élève dans les airs. 1733. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
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Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 14. Mort du père de Tobie.
1733.
Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
Pierre Parrocel. Avignon, 1670 - Paris. 1739. 14. Mort du père de Tobie. 1733. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
151
D'origine catalane, installé à Marseille en 1675, Michel Serre (1658-1733), s'est imposé comme la figure majeure de la vie artistique locale après la mort de Pierre Puget. Peintre prolifique, il reçut au cours de sa longue carrière de nombreuses commandes des églises et communautés religieuses de Marseille et de la région. Nommé peintre des galères par le roi en 1693, il devient en 1704 le premier artiste marseillais à être reçu à l'académie royale à Paris. De retour l'année suivante, il projeta de créer à Marseille une académie de dessin, institution qui ne devait réussir à voir le jour que près d'un demi-siècle plus tard.<br>
Michel Serre fut l'irremplaçable témoin de la peste qui emporta en 1720 la moitié des habitants de la ville. Les toiles sur lesquelles il travaille dès la fin de l'épidémie, nous ont gardé le souvenir de l'horreur des scènes qui se déroulèrent alors dans les rues. Elles rendaient hommage à l'héroïsme des représentants des pouvoirs publics qui prirent en charge les victimes, comme Monseigneur de Belsunce qui se dévoua auprès des malades, ou le Chevalier Roze qui se chargea de l'évacuation des corps qui jonchaient les rues {Épisode de la Tourette). Ces œuvres sont aussi des représentations exceptionnelles de la ville du XVIIe siècle, particulièrement de l'hôtel de ville et du Grand cours, l'actuel cours Belsunce, qui fut avec sa succession de façades de palais, l'une des plus majestueuses réalisations de l'urbanisme de L'Europe Baroque.
D'origine catalane, installé à Marseille en 1675, Michel Serre (1658-1733), s'est imposé comme la figure majeure de la vie artistique locale après la mort de Pierre Puget. Peintre prolifique, il reçut au cours de sa longue carrière de nombreuses commandes des églises et communautés religieuses de Marseille et de la région. Nommé peintre des galères par le roi en 1693, il devient en 1704 le premier artiste marseillais à être reçu à l'académie royale à Paris. De retour l'année suivante, il projeta de créer à Marseille une académie de dessin, institution qui ne devait réussir à voir le jour que près d'un demi-siècle plus tard.
Michel Serre fut l'irremplaçable témoin de la peste qui emporta en 1720 la moitié des habitants de la ville. Les toiles sur lesquelles il travaille dès la fin de l'épidémie, nous ont gardé le souvenir de l'horreur des scènes qui se déroulèrent alors dans les rues. Elles rendaient hommage à l'héroïsme des représentants des pouvoirs publics qui prirent en charge les victimes, comme Monseigneur de Belsunce qui se dévoua auprès des malades, ou le Chevalier Roze qui se chargea de l'évacuation des corps qui jonchaient les rues {Épisode de la Tourette). Ces œuvres sont aussi des représentations exceptionnelles de la ville du XVIIe siècle, particulièrement de l'hôtel de ville et du Grand cours, l'actuel cours Belsunce, qui fut avec sa succession de façades de palais, l'une des plus majestueuses réalisations de l'urbanisme de L'Europe Baroque.
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Tarragone. 1658 - Marseille. 1733
La Transverbération de sainte Thérèse d’Avila.
Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
Michel Serre. Tarragone. 1658 - Marseille. 1733 La Transverbération de sainte Thérèse d’Avila. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
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Tarragone, 1658 - Marseille. 1733
Jaël dévoilant le corps mort de Sisera.
Vers 1710 – 1720. Huile sur toile. Aix-En-Provence, Musée Granet.
Michel Serre. Tarragone, 1658 - Marseille. 1733 Jaël dévoilant le corps mort de Sisera. Vers 1710 – 1720. Huile sur toile. Aix-En-Provence, Musée Granet.
