Trois édifices religieux ont précédé l'actuelle cathédrale :
une chapelle bâtie au IIIe siècle ;
une première cathédrale, bâtie au VIe siècle ;
une deuxième cathédrale romane, bâtie au XIe siècle.
Commencée le 14 Avril 1434, il a fallu près de 50 ans pour édifier la façade
En 1577 dut avoir lieu l'inauguration de la grande nef et des collatéraux.
Le transept sud est achevé vers 1650, le Transept nord n'est commencé qu'en 1840 !
Quant au Transept central, au Chœur et à ses 5 chapelles absidiales, leur édification suivra presque sans arrêt pendant 51 années !
Et le 25 décembre 1891, 457 ans après la pose des premières pierres, Monseigneur Lecoq, Évêque de Nantes, inaugure en son entier la Cathédrale de Nantes.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
La cathédrale présente les dimensions suivantes : Hauteur de l'édifice : 63 mètres (Notre-Dame de Paris : 69 mètres). Longueur intérieure : 103 mètres (Paris : 130 mètres). Hauteur de la nef sous voûtes : 37,5 mètres (Paris : 33 mètres)
La façade de la cathédrale de Nantes est encadrée de deux tours assez massives, au sommet en terrasse. Elle présente quelques particularités remarquables, comme la présence d’une chaire extérieure prévue pour prêcher aux foules assemblées sur la place, ou encore l’organisation en cinq portails aux voussures richement décorées, trois centraux et deux latéraux. Si cette façade n’a pas, dans son ensemble, l’élégance ni la noblesse architecturale d’autres bâtiments gothiques de la même époque, cette faiblesse se trouve largement compensée par la beauté de l’intérieur du bâtiment. La blancheur du tuffeau calcaire, encore accentuée par les récents travaux de restauration, les imposantes dimensions du vaisseau (103 m de longueur, hauteur de la grande nef à 37,5 m soit 4 mètres de plus que Notre Dame de Paris), l’effet de puissance et de grâce des immenses piliers forcent l’admiration.
Le portail central qui orne la façade est achevé en 1481, pour les grand-messes. Henri IV la franchira en 1598, lors de son passage à Nantes pour y signer l’Édit de Tolérance.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Le portail, monté entre 1430 et 1480, est situé devant le porche de la nef romane. Sa composition, entre deux hautes tours, annonce la nef centrale et deux collatéraux. La façade a perdu de son décor sculpté. Les voussures des portails - sommés d'un gable - sont : au centre dédiée au Jugement dernier, celle de gauche à Saint-Pierre, celle de droite à Saint-Paul. Les portes latérales du nord au Enfants nantais, celles du sud à Saint-Yves Hélory.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Portail central. Le thème classique du Jugement Dernier présenté sur le portail central, n'a pas toujours été identifié, du fait de l'absence au centre du tympan, de la figure du Christ en gloire. Reprenant une composition traditionnelle, les voussures reçoivent les figures des damnés torturés par les diables, des morts qui ressuscitent et des élus les mains jointes, en adoration.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Portail central.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Portail central.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Portail de gauche (Nord). Le portail dédié à saint Pierre présente des scènes de baptême et de prêche par le saint.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Portail de droite (Sud). Le portail Saint-Paul présente la vie de l'apôtre Paul qui a persécuté les chrétiens avant sa conversion. Les scènes sculptées montrent son martyre par décollation. D'après la légende, la tête de saint Paul, retrouvée par un berger et déposée à côté du corps, se tourne pour s'unira lui. Après le miracle, les fidèles se rassemblent autour du tombeau.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
La chaire à prêcher extérieure témoigne de la volonté de l'Eglise d'encadrer fermement la pratique de la prédication, qui est l'enseignement de la parole de Dieu. Les sculptures de la chaire, comme le discours prononcé pour les élites et le peuple rassemblés sur le parvis, devaient frapper, être mémorisables et donner une leçon salutaire.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Portail latéral Nord. L’évêque pénétrait dans la cathédrale par le portail latéral nord, dédié à saint Donatien et saint Rogatien. Cette iconographie exploite d'éventuels liens familiaux entre les ducs de Bretagne et les deux martyrs, décapités pour s'être convertis au christianisme au IIIe siècle. Ainsi, le pouvoir ducal s'enracine dans un passé chrétien très ancien.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Le portail latéral Nord. Le portail latéral sud par lequel le duc entrait dans la cathédrale est dédié à saint Yves. Né en 1253 au manoir de Kermartin, il a été canonisé en 1347 pour ses actions menées envers les démunis. Par ce décor sculpté, le duc Jean V se réapproprie l'image du saint alors utilisée parla monarchie. Depuis le XXe siècle, saint Yves est le patron de la Bretagne.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Quand on rentre à l'intérieur de cette Cathédrale de style Gothique Flamboyant, on est frappé par la pureté de ses lignes et par la profondeur de son vaisseau. Dans la nef, aucun chapiteau ne vient briser les piliers qui s'élèvent d'un seul jet jusqu'aux clefs de voûte. L'unité qui règne dans l'édifice lui donne à la fois un aspect robuste et élancé !
