Ancien atelier du journal l'Indépendant, l'ancien hôtel Dieu, la ville avec sa Grande Rue à arcades, l'église Saint-Pierre, la ferme bressane de Montalibord à Vescours.

<center>Louhans </center>Les Arcades de Louhans. À ce jour, le bourg central de Louhans conserve intacte ses façades du XVe siècle et ses 157 arcades qui abritent dans la Grande Rue, plus de cent commerces et boutiques. Un aménagement semblable existe également dans la grande rue aux 146 arcades de Lons-le-Saunier, ville voisine, située dans le département du Jura.
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Les Arcades de Louhans. À ce jour, le bourg central de Louhans conserve intacte ses façades du XVe siècle et ses 157 arcades qui abritent dans la Grande Rue, plus de cent commerces et boutiques. Un aménagement semblable existe également dans la grande rue aux 146 arcades de Lons-le-Saunier, ville voisine, située dans le département du Jura.
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<center>Louhans </center>Les Arcades de Louhans. Aujourd'hui, elles s'étendent sur 400 m de long.
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Les Arcades de Louhans. Aujourd'hui, elles s'étendent sur 400 m de long.
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<center>Louhans </center>Les Arcades de Louhans.
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Les Arcades de Louhans.
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<center>Louhans </center>Les Arcades de Louhans. Devant les magasins, une trappe permet de descendre dans les caves. Le dallage est du XVIIIe. Les baux sont de 99 ans.
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Les Arcades de Louhans. Devant les magasins, une trappe permet de descendre dans les caves. Le dallage est du XVIIIe. Les baux sont de 99 ans.
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<center>Louhans </center>
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<center>Louhans </center>Le théâtre.
Au milieu du XIXe siècle, le théâtre communal se limite à une modeste salle de spectacle aménagée à l’étage de l’un des bâtiments bordant la Grande Rue dites aux arcades et dont le rez-de-chaussée est occupé par deux boutiques ouvrant justement sur une de ces arcades.

À la demande des commerçants louhannais, des travaux de rénovation et d’agrandissement sont lancés en 1928 sous la direction de monsieur Lamirand, architecte municipal. En 1934, l’ancienne salle de spectacle et ses annexes sont détruites, mais la façade, la toiture et les planchers de l’ancienne occupation sont intégralement conservés.
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Le théâtre. Au milieu du XIXe siècle, le théâtre communal se limite à une modeste salle de spectacle aménagée à l’étage de l’un des bâtiments bordant la Grande Rue dites aux arcades et dont le rez-de-chaussée est occupé par deux boutiques ouvrant justement sur une de ces arcades. À la demande des commerçants louhannais, des travaux de rénovation et d’agrandissement sont lancés en 1928 sous la direction de monsieur Lamirand, architecte municipal. En 1934, l’ancienne salle de spectacle et ses annexes sont détruites, mais la façade, la toiture et les planchers de l’ancienne occupation sont intégralement conservés.
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<center>Louhans </center>La Maison du Bailli (Grande Rue). Une des premières arches, au niveau du centre-ville abrite « la maison du bailli », édifice datant des années 1570, date à laquelle le bailli instaure un péage pour passer sous l'arcade.
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La Maison du Bailli (Grande Rue). Une des premières arches, au niveau du centre-ville abrite « la maison du bailli », édifice datant des années 1570, date à laquelle le bailli instaure un péage pour passer sous l'arcade.
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<center>Louhans </center>La Maison du Bailli (Grande Rue).  C'était à cette époque la première maison de la
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La Maison du Bailli (Grande Rue). C'était à cette époque la première maison de la "rue Basse" qui, avec la "rue Haute" en prolongement, devait former la Grande Rue, et servait de logement à l’homme régissant la justice, la police et la fiscalité de la cité au nom du seigneur local. Ce bailli de Louhans demanda à la ville, à la fin du XVIe siècle, la construction une maison très luxueuse toute en pierre blanche qui puisse trancher ainsi des autres demeures en briques en colombages. La façade de cette maison présente des éléments de style gothique avec les chambranles moulurés, des baies et des motifs empruntés à la Renaissance tels que la représentation de coquilles et de médaillons
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<center>Louhans </center>La Maison du Bailli (Grande Rue). Monstres sculptés sur les poutres
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La Maison du Bailli (Grande Rue). Monstres sculptés sur les poutres
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<center>Louhans </center>La Maison du Bailli (Grande Rue).
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La Maison du Bailli (Grande Rue).
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<center>Louhans </center>La Maison du Bailli (Grande Rue).
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La Maison du Bailli (Grande Rue).
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<center>Louhans </center>La Maison du Bailli (Grande Rue).
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La Maison du Bailli (Grande Rue).
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<center>Louhans </center>La Maison du Bailli (Grande Rue).
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La Maison du Bailli (Grande Rue).
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<center>Louhans </center>L'Indépendant du Louhannais et du Jura est un journal local d'opinion créé 1878 par Claude-Gilbert Gauthey. Son imprimerie, installée à Louhans, au no 29 de la rue des Dôdanes, a fermé en 1984.
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L'Indépendant du Louhannais et du Jura est un journal local d'opinion créé 1878 par Claude-Gilbert Gauthey. Son imprimerie, installée à Louhans, au no 29 de la rue des Dôdanes, a fermé en 1984.
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<center>Louhans </center>Lorsque l’Imprimerie Louhannaise ferme ses portes en 1984, l’Ecomusée y crée une antenne. L’atelier constitue un outil pédagogique exceptionnel Les machines sont conservées en état de fonctionnement (linotypes, rotative, presses...). Cette antenne constitue aujourd’hui l’unique exemple français de conservation sur place d’un atelier de presse complet avec fabrication au plomb. La collection intégrale du journal depuis 1878 est consultable et représente un fonds documentaire unique, l’histoire de ce journal illustre l’évolution et la vocation de la presse locale tout autant que les ambitions et la réalité économique d’une petite entreprise bouleversée par les techniques modernes, l’atelier est un outil pédagogique aux multiples possibilités d’exploitation.
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Lorsque l’Imprimerie Louhannaise ferme ses portes en 1984, l’Ecomusée y crée une antenne. L’atelier constitue un outil pédagogique exceptionnel Les machines sont conservées en état de fonctionnement (linotypes, rotative, presses...). Cette antenne constitue aujourd’hui l’unique exemple français de conservation sur place d’un atelier de presse complet avec fabrication au plomb. La collection intégrale du journal depuis 1878 est consultable et représente un fonds documentaire unique, l’histoire de ce journal illustre l’évolution et la vocation de la presse locale tout autant que les ambitions et la réalité économique d’une petite entreprise bouleversée par les techniques modernes, l’atelier est un outil pédagogique aux multiples possibilités d’exploitation.
