Gênes 2018

Eglise de Sainte Marie de l'Assomption di Carignano, la Via Balbi, Eglise et la Comenda de San Giovanni di Prè, Palais du Prince ou Palais d'Andrea Doria, Rue du XX septembre, Quartier du Castello, La porte Soprana, Église Santa Maria di Castello, Palais Marcantonio Giustiniani, Palais Agostino et Giacomo Salvago, Eglise de San Donato.

Eglise de Sainte Marie de l'Assomption  di Carignano. La basilique Santa Maria Assunta située sur la colline de Carignano est un des plus grands exemples d'architecture de la Renaissance de la ville de Gênes. Église de la famille Sauli, elle devint ensuite abbaye, collégiale, basilique et siège paroissial du Vicariat de Carignano-Foce de l'archidiocèse de Gênes.Elle fut commandée à l'architecte Galeazzo Alessi conformément aux volontés d'un patricien génois, Bandinello Sauli. La pose de la première pierre eut lieu le 10 mars 1552. Le dôme ne fut terminé qu'en 1603. Les travaux pour sa réalisation se prolongèrent pendant environ deux siècles et furent complétés par des maîtres locaux, avec une révision totale de la façade achevée au XIXe siècle par l'architecte Carlo Barabino. Deux campaniles identiques encadrent la façade.
Eglise de Sainte Marie de l'Assomption di Carignano. La basilique Santa Maria Assunta située sur la colline de Carignano est un des plus grands exemples d'architecture de la Renaissance de la ville de Gênes. Église de la famille Sauli, elle devint ensuite abbaye, collégiale, basilique et siège paroissial du Vicariat de Carignano-Foce de l'archidiocèse de Gênes.Elle fut commandée à l'architecte Galeazzo Alessi conformément aux volontés d'un patricien génois, Bandinello Sauli. La pose de la première pierre eut lieu le 10 mars 1552. Le dôme ne fut terminé qu'en 1603. Les travaux pour sa réalisation se prolongèrent pendant environ deux siècles et furent complétés par des maîtres locaux, avec une révision totale de la façade achevée au XIXe siècle par l'architecte Carlo Barabino. Deux campaniles identiques encadrent la façade.
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Eglise de Sainte Marie de l'Assomption  di Carignano. Les statues de St Pierre et St Paul, de Claude David, encadrent le portail surmonté de l'Assomption de la Vierge de Claude David, terminée par Bernardo Schiaffino.
Eglise de Sainte Marie de l'Assomption di Carignano. Les statues de St Pierre et St Paul, de Claude David, encadrent le portail surmonté de l'Assomption de la Vierge de Claude David, terminée par Bernardo Schiaffino.
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Eglise de Sainte Marie de l'Assomption  di Carignano. une belle statue de Puget représente Saint Sébastien.
Eglise de Sainte Marie de l'Assomption di Carignano. une belle statue de Puget représente Saint Sébastien.
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Eglise de Sainte Marie de l'Assomption  di Carignano. Statue du Bienheureux Alessandro Sauli, de Pierre Puget.
Eglise de Sainte Marie de l'Assomption di Carignano. Statue du Bienheureux Alessandro Sauli, de Pierre Puget.
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Eglise de Sainte Marie de l'Assomption  di Carignano. L'orgue monumental à tuyaux a été réalisé entre  1656 et 1660 dpar le jésuite hollandais Willem Hermans. Ici, les vantaux sont fermés.
Eglise de Sainte Marie de l'Assomption di Carignano. L'orgue monumental à tuyaux a été réalisé entre 1656 et 1660 dpar le jésuite hollandais Willem Hermans. Ici, les vantaux sont fermés.
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Via Balbi. Elle est la plus occidentale des Strade Nuove. Située en bordure nord du centre historique, elle relie la piazza della Nunziata, siège de la basilique Santissima Annunziata del Vastato, à la piazza Acquaverde adjacente à la gare de Gênes-Piazza-Principe. Cette nouvelle voie bordée de palais aristocratiques, ouverte par la famille Balbi) entre 1601-1618, présente un plan d'urbanisme identique à celui de la via Garibaldi où domine une architecture innovante issue des idées de la Renaissance et du maniérisme. 
Le premier édifice réalisé dans la rue des
Balbi est celui de Gio Agostino Balbi-Cattaneo Adorno, à droite. Construit en 1618, sur un projet de Bartolomeo Bianco, il se développe longitudinalement avec des loggias latérales et des jardins suspendus. En 1710, les Balbi cèdent l’édifice à Marcello Durazzo. A gauche, Palais Gio Francesco Balbi ou Palazzo Balbi-Cattaneo est depuis 2001 le siège de la Faculté de lettres et de philosophie de l'Université de Gênes. Il s'agit du plus ancien palais de la famille Balbi, construit sur des bâtiments médiévaux préexistants. À la fin du XVIIIe siècle, le bâtiment passa à la famille Cattaneo Della Volta.
Via Balbi. Elle est la plus occidentale des Strade Nuove. Située en bordure nord du centre historique, elle relie la piazza della Nunziata, siège de la basilique Santissima Annunziata del Vastato, à la piazza Acquaverde adjacente à la gare de Gênes-Piazza-Principe. Cette nouvelle voie bordée de palais aristocratiques, ouverte par la famille Balbi) entre 1601-1618, présente un plan d'urbanisme identique à celui de la via Garibaldi où domine une architecture innovante issue des idées de la Renaissance et du maniérisme. Le premier édifice réalisé dans la rue des Balbi est celui de Gio Agostino Balbi-Cattaneo Adorno, à droite. Construit en 1618, sur un projet de Bartolomeo Bianco, il se développe longitudinalement avec des loggias latérales et des jardins suspendus. En 1710, les Balbi cèdent l’édifice à Marcello Durazzo. A gauche, Palais Gio Francesco Balbi ou Palazzo Balbi-Cattaneo est depuis 2001 le siège de la Faculté de lettres et de philosophie de l'Université de Gênes. Il s'agit du plus ancien palais de la famille Balbi, construit sur des bâtiments médiévaux préexistants. À la fin du XVIIIe siècle, le bâtiment passa à la famille Cattaneo Della Volta.
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Via Balbi. Entrée du Palais de Gio. Agostino Balbi.
Via Balbi. Entrée du Palais de Gio. Agostino Balbi.
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Via Balbi. Eglise des Saints Gerolamo et Francesco Saverio , ancienne bibliothèque universitaire.
Via Balbi. Eglise des Saints Gerolamo et Francesco Saverio , ancienne bibliothèque universitaire.
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Via Balbi. Construite en 1650 par Francesco Maria Balbi comme une église du collège, elle contient un remarquable cycle de fresques baroques de Domenico Piola.
Via Balbi. Construite en 1650 par Francesco Maria Balbi comme une église du collège, elle contient un remarquable cycle de fresques baroques de Domenico Piola.
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Via Balbi. Le palais de l'université de Gênes ou ancien collège jésuite de Gênes. La construction du bâtiment a été commencée dans les années trente du XVIIe siècle par l'architecte Como Bartolomeo Bianco. Après la suppression de la Compagnia del Gesù, qui eut lieu en 1773, le palais devint le siège de l'Université de Gênes.
Via Balbi. Le palais de l'université de Gênes ou ancien collège jésuite de Gênes. La construction du bâtiment a été commencée dans les années trente du XVIIe siècle par l'architecte Como Bartolomeo Bianco. Après la suppression de la Compagnia del Gesù, qui eut lieu en 1773, le palais devint le siège de l'Université de Gênes.
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Via Balbi. Le palais de l'université de Gênes ou ancien collège jésuite de Gênes. L'escalier du Parodi.
Via Balbi. Le palais de l'université de Gênes ou ancien collège jésuite de Gênes. L'escalier du Parodi.
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Via Balbi. Le palais de l'université de Gênes ou ancien collège jésuite de Gênes. L'escalier du Parodi.
Via Balbi. Le palais de l'université de Gênes ou ancien collège jésuite de Gênes. L'escalier du Parodi.
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Via Balbi. Palais Stefano Balbi ou Palais royal.
Via Balbi. Palais Stefano Balbi ou Palais royal.
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Via Balbi.  Palais Stefano Balbi ou Palais royal.
Via Balbi. Palais Stefano Balbi ou Palais royal.
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Via Balbi.  Palais Stefano Balbi ou Palais royal. tefano Balbi a commencé la construction du palais entre 1618 et 1620. En 1677, la famille Durazzo l'a acheté et l'a étendu à un projet de Carlo Fontana . En 1824, l'achat officiel fut complété par Vittorio Emanuele I, roi de Sardaigne. Il abrite aujourd'hui le musée Palazzo Realle. C'est l'oeuvre des architecte Pier Francesco Cantone et Michele Moncino.
Via Balbi. Palais Stefano Balbi ou Palais royal. tefano Balbi a commencé la construction du palais entre 1618 et 1620. En 1677, la famille Durazzo l'a acheté et l'a étendu à un projet de Carlo Fontana . En 1824, l'achat officiel fut complété par Vittorio Emanuele I, roi de Sardaigne. Il abrite aujourd'hui le musée Palazzo Realle. C'est l'oeuvre des architecte Pier Francesco Cantone et Michele Moncino.
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Via Balbi.  Palais Stefano Balbi ou Palais royal.
Via Balbi. Palais Stefano Balbi ou Palais royal.
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Via Balbi. Le haut de la rue est du XIXe siècle.
Via Balbi. Le haut de la rue est du XIXe siècle.
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La piazza Acquaverde et la gare de Gênes-Piazza-Principe.
La piazza Acquaverde et la gare de Gênes-Piazza-Principe.
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Monument à Christophe Colomb.
Monument à Christophe Colomb.
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Eglise de San Giovanni di Prè. Construite à la fin du XIIe siècle par les ouvriers lombards du
Eglise de San Giovanni di Prè. Construite à la fin du XIIe siècle par les ouvriers lombards du "magistri Antelami" pour les Chevaliers Hospitaliers de Jérusalem, cette église possède une structure unique sur deux étages, communiquant à l'origine avec les niveaux correspondants de la Commenda.
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Eglise de San Giovanni di Prè. L’entrée actuelle de l’église a été ouverte au centre de l’abside en 1731, date à laquelle elle a été rendue publique. C’est pourquoi il a fallu construire une nouvelle abside du côté de la façade.
Eglise de San Giovanni di Prè. L’entrée actuelle de l’église a été ouverte au centre de l’abside en 1731, date à laquelle elle a été rendue publique. C’est pourquoi il a fallu construire une nouvelle abside du côté de la façade.
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Eglise de San Giovanni di Prè.
Eglise de San Giovanni di Prè.
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Eglise de San Giovanni di Prè. Le clocher, à base carrée et orné de trois fenêtres à meneaux, a été construit en même temps que l'église. Au XIII ou XIVe siècle, il a été complété par la cuspide pyramidale octogonale, élément typique du roman génois, entourée de quatre pinnacles aux angles.
Eglise de San Giovanni di Prè. Le clocher, à base carrée et orné de trois fenêtres à meneaux, a été construit en même temps que l'église. Au XIII ou XIVe siècle, il a été complété par la cuspide pyramidale octogonale, élément typique du roman génois, entourée de quatre pinnacles aux angles.
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Eglise de San Giovanni di Prè. En dépit des altérations, l’intérieur à trois nefs, divisé par des arches sur des colonnes et des voûtes croisées rectangulaires, conserve sa gravité majestueuse.  La splendide architecture romane, attribuée aux Maitres Antelami, est catctérisée par l'utilisation de la pierre noir de Promontorio, employée aussi pour les puissantes arcades du plafond.
Eglise de San Giovanni di Prè. En dépit des altérations, l’intérieur à trois nefs, divisé par des arches sur des colonnes et des voûtes croisées rectangulaires, conserve sa gravité majestueuse. La splendide architecture romane, attribuée aux Maitres Antelami, est catctérisée par l'utilisation de la pierre noir de Promontorio, employée aussi pour les puissantes arcades du plafond.
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Eglise de San Giovanni di Prè. A gauche, la Vierge sur le trône, avec Saint Jean et d'autres Saints, (1599), Bernardo Castello. A droite, la Vierge avec saint Jean Baptiste et Brigida du peintre Giulio Benso.
Eglise de San Giovanni di Prè. A gauche, la Vierge sur le trône, avec Saint Jean et d'autres Saints, (1599), Bernardo Castello. A droite, la Vierge avec saint Jean Baptiste et Brigida du peintre Giulio Benso.
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Eglise de San Giovanni di Prè.
Eglise de San Giovanni di Prè.
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Eglise de San Giovanni di Prè. Derrière le crucifix,
Eglise de San Giovanni di Prè. Derrière le crucifix, "Il Battista ammaestra i discepoli" de Lazzaro Tavarone ( 1614).
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Eglise de San Giovanni di Prè.
Eglise de San Giovanni di Prè.
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Eglise de San Giovanni di Prè.
Eglise de San Giovanni di Prè.
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Eglise de San Giovanni di Prè.
Eglise de San Giovanni di Prè.
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Eglise de San Giovanni di Prè. Eglise de San Giovanni di Prè. Autel du Crucifix. Crucifixion au milieu des Saintes, Giuseppe Palmieri. A partir de la gauche : la Vierge, Sainte Catherine de Sienne, Sainte Cécile, Sainte Marie-Madeleine, Sainte Catherine de Gênes, Sainte Claire, Sainte Catherine d'Alexandrie, Sainte Appolonie et Sainte Agathe.
