Le Château des Ducs de Bretagne, l'Île Feydeau, la Tour Lu, le Jardin des Plantes.
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Le château des ducs de Bretagne.
En 919, les Normands envahissent tout le territoire. Ils sont chassés de Nantes en 937, par Alain Barbe-Torte. Cette date marque la création du Duché de Bretagne. Alain Barbe-Torte, premier duc de Bretagne, fixe sa résidence à Nantes. Il y établit son château, à côté de la cathédrale. Sa mort en 952 ouvre une période de conflits avec les comtes de Rennes pour la succession du duché. Aux 11e et 12e siècles, les ducs de Bretagne, devenus comtes de Nantes tentent d'affirmer leur pouvoir face au roi de France. Dans cet esprit, durant la première moitié du 13e siècle, Guy de Thouars, duc de Bretagne décide d'agrandir sensiblement l'enceinte de Nantes. Il bâtit un nouveau château, appelé la Tour Neuve, à l'emplacement du château actuel. Tour du Pied de Biche, tour de la Boulangerie, tour des Jacobins, tour du Port.
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Pierre de Dreux, dit Mauclerc, et Jean Ier le Roux étendent les fortifications de la cité et agrandissent le château. Élément essentiel du système de défense de la ville, il protège un bras de Loire, lieu d'intenses activités commerciales. En 1466, François II juge le château trop petit. I1 ordonne l'édification d'un nouveau château sur le même site. Il en fait sa résidence principale, et l'une des premières forteresses de Bretagne. Les travaux d'embellissement sont poursuivis par sa fille la duchesse Anne de Bretagne, deux fois reine de France par ses mariages successifs à Charles VIII et Louis XII.
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Avec son entrée monumentale tournée vers la cité, l'édifice symbolise la puissance des ducs. En 1532, lors de l'annexion du duché de Bretagne à la France, le château devient résidence royale. L'entrée constitue le point le plus vulnérable du château. Pour la protéger, deux tours appelées tour du Pied de Biche et tour de la Boulangerie ont été édifiées pendant le règne du duc de Bretagne François II. Elles contribuent à donner un aspect de forteresse au château.
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La tour polygonale, dite «Vieux Donjon», est la seule partie visible de l'ancien château. Devant, le bastion Saint-pierre (16e). A gauche, le pont de secours, une des entrées historiques.
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Le bastion Saint-Pierre, puis la tour des Espagnols détruite par une explosion en 1800.
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De gauche à droite : tour des Jacobins, tour du Port et au fond, tour de la Rivière.
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La poterne de Loire, une autre entrée historique.
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Tour de la rivière.
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Le campanile a été réalisé d'après un dessin de 1715. Avec ses six tonnes et ses huit mètres de haut, il respecte entièrement la volumétrie originelle. Il a été travaillé dans du chêne de France et taillé de manière traditionnelle. Son fût hexagonal repose sur une base rectangulaire. Ce qui a représenté un vrai challenge pour les charpentiers des Ateliers Perrault Frères. Le décor est restitué dans l'esprit du 15e siècle, tandis que le couronnement et la lanterne reprennent leur dernier aspect avant l'explosion de 1800. L'épi de faîtage est orné d'une girouette et d'un soleil.
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La flèche qui surmontait l'entrée principale a été remplacée au 17e siècle par un campanile. À la même époque, les tours sont transformées en prison et en ateliers d'armes. Le pont dormant en bois permettant l'accès aux deux pont-levis a été remplacé en 1770 par un pont de pierre.
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Point vulnérable de la forteresse, celle-ci possédait à l'origine une herse et deux portes protégées par des pont-levis à bascule : une grande pour le passage des charrettes et des cavaliers, une plus petite pour le passage des hommes à pied.
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En partie basse, le tablier fait office de plancher. En partie haute, sont positionnés les deux bras du balancier pourvus de chaînes. Des contrepoids sont installés à l'arrière, dans le passage du pont, et lestés lors de la bascule. La difficulté d'un tel ouvrage réside dans le positionnement de tous les éléments, de sorte qu'une fois fermés, à la verticale, ils viennent se loger parfaitement dans l'emplacement réservé pour le tablier dans la maçonnerie.
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Les armoiries du duché : La couronne et les hermines, symboles du duché Les lévriers, attributs d'Anne de Bretagne L'une des devises (effacées) de la duchesse Anne, Amari ("J'ai aimé").
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Anne de Bretagne, duchesse de Bretagne et deux fois reine de France. Sculpteur Jean Fréour.
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Les hermines.
