Dijon 2024
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Le Clos Vougeot
Intérieur du cloître de la cuverie du château. Le porteur de benaton, du sculpteur bourguignon Henri Bouchard, montre un vendangeur portant sur l'épaule le benaton, un panier à vendange en osier pouvant contenir40kg de raisins.
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Le Clos Vougeot
LES QUATRE PRESSOIRS À LEVIER. XVe et XVIIIe siècles. Ils forment un ensemble unique au monde. Le plus ancien date de 1477. Chacun a nécessité 25m3 de chêne.
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LES QUATRE PRESSOIRS À LEVIER. XVe et XVIIIe siècles. Quatre hommes manœuvraient la vis et pressaient quatre tonnes de raisin.
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LES QUATRE PRESSOIRS À LEVIER. XVe et XVIIIe siècles. Le jus s'écoulait pendant la nuit dans une balonge (petite cuve en chêne).
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LES QUATRE PRESSOIRS À LEVIER. XVe et XVIIIe siècles.
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LES QUATRE PRESSOIRS À LEVIER. XVe et XVIIIe siècles. Les galeries ouest et nord abritent les cuves de fermentation.
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LES QUATRE PRESSOIRS À LEVIER. XVe et XVIIIe siècles. Les galeries ouest et nord abritent les cuves de fermentation.
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Charpente de la cuverie.
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Le Grand Cellier. C'est maintenant une salle de banquet. Armoiries de la confrérie des chevaliers du Tastevin (créée en 1934).
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Le Clos Vougeot
Le Grand Cellier est à demi enterré, composé de 8 piliers de pierre soutenant une charpente en bois, et de fenêtres à lancette permettant de doser la lumière et la température du lieu. Le cellier pouvait alors accueillir 2 000 pièces de vins (des fûts de 228 litres).
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Le Grand Cellier. C'est maintenant une salle de banquet.
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Esacalier qui mène au dortoir des moines. Le dortoir accueillait les frères convers venus travailler dans les vignes du clos depuis l’Abbaye de Cîteaux située à 12km
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Le Clos Vougeot
Ancienne cuisine de l'aile Renaissance. Cette vaste cuisine fait partie du logis construit en 1551 pour Dom Jean Loisier, 48e Abbé de Cîteaux. Le sol est dallé et les quatre travées voûtées reposent au centre sur une gracile colonne. Seules les catégories sociales les plus aisées disposent alors d'une pièce dédiée à la préparation, des repas. En pleine renaissance, le château est une demeure aristocratique luxueuse et confortable conçue pour recevoir. La cuisine joue donc un rôle essentiel. La tradition raconte que la chaumine et monumentale pouvait faire en rôtir un bœuf entier.
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Le Clos Vougeot
Ancienne cuisine de l'aile Renaissance. Les ustensiles de cuisson sont de formes et de matières très variées : pots de terre, de grès, de céramique, émaillées ou non, chaudron, poêles, poêlons métalliques. Cuillères, louches et écumoire peuvent être en bois ou en métal et les couteaux sont adaptés aux différents usages. Dans les couches aisées, le cuisinier maîtrise de tous les types de cuisson et disposent d'un équipement complet.
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Le Clos Vougeot
Façade de l'aile Renaissance.
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Le Clos Vougeot
Portail d'entrée des salles Renaissance.
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Le Clos Vougeot
Portail d'entrée des salles Renaissance.
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Plafond des escaliers.
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L'aile renaissance, édifiée en 1551 par Dom Jean Loisier, abbé de Cîteaux, a été entièrement restaurée à la fin du XIXème siècle par Léonce Bocquet, riche vigneron bourguignon. Les imposantes cheminées et les plafonds à la française datent du XVIème siècle
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Les escaliers.
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Les boiseries sculptées datent du XIXème siècle.
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Repas à Brétigny.
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Repas à Brétigny.
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Repas à Brétigny.
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Repas à Brétigny.
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Repas à Brétigny.
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Salle du chapitre de la Sainte-Chapelle. Philippe le Hardi fait élever la «tour Neuve» autour de 1370. Appelée plus tard «tour de Bar», elle est aujourd’hui la partie la plus ancienne du palais. Au Moyen Âge, les chanoines de la Sainte-Chapelle ducale se réunissaient en assemblée dans cette salle pour discuter de questions spirituelles et matérielles.
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BOURGOGNE. VERS 1250 DEVANT D’AUTEL: L’APOSTOLAT DE SAINT PIERRE. Pierre, traces de dorure et de polychromie. Sur les scènes de gauche (de bas en haut), saint Pierre prêche et chasse les démons. À droite, il baptise puis est arrêté et crucifié. Au centre, dans un quadrilobe encadré par les symboles des quatre évangélistes, le Christ bénit, assis sur un autel.
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L'escalier monumental. Pour permettre au musée de s’agrandir et de loger l’école des Beaux-Arts, une nouvelle aile est édifiée, à l'est, entre 1852 et 1856. Les noms d'illustres Bourguignons, artistes, hommes de lettres et de sciences, sont gravés sur la façade, côté place de la Sainte-Chapelle, mais aussi dans ce grand escalier. Rameau, Prudhon.
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L'escalier monumental. Sévigné, Buffon.
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L'escalier monumental. Allégorie de la Tempérance, de Guillaume Boichot (1725-1814). Provenant du réfectoire de l'Abbaye de Saint-Bénigne, Dijon. Au-dessu, le nom de Crébillon.