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<center>Louhans </center>L’INDÉPENDANT DU LOUHANNAIS ET DU JURA
Tri-hebdomadaire fondé à Pierre-de-Bresse en 1878, par Claude Gilbert Gauthey, co-auteur avec Auguste Buchot du livre : « Histoire de Pierre Vaux, instituteur de Longepierre », l’indépendant s’installe ici en 1881. C’est ici que durant plus d’un siècle fut assurée la publication du journal. L’imprimerie, dirigée de 1910 à 1975 par la famille Faisy, fut rachetée par le Progrès en 1966.
L’Indépendant avait lui-même racheté en 1919 le Journal de Louhans qui fondé en 1830 paraissait deux fois par semaine et en 1922 La Démocratie louhannaise créée en 1910, avant d’englober en 1966 L’Echo républicain (ex Echo pierrois fondé à Pierre-de-Bresse en 1886).
Pendant très longtemps, avec la famille Faisy, émanation et organe officiel du mouvement radical, l’indépendant a joué en Bresse un rôle capital d’information et d’éveil des consciences politiques. Il a ouvert ses colonnes à de nombreux maires, conseillers généraux, députés et sénateurs bressans. Les publications de son imprimerie consacrées à des œuvres polémiques, historiques ou folkloriques, sont aujourd’hui très recherchées.
A l’écoute de la Bresse depuis plus d’un siècle, les différents rédacteurs de ce journal ont le mérite d’avoir accumulé une remarquable collection de documents, d’écrits et de témoignages qu’il s’avère aujourd’hui indispensable de consulter dès que l’on s’intéresse aux mœurs, coutumes et usages des Bressans.
Lu par toute la population rurale de la Bresse de Saône-et-Loire et du Jura, il privilégia de tout temps les écrivains, poètes, artistes locaux n’hésitant pas à soutenir les initiatives culturelles ou associations nées dans la région. La publication de ses Almanachs, du « Père Jean-Louis » puis du « Père Jean-Claude », en ont fait un précieux guide pour la population agricole, et le compagnon de veillée habituel de beaucoup de vieux Bressans.
Son ancienneté, son passé culturel et politique, l’impact qui est encore le sien au niveau de la politique locale, la richesse de ses archives et de ses collections qui en font le témoin privilégié d’un siècle de vie quotidienne en Bresse, méritent d’être considérés avec la plus haute attention
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L’INDÉPENDANT DU LOUHANNAIS ET DU JURA Tri-hebdomadaire fondé à Pierre-de-Bresse en 1878, par Claude Gilbert Gauthey, co-auteur avec Auguste Buchot du livre : « Histoire de Pierre Vaux, instituteur de Longepierre », l’indépendant s’installe ici en 1881. C’est ici que durant plus d’un siècle fut assurée la publication du journal. L’imprimerie, dirigée de 1910 à 1975 par la famille Faisy, fut rachetée par le Progrès en 1966. L’Indépendant avait lui-même racheté en 1919 le Journal de Louhans qui fondé en 1830 paraissait deux fois par semaine et en 1922 La Démocratie louhannaise créée en 1910, avant d’englober en 1966 L’Echo républicain (ex Echo pierrois fondé à Pierre-de-Bresse en 1886). Pendant très longtemps, avec la famille Faisy, émanation et organe officiel du mouvement radical, l’indépendant a joué en Bresse un rôle capital d’information et d’éveil des consciences politiques. Il a ouvert ses colonnes à de nombreux maires, conseillers généraux, députés et sénateurs bressans. Les publications de son imprimerie consacrées à des œuvres polémiques, historiques ou folkloriques, sont aujourd’hui très recherchées. A l’écoute de la Bresse depuis plus d’un siècle, les différents rédacteurs de ce journal ont le mérite d’avoir accumulé une remarquable collection de documents, d’écrits et de témoignages qu’il s’avère aujourd’hui indispensable de consulter dès que l’on s’intéresse aux mœurs, coutumes et usages des Bressans. Lu par toute la population rurale de la Bresse de Saône-et-Loire et du Jura, il privilégia de tout temps les écrivains, poètes, artistes locaux n’hésitant pas à soutenir les initiatives culturelles ou associations nées dans la région. La publication de ses Almanachs, du « Père Jean-Louis » puis du « Père Jean-Claude », en ont fait un précieux guide pour la population agricole, et le compagnon de veillée habituel de beaucoup de vieux Bressans. Son ancienneté, son passé culturel et politique, l’impact qui est encore le sien au niveau de la politique locale, la richesse de ses archives et de ses collections qui en font le témoin privilégié d’un siècle de vie quotidienne en Bresse, méritent d’être considérés avec la plus haute attention
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<center>Louhans </center>LE GRAPHOTYPE
L'Indépendant du Louhannais et du Jura, comme tous les autres journaux, a des abonnés. Quand un abonné se présente à l’accueil du journal pour souscrire un abonnement, on lui fabrique une plaque à son adresse.
On prend une plaquette de métal que l’on place dans le graphotype. On saisit les coordonnées postales de l’abonné. La machine va emboutir la plaquette. Sur celle-ci figure le nom, le prénom et Padresse de l’abonné. La plaquette est conservée pendant toute la durée de l’abonnement.
Les plaquettes sont rangées dans des tiroirs métalliques par commune, par bureau de poste et par ordre alphabétique à l’intérieur de chaque commune.
C’est ensuite grâce à une autre machine : l’adressographe, que l’on imprime les adresses.
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LE GRAPHOTYPE L'Indépendant du Louhannais et du Jura, comme tous les autres journaux, a des abonnés. Quand un abonné se présente à l’accueil du journal pour souscrire un abonnement, on lui fabrique une plaque à son adresse. On prend une plaquette de métal que l’on place dans le graphotype. On saisit les coordonnées postales de l’abonné. La machine va emboutir la plaquette. Sur celle-ci figure le nom, le prénom et Padresse de l’abonné. La plaquette est conservée pendant toute la durée de l’abonnement. Les plaquettes sont rangées dans des tiroirs métalliques par commune, par bureau de poste et par ordre alphabétique à l’intérieur de chaque commune. C’est ensuite grâce à une autre machine : l’adressographe, que l’on imprime les adresses.
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<center>Louhans </center>L’ADRESSOGRAPHE
Il est utilisé immédiatement après le graphotype.