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Sous la terreur, toutes les décorations des clés de voûte (qui représentaient souvent les armes des bailleurs de fonds pour les travaux de la cathédrale) furent détruites, et il ne subsista donc que des trous béants jusqu'à la fin du XXè siècle.
Détail remarquable : quatre de ces clés furent refaites non en pierre mais en bois de tilleul, sculptées et peintes par Maurice Mainguy et posées en 1986. Il s'agit des quatre premières clés à partir de l'oculus du choeur, en allant vers les portails. On repère aisément les armes du roi de France, Louis XIII donc, qui permit l'élévation de la voûte, puis celles de Bretagne, puis deux clés pendantes, et les suivantes sont en pierre.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Tous les vitraux de ces chapelles et du chœur sont de Jean Le Moal, associé à Anne Le Chevallier, qui a « voulu créer avant tout une lumière sacrée qui donne un climat religieux à l'ensemble du Chœur ». Pour lui, "Le vitrail n'est pas aujourd'hui une image, une histoire ou l'illustration d'un thème. Au Moyen Age, les cathédrales constituaient des livres de pierre et de verre. Notre civilisation est différente. Il s'agit plutôt de pénétrer dans un livre"
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
De 1977 à 1982, Anne Le Chevalier travaille aux vitraux des baies du transept nord, au-dessus du cénotaphe de Lamoricère et aux deux chapelles contiguës de Saint Jean-Baptiste et du Sacré Coeur.
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L'autel à grand retable, de 1625, devait s'encadrer mal dans l'arc triomphal dont il avait été rapproché. Il fut remplacé, vers 1750, sous l'épiscopat de Pierre Mauclerc de la Muzanchère, par l'autel aux lignes sinueuses aux marbres vivement colorés, aux sculptures pleines de grâces et de sourires, que l'on conserve encore dans la cathédrale en qualité de maître-autel. Quel en fut le dessinateur ? Nul ne le sait (Germain Boffrand, né à Nantes le 16 mai 1667, mort à Paris le 19 mars 1754 ?). On l'avait accosté tout d'abord de deux anges en bois doré, restes de l'autel précédent. Ces anges furent remplacés, en 1779, par d'autres en marbre blanc, œuvre de Sébastien Leysner : ces derniers eurent la tête enlevée et les ailes brisées pendant la Révolution
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Orgue de choeur. Achevé par Louis Debierre en 1897, il est doté de 31 jeux.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Chaire restaurée en 1992 par Yves Lehuen et en 2008 par les Ateliers de la Chapelle. Réemploi de plusieurs éléments datant du 18e siècle (dosseret, ciel et fûts des palmiers).
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Le grand orgue de la Cathédrale est tout à fait remarquable, tant sur le plan musical que sur le plan esthétique. Il trône au-dessus des portails d'entrée, posé sur une superbe tribune voûtée, et son imposante présence contribue très largement au caractère d'ensemble du monument. 1531 : premières grandes orgues. Au XVIIe, l'orgue se résumait à la partie centrale. Au XVIIIe, on lui rajoute les deux tourelles latérales contenant 10 tuyaux .