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Tarragone, 1658 - Marseille. 1733
Scène de la peste de 1720. L 'Episode de la Tourette, 1721. Huile sur toile. Montpellier. Faculté De Médecine. Musée Atger. Classé au titre des monuments historiques le 1 9 août 2005. Direction régionale de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées
Michel Serre. Tarragone, 1658 - Marseille. 1733 Scène de la peste de 1720. L 'Episode de la Tourette, 1721. Huile sur toile. Montpellier. Faculté De Médecine. Musée Atger. Classé au titre des monuments historiques le 1 9 août 2005. Direction régionale de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées
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Michel Serre. Ancienne major.
Michel Serre. Ancienne major.
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Michel Serre. Tarragone. 1658 - Marseille. 1733
Vue de l’hôtel de ville de Marseille pendant la peste de 1720.
1721. Huile sur toile Marseille. Musée des Beaux-Arts.
Michel Serre. Tarragone. 1658 - Marseille. 1733 Vue de l’hôtel de ville de Marseille pendant la peste de 1720. 1721. Huile sur toile Marseille. Musée des Beaux-Arts.
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Michel Serre. Tarragone, 1658 - Marseille. 1733
Vue du Cours pendant la peste de 1720.
1721. Huile sur toile Marseille. Musée des Beaux-Arts.
Michel Serre. Tarragone, 1658 - Marseille. 1733 Vue du Cours pendant la peste de 1720. 1721. Huile sur toile Marseille. Musée des Beaux-Arts.
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Michel Serre. Les galériens, dont certains étaient enchaînés, devaient évacués les morts.
Michel Serre. Les galériens, dont certains étaient enchaînés, devaient évacués les morts.
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Michel Serre. Les galériens, dont certains étaient enchaînés, devaient évacués les morts.
Michel Serre. Les galériens, dont certains étaient enchaînés, devaient évacués les morts.
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Michel Serre. A gauche, Michel Serre, à droite, Monsigneur Belsunce.
Michel Serre. A gauche, Michel Serre, à droite, Monsigneur Belsunce.
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Michel Serre. Le C hevalier Roze.
Michel Serre. Le C hevalier Roze.
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Michel Serre. Au fond, l'aqueduc.
Michel Serre. Au fond, l'aqueduc.
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Après une formation dans les ateliers de Jean Baptiste Vanloo et de Jean François de Troy, Dandré-Bardon commença sa carrière à Paris à l’Académie royale de peinture et de sculpture, où il fut reçu en 1735. Revenu s'installer en Provence à partir des années 1740, sa réputation l'avait précédé et s'était répandue jusqu'à Marseille où il fut nommé en 1749 peintre des Galères du Roi. En novembre 1750, il entra à l'Académie des Belles Lettres et prononça un discours de réception sur le thème de L’Union des Arts et des Lettres, dans lequel il laissait percer l'idée de la création d'un établissement d'enseignement des arts et du dessin. Ce souhait sera finalement mis en œuvre en 1752-1753 par le sculpteur Verdlguler et les artistes qui l'entouraient. De retour à Paris, Dandré Bardon suivra d'un œil toujours bienveillant et protecteur les débuts de l'Académie de peinture et de sculpture, dont il sera le directeur perpétuel à partir de 1754. Grâce à ses connaissances, à ses appuis artistiques et politiques, il guidera pendant près de trente ans depuis la capitale, la destinée de cet établissement.
Fervent défenseur des intérêts de l'académie marseillaise, il obtiendra pour elle en février 1780 les lettres patentes lui permettant d'être reconnue et affiliée en tant que
Après une formation dans les ateliers de Jean Baptiste Vanloo et de Jean François de Troy, Dandré-Bardon commença sa carrière à Paris à l’Académie royale de peinture et de sculpture, où il fut reçu en 1735. Revenu s'installer en Provence à partir des années 1740, sa réputation l'avait précédé et s'était répandue jusqu'à Marseille où il fut nommé en 1749 peintre des Galères du Roi. En novembre 1750, il entra à l'Académie des Belles Lettres et prononça un discours de réception sur le thème de L’Union des Arts et des Lettres, dans lequel il laissait percer l'idée de la création d'un établissement d'enseignement des arts et du dessin. Ce souhait sera finalement mis en œuvre en 1752-1753 par le sculpteur Verdlguler et les artistes qui l'entouraient. De retour à Paris, Dandré Bardon suivra d'un œil toujours bienveillant et protecteur les débuts de l'Académie de peinture et de sculpture, dont il sera le directeur perpétuel à partir de 1754. Grâce à ses connaissances, à ses appuis artistiques et politiques, il guidera pendant près de trente ans depuis la capitale, la destinée de cet établissement. Fervent défenseur des intérêts de l'académie marseillaise, il obtiendra pour elle en février 1780 les lettres patentes lui permettant d'être reconnue et affiliée en tant que "fille aînée" par l'Académie royale de peinture et de sculpture de Paris. Personnage cultivé, peintre brillant, il fut également poète et musicien et l'un des plus grands théoriciens de l'art du XVIIIe siècle. Il meurt à Paris en 1783. Son éloge posthume fut prononcé le 6 avril 1785 devant l'Académie des Belles-lettres de Marseille par Dominique Audibert, secrétaire perpétuel.