Cette machine imprime sur des bandes de papier journal les adresses des abonnés.
Il reçoit dans sa partie supérieure un tiroir, qui peut contenir jusqu’à 175 clichés (plaquettes).
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L’ADRESSOGRAPHE Il est utilisé immédiatement après le graphotype. Cette machine imprime sur des bandes de papier journal les adresses des abonnés. Il reçoit dans sa partie supérieure un tiroir, qui peut contenir jusqu’à 175 clichés (plaquettes).
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<center>Louhans </center>En appuyant sur la pédale métallique, située sous la machine, une plaquette de métal se libère du tiroir et vient se ranger sous le papier. La pièce supérieure, munie d’un tampon encreur, se baisse et par pression imprime le papier. Le papier imprimé avance et passe sous un massicot qui découpe la bande. La plaquette métallique va ensuite se ranger dans un deuxième tiroir à gauche de la machine pendant qu’une autre plaquette vient prendre sa place.
Les bandelettes d’adresses sont alors confiées au « service des départ » afin que les « plieuses » les collent autour des journaux
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En appuyant sur la pédale métallique, située sous la machine, une plaquette de métal se libère du tiroir et vient se ranger sous le papier. La pièce supérieure, munie d’un tampon encreur, se baisse et par pression imprime le papier. Le papier imprimé avance et passe sous un massicot qui découpe la bande. La plaquette métallique va ensuite se ranger dans un deuxième tiroir à gauche de la machine pendant qu’une autre plaquette vient prendre sa place. Les bandelettes d’adresses sont alors confiées au « service des départ » afin que les « plieuses » les collent autour des journaux
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<center>Louhans </center>Presse LEBOYER dite
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Presse LEBOYER dite "Magand" Construite par RIGAL 60 rue Louis Blanc - Paris X. Dimensions : Hauteur 57 x long. 50 x larg. 45 cm. Châssis amovible. Encrage automatique. Tirage à grand débit. Montée sur socle peint en faux marbre. Embellie de filets dorés (comme les machines à coudre), c'est une petite merveille. La machine à cartes de visite de Gilbert Leboyer, imprimeur à Riom (Puy-de-Dôme), mérite une mention spéciale en raison de son originalité et du succès qu'elle a obtenu dans le dernier tiers du XIXème siècle. Il s'agit d'une petite presse à main, très originale et ingénieuse, pour l'impression des cartes de visites et des cartes de commerce. Cette presse mécanique, entièrement automatique, eut un succès considérable et fut copiée par de nombreux constructeurs. Elle valut à son auteur une Médaille d'Argent à l'Exposition Universelle de 1867. Un volant, avec une poignée, située au milieu des côtés, met la presse en mouvement. Un excentrique, maintenu dans une cage, agit sur une platine. La forme est immobile sous la platine et reçoit la pression lorsqu'une carte, entraînée par des cordons, vient se placer entre les deux. La pile de cartes à imprimer, sur laquelle on place un léger poids, est maintenue par des glissières. La glissière, placée en avant, monte et descend de manière à retenir toutes les cartes sauf celle du bas qu'entraînent les rubans et que dirigent les taquets jusque sous la platine. Une fois imprimées, les cartes tombent dans une boîte placée à l'avant de la machine à l'extrémité d'un plateau très incliné. La vitesse de cette petite merveille est impressionnante : elle pouvait imprimer (...en théorie) 6 000 cartes à l'heure!
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<center>Louhans </center>PRESSE DITE DE GUTENBERG
Johannes Gutenberg (vers 1400 - 3 février 1468) n’a pas inventé l’imprimerie mais un procédé mécanique d’impression qui permettait de multiplier rapidement et à moindre coût un certain nombre d’exemplaires d’un même livre.
L’ouvrier disposait l’encre sur la forme au moyen de balles en cuir rembourrées de crin et munies de poignées de bois. Ces balles étaient en peau de chien qui donnait un cuir très fin et qui était dépourvu de pores.
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PRESSE DITE DE GUTENBERG Johannes Gutenberg (vers 1400 - 3 février 1468) n’a pas inventé l’imprimerie mais un procédé mécanique d’impression qui permettait de multiplier rapidement et à moindre coût un certain nombre d’exemplaires d’un même livre. L’ouvrier disposait l’encre sur la forme au moyen de balles en cuir rembourrées de crin et munies de poignées de bois. Ces balles étaient en peau de chien qui donnait un cuir très fin et qui était dépourvu de pores.
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<center>Louhans </center>Le marbre (surface plane sur laquelle on pose les caractères) était à l’origine en pierre calcaire.
On fixe la feuille de papier sur un volet mobile en bois, le tympan, qui se rabat grâce à des charnières sur les caractères. Ce tympan est garni d’un blanchet de tissu, de papier ou de cuir.
Le tympan a été équipé d’un second volet, la frisquette, cadre qui sert à maintenir la feuille sur le tympan, et qui protège des maculages d’encre.
Le marbre et la forme sont poussés sous la platine, puis on fait descendre la platine au moyen d’une vis actionnée par le bras qui se situe au-dessus de la presse. L’impression est alors réalisée moitié par moitié en deux coups.
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Le marbre (surface plane sur laquelle on pose les caractères) était à l’origine en pierre calcaire. On fixe la feuille de papier sur un volet mobile en bois, le tympan, qui se rabat grâce à des charnières sur les caractères. Ce tympan est garni d’un blanchet de tissu, de papier ou de cuir. Le tympan a été équipé d’un second volet, la frisquette, cadre qui sert à maintenir la feuille sur le tympan, et qui protège des maculages d’encre. Le marbre et la forme sont poussés sous la platine, puis on fait descendre la platine au moyen d’une vis actionnée par le bras qui se situe au-dessus de la presse. L’impression est alors réalisée moitié par moitié en deux coups.
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<center>Louhans </center>LA FAMILLE FAISY
Comme c'est souvent le cas dans les métiers de la presse, l'indépendant n'a pas failli à la légende qui veut que l’histoire d’un journal soit intimement liée à celle d'une famille. La famille emblématique c'est ici la famille Faisy. L'aventure commence avec Jules qui rachète un journal qui tire à 300 exemplaires en 1910.11 en sera le patron et le principal rédacteur sous son nom ou quelque pseudonyme jusqu'à sa mort en 1955. A cette époque « ce grand journal dans une petite ville » comme il aime à l'écrire tire à 17 000 exemplaires. Son fils Gaston lui succède alors, mais disparait prématurément en 1956. C’est alors Marcel, cousin de Jules, qui prend la direction du journal jusqu'en 1975.