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Datant du XVe siècle, au-dessus de l'orgue, on reconnaît à gauche, Anne de Bretagne, coiffée de la couronne de lys et agenouillée au pied de sainte Anne. A droite, la mère d'Anne, Marguerite de Foix est accompagnée de sa sainte patronne.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
LE NARTHEX. La tribune de l'orgue (1619) laisse deviner l'influence de la Renaissance. 16 statues se dressent sous cette tribune.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Autour des piliers massifs de l'entrée, la frise raconte des épisodes-clés de l'Ancien Testament. Leur très bon état s'explique largement par les restaurations ou reconstructions effectuées au XIXè siècle, lorsqu'on installa également de nombreuses œuvres originales, comme les grandes statues autour de la porte principale. Abraham, le premier patriarche du peuple juif, s’apprête à sacrifier son fils Isaac. Avec lui débute le processus de formation du peuple de Dieu, d’où naîtra le Christ. Dieu lui promet une descendance innombrable. Abraham devient ainsi le père de la foule immense des croyants.
Melchisédec, contemporain d’Abraham, est à la fois roi et prêtre. Il porte la couronne royale, et en tant que prêtre, il offre en sacrifice le pain et le vin contenu dans un grand calice. Il préfigure le Christ, prêtre-roi éternel.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Adam et Eve, Adam tenant dans sa main le fruit de l’Arbre de la connaissance qu’il a mangé pour se faire l’égal de Dieu, Eve curieusement dans une attitude de prière et foulant aux pieds le serpent.
Abel, second fils d’Adam et Eve, est représenté en berger tenant un agneau, offert en sacrifice à Dieu. Son frère ainé Caïn qui l’a tué par jalousie n’est pas représenté, mais on pourrait penser qu’il est symbolisé par cette niche vide à la gauche d’Abel.
Noé, le petit-fils d’Adam et Eve, tient à la main l’Arche du Déluge. Il est le symbole de l’homme juste, épargné par le châtiment.
Abraham, le premier patriarche du peuple juif, s’apprête à sacrifier son fils Isaac. Avec lui débute le processus de formation du peuple de Dieu, d’où naîtra le Christ. Dieu lui promet une descendance innombrable. Abraham devient ainsi le père de la foule immense des croyants.
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St Donatien.
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St Rogatien.
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Bénitier. En face du portail central, les deux grands bénitiers, placés en 1808, sont composés de coquillages de l’océan Indien montées dans des supports à motifs maritimes.
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Saint Pierre. De Debay Jean-Baptiste Joseph, dit : Debay père (sculpteur)
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Saint Jean-Baptiste de Debay Jean-Baptiste Joseph, dit : Debay père (sculpteur), 1814-1815.
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Saint Paul, De Debay Jean-Baptiste Joseph, dit : Debay père (sculpteur).
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Saint Clair, évêque de Nantes. De Barrême Henri-Hamilton, dit : Barrême d'Ancenis (sculpteur), 1821.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Une seconde série de sculptures rend hommage rend hommage aux fondateurs de la cathédrale.
Saint Clair, premier évêque de Nantes au sud, et Jean de Malestroit, présente les plans de sa cathédrale.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Au nord Saint-Félix tenant dans sa main la maquette de la cathédrale qu’il a consacrée au VIe siècle, et Jean V, duc de Bretagne, a la tête ceinte de la couronne ducale.
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Le puits.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Le collatéral Sud. La porte de la Tour Sud est surmontée par les «Armes du Chapitre » soutenues par des anges (XVe siècle)
Quatre Chapelles, dont 3 mutilées pendant la Révolution, nous font découvrir respectivement :
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Chapelle de Saint Martin de Vertou.
Né à Nantes vers l'an 527, il devint ermite, puis fonda le premier monastère de Vertou.
Au dessus de l'autel à baldaquin ionique, oeuvre des frères Peccot (1811), un tableau d'André Minaux met en scène une Descente de Croix (1956).
on peut apercevoir au dessus du baldaquin une sculpture en forme de coquille, fragment de l'ancien retable.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Chapelle de Saint Félix. Évêque de Nantes de 549 à 582, il participa à la construction de la première cathédrale de Nantes, qu'il consacra le 30 Septembre 560.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Chapelle de Saint Félix. L'autel, sculpté par Chatelu, est orné d'un bas-relief dû au sculpteur nantais Guillaume Grootaers (1816-1882), auteur également de l'autel principal de l'église Saint Nicolas à Nantes.