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Résidence ducale et royale. A gauche, le Grand Logis (15e siècle), au centre, la tour de la Couronne d'Or (15e siècle) et à droite, le grand Gouvernement (15-17e siècles)
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Au fond, la cathédrale,, à droite, la conciergerie (18e siècle), adossée à la tour du vieux Donjon.
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Façades en tuffeau blanc du Grand Logis (15e) et du Grand Gouvernement)
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La façade a retrouvée l'aspect qu'elle avait après les travaux décidés par Louis XIV en 1681 : une entrée couverte d'un baldaquin avec, au niveau de la corniche, un cartouche aux armes de la royauté française.
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Commencé par François II, la tour de la Couronne d'or est achevée par Anne de Bretagne qui, après son mariage avec Louis XII en 1499, entreprend d'embellir le Château. Symbole de l'autorité ducale et royale, deux flèches surmontaient la tour dominant l'horizontale des courtines. A la fin du 17e siècle, elles disparaissent.
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La tour de la Courone d'Or avec ses deux loggias, pièces ouvertes sur l'extérieur réservées à la détente et à la parade. Cet élément décoratif est issu des premières influences italiennes. La restauration des flèches est dite "stylistique", c'est-à-dire réalisée d'après analyse de documents anciens. Elle tend à restituer et à affirmer la construction originelle de la fin du 15e siècle. Les épis de faîtage ont été recouverts de plomb doré à la feuille d'or. Ils sont décorés de fleurons, crochets et surmontés d'une girouette en forme de flamme.
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Façade du Grand Logis.
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Façade du Grand Logis.
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Les lucarnes classiques ornées de « grands trophées avec boucliers », qui avaient remplacé les lucarnes gothiques de la fin 15e, ont été gardées.
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Les lucarnes néo-gothiques des restaurations de 1877 et de 1907 ont été gardées.
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Le puits.
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De gauche à droite : la conciergerie (18e), le Harnachement (18e) et le Pavillon (16-18e).
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Le Pavillon.
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Le bâtiment du Harnachement (18e), réaménagé en 1997, a été dédié aux expositions temporaires.
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La conciergerie, aujourd'hui café-restaurant Les Oubliettes.
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Tour de la Rivière.
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Le chemin de ronde.
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le chemin de ronde, au fond la tour du fer à Cheval.
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La cathédrale.
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La tour du fer à Cheval (15e).
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Fenêtre de la toue du Fer à Cheval.
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La conciergerie et la tour dite du Vieux Donjon (14e).
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Dans la tour de la Boulangerie.
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Dans la tour de la Boulangerie.
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Dans la tour de la Boulangerie.
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Dans la tour de la Boulangerie.
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St Nicolas vue de la tour des Jacobins.
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La tour de la Boulangerie.
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L'arrière du Grand Logis.
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Les épis de faîtage, vus de la tour des Jacobins. Cette tour est aussi appelée tour des Anglais, car elle a servi à emprisonner des soldats anglais au cours du 18e siècle. Le sommet de la tour aujourd'hui aménagée en terrasse d'artillerie a été remanié plusieurs fois. Des sondages archéologiques ont permis d'apprécier les dimensions réelles du bâtiment qui la surmontait au 15e siècle. Il était plus imposant que ses voisins conservés sur les tours de la Boulangerie et du Pied de Biche.
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Tour du Port.
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Il s'agit du moulage d'un original en pierre calcaire datant du 2e siècle apr. J.-C. L'inscription a été découverte dans les fondations de la porte Saint-Pierre, en 1805, et est encastrée dans la galerie basse de l'hôtel de ville de Nantes, où elle est toujours conservée. Il y est écrit : « Au Dieu Vulcain, pour le salut des habitants du port et des nautes de la Loire. » Les nautes formaient une corporation de bateliers encadrant le trafic fluvial de Loire. Leur activité s'étendait probablement au trafic maritime.
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Grand plan de la ville médiévale fortifiée dans une ancienne salle d'artillerie.
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Tapisserie dite « des États de Bretagne » Cette tapisserie décorait la salle dans laquelle se réunissaient une fois par an les États de Bretagne (les représentants de la province). Sur la partie centrale de la tapisserie, le motif noir sur fond blanc est une hermine. Elle symbolise la Bretagne. Le deuxième motif, doré sur fond bleu, est une fleur de lys. Elle représente le royaume de France. Le 4 octobre 1585, les députés du pays et duché de Bretagne réunis a Nantes décident de faire exécuter « six pièces de tapisseries » semées d'un côté de « lys et armes de France » et de l'autre « d'hermines et armes de Bretagne ». D'après un dessin de Robert Paigné, le licier Pierre de Molin réalise ces tapisseries en 1586, à Paris. Elles sont utilisées chaque année dans les villes où se déroulent les réunions des États, probablement jusqu'à la Révolution, en 1789. La tapisserie a subi des transformations et des remontages ultérieurs.