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LA FAMILLE FAISY Comme c'est souvent le cas dans les métiers de la presse, l'indépendant n'a pas failli à la légende qui veut que l’histoire d’un journal soit intimement liée à celle d'une famille. La famille emblématique c'est ici la famille Faisy. L'aventure commence avec Jules qui rachète un journal qui tire à 300 exemplaires en 1910.11 en sera le patron et le principal rédacteur sous son nom ou quelque pseudonyme jusqu'à sa mort en 1955. A cette époque « ce grand journal dans une petite ville » comme il aime à l'écrire tire à 17 000 exemplaires. Son fils Gaston lui succède alors, mais disparait prématurément en 1956. C’est alors Marcel, cousin de Jules, qui prend la direction du journal jusqu'en 1975.
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<center>Louhans </center>Dès leur arrivée, Jules Faisy et son épouse ont manifesté leur intention de créer un climat de confiance entre les membres du personnel. Ils leur font bénéficier d’un certain nombre d'acquis sociaux (congés payés, caisse complémentaire de retraite..} et font contrôler la santé de leurs employés exposés au plomb. Ils organisent même une sortie familiale annuelle à leurs frais. Sans être très élevées, les rémunérations versées par l'indépendant sont souvent au-dessus de la moyenne des salaires de la région. La réputation d'être bien payé dans cette entreprise est solidement installée. L’imprimerie emploie souvent plusieurs membres d'une même famille, et plusieurs d'entre eux effectuent toute leur carrière à l'indépendant
L'intérêt avec lequel le personnel attend la sortie du journal est un élément de cohésion entre l'atelier et le bureau. Chacun contribue de son mieux à la bonne réputation de l'indépendant. Il n'est pas rare de voir un « typo » ou une « plieuse » communiquer à la rédaction une nouvelle qui lui aurait échappée
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Dès leur arrivée, Jules Faisy et son épouse ont manifesté leur intention de créer un climat de confiance entre les membres du personnel. Ils leur font bénéficier d’un certain nombre d'acquis sociaux (congés payés, caisse complémentaire de retraite..} et font contrôler la santé de leurs employés exposés au plomb. Ils organisent même une sortie familiale annuelle à leurs frais. Sans être très élevées, les rémunérations versées par l'indépendant sont souvent au-dessus de la moyenne des salaires de la région. La réputation d'être bien payé dans cette entreprise est solidement installée. L’imprimerie emploie souvent plusieurs membres d'une même famille, et plusieurs d'entre eux effectuent toute leur carrière à l'indépendant L'intérêt avec lequel le personnel attend la sortie du journal est un élément de cohésion entre l'atelier et le bureau. Chacun contribue de son mieux à la bonne réputation de l'indépendant. Il n'est pas rare de voir un « typo » ou une « plieuse » communiquer à la rédaction une nouvelle qui lui aurait échappée
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<center>Louhans </center>Epreuve. Tirage de contrôle effectué sur la presse à épreuve, en vue d'une relecture pour corresction.
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Epreuve. Tirage de contrôle effectué sur la presse à épreuve, en vue d'une relecture pour corresction.
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<center>Louhans </center>Ces rangées de
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Ces rangées de " tiroirs " que l'on appelle des casses, il y en a un grand nombre dans l'atelier. Le typographe (personne qui compose les textes) pouvait choisir la police de caractère (dessin de la lettre), le corps du caractère (la taille), des caractères droits ou italiques, des caractères maigres, demi-gras ou gras. Au-dessus d'un corps 72, on utilisait des caractères en bois (poirier) qui avaient l'avantage d'être bien plus légers que des caractères en plomb.
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<center>Louhans </center>CASSE. Chaque casse est divisée en cassetins, qui permettent de classer toutes les lettres de l’alphabet en minuscules et en majuscules, ainsi que tous les chiffres, toute la ponctuation, toutes les lettres avec accent et les espaces de différentes largeurs. Ces caractères sont rangés de façon pratique : dans le bas de casse, les caractères les plus utilisés (les minuscules) et dans le haut de casse, les caractères les moins utilisés (les majuscules et les lettres avec accent). Le plus grand cassetin contient la lettre « e » car c’est la lettre la plus utilisée dans la langue française. Le typographe, après avoir posé sa casse sur un plan incliné (le « rang »), composait son texte dans un composteur. Le composteur est une réglette en acier que l’on ajuste à la largeur du travail à composer. Le typographe prenait un caractère dans la casse et le posait à l’envers dans le composteur (de la gauche vers la droite), puis il posait un deuxième caractère et ainsi de suite... Les espaces sont matérialisés par une barrette de plomb moins haute que les caractères. Jusqu’en 1918, tous les textes du journal étaient composés manuellement, caractère par caractère.
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CASSE. Chaque casse est divisée en cassetins, qui permettent de classer toutes les lettres de l’alphabet en minuscules et en majuscules, ainsi que tous les chiffres, toute la ponctuation, toutes les lettres avec accent et les espaces de différentes largeurs. Ces caractères sont rangés de façon pratique : dans le bas de casse, les caractères les plus utilisés (les minuscules) et dans le haut de casse, les caractères les moins utilisés (les majuscules et les lettres avec accent). Le plus grand cassetin contient la lettre « e » car c’est la lettre la plus utilisée dans la langue française. Le typographe, après avoir posé sa casse sur un plan incliné (le « rang »), composait son texte dans un composteur. Le composteur est une réglette en acier que l’on ajuste à la largeur du travail à composer. Le typographe prenait un caractère dans la casse et le posait à l’envers dans le composteur (de la gauche vers la droite), puis il posait un deuxième caractère et ainsi de suite... Les espaces sont matérialisés par une barrette de plomb moins haute que les caractères. Jusqu’en 1918, tous les textes du journal étaient composés manuellement, caractère par caractère.
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<center>Louhans </center>Titraille. Ensemble des sur-titres, titres et sous-titres. A droite, un tampon encreur.
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Titraille. Ensemble des sur-titres, titres et sous-titres. A droite, un tampon encreur.
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<center>Louhans </center>Les lignes composées sont assemblées sur un marbre (support plat) et serrées dans un châssis (cadre). Cet ensemble, appelé la forme, est ensuite envoyé sur la presse. La forme est un ensemble destiné  au montage de la page, qui enferme dans un chassis la composition, les clichés et les blancs. Après ce montage, ces éléments sont maintenus par des blocs de serrage.