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Michel-François Dandré-Bardon. Aix-En-Provence. 1700 - Paris, 1783
L'Atelier
Huile sur toile
Marseille, Musée Grobet-Labadié.
Michel-François Dandré-Bardon. Aix-En-Provence. 1700 - Paris, 1783 L'Atelier Huile sur toile Marseille, Musée Grobet-Labadié.
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Attribué à Michel-François Dandré-Bardon. Aix-En-Provence. 1700 - Paris. 1783
Académie d'homme
Huile sur toile Marseille. Musée des Beaux-Arts.
Attribué à Michel-François Dandré-Bardon. Aix-En-Provence. 1700 - Paris. 1783 Académie d'homme Huile sur toile Marseille. Musée des Beaux-Arts.
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Attribué à Michel-François Dandré-Bardon. Aix-En-Provence. 1700 - Paris. 1783
Tullie faisant passer son char sur le corps de son père ou L'Ambition de Tullie.
1910. Huile sur toile Montpellier. Musée Fabre. Le sujet de ce tableau, morceau de réception de Dandré-Bardon à l'Académie royale de peinture et de sculpture de Paris en 1735, est un exemple d'ambition dévorante, tiré de l'histoire de la Rome antique. Tullie, fille de Servius Tullius, roi de Rome, avait épousé Aruns, fils aîné de Tarquin l'Ancien. Elle le fit tuer afin de se remarier avec son ambitieux beau-frère, Tarquin le Superbe. Elle incita son nouveau mari à faire périr son propre père, Servius Tullius, pour pouvoir monter sur le trône. Le crime commis, Tullie se précipita sur son char vers le Sénat pour faire proclamer son époux roi de Rome. Sur son chemin, elle refusa de faire un détour et sans aucun scrupule, fit passer son char sur le cadavre de son père.
Attribué à Michel-François Dandré-Bardon. Aix-En-Provence. 1700 - Paris. 1783 Tullie faisant passer son char sur le corps de son père ou L'Ambition de Tullie. 1910. Huile sur toile Montpellier. Musée Fabre. Le sujet de ce tableau, morceau de réception de Dandré-Bardon à l'Académie royale de peinture et de sculpture de Paris en 1735, est un exemple d'ambition dévorante, tiré de l'histoire de la Rome antique. Tullie, fille de Servius Tullius, roi de Rome, avait épousé Aruns, fils aîné de Tarquin l'Ancien. Elle le fit tuer afin de se remarier avec son ambitieux beau-frère, Tarquin le Superbe. Elle incita son nouveau mari à faire périr son propre père, Servius Tullius, pour pouvoir monter sur le trône. Le crime commis, Tullie se précipita sur son char vers le Sénat pour faire proclamer son époux roi de Rome. Sur son chemin, elle refusa de faire un détour et sans aucun scrupule, fit passer son char sur le cadavre de son père.
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Michel-François Dandré-Bardon. Aix-En-Provence. 1700 - Paris. 1783
Allégorie de la peste à Marseille
Huile sur toile. Rouen. Musée des Beaux-Arts.
Michel-François Dandré-Bardon. Aix-En-Provence. 1700 - Paris. 1783 Allégorie de la peste à Marseille Huile sur toile. Rouen. Musée des Beaux-Arts.