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L'escalier monumental. FRANÇOIS RUDE Dijon, 1784 - Paris, 1855. LE MARÉCHAL DE SAXE 1836. Marbre. Louis-Philippe, roi des Français à partir de 1830, crée au château de Versailles le musée de l’Histoire de France. Il commande à Rude cette effigie du maréchal de Louis XV pour enrichir la section consacrée aux grands hommes.
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Série des portraits du Fayoum. Portrait de jeune garçon, Égypte, v. 115 ap. J.-C. Portrait d'homme, Égypte, v. 120 ap. J.-C. Portrait d'homme barbu, Égypte, IIIe siècle apr. J.-C. Portrait de Klaudiané, fille de Phoib, Égypte, entre 150 et 175 ap. J.-C.
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AMULETTES, à doite. Découverts en grand nombre dans les tombes, ces petits objets assurent la protection de celui qui les porte dans le monde des morts ou des vivants. Chaque catégorie de sujet, de matériau ou de couleur a ses vertus; le Livre des Morts en définit les prescriptions. AMULETTES EN FORME DE DEMONS OU DE DIVINITÉS, EN FORME DE SYMBOLES, EN FORME D’ANIMAUX. A gauche, ces statuettes sont des figurines funéraires. Ces CHAOUABTIS, ou OUSHEBTIS, ccompagnent le défunt qui emporte dans l'au-delà sa cohorte de serviteurs, munis de leurs outils pour les semences ou la moisson. En bas, quatre vases canopes destinés à recevoir les viscères embaumés du défunt.
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ZANOBI DI MACHIAVELLI. Florence (Italie), vers 1418 - Pise (Italie), 1479. LE COURONNEMENT DE LA VIERGE 1473 ou 1474 Tempera sur bois. Cet épisode qui suit l’Assomption est tiré des textes apocryphes et reste populaire à cette période. La composition chargée, aux couleurs grinçantes, laisse paraître une outrance et des bizarreries propres à l’œuvre tardive du peintre. Église Santa Croce in Fossabanda, Pise.
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En haut, deux crosses d'évêques. Au milieu, deux boîtes cylindriques, une pyxide. En bas, une coupe dite de Saint-Bernard, un écrin d'un abbé de Cîteaux, un anneau pastoral, un reliquaire de parcelles de la Sainte-Hostie.
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ALVARO PIRES DE EVORA Évora (Portugal), avant 1411 - Italie, après 1434 Actif à Prato, Volterra, Pise et Nicosia (près de Pise) LA VIERGE ALLAITANT L'ENFANT ENTRE SAINT PIERRE ET SAINT FRANÇOIS Huile sur bois Le groupe de ce tableau forme une composition assez fermée, pleine de délicatesse et de sentiment. Les ramages du fond, plus riches et mieux rythmés que d’autres oeuvres de ce peintre indiqueraient qu’il s’agit d'une de ses dernières œuvres.
MAÎTRE DE MONTEFLOSCOLI Actif à Florence dans la première moitié du XVe siècle. LA VIERGE ET L’ENFANT ENTRE SAINT JACQUES, SAINT ANTOINE ET DEUX SAINTES. Vers 1400. Tempera sur bois (peuplier), encadrement d’origine. Ce panneau à dévotion privée représente un motif du culte marial populaire en Italie: la Maestà (Vierge en majesté entourée de saints) dans une version plus intime. Le style combine des influences florentines, siennoises et du gothique international.
NEROCCIO DI LANDI Sienne (Italie), 1447 - Sienne, 1500. VIERGE À L'ENFANT. Huile sur bois. Ce tableau témoigne d’un dessin très pur dans la représentation du visage de la Vierge dans la tradition de Simone Martini tandis qu’apparaît en même temps le souci d'un modelé délicat.
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DOMENICO DI MICHELINO Florence (Italie), 1417 - Florence, 1491. LA VIERGE À L’ENFANT ENTOURÉE DE SAINTS ET D’UN DONATEUR Vers 1460. Bois. L’influence de Fra Angelico, dont Domenico di Michelino a été l’élève, mêlée à des souvenirs de Lippi et de Pesellino, est encore sensible dans cette représentation, cependant tardive avec une raideur un peu sèche.
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Bartolo Di Fredi. Actif à Sienne (Italie), mentionné en 1353-mort en 1410. LE VOYAGE DES MAGES. Bois.
Attribué à Niccolo Di Segna. Actif à Sienne (Italie), mentionné en 1331 à 1345. SAINT TENANT UNE CROIX. Vers 1340. Tempera sur bois.
Attribué à Niccolo Di Segna. Actif à Sienne (Italie), mentionné en 1331 à 1345.M SAINTE TENANT UNE BANNIÈRE Vers 1340. Tempera sur bois.
Cecco Di Pietro. Connu la Pise (Italie) à partir de 1364. LES FUNÉRAILLES DE SAINT BERNARD Bois (peuplier).
Atelier de Pietro Lorenzetti. LA VIERGE A L'ENFANT ENTOURÉE D'ANGES ET DE SAINTS Triptyque. Vers 1340 Tempera sur bois.
Maître de l'observance. LE CHRIST AU TOMBEAU Vers 1333 Tempera sur bois.