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Les lignes composées sont assemblées sur un marbre (support plat) et serrées dans un châssis (cadre). Cet ensemble, appelé la forme, est ensuite envoyé sur la presse. La forme est un ensemble destiné au montage de la page, qui enferme dans un chassis la composition, les clichés et les blancs. Après ce montage, ces éléments sont maintenus par des blocs de serrage.
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<center>Louhans </center>Composition. Ensemble des lignes de plomb servant à l'impression.
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Composition. Ensemble des lignes de plomb servant à l'impression.
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<center>Louhans </center>Les lignes composées sont assemblées sur un marbre (support plat) et serrées dans un châssis (cadre). Cet ensemble, appelé la forme, est ensuite envoyé sur la presse.
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Les lignes composées sont assemblées sur un marbre (support plat) et serrées dans un châssis (cadre). Cet ensemble, appelé la forme, est ensuite envoyé sur la presse.
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<center>Louhans </center>Morasse. Empreinte de la composition d'une page complète du journal. On encre la forme à l'aide d'un rouleau. On dépose une feuille humide sur laquelle on tapote avec la brosse à épreuve. On obtient alors un tirage de basse qualité, mais sans être obligé d'installer la forme dans une presse.
Louhans
Morasse. Empreinte de la composition d'une page complète du journal. On encre la forme à l'aide d'un rouleau. On dépose une feuille humide sur laquelle on tapote avec la brosse à épreuve. On obtient alors un tirage de basse qualité, mais sans être obligé d'installer la forme dans une presse.
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<center>Louhans </center>LINOTYPES.
En 1918, M. Faisy achète sa première linotype. Le procédé mécanique de cette machine consiste à fondre des lignes de caractères, appelées lignes-blocs.
Le linotypiste saisit une ligne de texte sur le clavier. Cette frappe libère les matrices des caractères correspondants, qui sont contenues dans le magasin. Une matrice est un moule en bronze portant en creux la gravure d’une lettre. Chaque matrice descend par un canal jusqu’au composteur. Quand celui- ci est rempli, on obtient alors le moule d’une ligne de texte. Après avoir vérifié sa ligne, le linotypiste envoie un alliage de plomb, d’antimoine et d’étain dans  cette ligne en creux. C’est un « saumon » qui alimente en alliage la linotype. Il est suspendu au-dessus du creuset chauffé à 280° pour le liquéfier. La ligne refroidie est ensuite éjectée sur un plateau (galée). On obtient alors une ligne complète du texte en relief. Simultanément, un bras récupère les matrices qui sont alors distribuées dans leur casier respectif grâce à un système de glissière rainurée qui détermine le bon parcours à suivre et le bon magasin à atteindre.
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LINOTYPES. En 1918, M. Faisy achète sa première linotype. Le procédé mécanique de cette machine consiste à fondre des lignes de caractères, appelées lignes-blocs. Le linotypiste saisit une ligne de texte sur le clavier. Cette frappe libère les matrices des caractères correspondants, qui sont contenues dans le magasin. Une matrice est un moule en bronze portant en creux la gravure d’une lettre. Chaque matrice descend par un canal jusqu’au composteur. Quand celui- ci est rempli, on obtient alors le moule d’une ligne de texte. Après avoir vérifié sa ligne, le linotypiste envoie un alliage de plomb, d’antimoine et d’étain dans cette ligne en creux. C’est un « saumon » qui alimente en alliage la linotype. Il est suspendu au-dessus du creuset chauffé à 280° pour le liquéfier. La ligne refroidie est ensuite éjectée sur un plateau (galée). On obtient alors une ligne complète du texte en relief. Simultanément, un bras récupère les matrices qui sont alors distribuées dans leur casier respectif grâce à un système de glissière rainurée qui détermine le bon parcours à suivre et le bon magasin à atteindre.
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<center>Louhans </center>LINOTYPES.
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LINOTYPES.
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<center>Louhans </center>Saumon. Bloc d'alliage (plomb, étain et antimoine) de forme allongée destiné à alimenter la linotype.
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Saumon. Bloc d'alliage (plomb, étain et antimoine) de forme allongée destiné à alimenter la linotype.
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<center>Louhans </center>LA FONDEUSE « ELECTRO-CREUSET ».
Ce four électrique à refondre le métal est complémentaire des linotypes. Il sert à fabriquer les « saumons ».
Une fois l’impression du journal terminée» les caractères mobiles sont distribués (rangés) dans leurs casses» et les lignes-blocs sont remisées dans les sabots (caisses en bois destinées à recueillir les lignes-blocs devenues obsolètes).
Lorsque les sabots sont pleins, les lignes-blocs sont versées dans la chaudière de la fondeuse, et chauffée à 280°. L’alliage qui les compose (plomb : 83 %» antimoine : 12 %» étain : 5%) est alors fondu puis coulé dans des moules en forme de lingots allongés. En refroidissant, ils se solidifient et redeviennent des « saumons » qui iront à nouveau alimenter les linotypes.
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LA FONDEUSE « ELECTRO-CREUSET ». Ce four électrique à refondre le métal est complémentaire des linotypes. Il sert à fabriquer les « saumons ». Une fois l’impression du journal terminée» les caractères mobiles sont distribués (rangés) dans leurs casses» et les lignes-blocs sont remisées dans les sabots (caisses en bois destinées à recueillir les lignes-blocs devenues obsolètes). Lorsque les sabots sont pleins, les lignes-blocs sont versées dans la chaudière de la fondeuse, et chauffée à 280°. L’alliage qui les compose (plomb : 83 %» antimoine : 12 %» étain : 5%) est alors fondu puis coulé dans des moules en forme de lingots allongés. En refroidissant, ils se solidifient et redeviennent des « saumons » qui iront à nouveau alimenter les linotypes.
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<center>Louhans </center>
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<center>Louhans </center>LA PERFECTION CAPDEVIELLE
La Perfection Capdevielle arrive à l’atelier de l’indépendant en 1928. Cette presse était utilisée pour imprimer des affiches car son marbre peut accueillir de grandes formes.
Le marbre est situé à l’horizontal. La forme est posée sur celui- ci. L’encre, qui est déposée sur la table d’encrage, à l’arrière de la presse, est étalée grâce à deux rouleaux ; ensuite, la table se déplace vers trois rouleaux qui vont alors se charger en encre ; ces trois rouleaux encrent les caractères quand la forme passe en-dessous.