Eglise de San Giovanni di Prè. Eglise de San Giovanni di Prè. Autel du Crucifix. Crucifixion au milieu des Saintes, Giuseppe Palmieri. A partir de la gauche : la Vierge, Sainte Catherine de Sienne, Sainte Cécile, Sainte Marie-Madeleine, Sainte Catherine de Gênes, Sainte Claire, Sainte Catherine d'Alexandrie, Sainte Appolonie et Sainte Agathe.
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Eglise de San Giovanni di Prè.
Eglise de San Giovanni di Prè.
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Eglise de San Giovanni di Prè. Eglise de San Giovanni di Prè. Autel de Saint Ugo Canefri. Saint Ugo fait jaillir l'eau d'un rocher (1721-1731). Lorenzo de Ferrari. Le tableau raconte le miracle de aint Ugo Canefri (mort en 1230), chevalier en Terre Sainte, qui fit jaillir l'eau d'un rocher pour  permettre à la lavandière de l'Hôpital de laver le linge des malades.
Eglise de San Giovanni di Prè. Eglise de San Giovanni di Prè. Autel de Saint Ugo Canefri. Saint Ugo fait jaillir l'eau d'un rocher (1721-1731). Lorenzo de Ferrari. Le tableau raconte le miracle de aint Ugo Canefri (mort en 1230), chevalier en Terre Sainte, qui fit jaillir l'eau d'un rocher pour permettre à la lavandière de l'Hôpital de laver le linge des malades.
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Eglise de San Giovanni di Prè. Eglise de San Giovanni di Prè. Autel de la Crèche.Naissance de Jésus (1775), Carlo Giuseppe Ratti.
Eglise de San Giovanni di Prè. Eglise de San Giovanni di Prè. Autel de la Crèche.Naissance de Jésus (1775), Carlo Giuseppe Ratti.
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Eglise de San Giovanni di Prè. Ce complexe a été construit en 1180 pour les pèlerins qui se rendaient en Terre Sainte à l’époque des croisades ; il contenait 2 églises romanes superposées, et un édifice à trois étages comprenant un lieu d’hébergement et un hôpital destinés aux pèlerins.
Eglise de San Giovanni di Prè. Ce complexe a été construit en 1180 pour les pèlerins qui se rendaient en Terre Sainte à l’époque des croisades ; il contenait 2 églises romanes superposées, et un édifice à trois étages comprenant un lieu d’hébergement et un hôpital destinés aux pèlerins.
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Eglise de San Giovanni di Prè. L’église supérieure était réservée aux chevaliers qui pouvaient y accéder directement de l’intérieur du bâtiment voisin et l’église inférieure était pour les pèlerins ordinaires. C’était aussi la gare maritime voisine du port d’embarquement. Puis plus tard, quand il y eut moins de départs de pèlerins, l’hôpital et la résidence furent aussi utilisés pour les Génois malades ou nécessiteux. Mais le complexe resta longtemps un lieu de passage pour les chevaliers, soldats, marchands, ecclésiastiques et pèlerins qui allaient en Afrique du Nord, en Asie Mineure ou en Terre Sainte.
Eglise de San Giovanni di Prè. L’église supérieure était réservée aux chevaliers qui pouvaient y accéder directement de l’intérieur du bâtiment voisin et l’église inférieure était pour les pèlerins ordinaires. C’était aussi la gare maritime voisine du port d’embarquement. Puis plus tard, quand il y eut moins de départs de pèlerins, l’hôpital et la résidence furent aussi utilisés pour les Génois malades ou nécessiteux. Mais le complexe resta longtemps un lieu de passage pour les chevaliers, soldats, marchands, ecclésiastiques et pèlerins qui allaient en Afrique du Nord, en Asie Mineure ou en Terre Sainte.
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Eglise de San Giovanni di Prè. Le plan de l'église inférieure, en forme de
Eglise de San Giovanni di Prè. Le plan de l'église inférieure, en forme de "T", comporte trois nefs divisées par des colonnes à chapiteaux sphériques et cubiques et recouvertes de croix et d'arches croisées; l'axe longitudinal se termine par une abside centrale profonde dotée de pseudo-fenêtres très évasées et de deux absides latérales rectilignes.
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Eglise de San Giovanni di Prè. Le premier cycle de peintures est sans aucun doute d'ascendance byzantine et, placé près du portail d'entrée, présente une série de cadres sur les nervures de la voûte, reliés au centre par une ronde représentant l'Agnus Dei. Les quatre êtres vivants de l'Apocalypse (dérivés des séraphins décrits par Isaïe) décrits dans les quartiers de la croisée s'opposent aux dix-huit figures de saints diacres à demi-corps trouvés sur les deux dessous d’arcs.
Eglise de San Giovanni di Prè. Le premier cycle de peintures est sans aucun doute d'ascendance byzantine et, placé près du portail d'entrée, présente une série de cadres sur les nervures de la voûte, reliés au centre par une ronde représentant l'Agnus Dei. Les quatre êtres vivants de l'Apocalypse (dérivés des séraphins décrits par Isaïe) décrits dans les quartiers de la croisée s'opposent aux dix-huit figures de saints diacres à demi-corps trouvés sur les deux dessous d’arcs.
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Eglise de San Giovanni di Prè.
Eglise de San Giovanni di Prè.
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Eglise de San Giovanni di Prè.
Eglise de San Giovanni di Prè.
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Eglise de San Giovanni di Prè. Les hôpitaux de Prè représentent un nouveau modèle architectural pour la région génoise: le foyer des abbayes cisterciennes est transformé sur la base du muristan (structures pour les malades) et du caravansérail islamique avec lequel les Croisés et les Ordres militaires étaient entrés en contact Est. Situé dans l'un des carrefours les plus importants du trafic méditerranéen au Moyen Âge, il sert non seulement d'hôpital et de centre d'accueil pour les pèlerins, mais constitue également un lieu de stockage temporaire d'armes, de chevaux et de marchandises à envoyer aux confrères de l'Est. Le bâtiment, construit sur un ruisseau comme presque tous les hôpitaux médiévaux, comprend un premier noyau de deux salles superposées en maçonnerie.
Eglise de San Giovanni di Prè. Les hôpitaux de Prè représentent un nouveau modèle architectural pour la région génoise: le foyer des abbayes cisterciennes est transformé sur la base du muristan (structures pour les malades) et du caravansérail islamique avec lequel les Croisés et les Ordres militaires étaient entrés en contact Est. Situé dans l'un des carrefours les plus importants du trafic méditerranéen au Moyen Âge, il sert non seulement d'hôpital et de centre d'accueil pour les pèlerins, mais constitue également un lieu de stockage temporaire d'armes, de chevaux et de marchandises à envoyer aux confrères de l'Est. Le bâtiment, construit sur un ruisseau comme presque tous les hôpitaux médiévaux, comprend un premier noyau de deux salles superposées en maçonnerie.
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Eglise de San Giovanni di Prè.
Eglise de San Giovanni di Prè.
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Le bâtiment rouge est le châteaun d'Albertis, du XIX siècle. Le château est situé au sommet de la colline dite « monte Galletto ». Le capitaine Enrico Alberto D’Albertis (1846-1932) fut un grand voyageur et un explorateur qui parcourut le monde. De ses pérégrinations, il rapporta une série d’objets ethnographiques qu’on peut encore voir de nos jours, dans son château devenu ainsi musée des cultures du monde de la ville de Gênes.
Le bâtiment rouge est le châteaun d'Albertis, du XIX siècle. Le château est situé au sommet de la colline dite « monte Galletto ». Le capitaine Enrico Alberto D’Albertis (1846-1932) fut un grand voyageur et un explorateur qui parcourut le monde. De ses pérégrinations, il rapporta une série d’objets ethnographiques qu’on peut encore voir de nos jours, dans son château devenu ainsi musée des cultures du monde de la ville de Gênes.
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Le bâtiment rouge est le châteaun d'Albertis, du XIX siècle. Le château est situé au sommet de la colline dite « monte Galletto ». Le capitaine Enrico Alberto D’Albertis (1846-1932) fut un grand voyageur et un explorateur qui parcourut le monde. De ses pérégrinations, il rapporta une série d’objets ethnographiques qu’on peut encore voir de nos jours, dans son château devenu ainsi musée des cultures du monde de la ville de Gênes.
Le bâtiment rouge est le châteaun d'Albertis, du XIX siècle. Le château est situé au sommet de la colline dite « monte Galletto ». Le capitaine Enrico Alberto D’Albertis (1846-1932) fut un grand voyageur et un explorateur qui parcourut le monde. De ses pérégrinations, il rapporta une série d’objets ethnographiques qu’on peut encore voir de nos jours, dans son château devenu ainsi musée des cultures du monde de la ville de Gênes.
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L' Hôtel Miramare - ou Grand Hotel Miramare - a été construit entre 1906 et 1908 sur un projet de l'architecte Gino Coppedè et Ing. Giuseppe Perasso. C’est l’un des hôtels historiques qui, au début du XXe siècle - et pendant au moins trois décennies, des années dix aux années trente - a accueilli les visiteurs les plus illustres à Gênes. Vers la fin des années quatre-vingt-dix, il a été acquis par une société qui a effectué les travaux de restructuration et de reprise, en conservant son apparence d'origine, pour l'utiliser comme maison d'habitation, appartement, supermarché, banque.