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GIOVANNI DI MARCO. Florence (Italie), 1385 - Florence, 1437. SAINT MICHEL ET SAINT BARTHÉLEMY. Vers 1434. Tempera sur bois. Ce peintre a été chargé du décor de la chapelle des Scali, à l'église Santa Trinita de Florence. Il manifeste dans ces éléments de polyptyque un goût pour les recherches graphiques et donne une certaine puissance à ses figures.
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VOLETS DE RETABLES. L'ARRESTATION DU CHRIST. LA RESURRECTION DU CHRIST. Albâtre, traces de polychromie. Les reliefs d'albâtre polychrome étaient une spécialité du nord de l’Angleterre entre le milieu du XIVe et le milieu du XVIe siècle. Les épisodes de la Passion du Christ sont principalement représentés et le format vertical privilégié pour faciliter le montage des reliefs sur des panneaux de bois, assemblés ensuite pour former des retables.
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RHIN SUPÉRIEUR. L’ANNONCIATION, SAINTE URSULE ET SAINTE CATHERINE. Fin du XVe - début du XVIe siècle. Huile sur bois. Dans le Saint Empire, le retable se présente souvent sous la forme dite « à transformation ». L’Annonciation, placée dans un intérieur, était visible lorsque le retable était fermé. Les saintes Ursule et Catherine en constituaient autrefois les revers. Disposées sur un fond d’or, elles étaient visibles lorsque les volets étaient ouverts, à l’occasion des jours de fêtes.
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LA VISITATION. ANGE DE L’ANNONCIATION. XVe siècle. Huile sur bois. Inscription sur le phylactère de l’ange : AVE GRATIA PLENA DOMINUS TECUM BENEDICTA (Luc, I, 28-30) « Je te salue Marie, pleine de grâces. Le seigneur est avec toi. Tu es bénie. » Ces volets de retable présentent la rencontre entre la Vierge et sa cousine Elisabeth, et l’ange de l’Annonciation, au costume raffiné. Bien que les deux épisodes soient placés sur un fond de brocarts d’or, le peintre a ajouté quelques éléments scéniques : la Visitation se déroule dans un paysage, tandis que l’Annonciation semble avoir lieu dans un intérieur carrelé.
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NICOLAS ET ODILE, THÉODULE ET AGNÈS, JEAN-BAPTISTE ET CATHERINE, SÉBASTIEN ET BARBE Vers 1500 Huile sur bois Le culte des saints, qui assurent aux fidèles protection et intercession, est à la source de nombreuses images. Identifiables grâce aux attributs liés à leur histoire, certains sont vénérés dans toute la chrétienté quand d'autres sont spécifiques à une région. Sainte Odile, reconnaissable â ses deux yeux posés sur un livre, est par exemple fréquente en Alsace.
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ALLEMAGNE OU SUD, FIN XVe SIÈCLE. SAINT JOACHIM. Bois polychrome et doré (tilleul). Saint Joachim est l’époux de sainte Anne et père de Marie. Alors que son infertilité le pousse à se retirer dans le désert, un ange lui annonce la naissance prochaine de sa fille. Il retrouve alors son épouse Anne devant l’une des portes de Jérusalem, appelée la porte dorée. C’est sa représentation en réduction qu’il tient dans ses mains.
ALLEMAGNE OU SUD, FIN XVe SIÈCLE. SAINTE-CATHERINE. Bois polychrome et doré (tilleul). La jeune sainte est vêtue à la mode du temps, avec une robe qui moule le buste et qui souligne le contrapposto. Dépassant du pan de sa robe, la roue, son attribut habituel rappelle son supplice.
ALLEMAGNE OU SUD, FIN XVe SIÈCLE. SAINT MICHEL. Bois polychrome et doré (tilleul). L'absence de revers et une certaine frontalité permettent de supposer que cette statuette pourrait provenir d’un retable sculpté. Les ailes du saint archange combattant, présentes à l’origine, ont aujourd’hui disparu ainsi que son épée.
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MAÎTRE D’ALFAJARIN. Né vers 1440, actif en Aragon (Espagne) dans la seconde moitié du XVe siècle. PANNEAU : CONSÉCRATION D’UN ÉVÊQUE. Huile sur bois. Le traitement réaliste et individualisé des visages et le rendu des textures indiquent l’influence de l’école flamande, dont les techniques ont été probablement enseignées au peintre par son maître Bartolomé Bermejo, formé aux Pays-Bas.
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GOSWIJN VAN DER WEYDEN. Bruxelles, 1465 - Anvers (Belgique), après 1538. TRIPTYQUE DE LA CRUCIFIXION. Huile sur bois ; le revers est peint en grisaille. Petit-fils de Rogier van der Weyden, l’artiste représente ici à gauche Le Portement de Croix, au centre La Crucifixion, et à droite La Résurrection. Le revers peint en grisaille montre Le Christ devant Pilate.
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GOSWIJN VAN DER WEYDEN. Bruxelles, 1465 - Anvers (Belgique), après 1538. TRIPTYQUE DE LA CRUCIFIXION. Huile sur bois. A gauche Le Portement de Croix.
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GOSWIJN VAN DER WEYDEN. Bruxelles, 1465 - Anvers (Belgique), après 1538. TRIPTYQUE DE LA CRUCIFIXION. Huile sur bois. A droite La Résurrection.