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LA PERFECTION CAPDEVIELLE La Perfection Capdevielle arrive à l’atelier de l’indépendant en 1928. Cette presse était utilisée pour imprimer des affiches car son marbre peut accueillir de grandes formes. Le marbre est situé à l’horizontal. La forme est posée sur celui- ci. L’encre, qui est déposée sur la table d’encrage, à l’arrière de la presse, est étalée grâce à deux rouleaux ; ensuite, la table se déplace vers trois rouleaux qui vont alors se charger en encre ; ces trois rouleaux encrent les caractères quand la forme passe en-dessous.
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<center>Louhans </center>L’imprimeur se tient vers l’avant de la presse et marge le papier manuellement : il prend une feuille qu’il fait glisser sur la table en bois. La feuille est saisie par des pinces situées sur le cylindre inférieur. Ces pinces et le cylindre emmènent la feuille qui est imprimée quand elle passe sous le cylindre. Des pinces sur le cylindre supérieur saisissent alors la feuille imprimée. Puis le cylindre supérieur pose la feuille sur des raquettes en bois qui la retournent à réception.
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L’imprimeur se tient vers l’avant de la presse et marge le papier manuellement : il prend une feuille qu’il fait glisser sur la table en bois. La feuille est saisie par des pinces situées sur le cylindre inférieur. Ces pinces et le cylindre emmènent la feuille qui est imprimée quand elle passe sous le cylindre. Des pinces sur le cylindre supérieur saisissent alors la feuille imprimée. Puis le cylindre supérieur pose la feuille sur des raquettes en bois qui la retournent à réception.
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<center>Louhans </center>LA PERFECTION CAPDEVIELLE.
Louhans
LA PERFECTION CAPDEVIELLE.
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<center>Louhans </center>LA BOSTON.
La Boston date de 1888.
Elle fonctionne sur le même principe que la Minerve Berthier, sauf qu’elle est actionnée par le manche situé à gauche.
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LA BOSTON. La Boston date de 1888. Elle fonctionne sur le même principe que la Minerve Berthier, sauf qu’elle est actionnée par le manche situé à gauche.
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<center>Louhans </center>LA MINERVE BERTHIER.
C’est la presse la plus ancienne de l’atelier. Elle date de 1869. C’est une presse à platine. La forme se place à la verticale, contre le marbre (surface plane en acier).
On dépose de l’encre à l’aide d’une spatule sur la table d’encrage en forme de disque. On actionne les trois rouleaux de la presse qui remontent sur la table d’encrage, étalant alors l’encre. Avant d’imprimer, il faut encrer les caractères de la forme ; les trois rouleaux qui ont étalé l’encre sur la table d’encrage ont maintenant un autre rôle : ils vont aller se charger en encre en passant sur le disque puis ils vont la déposer sur les caractères en passant sur la forme.
La mise en place du papier : l’imprimeur prend une feuille puis la pose délicatement contre les 3 épingles métalliques (« crapaudines ») qui se trouvent sur l’habillage de la presse. L’encrage et l’impression sont actionnés par une pédale, ce qui libère les deux mains de l’imprimeur.
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LA MINERVE BERTHIER. C’est la presse la plus ancienne de l’atelier. Elle date de 1869. C’est une presse à platine. La forme se place à la verticale, contre le marbre (surface plane en acier). On dépose de l’encre à l’aide d’une spatule sur la table d’encrage en forme de disque. On actionne les trois rouleaux de la presse qui remontent sur la table d’encrage, étalant alors l’encre. Avant d’imprimer, il faut encrer les caractères de la forme ; les trois rouleaux qui ont étalé l’encre sur la table d’encrage ont maintenant un autre rôle : ils vont aller se charger en encre en passant sur le disque puis ils vont la déposer sur les caractères en passant sur la forme. La mise en place du papier : l’imprimeur prend une feuille puis la pose délicatement contre les 3 épingles métalliques (« crapaudines ») qui se trouvent sur l’habillage de la presse. L’encrage et l’impression sont actionnés par une pédale, ce qui libère les deux mains de l’imprimeur.
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<center>Louhans </center>TAILLE DOUCE
La taille-douce désigne l’ensemble des procédés de gravure en creux plaque en métal.
La grande précision de dessin permise par cette technique l’a particulièrement destinée à la fabrication de billets de banques, de timbres-poste, de cartes d’état-major... Aujourd’hui, la technique d’impression se perpétue principalement à travers la réalisation d’estampes originales. Le procédé aurait été inventé, par un orfèvre, Thomas Finiguerra, en 1452, à Florence. Il aurait rempli avec du noir de fumée les tailles d’une plaque d’argent gravée pour obtenir une estampe.
Impression avec une presse taille-douce
L’artiste graveur réalise son dessin directement sur la plaque de métal, à 1’aide de burins ou de pointes sèches. Cette plaque est ensuite posée sur le plateau de la presse. Le taille-doucier encre sa plaque avec un rouleau ou un tampon en tissu. Tous les creux deviennent alors des réservoirs d’encre. Puis, avec une mousseline appelée tarlatane, l’artiste enlève le surplus d’encre ; il ne reste de l’encre que dans les tailles.
Le papier utilisé pour l’impression doit être assez épais. Il sera légèrement humidifié pour lui donner de la souplesse et pour lui permettre d’aller puiser l’encre jusqu’au fond des tailles. Le taille-doucier pose alors sa feuille de papier sur la plaque de métal. Par une action mécanique, le plateau se déplace et fait passer la plaque et la feuille sous le cylindre de la presse. Cette opération permet l’impression du papier. L’épreuve obtenue, encore humide, est mise à sécher pendant 48 heures entre des buvards et des cartons épais.
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TAILLE DOUCE La taille-douce désigne l’ensemble des procédés de gravure en creux plaque en métal. La grande précision de dessin permise par cette technique l’a particulièrement destinée à la fabrication de billets de banques, de timbres-poste, de cartes d’état-major... Aujourd’hui, la technique d’impression se perpétue principalement à travers la réalisation d’estampes originales. Le procédé aurait été inventé, par un orfèvre, Thomas Finiguerra, en 1452, à Florence. Il aurait rempli avec du noir de fumée les tailles d’une plaque d’argent gravée pour obtenir une estampe. Impression avec une presse taille-douce L’artiste graveur réalise son dessin directement sur la plaque de métal, à 1’aide de burins ou de pointes sèches. Cette plaque est ensuite posée sur le plateau de la presse. Le taille-doucier encre sa plaque avec un rouleau ou un tampon en tissu. Tous les creux deviennent alors des réservoirs d’encre. Puis, avec une mousseline appelée tarlatane, l’artiste enlève le surplus d’encre ; il ne reste de l’encre que dans les tailles. Le papier utilisé pour l’impression doit être assez épais. Il sera légèrement humidifié pour lui donner de la souplesse et pour lui permettre d’aller puiser l’encre jusqu’au fond des tailles. Le taille-doucier pose alors sa feuille de papier sur la plaque de métal. Par une action mécanique, le plateau se déplace et fait passer la plaque et la feuille sous le cylindre de la presse. Cette opération permet l’impression du papier. L’épreuve obtenue, encore humide, est mise à sécher pendant 48 heures entre des buvards et des cartons épais.
