Eglises du Roussillon

Abbaye de Fontfroide - Retable de Baixas - Église Saint-Pierre de Prades.

<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L’abbaye de Fontfroide voit le jour en 1093, sur les terres données à quelques moines bénédictins par le Vicomte de Narbonne. L’abbaye tire son nom de la source se trouvant à proximité, la Fons Frigidus, la Fontaine Froide. Outre l’eau, les religieux pouvaient trouver dans le massif le bois et la pierre pour la construction du monastère. Mais Fontfroide ne se développe réellement qu’après 1145 et son rattachement à l’Ordre de Cîteaux, s'affiliant ainsi à un ordre réformateur qui propose une organisation de la vie monastique originelle et une pensée nouvelle qui se traduisent dans l’architecture. La communauté de l’abbaye sera constituée de 80 moines et environ 250 frères convers. Grâce aux nombreuses donations et rachat de terres, l’abbaye deviendra une des plus riches en Chrétienté, possédant plus de 20 000 hectares de terre. A la demande du roi d’Aragon, Fontfroide essaimera dans l’actuelle Catalogne en fondant le monastère de Poblet.
Abbaye de Fontfroide.
L’abbaye de Fontfroide voit le jour en 1093, sur les terres données à quelques moines bénédictins par le Vicomte de Narbonne. L’abbaye tire son nom de la source se trouvant à proximité, la Fons Frigidus, la Fontaine Froide. Outre l’eau, les religieux pouvaient trouver dans le massif le bois et la pierre pour la construction du monastère. Mais Fontfroide ne se développe réellement qu’après 1145 et son rattachement à l’Ordre de Cîteaux, s'affiliant ainsi à un ordre réformateur qui propose une organisation de la vie monastique originelle et une pensée nouvelle qui se traduisent dans l’architecture. La communauté de l’abbaye sera constituée de 80 moines et environ 250 frères convers. Grâce aux nombreuses donations et rachat de terres, l’abbaye deviendra une des plus riches en Chrétienté, possédant plus de 20 000 hectares de terre. A la demande du roi d’Aragon, Fontfroide essaimera dans l’actuelle Catalogne en fondant le monastère de Poblet.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Au XIIème siècle se développe dans le sud de la France une religion chrétienne différente du catholicisme : le catharisme. Les moines de Fontfroide ne parvenant pas à convaincre les Cathares d’abandonner leurs croyances par le seul usage de la prédication, la papauté décide en 1209 de déclencher contre les Cathares du Midi. L’assassinat de Pierre de Castelnau, moine de Fontfroide devenu légat du Pape sera l’acte déclencheur de la Croisade contre les Albigeois. En 1311, Jacques Fournier, succède à son oncle Arnaud Novel sur le siège abbatial de Fontfroide. Nommé évêque de Pamiers en 1317, il dirige lui-même le tribunal d’inquisition contre les derniers cathares. Il est élu pape en décembre 1334, succédant à Jean XXII sous le nom de Benoît XII. À peine élu, il révoque toutes les commendes et entreprend la réforme des ordres monastiques.
Abbaye de Fontfroide.
Au XIIème siècle se développe dans le sud de la France une religion chrétienne différente du catholicisme : le catharisme. Les moines de Fontfroide ne parvenant pas à convaincre les Cathares d’abandonner leurs croyances par le seul usage de la prédication, la papauté décide en 1209 de déclencher contre les Cathares du Midi. L’assassinat de Pierre de Castelnau, moine de Fontfroide devenu légat du Pape sera l’acte déclencheur de la Croisade contre les Albigeois. En 1311, Jacques Fournier, succède à son oncle Arnaud Novel sur le siège abbatial de Fontfroide. Nommé évêque de Pamiers en 1317, il dirige lui-même le tribunal d’inquisition contre les derniers cathares. Il est élu pape en décembre 1334, succédant à Jean XXII sous le nom de Benoît XII. À peine élu, il révoque toutes les commendes et entreprend la réforme des ordres monastiques.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le Char d’Apollon.
Cet ensemble en terre cuite, représentant Apollon et Diane, a été réalisé au XIXème siècle par les frères Gossin pour le château de Vaux-le-Vicomte. Gustave Fayet l'a acheté en 1908 et placé à l’entrée de l’abbaye dans le jardin dit « d’Apollon ». Classé Monument Historique, il a certainement inspiré Odilon Redon pour sa toile « Le jour » de la Bibliothèque de l’abbaye de Fontfroide. Mais les intempéries et le lierre ont causé de nombreux dégâts : au début du XXIème siècle le char d’Apollon est brisé en centaines de morceaux. En 2011, il est restauré.
Abbaye de Fontfroide.
Le Char d’Apollon. Cet ensemble en terre cuite, représentant Apollon et Diane, a été réalisé au XIXème siècle par les frères Gossin pour le château de Vaux-le-Vicomte. Gustave Fayet l'a acheté en 1908 et placé à l’entrée de l’abbaye dans le jardin dit « d’Apollon ». Classé Monument Historique, il a certainement inspiré Odilon Redon pour sa toile « Le jour » de la Bibliothèque de l’abbaye de Fontfroide. Mais les intempéries et le lierre ont causé de nombreux dégâts : au début du XXIème siècle le char d’Apollon est brisé en centaines de morceaux. En 2011, il est restauré.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Juste avant d'entrer dans la Cour d'Honneur, se trouve une sculpture d'Apollon menant son char.
A l'antiquité, il évoque le lever du soleil, une lumière divinisée. A Versailles, ce thème prend une place centrale dans les somptueux jardins de Louis XIV, le roi-soleil. Placée ici par Gustave Fayet, elle semble annoncer le style de la Cour d'Honneur et au-delà, l'amour des jardins, l'esprit, la spiritualité, et l'œuvre d'Odilon Redon dont c'était un des thèmes favoris.
Abbaye de Fontfroide.
Juste avant d'entrer dans la Cour d'Honneur, se trouve une sculpture d'Apollon menant son char. A l'antiquité, il évoque le lever du soleil, une lumière divinisée. A Versailles, ce thème prend une place centrale dans les somptueux jardins de Louis XIV, le roi-soleil. Placée ici par Gustave Fayet, elle semble annoncer le style de la Cour d'Honneur et au-delà, l'amour des jardins, l'esprit, la spiritualité, et l'œuvre d'Odilon Redon dont c'était un des thèmes favoris.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>À partir du XVème siècle, l’abbaye tombe en Commende : le Roi de France impose ses abbés, des nobles la plupart du temps, peu soucieux des considérations monastiques. De nouvelles constructions voient le jour donnant un air de château à Fontfroide : cour d’Honneur, frontons, jardins en terrasses… Les moines, peu nombreux, oublient à leur tour la rigueur de la règle et mangent viande et chocolat, certains jouent même au billard ! La Révolution Française met fin à toute vie monastique. Fontfroide sera donnée aux Hospices de Narbonne en 1791.
Abbaye de Fontfroide.
À partir du XVème siècle, l’abbaye tombe en Commende : le Roi de France impose ses abbés, des nobles la plupart du temps, peu soucieux des considérations monastiques. De nouvelles constructions voient le jour donnant un air de château à Fontfroide : cour d’Honneur, frontons, jardins en terrasses… Les moines, peu nombreux, oublient à leur tour la rigueur de la règle et mangent viande et chocolat, certains jouent même au billard ! La Révolution Française met fin à toute vie monastique. Fontfroide sera donnée aux Hospices de Narbonne en 1791.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>La cour d’honneur est aménagée entre le XVIe et le XVIIIe siècle. Ce mur immense cache, au rez-de-chaussée, le réfectoire des convers, puis, après la porte romane, le cellier, et à l'étage leur dortoir. Ces bâtiments sont situés à l'Ouest, c'est-à-dire du côté où le soleil se couche. Dans la symbolique chrétienne, l'Ouest est le côté des affaires terrestres, l'Est, celui de la lumière du Christ. Fontfroide se développe très vite. Dès la première moitié du XIIIe siècle, l'abbaye a essaimé : elle a 2
Abbaye de Fontfroide.
La cour d’honneur est aménagée entre le XVIe et le XVIIIe siècle. Ce mur immense cache, au rez-de-chaussée, le réfectoire des convers, puis, après la porte romane, le cellier, et à l'étage leur dortoir. Ces bâtiments sont situés à l'Ouest, c'est-à-dire du côté où le soleil se couche. Dans la symbolique chrétienne, l'Ouest est le côté des affaires terrestres, l'Est, celui de la lumière du Christ. Fontfroide se développe très vite. Dès la première moitié du XIIIe siècle, l'abbaye a essaimé : elle a 2 "filles" qui sont des abbayes d'hommes ; 3 abbayes de moniales sont placées sous sa houlette, 24 granges et 30 000 hectares de terre assurent sa prospérité. Puis viennent la peste noire, les guerres de religion, des systèmes économiques différents... La main d'œuvre se fait rare et les moines sont moins nombreux. Au XVe siècle, l'abbaye est placée sous le régime de la commende : l'abbé n'est plus un moine élu par ses pairs mais un noble à qui le roi offre un poste lucratif. L'un des abbés de Fontfroide a 4 ans lors de sa nomination.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Cour d’honneur. En 1908, Gustave Fayet et Madeleine d'Andoque acquièrent Fontfroide. Ils en font un lieu artistique vivant, et se montrent précurseurs en mêlant ici création et patrimoine. Gustave Fayet est un artiste et un collectionneur : la peinture avec Gauguin, Manet, Picasso, Degas, Monet... et aussi les objets décoratifs, les sculptures... Gustave et son épouse, Madeleine d'Andoque, achètent une abbaye à l’abandon depuis 1901, lorsque les derniers moines l'ont quittée. Le couple entreprend des restaurations pendant plus de 10 ans, et la sauve de la ruine. Ils s'installent avec leur famille dans ce lieu qu'ils aiment et partagent avec leurs amis : Odilon Redon, Aristide Maillol, Ricardo Vines, Richard Burgsthal... Leurs talents s'y expriment en liberté, enrichissant Fontfroide d'œuvres originales.
Abbaye de Fontfroide.
Cour d’honneur. En 1908, Gustave Fayet et Madeleine d'Andoque acquièrent Fontfroide. Ils en font un lieu artistique vivant, et se montrent précurseurs en mêlant ici création et patrimoine. Gustave Fayet est un artiste et un collectionneur : la peinture avec Gauguin, Manet, Picasso, Degas, Monet... et aussi les objets décoratifs, les sculptures... Gustave et son épouse, Madeleine d'Andoque, achètent une abbaye à l’abandon depuis 1901, lorsque les derniers moines l'ont quittée. Le couple entreprend des restaurations pendant plus de 10 ans, et la sauve de la ruine. Ils s'installent avec leur famille dans ce lieu qu'ils aiment et partagent avec leurs amis : Odilon Redon, Aristide Maillol, Ricardo Vines, Richard Burgsthal... Leurs talents s'y expriment en liberté, enrichissant Fontfroide d'œuvres originales.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Cour d’honneur. Le porche et l’arcature à trois baies « classiques » sont installés au XVIIIe siècle. Les Frégose font probablement aménager des Jardins à l’italienne derrière le mur ouest (XVIe / XVIIe siècle). La baie du milieu, fermée par une grille de fer forgé, s’orne d’un fronton triangulaire classique. Cet ensemble se colore de l’ocre, rose et incarnat de grès, du vert des feuillages, de l’azur du ciel.
Abbaye de Fontfroide.
Cour d’honneur. Le porche et l’arcature à trois baies « classiques » sont installés au XVIIIe siècle. Les Frégose font probablement aménager des Jardins à l’italienne derrière le mur ouest (XVIe / XVIIe siècle). La baie du milieu, fermée par une grille de fer forgé, s’orne d’un fronton triangulaire classique. Cet ensemble se colore de l’ocre, rose et incarnat de grès, du vert des feuillages, de l’azur du ciel.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Cour d’honneur. Le lion.
Abbaye de Fontfroide.
Cour d’honneur. Le lion.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Cour d’honneur. A gauche, la Porte Romane est l'unique entrée de l'abbaye au Moyen Âge. Malgré la modeste apparence de cette porte, elle est un très bel exemple d’architecture romane dans sa rude et pure simplicité. La lionne.
Abbaye de Fontfroide.
Cour d’honneur. A gauche, la Porte Romane est l'unique entrée de l'abbaye au Moyen Âge. Malgré la modeste apparence de cette porte, elle est un très bel exemple d’architecture romane dans sa rude et pure simplicité. La lionne.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Cour d’honneur. Le fronton.
Abbaye de Fontfroide.
Cour d’honneur. Le fronton.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Cour d’honneur. Au premier étage, des logis abbatiaux remplacent les deux tiers d’un ancien dortoir. Les fenêtres à meneaux de style Renaissance montre la vie de château que menaient les moines au XVe-XVIIe siècles, après que le dortoir des convers ait été divisé, 2/3 pour les logements des abbés commendataires, 1/3 pour le dortoir des convers (à l'autre bout du bâtiment).
Abbaye de Fontfroide.
Cour d’honneur. Au premier étage, des logis abbatiaux remplacent les deux tiers d’un ancien dortoir. Les fenêtres à meneaux de style Renaissance montre la vie de château que menaient les moines au XVe-XVIIe siècles, après que le dortoir des convers ait été divisé, 2/3 pour les logements des abbés commendataires, 1/3 pour le dortoir des convers (à l'autre bout du bâtiment).
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Cour d’honneur. En bas, la partie romane, le réfectoire des convers, en haut les logements Renaissance. Le grès domine à Fontfroide. Cette belle pierre locale aux couleurs chatoyantes, est résistante mais sensible aux variations climatiques. Selon son exposition au soleil, ou la carrière dont elle est issue, elle reste lumineuse ou elle grisaille...
Abbaye de Fontfroide.
Cour d’honneur. En bas, la partie romane, le réfectoire des convers, en haut les logements Renaissance. Le grès domine à Fontfroide. Cette belle pierre locale aux couleurs chatoyantes, est résistante mais sensible aux variations climatiques. Selon son exposition au soleil, ou la carrière dont elle est issue, elle reste lumineuse ou elle grisaille...