168
Michel-François Dandré-Bardon. Aix-En-Provence, 1700 - Paris. 1783
Les Bonnes Œuvres de Saint-Thomas de Villeneuve, vers 1736
Huile sur toile Marseille, Musée des Beaux-Arts.
Michel-François Dandré-Bardon. Aix-En-Provence, 1700 - Paris. 1783 Les Bonnes Œuvres de Saint-Thomas de Villeneuve, vers 1736 Huile sur toile Marseille, Musée des Beaux-Arts.
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Michel-François Dandré-Bardon. Aix-En-Provence, 1 700 - Paris, 1783
Les Habitants d'Aix secourant Marseille contre les Aragonais
Huile sur toile. Aix-En-Provence, Musée Granet.
Michel-François Dandré-Bardon. Aix-En-Provence, 1 700 - Paris, 1783 Les Habitants d'Aix secourant Marseille contre les Aragonais Huile sur toile. Aix-En-Provence, Musée Granet.
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Le triomphe de la Sainte-Croix. Louis Chaix ou Chaÿs.
Aubagne, 1744 – Paris, 1811 ?
Vers 1777 – 1778.
Pierre noire, craie blanche sur papier bistre.
Marseille, musée des Beaux-Arts.
Le triomphe de la Sainte-Croix. Louis Chaix ou Chaÿs. Aubagne, 1744 – Paris, 1811 ? Vers 1777 – 1778. Pierre noire, craie blanche sur papier bistre. Marseille, musée des Beaux-Arts.
171
Scène de sacrifice. Michel-François Dandré-Bardon
AIX-EN-PROVENCE. 1700 - PARIS. 1783
Plume et encre brune, lavis sur papier
MARSEILLE. MUSÉE DES BEAUX-ARTS.
Scène de sacrifice. Michel-François Dandré-Bardon AIX-EN-PROVENCE. 1700 - PARIS. 1783 Plume et encre brune, lavis sur papier MARSEILLE. MUSÉE DES BEAUX-ARTS.
172
Le jugement de saint Crépin et saint Crépinien. Michel-François Dandré-Bardon
AIX-EN-PROVENCE. 1700 - PARIS. 1783
Plume et encre brune, lavis gris sur papier
MARSEILLE. MUSÉE DES BEAUX-ARTS.
Le jugement de saint Crépin et saint Crépinien. Michel-François Dandré-Bardon AIX-EN-PROVENCE. 1700 - PARIS. 1783 Plume et encre brune, lavis gris sur papier MARSEILLE. MUSÉE DES BEAUX-ARTS.
173
Belle-Isle vainqueur en Provence force les ennemis de repasser le Var. Michel-François Dandré-Bardon
AIX-EN-PROVENCE. 1700 - PARIS. 1783
Plume et encre brune, sanguine sur papier
MARSEILLE. MUSÉE DES BEAUX-ARTS.
Belle-Isle vainqueur en Provence force les ennemis de repasser le Var. Michel-François Dandré-Bardon AIX-EN-PROVENCE. 1700 - PARIS. 1783 Plume et encre brune, sanguine sur papier MARSEILLE. MUSÉE DES BEAUX-ARTS.
174
Joseph reconnu par ses frères. Michel-François Dandré-Bardon
AIX-EN-PROVENCE. 1700 - PARIS. 1783
Sanguine, crayon noir sur papier
MARSEILLE. MUSÉE DES BEAUX-ARTS.
Joseph reconnu par ses frères. Michel-François Dandré-Bardon AIX-EN-PROVENCE. 1700 - PARIS. 1783 Sanguine, crayon noir sur papier MARSEILLE. MUSÉE DES BEAUX-ARTS.
175
La mort Alceste. Joseph Cellony, dit Joseph II Cellony.
Aix-en-Provence, 1730 – Paris, 1786.
Plume et encre brune, pierre noire, lavis de sépia, rehauts de blanc sur papier.
MARSEILLE. MUSÉE DES BEAUX-ARTS
La mort Alceste. Joseph Cellony, dit Joseph II Cellony. Aix-en-Provence, 1730 – Paris, 1786. Plume et encre brune, pierre noire, lavis de sépia, rehauts de blanc sur papier. MARSEILLE. MUSÉE DES BEAUX-ARTS
176
Choc de cavalerie, Jan Peter Verdussen
ANVERS. VERS 1700 - MARSEILLE, 1763
Vvers 1760-1762
Pierre noire sur papier
MARSEILLE. MUSÉE GROBET-LABADIÉ.