L' Hôtel Miramare - ou Grand Hotel Miramare - a été construit entre 1906 et 1908 sur un projet de l'architecte Gino Coppedè et Ing. Giuseppe Perasso. C’est l’un des hôtels historiques qui, au début du XXe siècle - et pendant au moins trois décennies, des années dix aux années trente - a accueilli les visiteurs les plus illustres à Gênes. Vers la fin des années quatre-vingt-dix, il a été acquis par une société qui a effectué les travaux de restructuration et de reprise, en conservant son apparence d'origine, pour l'utiliser comme maison d'habitation, appartement, supermarché, banque.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Villa del Principe fut édifiée entre 1527 et 1533 par Andrea Doria, amiral de la flotte de Charles V.  Ici, lors de ses visites officielles, l’empereur Charles Quint était accueilli, le même dont Andrea Doria avait réussi à obtenir l’indépendance de Gênes vis-à-vis de l’empire, devenant en fait le seigneur de la ville.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Villa del Principe fut édifiée entre 1527 et 1533 par Andrea Doria, amiral de la flotte de Charles V. Ici, lors de ses visites officielles, l’empereur Charles Quint était accueilli, le même dont Andrea Doria avait réussi à obtenir l’indépendance de Gênes vis-à-vis de l’empire, devenant en fait le seigneur de la ville.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Dans cette villa, avec l’épouse Peretta Usodimare, Andrea Doria a donné vie à une grande cour de la Renaissance, qui comprenait des artistes tels que le magnifique Perino del Vaga , qui s’occupait de la décoration et de l’ameublement de la plupart des chambres. La villa fut ensuite agrandie par son successeur, Giovanni Andrea I Doria , avec qui elle atteignit sa splendeur maximale.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Dans cette villa, avec l’épouse Peretta Usodimare, Andrea Doria a donné vie à une grande cour de la Renaissance, qui comprenait des artistes tels que le magnifique Perino del Vaga , qui s’occupait de la décoration et de l’ameublement de la plupart des chambres. La villa fut ensuite agrandie par son successeur, Giovanni Andrea I Doria , avec qui elle atteignit sa splendeur maximale.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Portail de 1581. Mais l'accès à l'atrium se faisait par le portail majestueux qui se trouve Via San Benedetto, contre la façade nord du bâtiment.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Portail de 1581. Mais l'accès à l'atrium se faisait par le portail majestueux qui se trouve Via San Benedetto, contre la façade nord du bâtiment.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Giovanni Angelo Montorsoli , appelé par Andrea Doria vers 1540, réalisa le groupe sculptural de Tritone ou Satiro, qui chevauche un dauphin ,  caractérisé par la dynamique
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Giovanni Angelo Montorsoli , appelé par Andrea Doria vers 1540, réalisa le groupe sculptural de Tritone ou Satiro, qui chevauche un dauphin , caractérisé par la dynamique "serpentine" typique du goût maniériste.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Giovanni Angelo Montorsoli , appelé par Andrea Doria vers 1540, réalisa le groupe sculptural de Tritone ou Satiro, qui chevauche un dauphin ,  caractérisé par la dynamique
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Giovanni Angelo Montorsoli , appelé par Andrea Doria vers 1540, réalisa le groupe sculptural de Tritone ou Satiro, qui chevauche un dauphin , caractérisé par la dynamique "serpentine" typique du goût maniériste.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Giovanni Angelo Montorsoli , appelé par Andrea Doria vers 1540, réalisa le groupe sculptural de Tritone ou Satiro, qui chevauche un dauphin ,  caractérisé par la dynamique
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Giovanni Angelo Montorsoli , appelé par Andrea Doria vers 1540, réalisa le groupe sculptural de Tritone ou Satiro, qui chevauche un dauphin , caractérisé par la dynamique "serpentine" typique du goût maniériste.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br>L’atrium. Le plafond porte, dans la rosace centrale, le nom de Perin del Vaga et la date de 1530, associés au nom d'Annibale Angelini, qui a restauré les fresques du palais en 1845.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
L’atrium. Le plafond porte, dans la rosace centrale, le nom de Perin del Vaga et la date de 1530, associés au nom d'Annibale Angelini, qui a restauré les fresques du palais en 1845.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br>L’atrium. Quatre rectangles illustrent des Scènes de triomphe. Trois d’entre eux représentent les cortèges du général romain Lucius Aemilius Paullus, connu pour avoir libéré la Ligurie de l’occupation des Gaulois. L’épisode fait explicitement allusion à l’exploit d’Andrea Doria qui en 1528 chassa les Français de Gênes.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
L’atrium. Quatre rectangles illustrent des Scènes de triomphe. Trois d’entre eux représentent les cortèges du général romain Lucius Aemilius Paullus, connu pour avoir libéré la Ligurie de l’occupation des Gaulois. L’épisode fait explicitement allusion à l’exploit d’Andrea Doria qui en 1528 chassa les Français de Gênes.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br>L’atrium. Le quatrième panneau (enbas), près de l’arc du grand escalier, représente le Triomphe de Bacchus en Inde.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
L’atrium. Le quatrième panneau (enbas), près de l’arc du grand escalier, représente le Triomphe de Bacchus en Inde.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br>L’atrium. Sur les murs, six bas-reliefs sculptés aux années 40 du seizième siècle par le sculpteur de Florence Giovanni Angelo Montorsoli, représentant des trophées d’armes tenus par un couple de puttos. Dans les lunettes sont décrites des histoires des sept rois de Rome ; dans les pendentifs sont représentées des divinités anciennes.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
L’atrium. Sur les murs, six bas-reliefs sculptés aux années 40 du seizième siècle par le sculpteur de Florence Giovanni Angelo Montorsoli, représentant des trophées d’armes tenus par un couple de puttos. Dans les lunettes sont décrites des histoires des sept rois de Rome ; dans les pendentifs sont représentées des divinités anciennes.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br>L’atrium. Sur les murs, six bas-reliefs sculptés aux années 40 du seizième siècle par le sculpteur de Florence Giovanni Angelo Montorsoli, représentant des trophées d’armes tenus par un couple de puttos
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
L’atrium. Sur les murs, six bas-reliefs sculptés aux années 40 du seizième siècle par le sculpteur de Florence Giovanni Angelo Montorsoli, représentant des trophées d’armes tenus par un couple de puttos
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br>L’atrium. Ce sarcophage, aux reliefs de grande qualité, date du 3ème siècle après J.C. et illustre des épisodes du mythe de Sélène et Endymion. , sur la gauche, on peut noter la figure du berger, avec Hypnos, le dieu du sommeil, qui verse du jus de coquelicot sur sa tête alors que Diane descend du chariot nuit pour le contempler pendant son sommeil.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
L’atrium. Ce sarcophage, aux reliefs de grande qualité, date du 3ème siècle après J.C. et illustre des épisodes du mythe de Sélène et Endymion. , sur la gauche, on peut noter la figure du berger, avec Hypnos, le dieu du sommeil, qui verse du jus de coquelicot sur sa tête alors que Diane descend du chariot nuit pour le contempler pendant son sommeil.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La voûte du premier escalier présente une décoration avec des panneaux géométriques.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La voûte du premier escalier présente une décoration avec des panneaux géométriques.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br>
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br>
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Loggia des Héros. C'est le seul lieu de la Villa del Principe où les décorations picturales s’étendent de la voûte aux murs.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Loggia des Héros. C'est le seul lieu de la Villa del Principe où les décorations picturales s’étendent de la voûte aux murs.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Loggia des Héros. Les cinq petites voûtes qui couvrent la Loggia présentent une série d’octogones entourés par de très fins décors en chaux et poudre de marbre, qui s’inspirent des exemples romains des Loggias du Vatican et de Villa Madama. Les fresques représentent des épisodes liés à la Rome Républicaine.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Loggia des Héros. Les cinq petites voûtes qui couvrent la Loggia présentent une série d’octogones entourés par de très fins décors en chaux et poudre de marbre, qui s’inspirent des exemples romains des Loggias du Vatican et de Villa Madama. Les fresques représentent des épisodes liés à la Rome Républicaine.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Loggia des Héros. Sur les plus petits cadres se dressent des figures féminines, des allégories de la renommée, recouvertes d'un tissu ajouté peut-être en 1681 par Domenico Piola.
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La Loggia des Héros. Sur les plus petits cadres se dressent des figures féminines, des allégories de la renommée, recouvertes d'un tissu ajouté peut-être en 1681 par Domenico Piola.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Loggia des Héros.
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La Loggia des Héros.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Loggia des Héros. Les lunettes sont décorées avec des chérubins portant des armes et des instruments.
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La Loggia des Héros. Les lunettes sont décorées avec des chérubins portant des armes et des instruments.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Loggia des Héros.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Loggia des Héros.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Loggia des Héros.
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La Loggia des Héros.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Loggia des Héros.
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La Loggia des Héros.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Loggia des Héros. Les décorations représentent le lignage des Doria et glorifient de manière explicite son prestige et sa valeur en associant les grands hommes de la famille aux célèbres héros romains. Ansaldo, vainqueur des Maures en Espagne (1147); Oberto, le héros de la bataille de Meloria contre les Pisans (1284); Lamba, le vainqueur des Vénitiens à Korcula (1298); Rosso, amiral de Federico II; Odoardo,
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La Loggia des Héros. Les décorations représentent le lignage des Doria et glorifient de manière explicite son prestige et sa valeur en associant les grands hommes de la famille aux célèbres héros romains. Ansaldo, vainqueur des Maures en Espagne (1147); Oberto, le héros de la bataille de Meloria contre les Pisans (1284); Lamba, le vainqueur des Vénitiens à Korcula (1298); Rosso, amiral de Federico II; Odoardo,
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Loggia des Héros.  Filippo, Pagano, Luciano, Pietro, Antonio et Tomaso
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La Loggia des Héros. Filippo, Pagano, Luciano, Pietro, Antonio et Tomaso
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle de la Charité Romaine. sur la voûte Perino del Vaga a illustré l’épisode de la Charité Romaine dans un grand panneau entouré par une guirlande de fleurs et fruits. L’histoire décrite par l’historien latin Valerio Massimo, raconte la légende du vieux Micone, condamné à la mort par faim, et qui fut sauvé par sa jeune fille Pero, laquelle, ayant réussi à franchir les contrôles, l’allaita à travers les barreaux de sa prison. Micone obtint la grâce en vertu du noble geste de sa fille.
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Salle de la Charité Romaine. sur la voûte Perino del Vaga a illustré l’épisode de la Charité Romaine dans un grand panneau entouré par une guirlande de fleurs et fruits. L’histoire décrite par l’historien latin Valerio Massimo, raconte la légende du vieux Micone, condamné à la mort par faim, et qui fut sauvé par sa jeune fille Pero, laquelle, ayant réussi à franchir les contrôles, l’allaita à travers les barreaux de sa prison. Micone obtint la grâce en vertu du noble geste de sa fille.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle de la Charité Romaine.
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Salle de la Charité Romaine.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle de la Charité Romaine.
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Salle de la Charité Romaine.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle de la Charité Romaine.
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Salle de la Charité Romaine.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle de la Charité Romaine.
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Salle de la Charité Romaine.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Géants. Buste de l'empereur Auguste, attribué à silvio Cosini, avec une probable interventionde Giovane Guglielmo della Porta.
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La Salle des Géants. Buste de l'empereur Auguste, attribué à silvio Cosini, avec une probable interventionde Giovane Guglielmo della Porta.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Géants. Les tapisseries d'Alexandre Le Grand. Les deux tapisseries sont tissées avec des filets d’or et d’argent unis à soie et laine. Réalisées autour de 1460 à Tournai, dans le duché de Bourgogne, ils faisaient partie probablement d’un cycle de tapisseries que le marchand-entrepreneur Pasquier Grenier avait fourni au duc Philippe le Bon. représentent plusieurs épisodes de l’histoire et de la légende d’Alexandre le Grand, considéré par les ducs de Bourgogne comme un modèle idéal : chevalier parfait, souverain juste et héroïque, protagoniste d’exploits légendaires et féeriques. La première tapisserie décrit quelques scènes de la jeunesse du héro : l’arrivée du cruel cheval Bucéphale qui se nourrissait de chair humaine avant d’être dompté par Alexandre ; la lutte avec Pausanias, qui avait causé une blessure à son père Philippe; sa mort et le passage de la couronne au jeune héritier.
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La Salle des Géants. Les tapisseries d'Alexandre Le Grand. Les deux tapisseries sont tissées avec des filets d’or et d’argent unis à soie et laine. Réalisées autour de 1460 à Tournai, dans le duché de Bourgogne, ils faisaient partie probablement d’un cycle de tapisseries que le marchand-entrepreneur Pasquier Grenier avait fourni au duc Philippe le Bon. représentent plusieurs épisodes de l’histoire et de la légende d’Alexandre le Grand, considéré par les ducs de Bourgogne comme un modèle idéal : chevalier parfait, souverain juste et héroïque, protagoniste d’exploits légendaires et féeriques. La première tapisserie décrit quelques scènes de la jeunesse du héro : l’arrivée du cruel cheval Bucéphale qui se nourrissait de chair humaine avant d’être dompté par Alexandre ; la lutte avec Pausanias, qui avait causé une blessure à son père Philippe; sa mort et le passage de la couronne au jeune héritier.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Géants. Les tapisseries d'Alexandre Le Grand. l’arrivée du cruel cheval Bucéphale qui se nourrissait de chair humaine avant d’être dompté par Alexandre ; la lutte avec Pausanias, qui avait causé une blessure à son père Philippe
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La Salle des Géants. Les tapisseries d'Alexandre Le Grand. l’arrivée du cruel cheval Bucéphale qui se nourrissait de chair humaine avant d’être dompté par Alexandre ; la lutte avec Pausanias, qui avait causé une blessure à son père Philippe
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Géants. Les tapisseries d'Alexandre Le Grand. la lutte avec Pausanias, qui avait causé une blessure à son père Philippe; sa mort et le passage de la couronne au jeune héritier.
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La Salle des Géants. Les tapisseries d'Alexandre Le Grand. la lutte avec Pausanias, qui avait causé une blessure à son père Philippe; sa mort et le passage de la couronne au jeune héritier.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Géants. Les tapisseries d'Alexandre Le Grand. La deuxième tapisserie montre un mélange sembleble d’éléments historiques et légendaires et reproduit la Bourgogne du quinzième siècle représentée à travers les costumes, le type d’armes et le style des bâtiments. La partie gauche de l’ouvrage représente la conquête de la ville syrienne de Tyr, en 332 avant Jésus-Christ, qui est ici décrite comme un siège du quinzième siècle. Au centre, un épisode qui appartient à la mythologie sur Alexandre: le souverain macédonien, assis dans une cage décorée de pierres précieuses, tient deux longues tiges au bout desquelles on voit des jambons. Quatre griffons sont enchainés à la cage ; en cherchant d’atteindre les jambons, ils battent les ailes en soulevant leurs corps jusqu’au ciel. Dieu le Père, entouré par des rouges chérubins, suit la scène. Dans la partie droite de la tapisserie, on voit le désir inassouvissable de connaissance qui pousse Alexandre à explorer les abysses de la mer. Le héros se fait plonger au fond de la mer dans une barrique en verre, avec deux flambeaux à la main pour éclaircir l’obscurité des abysses. Enfin, sur l’angle en bas à droite, nous assistons au dernier chapitre du “roman d’Alexandre”, où le souverain macédonien, après avoir conquis tous les peuples du la Terra, arrive au bout du monde et avec ses partisans tue les monstres qui vivent là-bas, représentés comme des êtres à fourrure et sans tête, avec les yeux, le nez et la bouche sur la poitrine.
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La Salle des Géants. Les tapisseries d'Alexandre Le Grand. La deuxième tapisserie montre un mélange sembleble d’éléments historiques et légendaires et reproduit la Bourgogne du quinzième siècle représentée à travers les costumes, le type d’armes et le style des bâtiments. La partie gauche de l’ouvrage représente la conquête de la ville syrienne de Tyr, en 332 avant Jésus-Christ, qui est ici décrite comme un siège du quinzième siècle. Au centre, un épisode qui appartient à la mythologie sur Alexandre: le souverain macédonien, assis dans une cage décorée de pierres précieuses, tient deux longues tiges au bout desquelles on voit des jambons. Quatre griffons sont enchainés à la cage ; en cherchant d’atteindre les jambons, ils battent les ailes en soulevant leurs corps jusqu’au ciel. Dieu le Père, entouré par des rouges chérubins, suit la scène. Dans la partie droite de la tapisserie, on voit le désir inassouvissable de connaissance qui pousse Alexandre à explorer les abysses de la mer. Le héros se fait plonger au fond de la mer dans une barrique en verre, avec deux flambeaux à la main pour éclaircir l’obscurité des abysses. Enfin, sur l’angle en bas à droite, nous assistons au dernier chapitre du “roman d’Alexandre”, où le souverain macédonien, après avoir conquis tous les peuples du la Terra, arrive au bout du monde et avec ses partisans tue les monstres qui vivent là-bas, représentés comme des êtres à fourrure et sans tête, avec les yeux, le nez et la bouche sur la poitrine.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Géants. Les tapisseries d'Alexandre Le Grand. La partie gauche de l’ouvrage représente la conquête de la ville syrienne de Tyr, en 332 avant Jésus-Christ, qui est ici décrite comme un siège du quinzième siècle.