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Réfectoire des convers. Dans la vaste salle alors très sombre, on n'entend que le bruit des cuillers en bois et la voix du lecteur qui nourrit les esprits... Les frères convers sont assis, dos au mur, sur de longues et étroites tables sans vis-à-vis. Le réfectoire n'est pas chauffé, il y fait frais ou froid selon les saisons, ils mangent en silence, le pain, les légumes, la bouillie, les fruits... avant de reprendre le travail ou de rejoindre le dortoir en empruntant la petite porte qui donne sur la ruelle au fond du réfectoire, seul accès au réfectoire au Moyen Âge.
Abbaye de Fontfroide.
Réfectoire des convers. Dans la vaste salle alors très sombre, on n'entend que le bruit des cuillers en bois et la voix du lecteur qui nourrit les esprits... Les frères convers sont assis, dos au mur, sur de longues et étroites tables sans vis-à-vis. Le réfectoire n'est pas chauffé, il y fait frais ou froid selon les saisons, ils mangent en silence, le pain, les légumes, la bouillie, les fruits... avant de reprendre le travail ou de rejoindre le dortoir en empruntant la petite porte qui donne sur la ruelle au fond du réfectoire, seul accès au réfectoire au Moyen Âge.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Réfectoire des convers. Ce réfectoire construit à la fin du XIIe siècle peut recevoir jusqu’à 200, peut-être 250 convers à son apogée grâce à sa longueur avoisinant les cinquante mètres. Au Moyen Âge, le réfectoire est beaucoup plus sombre. Les trois grandes ouvertures sont postérieures au XVe siècle. Les arcs doubleaux de profil carré, les ogives et les nervures se fondent dans les murs.
Abbaye de Fontfroide.
Réfectoire des convers. Ce réfectoire construit à la fin du XIIe siècle peut recevoir jusqu’à 200, peut-être 250 convers à son apogée grâce à sa longueur avoisinant les cinquante mètres. Au Moyen Âge, le réfectoire est beaucoup plus sombre. Les trois grandes ouvertures sont postérieures au XVe siècle. Les arcs doubleaux de profil carré, les ogives et les nervures se fondent dans les murs.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Réfectoire des convers. Les grilles en fer forgé au motif de pampres sont installées par Gustave Fayet au début du XXe siècle. Les cisterciens suivent la règle de saint Benoît, mais développent une nouvelle organisation plus orientée vers la prière. Ils confient les travaux agricoles à des laïcs, qui sans être moines, forment une communauté suivant des rites religieux. Ce sont les frères convers. Les deux communautés vivent ensemble et séparément.
La vie des moines s'organise autour du cloître. Celle des frères convers est aux champs.
A son apogée (XIIIe siècle), Fontfroide compte une centaine de moines, et environ le double de frères convers. L'abbaye dispose alors d'un immense domaine agricole s'étendant jusqu'à Béziers et la Catalogne...
Abbaye de Fontfroide.
Réfectoire des convers. Les grilles en fer forgé au motif de pampres sont installées par Gustave Fayet au début du XXe siècle. Les cisterciens suivent la règle de saint Benoît, mais développent une nouvelle organisation plus orientée vers la prière. Ils confient les travaux agricoles à des laïcs, qui sans être moines, forment une communauté suivant des rites religieux. Ce sont les frères convers. Les deux communautés vivent ensemble et séparément. La vie des moines s'organise autour du cloître. Celle des frères convers est aux champs. A son apogée (XIIIe siècle), Fontfroide compte une centaine de moines, et environ le double de frères convers. L'abbaye dispose alors d'un immense domaine agricole s'étendant jusqu'à Béziers et la Catalogne...
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Réfectoire des convers. Les grilles en fer forgé au motif de pampres installées par Gustave Fayet au début du XXe siècle.
Abbaye de Fontfroide.
Réfectoire des convers. Les grilles en fer forgé au motif de pampres installées par Gustave Fayet au début du XXe siècle.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Réfectoire des convers. Cette cheminée de style Renaissance vient du château des ducs de Montmorency à Pézenas, détruit  sur ordre de Richelieu après la révolte du dernier d’entre eux en 1632. Gustave Fayet l’ajoute au début du XXe siècle, à titre purement décoratif.
Abbaye de Fontfroide.
Réfectoire des convers. Cette cheminée de style Renaissance vient du château des ducs de Montmorency à Pézenas, détruit sur ordre de Richelieu après la révolte du dernier d’entre eux en 1632. Gustave Fayet l’ajoute au début du XXe siècle, à titre purement décoratif.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Réfectoire des convers. Ce réfectoire n’a jamais été chauffé ; en effet, au Moyen Âge, les seules parties chauffées d’un monastère sont la forge, les cuisines, la boulangerie, le scriptorium et l'infirmerie, mais les réfectoires et les dortoirs ne le sont pas.
Abbaye de Fontfroide.
Réfectoire des convers. Ce réfectoire n’a jamais été chauffé ; en effet, au Moyen Âge, les seules parties chauffées d’un monastère sont la forge, les cuisines, la boulangerie, le scriptorium et l'infirmerie, mais les réfectoires et les dortoirs ne le sont pas.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Réfectoire des convers. Une cheminée du XVIe siècle d'allure sobre et une grille aux volutes sensuelles se font face. Ces deux éléments ont été installés par les Fayet. Ils sont purement décoratifs, et jouent sur les contrastes. La cheminée, élément d'intérieur, évoque la chaleur -ou le froid-, mais aussi par son style une certaine sévérité. La grille, elle, ouvre sur le char d'Apollon, le soleil, l'air, les fleurs...
Abbaye de Fontfroide.
Réfectoire des convers. Une cheminée du XVIe siècle d'allure sobre et une grille aux volutes sensuelles se font face. Ces deux éléments ont été installés par les Fayet. Ils sont purement décoratifs, et jouent sur les contrastes. La cheminée, élément d'intérieur, évoque la chaleur -ou le froid-, mais aussi par son style une certaine sévérité. La grille, elle, ouvre sur le char d'Apollon, le soleil, l'air, les fleurs...
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Réfectoire des convers. Les moines cisterciens portent des vêtements faits d’étoffe de laine non teinte.
Avant le XIVe siècle, où la couleur blanche sera adoptée pour les moines, les tuniques peuvent être, selon la laine, écrues, un peu grises, brunes ou rousses... Les frères convers peuvent recevoir en plus de la tunique et du scapulaire, qui recouvre la tunique pour la protéger, une chape pour se garantir des intempéries, et une pelisse pour lutter contre le froid. C’est l'abbé qui pourvoit à l'habillement complet de chaque moine ou convers. Rien ne leur appartient en propre, ni chaussette ni couteau...
Abbaye de Fontfroide.
Réfectoire des convers. Les moines cisterciens portent des vêtements faits d’étoffe de laine non teinte. Avant le XIVe siècle, où la couleur blanche sera adoptée pour les moines, les tuniques peuvent être, selon la laine, écrues, un peu grises, brunes ou rousses... Les frères convers peuvent recevoir en plus de la tunique et du scapulaire, qui recouvre la tunique pour la protéger, une chape pour se garantir des intempéries, et une pelisse pour lutter contre le froid. C’est l'abbé qui pourvoit à l'habillement complet de chaque moine ou convers. Rien ne leur appartient en propre, ni chaussette ni couteau...
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Réfectoire des convers.
Abbaye de Fontfroide.
Réfectoire des convers.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Réfectoire des convers. Retombées d'un arc doubleau et d'ogives.
Abbaye de Fontfroide.
Réfectoire des convers. Retombées d'un arc doubleau et d'ogives.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Réfectoire des convers. siècle.  Les cisterciens s'implantent dans des lieux très isolés, La présence de l'eau, indispensable à la construction autant qu'à la consommation, est un élément qui justifie le choix du lieu. Les archéologues ont mis au jour un réseau de distribution d'eau qui court dans toute l'abbaye. L'eau, les bassins et fontaines, sont aussi très présents dans l'univers des Fayet, dans la salle à manger aussi bien que dans les jardins.
Abbaye de Fontfroide.
Réfectoire des convers. siècle. Les cisterciens s'implantent dans des lieux très isolés, La présence de l'eau, indispensable à la construction autant qu'à la consommation, est un élément qui justifie le choix du lieu. Les archéologues ont mis au jour un réseau de distribution d'eau qui court dans toute l'abbaye. L'eau, les bassins et fontaines, sont aussi très présents dans l'univers des Fayet, dans la salle à manger aussi bien que dans les jardins.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Réfectoire des convers. A l’origine, on pénètre ici par la petite porte jouxtant la cheminée, et qui donne sur la ruelles des convers. Les frères convers en général illettrés sont le plus souvent issus de la paysannerie. En rejoignant les cisterciens, ils trouvent un travail, mangent à leur faim, échappent à la violence des temps. A ses débuts l'ordre cistercien n'a aucun mal à recruter cette indispensable main d'œuvre...
Abbaye de Fontfroide.
Réfectoire des convers. A l’origine, on pénètre ici par la petite porte jouxtant la cheminée, et qui donne sur la ruelles des convers. Les frères convers en général illettrés sont le plus souvent issus de la paysannerie. En rejoignant les cisterciens, ils trouvent un travail, mangent à leur faim, échappent à la violence des temps. A ses débuts l'ordre cistercien n'a aucun mal à recruter cette indispensable main d'œuvre...
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Cour de travail ou Cour Louis XIV.
Au Moyen Âge, cette cour abrite des ateliers au nord ( à gauche). Le marteau du forgeron fait des étincelles, l'odeur du cuir et celle de la soupe se mêlent... les ateliers sont serrés les uns contre les autres : menuiserie, sellerie, forge, boulangerie, tout tout ce qui est nécessaire à l'autosuffisance de l'abbaye est regroupé dans cette cour où travaillent les convers. Ils sont centrés autour du puits, véritable citerne où coule une eau très froide, origine toponymique du nom “Fontfroide
Abbaye de Fontfroide.
Cour de travail ou Cour Louis XIV. Au Moyen Âge, cette cour abrite des ateliers au nord ( à gauche). Le marteau du forgeron fait des étincelles, l'odeur du cuir et celle de la soupe se mêlent... les ateliers sont serrés les uns contre les autres : menuiserie, sellerie, forge, boulangerie, tout tout ce qui est nécessaire à l'autosuffisance de l'abbaye est regroupé dans cette cour où travaillent les convers. Ils sont centrés autour du puits, véritable citerne où coule une eau très froide, origine toponymique du nom “Fontfroide" (fons frigidus). À l’est se développait l’aile du noviciat tandis que vers le sud plusieurs bâtiments proprement conventuels débordaient largement dans cette cour. La cour prend son aspect actuel rectangulaire et de style « classique » à la fin du XVIIIe siècle, quand il ne reste plus que quelques moines et plus aucun frère convers. Alors cette cour prend son aspect régulier, rectangulaire, par la réduction des surfaces de la cuisine, de la salle des moines (le scriptorium) et surtout du réfectoire. La surélévation du sol, de près de 30 centimètres, correspond aux déblais retirés de ces démolitions. Quant au noviciat, il fait place au logis du prieur conventuel avec une orangerie et, à l’étage, des logements spacieux. La façade cependant n’est qu’un décor de théâtre, placage sur la structure du XIIIe siècle. A gauche, des ateliers, en dessous la citerne. Au-dessus de l'abbaye, une grande croix traverse le ciel. Un petit sentier part de l'abbaye et, à travers la garrigue, arrive jusqu'à ce promontoire
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>La ruelle des convers. Elle sépare deux mondes. L'espace sacré des moines s'ouvre derrière le mur de clôture à gauche, à l'abri des regards et du bruit. De ce côté-ci, les va-et-vient sont incessants car la ruelle, voûtée en demi-berceau, est pour les convers le passage obligé pour rejoindre la cour des ateliers, le réfectoire, le dortoir, le cellier ou aller à l'église. A droite, la porte du réfectoire des convers. Tout au bout de la ruelle, une petite porte mène à l'abbatiale. Entre les deux, une autre permet l'accès au cloitre.
Le dimanche et les jours de fêtes, elle permet aux convers de prendre place au fond de la nef, pour assister à la messe sans déranger les moines placés à l'autre bout, plus près du chœur.
Abbaye de Fontfroide.
La ruelle des convers. Elle sépare deux mondes. L'espace sacré des moines s'ouvre derrière le mur de clôture à gauche, à l'abri des regards et du bruit. De ce côté-ci, les va-et-vient sont incessants car la ruelle, voûtée en demi-berceau, est pour les convers le passage obligé pour rejoindre la cour des ateliers, le réfectoire, le dortoir, le cellier ou aller à l'église. A droite, la porte du réfectoire des convers. Tout au bout de la ruelle, une petite porte mène à l'abbatiale. Entre les deux, une autre permet l'accès au cloitre. Le dimanche et les jours de fêtes, elle permet aux convers de prendre place au fond de la nef, pour assister à la messe sans déranger les moines placés à l'autre bout, plus près du chœur.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Au fond, la Porte Romane est l'unique entrée de l'abbaye au Moyen Âge. Elle a été aménagée à proximité du cellier. C'est par là que passent les frères convers rentrant des champs, ou revenant des granges lointaines le samedi soir pour la messe et la réunion capitulaire du dimanche. Inutile de traverser toute l'abbaye pour l'approvisionner, rejoindre la cour de travail ou même l'abbatiale, accessible par le fond de la ruelle. A gauche, l'entrée du cellier. A droite, l'escalier mène au dortoir des convers.
Abbaye de Fontfroide.