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À partir du XVe siècle, sous le gouvernement des ducs, la Bourgogne et la Flandre sont le centre d’une intense activité économique et culturelle dominée par une bourgeoisie entreprenante. Les peintres bourguignons s’ouvrent au nouveau style inventé en Flandre, où s’expriment un profond sentiment de la nature, un intérêt pour la perspective et un souci d’humanisation des figures. La sculpture bourguignonne est également remarquable par sa richesse et sa variété. Même si elles demeurent le plus souvent anonymes, ces sculptures partagent des caractéristiques communes: le goût pour des drapés complexes, le réalisme des détails rendus (costumes, accessoires...), une recherche d’expressivité qui rend compte des sentiments des personnages à travers leurs attitudes.
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CARTE DES ACQUISITIONS DES DUCS DE BOURGOGNE. DUCHÉ DE BOURGOGNE 1363. ACQUISITIONS DE PHILIPPE LE HARDI (1363-1404). ACQUISITIONS DE JEAN SANS PEUR ET PHILIPPE LE BON (1404-1467). ACQUISITIONS DE CHARLES LE TÉMÉRAIRE (1467-1477). TERRITOIRES SOUS INFLUENCE BOURGUIGNONNE.
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Pendant plus d’un siècle, les ducs Valois de Bourgogne attirent à eux artistes, musiciens et lettrés. Princes itinérants, ils résident à Bruges ou à Bruxelles. À Dijon, le chantier de la chartreuse de Champmol commandée par Philippe le Hardi est l’un des principaux foyers de création artistique des années 1400. Son petit-fils, Philippe le Bon mène une politique culturelle dynamique, engageant des artistes venus de différents pays d'Europe. Les portraits, dont l'usage remonte au fondateur de la dynastie, assurent une présence symbolique du duc dans ses états et entretiennent son souvenir quand il a disparu. Ils représentent aujourd’hui une source précieuse pour la connaissance de la physionomie des quatre ducs.
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PORTRAIT DE CHARLES LE TÉMÉRAIRE, DUC DE BOURGOGNE. DIJON, 1433 - PRÈS DE NANCY, 1477 ; DUC DE 1467 À 1477. Huile sur bois (chêne). Ce panneau porte la date de 1474, année où Charles le Téméraire, en armure, fit sa « Joyeuse Entrée » à Dijon. Une étude datant le bois du milieu du XVIe siècle indique qu'il s'agit d'une copie ou d’un portrait rétrospectif
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COPIE DU DÉBUT XVIe SIÈCLE, d’après un original du milieu du XVe siècle. PORTRAIT PRÉSUMÉ D’ISABELLE DE PORTUGAL, DUCHESSE DE BOURGOGNE. EVORA (PORTUGAL), 1397 - AIRE (PAS-DE-CALAIS), 1471 ÉPOUSE PHILIPPE LE BON EN 1430. Huile sur bois. Ce portrait est traditionnellement considéré comme celui d’Isabelle de Portugal, épouse du duc Philippe le Bon. Certains historiens proposent d’y reconnaître plutôt Isabelle de Bourbon, épouse de Charles le Téméraire.
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ATELIER DE ROGIER VAN DER WEYDEN. Tournai, 1390 ou 1400 - Bruxelles, 1464 Copie d’après un original vers 1445 (disparu). PORTRAIT DE PHILIPPE LE BON, DUC DE BOURGOGNE. DIJON, 1396 - BRUGES, 1467 ; DUC DE 1419 À 1467. Huile sur bois. Le duc, vêtu de noir comme à son habitude, porte le collier de l’ordre de la Toison d’Or qu’il a fondé en 1430. Il tient dans ses mains un « rolet » (rouleau de parchemin), symbole de bon gouvernement
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PEINTRE AU SERVICE DE JEAN SANS PEUR. Copie vers 1500 d’après un original vers 1404-1410. PORTRAIT DE JEAN SANS PEUR, DUC DE BOURGOGNE. DIJON, 1371 - MONTEREAU (SEINE-ET-MARNE), 1419 DUC DE 1404 À 1419. Huile sur bois. Le duc tient un anneau qui pourrait être le Rubis de Bourgogne, acheté par son père en 1397, conservé à Saint-Bénigne et remis au tout nouveau duc de Bourgogne. Il pose l'autre main sur une table dont le décor porte les armoiries de la Bourgogne moderne.
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FRANCE, COPIE DU XVIIe SIÈCLE, d’après un original vers 1400 (disparu). PORTRAIT DE PHILIPPE LE HARDI, DUC DE BOURGOGNE. PONTOISE (VAL D’OISE), 1342 - HAL (BELGIQUE), 1404 ; DUC DE 1363 À 1404. Huile sur bois. L’original de ce portrait est très probablement celui qui se trouvait dans le chœur de l’église de la chartreuse de Champmol. On y reconnaît les traits caractéristiques du duc, nez fort, menton lourd, qui sont également ceux de sa statue agenouillée au portail.
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JACQUES DE BAERZE. Sculpteur actif à Termonde à la fin du XIVe siècle. MELCHIOR BROEDERLAM Peintre actif à Ypres de 1381 à 1410. RETABLE DES SAINTS ET MARTYRS. 1390 -1399. Bois doré et polychromé. Commandé pour la chartreuse de Champmol en 1390, le retable est réalisé en Flandre : sculpté à Termonde en 1391 par Jacques de Baerze, peint et doré à Ypres de 1393 à 1399 par Melchior Broederlam, il est mis en place en 1399. Chartreuse de Champmol, Dijon Saisie révolutionnaire Transféré à la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon en 1792 Entré au musée en 1818.