Choc de cavalerie, Jan Peter Verdussen ANVERS. VERS 1700 - MARSEILLE, 1763 Vvers 1760-1762 Pierre noire sur papier MARSEILLE. MUSÉE GROBET-LABADIÉ.
177
PROFESSEURS ET ÉLÈVES<br>
Former et apprendre à l’Ecole académique de dessin. Afin d'assurer un enseignement diversifié et de qualité, l'École de dessin avait à sa disposition, dès ses débuts en janvier 1753, un panel important de dix à douze professeurs, dont la plupart étaient d'anciens membres de (a confrérie des peintres sculpteurs et doreurs de Marseille. Sur place, aux côtés des deux premiers directeurs perpétuels, le sculpteur Jean-Michel Verdiguier et le peintre César Fenouil, les professeurs, nommés à vie, aux responsabilités bien définies, se répartissaient les différents domaines d'enseignement proposés. Ainsi pour le dessin, il y avait parmi les plus connus : Pierre Coste, David de Marseille, Jacques Antoine Beaufort, Etienne Moulinneuf, Honoré Revelly, ou Jean Joseph Kapeller (par ailleurs professeur de géométrie). D'autres matières étaient également étudiées comme l'architecture et la perspective avec Claude-Jacques Dageville ou encore l'anatomie ou la mécanique.<br>
Chaque professeur enseignait alternativement. Les cours avaient lieu en fin de journée. D'après les documents, les élèves étaient assez nombreux, la plupart étant destinés à entrer dans les ateliers des différentes manufactures notamment celles des faïenciers ou des toiles imprimées. La grande majorité d'entre eux sont restés anonymes, hormis ceux ayant remporté une distinction, le prix annuel de l'école, le Grand Prix de l'Académie royale, ou ayant fait carrière à Paris comme les peintres Simon Julien dit Julien de Toulon, Michel Honoré Bounieu ou Jean-Jacques Forty, les sculpteurs François Poncet, Etienne Dantoine ou Jean-Joseph Foucou. D'autres, malgré leur talent, n'eurent pas la même renommée, mais firent carrière en Provence comme Jean Baptiste Coste, Louis Chaix
PROFESSEURS ET ÉLÈVES
Former et apprendre à l’Ecole académique de dessin. Afin d'assurer un enseignement diversifié et de qualité, l'École de dessin avait à sa disposition, dès ses débuts en janvier 1753, un panel important de dix à douze professeurs, dont la plupart étaient d'anciens membres de (a confrérie des peintres sculpteurs et doreurs de Marseille. Sur place, aux côtés des deux premiers directeurs perpétuels, le sculpteur Jean-Michel Verdiguier et le peintre César Fenouil, les professeurs, nommés à vie, aux responsabilités bien définies, se répartissaient les différents domaines d'enseignement proposés. Ainsi pour le dessin, il y avait parmi les plus connus : Pierre Coste, David de Marseille, Jacques Antoine Beaufort, Etienne Moulinneuf, Honoré Revelly, ou Jean Joseph Kapeller (par ailleurs professeur de géométrie). D'autres matières étaient également étudiées comme l'architecture et la perspective avec Claude-Jacques Dageville ou encore l'anatomie ou la mécanique.
Chaque professeur enseignait alternativement. Les cours avaient lieu en fin de journée. D'après les documents, les élèves étaient assez nombreux, la plupart étant destinés à entrer dans les ateliers des différentes manufactures notamment celles des faïenciers ou des toiles imprimées. La grande majorité d'entre eux sont restés anonymes, hormis ceux ayant remporté une distinction, le prix annuel de l'école, le Grand Prix de l'Académie royale, ou ayant fait carrière à Paris comme les peintres Simon Julien dit Julien de Toulon, Michel Honoré Bounieu ou Jean-Jacques Forty, les sculpteurs François Poncet, Etienne Dantoine ou Jean-Joseph Foucou. D'autres, malgré leur talent, n'eurent pas la même renommée, mais firent carrière en Provence comme Jean Baptiste Coste, Louis Chaix
178
Jean-Frédéric-Marc Nattier. Paris, 1734 – Rome 1754.