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La Salle des Géants. Les tapisseries d'Alexandre Le Grand. La partie gauche de l’ouvrage représente la conquête de la ville syrienne de Tyr, en 332 avant Jésus-Christ, qui est ici décrite comme un siège du quinzième siècle.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Géants. Les tapisseries d'Alexandre Le Grand. Au centre, un épisode qui appartient à la mythologie sur Alexandre: le souverain macédonien, assis dans une cage décorée de pierres précieuses, tient deux longues tiges au bout desquelles on voit des jambons. Quatre griffons sont enchainés à la cage ; en cherchant d’atteindre les jambons, ils battent les ailes en soulevant leurs corps jusqu’au ciel. Dieu le Père, entouré par des rouges chérubins, suit la scène. Dans la partie droite de la tapisserie, on voit le désir inassouvissable de connaissance qui pousse Alexandre à explorer les abysses de la mer. Le héros se fait plonger au fond de la mer dans une barrique en verre, avec deux flambeaux à la main pour éclaircir l’obscurité des abysses. Enfin, sur l’angle en bas à droite, nous assistons au dernier chapitre du “roman d’Alexandre”, où le souverain macédonien, après avoir conquis tous les peuples du la Terra, arrive au bout du monde et avec ses partisans tue les monstres qui vivent là-bas, représentés comme des êtres à fourrure et sans tête, avec les yeux, le nez et la bouche sur la poitrine.
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La Salle des Géants. Les tapisseries d'Alexandre Le Grand. Au centre, un épisode qui appartient à la mythologie sur Alexandre: le souverain macédonien, assis dans une cage décorée de pierres précieuses, tient deux longues tiges au bout desquelles on voit des jambons. Quatre griffons sont enchainés à la cage ; en cherchant d’atteindre les jambons, ils battent les ailes en soulevant leurs corps jusqu’au ciel. Dieu le Père, entouré par des rouges chérubins, suit la scène. Dans la partie droite de la tapisserie, on voit le désir inassouvissable de connaissance qui pousse Alexandre à explorer les abysses de la mer. Le héros se fait plonger au fond de la mer dans une barrique en verre, avec deux flambeaux à la main pour éclaircir l’obscurité des abysses. Enfin, sur l’angle en bas à droite, nous assistons au dernier chapitre du “roman d’Alexandre”, où le souverain macédonien, après avoir conquis tous les peuples du la Terra, arrive au bout du monde et avec ses partisans tue les monstres qui vivent là-bas, représentés comme des êtres à fourrure et sans tête, avec les yeux, le nez et la bouche sur la poitrine.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Géants. LA FRESQUE DE JUPITER
Elle reproduit le thème classique du mythe grec d’Hésiode et Apollodore selon lequel les géants nés des gouttes de sang d’Uranus tombées sur la terre attaquent l’Olympe pour détrôner les Dieux. Le combat féroce qui en suit, dit “Gigantomachie” est gagné par les Dieux conduits par Jupiter. Dans la partie supérieure de la fresque, Jupiter, entouré par les Dieux de l’Olympe lance les foudres contre les Géants. Le choix de cet épisode de la mythologie n’est pas dû au hasard. Selon les sources de l’époque, la figure de Jupiter victorieux contre les Géants était une allégorie de l’Empereur Charles V qui bat ses ennemis, en particulier les protestants et les Turcs.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle des Géants. LA FRESQUE DE JUPITER Elle reproduit le thème classique du mythe grec d’Hésiode et Apollodore selon lequel les géants nés des gouttes de sang d’Uranus tombées sur la terre attaquent l’Olympe pour détrôner les Dieux. Le combat féroce qui en suit, dit “Gigantomachie” est gagné par les Dieux conduits par Jupiter. Dans la partie supérieure de la fresque, Jupiter, entouré par les Dieux de l’Olympe lance les foudres contre les Géants. Le choix de cet épisode de la mythologie n’est pas dû au hasard. Selon les sources de l’époque, la figure de Jupiter victorieux contre les Géants était une allégorie de l’Empereur Charles V qui bat ses ennemis, en particulier les protestants et les Turcs.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Géants
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle des Géants
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Géants
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La Salle des Géants
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Géants
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La Salle des Géants
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Géants
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle des Géants
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Géants
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle des Géants
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Géants
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle des Géants
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Géants. Au centre du mur l’on peut distinguer la superbe cheminée réalisée par Silvio Cosini sur dessin de Perino del Vaga, en pierre noire du promontoire et marbre de Carrare. La décoration reproduit le sujet du feu. A côté de la cheminée on peut admirer deux portraits du seizième siècle: à gauche Andrea Doria avec son chat et à droite Portrait du chien Roldano, au-dessous desquels il y a deux coffres du seizième fabriqués probablement en Lombardie. Le chien Roldano est le protagoniste de cette peinture à huile sur toile réalisée par Aurelio Lomi, un artiste de Pise qui travailla à Gênes entre 1597 et 1604 ; dans le tableau, un page élégant étrille Roldano avec une brosse en argent. Le chien, symbole traditionnel de fidélité, revête une importante valeur symbolique. En effet Roldano fut donné en cadeau à Giovanni Andrea par le roi Philippe II, en signe de reconnaissance pour la loyauté des Doria à la couronne d’Espagne. Après sa mort, le molosse fut enterré avec tous les honneurs dans le jardin du palais, aux pieds de la statue de Jupiter.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle des Géants. Au centre du mur l’on peut distinguer la superbe cheminée réalisée par Silvio Cosini sur dessin de Perino del Vaga, en pierre noire du promontoire et marbre de Carrare. La décoration reproduit le sujet du feu. A côté de la cheminée on peut admirer deux portraits du seizième siècle: à gauche Andrea Doria avec son chat et à droite Portrait du chien Roldano, au-dessous desquels il y a deux coffres du seizième fabriqués probablement en Lombardie. Le chien Roldano est le protagoniste de cette peinture à huile sur toile réalisée par Aurelio Lomi, un artiste de Pise qui travailla à Gênes entre 1597 et 1604 ; dans le tableau, un page élégant étrille Roldano avec une brosse en argent. Le chien, symbole traditionnel de fidélité, revête une importante valeur symbolique. En effet Roldano fut donné en cadeau à Giovanni Andrea par le roi Philippe II, en signe de reconnaissance pour la loyauté des Doria à la couronne d’Espagne. Après sa mort, le molosse fut enterré avec tous les honneurs dans le jardin du palais, aux pieds de la statue de Jupiter.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Géants. Dans le médaillon central est représenteé le mythe de Prométhée qui donne le feu aux êtres humains. Les statues représentent la Paix qui brûle les armes.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle des Géants. Dans le médaillon central est représenteé le mythe de Prométhée qui donne le feu aux êtres humains. Les statues représentent la Paix qui brûle les armes.
94
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Géants. Andrea Doria avec son chat. La toile, réalisée autour de la moitié du seizième siècle probablement par le peintre flamand William Key, représente Andrea Doria de manière assez réaliste, des rides profondes sillonnant son visage, les paupières baissées sur les yeux rougis, le regard encore fier qui lutte contre la fragilité de l’âge. Le Prince porte au cou le collier de la Toison d’Or. Face à lui, sur une table, un grand chat tigré et une pendulette. Le chat, qui selon la tradition était l’emblème de la famille rivale des Fieschi, représente plus probablement une allégorie de la liberté; la pendulette, élément typique des portraits politiques de l’Empereur et roi d’Espagne Charles V, représente ici la métaphore du bon gouvernement universel et de la tempérance. Le chat et la pendulette pourraient donc être une référence claire aux thèmes fondamentaux de l’action politique d’Andrea Doria: la République de Gênes d’un côté et l’empire de l’autre.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle des Géants. Andrea Doria avec son chat. La toile, réalisée autour de la moitié du seizième siècle probablement par le peintre flamand William Key, représente Andrea Doria de manière assez réaliste, des rides profondes sillonnant son visage, les paupières baissées sur les yeux rougis, le regard encore fier qui lutte contre la fragilité de l’âge. Le Prince porte au cou le collier de la Toison d’Or. Face à lui, sur une table, un grand chat tigré et une pendulette. Le chat, qui selon la tradition était l’emblème de la famille rivale des Fieschi, représente plus probablement une allégorie de la liberté; la pendulette, élément typique des portraits politiques de l’Empereur et roi d’Espagne Charles V, représente ici la métaphore du bon gouvernement universel et de la tempérance. Le chat et la pendulette pourraient donc être une référence claire aux thèmes fondamentaux de l’action politique d’Andrea Doria: la République de Gênes d’un côté et l’empire de l’autre.
95
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Sacrifices doit son nom aux scènes de sacrifice aux dieux païens peintes par Perino del Vaga. La Salle des Sacrifices contient trois remarquables tapisseries qui faisaient partie d’une série dédiée aux mois de l’année et à l’alternance des saisons. Dans la salle on trouve aussi deux portraits: Saint Charles Borromée, lié à Giovanni Andrea I Doria par une relation épistolaire et par des liens parentaux et le cardinal Gerolamo Gastaldi, attribué à Giovanni Maria Morandi et à ses assistants.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle des Sacrifices doit son nom aux scènes de sacrifice aux dieux païens peintes par Perino del Vaga. La Salle des Sacrifices contient trois remarquables tapisseries qui faisaient partie d’une série dédiée aux mois de l’année et à l’alternance des saisons. Dans la salle on trouve aussi deux portraits: Saint Charles Borromée, lié à Giovanni Andrea I Doria par une relation épistolaire et par des liens parentaux et le cardinal Gerolamo Gastaldi, attribué à Giovanni Maria Morandi et à ses assistants.
96
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Sacrifices. La série complète, qui est une répétition contemporaine d’un cycle tissu à Bruxelles autour de 1525, était composée de douze tapisseries. . Après quelques vicissitudes, dues aux destructions et aux partages des héritages, trois pièces font encore partie de la collection Doria: Janvier, Février et Août. Les tapisseries contiennent un élément central circulaire représentant les divinités associées aux mois selon la tradition mythologique, entourées par les représentations des activités surtout agricoles liées aux différentes périodes de l’année. A l’extérieur du cercle, on voit la représentation des vents, quelques divinités mineures et d’autres scènes liées aux événements du mois.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle des Sacrifices. La série complète, qui est une répétition contemporaine d’un cycle tissu à Bruxelles autour de 1525, était composée de douze tapisseries. . Après quelques vicissitudes, dues aux destructions et aux partages des héritages, trois pièces font encore partie de la collection Doria: Janvier, Février et Août. Les tapisseries contiennent un élément central circulaire représentant les divinités associées aux mois selon la tradition mythologique, entourées par les représentations des activités surtout agricoles liées aux différentes périodes de l’année. A l’extérieur du cercle, on voit la représentation des vents, quelques divinités mineures et d’autres scènes liées aux événements du mois.
97
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Sacrifices. La tapisserie de Janvier montre le signe zodiacal du Verseau. Janus bifront, la divinité qui donne son nom au mois, est le protagoniste de la scène principale représentée dans le grand médaillon central. Le dieu, assis auprès d’une table dressée, est endimanché selon la mode de la Renaissance et tient dans la main gauche les deux clefs du temple. A sa gauche on voit Bacchus alors qu’à la droite il y a Cérès, les cheveux ceints par une couronne d’épis. Aux angles supérieurs on voit Junon, sur le char trainé par les paons et Iris, la divinité ailée, la messagère des Dieux.
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La Salle des Sacrifices. La tapisserie de Janvier montre le signe zodiacal du Verseau. Janus bifront, la divinité qui donne son nom au mois, est le protagoniste de la scène principale représentée dans le grand médaillon central. Le dieu, assis auprès d’une table dressée, est endimanché selon la mode de la Renaissance et tient dans la main gauche les deux clefs du temple. A sa gauche on voit Bacchus alors qu’à la droite il y a Cérès, les cheveux ceints par une couronne d’épis. Aux angles supérieurs on voit Junon, sur le char trainé par les paons et Iris, la divinité ailée, la messagère des Dieux.
98
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Sacrifices. Dans le médaillon central, on peut noter la divinité Februa, figure de femme au sceptre d’or qui symbolise les rites de purification du mois à l’époque romaine. Tout autour, des scènes de la vie quotidienne avec des femmes qui filent la laines, un enfant qui souffle sur les braises, un homme qui se réchauffe devant la cheminée, un chevalier qui pousse le traîneau sur lequel est assise une dame élégante.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle des Sacrifices. Dans le médaillon central, on peut noter la divinité Februa, figure de femme au sceptre d’or qui symbolise les rites de purification du mois à l’époque romaine. Tout autour, des scènes de la vie quotidienne avec des femmes qui filent la laines, un enfant qui souffle sur les braises, un homme qui se réchauffe devant la cheminée, un chevalier qui pousse le traîneau sur lequel est assise une dame élégante.