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RETABLE DE LA CRUCIFIXION 1390 -1399. Au centre : adoration des Mages, Crucifixion et mise au tombeau.
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RETABLE DE LA CRUCIFIXION 1390 -1399. Sur le volet de gauche, de gauche à droite : saint Georges, sainte Madeleine, saint Jean l'Evangéliste, sainte Catherine d'Alexandrie et saint Christophe.
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RETABLE DE LA CRUCIFIXION 1390 -1399. Sur le volet de droite, de gauche à droite : Saint Antoine, sainte Marguerite ou sainte Marthe, saint Roi, sainte Barbe et saint Josse de Ponthieu (?)
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RETABLE DE LA CRUCIFIXION 1390 -1399. L'adoration des Mages.
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RETABLE DE LA CRUCIFIXION 1390 -1399. La Crucifixion.
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RETABLE DE LA CRUCIFIXION 1390 -1399. La mise au tombeau. De gauche à droite : Marie Madeleine, Nicomède aux pieds du Christ, Marie-Jacobé, Jean, la Vierge, Joseph d’Arimathie à la tête, Marie-Salomé.
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RETABLE DE LA CRUCIFIXION 1390 -1399. Au revers panneaux peints. A droite la Présentaton au Temple et la Fuite en Egypte.
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RETABLE DE LA CRUCIFIXION 1390 -1399. Au revers panneaux peints. A gauche L'Annonciation et la Visitation.
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JACQUES DE BAERZE. Sculpteur actif à Termonde à la fin du XIVe siècle. MELCHIOR BROEDERLAM Peintre actif à Ypres de 1381 à 1410. RETABLE DES SAINTS ET MARTYRS. 1390 -1399. Bois doré et polychromé. Commandé pour la chartreuse de Champmol en 1390, le retable est réalisé en Flandre : sculpté à Termonde en 1391 par Jacques de Baerze, peint et doré à Ypres de 1393 à 1399 par Melchior Broederlam, il est mis en place en 1399. Chartreuse de Champmol, Dijon. Saisie révolutionnaire. Transféré à la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon en 1792 Entré au musée en 1827.
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RETABLE DES SAINTS ET MARTYRS. Au centre : Décollation de saint Jean-Baptiste, Martyre de sainte Catherine, Tentation de saint Antoine.
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RETABLE DES SAINTS ET MARTYRS. Volet de gauche : saint moine, sainte martyre, saint Michel combattant un diable, sainte Apolline portant sa dent avec une tenaille, saint Denis.
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RETABLE DES SAINTS ET MARTYRS. Volet de droite : saint Augustin avec le coeur enflammé, sainte Marthe, saint Vincent avec une grappe de raisi, sainte martyre, saint diacre
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RETABLE DES SAINTS ET MARTYRS. Décollation de saint Jean-Baptiste.
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RETABLE DES SAINTS ET MARTYRS. Martyre de sainte Catherine d'Alexandrie.
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RETABLE DES SAINTS ET MARTYRS. Tentation de saint Antoine
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TOMBEAU DE JEAN SANS PEUR ET DE MARGUERITE DE BAVIÈRE. Au fond, TOMBEAU DE PHILIPPE LE HARDI. GRANDE SALLE DES FESTINS. La grande salle du palais de Philippe le Bon est conçue pour servir de cadre aux festivités de la cour de Bourgogne. De dimensions remarquables (18 m de long, 9 m de large, 9 m de haut), elle est dotée d’une cheminée monumentale et d’un plafond «à la française», tous deux reconstruits après un incendie en 1503.
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GRANDE SALLE DES FESTINS. Elle est dotée d’une cheminée monumentale et d’un plafond «à la française», tous deux reconstruits après un incendie en 1503.
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TOMBEAU DE JEAN SANS PEUR ET DE MARGUERITE DE BAVIÈRE. Au fond, TOMBEAU DE PHILIPPE LE HARDI.
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TOMBEAU DE JEAN SANS PEUR ET DE MARGUERITE DE BAVIÈRE.
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TOMBEAU DE PHILIPPE LE HARDI.
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TOMBEAU DE JEAN SANS PEUR ET DE MARGUERITE DE BAVIÈRE. Le tombeau de Jean sans Peur, fils aîné du duc Philippe II de Bourgogne et de son épouse Marguerite de Bavière, a repris le modèle de Philippe le Hardi. La qualité et le rendu des expressions de ces pleurants, confèrent une grande véracité à l’ensemble.
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JEAN DE LA HUERTA. DAROCA (ARAGON), VERS 1410 - BOURGOGNE, VERS 1463. ANTOINE LE MOITURIER. AVIGNON, VERS 1425 - DIJON, 1494 ET LEURS ATELIERS TOMBEAU DE JEAN SANS PEUR ET DE MARGUERITE DE BAVIÈRE Jean sans Peur, dès l’achèvement du tombeau de Philippe le Hardi par Claus de Werve, en 1410, lui avait commandé un tombeau semblable à celui de son père. Mais rien n’était commencé lors de l’assassinat du duc à Montereau en 1419, et Claus de Werve mourut en 1439 sans avoir trouvé l’albâtre nécessaire. En 1443, Philippe le Bon commanda la réalisation du tombeau à Jean de La Huerta, originaire d’Aragon. Le sculpteur réalisa la galerie et les anges, mais quitta Dijon en 1456 sans achever le monument. En 1461, Philippe le Bon fit appel à un artiste avignonnais, Antoine Le Moiturier, qui mena à bien l'achèvement des pleurants et la réalisation des gisants et des lions. Le tombeau fut mis en place à la chartreuse de Champmol en 1470.