Portrait de Jean-Joseph Kapeller. 1753. Huile sur toile. Collection particulière. A l'automne 1753, âgé de dix-neuf ans, Jean-Frédéric-Marc Nattier, fils et élève du grand Jean-Marc Nattier, peintre du roi, prend la route pour Rome afin d'y parfaire son éducation artistique. Arrivé à Marseille en octobre 1753, il rencontre probablement des membres de la toute nouvelle académie, dont l'une des missions était de favoriser le séjour et d'accueillir des artistes de passage pour l'Italie. Son étape prolongée lui laissa le temps de mettre en œuvre le portrait du secrétaire alors en exercice : Jean-Joseph Kapeller. Il s'agit de la seule représentation connue d'un des plus importants fondateurs de cette institution.
Quelques mois seulement après son arrivée à Rome, le jeune Nattier se noyait lors d'une baignade dans le Tibre.
Jean-Frédéric-Marc Nattier. Paris, 1734 – Rome 1754. Portrait de Jean-Joseph Kapeller. 1753. Huile sur toile. Collection particulière. A l'automne 1753, âgé de dix-neuf ans, Jean-Frédéric-Marc Nattier, fils et élève du grand Jean-Marc Nattier, peintre du roi, prend la route pour Rome afin d'y parfaire son éducation artistique. Arrivé à Marseille en octobre 1753, il rencontre probablement des membres de la toute nouvelle académie, dont l'une des missions était de favoriser le séjour et d'accueillir des artistes de passage pour l'Italie. Son étape prolongée lui laissa le temps de mettre en œuvre le portrait du secrétaire alors en exercice : Jean-Joseph Kapeller. Il s'agit de la seule représentation connue d'un des plus importants fondateurs de cette institution. Quelques mois seulement après son arrivée à Rome, le jeune Nattier se noyait lors d'une baignade dans le Tibre.
179
Étienne Moulinneuf. Marseille 1706 – Marseille, 1789.
Autoportrait en trompe-l’œil, avec coquillages et objets scientifiques.
1769. Huile sur papier, marouflée sur toile, collée sur panneau de chêne. Sainte-Menehould, musée d’Art et d’Histoire. Le nom de Moulinneuf reste surtout attaché à la fonction de secrétaire perpétuel de l'Académie de peinture et de sculpture, qu'il occupa pendant plus de trente-cinq ans de 1753 à 1789.
Artiste éclectique, il s'adonna à tous les genres de peinture (paysages, marines, peinture d'histoire ou religieuse, natures mortes et miniatures), comme en témoignent la liste de ses tableaux exposés aux différents Salons de l'Académie.
Cet autoportrait pourrait être celui exécuté pour répondre à l'accusation de tromperie dont il fut victime. On lui reprocha d'avoir fait passer pour un trompe-l'œil une gravure représentant l'Enlèvement d'Europe qu'il aurait simplement collée sur la toile d'une de ses natures mortes. En réalisant une nouvelle œuvre avec son autoportrait peint à la manière d'une gravure, Moulinneuf sauvait son honneur tout en prouvant sa virtuosité.
Étienne Moulinneuf. Marseille 1706 – Marseille, 1789. Autoportrait en trompe-l’œil, avec coquillages et objets scientifiques. 1769. Huile sur papier, marouflée sur toile, collée sur panneau de chêne. Sainte-Menehould, musée d’Art et d’Histoire. Le nom de Moulinneuf reste surtout attaché à la fonction de secrétaire perpétuel de l'Académie de peinture et de sculpture, qu'il occupa pendant plus de trente-cinq ans de 1753 à 1789. Artiste éclectique, il s'adonna à tous les genres de peinture (paysages, marines, peinture d'histoire ou religieuse, natures mortes et miniatures), comme en témoignent la liste de ses tableaux exposés aux différents Salons de l'Académie. Cet autoportrait pourrait être celui exécuté pour répondre à l'accusation de tromperie dont il fut victime. On lui reprocha d'avoir fait passer pour un trompe-l'œil une gravure représentant l'Enlèvement d'Europe qu'il aurait simplement collée sur la toile d'une de ses natures mortes. En réalisant une nouvelle œuvre avec son autoportrait peint à la manière d'une gravure, Moulinneuf sauvait son honneur tout en prouvant sa virtuosité.