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Graffitis des prêtres réfractaires qui furent enfermés ici durant la Révolution, lorsque le château servit de prison. Ils ont gravés des autels.
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Moulage du projet de sculpture du blason du grand Gouvernement. Ce moulage a été réalisé dans le cadre de la restauration du monument, le blason ayant été martelé pendant la Révolution française sur l’initiative de la municipalité. Le blason est décoré d’un large cartouche portant les armes de la dynastie des Bourbons. L'écu, à gauche, présente les armes de la monarchie française depuis le 13e siècle. À droite, les chaînes passées en croix, en sautoir et en orle, illustrent les armes de Navarre. Ces deux motifs sont associés depuis le règne de Henri IV. Le L de Louis XIV marque la présence de la "monarchie au cœur de la Bretagne.
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D'une hauteur de 26 mètres, l'espace des Jacobins est un espace charnière entre le Grand Logis, le Grand Gouvernement et la tour des Jacobins.
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L'absence de plancher dans cet espace soulève deux hypothèses : soit le bâtiment est resté inachevé, soit les planchers ont été ruinés. Les cheminées constituent un élément de confort essentiel. La forme et la sobriété de celles-ci sont caractéristiques du 15e siècle. À la fin de cette période, on dénombre plus de 8o cheminées au château de Nantes. Leur ravitaillement nécessite un personnel nombreux et une quantité de bois considérable.
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Figure de proue du navire l'Asie (1897).
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Nantes par JMW Turner (1829).
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Escalier de la tour de la Couronne d'Or.
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Escalier de la tour de la Couronne d'Or.
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A droite, girouette de bateau de Loire (1793) en bois sculpté polychrome.
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Dès le 17e siècle, la figure de proue devient une pièce majeure de l'ornementation des navires. Elle est l'emblème du vaisseau, son âme. Celle-ci représente peut-être saint Georges brandissant sa lance aujourd'hui disparue, avec laquelle il transperça le dragon de Silène. Trouvée à La Roche-Bernard, cette sculpture provient d'un navire qui n'a pas été identifié.
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BALANCE POUR LA PESÉE DES CANONS Depuis 1642, un chantier de construction navale de la Marine royale est installé à Indret. En 1777, une fonderie de canons y est créée, afin d'équiper les navires de la Marine royale. Cette balance y a été utilisée jusqu'au début du 19e siècle pour la pesée des canons, ce qui explique son format ainsi que son décor qui mêle les emblèmes de la monarchie au répertoire maritime.
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Le sucre raffiné se présente sous forme de grands cônes, appelés pains de sucre. Ces pains sont vendus aux consommateurs qui, à l'aide de marteaux, de hachettes ou cisailles, en débitent de gros puis de petits morceaux. Au-dessous, une cuillère à soupoudrer le sucre.
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Moulin à épices ou à café.
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Accompagné de rites bien définis, le culte des saints se renforce aux 17e et 18e siècles, alors que les voyages s'affirment de plus en plus longs et•périlleux. Si saint Elme est surtout prié sur les bords de la Méditerranée, son culte est connu de tous. Il est invoqué lors des tempêtes ou par temps d'orage qui causent les « feux de Saint-Elme » au sommet des mâts : des étincelles provoquées par l'électricité de l'atmosphère.
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En premier plan, un instrument pour le report des cotes, un double pied de charpentier de marine, conçu essentiellement en fanon de baleine. Derrière, deux compas pour la construction navale. Le Compas est un instrument de mesure qui permet de reporter à l'échelle une distance ou un volume à partir d'un dessin ou d'un plan.
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SPHÈRE ARMILLAIRE Cet instrument d'astronomie représente l'ensemble de l'univers et le mouvement des astres tels qu'ils étaient connus à l'époque de sa création. Les sphères armillaires étaient plus utilisées comme des instruments de démonstration magistrale ou scolaire que comme des instruments de calcul. Au 18e siècle, elles sont très en vogue dans les cabinets scientifiques et les bibliothèques.
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ARMES DE BORD Il existe trois types d'armes blanches de marine : les piques, les épées et les sabres. Réglementées assez tardivement, ces armes de bord sont encore peu décorées à la fin du 18e siècle.