Au fond, la Porte Romane est l'unique entrée de l'abbaye au Moyen Âge. Elle a été aménagée à proximité du cellier. C'est par là que passent les frères convers rentrant des champs, ou revenant des granges lointaines le samedi soir pour la messe et la réunion capitulaire du dimanche. Inutile de traverser toute l'abbaye pour l'approvisionner, rejoindre la cour de travail ou même l'abbatiale, accessible par le fond de la ruelle. A gauche, l'entrée du cellier. A droite, l'escalier mène au dortoir des convers.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cellier est une salle basse, voûtée avec de vastes proportions, aux murs épais pour préserver la fraîcheur de la nourriture. On y entrepose les fèves, les lentilles, l'huile, le vin... C'est un lieu vital que l'on surveille avec vigilance, même la nuit. Au centre du cellier, sur la gauche, un escalier caché dans le mur mène au dortoir des convers (bâti dans l’œuvre du mur est du cellier,
intégré dans le voûtement). Les granges monastiques sont une innovation cistercienne. Ce sont des dépendances agricoles implantées dans des lieux plus ou moins éloignés de l'abbaye. Pour exploiter ces lieux isolés, les cisterciens y détachent les frères convers. Ils ne sont pas tenus d'assister à la messe tous les jours, et peuvent demeurer dans les granges s'ils sont à plus d'une journée de marche. Ce que les moines ne pourraient pas faire sans déroger à la règle.
Abbaye de Fontfroide.
Le cellier est une salle basse, voûtée avec de vastes proportions, aux murs épais pour préserver la fraîcheur de la nourriture. On y entrepose les fèves, les lentilles, l'huile, le vin... C'est un lieu vital que l'on surveille avec vigilance, même la nuit. Au centre du cellier, sur la gauche, un escalier caché dans le mur mène au dortoir des convers (bâti dans l’œuvre du mur est du cellier, intégré dans le voûtement). Les granges monastiques sont une innovation cistercienne. Ce sont des dépendances agricoles implantées dans des lieux plus ou moins éloignés de l'abbaye. Pour exploiter ces lieux isolés, les cisterciens y détachent les frères convers. Ils ne sont pas tenus d'assister à la messe tous les jours, et peuvent demeurer dans les granges s'ils sont à plus d'une journée de marche. Ce que les moines ne pourraient pas faire sans déroger à la règle.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Porte moderne de l'abbaye
Abbaye de Fontfroide.
Porte moderne de l'abbaye
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'escalier mène au dortoir des convers. Dans les abbayes cisterciennes normalement orientées, comme c’est le cas de Fontfroide, le sanctuaire étant disposé vers l’est, le cloître contigu et les bâtiments adjacents occupent la partie orientale du monastère. Les frères convers se trouvent donc installés dans la partie occidentale, tournée vers l’extérieur.
Abbaye de Fontfroide.
L'escalier mène au dortoir des convers. Dans les abbayes cisterciennes normalement orientées, comme c’est le cas de Fontfroide, le sanctuaire étant disposé vers l’est, le cloître contigu et les bâtiments adjacents occupent la partie orientale du monastère. Les frères convers se trouvent donc installés dans la partie occidentale, tournée vers l’extérieur.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître. Un premier cloître, bâti de la fin du XIIe siècle au début du XIIIe siècle, fut élevé selon les règles de l’art roman. L’ensemble des parties basses, notamment la double procession des colonnettes et leurs chapiteaux à décor de feuillages supportant des petits arcs plein cintre, appartient à cette époque, mais c’est alors une charpente de bois avec son toit en appentis qui couvrait les quatre galeries.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître. Un premier cloître, bâti de la fin du XIIe siècle au début du XIIIe siècle, fut élevé selon les règles de l’art roman. L’ensemble des parties basses, notamment la double procession des colonnettes et leurs chapiteaux à décor de feuillages supportant des petits arcs plein cintre, appartient à cette époque, mais c’est alors une charpente de bois avec son toit en appentis qui couvrait les quatre galeries.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître. C'est le cœur de la vie spirituelle (église au sud) et matérielle (cuisines, réfectoire des moines et scriptorium au nord). Il sert non seulement de galerie de service mais aussi de promenoir, de lieu de méditation et de lecture.
Un premier cloître roman, couvert d‘une charpente en bois, est remanié et surélevé au XIIIe siècle selon les techniques gothiques (voûtes à croisées d’ogives). De grands oculi (yeux en latin) au centre des tympans viennent inonder le cloître de lumière et des colonnettes de marbre remplacent les colonnes de grès.
Cette perte de l’austérité originelle est la conséquence de l’extraordinaire expansion de Fontfroide qui va durer jusqu'à la la moitié du XIVe siècle et permettre à l'abbaye de donner un pape à la chrétienté (Benoît XII).
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître. C'est le cœur de la vie spirituelle (église au sud) et matérielle (cuisines, réfectoire des moines et scriptorium au nord). Il sert non seulement de galerie de service mais aussi de promenoir, de lieu de méditation et de lecture. Un premier cloître roman, couvert d‘une charpente en bois, est remanié et surélevé au XIIIe siècle selon les techniques gothiques (voûtes à croisées d’ogives). De grands oculi (yeux en latin) au centre des tympans viennent inonder le cloître de lumière et des colonnettes de marbre remplacent les colonnes de grès. Cette perte de l’austérité originelle est la conséquence de l’extraordinaire expansion de Fontfroide qui va durer jusqu'à la la moitié du XIVe siècle et permettre à l'abbaye de donner un pape à la chrétienté (Benoît XII).
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître. Le cloître joue sur les symboles. La forme ronde des oculi est de l'ordre du divin, tandis que le carré -ou presque- formé par les galeries est l'ordre terrestre. De même, 3 oculi groupés évoquent la Trinité : le Père, le Fils, le Saint-Esprit.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître. Le cloître joue sur les symboles. La forme ronde des oculi est de l'ordre du divin, tandis que le carré -ou presque- formé par les galeries est l'ordre terrestre. De même, 3 oculi groupés évoquent la Trinité : le Père, le Fils, le Saint-Esprit.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître. Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, quand Fontfroide, riche de multiples donations, entame le temps de sa plus grande prospérité, un important remaniement est réalisé suivant le goût et les techniques nouvelles, celles de l’âge gothique.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître. Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, quand Fontfroide, riche de multiples donations, entame le temps de sa plus grande prospérité, un important remaniement est réalisé suivant le goût et les techniques nouvelles, celles de l’âge gothique.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître. Un grand oculus.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître. Un grand oculus.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître. Trois petits oculi.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître. Trois petits oculi.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître. Grand oculus et colonettes groupées dans chaque travée, ici en cinq paires : leurs marbres alternent le rouge de Caunes, la griotte des Pyrénées, le blanc veiné de gris ou de vert ; leurs chapiteaux offrent les motifs végétaux les plus variés.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître. Grand oculus et colonettes groupées dans chaque travée, ici en cinq paires : leurs marbres alternent le rouge de Caunes, la griotte des Pyrénées, le blanc veiné de gris ou de vert ; leurs chapiteaux offrent les motifs végétaux les plus variés.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître. Grand oculus et colonettes de marbre, leurs chapiteaux offrent les motifs végétaux les plus variés.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître. Grand oculus et colonettes de marbre, leurs chapiteaux offrent les motifs végétaux les plus variés.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître. Dans chaque travée, les colonnettes romanes, toujours en place, sont désormais surmontées d’un haut tympan, percé d’oculi différemment répartis et qui s’inscrit lui-même dans un profond arc brisé. L’ancienne couve rture de bois est remplacée par la pierre.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître. Dans chaque travée, les colonnettes romanes, toujours en place, sont désormais surmontées d’un haut tympan, percé d’oculi différemment répartis et qui s’inscrit lui-même dans un profond arc brisé. L’ancienne couve rture de bois est remplacée par la pierre.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître. Voûte à croisées d’ogives.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître. Voûte à croisées d’ogives.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître. Les chapiteaux des colonnettes offrent des motifs végétaux les plus variés.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître. Les chapiteaux des colonnettes offrent des motifs végétaux les plus variés.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître. Tout au long de la galerie existent des bancs où les moines venaient s’asseoir soit pour lire individuellement, soit pour se reposer en méditant ce que leur mémoire et leur cœur avaient retenu de la liturgie ou de la lecture. La croisée d’ogives y est accompagnée d’un lierre longitudinal torique et les compartiments très bombés sont appareillés en lit concentrique.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître. Tout au long de la galerie existent des bancs où les moines venaient s’asseoir soit pour lire individuellement, soit pour se reposer en méditant ce que leur mémoire et leur cœur avaient retenu de la liturgie ou de la lecture. La croisée d’ogives y est accompagnée d’un lierre longitudinal torique et les compartiments très bombés sont appareillés en lit concentrique.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître. Pilier d'angle.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître. Pilier d'angle.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître. Pilier d'angle.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître. Pilier d'angle.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître. Pilier intermédiaire.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître. Pilier intermédiaire.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître. Côté cour, les voûtes d’ogives retombent sur les colonnettes des piliers.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître. Côté cour, les voûtes d’ogives retombent sur les colonnettes des piliers.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître. Côté mur, les voûtes d’ogives retombent sur d’élégants culots, à deux mètres du sol.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître. Côté mur, les voûtes d’ogives retombent sur d’élégants culots, à deux mètres du sol.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître. Voûte à croisées d’ogives.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître. Voûte à croisées d’ogives.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître. Clé de voûte.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître. Clé de voûte.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le cloître. Derrière une statue bourguignonne de la Vierge à l’Enfant et au panier de roses, on peut voir l’emplacement obturé de l’armarium. Dans ce placard aménagé sous l’escalier du transept étaient rangés les livres liturgiques nécessaires aux offices, les textes de l’Ancien et du Nouveau Testament, les œuvres des Pères de l’Église.
Abbaye de Fontfroide.
Le cloître. Derrière une statue bourguignonne de la Vierge à l’Enfant et au panier de roses, on peut voir l’emplacement obturé de l’armarium. Dans ce placard aménagé sous l’escalier du transept étaient rangés les livres liturgiques nécessaires aux offices, les textes de l’Ancien et du Nouveau Testament, les œuvres des Pères de l’Église.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Salle Capitulaire ou salle du chapitre. Tous les matins, la communauté monastique se retrouve ici pour chanter «prime» (la première heure du jour). Répartis sur les gradins selon leur ancienneté, les moines écoutent leur abbé qui s'installe dans l'axe de la porte au centre des 3 fenêtres, symboles de la Trinité. Son prieur et son cellérier à ses côtés, il lit un chapitre de la Règle de saint Benoît ou
Abbaye de Fontfroide.
Salle Capitulaire ou salle du chapitre. Tous les matins, la communauté monastique se retrouve ici pour chanter «prime» (la première heure du jour). Répartis sur les gradins selon leur ancienneté, les moines écoutent leur abbé qui s'installe dans l'axe de la porte au centre des 3 fenêtres, symboles de la Trinité. Son prieur et son cellérier à ses côtés, il lit un chapitre de la Règle de saint Benoît ou "capitula". Cette dernière lecture donne le nom de "chapitre" à l'assemblée et au lieu où elle se tient. les moines écoutent ensuite la lecture du martyrologe (évocation des saints à commémorer les jours suivants) avant celle d'un chapitre de la règle de saint Benoît C’est également à cette occasion que le travail quotidien et la répartition des tâches sont établis et que les sujets relatifs à la vie de l’abbaye sont évoqués. Puis vient le chapitre des coulpes qui fixe les punitions pour les manquements à la Règle, ou "mea culpa" : jeûne ou enfermement selon leur gravité. Enfin les questions matérielles sont discutées : financières, agricoles, pratiques. Ainsi en est-il à Fontfroide, immuablement chaque jour, pendant neuf siècles.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Salle Capitulaire ou salle du chapitre. Quand vient le soir, juste après le souper et avant la prière de Complies, les moines et leur abbé se réunissent une nouvelle fois, dans la salle capitulaire ou simplement dans le cloître. L'un d'eux lit des textes appelés les “Collationnes
Abbaye de Fontfroide.
Salle Capitulaire ou salle du chapitre. Quand vient le soir, juste après le souper et avant la prière de Complies, les moines et leur abbé se réunissent une nouvelle fois, dans la salle capitulaire ou simplement dans le cloître. L'un d'eux lit des textes appelés les “Collationnes" : ce sont les Conférences de Jean Cassien sur la vie des Pères du Désert, penseurs des premiers temps chrétiens. Comme en période d’Avent et de Carême, les moines ne rompaient le jeûne qu’une seule fois dans la journée, à la tombée de la nuit entre nones et complies et précisément en ce lieu, le terme de collation passa de la lecture à la prise de la nourriture elle-même, puis finalement à notre acception moderne et laïque de repas léger.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Salle Capitulaire ou salle du chapitre. Contre les trois murs pleins, arcs et nervures reposent sur les chapiteaux très simples de colonnes engagées. Les tores ne sont là que pour la décoration, ils n'ont aucune fonction de support, ils sont romans.
Abbaye de Fontfroide.