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<center>Louhans </center>LITHOGRAPHIE
La lithographie est une technique d'impression à plat fondée sur le principe de répulsion de l'eau et des corps gras. Le procédé a été inventé par Aloys Senefelder en 1796. Cette technique devient populaire au début du XIXe siècle pour illustrer de nombreux recueils comme des récits de voyage. Plus tard, des artistes connus comme Toulouse-Lautrec, Bonnard et Chéret s'en sont servis pour produire de célèbres affiches.
Le dessin est réalisé à l'envers du modèle à l'aide d'un medium gras (crayon gras ou encre lithographique) sur une pierre calcaire qu'on humidifie On encre ensuite la pierre à l'aide d'un rouleau. L'encre vient se déposer uniquement sur les traces de crayons gras qui chasse l'eau sur les parties non dessinées. Le lithographe dépose sur la pierre une feuille de papier. Celle-ci subit une légère pression du « râteau », pièce de bois revêtue de cuir qui passe sur le papier pour le comprimer sur la pierre. Pour ne pas déchirer le papier, on pose dessus une feuille huilée appelée « presse-pan ».
La production de lithographie est très faible donc chère. Et le matériau utilisé - la pierre - est aussi très peu maniable par son poids. On recherche donc des procédés alternatifs avec les mêmes propriétés comme le zinc « grainé » ou l'aluminium. Aujourd'hui la pratique de la lithographie sur pierre calcaire est devenue très rare. Elle est surtout utilisée par les artistes pour ses qualités esthétiques.
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LITHOGRAPHIE La lithographie est une technique d'impression à plat fondée sur le principe de répulsion de l'eau et des corps gras. Le procédé a été inventé par Aloys Senefelder en 1796. Cette technique devient populaire au début du XIXe siècle pour illustrer de nombreux recueils comme des récits de voyage. Plus tard, des artistes connus comme Toulouse-Lautrec, Bonnard et Chéret s'en sont servis pour produire de célèbres affiches. Le dessin est réalisé à l'envers du modèle à l'aide d'un medium gras (crayon gras ou encre lithographique) sur une pierre calcaire qu'on humidifie On encre ensuite la pierre à l'aide d'un rouleau. L'encre vient se déposer uniquement sur les traces de crayons gras qui chasse l'eau sur les parties non dessinées. Le lithographe dépose sur la pierre une feuille de papier. Celle-ci subit une légère pression du « râteau », pièce de bois revêtue de cuir qui passe sur le papier pour le comprimer sur la pierre. Pour ne pas déchirer le papier, on pose dessus une feuille huilée appelée « presse-pan ». La production de lithographie est très faible donc chère. Et le matériau utilisé - la pierre - est aussi très peu maniable par son poids. On recherche donc des procédés alternatifs avec les mêmes propriétés comme le zinc « grainé » ou l'aluminium. Aujourd'hui la pratique de la lithographie sur pierre calcaire est devenue très rare. Elle est surtout utilisée par les artistes pour ses qualités esthétiques.
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<center>Louhans </center>MONOTYPE
Un an après la linotype, la monotype, machine à composer les lettres une à une, est brevetée par Tolbert Lanston.
En contraste avec la linotype, la saisie et la fonte sont effectuées sur deux machines différentes : un clavier-perforateur et une fondeuse, ces deux unités étant reliées entre elles par des bandes perforées. Les premières machines sont produites dès 1894 aux Etats-Unis. Parce qu’elle permet une grande souplesse dans la configuration des polices de caractères, la monotype est particulièrement bien adaptée à la composition de livres, qui nécessite souvent un jeu de caractères étendu.
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MONOTYPE Un an après la linotype, la monotype, machine à composer les lettres une à une, est brevetée par Tolbert Lanston. En contraste avec la linotype, la saisie et la fonte sont effectuées sur deux machines différentes : un clavier-perforateur et une fondeuse, ces deux unités étant reliées entre elles par des bandes perforées. Les premières machines sont produites dès 1894 aux Etats-Unis. Parce qu’elle permet une grande souplesse dans la configuration des polices de caractères, la monotype est particulièrement bien adaptée à la composition de livres, qui nécessite souvent un jeu de caractères étendu.
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<center>Louhans </center>ORIGINAL HEIDELBERG
Cette presse à platine est arrivée dans l’atelier de l’indépendant en I960.
Le réservoir d’encre se situe à l’arrière de la presse. Les deux rouleaux supérieurs amènent l’encre sur le gros cylindre et l’étalent.
La forme s’insère verticalement.
Les rouleaux encreurs (rouleaux inférieurs) se chargent alors d’encre sur le gros cylindre et la déposent sur les caractères en passant sur la forme.
Le stock de papier est disposé sur la tablette à l’avant de la machine.
Une pince vient saisir la feuille vierge pour la positionner devant la forme. La presse se ferme, imprimant ainsi le papier. Quand la presse s’ouvre, la pince vient déposer la feuille imprimée sur une autre tablette, laissant immédiatement sa place à une nouvelle feuille vierge.
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ORIGINAL HEIDELBERG Cette presse à platine est arrivée dans l’atelier de l’indépendant en I960. Le réservoir d’encre se situe à l’arrière de la presse. Les deux rouleaux supérieurs amènent l’encre sur le gros cylindre et l’étalent. La forme s’insère verticalement. Les rouleaux encreurs (rouleaux inférieurs) se chargent alors d’encre sur le gros cylindre et la déposent sur les caractères en passant sur la forme. Le stock de papier est disposé sur la tablette à l’avant de la machine. Une pince vient saisir la feuille vierge pour la positionner devant la forme. La presse se ferme, imprimant ainsi le papier. Quand la presse s’ouvre, la pince vient déposer la feuille imprimée sur une autre tablette, laissant immédiatement sa place à une nouvelle feuille vierge.
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<center>Louhans </center>L'Hôtel-Dieu de Louhans est un établissement hospitalier construit entre 1682 et 1686 pour le premier bâtiment. Jusqu'à sa fermeture, en 1977, les religieuses de l’ordre de Sainte-Marthe ont assuré les soins des malades.