99
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Sacrifices. Le troisième panneau est dédié au mois d’Aout. Au centre de la bande circulaire, l’on peut distinguer le signe zodiacal de la Vierge, représentée en reine habillée en rouge. Dans la partie supérieure du médaillon central, on voit Cérès, la divinité des récoltes et de l’abondance, qui domine des scènes de vie paysanne. Sur la gauche, un homme bat le blé nu-pieds alors que deux femmes avec leurs enfants symbolisent la fertilité; à droite, un jeune homme tient un panier plein de grains. À l’extérieur du médaillon, en haut à gauche, on voit “Ségeste”, la divinité latine des champs invoquée dans la période de la récolte.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle des Sacrifices. Le troisième panneau est dédié au mois d’Aout. Au centre de la bande circulaire, l’on peut distinguer le signe zodiacal de la Vierge, représentée en reine habillée en rouge. Dans la partie supérieure du médaillon central, on voit Cérès, la divinité des récoltes et de l’abondance, qui domine des scènes de vie paysanne. Sur la gauche, un homme bat le blé nu-pieds alors que deux femmes avec leurs enfants symbolisent la fertilité; à droite, un jeune homme tient un panier plein de grains. À l’extérieur du médaillon, en haut à gauche, on voit “Ségeste”, la divinité latine des champs invoquée dans la période de la récolte.
100
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Sacrifices. Aux angles, les allégories des Quatre Saisons. Le thème religieux des décorations de la salle est exprimé par un langage classique, fidèle au style du bâtiment et fait allusion probablement à la piétas d’Andrea Doria, défenseur de la foi chrétienne contre les Turcs.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle des Sacrifices. Aux angles, les allégories des Quatre Saisons. Le thème religieux des décorations de la salle est exprimé par un langage classique, fidèle au style du bâtiment et fait allusion probablement à la piétas d’Andrea Doria, défenseur de la foi chrétienne contre les Turcs.
101
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Sacrifices. Dans les pendentifs on reconnait quelques divinités, y compris Minerve et Aphrodite, Junon et Venus, Jupiter et Apollon.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle des Sacrifices. Dans les pendentifs on reconnait quelques divinités, y compris Minerve et Aphrodite, Junon et Venus, Jupiter et Apollon.
102
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Sacrifices
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle des Sacrifices
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle des Sacrifices
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle des Sacrifices
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle de Persée. La salle est caractérisée par un élégant revêtement avec des toiles en velours rouge frappé. Il s’agit d’un précieux témoignage de l’ameublement de la maison Doria qui au seizième abritait déjà une riche collection de velours et un patrimoine textile exceptionnel.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle de Persée. La salle est caractérisée par un élégant revêtement avec des toiles en velours rouge frappé. Il s’agit d’un précieux témoignage de l’ameublement de la maison Doria qui au seizième abritait déjà une riche collection de velours et un patrimoine textile exceptionnel.
105
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle de Persée.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle de Persée.
106
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle de Persée. Mariage d’Arduin de Narbonne et Oria Della Volta. Les sources généalogiques traditionnelles indiquent comme souche de la famille Doria, Arduin de Narbonne, un chevalier du Moyen Age qui pendant son pèlerinage vers la Terre Sainte tombe malade à Gênes où il est accueilli et soigné par la noble famille Della Volta. Pendant sa maladie, Arduin rencontre la jeune Oria Della Volta, qu’il épouse en 941, à son retour de Jérusalem. Le mariage est représenté dans cette toile du début du dix-septième réalisée probablement par Antonio Lagorio, élève de Valerio Castello; dans le tableau on voit le moment où le vicomte est en train de mettre l’alliance au doigt de son épouse.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle de Persée. Mariage d’Arduin de Narbonne et Oria Della Volta. Les sources généalogiques traditionnelles indiquent comme souche de la famille Doria, Arduin de Narbonne, un chevalier du Moyen Age qui pendant son pèlerinage vers la Terre Sainte tombe malade à Gênes où il est accueilli et soigné par la noble famille Della Volta. Pendant sa maladie, Arduin rencontre la jeune Oria Della Volta, qu’il épouse en 941, à son retour de Jérusalem. Le mariage est représenté dans cette toile du début du dix-septième réalisée probablement par Antonio Lagorio, élève de Valerio Castello; dans le tableau on voit le moment où le vicomte est en train de mettre l’alliance au doigt de son épouse.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle du Zodiaque.
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La Salle du Zodiaque.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle du Zodiaque. La voûte de la salle a perdu la majorité du film pictural à cause des infiltrations d’après les bombardements de la II guerre mondiale; la salle doit son nom aux signes astraux représentés dans les lunettes. Seules les décorations de l’angle sud-est restent, avec les représentations des Poissons, du Verseau et une partie du Capricorne.
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La Salle du Zodiaque. La voûte de la salle a perdu la majorité du film pictural à cause des infiltrations d’après les bombardements de la II guerre mondiale; la salle doit son nom aux signes astraux représentés dans les lunettes. Seules les décorations de l’angle sud-est restent, avec les représentations des Poissons, du Verseau et une partie du Capricorne.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle du Zodiaque.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle du Zodiaque.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle du Zodiaque. Aquarius.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle du Zodiaque. Aquarius.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle du Zodiaque. Dans la bande centrale du mur sud on peut encore distinguer la scène en relief de Léda avec le cygne. Le thème principal de la décoration est la représentation du temps qui s’écoule, scandé par les mois et les saisons.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle du Zodiaque. Dans la bande centrale du mur sud on peut encore distinguer la scène en relief de Léda avec le cygne. Le thème principal de la décoration est la représentation du temps qui s’écoule, scandé par les mois et les saisons.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Salle du Zodiaque. A gauche, portrait de Grégoire XV, Gian lorenzo Vernini, bronze. Le Bolognais Alessandro Ludovisi devint pape en 1621. A droite, portrait d'Innocent X, Alessandro Algardi, bronze.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Salle du Zodiaque. A gauche, portrait de Grégoire XV, Gian lorenzo Vernini, bronze. Le Bolognais Alessandro Ludovisi devint pape en 1621. A droite, portrait d'Innocent X, Alessandro Algardi, bronze.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle de Pâris. Aujourd’hui la salle est une chambre à coucher et abrite trois consoles de valeur du dix-septième sur lesquelles il y a des sculptures en marbre.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Salle de Pâris. Aujourd’hui la salle est une chambre à coucher et abrite trois consoles de valeur du dix-septième sur lesquelles il y a des sculptures en marbre.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle de Pâris. Sur deux consoles on peut admirer deux puttos dormants, dans un bon état de conservation, qui auraient été réalisés par Francesco Maria Schiaffino. La salle abrite  trois peintures importantes qui font partie d’un cycle de neuf tableaux réalisés par Domenico Piola à l’occasion du mariage de Giovanni Andrea III Doria avec Anna Pamphilj, la nièce du pape Innocent X, en 1671. L’union entre les deux nobles lignages est célébrée aussi d’un point de vue iconographique par l’union de l’aigle des Doria et la colombe des Pamphilj, unies par une couronne de laurier qui fait allusion probablement à la tradition nuptiale de Rome ancienne.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Salle de Pâris. Sur deux consoles on peut admirer deux puttos dormants, dans un bon état de conservation, qui auraient été réalisés par Francesco Maria Schiaffino. La salle abrite trois peintures importantes qui font partie d’un cycle de neuf tableaux réalisés par Domenico Piola à l’occasion du mariage de Giovanni Andrea III Doria avec Anna Pamphilj, la nièce du pape Innocent X, en 1671. L’union entre les deux nobles lignages est célébrée aussi d’un point de vue iconographique par l’union de l’aigle des Doria et la colombe des Pamphilj, unies par une couronne de laurier qui fait allusion probablement à la tradition nuptiale de Rome ancienne.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle de Pâris. Sur deux consoles on peut admirer deux puttos dormants, dans un bon état de conservation, qui auraient été réalisés par Francesco Maria Schiaffino. La salle abrite  trois peintures importantes qui font partie d’un cycle de neuf tableaux réalisés par Domenico Piola à l’occasion du mariage de Giovanni Andrea III Doria avec Anna Pamphilj, la nièce du pape Innocent X, en 1671. L’union entre les deux nobles lignages est célébrée aussi d’un point de vue iconographique par l’union de l’aigle des Doria et la colombe des Pamphilj, unies par une couronne de laurier qui fait allusion probablement à la tradition nuptiale de Rome ancienne.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Salle de Pâris. Sur deux consoles on peut admirer deux puttos dormants, dans un bon état de conservation, qui auraient été réalisés par Francesco Maria Schiaffino. La salle abrite trois peintures importantes qui font partie d’un cycle de neuf tableaux réalisés par Domenico Piola à l’occasion du mariage de Giovanni Andrea III Doria avec Anna Pamphilj, la nièce du pape Innocent X, en 1671. L’union entre les deux nobles lignages est célébrée aussi d’un point de vue iconographique par l’union de l’aigle des Doria et la colombe des Pamphilj, unies par une couronne de laurier qui fait allusion probablement à la tradition nuptiale de Rome ancienne.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Galerie d'Or.  Les constructeurs, le Maestro Battista Cantone  et le maestro Luca Carlone, se sont entendus avec le prince Giovanni Andrea pour mener à bien la construction de la galerie de 1594 à 1595.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Galerie d'Or. Les constructeurs, le Maestro Battista Cantone et le maestro Luca Carlone, se sont entendus avec le prince Giovanni Andrea pour mener à bien la construction de la galerie de 1594 à 1595.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Galerie d'Or. L'Aigle noir des Doria.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Galerie d'Or. L'Aigle noir des Doria.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Galerie d'Or. La voûte a été décorée par Marcello Sparzo entre 1597 et 1599.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Galerie d'Or. La voûte a été décorée par Marcello Sparzo entre 1597 et 1599.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Galerie d'Or.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Galerie d'Or.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Galerie d'Or.  Les décorations en stuc représentent des figures allégoriques, des symboles géraldiques. Les statues représentent les ancêtres de la famille Doria vêtus comme des Césars romains.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Galerie d'Or. Les décorations en stuc représentent des figures allégoriques, des symboles géraldiques. Les statues représentent les ancêtres de la famille Doria vêtus comme des Césars romains.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Galerie d'Or.  Les décorations en stuc représentent des figures allégoriques, des symboles géraldiques. Les statues représentent les ancêtres de la famille Doria vêtus comme des Césars romains.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Galerie d'Or. Les décorations en stuc représentent des figures allégoriques, des symboles géraldiques. Les statues représentent les ancêtres de la famille Doria vêtus comme des Césars romains.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Chapelle. A l’époque d’Andrea Doria le Palais n’avait pas de salles réservées aux fonctions religieuses. Son successeur, Giovanni Andrea I, considéré avec sa femme Zenobia l’un des champions les plus rigoureux de la Contre-réforme, pouvait vanter la présence de plusieurs chapelles. La seule chapelle qui conserve encore les caractéristiques originelles est cette salle attenante à la galerie.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Chapelle. A l’époque d’Andrea Doria le Palais n’avait pas de salles réservées aux fonctions religieuses. Son successeur, Giovanni Andrea I, considéré avec sa femme Zenobia l’un des champions les plus rigoureux de la Contre-réforme, pouvait vanter la présence de plusieurs chapelles. La seule chapelle qui conserve encore les caractéristiques originelles est cette salle attenante à la galerie.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Chapelle.Le rétable a été réalisé au début du dix-huitième par Giovanni Battista Gaulli, dit le “Baciccio”. Face au retable, on voit un crucifix du dix-septième, d’un mètre de haut, réalisé en bois de prix. Il s’agit d’un ouvrage remarquable qui presque assurément serait originaire de la Villa : une rare version des grand Christ “mori” des confréries génoises à usage privé, qui doivent leur nom au fait que le bois de couleur sombre utilisé était laissé en vue. Ay-dessus, noter une série de seize ovales peints en noir-bleu à imitation de l’ardoise, entourés par de riches guirlandes de fruits.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Chapelle.Le rétable a été réalisé au début du dix-huitième par Giovanni Battista Gaulli, dit le “Baciccio”. Face au retable, on voit un crucifix du dix-septième, d’un mètre de haut, réalisé en bois de prix. Il s’agit d’un ouvrage remarquable qui presque assurément serait originaire de la Villa : une rare version des grand Christ “mori” des confréries génoises à usage privé, qui doivent leur nom au fait que le bois de couleur sombre utilisé était laissé en vue. Ay-dessus, noter une série de seize ovales peints en noir-bleu à imitation de l’ardoise, entourés par de riches guirlandes de fruits.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La Chapelle. La voûte a été presque entièrement détruite par les bombardements de la deuxième guerre mondiale : dans les lunettes on peut encore distinguer les figures des Sibylles, les prophétesses de l’époque païenne.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La Chapelle. La voûte a été presque entièrement détruite par les bombardements de la deuxième guerre mondiale : dans les lunettes on peut encore distinguer les figures des Sibylles, les prophétesses de l’époque païenne.