Salle Capitulaire ou salle du chapitre. Contre les trois murs pleins, arcs et nervures reposent sur les chapiteaux très simples de colonnes engagées. Les tores ne sont là que pour la décoration, ils n'ont aucune fonction de support, ils sont romans.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. La construction de la nef fut entreprise dès l’affiliation à Cîteaux en 1145 ou, au plus tard, après la donation définitive par la vicomtesse Ermengarde de Narbonne en 1157. Contrairement aux usages, on commença les travaux par la nef. Rythmée par cinq travées, la nef élève jusqu’à vingt mètres sa voûte en berceau brisé que soutiennent de massifs doubleaux rectangulaires. Ces arcs prennent appui sur des colonnes géminées, engagées dans de gros piliers carrés et s’arrêtant sur des consoles en quart de rond, à deux mètres du sol. Dès l'entrée, l'abbatiale exprime la force spirituelle de Fontfroide et sa dynamique artistique. Ce qui ne se voit pas à l'œil nu, son acoustique, invite à se placer au centre de la nef pour entonner un chant qui voyagera, limpide, dans ce majestueux vaisseau. L'église est le lieu de la louange. Les moines chantent, assis, face à face dans le haut de la nef, non loin du chœur. Les frères convers sont au fond, séparés d'eux par la
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. La construction de la nef fut entreprise dès l’affiliation à Cîteaux en 1145 ou, au plus tard, après la donation définitive par la vicomtesse Ermengarde de Narbonne en 1157. Contrairement aux usages, on commença les travaux par la nef. Rythmée par cinq travées, la nef élève jusqu’à vingt mètres sa voûte en berceau brisé que soutiennent de massifs doubleaux rectangulaires. Ces arcs prennent appui sur des colonnes géminées, engagées dans de gros piliers carrés et s’arrêtant sur des consoles en quart de rond, à deux mètres du sol. Dès l'entrée, l'abbatiale exprime la force spirituelle de Fontfroide et sa dynamique artistique. Ce qui ne se voit pas à l'œil nu, son acoustique, invite à se placer au centre de la nef pour entonner un chant qui voyagera, limpide, dans ce majestueux vaisseau. L'église est le lieu de la louange. Les moines chantent, assis, face à face dans le haut de la nef, non loin du chœur. Les frères convers sont au fond, séparés d'eux par la "haute clôture", sorte de barrière, dont on voit la trace sur les piliers centraux de la nef.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Cette nef contient également deux collatéraux dont la voûte en demi-berceau monte à quatorze mètres. Ils communiquent avec la nef par de grandes arcades à rouleaux, soutenus par des colonnes engagées dans les piliers et reposant sur des piédestaux, à la même hauteur que les consoles de la nef.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Cette nef contient également deux collatéraux dont la voûte en demi-berceau monte à quatorze mètres. Ils communiquent avec la nef par de grandes arcades à rouleaux, soutenus par des colonnes engagées dans les piliers et reposant sur des piédestaux, à la même hauteur que les consoles de la nef.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Dans le collatéral sud s’ouvrent cinq chapelles qui datent très certainement du XVe siècle ( à gauche).
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Dans le collatéral sud s’ouvrent cinq chapelles qui datent très certainement du XVe siècle ( à gauche).
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Un bénitier.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Un bénitier.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. La voûte en berceau brisé est soutenue par de massifs arcs doubleaux rectangulaires prenant appui sur des colonnes géminées, engagées dans de gros piliers carrés.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. La voûte en berceau brisé est soutenue par de massifs arcs doubleaux rectangulaires prenant appui sur des colonnes géminées, engagées dans de gros piliers carrés.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Les vitraux de l’abbaye de Fontfroide sont bien plus récents que le bâtiment lui-même. Commandés au XXème siècle, ils sont, avec leurs couleurs flamboyantes, bien loin des standards cisterciens. Après l’acquisition de l’abbaye en très mauvais état, Mr et Mme Fayet décident de combler les ouvertures alors béantes par des vitraux très colorés. Ils confient la tâche de réaliser ces vitraux à Richard Burgsthal, l’un de leurs nombreux amis artistes, alors peintre et musicien de passage à Fontfroide dès 1908 et qui achève ses travaux après la mort de Gustave Fayet intervenue en 1925. Ils installent à Bièvres la « verrerie des sablons ». L’ensemble des vitraux de l’église est créé dans cette verrerie à partir de 1913.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Les vitraux de l’abbaye de Fontfroide sont bien plus récents que le bâtiment lui-même. Commandés au XXème siècle, ils sont, avec leurs couleurs flamboyantes, bien loin des standards cisterciens. Après l’acquisition de l’abbaye en très mauvais état, Mr et Mme Fayet décident de combler les ouvertures alors béantes par des vitraux très colorés. Ils confient la tâche de réaliser ces vitraux à Richard Burgsthal, l’un de leurs nombreux amis artistes, alors peintre et musicien de passage à Fontfroide dès 1908 et qui achève ses travaux après la mort de Gustave Fayet intervenue en 1925. Ils installent à Bièvres la « verrerie des sablons ». L’ensemble des vitraux de l’église est créé dans cette verrerie à partir de 1913.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. La grande rosace de la façade ouest symbolise la création du monde, Dieu le Père apparaissant en majesté, entouré des signes zodiacaux.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. La grande rosace de la façade ouest symbolise la création du monde, Dieu le Père apparaissant en majesté, entouré des signes zodiacaux.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. L'Apocalypse de Saint Jean.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. L'Apocalypse de Saint Jean.
66
<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Élevé après la nef, à la fin du XIIe siècle, le transept a peut-être été remanié un siècle plus tard ou même au début du XIVe siècle.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Élevé après la nef, à la fin du XIIe siècle, le transept a peut-être été remanié un siècle plus tard ou même au début du XIVe siècle.
67
<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Le transept, avec, au centre le sanctuaire, et de chaque côté les croisillons.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Le transept, avec, au centre le sanctuaire, et de chaque côté les croisillons.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Croisillon nord.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Croisillon nord.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Dans chacun des croisillons s’ouvrent deux chapelles, toutes quatre orientées à l’Est. Les plus proches du sanctuaire ont une forme rectangulaire à chevet plat, les autres plus profondes, se terminent par une petite abside à cinq pans.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Dans chacun des croisillons s’ouvrent deux chapelles, toutes quatre orientées à l’Est. Les plus proches du sanctuaire ont une forme rectangulaire à chevet plat, les autres plus profondes, se terminent par une petite abside à cinq pans.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Légèrement surélevé de deux marches, le chœur est couvert d’une voûte d’ogives.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Légèrement surélevé de deux marches, le chœur est couvert d’une voûte d’ogives.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Chapelle du croisillon sud.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Chapelle du croisillon sud.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Chapelle du croisillon nord.  De bas en haut : saint Pierre rejoint Jésus en marchant sur l'eau, Jésus remet les clefs à saint Pierre, Crucifixion de Saint Pierre, la tête en bas.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Chapelle du croisillon nord. De bas en haut : saint Pierre rejoint Jésus en marchant sur l'eau, Jésus remet les clefs à saint Pierre, Crucifixion de Saint Pierre, la tête en bas.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Chapelle du croisillon nord. A gauche, la descente aux enfers. A droite, Résurrection des morts.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Chapelle du croisillon nord. A gauche, la descente aux enfers. A droite, Résurrection des morts.
74
<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Vitraux : Vie de saint Jean-Baptiste, Parabole du Bon samaritain, Parabole de l'Enfant prodigue
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Vitraux : Vie de saint Jean-Baptiste, Parabole du Bon samaritain, Parabole de l'Enfant prodigue
75
<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Chapelle du croisillon sud. L'Annonciation.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Chapelle du croisillon sud. L'Annonciation.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Mariage mystique de la Vierge. Inscription :
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Mariage mystique de la Vierge. Inscription : "junctus es inclytæ Casto foedere Virgini" (mots de l'hymne des vêpres, dans le Petit paroissien romain).
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. À la croisée centrale du transept, la clef de voûte est remplacée par une ouverture circulaire, un oculus.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. À la croisée centrale du transept, la clef de voûte est remplacée par une ouverture circulaire, un oculus.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Saint Matthieu, Saint Jean, le Christ, Saint Luc, Saint Marc.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Saint Matthieu, Saint Jean, le Christ, Saint Luc, Saint Marc.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Saint Antoine.  Au dessus, Saint Simon  ?
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Saint Antoine. Au dessus, Saint Simon ?
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Sainte Elisabeth de Hongrie. Au dessus, Saint Léon pape ?
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Sainte Elisabeth de Hongrie. Au dessus, Saint Léon pape ?
81
<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Légende de saint Julien l'hospitalier.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Légende de saint Julien l'hospitalier.
82
<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Au centre, un évêque et des marins sur un navire : Saint Nicolas.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Au centre, un évêque et des marins sur un navire : Saint Nicolas.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Une série de cinq vitraux sur le collatéral nord représente  quelques scènes de la vie de Saint François d’Assise, le fondateur des Frères Mineurs, dans un subtil jeu de tonalités vertes. Saint François reçoit les stigmates.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Une série de cinq vitraux sur le collatéral nord représente quelques scènes de la vie de Saint François d’Assise, le fondateur des Frères Mineurs, dans un subtil jeu de tonalités vertes. Saint François reçoit les stigmates.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Qui vous a couverts de si belles plumes ?
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Qui vous a couverts de si belles plumes ?
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Mes frères les oiseaux vous avez
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Mes frères les oiseaux vous avez
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. grand sujet de louer vostre Créateur.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. grand sujet de louer vostre Créateur.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. La prédication aux poissons.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. La prédication aux poissons.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Les saints de Fontfroide. De bas en haut, à gauche puis à droite. Sainte Adélaïde, Saint Eugène de Tolède, Sainte Thérèse d'Avila. Sainte Geneviève, Saint Bernard, Sainte Colette de Corbi.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Les saints de Fontfroide. De bas en haut, à gauche puis à droite. Sainte Adélaïde, Saint Eugène de Tolède, Sainte Thérèse d'Avila. Sainte Geneviève, Saint Bernard, Sainte Colette de Corbi.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Les saints de Fontfroide. Saint Paul et Saint Alban.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Les saints de Fontfroide. Saint Paul et Saint Alban.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Les saints de Fontfroide . Saint André, Sainte Germaine de Pibrac. Saint René et sainte Marguerite.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Les saints de Fontfroide . Saint André, Sainte Germaine de Pibrac. Saint René et sainte Marguerite.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. La chapelle des morts avec la croix de pierre (calvaire), illustrée d'un côté, par le Christ, et de l'autre par une vierge au diadème. Cette croix provient de Moussan (XVIe). La chapelle était primitivement dédiée à saint Benoît.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. La chapelle des morts avec la croix de pierre (calvaire), illustrée d'un côté, par le Christ, et de l'autre par une vierge au diadème. Cette croix provient de Moussan (XVIe). La chapelle était primitivement dédiée à saint Benoît.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. La chapelle des mort. Olivier de Termes, chevalier renommé, d'abord défenseur de la cause cathare, puis croisé et fidèle allié du roi Louis IX, est l'un des grands bienfaiteurs de Fontfroide. Cette chapelle est construite à sa demande. Un gisant y est exposé. Qui est-il ? Un soldat inconnu, jusqu'à l'inauguration des vitraux du père Kim En Joong. Une photo de la chapelle est alors diffusée sur internet, le gisant y figure... deux catalans, Joan Fuguet et Carmen Plaza, reconnaissent leur lointain compatriote : un chevalier de Queralt, l'une des familles les plus puissantes de la Catalogne du XIVe siècle.Christ, et de l'autre par une vierge au diadème. Dans la niche, à droite, la Pietà.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. La chapelle des mort. Olivier de Termes, chevalier renommé, d'abord défenseur de la cause cathare, puis croisé et fidèle allié du roi Louis IX, est l'un des grands bienfaiteurs de Fontfroide. Cette chapelle est construite à sa demande. Un gisant y est exposé. Qui est-il ? Un soldat inconnu, jusqu'à l'inauguration des vitraux du père Kim En Joong. Une photo de la chapelle est alors diffusée sur internet, le gisant y figure... deux catalans, Joan Fuguet et Carmen Plaza, reconnaissent leur lointain compatriote : un chevalier de Queralt, l'une des familles les plus puissantes de la Catalogne du XIVe siècle.Christ, et de l'autre par une vierge au diadème. Dans la niche, à droite, la Pietà.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. La chapelle des morts avec des vitraux contemporains de Kil En Jong (2009).
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. La chapelle des morts avec des vitraux contemporains de Kil En Jong (2009).
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Une chapelle latérale.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Une chapelle latérale.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Au XIV siècle, l'un de ses abbés, Jacques Fournier, est élu pape sous le nom de Benoît XII .
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Au XIV siècle, l'un de ses abbés, Jacques Fournier, est élu pape sous le nom de Benoît XII .
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Une chapelle latérale.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Une chapelle latérale.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Escalier vers la galerie haute du cloitre.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Escalier vers la galerie haute du cloitre.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Vue de la galerie haute du cloître.
Cette galerie qui reçoit le soleil, offre une vue d'ensemble sur le cloître.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Vue de la galerie haute du cloître. Cette galerie qui reçoit le soleil, offre une vue d'ensemble sur le cloître.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Vue de la galerie haute du cloître.
Cette galerie qui reçoit le soleil, offre une vue d'ensemble sur le cloître.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Vue de la galerie haute du cloître. Cette galerie qui reçoit le soleil, offre une vue d'ensemble sur le cloître.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Vue de la galerie haute du cloître.
Cette galerie qui reçoit le soleil, offre une vue d'ensemble sur le cloître.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Vue de la galerie haute du cloître. Cette galerie qui reçoit le soleil, offre une vue d'ensemble sur le cloître.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Galerie haute du cloître.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Galerie haute du cloître.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Dortoir des Convers. C’est une salle à voûte de grès rose, en berceau brisé, sans aucun doubleau sur toute sa longueur. Le dortoir est à l'origine trois fois plus long. Les frères dorment sur des petits lits de bois avec une paillasse, deux couvertures, tout habillés et séparés par des petites cloisons de bois.