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PAIRE DE PISTOLETS Ces pistolets font partie des armes de bord traditionnellement attribuées aux capitaines et officiers de marine. Ceux-ci, signés Cassaignard, ont été fabriqués à Nantes.
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LA PRÉSENCE FÉMININE À BORD La croyance selon laquelle les femmes portent malheur en mer est vivace au 18e siècle. Elle s'étend à d'autres individus comme l'avocat ou le prêtre mais concerne surtout des animaux et des objets dont le nom ne peut parfois être prononcé sous peine de déchaîner les pires tourments. La figure féminine n'est cependant pas complètement absente à bord des navires ; on la rencontre très fréquemment dans le répertoire décoratif, notamment pour la figure de proue.
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Coupe de la Marie Séraphique, montrantles conditions de transport épouvantables des esclaves.
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Plafond de la tour de la Couronne d'Or.
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Façade du Grand Gouvernement.
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Charpentes du XVe siècle, restaurées.
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Les assiettes portent un décor armorié associant les familles de négociants Espivent de La Villeboisnet et Montaudouin. Elles proviennent d'un service commandé pour le mariage de Pierre Antoine Espivent de La Villeboisnet et d'Élizabeth Geneviève de Montaudouin, mariage célébré le 12 octobre 1750 en la chapelle Saint-Gabriel à Nantes. Paire d'assiettes aux armoiries des familles Espivent de la Villeboisnet et de Montaudouin en porcelaine blanche et émaux polychromes de la Compagnie des Indes Décor « famille rose » (époque Qianlong)
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Tasse et soucoupe aux armoiries de Mathurin Moricaud du Vivier et de Jeanne Bertrand de Cœuvres en porcelaine planche et émaux polychromes de la Compagnie des Indes Période « rose ».
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Cette paire d'assiettes provient d'un service fabriqué pour le mariage en 1764 de Louis de Monti, comte de Rezé, et de Marie Anne Louise de la Roche Saint-André. Paire d'assiettes aux armoiries des familles de Monti et de la Roche Saint-André en porcelaine blanche et émaux polychromes de la Compagnie des Indes. Période « rose ».
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Service pour le chocolat.
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Une jeune femme s'apprête à percer l'oreille de son esclave... Cette scène nous permet d'évoquer un sujet pour lequel il n'existe pas d'illustration connue à ce jour : la présence des Africains à Nantes. En 1777, un recensement réalisé en Bretagne en dénombre environ 700 dans la ville, la plupart domestiques. Et pourtant, il leur est légalement interdit de demeurer sur le territoire ! En effet, les esclaves noirs ne sont autorisés en métropole que pour leur éducation religieuse ou l'apprentissage d'un métier. Dans les faits, les grandes familles nantaises, ayant des intérêts dans les colonies, font venir à Nantes des gens de couleur pour être leurs domestiques. À cette population asservie se mêle un nombre important de Noirs dits « libres de couleur », c'est-à-dire des affranchis. Jeune femme perçant l'oreille de son serviteur noir Anonyme, vers 1735
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JEAN-JOSEPH-LOUIS GRASLIN C'est à cet entrepreneur que le quartier Graslin doit son nom. Receveur des finances à Nantes, Jean-Joseph-Louis Graslin décide d'édifier un quartier neuf, à l'est de la ville, composé essentiellement de maisons d'habitation. Il en fait exécuter les plans par l'architecte Mathurin Crucy. Fournissant les capitaux et procédant à l'achat des terres, Graslin laisse à la charge de la Ville les travaux de voirie et de percement des rues. Pour Graslin, il s'agit d'un projet spéculatif mêlé d'une ambition de qualité au bénéfice de la ville. Jean-Joseph-Louis Graslin : Anonyme. Fin du 18e siècle
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Une exécution à Nantes en 1793... peinte en 1838. Délibérément anti-révolutionnaire, ce tableau ravive le douloureux souvenir de la Terreur nantaise appliquée de décembre 1793 à mai 1794. Une guillotine est élevée sur la place du Bouffay et plus de 200 personnes y sont exécutées durant cette période. Le 18 décembre 1793, Gabrielle, Marguerite, Claire et Olympe Millo de la Métairie ainsi que leur bonne, Jeanne Roy, sont guillotinées. C'est la scène retenue par l'artiste qui compose également avec la légende. Celle-ci raconte que la foule, pour la première fois, n'est plus hostile aux condamnés. Le bourreau serait même mort trois jours plus tard, pris de remords. L'exécution des sœurs de la Métairie. Auguste-Hyacinthe Debay (1804-1865)
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