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle du Naufrage. Selon Vasari, Perino del Vaga entama la décoration de Villa del Principe en commençant par la voûte de la Salle du Naufrage où il représenta le thème de Neptune qui calme la tempête après le naufrage d’Enée. Pour cet ouvrage l’artiste a utilisé la technique de la peinture à l’huile sur mur : il s’agit d’un procédé qui permet d’obtenir des couleurs très voyantes et des effets de lumière brillants mais qui implique une détérioration rapide de la surface peinte. En effet, la voûte de la Salle du Naufrage apparaissait déjà assombrie au dix-septième siècle et entièrement perdue au dix-huitième. A la moitié du siècle suivant, le peintre et décorateur pérugin Annibale Angelini repeignit la voûte avec un motif architectural.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Salle du Naufrage. Selon Vasari, Perino del Vaga entama la décoration de Villa del Principe en commençant par la voûte de la Salle du Naufrage où il représenta le thème de Neptune qui calme la tempête après le naufrage d’Enée. Pour cet ouvrage l’artiste a utilisé la technique de la peinture à l’huile sur mur : il s’agit d’un procédé qui permet d’obtenir des couleurs très voyantes et des effets de lumière brillants mais qui implique une détérioration rapide de la surface peinte. En effet, la voûte de la Salle du Naufrage apparaissait déjà assombrie au dix-septième siècle et entièrement perdue au dix-huitième. A la moitié du siècle suivant, le peintre et décorateur pérugin Annibale Angelini repeignit la voûte avec un motif architectural.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle du Naufrage.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Salle du Naufrage.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle du Naufrage.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Salle du Naufrage.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle du Naufrage. La cheminée monumentale de la salle a été réalisée en marbre et « pierre noire du promontoire ». . Les murs de la salle sont décorés avec six grandes tapisseries représentant les faits liés à la bataille de Lépante. Après la conquête de Constantinople, en 1453, l’Empire Ottomane avait étendu sa domination dans la Méditerranée au point d’attaquer l’ile de Chypre, possession vénitienne, qui capitula en août 1571. Au mois de mai de la même année, le Pape Pie V fonde la Sainte-Ligue, en rassemblant les puissances ennemies de Gênes et Venise, l’Espagne de Philippe II et d’autres puissances mineures. La Sainte-Ligue déclare guerre aux Turcs et le 7 octobre 1571 la flotte Chrétienne triomphe en anéantissant la flotte turque dans l’historique bataille de Lépante, bloquant momentanément leur avancée vers l’Occident. La série de tapisseries fut commissionnée par Giovanni Andrea I Doria, neveu et successeur d’Andrea qui participa à la bataille de Lépante comme commandant de l’“aile droite” de la formation catholique. La série comprend aussi deux “cloisons”, des éléments longs et étroits qu’on plaçait entre les fenêtres avec les représentations allégoriques de Venise et Rome.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Salle du Naufrage. La cheminée monumentale de la salle a été réalisée en marbre et « pierre noire du promontoire ». . Les murs de la salle sont décorés avec six grandes tapisseries représentant les faits liés à la bataille de Lépante. Après la conquête de Constantinople, en 1453, l’Empire Ottomane avait étendu sa domination dans la Méditerranée au point d’attaquer l’ile de Chypre, possession vénitienne, qui capitula en août 1571. Au mois de mai de la même année, le Pape Pie V fonde la Sainte-Ligue, en rassemblant les puissances ennemies de Gênes et Venise, l’Espagne de Philippe II et d’autres puissances mineures. La Sainte-Ligue déclare guerre aux Turcs et le 7 octobre 1571 la flotte Chrétienne triomphe en anéantissant la flotte turque dans l’historique bataille de Lépante, bloquant momentanément leur avancée vers l’Occident. La série de tapisseries fut commissionnée par Giovanni Andrea I Doria, neveu et successeur d’Andrea qui participa à la bataille de Lépante comme commandant de l’“aile droite” de la formation catholique. La série comprend aussi deux “cloisons”, des éléments longs et étroits qu’on plaçait entre les fenêtres avec les représentations allégoriques de Venise et Rome.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle du Naufrage. Dans le camée central est représenté l’épisode de Vénus et Amour dans la forge de Vulcain pour obtenir des armes pour Enée alors que, aux deux côtés de la grande aigle héraldique des Doria, deux satyres jouent de la flûte de Pan.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Salle du Naufrage. Dans le camée central est représenté l’épisode de Vénus et Amour dans la forge de Vulcain pour obtenir des armes pour Enée alors que, aux deux côtés de la grande aigle héraldique des Doria, deux satyres jouent de la flûte de Pan.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle du Naufrage. Les ébauches des scènes centrales de la bataille furent réalisées par Lazzaro Calvi tandis que les ébauches des figures allégoriques et des cadres furent réalisées par Luca Cambiaso. Les scènes de bataille sont entourées par de faux cadres architectoniques formés d’un soubassement avec une inscription et des colonnes sur lesquelles sont appuyées des figures féminines qui symbolisent les vertus indispensables pour obtenir la victoire et la célébrité. Toutes les tapisseries sont dominées au centre de la partie supérieure par l’aigle héraldique des Doria. La flotte chrétienne part de Messine à la fin de l’été de 1571 sous la conduite de Don Juan d’Autriche, enfant naturel de l’Empereur Charles V. Parmi les nombreuses enseignes chrétiennes décrites dans la tapisserie, on distingue en bas à gauche la Capitana nova de Giovanni Andrea I Doria, reconnaissable dans toutes les illustrations et caractérisée par la présence sur l’arrière du feu en forme de globe céleste, cadeau de sa femme Zenobia. La représentation de la scène principale est flanquée à gauche par l’allégorie de la Concorde identifiée par les attributs iconographiques du caducée et de la lyre et à droite par la Némésis, caractérisée par la présence d’un mètre et du frein offert par l’enfant.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Salle du Naufrage. Les ébauches des scènes centrales de la bataille furent réalisées par Lazzaro Calvi tandis que les ébauches des figures allégoriques et des cadres furent réalisées par Luca Cambiaso. Les scènes de bataille sont entourées par de faux cadres architectoniques formés d’un soubassement avec une inscription et des colonnes sur lesquelles sont appuyées des figures féminines qui symbolisent les vertus indispensables pour obtenir la victoire et la célébrité. Toutes les tapisseries sont dominées au centre de la partie supérieure par l’aigle héraldique des Doria. La flotte chrétienne part de Messine à la fin de l’été de 1571 sous la conduite de Don Juan d’Autriche, enfant naturel de l’Empereur Charles V. Parmi les nombreuses enseignes chrétiennes décrites dans la tapisserie, on distingue en bas à gauche la Capitana nova de Giovanni Andrea I Doria, reconnaissable dans toutes les illustrations et caractérisée par la présence sur l’arrière du feu en forme de globe céleste, cadeau de sa femme Zenobia. La représentation de la scène principale est flanquée à gauche par l’allégorie de la Concorde identifiée par les attributs iconographiques du caducée et de la lyre et à droite par la Némésis, caractérisée par la présence d’un mètre et du frein offert par l’enfant.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle du Naufrage. La deuxième tapisserie représente l’avancée vers l’est de la flotte de la Sainte-Ligue à la recherche de l’affrontement avec la flotte turque. L’attention est portée sur le moment où les galères longent les cotes de la Calabre en direction de Corfou, l’ile au large de l’Epire qui était sous le contrôle de Venise. De Corfou - avec un peu de retard pour combattre une guerre dans la mer - les galères firent le dernier bond vers l’étranglement de Lépante, près des iles Curzolari, connues auparavant avec le nom d’Echinades, où elles affrontèrent l’armée turque. Les allégories choisie pour accompagner l’épisode sont: à gauche la Vigilance qui combine les attributs du coq, de la tête léonine et la grue; de l’autre coté la Fortune qui assure la domination sur la mer, une figure habillée en bleu avec le trident de Neptune et les cheveux ébouriffés par le vent.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Salle du Naufrage. La deuxième tapisserie représente l’avancée vers l’est de la flotte de la Sainte-Ligue à la recherche de l’affrontement avec la flotte turque. L’attention est portée sur le moment où les galères longent les cotes de la Calabre en direction de Corfou, l’ile au large de l’Epire qui était sous le contrôle de Venise. De Corfou - avec un peu de retard pour combattre une guerre dans la mer - les galères firent le dernier bond vers l’étranglement de Lépante, près des iles Curzolari, connues auparavant avec le nom d’Echinades, où elles affrontèrent l’armée turque. Les allégories choisie pour accompagner l’épisode sont: à gauche la Vigilance qui combine les attributs du coq, de la tête léonine et la grue; de l’autre coté la Fortune qui assure la domination sur la mer, une figure habillée en bleu avec le trident de Neptune et les cheveux ébouriffés par le vent.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle du Naufrage. Le matin de la bataille, les deux flottes rivales adoptent des déploiements tout à fait différents : les turques, à droite, adoptent une formation continue pour tenter de contourner l’ennemi ; les chrétiens, à gauche, se divisent en quatre ailes. Au centre, les galères commandées par Don Juan d’Autriche, à gauche les galéasses des vénitiens commandées par Agostino Barbarigo, à droite les navires de Giovanni Andrea I Doria; et enfin, dans l’arrière garde les galères de Don Alvaro Bazan. Entre les deux flottes, on distingue les silhouettes des galéasses vénitiennes, des navires caractérisés par une grande puissance de feu qui ont joué un rôle capital dans la bataille. L’Esperance et la Prudences ont représentées à côté de la description du début de la bataille: la première se distingue par un lis et une main serrant l’anguille enveloppée dans des feuilles du figuier (dans le piédestal sous-jacent); la deuxième caractérisée par trois têtes d’animaux (loup, lion, et chien) et une chouette. <br> L’affrontement fut très sanglant et les deux parties se battirent bravement. La victoire de la flotte chrétienne fut déterminée par une puissance de feu majeure. Les auteurs des ébauches saisirent de manière très efficace la confusion et la violence de la bataille dont le résultat resta dans l’incertitude pour longtemps. Cette tapisserie contient les allégories de la
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Salle du Naufrage. Le matin de la bataille, les deux flottes rivales adoptent des déploiements tout à fait différents : les turques, à droite, adoptent une formation continue pour tenter de contourner l’ennemi ; les chrétiens, à gauche, se divisent en quatre ailes. Au centre, les galères commandées par Don Juan d’Autriche, à gauche les galéasses des vénitiens commandées par Agostino Barbarigo, à droite les navires de Giovanni Andrea I Doria; et enfin, dans l’arrière garde les galères de Don Alvaro Bazan. Entre les deux flottes, on distingue les silhouettes des galéasses vénitiennes, des navires caractérisés par une grande puissance de feu qui ont joué un rôle capital dans la bataille. L’Esperance et la Prudences ont représentées à côté de la description du début de la bataille: la première se distingue par un lis et une main serrant l’anguille enveloppée dans des feuilles du figuier (dans le piédestal sous-jacent); la deuxième caractérisée par trois têtes d’animaux (loup, lion, et chien) et une chouette.
L’affrontement fut très sanglant et les deux parties se battirent bravement. La victoire de la flotte chrétienne fut déterminée par une puissance de feu majeure. Les auteurs des ébauches saisirent de manière très efficace la confusion et la violence de la bataille dont le résultat resta dans l’incertitude pour longtemps. Cette tapisserie contient les allégories de la
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle du Naufrage. Tout en profitant de la nuit tombante, sept galères turques commandées par l’amiral corsaire Uluç Ali réussirent à échapper à la capture ou au naufrage. Dans la tapisserie on reconnaît le navire de Giovanni Andrea penché dans la vaine poursuite de l’ennemi. La décision d’interrompre le déploiement « luné » pour chercher de contourner les turcs suscita une grande querelle. La tapisserie contient des personnifications se référant au triomphe sur l’ennemi qui sont représentés enchainés au bas de la tapisserie.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Salle du Naufrage. Tout en profitant de la nuit tombante, sept galères turques commandées par l’amiral corsaire Uluç Ali réussirent à échapper à la capture ou au naufrage. Dans la tapisserie on reconnaît le navire de Giovanni Andrea penché dans la vaine poursuite de l’ennemi. La décision d’interrompre le déploiement « luné » pour chercher de contourner les turcs suscita une grande querelle. La tapisserie contient des personnifications se référant au triomphe sur l’ennemi qui sont représentés enchainés au bas de la tapisserie.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle du Naufrage. La dernière tapisserie de la série décrit le retour de la flotte victorieuse à Corfou, dont la silhouette se détache sur le fond. Les galères chrétiennes trament les navires turcs faits prisonniers par le truchement des cordages de remorques. Au premier plan on peut voir la Capitana nova de Giovanni Andrea avec un précieux butin de guerre: le navire amiral turc. Chez les collections Doria on a récemment trouvé un drapeau avec des emblèmes ottomans qui pourrait faire partie du butin ramené en Italie par l’amiral. Enfin, en ce qui concerne l’iconographie, on peut voir à gauche la Gloire, caractérisée par le cygne sur le piédestal et à droite la Renommée, avec la trompette, la foudre, la lance et les ailes incrustées d’yeux, oreilles et langue
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Salle du Naufrage. La dernière tapisserie de la série décrit le retour de la flotte victorieuse à Corfou, dont la silhouette se détache sur le fond. Les galères chrétiennes trament les navires turcs faits prisonniers par le truchement des cordages de remorques. Au premier plan on peut voir la Capitana nova de Giovanni Andrea avec un précieux butin de guerre: le navire amiral turc. Chez les collections Doria on a récemment trouvé un drapeau avec des emblèmes ottomans qui pourrait faire partie du butin ramené en Italie par l’amiral. Enfin, en ce qui concerne l’iconographie, on peut voir à gauche la Gloire, caractérisée par le cygne sur le piédestal et à droite la Renommée, avec la trompette, la foudre, la lance et les ailes incrustées d’yeux, oreilles et langue
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La salle de Psyché. Elle a été lourdement frappée par les bombardements de 1944 qui ont détruit une grande partie du plafond, reconstruit par la restauration récente mais qui reste également dépourvu de toute décoration. Les lunettes contiennent l’histoire d’Amour et Psyché, narrée au deuxième siècle après-Jésus Christ par Apulée dans son ouvrage L’Ane d’or.