Le fond de cette vaste sert pour sa partie méridionale de grenier. Les convers montent les sacs de grains trop fragiles pour l’humidité du cellier. Cette salle est ce qui subsiste du dortoir des convers après des transformations au XVIIIe siècle. Imaginons la presque totalité des frères convers de Fontfroide ralliant l'abbaye pour un dimanche de Pâques... Entre 200 et 250 frères, qui, 1e soir, viennent se reposer ici, dans ce dortoir. Il est alors 3 fois plus grand, couvrant la surface de l'escalier actuel et au-delà. De simples cloisons de bois séparent les planches couvertes d’une paillasse où ils se couchent tout habillés, roulés dans un gros drap de laine, la nuque sur l'oreiller bourré de paille.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Dortoir des Convers. C’est une salle à voûte de grès rose, en berceau brisé, sans aucun doubleau sur toute sa longueur. Le dortoir est à l'origine trois fois plus long. Les frères dorment sur des petits lits de bois avec une paillasse, deux couvertures, tout habillés et séparés par des petites cloisons de bois. Le fond de cette vaste sert pour sa partie méridionale de grenier. Les convers montent les sacs de grains trop fragiles pour l’humidité du cellier. Cette salle est ce qui subsiste du dortoir des convers après des transformations au XVIIIe siècle. Imaginons la presque totalité des frères convers de Fontfroide ralliant l'abbaye pour un dimanche de Pâques... Entre 200 et 250 frères, qui, 1e soir, viennent se reposer ici, dans ce dortoir. Il est alors 3 fois plus grand, couvrant la surface de l'escalier actuel et au-delà. De simples cloisons de bois séparent les planches couvertes d’une paillasse où ils se couchent tout habillés, roulés dans un gros drap de laine, la nuque sur l'oreiller bourré de paille.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Dortoir des Convers. Les quatre ouvertures rectangulaires ornées de curieux vitraux, voulus par Gustave Fayet, ménagent un peu de clarté. Elles sont visibles é l'extérieur par d'étroites meurtrières. Ces vitraux sont des compositions réalisées tels des puzzles à partir de fragments d’anciens vitraux dont la plupart proviennent d'églises du nord-est de la France bombardées durant la Première Guerre Mondiale, principalement la basilique Saint-Rémi de Reims. Ces vitraux ont été créé par Richard Burgsthal.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Dortoir des Convers. Les quatre ouvertures rectangulaires ornées de curieux vitraux, voulus par Gustave Fayet, ménagent un peu de clarté. Elles sont visibles é l'extérieur par d'étroites meurtrières. Ces vitraux sont des compositions réalisées tels des puzzles à partir de fragments d’anciens vitraux dont la plupart proviennent d'églises du nord-est de la France bombardées durant la Première Guerre Mondiale, principalement la basilique Saint-Rémi de Reims. Ces vitraux ont été créé par Richard Burgsthal.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Dortoir des Convers. Les quatre ouvertures rectangulaires ornées de curieux vitraux, voulus par Gustave Fayet, ménagent un peu de clarté. Elles sont visibles é l'extérieur par d'étroites meurtrières. Ces vitraux sont des compositions réalisées tels des puzzles à partir de fragments d’anciens vitraux dont la plupart proviennent d'églises du nord-est de la France bombardées durant la Première Guerre Mondiale, principalement la basilique Saint-Rémi de Reims. Ces vitraux ont été créé par Richard Burgsthal.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Dortoir des Convers. Les quatre ouvertures rectangulaires ornées de curieux vitraux, voulus par Gustave Fayet, ménagent un peu de clarté. Elles sont visibles é l'extérieur par d'étroites meurtrières. Ces vitraux sont des compositions réalisées tels des puzzles à partir de fragments d’anciens vitraux dont la plupart proviennent d'églises du nord-est de la France bombardées durant la Première Guerre Mondiale, principalement la basilique Saint-Rémi de Reims. Ces vitraux ont été créé par Richard Burgsthal.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Dortoir des Convers. Les quatre ouvertures rectangulaires ornées de curieux vitraux, voulus par Gustave Fayet, ménagent un peu de clarté. Elles sont visibles é l'extérieur par d'étroites meurtrières. Ces vitraux sont des compositions réalisées tels des puzzles à partir de fragments d’anciens vitraux dont la plupart proviennent d'églises du nord-est de la France bombardées durant la Première Guerre Mondiale, principalement la basilique Saint-Rémi de Reims. Ces vitraux ont été créé par Richard Burgsthal.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Dortoir des Convers. Les quatre ouvertures rectangulaires ornées de curieux vitraux, voulus par Gustave Fayet, ménagent un peu de clarté. Elles sont visibles é l'extérieur par d'étroites meurtrières. Ces vitraux sont des compositions réalisées tels des puzzles à partir de fragments d’anciens vitraux dont la plupart proviennent d'églises du nord-est de la France bombardées durant la Première Guerre Mondiale, principalement la basilique Saint-Rémi de Reims. Ces vitraux ont été créé par Richard Burgsthal.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Dortoir des Convers. Les quatre ouvertures rectangulaires ornées de curieux vitraux, voulus par Gustave Fayet, ménagent un peu de clarté. Elles sont visibles é l'extérieur par d'étroites meurtrières. Ces vitraux sont des compositions réalisées tels des puzzles à partir de fragments d’anciens vitraux dont la plupart proviennent d'églises du nord-est de la France bombardées durant la Première Guerre Mondiale, principalement la basilique Saint-Rémi de Reims. Ces vitraux ont été créé par Richard Burgsthal.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Dortoir des Convers. Les quatre ouvertures rectangulaires ornées de curieux vitraux, voulus par Gustave Fayet, ménagent un peu de clarté. Elles sont visibles é l'extérieur par d'étroites meurtrières. Ces vitraux sont des compositions réalisées tels des puzzles à partir de fragments d’anciens vitraux dont la plupart proviennent d'églises du nord-est de la France bombardées durant la Première Guerre Mondiale, principalement la basilique Saint-Rémi de Reims. Ces vitraux ont été créé par Richard Burgsthal.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Fenêtre de l'escalier.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Fenêtre de l'escalier.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L'abbatiale. Le grand escalier majestueux date du XVIIIe siècle. Il mène à la ruelles des convers.
Abbaye de Fontfroide.
L'abbatiale. Le grand escalier majestueux date du XVIIIe siècle. Il mène à la ruelles des convers.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>La chapelle des étrangers. Séparé de l’ensemble des bâtiments, cet édifice est le seul restant des débuts pré-cisterciens de Fontfroide. C’est probablement la première chapelle de l’abbaye avant de servir à partir du XIIe siècle de chapelle destinée aux visiteurs et aux pèlerins n’ayant pas accès à l’église abbatiale. Au XIVe siècle, des contreforts permettent de surélever le bâtiment et de construire une salle, peut-être utilisée comme chapelle par les pères abbés. La chapelle des étrangers abrite aujourd’hui à l’étage la salle Gustave Fayet où sont proposées des expositions temporaires.
Abbaye de Fontfroide.
La chapelle des étrangers. Séparé de l’ensemble des bâtiments, cet édifice est le seul restant des débuts pré-cisterciens de Fontfroide. C’est probablement la première chapelle de l’abbaye avant de servir à partir du XIIe siècle de chapelle destinée aux visiteurs et aux pèlerins n’ayant pas accès à l’église abbatiale. Au XIVe siècle, des contreforts permettent de surélever le bâtiment et de construire une salle, peut-être utilisée comme chapelle par les pères abbés. La chapelle des étrangers abrite aujourd’hui à l’étage la salle Gustave Fayet où sont proposées des expositions temporaires.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>La chapelle des étrangers.
Abbaye de Fontfroide.
La chapelle des étrangers.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>La porte servait d’entrée principale au monastère. Un arc, vide de tout ornement, dessine un plein cintre. Les claveaux, finement taillés, épanouissent leur éventail en longues lignes trapézoïdales. Un imposant linteau constitué d’un unique bloc, soutient le tympan.
Abbaye de Fontfroide.
La porte servait d’entrée principale au monastère. Un arc, vide de tout ornement, dessine un plein cintre. Les claveaux, finement taillés, épanouissent leur éventail en longues lignes trapézoïdales. Un imposant linteau constitué d’un unique bloc, soutient le tympan.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>La roseraie.
Au cœur de l'enceinte monastique, les-jardins riches en senteurs se déclinent en terrasses plantées de rosiers, arbustes, buissons et fleurs de garrigue. Au pied de l'abbatiale, la nouvelle roseraie réhabilitée en 1990 suite à un très grave incendie, compte plus de 1500 rosiers avec 16 variétés différentes dont la Rose des Cisterciens et depuis 2013 2013 une nouvelle variété spécialement créée pour l'Abbaye : la rose Abbaye de Fontfroide.
Abbaye de Fontfroide.
La roseraie. Au cœur de l'enceinte monastique, les-jardins riches en senteurs se déclinent en terrasses plantées de rosiers, arbustes, buissons et fleurs de garrigue. Au pied de l'abbatiale, la nouvelle roseraie réhabilitée en 1990 suite à un très grave incendie, compte plus de 1500 rosiers avec 16 variétés différentes dont la Rose des Cisterciens et depuis 2013 2013 une nouvelle variété spécialement créée pour l'Abbaye : la rose Abbaye de Fontfroide.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>
Abbaye de Fontfroide.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Au premier plan, roses Madeleine Fayet.
Abbaye de Fontfroide.
Au premier plan, roses Madeleine Fayet.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>
Abbaye de Fontfroide.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Les jardins en terrasses.
Implantés sur la colline faisant face aux bâtiments, les jardins en terrasses de Fontfroide ont vraisemblablement été créés sous l’influence de Constance de Frégose, la mère d'un abbé commendataire de Fontfroide, au XVIème siècle et remaniés par la famille Fayet au début du XXème siècle.
Depuis, ils ont subi la tragédie d’un incendie en 1986 et traversé des années d’abandon.
Ils sont aujourd’hui restaurés dans le respect de la végétation locale et des éléments du passé. C'est un jardin à l'italienne, étagé en terrasses, où les statues, les fontaines et les bassins viennent charmer le promeneur
Abbaye de Fontfroide.
Les jardins en terrasses. Implantés sur la colline faisant face aux bâtiments, les jardins en terrasses de Fontfroide ont vraisemblablement été créés sous l’influence de Constance de Frégose, la mère d'un abbé commendataire de Fontfroide, au XVIème siècle et remaniés par la famille Fayet au début du XXème siècle. Depuis, ils ont subi la tragédie d’un incendie en 1986 et traversé des années d’abandon. Ils sont aujourd’hui restaurés dans le respect de la végétation locale et des éléments du passé. C'est un jardin à l'italienne, étagé en terrasses, où les statues, les fontaines et les bassins viennent charmer le promeneur
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Façade de l'église.
Abbaye de Fontfroide.
Façade de l'église.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le clos monastique. Hortus conclusus. L’hortus conclusus médiéval, à la géométrie fortement symbolisée (le plan du carré long représentant la terre est divisé par deux grandes allées formant la croix christique), est un modèle de la retenue et de l’équilibre qui commandent l’accès à la rédemption.
Abbaye de Fontfroide.
Le clos monastique. Hortus conclusus. L’hortus conclusus médiéval, à la géométrie fortement symbolisée (le plan du carré long représentant la terre est divisé par deux grandes allées formant la croix christique), est un modèle de la retenue et de l’équilibre qui commandent l’accès à la rédemption.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le jardin des abeilles.
Abbaye de Fontfroide.
Le jardin des abeilles.
121
<center>Abbaye de Fontfroide.</center>Le jardin médiéval. Hortus deliciarum.  Jardin médiéval du roman de la rose XIVe - XVe siècles
C'est le « jardin des délices » des nobles et des poètes. D’une dominance de floraisons blanches, ce jardin blanc symbolise la sagesse et la pureté. Ici, il est agrémenté de plessis de châtaignier. A l’époque de la littérature courtoise, le jardin est le lieu des rendez-vous galants des dames et de leurs chevaliers. Les fleurs étaient choisies pour leur parfum et leurs couleurs et associées aux arbres fruitièrs pour charmer les sens. L’hortus deliciarum dessiné par une mère abbesse (Herrade de Hohenbourg) et ses moniales est rempli de représentations charnelles et sensibles de la nature et du corps humain. Pour approcher sa « rose », le poète de l’amour courtois pénètre dans un jardin délicieux où se trouve un étang magique. Quant à l’intérêt des religieux pour le Cantique des cantiques, malgré les attributions symboliques divines des fiancés et l’idée d’interdit, de fermeture, réaffirmée dans l’évocation même des délices, il manifeste plus de sensualité que de sublimation renonçante.
Abbaye de Fontfroide.
Le jardin médiéval. Hortus deliciarum. Jardin médiéval du roman de la rose XIVe - XVe siècles C'est le « jardin des délices » des nobles et des poètes. D’une dominance de floraisons blanches, ce jardin blanc symbolise la sagesse et la pureté. Ici, il est agrémenté de plessis de châtaignier. A l’époque de la littérature courtoise, le jardin est le lieu des rendez-vous galants des dames et de leurs chevaliers. Les fleurs étaient choisies pour leur parfum et leurs couleurs et associées aux arbres fruitièrs pour charmer les sens. L’hortus deliciarum dessiné par une mère abbesse (Herrade de Hohenbourg) et ses moniales est rempli de représentations charnelles et sensibles de la nature et du corps humain. Pour approcher sa « rose », le poète de l’amour courtois pénètre dans un jardin délicieux où se trouve un étang magique. Quant à l’intérêt des religieux pour le Cantique des cantiques, malgré les attributions symboliques divines des fiancés et l’idée d’interdit, de fermeture, réaffirmée dans l’évocation même des délices, il manifeste plus de sensualité que de sublimation renonçante.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>
Abbaye de Fontfroide.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>
Abbaye de Fontfroide.
124
<center>Abbaye de Fontfroide.</center>L’hémicycle.
Terrasses Renaissance XVe - XVIe siècles.
Au XVe et XVIe siècles, le jardin, en rupture avec les jardins utilitaires, s’adresse désormais aux sens. C'est l'apparition des premiers jardins botaniques et des essences végétales horticoles. 
Des éléments faisant référence à l’Antiquité sont mis en scène dans différents espaces de l’abbaye : statues, sculptures. Ici, lis sont mis en valeur par des végétaux tels que les chênes verts, les cyprès, les acanthes et les oliviers.
Le cadre de ce jardin est l’hémicycle de pierre qui pourrait dater des origines des jardins en terrasses.
Abbaye de Fontfroide.
L’hémicycle. Terrasses Renaissance XVe - XVIe siècles. Au XVe et XVIe siècles, le jardin, en rupture avec les jardins utilitaires, s’adresse désormais aux sens. C'est l'apparition des premiers jardins botaniques et des essences végétales horticoles. Des éléments faisant référence à l’Antiquité sont mis en scène dans différents espaces de l’abbaye : statues, sculptures. Ici, lis sont mis en valeur par des végétaux tels que les chênes verts, les cyprès, les acanthes et les oliviers. Le cadre de ce jardin est l’hémicycle de pierre qui pourrait dater des origines des jardins en terrasses.