Ce bas-relief met en scène la Présentation de Marie au Temple, symbole de la consécration de la Vierge au Seigneur, à l'aube de sa vie consciente.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Chapelle de Saint Félix. 14 petits tableaux de Sotta, jadis insérés dans des lambris (1845), ornent deux faces de cette chapelle, depuis l'année 2004.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Chapelle de Saint Félix.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Chapelle dite de Saint Clair.
Le bas-relief de l'autel en marbre présente les quatre Evangélistes, accompagnés chacun d'une figure emblématique.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
. Saint Jean et l'Aigle : du fait de la hauteur de vue du texte sacré (Jean 1,1-18). Saint Marc et le Lion : du fait du désert, des bêtes sauvages (Marc 1,1-13). Saint Matthieu et l'Enfant : du fait de la généalogie de Jésus (Matthieu 1,1-17). Saint Luc et le Taureau : animal immolé dans le sanctuaire (Luc 1,8-10).
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Un enfeu, tombeau de l'Evêque de Nantes, Guillaume Guéguen (1500-1506) sculpté par Michel Colombe, serait occupé par le gisant d'Henri le Barbu, Evêque de Nantes (1404-1419).
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Face à l'autel, un bas-relief centré sur " l'Agneau Pascal ", immolé pour le salut du monde et adoré par les Anges.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
LE TRANSEPT SUD. Le tombeau de François II fut sculpté par Michel Colombe et ses aides (1502-1507) ; il est en marbre d'Italie et de Belgique.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
La plus haute et la plus vaste verrière de France surplombe ce tombeau. Oeuvre de François CHAPUIS, on peut y distinguer 7 lignes différentes représentant des Evêques de Nantes, des Saints et Saintes, des Martyrs et des Bienheureux de Bretagne.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Il contenait jadis les restes de François II, Duc de Bretagne (1435-1488) et de ses deux épouses successives : Marguerite de Bretagne et Marguerite de Foix. 2 Gisants (François II et Marguerite de Foix), 12 statuettes (les 12 Apôtres), 16 Figurines de « veilleurs » et 4 grandes statues (Prudence, Tempérance, Force, Justice) ornent ce magnifique tombeau de renommée nationale et internationale et que Chateaubriand considérait comme « le chef d’œuvre de l'Art Catholique en France ».
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
François II, duc de Bretagne, et sa seconde femme, Marguerite de Foix sont les parents d'Anne de Bretagne (1477-1514), née à Nantes, reine de France dès 1491, suite à ses alliances avec Charles VIII puis avec Louis XII.
Ces sculptures ont été réalisées à la demande d'Anne de Bretagne de 1502 à 1507 par Michel Colombe, déjà âgé de 75 ans.
Remarquer la grande beauté du duc, le calme, la douceur et la grâce de la duchesse.