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La salle de Psyché. Elle a été lourdement frappée par les bombardements de 1944 qui ont détruit une grande partie du plafond, reconstruit par la restauration récente mais qui reste également dépourvu de toute décoration. Les lunettes contiennent l’histoire d’Amour et Psyché, narrée au deuxième siècle après-Jésus Christ par Apulée dans son ouvrage L’Ane d’or.
136
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La salle de Psyché. Selon le mythe, la belle Psyché était aimée par Eros, mais quand la jeune fille alluma une lampe à huile pour éclairer l’obscurité de la nuit et regarder le visage de son amant, une goutte d’huile tomba sur l’épaule du Dieu qui se réveilla et l’abandonna.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La salle de Psyché. Selon le mythe, la belle Psyché était aimée par Eros, mais quand la jeune fille alluma une lampe à huile pour éclairer l’obscurité de la nuit et regarder le visage de son amant, une goutte d’huile tomba sur l’épaule du Dieu qui se réveilla et l’abandonna.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La salle de Psyché. Soumise à des épreuves cruelles par Venus — qui lui remit une burette en lui ordonnant de la remplir avec les eaux du Styx, le fleuve de l’enfer — Psyché surmonta toutes les difficultés et une fois rendue immortelle put rejoindre son aimé pour l’éternité.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La salle de Psyché. Soumise à des épreuves cruelles par Venus — qui lui remit une burette en lui ordonnant de la remplir avec les eaux du Styx, le fleuve de l’enfer — Psyché surmonta toutes les difficultés et une fois rendue immortelle put rejoindre son aimé pour l’éternité.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La salle de Psyché. Il s’agit du portrait le plus connu d’Andrea Doria, réalisé sur tableau par Sebastiano del Piombo en 1526 sur commission du Pape Clémente VII, pour célébrer la nomination de l’amiral de Gênes à commandant suprême de la flotte pontificale. Andrea est ici représenté à l’âge de soixante ans, avec un austère vêtement noir et la barrette d’amiral sur la tête. Sous la figure, l’on voit une frise à l’ancienne qui représente six trophées maritimes pris d’une décoration en marbre du Ier siècle avant Jésus Christ conservée au Musée Capitolin et qui probablement se réfèrent aux six galères offertes par le Pape. Au point de vue style, c’est un ouvrage d’une grande valeur. La modulation très fine des gris et des noirs fait ressortir de manière efficace les seuls éléments aux couleurs voyantes: le visage d’Andrea et la main indiquant les emblèmes de la frise.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La salle de Psyché. Il s’agit du portrait le plus connu d’Andrea Doria, réalisé sur tableau par Sebastiano del Piombo en 1526 sur commission du Pape Clémente VII, pour célébrer la nomination de l’amiral de Gênes à commandant suprême de la flotte pontificale. Andrea est ici représenté à l’âge de soixante ans, avec un austère vêtement noir et la barrette d’amiral sur la tête. Sous la figure, l’on voit une frise à l’ancienne qui représente six trophées maritimes pris d’une décoration en marbre du Ier siècle avant Jésus Christ conservée au Musée Capitolin et qui probablement se réfèrent aux six galères offertes par le Pape. Au point de vue style, c’est un ouvrage d’une grande valeur. La modulation très fine des gris et des noirs fait ressortir de manière efficace les seuls éléments aux couleurs voyantes: le visage d’Andrea et la main indiquant les emblèmes de la frise.
139
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La salle de Psyché. A l’âge de sept ans et suite à la mort de son père Giannettino, fils du cousin Tomaso d'Andrea, Giovanni Andrea I est nommé successeur direct par Andrea Doria. Dans le portrait, réalisé entre la fin du seizième et le début du dix-septième siècle, l’héritier du Prince est représenté à l’âge de soixante ans à peu près, avec le vêtement des Chevaliers de Saint Jacques de l’Epée. Sur le fond, on peut distinguer quelques galères engagées dans la bataille : une claire référence à son rang de “Général de la mer” de la flotte espagnole, poste déjà rempli glorieusement par Andrea. Au premier plan, on reconnaît le molosse Roldano, cadeau du Roi Philippe II et témoignage de la loyauté des Doria. Le portrait a été réalisé probablement par Alessandro Vaiani, un artiste de Florence qui travaillait à Gênes vers la fin du seizième siècle.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La salle de Psyché. A l’âge de sept ans et suite à la mort de son père Giannettino, fils du cousin Tomaso d'Andrea, Giovanni Andrea I est nommé successeur direct par Andrea Doria. Dans le portrait, réalisé entre la fin du seizième et le début du dix-septième siècle, l’héritier du Prince est représenté à l’âge de soixante ans à peu près, avec le vêtement des Chevaliers de Saint Jacques de l’Epée. Sur le fond, on peut distinguer quelques galères engagées dans la bataille : une claire référence à son rang de “Général de la mer” de la flotte espagnole, poste déjà rempli glorieusement par Andrea. Au premier plan, on reconnaît le molosse Roldano, cadeau du Roi Philippe II et témoignage de la loyauté des Doria. Le portrait a été réalisé probablement par Alessandro Vaiani, un artiste de Florence qui travaillait à Gênes vers la fin du seizième siècle.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle d’Arachné. Au centre du plafond la clef de voûte en « pierre noire du promontoire » contient les armes de la famille Doria — l’aigle sur fond or et argent — accompagné des armes de la famille Cibo, - une bande en damier - choisis par sa femme en mémoire de son illustre parenté avec le pape Innocent VIII (Giovanni Battista Cibo) au service duquel Andrea avait entamé sa brillante carrière militaire. Les lunettes de cette salle illustrent l’histoire d‘Arachné, une excellente tisserande qui osa défier Minerve. Sur le mur nord on voit le début de l’histoire: la rencontre entre Minerve et Arachné, la compétition de tissage et enfin l’ouvrage réalisé par Arachné sur le thème de « l’amour des Dieux ».
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Salle d’Arachné. Au centre du plafond la clef de voûte en « pierre noire du promontoire » contient les armes de la famille Doria — l’aigle sur fond or et argent — accompagné des armes de la famille Cibo, - une bande en damier - choisis par sa femme en mémoire de son illustre parenté avec le pape Innocent VIII (Giovanni Battista Cibo) au service duquel Andrea avait entamé sa brillante carrière militaire. Les lunettes de cette salle illustrent l’histoire d‘Arachné, une excellente tisserande qui osa défier Minerve. Sur le mur nord on voit le début de l’histoire: la rencontre entre Minerve et Arachné, la compétition de tissage et enfin l’ouvrage réalisé par Arachné sur le thème de « l’amour des Dieux ».
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle d’Arachné. Les scènes suivantes racontent les « amours de Jupiter » et occupent les murs est et sud.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Salle d’Arachné. Les scènes suivantes racontent les « amours de Jupiter » et occupent les murs est et sud.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle d’Arachné. Les scènes suivantes racontent les « amours de Jupiter » et occupent les murs est et sud.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Salle d’Arachné. Les scènes suivantes racontent les « amours de Jupiter » et occupent les murs est et sud.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle d’Arachné. L’ouvrage est complété sur le mur ouest avec la fin de l’histoire: Minerve montre à Arachné sa toile et après la punit. Battue par la déesse, la femme fut transformée en araignée et condamnée à tisser sa toile pour l’éternité.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Salle d’Arachné. L’ouvrage est complété sur le mur ouest avec la fin de l’histoire: Minerve montre à Arachné sa toile et après la punit. Battue par la déesse, la femme fut transformée en araignée et condamnée à tisser sa toile pour l’éternité.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle d’Arachné. La salle contient aussi un meuble et deux petites tables en ébénier et ivoire marquetés. Ces objets de grande valeur furent réalisés au dix-septième siècle, en Italie du Sud, probablement dans la zone de Naples. Le meuble, constitué de deux éléments - un secrétaire appuyé sur une commode — contient aussi des plaques en ivoire qui à travers des gravures très fines montrent quelques épisodes de la Genèse et de l’histoire de la Rome antique.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Salle d’Arachné. La salle contient aussi un meuble et deux petites tables en ébénier et ivoire marquetés. Ces objets de grande valeur furent réalisés au dix-septième siècle, en Italie du Sud, probablement dans la zone de Naples. Le meuble, constitué de deux éléments - un secrétaire appuyé sur une commode — contient aussi des plaques en ivoire qui à travers des gravures très fines montrent quelques épisodes de la Genèse et de l’histoire de la Rome antique.
145
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle d’Arachné. Anna Pamphilj, fille d’Olimpia Aldobrandini Borghese et de Camillo di Valmontone, neveu du pape Innocent X, épouse Giovanni Andrea III Doria Landi le 25 octobre 1671. Selon la coutume de l’époque, les fiancés ne se connaissaient pas personnellement et pour cette raison, avant les noces, la famille Pamphilj envoya au fiancé cette effigie. Le portrait, attribué à Jacob Ferdinand Voet, un excellent portraitiste de la fin du baroque, représente la jeune fille de manière assez réaliste, sans cacher ses défauts physiques. Anna Pamphilij porte une élégante robe à la mode française et tient un lys à la main, symbole de la pureté.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Salle d’Arachné. Anna Pamphilj, fille d’Olimpia Aldobrandini Borghese et de Camillo di Valmontone, neveu du pape Innocent X, épouse Giovanni Andrea III Doria Landi le 25 octobre 1671. Selon la coutume de l’époque, les fiancés ne se connaissaient pas personnellement et pour cette raison, avant les noces, la famille Pamphilj envoya au fiancé cette effigie. Le portrait, attribué à Jacob Ferdinand Voet, un excellent portraitiste de la fin du baroque, représente la jeune fille de manière assez réaliste, sans cacher ses défauts physiques. Anna Pamphilij porte une élégante robe à la mode française et tient un lys à la main, symbole de la pureté.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle d'Apollon et Python.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Salle d'Apollon et Python.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle d'Apollon et Python. Portrait de Francesco II Sforza, le fils cadet de Ludovico il Moro et de Béatrice d’Este, réalisé par Titien.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Salle d'Apollon et Python. Portrait de Francesco II Sforza, le fils cadet de Ludovico il Moro et de Béatrice d’Este, réalisé par Titien.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Salle d'Apollon et Python. Portrait du Cardinal Infant Ferdinando, le troisième fils de Filippo III d’Espagne et de Marguerite d’Autriche. Ce tableau a été réalisé très probablement dans l’atelier de Rubens.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Salle d'Apollon et Python. Portrait du Cardinal Infant Ferdinando, le troisième fils de Filippo III d’Espagne et de Marguerite d’Autriche. Ce tableau a été réalisé très probablement dans l’atelier de Rubens.
149
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> La fontaine des dauphins est le seul élément subsistant de l'appareil décoratif de Perin del Vaga dans le jardin sud. Fabriqué par Silvio Cosini sur la base du dessin de Perino, elle se caractérise par une structure avec des bassins en étage et ornée de figures de griffon , chérubins et dauphins au travail raffiné.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La fontaine des dauphins est le seul élément subsistant de l'appareil décoratif de Perin del Vaga dans le jardin sud. Fabriqué par Silvio Cosini sur la base du dessin de Perino, elle se caractérise par une structure avec des bassins en étage et ornée de figures de griffon , chérubins et dauphins au travail raffiné.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Andrea a doté sa maison de beaux jardins. L'intervention de Perino del Vaga est probablement liée à la création des
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Andrea a doté sa maison de beaux jardins. L'intervention de Perino del Vaga est probablement liée à la création des "jardins amenissimi" qui ont accueilli Carlo V lors de son séjour à la Villa (1533). A cette première disposition appartient la définition de la cour devant la façade sud de la villa, divisée en trois espaces par les bras orthogonaux. C'est Giovanni Andrea I , avec l'aide de son architecte Giovanni Ponzello , qui a créé la physionomie définitive du complexe monumental.
151
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> À la fin du XVIe siècle, le jardin en bord de mer se présentait comme un grand espace articulé selon des formes géométriques autour du pivot central de la Fontana del Neptune. La disposition générale n'a pas été modifiée de manière substantielle avant le milieu du XIXe siècle. Dans les années cinquante du dix-neuvième siècle, le prince Filippo Andrea V transforma le jardin en mer en un petit parc
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
À la fin du XVIe siècle, le jardin en bord de mer se présentait comme un grand espace articulé selon des formes géométriques autour du pivot central de la Fontana del Neptune. La disposition générale n'a pas été modifiée de manière substantielle avant le milieu du XIXe siècle. Dans les années cinquante du dix-neuvième siècle, le prince Filippo Andrea V transforma le jardin en mer en un petit parc "anglais" au goût romantique. Récemment, une restauration du jardin en mer a été lancée dans le but de faire revivre sa structure de la fin du XVIe siècle.
152
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br>  La fontaine de Neptune , commandée par Giovanni Andrea I Doria et exécutée par Taddeo Carlone , constitue le pivot central de l'organisation des espaces verts : l'effigie du dieu de la mer, conduisant un char-coquille tiré par trois chevaux marins et face au palais, il surplombe une piscine à douze pans décorée d’aigles, de serpents et de monstres marins  griffus.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
La fontaine de Neptune , commandée par Giovanni Andrea I Doria et exécutée par Taddeo Carlone , constitue le pivot central de l'organisation des espaces verts : l'effigie du dieu de la mer, conduisant un char-coquille tiré par trois chevaux marins et face au palais, il surplombe une piscine à douze pans décorée d’aigles, de serpents et de monstres marins griffus.