125
<center>Abbaye de Fontfroide.</center>La terrasse de Neptune.
Jardin classique.
XVIIe - début XVIIIe siècles.
Le jardin « à la française » du XVIIe siècle ressemble aux jardins de le Nôtre. Ce jardin au dessin régulier s’organise autour d'une pièce d’eau imposante : le « Bassin de Neptune ».
Les cyprès structurent l’espace et des haies de Loniceras encadrent la terrasse par des plates-bandes ponctuées d’agapanthes.
Abbaye de Fontfroide.
La terrasse de Neptune. Jardin classique. XVIIe - début XVIIIe siècles. Le jardin « à la française » du XVIIe siècle ressemble aux jardins de le Nôtre. Ce jardin au dessin régulier s’organise autour d'une pièce d’eau imposante : le « Bassin de Neptune ». Les cyprès structurent l’espace et des haies de Loniceras encadrent la terrasse par des plates-bandes ponctuées d’agapanthes.
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<center>Abbaye de Fontfroide.</center>
Abbaye de Fontfroide.
127
<center>Retable de Baixas.</center>C’est le plus grand retable de France  h = 17 m ; l = 12 m. En 1671, on décide de construire un grand retable. On fait appel au sculpteur Luis Generes, qui avait son atelier à Perpignan. En 1671, au moment où le baroque a fort évolué, dans la région, lui, continue à exécuter des retables extrêmement compartimentés, beaux, mais un peu raides. Ce retable est traitée « all’antica », comme une façade d’église, avec trois corps sur trois étages. Il coûta si cher à l’époque qu’un proverbe catalan en est même né : « ha tant costat com el retaule de Baixas ». Ce qui signifie « aussi cher que le retable de Baixas ».
Retable de Baixas.
C’est le plus grand retable de France h = 17 m ; l = 12 m. En 1671, on décide de construire un grand retable. On fait appel au sculpteur Luis Generes, qui avait son atelier à Perpignan. En 1671, au moment où le baroque a fort évolué, dans la région, lui, continue à exécuter des retables extrêmement compartimentés, beaux, mais un peu raides. Ce retable est traitée « all’antica », comme une façade d’église, avec trois corps sur trois étages. Il coûta si cher à l’époque qu’un proverbe catalan en est même né : « ha tant costat com el retaule de Baixas ». Ce qui signifie « aussi cher que le retable de Baixas ».
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<center>Retable de Baixas.</center>Ce retable est en bois : la structure sera en pin, et  les sculptures en peuplier. Dans les divers compartiments, il y a de véritables tableaux, traités en bas-reliefs,  illustrant des épisodes de la vie de la Vierge : Nativité, Annonciation, Couronnement…., les évangélistes..
Retable de Baixas.
Ce retable est en bois : la structure sera en pin, et les sculptures en peuplier. Dans les divers compartiments, il y a de véritables tableaux, traités en bas-reliefs, illustrant des épisodes de la vie de la Vierge : Nativité, Annonciation, Couronnement…., les évangélistes..
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<center>Retable de Baixas.</center>L'ensemble composite a été construit de 1671 à 1676 par Louis Géneres, sculpteur de Perpignan, sur le thème iconographique du triomphe de la Vierge. Il fut doré de 1698 à 1701. Le travail de l'artiste se lit de haut en bas et procède d'une conception théologique qui rappelle le sacrifice du Christ et la médiation de la Vierge Marie dans le mystère du salut. Dominant le retable , au sommet d'une tour, se trouve le pélican mystique (qui ressemble plus à un aigle). La légende dit qu'il ouvre son coeur pour donner à manger à ses petits affamés. C'est un symbole eucharistique., Juste en-dessous , avec la scène de la crucifixion , la réalité est représentée. Entre Marie et l'apôtre Jean, Jésus vient de mourir. Saint Jean, représenté dans la niche en dessous, tient en main un calice comme pour recueillir le sang de Jésus Tout à fait en bas, le tabernacle richement travaillé qui abrite le ciboire contenant les hosties consacrées au cours de la messe.
Retable de Baixas.
L'ensemble composite a été construit de 1671 à 1676 par Louis Géneres, sculpteur de Perpignan, sur le thème iconographique du triomphe de la Vierge. Il fut doré de 1698 à 1701. Le travail de l'artiste se lit de haut en bas et procède d'une conception théologique qui rappelle le sacrifice du Christ et la médiation de la Vierge Marie dans le mystère du salut. Dominant le retable , au sommet d'une tour, se trouve le pélican mystique (qui ressemble plus à un aigle). La légende dit qu'il ouvre son coeur pour donner à manger à ses petits affamés. C'est un symbole eucharistique., Juste en-dessous , avec la scène de la crucifixion , la réalité est représentée. Entre Marie et l'apôtre Jean, Jésus vient de mourir. Saint Jean, représenté dans la niche en dessous, tient en main un calice comme pour recueillir le sang de Jésus Tout à fait en bas, le tabernacle richement travaillé qui abrite le ciboire contenant les hosties consacrées au cours de la messe.
130
<center>Retable de Baixas.</center>A gauche : la statue de saint Pierre ; le tableau de la naissance de Marie. Sainte Anne est couchée sur son lit pendant que les accoucheuse plongent l'enfant nouveau-né dans un baquet. Des anges aident à la toilette. Au centre, la statue de Notre Dame des Ange est représentée comme une reine majestueuse, une main sur son cœur tandis que l'autre se tend vers nous pour nous inviter à l'amour de Dieu et nous encourager à monter au Ciel  droite : la statue de saint Paul ; le tableau de l'Annonciation avec l'ange Gabriel qui fait part de la naissance de Jésus et recueille le oui de Marie. Au dessous, les quatre évangélistes : saint Jean avec l'aigle, saint Marc avec le lion, saint Luc avec le taureau et saint Matthieu avec l'homme.
Retable de Baixas.
A gauche : la statue de saint Pierre ; le tableau de la naissance de Marie. Sainte Anne est couchée sur son lit pendant que les accoucheuse plongent l'enfant nouveau-né dans un baquet. Des anges aident à la toilette. Au centre, la statue de Notre Dame des Ange est représentée comme une reine majestueuse, une main sur son cœur tandis que l'autre se tend vers nous pour nous inviter à l'amour de Dieu et nous encourager à monter au Ciel droite : la statue de saint Paul ; le tableau de l'Annonciation avec l'ange Gabriel qui fait part de la naissance de Jésus et recueille le oui de Marie. Au dessous, les quatre évangélistes : saint Jean avec l'aigle, saint Marc avec le lion, saint Luc avec le taureau et saint Matthieu avec l'homme.
131
<center>Retable de Baixas.</center>La statue de saint Pierre tenant les clés et un livre. Le tableau de la naissance de Marie. Sainte Anne est couchée sur son lit pendant que les accoucheuse plongent l'enfant nouveau-né dans un baquet. Des anges aident à la toilette. Au dessous, deux évangélistes : saint Jean avec l'aigle et saint Marc avec le lion.
Retable de Baixas.
La statue de saint Pierre tenant les clés et un livre. Le tableau de la naissance de Marie. Sainte Anne est couchée sur son lit pendant que les accoucheuse plongent l'enfant nouveau-né dans un baquet. Des anges aident à la toilette. Au dessous, deux évangélistes : saint Jean avec l'aigle et saint Marc avec le lion.
132
<center>Retable de Baixas.</center>A gauche, le tableau de la naissance de Marie. Sainte Anne est couchée sur son lit pendant que les accoucheuse plongent l'enfant nouveau-né dans un baquet. Des anges aident à la toilette. Au centre, la statue de Notre Dame des Anges. A droite, le tableau de l'Annonciation avec l'ange Gabriel qui fait part de la naissance de Jésus et recueille le oui de Marie. Au dessous, deux évangélistes : saint Marc avec le lion, saint Luc avec le taureau. Au dessus, saint Jean tient en main un calice pour recueillir les gouttes du sang   du Jésus. A gauche, c'est la présentation au temple et la cironcision. Le rabin ressemble à un évêque mitré pour affirmer, suivant la doctrine catholique, que le sacerdoce est de droit divin. A droite, la scène de la Visitation où la Vierge embrasse sa cousine Elisabeth sur le perron de sa maison. Au dessous, deux médaillons représentent un homme et une femme. Ce sont, stylisés, tous les donateurs du retable, c'est à dire la population entière qui a voulu ainsi exprimer sa foi.
Retable de Baixas.
A gauche, le tableau de la naissance de Marie. Sainte Anne est couchée sur son lit pendant que les accoucheuse plongent l'enfant nouveau-né dans un baquet. Des anges aident à la toilette. Au centre, la statue de Notre Dame des Anges. A droite, le tableau de l'Annonciation avec l'ange Gabriel qui fait part de la naissance de Jésus et recueille le oui de Marie. Au dessous, deux évangélistes : saint Marc avec le lion, saint Luc avec le taureau. Au dessus, saint Jean tient en main un calice pour recueillir les gouttes du sang du Jésus. A gauche, c'est la présentation au temple et la cironcision. Le rabin ressemble à un évêque mitré pour affirmer, suivant la doctrine catholique, que le sacerdoce est de droit divin. A droite, la scène de la Visitation où la Vierge embrasse sa cousine Elisabeth sur le perron de sa maison. Au dessous, deux médaillons représentent un homme et une femme. Ce sont, stylisés, tous les donateurs du retable, c'est à dire la population entière qui a voulu ainsi exprimer sa foi.
133
<center>Retable de Baixas.</center>La satue de saint Paul avec l'épée et un livre. Lle tableau de l'Annonciation avec l'ange Gabriel qui fait part de la naissance de Jésus et recueille le oui de Marie. Au dessous, saint Luc avec le taureau et saint Matthieu avec l'homme.
Retable de Baixas.
La satue de saint Paul avec l'épée et un livre. Lle tableau de l'Annonciation avec l'ange Gabriel qui fait part de la naissance de Jésus et recueille le oui de Marie. Au dessous, saint Luc avec le taureau et saint Matthieu avec l'homme.
134
<center>Retable de Baixas.</center>Satue de saint Jean-Baptiste, avec l'agneau de Dieu sur le livre des prophéties. A droite, la présentation au temple et la cironcision. Le rabin ressemble à un évêque mitré pour affirmer, suivant la doctrine catholique, que le sacerdoce est de droit divin. Au dessus, la Vierge couronnée par la Sainte Trinité. Au dessous, l'homme.
Retable de Baixas.
Satue de saint Jean-Baptiste, avec l'agneau de Dieu sur le livre des prophéties. A droite, la présentation au temple et la cironcision. Le rabin ressemble à un évêque mitré pour affirmer, suivant la doctrine catholique, que le sacerdoce est de droit divin. Au dessus, la Vierge couronnée par la Sainte Trinité. Au dessous, l'homme.
135
<center>Retable de Baixas.</center>L'apôtre Jean dont le calice qu'il tient en main semble recueillir le sang du Christ en croix. Autour, quatre tableaux de la vie de la Vierge : en bas, la la présentation au temple et la Visitation ; en haut, le couronnement de la Vierge et la Fuite en Egypte.
Retable de Baixas.
L'apôtre Jean dont le calice qu'il tient en main semble recueillir le sang du Christ en croix. Autour, quatre tableaux de la vie de la Vierge : en bas, la la présentation au temple et la Visitation ; en haut, le couronnement de la Vierge et la Fuite en Egypte.
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<center>Retable de Baixas.</center>A droite, saint Jacques le Majeur en pélerin avec sur sa capeline les coquilles. A gauche, en bas, la femme, au dessus, la Visitation où la Vierge embrasse sa cousine Elisabeth sur le perron de sa maison. C'est l'occasion du chant du Magnificat. La Fuite en Egypte : saint Joseph conduit l'âne qui emporte l'enfant et sa mère. Les palmiers abaissent leurs branches pour cacher la Sainte Famille aux sicaires d'Hérode.
Retable de Baixas.
A droite, saint Jacques le Majeur en pélerin avec sur sa capeline les coquilles. A gauche, en bas, la femme, au dessus, la Visitation où la Vierge embrasse sa cousine Elisabeth sur le perron de sa maison. C'est l'occasion du chant du Magnificat. La Fuite en Egypte : saint Joseph conduit l'âne qui emporte l'enfant et sa mère. Les palmiers abaissent leurs branches pour cacher la Sainte Famille aux sicaires d'Hérode.
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<center>Retable de Baixas.</center>De gauche à droite, de bas en haut : saint Jean Baptiste, Présentation au temple, saint Jean, la Visitation, saint Jacques le Majeur ; le couronnement de la Vierge, la Crucifixion avec  Marie et l'apôtre Jean, la fuite en Egypte. Une multitude d'angelots virevoltent sur toutes les architraves du monument. Deux jouent de la mandoline. Ils sont si nombreux qu'ils ont donné leur nom au retable.
Retable de Baixas.
De gauche à droite, de bas en haut : saint Jean Baptiste, Présentation au temple, saint Jean, la Visitation, saint Jacques le Majeur ; le couronnement de la Vierge, la Crucifixion avec Marie et l'apôtre Jean, la fuite en Egypte. Une multitude d'angelots virevoltent sur toutes les architraves du monument. Deux jouent de la mandoline. Ils sont si nombreux qu'ils ont donné leur nom au retable.
138
<center>Retable de Baixas.</center>La date 1699. Tout en haut, un oiseau, les ailes demi-déployées. Un pélican symbole d'amour et de sacrifice eucharistique ? Un aigle qui plane sur le monde et voit tout ? Une colombe symbole de l'Esprit Saint ?
Retable de Baixas.
La date 1699. Tout en haut, un oiseau, les ailes demi-déployées. Un pélican symbole d'amour et de sacrifice eucharistique ? Un aigle qui plane sur le monde et voit tout ? Une colombe symbole de l'Esprit Saint ?
139
<center>Retable de Baixas.</center>
Retable de Baixas.
140
<center>Retable de Baixas.</center>Saint Jean et l'aigle, saint Marc et le lion.
Retable de Baixas.
Saint Jean et l'aigle, saint Marc et le lion.