L'un et l'autre, les mains jointes, semblent endormis d'un sommeil plein d'espérance, déjà transportés par trois angelots aux gestes attentifs.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Au mur, la grande plaque qui célèbre la mémoire des soldats britanniques tombés en France lors de la Première Guerre Mondiale. Au sommet sont représentés les blasons des différents pays de l'Empire Britannique qui furent impliqués dans le conflit de 1914. Chaque blason national est accompagné d'un bandeau portant le nom du pays : on lira de haut en bas et de gauche à droite les noms de l'Inde, du Canada, de l'Australie, de l'Afrique du Sud, de la Nouvelle-Zélande et de Terre-Neuve.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Anne, duchesse de Bretagne et reine de France pour la seconde fois par son mariage avec le roi Louis XII en 1499, commande la même année deux tombeaux un pour son défunt mari le roi Charles VIII et un second pour son père François II duc de Bretagne décédé en 1488. Ce dernier était destiné à recevoir les dépouilles du duc et de ses femmes successives, Marguerite de Bretagne et Marguerite de Foix, mère d'Anne. Les parents de la reine gisent sur la dalle de marbre d'Italie sculptée par Michel Colombe. Agé de 75 ans mais toujours reconnu comme le plus grand sculpteur français, il l'a exécuté en cinq ans d'après les dessins de Jean Perréal.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Les quatre figures allégoriques de femmes, aux quatre coins du tombeau, représentent les vertus cardinales, indicatrices du chemin vertueux que tout homme est appelé à suivre.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
La " Tempérance " munie en main droite d'un mors de cheval, symbole d'une conduite raisonnée : il y a un temps pour tout (Ec 3,1-15) et en main gauche d'une horloge, symbole du temps qu'il faut savoir respecter et qui atténue les passions.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
La " Force Morale " revêtue d'une armure et d'un casque guerrier ; l'expression de son visage reflète une certaine douleur rentrée, comme si l'effort d'arracher le dragon (le Mal) de la tour (le Bien, le for intérieur) ne se faisait pas sans combat intérieur.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
La " Justice " portant en main gauche un livre (la Loi) illustré d'une balance (la Justice) et en main droite un glaive imposant mais délicatement recouvert d'un pan de son écharpe : " Rendre la Justice, mais ne pas détruire la personne ".
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
La " Prudence " tenant en main droite un compas, symbole de la mesure de tout acte, et en main gauche un miroir, reflet de toute pensée et capteur des conseils de sagesse de l'Ancien, figuré en double visage ; à ses pieds, un serpent " Soyez prudents comme des serpents " (Mt 10,16).
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La Prudence à deux faces.
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Les apôtres : les deux premiers, saint Pierre et saint Paul.
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A gauche, saint André (?), à droite, saint Jean.
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De gauche à droite, Barthélemy, Thomas, Matthieu, Simon.
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A droite, Matthias.
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LES CHAPELLES DU CHŒUR. La Chapelle de « Notre Dame de Pitié ». Le SAINT SACREMENT est déposé dans le tabernacle d'un bel autel à retable de style Louis XIII (Tugal Caris, 1656)
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Des tableaux ornent cette chapelle : un Christ en Croix (fin XVIIe siècle),
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
une « Descente de Croix » (E. Barthélémy Garnier, 1827),
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Le long du mur et d'Est en Ouest, trois tableaux de Jules Laure
. Saint Laurent, diacre et martyr (258).
.Saint Denis, premier Evêque de Paris et martyr (vers 258). Saint Vincent, diacre et martyr (vers 304).
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Chapelle de Saint Vincent de Paul. Cette chapelle absidiale dispose d'une seule oeuvre d'art, dont le style est assimilé à celui de l'école " Maniériste " caractérisée notamment par une certaine torsion des corps.
La peinture a été réalisée en 1618 par Charles Errard (1570-1630), né à Bressuire puis installé à Nantes.
La scène représente " le Christ remettant les clés à Saint Pierre " ou plus couramment " la Dation des clés ", 1618. On y distingue sur le haut du tableau, la Cathédrale de Nantes, et à mi-hauteur le Château des Ducs.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Ensuite, c'est la chapelle dédiée à Ste Anne, Les deux peintures à cadre ogival représentent la Vierge de l'Annonciation à gauche et Sainte Marie l'Egyptienne à droite.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
La Vierge et Saint Jean-Baptiste.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
La statue en pierre, « Ste Anne, Vierge Marie et
Jésus », sculptée et dorée en 1995 par le sculpteur Pascal Beauvais,
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Un grand tableau du nantais François Donné (1838) met en scène " Jésus apaisant la tempête ".
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Comme dans la plupart des cathédrales non dédiées à la Vierge, la chapelle axiale lui est consacrée. L’autel, finement sculpté, est en marbre blanc. Les murs lambrissés atténuent l'austérité du lieu.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
La statue dorée d'allure gothique la représente avec l’Enfant Jésus dans les bras, accostée de deux angelots adorateurs.
Cette chapelle de la Vierge a été édifiée à toute proximité du mur d'enceinte de la Ville de Nantes, construit au début du XIIIème siècle par le Duc de Bretagne, Pierre de Dreux (1191-1250), surnommé Mauclerc.
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Chapelle de St Joseph.