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TOMBEAU DE JEAN SANS PEUR ET DE MARGUERITE DE BAVIÈRE. Marbre noir, albâtre polychrome et doré. Restauré en 2004-2005 avec le soutien de la fondation Getty à Los Angeles. Transféré dans la cathédrale Saint-Bénigne en 1792, brisé et démonté en 1793, restauré de 1819 à 1825, installé dans la salle des Gardes en 1824. Les gisants ont été entièrement refaits en incluant les visages et les mains originaux qui avaient été conservés. Un tiers environ des galeries ont été refaites à l'identique, Les anges et les lions sont originaux, de même que les pleurants. Parmi ceux-ci un enfant de chœur a disparu ; un des enfants de chœur est un don de M. Percy-Moore, l'autre un dépôt du musée du Louvre, un pleurant un dépôt du musée de Cluny (1945). Un pleurant, aujourd'hui conservé au musée de Cleveland (États-Unis), est remplacé par un moulage.
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TOMBEAU DE JEAN SANS PEUR ET DE MARGUERITE DE BAVIÈRE. Les pleurants, face avant.
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TOMBEAU DE JEAN SANS PEUR ET DE MARGUERITE DE BAVIÈRE.
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TOMBEAU DE JEAN SANS PEUR ET DE MARGUERITE DE BAVIÈRE. Les pleurants.
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TOMBEAU DE JEAN SANS PEUR ET DE MARGUERITE DE BAVIÈRE. Les pleurants, face arrière.
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TOMBEAU DE JEAN SANS PEUR ET DE MARGUERITE DE BAVIÈRE. Les pleurants.
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TOMBEAU DE PHILIPPE LE HARDI. Le tombeau commandité par Philippe le Hardi, entre 1384 et 1410, sculpté par Jean de Marville, Claus Sluter et Claus de Werve. Dalle de marbre noir sur laquelle se tient un cortège de pleurants. Le gisant, en armure vêtu d’un manteau de marbre blanc, est surmonté par un couple d’anges. Ses pieds reposent sur un lion, symbole de résurrection. L’original ayant été détruit à la révolution, le gisant en place aujourd’hui est une reconstitution.
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JEAN DE MARVILLE. MERVILLE (?) (NORD),? - DIJON, 1389. CLAUS SLUTER. HARLEM,? - DIJON, 1406. CLAUS DE WERVE. HARLEM,? - DIJON 1439 ET LEURS ATELIERS TOMBEAU DE PHILIPPE LE HARDI. Dès 1381, Philippe le Hardi commanda son tombeau à son « imagier », Jean de Marville. Celui-ci définit la disposition de l'ensemble du monument et commença à la réalisation avec ses collaborateurs. À sa mort en 1389, Claus Sluter reprit la direction de l’atelier ducal. C’est probablement lui qui a conçu les figures des pleurants et leur a donné leur intensité dramatique. Mais, à la mort du duc (1404) puis à celle du sculpteur (1406), seuls deux pleurants semblent avoir été réalisés. C’est donc son neveu et collaborateur Claus de Werve, qui réalisa avec son atelier le gisant, les anges, le lion et une grande partie des pleurants. Le tombeau, relevé de polychromie par Jean Malouel, fut mis en place en 1410. Marbre noir, marbre blanc, albâtre polychrome et doré
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TOMBEAU DE PHILIPPE LE HARDI. Marbre noir, marbre blanc, albâtre polychrome et doré Restauré en 2003-2004 avec te soutien de la fondation Getty à Los Angeles. Provient de le chartreuse de Champmol. Transféré dans la cathédrale Sainte-Bénigne en 1792, brisé et démantelé en 1793, restauré de 1821 à 1825, installé dans la salle des gardes en 1823. Le gisant a été entièrement refait en incluant les mains et les pans du manteau, qui avaient été conservés. Un tiers environ des arcatures ont été refaites à l'identique. Les anges et les lions sont originaux, de même que les pleurants. Parmi ceux-ci le couple d'enfant de chœur a disparu : un pleurant est un dépôt du musée national du Moyen Âge (1945). Trois pleurants aujourd'hui conservés au musée de Cleveland (États-Unis), et un dans une collection particulière, sont remplacées par des moulages en plâtre.
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TOMBEAU DE PHILIPPE LE HARDI. Les pleurants.
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TOMBEAU DE PHILIPPE LE HARDI. Les pleurants, face arrière.
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TOMBEAU DE PHILIPPE LE HARDI. Les pleurants.
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PORTES DU TRÉSOR DE L'ABBAYE DE SAINT-BERTIN À SAINT-OMER. LA LEGENDE DE SAINT BERTIN. .Huile sur bois Portes de l’armoire qui contenait les pièces d'orfèvrerie religieuse de l’abbaye. 4 tableaux principaux et 64 plus petits tout autour représentent la fondation du monastère, son histoire et la vie du saint moine fondateur, Bertin, du VIIe au XVIe siècles.