153
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br> Fontaine de Neptune réalisée par Taddeo Carlone, son frère Giuseppe et son jeune fils Battista dans les années 1599 - 1601.
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
Fontaine de Neptune réalisée par Taddeo Carlone, son frère Giuseppe et son jeune fils Battista dans les années 1599 - 1601.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br>
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br>
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br>
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br>
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br>
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br>
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
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Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.<br>
Villa del Principe. Palais d'Andrea Doria.
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Rue du XX septembre.
Rue du XX septembre.
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Rue du XX septembre.
Rue du XX septembre.
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Rue du XX septembre.
Rue du XX septembre.
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Rue du XX septembre. Eglise Saint Etienne.
Rue du XX septembre. Eglise Saint Etienne.
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Rue du XX septembre.
Rue du XX septembre.
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Rue du XX septembre.
Rue du XX septembre.
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La porta Soprana vue de la place Dante. A droite, la supposée Maison de Christophe Colomb.
La porta Soprana vue de la place Dante. A droite, la supposée Maison de Christophe Colomb.
169
Buildings de l'époque fasciste.
Buildings de l'époque fasciste.
170
Cloître de Sant' Andrea du XIIe siècle.
Cloître de Sant' Andrea du XIIe siècle.
171
La porta Soprana est une porte monumentale du XIIe siècle du centre historique de la ville de Gênes. Caractérisée par des tours jumelles à l'architecture médiévale, elle était autrefois l'entrée principale dans le système de fortification génois.
La porta Soprana est une porte monumentale du XIIe siècle du centre historique de la ville de Gênes. Caractérisée par des tours jumelles à l'architecture médiévale, elle était autrefois l'entrée principale dans le système de fortification génois.
172
Rempart médiéval XIe-XIIe.
Rempart médiéval XIe-XIIe.
173
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Au fond, la porte Soprana.
Au fond, la porte Soprana.
176
Puits de Janus. D'après la légende c'est le dieu Janus qui a fondé Gênes et lui a donné son nom. Milieu XVIIe, pour l'honorer, suivant le projet de Bartolomeo Bianco, on a érigé un petit temple hexagonal au-dessus d'antiques citernes.
Puits de Janus. D'après la légende c'est le dieu Janus qui a fondé Gênes et lui a donné son nom. Milieu XVIIe, pour l'honorer, suivant le projet de Bartolomeo Bianco, on a érigé un petit temple hexagonal au-dessus d'antiques citernes.
177
L'église de San Salvatore à Sarzano.
L'église de San Salvatore à Sarzano.
178
L'église de San Salvatore à Sarzano , où fut baptisé le célèbre violoniste Niccolò Paganini.
L'église de San Salvatore à Sarzano , où fut baptisé le célèbre violoniste Niccolò Paganini.
179
Eglise de Saint Augustin a été construite en 1260 par la volonté des Augustins  Elle possède un portail cintré aigu décoré d'une lunette avec une fresque de GB Merano représentant Sant'Agostino. En 1932, la municipalité de Gênes confie la restauration de l'église à Orlando Grosso, qui l'attribue au Musée de l'architecture et de la sculpture ligure.
Eglise de Saint Augustin a été construite en 1260 par la volonté des Augustins Elle possède un portail cintré aigu décoré d'une lunette avec une fresque de GB Merano représentant Sant'Agostino. En 1932, la municipalité de Gênes confie la restauration de l'église à Orlando Grosso, qui l'attribue au Musée de l'architecture et de la sculpture ligure.
180
Le clocher
Le clocher
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Au Moyen-âge, se rouvait ici la porte de Santa Croce On peut encore voir le mur en pierre d'une tour fortifiée du XIe et deux ouvertures avec arc
Au Moyen-âge, se rouvait ici la porte de Santa Croce On peut encore voir le mur en pierre d'une tour fortifiée du XIe et deux ouvertures avec arc
182
Siège du centre d'études Casa Paganini dans le complexe
Siège du centre d'études Casa Paganini dans le complexe "la nuova" de Santa Maria delle Grazie, adjacent à l'église de S. Maria in Passione, dont la façade est visible à droite.
183
L' église de Santa Maria in Passione était un édifice religieux du centre historique de Gênes, situé sur la place du même nom sur la colline de Castello, dans le quartier du Molo. Fermé au XIXe siècle par les lois de suppression des ordres religieux édictées par le gouvernement de la Savoie, le complexe comprenant l'église a d'abord été transformé en caserne et est finalement devenu le siège de l' ONMI, avant d'être presque complètement détruit pendant la Seconde Guerre mondiale
L' église de Santa Maria in Passione était un édifice religieux du centre historique de Gênes, situé sur la place du même nom sur la colline de Castello, dans le quartier du Molo. Fermé au XIXe siècle par les lois de suppression des ordres religieux édictées par le gouvernement de la Savoie, le complexe comprenant l'église a d'abord été transformé en caserne et est finalement devenu le siège de l' ONMI, avant d'être presque complètement détruit pendant la Seconde Guerre mondiale
184
Eglise de Santa Maria in Passione
Eglise de Santa Maria in Passione
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Eglise de Santa Maria in Passione
Eglise de Santa Maria in Passione
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la Tour des Embriaci qui nous rappelle la famille qui s’est illustrée pendant les Croisades. Guillaume Embriaco, dit “Tête de marteau” participa à la conquête de Jérusalem et Césarée au XIe siècle pendant la première croisade.  haute de 165 empans, elle est la seule à avoir été autorisée à conserver sa hauteur de plus de 80 empans après l’introduction d’un règlement, en 1296, qui essaya de freiner la course des familles génoises à qui aurait la tour la plus haute.

Lors des travaux de restauration de la partie terminale en 1926, la crénelure guelfe fut ajoutée.
la Tour des Embriaci qui nous rappelle la famille qui s’est illustrée pendant les Croisades. Guillaume Embriaco, dit “Tête de marteau” participa à la conquête de Jérusalem et Césarée au XIe siècle pendant la première croisade. haute de 165 empans, elle est la seule à avoir été autorisée à conserver sa hauteur de plus de 80 empans après l’introduction d’un règlement, en 1296, qui essaya de freiner la course des familles génoises à qui aurait la tour la plus haute. Lors des travaux de restauration de la partie terminale en 1926, la crénelure guelfe fut ajoutée.
187
Église Santa Maria di Castello. L'ensemble religieux formé par l'église et le couvent Santa Maria di Castello est un des plus anciens lieux de culte du christianisme à Gênes et se situe sur la zone dénommée Castello, l'ancien castrum romain (forteresse) qui depuis la piazza Embriaci jusqu'à la piazza Sarzano est considéré comme étant l'endroit habité le plus ancien de la ville (-1000| 1000 av. J.-C.). C'est un édifice de style roman et a été érigée aux alentours de l'an 900 de notre ère. La façade est en trois parties et couronnée de petits arcs suspendus.
Église Santa Maria di Castello. L'ensemble religieux formé par l'église et le couvent Santa Maria di Castello est un des plus anciens lieux de culte du christianisme à Gênes et se situe sur la zone dénommée Castello, l'ancien castrum romain (forteresse) qui depuis la piazza Embriaci jusqu'à la piazza Sarzano est considéré comme étant l'endroit habité le plus ancien de la ville (-1000| 1000 av. J.-C.). C'est un édifice de style roman et a été érigée aux alentours de l'an 900 de notre ère. La façade est en trois parties et couronnée de petits arcs suspendus.
188
Église Santa Maria di Castello. L'architrave est une corniche romaine du IIIe siècle avec des feuilles et des griffons.
Église Santa Maria di Castello. L'architrave est une corniche romaine du IIIe siècle avec des feuilles et des griffons.
189
Église Santa Maria di Castello. C'est une basilique romaine à trois nefs et un transept et trois absides édifiée au XIe siècle.
Église Santa Maria di Castello. C'est une basilique romaine à trois nefs et un transept et trois absides édifiée au XIe siècle.
190
Église Santa Maria di Castello. Le maître autel d'Anselme Quadro (1685). Il comporte le groupe en marbre Assomption de Domenico Parodi (fin du XVIIe siècle) qui sculpta aussi les deux anges du gradin.
Église Santa Maria di Castello. Le maître autel d'Anselme Quadro (1685). Il comporte le groupe en marbre Assomption de Domenico Parodi (fin du XVIIe siècle) qui sculpta aussi les deux anges du gradin.
191
Église Santa Maria di Castello.
Église Santa Maria di Castello.
192
Église Santa Maria di Castello. La Vierge à l'Enfant entre les Saints Dominique, qui présente le bienheureux Raimondo da Capua, et Pierre martyr. Lorenzo Fasolo (1463-avant 1518).
Église Santa Maria di Castello. La Vierge à l'Enfant entre les Saints Dominique, qui présente le bienheureux Raimondo da Capua, et Pierre martyr. Lorenzo Fasolo (1463-avant 1518).
193
Église Santa Maria di Castello. Chapelle de san Biagio. Martyre de san Biagio,1601, Aurelio Lomi. Dieu le Père et les deux anges furent réinstallés sur le tympan en 1874. Les marbres sont de Taddeo Carlone et Battista Baguti.
Église Santa Maria di Castello. Chapelle de san Biagio. Martyre de san Biagio,1601, Aurelio Lomi. Dieu le Père et les deux anges furent réinstallés sur le tympan en 1874. Les marbres sont de Taddeo Carlone et Battista Baguti.
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Église Santa Maria di Castello. Chapelle de Saint Antoine de Florence. L a Vierge à l'Enfant avec les saints Jean-Baptiste, Antoine de Florence et Nicolas de Tolentino, 1526, Pier Francesco Sacchi et dans la pradelle, Complainte du Christ entres les saintes Marguerite d'Antioche et Catherine de Sienne. Sur la voûte, Dieu bénissant de Raffaelle de Rossi.
Église Santa Maria di Castello. Chapelle de Saint Antoine de Florence. L a Vierge à l'Enfant avec les saints Jean-Baptiste, Antoine de Florence et Nicolas de Tolentino, 1526, Pier Francesco Sacchi et dans la pradelle, Complainte du Christ entres les saintes Marguerite d'Antioche et Catherine de Sienne. Sur la voûte, Dieu bénissant de Raffaelle de Rossi.
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Église Santa Maria di Castello. L a Vierge à l'Enfant avec les saints Jean-Baptiste, Antoine de Florence et Nicolas de Tolentino.
Église Santa Maria di Castello. L a Vierge à l'Enfant avec les saints Jean-Baptiste, Antoine de Florence et Nicolas de Tolentino.
196
Église Santa Maria di Castello. Dans la pradelle, Complainte du Christ entres les saintes Marguerite d'Antioche avec le dragon et Catherine de Sienne avec la roue et la palme du martyr.
Église Santa Maria di Castello. Dans la pradelle, Complainte du Christ entres les saintes Marguerite d'Antioche avec le dragon et Catherine de Sienne avec la roue et la palme du martyr.
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Église Santa Maria di Castello. La chapelle dédiée à Saint Pierre de Vérone fut érigée en 1593 par la famille Ponte, qui a commandité à Bernardo Castello la toile de l'autel représentant le martyre du Saint, 1597.
Église Santa Maria di Castello. La chapelle dédiée à Saint Pierre de Vérone fut érigée en 1593 par la famille Ponte, qui a commandité à Bernardo Castello la toile de l'autel représentant le martyre du Saint, 1597.
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Église Santa Maria di Castello. Chapelle de l'Assomption. L'Assomption, 1601, Aurelio Lomi.
Église Santa Maria di Castello. Chapelle de l'Assomption. L'Assomption, 1601, Aurelio Lomi.
199
Église Santa Maria di Castello. Chapelle de saint Vincent Ferrer. La cahpelle fut concédé en 1606 à Giulio Sale. Les Brignole l'agrandiront et l'embelliront entre 1626 et 1628. Sur l'autel, avec deux colonnes en jaspe de Sicile, la toile de Giovanni Battista Paggi qui représente la Guérison de Saint Vincent.
Église Santa Maria di Castello. Chapelle de saint Vincent Ferrer. La cahpelle fut concédé en 1606 à Giulio Sale. Les Brignole l'agrandiront et l'embelliront entre 1626 et 1628. Sur l'autel, avec deux colonnes en jaspe de Sicile, la toile de Giovanni Battista Paggi qui représente la Guérison de Saint Vincent.
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Église Santa Maria di Castello. Coupole, Anges et Saints, Giovanni Carlone.
Église Santa Maria di Castello. Coupole, Anges et Saints, Giovanni Carlone.
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Église Santa Maria di Castello. Coupole, Anges et Saints, Giovanni Carlone.
Église Santa Maria di Castello. Coupole, Anges et Saints, Giovanni Carlone.
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Église Santa Maria di Castello. Chapelle de saint Vincent Ferrer. A gauche, La reine d'Aragon assiste à l'extase de Saint Vincent, Giovanni Andrea Ansaldo (1584-1638).
Église Santa Maria di Castello. Chapelle de saint Vincent Ferrer. A gauche, La reine d'Aragon assiste à l'extase de Saint Vincent, Giovanni Andrea Ansaldo (1584-1638).
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