141
<center>Retable de Baixas.</center>Le trabernacle. Le soubassement est à têtes d'angelots en demi-relief. Sur le panneau central, le Christ. Saint Marc et le lion. La seule peinture du retable représente deux martyres, saint Etienne avec les pierres de son lapidement, premier patron de Baixas, et sainte Catherine d'Alexandrie, couronnée et avec la roue de son martyre, patronne de l'ermitage. Saint Luc et le taureau. Au dessus, la naissance de Marie, Notre Dame des Anges, l'Annonciation.
Retable de Baixas.
Le trabernacle. Le soubassement est à têtes d'angelots en demi-relief. Sur le panneau central, le Christ. Saint Marc et le lion. La seule peinture du retable représente deux martyres, saint Etienne avec les pierres de son lapidement, premier patron de Baixas, et sainte Catherine d'Alexandrie, couronnée et avec la roue de son martyre, patronne de l'ermitage. Saint Luc et le taureau. Au dessus, la naissance de Marie, Notre Dame des Anges, l'Annonciation.
142
<center>Retable de Baixas.</center>Le trabernacle. Sur le panneau de gauche, saint Grégoire le Grand ( ou saint Léon le Grand) avec la tiare et portant une  église.
Retable de Baixas.
Le trabernacle. Sur le panneau de gauche, saint Grégoire le Grand ( ou saint Léon le Grand) avec la tiare et portant une église.
143
<center>Retable de Baixas.</center>Le trabernacle. Panneau de droite : saint Jérôme en cardinal, portant un surplis, avec un lion à ses pieds (il aurait soigné l’animal blessé à la patte) et portant une église.
Retable de Baixas.
Le trabernacle. Panneau de droite : saint Jérôme en cardinal, portant un surplis, avec un lion à ses pieds (il aurait soigné l’animal blessé à la patte) et portant une église.
144
<center>Retable de Baixas.</center>Saint Luc et le taureau, saint Matthieu et l'homme.
Retable de Baixas.
Saint Luc et le taureau, saint Matthieu et l'homme.
145
<center>Retable de Baixas.</center>Saint Pierre et la naissance de Marie.
Retable de Baixas.
Saint Pierre et la naissance de Marie.
146
<center>Retable de Baixas.</center>Le tableau de la naissance de Marie. Sainte Anne est couchée sur son lit pendant que les accoucheuse plongent l'enfant nouveau-né dans un baquet. Des anges aident à la toilette. Au centre, la statue de Notre Dame des Anges représentée comme une reine majestueuse, une main sur son cœur tandis que l'autre se tend vers nous pour nous inviter à l'amour de Dieu et nous encourager à monter au Ciel comme elle. A droite, le tableau de l'Annonciation avec l'ange Gabriel qui fait part de la naissance de Jésus et recueille le oui de Marie. Au dessus, deux médaillons représentent un homme et une femme. Ce sont, stylisés, tous les donateurs du retable, c'est à dire  la population entière qui a voulu ainsi exprimer sa foi.
Retable de Baixas.
Le tableau de la naissance de Marie. Sainte Anne est couchée sur son lit pendant que les accoucheuse plongent l'enfant nouveau-né dans un baquet. Des anges aident à la toilette. Au centre, la statue de Notre Dame des Anges représentée comme une reine majestueuse, une main sur son cœur tandis que l'autre se tend vers nous pour nous inviter à l'amour de Dieu et nous encourager à monter au Ciel comme elle. A droite, le tableau de l'Annonciation avec l'ange Gabriel qui fait part de la naissance de Jésus et recueille le oui de Marie. Au dessus, deux médaillons représentent un homme et une femme. Ce sont, stylisés, tous les donateurs du retable, c'est à dire la population entière qui a voulu ainsi exprimer sa foi.
147
<center>Retable de Baixas.</center>Saint luc avec le taureau, saint Matthieu avec l'homme. L'Annonciation, saint Paul.
Retable de Baixas.
Saint luc avec le taureau, saint Matthieu avec l'homme. L'Annonciation, saint Paul.
148
<center>Retable de Baixas.</center>Notre Dame des Anges dans la niche centrale du retable. Notre Dame est représentée comme une reine majestueuse, une main sur son cœur tandis que l'autre se tend vers nous pour nous inviter à l'amour de Dieu et nous encourager à monter au Ciel comme elle.
Retable de Baixas.
Notre Dame des Anges dans la niche centrale du retable. Notre Dame est représentée comme une reine majestueuse, une main sur son cœur tandis que l'autre se tend vers nous pour nous inviter à l'amour de Dieu et nous encourager à monter au Ciel comme elle.
149
<center>Retable de Baixas.</center>De gauche à droite, de bas en haut : saint Jean Baptiste, Présentation au temple, saint Jean, la Visitation, saint Jacques le Majeur ; le couronnement de la Vierge, la Crucifixion avec  Marie et l'apôtre Jean, la fuite en Egypte.
Retable de Baixas.
De gauche à droite, de bas en haut : saint Jean Baptiste, Présentation au temple, saint Jean, la Visitation, saint Jacques le Majeur ; le couronnement de la Vierge, la Crucifixion avec Marie et l'apôtre Jean, la fuite en Egypte.
150
<center>Retable de Baixas.</center>De gauche à droite, de bas en haut : saint Jean Baptiste, Présentation au temple, saint Jean, la Visitation, saint Jacques le Majeur ; le couronnement de la Vierge, la Crucifixion, la fuite en Egypte. Une multitude d'angelots virevoltent sur toutes les architraves du monument. Deux jouent de la mandoline. Ils sont si nombreux qu'ils ont donné leur nom au retable.
Retable de Baixas.
De gauche à droite, de bas en haut : saint Jean Baptiste, Présentation au temple, saint Jean, la Visitation, saint Jacques le Majeur ; le couronnement de la Vierge, la Crucifixion, la fuite en Egypte. Une multitude d'angelots virevoltent sur toutes les architraves du monument. Deux jouent de la mandoline. Ils sont si nombreux qu'ils ont donné leur nom au retable.
151
<center>Retable du rosaire.</center>Dans toutes  les  chapelles latérales, des retables,  réalisés dans les années 1670/1750, sont très colorés. Ce retable provient du couvent des ans des grands Augustins de Perpignan. Il est en bois sculpté et doré. La majeure partie de la structure date du XVIIe siècle : les travées latérales, la coquille de la niche centrale ainsi que celle du deuxième niveau avec ses ailerons. Au milieu du XVIIIe siècle a été rajouté des niches et des statues ainsi que la gloire au-dessus de la niche du deuxième niveau. En bas, les cinq mystères douloureux :la flagellation, le couronnement d'épines, au dessus, l'agonie de Jésus au jardin des oliviers, la crucifixion, le portement de croix. Dans les niches : la vierge à l'enfant. Cette statue paraît plus ancienne que le retable (fin XVIe - début XVIIe siècle), avec à gauche, Saint-Dominique, créateur des frères prêcheurs qui a instauré la prière du rosaire, et à droite, Sainte Catherine de Sienne, dominicaine et docteur de l'église. Dans la niche du haut, Saint-Étienne, avec à gauche Saint-Augustin et à droite, Sainte Monique, la mère de Saint-Augustin.
Tout en haut, Dieu le Père tenant un globe crucifère.
Retable du rosaire.
Dans toutes les chapelles latérales, des retables, réalisés dans les années 1670/1750, sont très colorés. Ce retable provient du couvent des ans des grands Augustins de Perpignan. Il est en bois sculpté et doré. La majeure partie de la structure date du XVIIe siècle : les travées latérales, la coquille de la niche centrale ainsi que celle du deuxième niveau avec ses ailerons. Au milieu du XVIIIe siècle a été rajouté des niches et des statues ainsi que la gloire au-dessus de la niche du deuxième niveau. En bas, les cinq mystères douloureux :la flagellation, le couronnement d'épines, au dessus, l'agonie de Jésus au jardin des oliviers, la crucifixion, le portement de croix. Dans les niches : la vierge à l'enfant. Cette statue paraît plus ancienne que le retable (fin XVIe - début XVIIe siècle), avec à gauche, Saint-Dominique, créateur des frères prêcheurs qui a instauré la prière du rosaire, et à droite, Sainte Catherine de Sienne, dominicaine et docteur de l'église. Dans la niche du haut, Saint-Étienne, avec à gauche Saint-Augustin et à droite, Sainte Monique, la mère de Saint-Augustin. Tout en haut, Dieu le Père tenant un globe crucifère.
152
<center>Retable de Saint-Étienne.</center>Ce retable date du XVIIe siècle. Il représente la vie de Saint-Étienne. Mesure 7,50 m sur 4,60 m. Dans la prédelle, le jugement de Saint-Étienne, sa lapidation, son arrestation. Dans les niches du milieu, Saint-Étienne, premier martyr de l'église, à gauche Saint-Laurent portant son grill à la main, à droite, Saint-Sébastien lié à un poteau, le corps percé de flèches. Dans les niches du haut, Saint-Augustin, à gauche Saint Paul, à droite Sainte Thérèse d'Avila. Au sommet, Dieu le Père bénissant, maintenant dans sa main gauche un globe  crucifère.
Retable de Saint-Étienne.
Ce retable date du XVIIe siècle. Il représente la vie de Saint-Étienne. Mesure 7,50 m sur 4,60 m. Dans la prédelle, le jugement de Saint-Étienne, sa lapidation, son arrestation. Dans les niches du milieu, Saint-Étienne, premier martyr de l'église, à gauche Saint-Laurent portant son grill à la main, à droite, Saint-Sébastien lié à un poteau, le corps percé de flèches. Dans les niches du haut, Saint-Augustin, à gauche Saint Paul, à droite Sainte Thérèse d'Avila. Au sommet, Dieu le Père bénissant, maintenant dans sa main gauche un globe crucifère.
153
<center>Retable de Saint Gaudérique.</center>Dans la prédelle, La vierge apaise un ruisseau en crue que traverse Saint Gaudérique, la Croix votive, le Piquage du blé. Dans la niche du centre, Saint Gaudérique, le patron des laboureurs et des viticulteurs (que l'on invoque pour obtenir l'a pluie) tenant « l’areille » et un traceur de sillons, à gauche, Saint-Joseph tenant l'enfant Jésus par la main (scène assez rare), à droite, Saint Antoine de Padoue. Aux pieds de Saint Gaudérique, Évocation du labour. Dans les niches du haut, Sainte-Marguerite, à gauche Sainte-Lucie (invoquée pour guérir les maux d’yeux), à droite Sainte Madeleine. Tout en haut, Dieu le Père.
Retable de Saint Gaudérique.
Dans la prédelle, La vierge apaise un ruisseau en crue que traverse Saint Gaudérique, la Croix votive, le Piquage du blé. Dans la niche du centre, Saint Gaudérique, le patron des laboureurs et des viticulteurs (que l'on invoque pour obtenir l'a pluie) tenant « l’areille » et un traceur de sillons, à gauche, Saint-Joseph tenant l'enfant Jésus par la main (scène assez rare), à droite, Saint Antoine de Padoue. Aux pieds de Saint Gaudérique, Évocation du labour. Dans les niches du haut, Sainte-Marguerite, à gauche Sainte-Lucie (invoquée pour guérir les maux d’yeux), à droite Sainte Madeleine. Tout en haut, Dieu le Père.
154
<center>Prades</center>Maison Jacomet (XVe siècle) Maison de notables depuis le début du 16e siècle, résultant de plusieurs campagnes de construction du 15e au 19e siècle. L'immeuble était bordé par une cour attenante au sud, lotie au milieu du 19e siècle. Construction à pan-de-bois, à deux étages carrés sur rez-de-chaussée et étage de comble.
Prades
Maison Jacomet (XVe siècle) Maison de notables depuis le début du 16e siècle, résultant de plusieurs campagnes de construction du 15e au 19e siècle. L'immeuble était bordé par une cour attenante au sud, lotie au milieu du 19e siècle. Construction à pan-de-bois, à deux étages carrés sur rez-de-chaussée et étage de comble.
155
<center>Prades</center>Maison Jacomet (XVe siècle) Les éléments du décor se limitent au premier étage, par d'anciennes fenêtres à croisée de bois avec décor de pinacles et faux balustres de bois garnissant l'allège.
Prades
Maison Jacomet (XVe siècle) Les éléments du décor se limitent au premier étage, par d'anciennes fenêtres à croisée de bois avec décor de pinacles et faux balustres de bois garnissant l'allège.
156
<center>Prades</center>Maison Jacomet (XVe siècle)
Prades
Maison Jacomet (XVe siècle)
157
<center>Prades</center>
Prades
158
<center>Prades</center>
Prades
159
<center>Prades</center>Construite en 1867, sous le mandat de Gustave Pallarès, cette fontaine se trouve, face à l'église Saint-Pierre, sur la place de la République.
Prades
Construite en 1867, sous le mandat de Gustave Pallarès, cette fontaine se trouve, face à l'église Saint-Pierre, sur la place de la République.
160
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Sur le vase du haut, se distinguent deux diables cornus tirant leur langue avec espièglerie. En guise d'anses, deux chérubins au sourire angélique trônent avec élégance.
Église Saint-Pierre de Prades
Sur le vase du haut, se distinguent deux diables cornus tirant leur langue avec espièglerie. En guise d'anses, deux chérubins au sourire angélique trônent avec élégance.
161
<center>Prades</center>
Prades
162
<center>Prades</center>
Prades
163
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Possession de l'abbaye de Lagrasse, les parties les plus anciennes de l'édifice remontent vraisemblablement au XIIe siècle, bien que son origine remonte au moins au XIe siècle.  L'augmentation de la population rend l'édifice roman trop exigu, et au début du XVIIe siècle, il est remplacé par l'édifice actuel, achevé au XVIIIe siècle. L'édifice actuel, de style gothique malgré son époque de construction, est de dimensions imposantes : 43 mètres de long pour 13 mètres de large et 17 mètres de haut. D'aspect austère et massif avec peu d'ouvertures son apparence contraste avec la richesse et les dorures du décor et du mobilier à l'intérieur.