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ANVERS (PAYS-BAS), VERS 1530 TRIPTYQUE: L’ADORATION DES MAGES. Huile sur bois. Ce triptyque présente trois scènes importantes de l'Enfance du Christ. Le volet gauche donne à voir la Nativité tandis que l'Adoration des Mages figure au panneau central. Enfin, la Circoncision de l'Enfant Jésus est représentée au volet droit.
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CHAMPAGNE, DÉBUT DU XVIe SIÈCLE. RETABLE DE CLAIRVAUX. Retable constitué de cinq panneaux dans son cadre d’origine. Saint Bernard, Le Baptême du Christ, La Trinité, La Transfiguration, Saint Malachie. Peinture à huile sur bois transposée sur toile. Cadre de bois polychrome et doré. Restaurée en 2008-2013 avec le soutien du crédit agricole Champagne-Bourgogne. Il proviendrait, selon la tradition, de l'abbaye de Clairvaux (Aube) et se trouvait, après la révolution, dans l'église d'Ampilly (Côte-d'Or). Il a été échangé contre le Saint Jean l'Evangéliste écrivant de Philippe Quantin en 1838.
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D’APRÈS CLAUS SLUTER Haarlem (Pays-Bas), vers 1360 1 Dijon, 1406 MOULAGES DES BUSTES DES PROPHÈTES ET DES ANGES DU PUITS DE MOÏSE (1402-1403) À LA CHARTREUSE DE CHAMPMOL Tirages d’après les moulages réalisés en 1880-1881 pour le Musée des Monuments français à Paris Dans le cloître des chartreux se dressait un haut pilier hexagonal au milieu d'une fontaine. Orné des statues des six prophètes placés sous six anges pleurants (en haut), ce pilier portait un calvaire détruit en 1791. Pour la réalisation du monument, le duc Philippe le Hardi fit appel à son atelier de sculpture dirigé par Claus Sluter. ZACHARIE. Moulage en plâtre, d’après le Puits de Moïse La virtuosité dans la restitution des chairs et des textures est caractéristique de l’art de Claus Sluter. Le soin apporté aux visages, ici dans la peau relâchée du père de saint Jean-Baptiste, offre une vision individualisée très réaliste des personnages. DANIEL. Moulage en plâtre, d’après le Puits de Moïse Le phylactère, ici tronqué, que Daniel désigne du doigt porte en latin «Après soixante-deux semaines. Christ sera tué ». Les prophètes sont exécutés en contre-plongée pour être vus du dessous, ce qui explique les disproportions calculées. Ils gagnent en monumentalité vers le haut. ISAÏE Moulage en plâtre, d'après le Puits de Moïse. Le prophète est penché du côté de Daniel, la tête nue, un livre sous le bras. Son visage est, lui aussi, empreint d’une grande expressivité. Les costumes, en partie inspirés des acteurs de mystères, ancrent l'histoire sainte dans le contexte médiéval.
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D’APRÈS CLAUS SLUTER. Haarlem (Pays-Bas), vers 1360 - Dijon, 1406. En haut : SIX ANGES EN DEUIL. Moulage en plâtre, d’après le Puits de Moïse Placés sur de minces colonnettes entre chaque prophète, les anges pleurent la mort du Christ. Ils sont très juvéniles, saisis dans des attitudes toutes différentes, les mains ouvertes, croisées sur la poitrine ou essuyant leurs larmes. Le sujet choisi symbolise le lien entre l’Ancien et le Nouveau Testament. Les prophètes annoncent la Passion du Christ (le calvaire disparu) que les anges déplorent. MOÏSE Moulage en plâtre, d’après le Puits de Moïse. Le prophète est représenté avec des cornes, comme c'est parfois le cas jusqu’au XVIIIe siècle, à cause d'une traduction de l’Ancien Testament qui a transformé rayonnant en cornu ou pour symboliser la force divine. Il tient de la main droite les tables de la Loi. Invisibles ici, et de l'autre le texte de l'Exode sur un phylactère qu’on devine sur l'épaule gauche. DAVID. Moulage en plâtre, d'après le Puits de Moïse Le roi d’Israël est coiffé d'une couronne fleurdelisée. Son manteau est orné de la harpe qui le caractérise. Jeune homme, habité par la musique, il est connu pour jouer de l'instrument avec talent, notamment au service du roi Saul. C'est l'auteur de la maionté des Psaumes. JÉRÉMIE Moulage en plâtre, d'après le Puits de Moïse La statue portait autrefois des lunettes rapportées qui expliquent l'étrange regard du prophète. Selon l'historienne de l’art Susie Nash, cette seule figure imberbe pourrait reprendre les traits du duc Philippe le Hardi lui-même, commanditaire de l'œuvre
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JOSEPH MOREAU. Dijon, 1797 - Paris, 1855. D’APRÈS CLAUS SLUTER. Haarlem (Pays-Bas), vers 1360 - Dijon, 1406. LE PUITS DE MOÏSE. Réduction au tiers du calvaire élevé à la fin du XIVe siècle dans le cloître de la chartreuse de Champmol à Dijon 1831-1840. Bois et plâtre peint. Ce modèle réduit exécuté au XIXe s. par le sculpteur restaurateur des tombeaux des ducs de Bourgogne rend compte de l’état des connaissances sur le Puits de Moïse à cette époque. Un Un essai de restitution de l’ancienne polychromie a été tenté ultérieurement, d’après les éléments du décapage des statues en 1947.