180
Honoré Revelly. Nice, ? - Marseille, après 1790
Portrait du peintre Verdussen, de sa femme et de sa servante.
1761. Huile sur toile. Toulon, Musée D'art. On connait peu de chose de la vie et de la carrière de Revelly, artiste sans doute d'origine niçoise. Son arrivée à Marseille doit se situer vers 1750, au plus tard en 1752. Au sein de l’Académie, il est nommé professeur perpétuel de dessin en 1755, avant d'occuper plus tard, les fonctions de directeur-recteur.
Ce très beau portrait de groupe représente le peintre Verdussen dans son intérieur, posant devant une scène de bataille esquissée sur sa toile, avec à ses côtés sa femme et leur servante. Il fut sans doute peint dans le courant de l'année 1761, et fut exposé au mois d'août de cette année-là au Salon annuel de l'Académie.
Honoré Revelly. Nice, ? - Marseille, après 1790 Portrait du peintre Verdussen, de sa femme et de sa servante. 1761. Huile sur toile. Toulon, Musée D'art. On connait peu de chose de la vie et de la carrière de Revelly, artiste sans doute d'origine niçoise. Son arrivée à Marseille doit se situer vers 1750, au plus tard en 1752. Au sein de l’Académie, il est nommé professeur perpétuel de dessin en 1755, avant d'occuper plus tard, les fonctions de directeur-recteur. Ce très beau portrait de groupe représente le peintre Verdussen dans son intérieur, posant devant une scène de bataille esquissée sur sa toile, avec à ses côtés sa femme et leur servante. Il fut sans doute peint dans le courant de l'année 1761, et fut exposé au mois d'août de cette année-là au Salon annuel de l'Académie.
181
Jan Peter Verdussen. Anvers. Vers 1700 - Marseille. 1763
Choc de cavalerie, 1762
Huile sur toile Marseille. Musée des Beaux-Arts. Verdussen, né à Anvers s'était installé à Marseille vers 1745. En 1762, il fit présent à l'académie de Choc de Cavalerie, probablement comme morceau de réception. Son tableau, très estimé, fut exposé en août à l'exposition annuelle de l'académie où il obtint de nouveau un beau succès. L'œuvre a conservé son cadre original de présentation, avec sa précieuse inscription dédicatoire d'époque.
Jan Peter Verdussen. Anvers. Vers 1700 - Marseille. 1763 Choc de cavalerie, 1762 Huile sur toile Marseille. Musée des Beaux-Arts. Verdussen, né à Anvers s'était installé à Marseille vers 1745. En 1762, il fit présent à l'académie de Choc de Cavalerie, probablement comme morceau de réception. Son tableau, très estimé, fut exposé en août à l'exposition annuelle de l'académie où il obtint de nouveau un beau succès. L'œuvre a conservé son cadre original de présentation, avec sa précieuse inscription dédicatoire d'époque.
182
Jacques-Antoine Beaufort. Paris. 1721 - Rueil. 1784
Le Serment de Brutus,
Huile sur toile. Nevers. Musée de la Faïence et des Beaux-Arts. La date d'arrivée de Beaufort à Marseille est inconnue, tout comme les motivations qui le poussèrent à s'y installer. Il figure dans (a liste des enseignants de l'académie dès 1754. Après plus de six années passées à Marseille, il demanda un congé pour se rendre à Paris où il arriva fin décembre 1760. Ambitieux, soutenu par Dandré-Bardon. il reçut son agrément à l'Académie royale de peinture et de sculpture en décembre 1766 où il fut reçu après l'acceptation de son morceau de réception : Le Serment de Brutus. Mal jugée, cette œuvre inspirera pourtant, quelques décennies plus tard, Jacques-Louis David (1748-1825) qui retiendra les pauses des personnages de Beaufort pour la composition, en 1784, du Serment des Horaces (Paris, musée du Louvre).