Destiné à l'accueil des malades et des indigents, la construction de cet ensemble architectural remarquable a débuté au XVIIe siècle (sous le règne de Louis XIV) et s'est achevée en 1767. Devenu ensuite l'hôpital de Louhans, il accueillit des patients jusqu'en 1977.
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L'Hôtel-Dieu de Louhans est un établissement hospitalier construit entre 1682 et 1686 pour le premier bâtiment. Jusqu'à sa fermeture, en 1977, les religieuses de l’ordre de Sainte-Marthe ont assuré les soins des malades. Destiné à l'accueil des malades et des indigents, la construction de cet ensemble architectural remarquable a débuté au XVIIe siècle (sous le règne de Louis XIV) et s'est achevée en 1767. Devenu ensuite l'hôpital de Louhans, il accueillit des patients jusqu'en 1977.
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<center>Louhans </center>Entre 1715 et 1719 une seconde salle de malades de 14 lits fut construite qui permit de séparer les hommes et les femmes. En 1720, un donateur anonyme finança la construction d'un nouveau petit corps de bâtiment qui permit de créer une nouvelle apothicairerie avec son laboratoire. La construction d'un troisième corps de bâtiment, perpendiculaire à la salle des femmes s'acheva en 1769. En 1853, la chapelle de la salle des femmes fut agrandie. 
Ses deux salles monumentales, encore garnies de leurs anciens lits à ruelles ont reçu des patients à la fin des années 1970.
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Entre 1715 et 1719 une seconde salle de malades de 14 lits fut construite qui permit de séparer les hommes et les femmes. En 1720, un donateur anonyme finança la construction d'un nouveau petit corps de bâtiment qui permit de créer une nouvelle apothicairerie avec son laboratoire. La construction d'un troisième corps de bâtiment, perpendiculaire à la salle des femmes s'acheva en 1769. En 1853, la chapelle de la salle des femmes fut agrandie. Ses deux salles monumentales, encore garnies de leurs anciens lits à ruelles ont reçu des patients à la fin des années 1970.
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<center>Louhans </center>Hôtel-Dieu.
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Hôtel-Dieu.
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<center>Louhans </center>Le bâtiment possède une somptueuse apothicairerie qui abrite une exceptionnelle collection de faïences lustrées hispano-mauresques des XVe et XVIe siècles conservées à l'intérieur de niches à arcature et colonnes à balustres géminées. Ici pots pourris du XVIIIe siècle.
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Le bâtiment possède une somptueuse apothicairerie qui abrite une exceptionnelle collection de faïences lustrées hispano-mauresques des XVe et XVIe siècles conservées à l'intérieur de niches à arcature et colonnes à balustres géminées. Ici pots pourris du XVIIIe siècle.
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<center>Louhans </center>Le comptoir à sucre. XVIe siècle. Le scrupule était une unité de masse qui valait 1,33 g.
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Le comptoir à sucre. XVIe siècle. Le scrupule était une unité de masse qui valait 1,33 g.
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<center>Louhans </center>Au premier plan, un pilulier.
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Au premier plan, un pilulier.
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<center>Louhans </center>Tronc pour les pauvres, début XVIIIe
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Tronc pour les pauvres, début XVIIIe
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<center>Louhans </center>L'apothicairerie, dotée d’une collection prestigieuse de pots, chevrettes, et albarelli en faïence hispano et italo-mauresques des XVe et XVIe siècles.
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L'apothicairerie, dotée d’une collection prestigieuse de pots, chevrettes, et albarelli en faïence hispano et italo-mauresques des XVe et XVIe siècles.
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<center>Louhans </center>Les boiseries ont été faites par des compagnons.
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Les boiseries ont été faites par des compagnons.
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<center>Louhans </center>
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<center>Louhans </center>En bas, les pots à canon (ou pots canon) pour les onguents, opiats, confections, électuaires, baumes. Au-dessus, les pots chevrettes pourvus d’un goulot (avec ou sans anneau) et d’une anse pour les préparations liquides ;
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En bas, les pots à canon (ou pots canon) pour les onguents, opiats, confections, électuaires, baumes. Au-dessus, les pots chevrettes pourvus d’un goulot (avec ou sans anneau) et d’une anse pour les préparations liquides ;
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<center>Louhans </center>En bas, des albarelli. En haut, des faïences italiennes.
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En bas, des albarelli. En haut, des faïences italiennes.
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<center>Louhans </center>Au centre, chevrette hispano-mauresque, décor à
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Au centre, chevrette hispano-mauresque, décor à "La moitié d'orange" ou à "La marguerite". Fin XVe siècle. A droite, chevrette hispano-mauresque, décor à "La Feuille de vigne ou lierre stylisée". Fin XVe siècle. A gauche, chevrette italienne (Montelupo), décor à la "Pomme de pin stylisée". Fin XVIe siècle.
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<center>Louhans </center>Mortier.
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Mortier.
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<center>Louhans </center>Pietà en bois, fin du Moyen-Age.
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Pietà en bois, fin du Moyen-Age.
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<center>Louhans </center>Deux salles de malades à lits clos, l'une pour les hommes (à lits de bois).
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Deux salles de malades à lits clos, l'une pour les hommes (à lits de bois).
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<center>Louhans </center>La ruelle.
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La ruelle.
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<center>Louhans </center>Chaque malade avait son couvert complet en étain.
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Chaque malade avait son couvert complet en étain.
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<center>Louhans </center>Le poële.
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Le poële.
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<center>Louhans </center>Deux salles de malades à lits clos, l'autre pour les femmes (à lits de fer ou de fonte permettant d'éviter les punaises), séparées par une grille de fer forgé.
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Deux salles de malades à lits clos, l'autre pour les femmes (à lits de fer ou de fonte permettant d'éviter les punaises), séparées par une grille de fer forgé.
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<center>Louhans </center>Salle pour les femmes.
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Salle pour les femmes.
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<center>Louhans </center>Fenêtre de la surveillante.
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Fenêtre de la surveillante.
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<center>Louhans </center>La chapelle (non destinée aux malades mais aux sœurs).
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La chapelle (non destinée aux malades mais aux sœurs).
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<center>Louhans </center>Douze stalles plus une pour la maîttresse.
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Douze stalles plus une pour la maîttresse.
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<center>Louhans </center>Enfant Jésus de Prague et ses différents habits.
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Enfant Jésus de Prague et ses différents habits.
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<center>Louhans </center>Enfant Jésus de Prague.
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Enfant Jésus de Prague.
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