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PORTRAITS DES DUCS DE BOURGOGNE PHILIPPE LE HARDI, JEAN SANS PEUR, PHILIPPE LE BON ET CHARLES LE TÉMÉRAIRE Les portraits des trois premiers ducs de Bourgogne reprennent ceux qui se trouvaient dès le XVe siècle dans le chœur de la chartreuse de Champmol. La représentation de Charles le Téméraire pourrait s’inspirer d’un portrait réalisé lors de la «Joyeuse Entrée» du duc à Dijon en 1474 ou d’un vitrail de la Chambre des Comptes. Ces tableaux ont servi de modèle jusqu’au XVIIe siècle pour réaliser des séries de portraits des quatre ducs destinés à des bâtiments officiels ou des galeries de châteaux. Huile sur toile.
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MICHEL CORNEILLE L’ANCIEN Orléans, 1602 - Paris, 1664 LA PRÉSENTATION DE LA VIERGE AU TEMPLE Vers 1642 Huile sur toile. Le sujet est tiré des Évangiles apocryphes: alors qu’Anne et Joachim se rendent au temple, Marie en gravit les marches seule, devant ses parents. Très fréquent au XVIIe siècle, le sujet était habituellement interprété comme l'exemple de la vocation sacerdotale. Dépôt du musée du Louvre en 1803.
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FRANÇOIS PERRIER Pontarlier (Doubs), 1594 - Paris, 1656. LE SACRIFICE D’IPHIGÉNIE Vers 1632 -1633 Huile sur toile Iphigénie, fille du chef grec Agamemnon, est proposée au sacrifice pour que les vents puissent se lever et permettre aux armées d’embarquer vers Troie. La déesse Artémis intervient et substitue une biche à la jeune femme.
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CABINET Bois (résineux, poirier) plaqué d’ébène. Les vantaux sont décorés de deux grands médaillons représentant des scènes mythologiques, l’une avec Cérès, l’autre avec Bacchus, et d’ornements floraux, de pilastres ornés de fleurs et de trophées gravés.
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Fenêtre à meneau.
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JEAN-BAPTISTE CORNEILLE Paris, 1649 - Paris, 1695 LA MORT DE CATON D’UTIQUE 1687 Huile sur toile Caton, ardent défenseur des libertés républicaines, choisit de se donner la mort à Utique près de Carthage pour échapper à la tyrannie de César, victorieux à Thapsus (46 av. J.-C.).
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ATTRIBUÉ À CHARLES LE BRUN Paris, 1619 - Paris, 1690 CUPIDON, SOUS LES TRAITS D’ASCAGNE, INSPIRE À DIDON DE L’AMOUR POUR ÉNÉE Huile sur toile Il est fort probable que ce tableau soit le pendant de La mort de Didon de Blanchet, exposé également dans cette salle et saisi à la Révolution chez le même collectionneur dijonnais Jean Chrétien Machecot. Dépôt de la bibliothèque municipale de Dijon, 2013.
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LOUIS-SIMON PAINSUN. ?, vers 1700 - ?, avant 1748. COMMODE Chêne, marqueterie, bois de rose et amarante, brome doré et cuivre Celte commode porte l’estampille du maître ébéniste Louis-Simon Painsun, actif à Paris dans la première du XVIIIe siècle. Ses formes galbées et son décor de marqueterie sont typiques de sa production. FRANCE, XVIIIe SIÈCLE MIROIR 1708 Glace, bois doré Les formes souples, galbées et le répertoire ornemental de ce miroir sont caractéristiques du style Régence qui s'épanouit en France dans les premières années du XVIIIe siècle. ATTRIBUÉ À JACQUES-ANDRÉ AVED Douai (Nord), 1702 - Paris, 1766 PORTRAIT PRÉSUMÉ DE JEAN-PHILIPPE RAMEAU Huile sur toile L’identité du modèle reste hypothétique : en effet, selon les codes du portrait du XVIIIe siècle les musiciens étaient portraiturés avec leur Instrument de prédilection. Le musicien représenté tient un violon, or Rameau, né à Dijon en 1683, a surtout écrit pour le clavecin ou l’orgue.
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FRANCE, FIN XVIIe - DÉBUT XVIIIe SIÈCLES BUREAU DIT MAZARIN Marqueterie d'écaille rouge et cuivre doré Ce meuble-bureau est emblématique de la production d’ébénisterie française de cette période. L’appellation de bureau Mazarin, du nom du cardinal ministre de Louis XIV, apparaît tardivement, probablement dans les années 1670-1680, donc après la mort de Mazarin.
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CHARLES LE BRUN Paris, 1619 - Paris. 1690 LA CHUTE DES ANGES REBELLES Avant 1685 Huile sur toile Projet pour la partie centrale du plafond de la chapelle du château de Versailles. Dépôt du musée du Louvre. Paris, 1938
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BÉNIGNE GAGNERAUX Dijon, 1756 - Florence (Italie), 1795 L’ÉCOLE D’ATHÈNES (COPIE D'APRÈS RAPHAËL) 1780 Huile sur toile Gagneraux, prix de Rome en 1776 réalise la copie de la célèbre fresque de Raphaël aux chambres du Vatican. Palais des États de Bourgogne à Dijon, saisie révolutionnaire Entré au musée en 1799.
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Plafond.
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