Jacques-Antoine Beaufort. Paris. 1721 - Rueil. 1784 Le Serment de Brutus, Huile sur toile. Nevers. Musée de la Faïence et des Beaux-Arts. La date d'arrivée de Beaufort à Marseille est inconnue, tout comme les motivations qui le poussèrent à s'y installer. Il figure dans (a liste des enseignants de l'académie dès 1754. Après plus de six années passées à Marseille, il demanda un congé pour se rendre à Paris où il arriva fin décembre 1760. Ambitieux, soutenu par Dandré-Bardon. il reçut son agrément à l'Académie royale de peinture et de sculpture en décembre 1766 où il fut reçu après l'acceptation de son morceau de réception : Le Serment de Brutus. Mal jugée, cette œuvre inspirera pourtant, quelques décennies plus tard, Jacques-Louis David (1748-1825) qui retiendra les pauses des personnages de Beaufort pour la composition, en 1784, du Serment des Horaces (Paris, musée du Louvre).
183
Marseille. ? - Metz, 1755
Portrait du comédien Préville, 1751. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts. On connaît peu de chose de la carrière de 'Fenouil, pourtant originaire de Marseille, Agréé en 1740 par l'Académie royale de pein¬ture et de sculpture à Paris, il commence à exposer au Salon, puis sillonne la France entre 1748 et 1751. Il s'installe provisoirement à Marseille au début de l'année 1752, et devient en janvier 1753 le premier, mais éphémère, directeur de la nouvelle académie qui vient de se créer, aux côtés du sculpteur Jean-Michel Verdiguier. Il est de nouveau à Paris en 1754, puis à Metz où il meurt en 1755. Préville (Pierre-Louis Dubus, 1721- 1799), fut l'un des plus célèbres acteurs de comédie de son temps. Il sera en 1775, le créateur du rôle de Figaro dans le Barbier de Séville.
Jean-César Fenouil. Marseille. ? - Metz, 1755 Portrait du comédien Préville, 1751. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts. On connaît peu de chose de la carrière de 'Fenouil, pourtant originaire de Marseille, Agréé en 1740 par l'Académie royale de pein¬ture et de sculpture à Paris, il commence à exposer au Salon, puis sillonne la France entre 1748 et 1751. Il s'installe provisoirement à Marseille au début de l'année 1752, et devient en janvier 1753 le premier, mais éphémère, directeur de la nouvelle académie qui vient de se créer, aux côtés du sculpteur Jean-Michel Verdiguier. Il est de nouveau à Paris en 1754, puis à Metz où il meurt en 1755. Préville (Pierre-Louis Dubus, 1721- 1799), fut l'un des plus célèbres acteurs de comédie de son temps. Il sera en 1775, le créateur du rôle de Figaro dans le Barbier de Séville.
184
Etienne Dantoine. Carpentras, 1737 - Marseille. 1809
Consécration d’une jeune vestale en présence des déesses Minerve et Vesta. 
1786. Terre cuite. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
Etienne Dantoine. Carpentras, 1737 - Marseille. 1809 Consécration d’une jeune vestale en présence des déesses Minerve et Vesta. 1786. Terre cuite. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
185
Etienne Dantoine. Carpentras, 1737 - Marseille. 1809
L'Offrande à la divinité.
1786. Terre cuite. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
Etienne Dantoine. Carpentras, 1737 - Marseille. 1809 L'Offrande à la divinité. 1786. Terre cuite. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
186
François-Marie Poncet. Lyon, 1736 - Marseille, 1797
L'Evanouissement d’Artémise.
Terre cuite. 1769. Lyon, Musée Gadagne.
François-Marie Poncet. Lyon, 1736 - Marseille, 1797 L'Evanouissement d’Artémise. Terre cuite. 1769. Lyon, Musée Gadagne.
187
Michel-Honoré Bounieu. Marseille. 1740 - Paris. 1814
Supplice d'une vestale.
1779. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
Michel-Honoré Bounieu. Marseille. 1740 - Paris. 1814 Supplice d'une vestale. 1779. Huile sur toile. Marseille. Musée des Beaux-Arts.
188
Supplice d'une vestale.
Supplice d'une vestale.
189