Église Saint-Pierre de Prades
Possession de l'abbaye de Lagrasse, les parties les plus anciennes de l'édifice remontent vraisemblablement au XIIe siècle, bien que son origine remonte au moins au XIe siècle. L'augmentation de la population rend l'édifice roman trop exigu, et au début du XVIIe siècle, il est remplacé par l'édifice actuel, achevé au XVIIIe siècle. L'édifice actuel, de style gothique malgré son époque de construction, est de dimensions imposantes : 43 mètres de long pour 13 mètres de large et 17 mètres de haut. D'aspect austère et massif avec peu d'ouvertures son apparence contraste avec la richesse et les dorures du décor et du mobilier à l'intérieur.
164
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Sur le côté sud s'élève le clocher, de style roman, du XIIe siècle, d'environ 30 mètres de haut. La tour est divisée en cinq niveaux séparés par des arcatures et des lésènes. Seuls les trois derniers niveaux sont percés de baies géminées, les deux niveaux inférieurs ayant à soutenir le poids de la tour. Le mur méridional des travées entre la façade occidentale et le clocher possède encore deux baies romanes en plein cintre, l'une étant obstruée; cette construction datée du XIIe peut correspondre à un reste du mur méridional de la nef romane.
Église Saint-Pierre de Prades
Sur le côté sud s'élève le clocher, de style roman, du XIIe siècle, d'environ 30 mètres de haut. La tour est divisée en cinq niveaux séparés par des arcatures et des lésènes. Seuls les trois derniers niveaux sont percés de baies géminées, les deux niveaux inférieurs ayant à soutenir le poids de la tour. Le mur méridional des travées entre la façade occidentale et le clocher possède encore deux baies romanes en plein cintre, l'une étant obstruée; cette construction datée du XIIe peut correspondre à un reste du mur méridional de la nef romane.
165
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Les arcatures et les lésènes qui séparent les cinq niveaux du clocher.
Église Saint-Pierre de Prades
Les arcatures et les lésènes qui séparent les cinq niveaux du clocher.
166
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Le sommet surmonté d'une flèche en pyramide tronquée à huit pans, est daté de 1852, la différence d'appareil contraste avec les pierres soigneusement appareillées de l'époque romane. Surmonté d'un campanile, le clocher bénéficie de restaurations importantes qui se terminent en 2019 avec la nouvelle pose du bourdon de 850 Kg, XVIIe, réparé par Bodet campanaire.
Église Saint-Pierre de Prades
Le sommet surmonté d'une flèche en pyramide tronquée à huit pans, est daté de 1852, la différence d'appareil contraste avec les pierres soigneusement appareillées de l'époque romane. Surmonté d'un campanile, le clocher bénéficie de restaurations importantes qui se terminent en 2019 avec la nouvelle pose du bourdon de 850 Kg, XVIIe, réparé par Bodet campanaire.
167
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>
Église Saint-Pierre de Prades
168
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Au sud du chevet plat, une chapelle carrée se terminant par une abside arrondie a son pendant côté nord, elle intègre une ancienne tour des remparts.
Église Saint-Pierre de Prades
Au sud du chevet plat, une chapelle carrée se terminant par une abside arrondie a son pendant côté nord, elle intègre une ancienne tour des remparts.
169
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Façade nord
Église Saint-Pierre de Prades
Façade nord
170
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>La façade occidentale sans décor ni ornement et le parvis donnent sur la vaste place de la République avec sa fontaine, seul grand espace restant de l'ilot ecclésial. La porte est surmontée d'une statue de saint Pierre dans une niche et plus haut d'un oculus.
Église Saint-Pierre de Prades
La façade occidentale sans décor ni ornement et le parvis donnent sur la vaste place de la République avec sa fontaine, seul grand espace restant de l'ilot ecclésial. La porte est surmontée d'une statue de saint Pierre dans une niche et plus haut d'un oculus.
171
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>La porte est surmontée d'une statue de saint Pierre dans une niche.
Église Saint-Pierre de Prades
La porte est surmontée d'une statue de saint Pierre dans une niche.
172
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>L'église est orientée, elle est formée d'une nef unique à cinq travées flanquée entre chaque contrefort de chapelles latérales, d'un transept court prolongé au XVIIIe siècle de chaque côté par une chapelle et d'un chœur carré, un peu plus étroit que la nef, à une travée et à chevet droit.
Église Saint-Pierre de Prades
L'église est orientée, elle est formée d'une nef unique à cinq travées flanquée entre chaque contrefort de chapelles latérales, d'un transept court prolongé au XVIIIe siècle de chaque côté par une chapelle et d'un chœur carré, un peu plus étroit que la nef, à une travée et à chevet droit.
173
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Le grand retable du maître-autel aussi appelé Le triomphe de saint Pierre est une commande des consuls de la ville en 1696 à un jeune catalan de 23 ans né à Manresa, Joseph Sunyer. Il le termine en septembre 1699. En bois sculpté peint et doré, il est constitué d'un triptyque s'élevant jusqu'en haut de la voûte et occupant toute la largeur du fond du chœur, environ 15,5 m de haut sur 11,2 m de large ; il est considéré comme étant le plus grand retable baroque de France. La partie médiane est occupée par la grande statue du premier pape saint Pierre bénissant assis ; au-dessus de lui les armoiries de la papauté surmontées de l'Assomption de Marie, au-dessus, Dieu le Père et l'Esprit-Saint.
Église Saint-Pierre de Prades
Le grand retable du maître-autel aussi appelé Le triomphe de saint Pierre est une commande des consuls de la ville en 1696 à un jeune catalan de 23 ans né à Manresa, Joseph Sunyer. Il le termine en septembre 1699. En bois sculpté peint et doré, il est constitué d'un triptyque s'élevant jusqu'en haut de la voûte et occupant toute la largeur du fond du chœur, environ 15,5 m de haut sur 11,2 m de large ; il est considéré comme étant le plus grand retable baroque de France. La partie médiane est occupée par la grande statue du premier pape saint Pierre bénissant assis ; au-dessus de lui les armoiries de la papauté surmontées de l'Assomption de Marie, au-dessus, Dieu le Père et l'Esprit-Saint.
174
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Tout en bas, au pied des escaliers, une statue de la Vierge
Église Saint-Pierre de Prades
Tout en bas, au pied des escaliers, une statue de la Vierge
175
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Les marches et la table d’autel sont en marbre rose de Villefranche-de-Conflent.
Église Saint-Pierre de Prades
Les marches et la table d’autel sont en marbre rose de Villefranche-de-Conflent.
176
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>La balustrade est en marbre rouge de Caunes -Minervois (1731).
Église Saint-Pierre de Prades
La balustrade est en marbre rouge de Caunes -Minervois (1731).
177
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Le registre inférieur.
Église Saint-Pierre de Prades
Le registre inférieur.
178
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Le registre inférieur. Des putti.
Église Saint-Pierre de Prades
Le registre inférieur. Des putti.
179
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Sur les portes, la tiare papale. La table d’autel est  en marbre rose de Villefranche-de-Conflent.
Église Saint-Pierre de Prades
Sur les portes, la tiare papale. La table d’autel est en marbre rose de Villefranche-de-Conflent.
180
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>
Église Saint-Pierre de Prades
181
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>La vocation de Pierre.
Église Saint-Pierre de Prades
La vocation de Pierre.
182
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>
Église Saint-Pierre de Prades
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<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>La Vierge.
Église Saint-Pierre de Prades
La Vierge.
184
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>
Église Saint-Pierre de Prades
185
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Au centre, une peinture du Bon Pasteur datée de 1699. A gauche, Saint Paul, avec l'épée qui l'a décapité. A droite, Saint André, avec la croix en X  en sautoir, instrument de son martyre. Le  tabernacle en marbre noir et blanc porte une représentation de la Trinité, il est sous un linge blanc.
Église Saint-Pierre de Prades
Au centre, une peinture du Bon Pasteur datée de 1699. A gauche, Saint Paul, avec l'épée qui l'a décapité. A droite, Saint André, avec la croix en X en sautoir, instrument de son martyre. Le tabernacle en marbre noir et blanc porte une représentation de la Trinité, il est sous un linge blanc.
186
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Au centre, une peinture du Bon Pasteur datée de 1699, encadrée par deux anges tenant un encensoir.
Église Saint-Pierre de Prades
Au centre, une peinture du Bon Pasteur datée de 1699, encadrée par deux anges tenant un encensoir.
187
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>
Église Saint-Pierre de Prades
188
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Sur les portes, la tiare papale. Statue de saint Jean Baptiste.
Église Saint-Pierre de Prades
Sur les portes, la tiare papale. Statue de saint Jean Baptiste.
189
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Joseph.
Église Saint-Pierre de Prades
Joseph.
190
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Pierre marchant sur les eaux. Ces deux premières illustrations sont  inspirés de celles de Nicolas Poussin.
Église Saint-Pierre de Prades
Pierre marchant sur les eaux. Ces deux premières illustrations sont inspirés de celles de Nicolas Poussin.
191
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>
Église Saint-Pierre de Prades
192
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Deuxième et troisième registres. Saint Jacques le Majeur, au bourdon et à la calebasse du pèlerin, la remise des clés du royaume des cieux, et Saint Paul, avec l'épée qui l'a décapité. Saint Barthélémy a perdu dans la main gauche le coutelas l'ayant écorché vif, a libération de Pierre,  et Saint Jacques le Mineur, à la massue de foulon qui l'acheva. Entre deux anges tenant une trompette, Saint Grégoire le Grand.
Église Saint-Pierre de Prades
Deuxième et troisième registres. Saint Jacques le Majeur, au bourdon et à la calebasse du pèlerin, la remise des clés du royaume des cieux, et Saint Paul, avec l'épée qui l'a décapité. Saint Barthélémy a perdu dans la main gauche le coutelas l'ayant écorché vif, a libération de Pierre, et Saint Jacques le Mineur, à la massue de foulon qui l'acheva. Entre deux anges tenant une trompette, Saint Grégoire le Grand.
193
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Deuxième registre. La remise des clés du royaume des cieux, Saint Jacques le Majeur, avec le bourdon et la calebasse du pèlerin et  Saint Paul, avec l'épée qui l'a décapité.
Église Saint-Pierre de Prades
Deuxième registre. La remise des clés du royaume des cieux, Saint Jacques le Majeur, avec le bourdon et la calebasse du pèlerin et Saint Paul, avec l'épée qui l'a décapité.
194
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>La remise des clés du royaume des cieux.
Église Saint-Pierre de Prades
La remise des clés du royaume des cieux.
195
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Troisième registre. La libération de Pierre par l'ange, Saint Barthélémy a perdu dans la main gauche le coutelas l'ayant écorché vif et Saint Jacques le Mineur, avec la massue de foulon qui l'acheva. Entre deux anges tenant une trompette, Saint Grégoire le Grand.
Église Saint-Pierre de Prades
Troisième registre. La libération de Pierre par l'ange, Saint Barthélémy a perdu dans la main gauche le coutelas l'ayant écorché vif et Saint Jacques le Mineur, avec la massue de foulon qui l'acheva. Entre deux anges tenant une trompette, Saint Grégoire le Grand.
196
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Deuxième et troisième registres. La guérison du boiteux à la porte du temple, Saint André, à la croix en sautoir, instrument de son martyre et  Saint Jean, imberbe. La crucifixion de Pierre, Saint Philippe, à la croix où il fut supplicié et Saint Mathieu . Entre deux anges tenant une trompette, Saint Ambroise.
Église Saint-Pierre de Prades
Deuxième et troisième registres. La guérison du boiteux à la porte du temple, Saint André, à la croix en sautoir, instrument de son martyre et Saint Jean, imberbe. La crucifixion de Pierre, Saint Philippe, à la croix où il fut supplicié et Saint Mathieu . Entre deux anges tenant une trompette, Saint Ambroise.
197
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Deuxième registre. La guérison du boiteux à la porte du temple, Saint André, à la croix en sautoir, instrument de son martyre et  Saint Jean, imberbe.
Église Saint-Pierre de Prades
Deuxième registre. La guérison du boiteux à la porte du temple, Saint André, à la croix en sautoir, instrument de son martyre et Saint Jean, imberbe.
198
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>La guérison du boiteux à la porte du temple.
Église Saint-Pierre de Prades
La guérison du boiteux à la porte du temple.
199
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Troisième registre. La crucifixion de Pierre, Saint Philippe, à la croix où il fut supplicié et Saint Mathieu . Entre deux anges tenant une trompette, Saint Ambroise.
Église Saint-Pierre de Prades
Troisième registre. La crucifixion de Pierre, Saint Philippe, à la croix où il fut supplicié et Saint Mathieu . Entre deux anges tenant une trompette, Saint Ambroise.
200
<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>La partie médiane est occupée par la grande statue du premier pape saint Pierre bénissant assis, avec au-dessus de lui les armoiries de la papauté .
Église Saint-Pierre de Prades
La partie médiane est occupée par la grande statue du premier pape saint Pierre bénissant assis, avec au-dessus de lui les armoiries de la papauté .
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<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>L'importance inhabituelle de la statue centrale colossale de saint Pierre, plus de trois mètres de haut et deux mètres de large, présenté avec tous les signes de la papauté est à l'origine d'un proverbe catalan caractérisant une personne orgueilleuse :
Église Saint-Pierre de Prades
L'importance inhabituelle de la statue centrale colossale de saint Pierre, plus de trois mètres de haut et deux mètres de large, présenté avec tous les signes de la papauté est à l'origine d'un proverbe catalan caractérisant une personne orgueilleuse :" grand comme le Saint Pierre de Prades ".
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<center>Église Saint-Pierre de Prades</center>Les armoiries de la papauté. A gauche, Saint Jacques le Mineur, à la massue de foulon qui l'acheva. A droite, Saint Philippe, à la croix où il fut supplicié.
Église Saint-Pierre de Prades
Les armoiries de la papauté. A gauche, Saint Jacques le Mineur, à la massue de foulon qui l'acheva. A droite, Saint Philippe, à la croix où il fut supplicié.
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