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Chapelle de St Joseph.
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Chapelle de St Joseph où l'on peut voir une grande toile : « La Vierge au tombeau » (Van der Berghe, 1835),
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Les lustres de la Nef sont réalisés vers (1870) par François Evellin.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Les lustres de la Nef sont réalisés vers (1870) par François Evellin.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
La chapelle St Louis où sont «Le Moise » de Sotta, l'un des maîtres du peintre nantais Elie Delaunay (1828-1891).
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
et « Un grand prêtre Aaron» de Sotta.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Chapelle de Saint Yves. L'autel (1917) et la statue (1913) de saint Yves ont été réalisés par les sculpteurs nantais F. et C. Perraud.
Sur le retable, dans un semis d'hermines, se détachent les armes des Hélory. Yves Hélory, né vers 1250 au pays de Tréguier fut un juge intègre et un magistrat très sensible à la détresse humaine. Ordonné prêtre vers 1283, il meurt dans son manoir familial de Kermartin, le 19 Mai 1303. Saint Yves est le patron des juristes, des magistrats et des avocats.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Tableau d'E. Bertreux « La Cathédrale en feu », évocation de l'incendie de janvier 1972
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Chapelle du Sacré-Coeur. L'autel, sculpté par le nantais Perraud, est surmonté d'un tableau représentant la " Communion des Apôtres " (1862), peint par le nantais Elie Delaunay (1828-1891), élève d'Hippolyte Flandrin.
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Une sculpture, en marbre de Carrare, «Le Christ au jardin de l'agonie », du nantais Vallet, et un médaillon ovale figurant le Sacré-Coeur, peint par Sotta.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Une Descente de Croix.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
La statue en bronze de St Pierre qui est une copie réduite de la statue de la Basilique Vaticane. Saint Pierre est le premier des Apôtres et des Papes, mort martyr et crucifié vers l'an 65.
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Le triptyque de la Nativité, réalisé par le nantais Alain Thomas, inauguré par Mgr Soubrier le 24 décembre 2004 à Minuit, au début de la messe de Noël traduit toute l'innocence, la beauté et la joie de l'événement.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Dans la chapelle du Sacré Cœur, divers fragments XIXe siècle représentant la Cène, à gauche, et un prélat bénissant des fidèles avec l’ostensoir à droite, ont été recomposés par l'atelier d'Anne Le Chevallier.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Dressée contre le mur, une pierre tombale fait mémoire de Messire Gohaud, prêtre (XVème siècle).
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LE TRANSEPT NORD. Le Cénotaphe de Lamoricière (mort en 1865) fut placé dans la Cathédrale en 1879.
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Le vitrail est d'Anne Le Chevalier qui l'explique ainsi : « ...un grand arbre figure simultanément le mouvement de la grâce de Dieu qui se répand sur les hommes et celui des hommes vers leur Dieu ... »
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
A peine achevé, le bras nord du transept accueille en 1879 le cénotaphe du général Lamoricière, né à Nantes en 1806 et mort en 1865. Il se mit au service des Etats Pontificaux en 1860, à la demande de Pie IX, après avoir servi dès 1830 en Algérie. En finançant ce monument en marbre, commandé au sculpteur Paul Dubois et à l'architecte Louis Boitte, l'Église montre son éternelle reconnaissance à ce haut dignitaire qui a servi dans les troupes pontificales. Les auteurs n'ont pas pu exécuter leur projet initial, où le défunt était représenté debout face au Pape Pie IX, ce privilège étant réservé aux saints. Présentée à l'Exposition Universelle, cette oeuvre a reçu des critiques élogieuses.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
Quatre statues l'encadrent : la Force, la Foi, la Charité, la Sagesse. (Paul Dubois). En haut du fronton de gauche, les armoiries du Pape Pie IX.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
En médaillon, au milieu des piliers, le profil des deux filles du Général de Lamoricière.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul.
En médaillon, au milieu des piliers, le profil des deux filles du Général de Lamoricière.
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La Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul. Au fronton, les armoiries du général Lamoricière.
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Les quatre statues en bronze, sculptées par Paul Dubois (1829-1905), symbolisent les quatre vertus du Général.
