La ville, les Hospices, la collégiale Notre Dame avec les tapisseries de la Vierge, Hôtel des Ducs de Bourgogne.

<center>Beaune </center>Histoire de la Bourgogne du Ve siècle à la fin du XVe siècle.
Le royaume de Bourgogne, fondé par les Burgondes qui s'étaient installés dans la région au milieu du Ve siècle, devient mérovingien vers le milieu du VIe siècle. Â l'époque de Charlemagne et de l'Empire carolingien, il comprend toute la vallée de la Saône et du Rhône, la Provence et l'Helvétie (la Suisse actuelle).
En 877, Charles le Chauve fait de la Bourgogne un duché au profit de son beau-frère Richard.
Au début du XIe siècle, le roi de France Henri Ier donne la Bourgogne à son frère Robert. C'est l'origine de la première maison de Bourgogne dite capétienne, qui s'éteint sans postérité en 1361, le duché revenant alors à la couronne de France.
Cependant, en 1363, Jean le Bon l'en détache à nouveau pour le donner en apanage à son quatrième fils Philippe qui avait acquis le surnom de Hardi à la bataille de Poitiers contre les Anglais en 1356. Il est le fondateur de la seconde maison de Bourgogne, dite maison des Valois.
Beaune
Histoire de la Bourgogne du Ve siècle à la fin du XVe siècle. Le royaume de Bourgogne, fondé par les Burgondes qui s'étaient installés dans la région au milieu du Ve siècle, devient mérovingien vers le milieu du VIe siècle. Â l'époque de Charlemagne et de l'Empire carolingien, il comprend toute la vallée de la Saône et du Rhône, la Provence et l'Helvétie (la Suisse actuelle). En 877, Charles le Chauve fait de la Bourgogne un duché au profit de son beau-frère Richard. Au début du XIe siècle, le roi de France Henri Ier donne la Bourgogne à son frère Robert. C'est l'origine de la première maison de Bourgogne dite capétienne, qui s'éteint sans postérité en 1361, le duché revenant alors à la couronne de France. Cependant, en 1363, Jean le Bon l'en détache à nouveau pour le donner en apanage à son quatrième fils Philippe qui avait acquis le surnom de Hardi à la bataille de Poitiers contre les Anglais en 1356. Il est le fondateur de la seconde maison de Bourgogne, dite maison des Valois.
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<center>Beaune </center>Ses successeurs sont Jean sans Peur, assassiné au Pont de Montereau en 1419, et Philippe le Bon qui, pour venger la mort de son père, met en péril la monarchie française au cours des guerres civiles, entre les Armagnacs et les Bourguignons. Ces derniers sont alliés aux Anglais, qui, au traité de Troyes de 1420, réussissent à faire désigner le roi d'Angleterre comme héritier de la couronne de France. En 1435, le duc Philippe le Bon fait la paix avec le roi de France Charles VII à Arras. La cour de Philippe le Bon, protecteur éclairé de nombreux artistes est une des plus brillantes et fastueuses de son époque : s'y croisent les peintres van Eyck, van der Weyden, Henri Bellechose et les musiciens Guillaume Dufay et Gilles Binchois.
Portrait de Marie de Bourgogne, attribué à Michaël Pacher, vers 1470/1480.
Reliquaire de Charles le Téméraire, en or, vermeil et émaux, commandé en 1467 à Gérard Loyet pour la Cathédrale de Liège. Trésor de la Cathédrale de Liège.
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Ses successeurs sont Jean sans Peur, assassiné au Pont de Montereau en 1419, et Philippe le Bon qui, pour venger la mort de son père, met en péril la monarchie française au cours des guerres civiles, entre les Armagnacs et les Bourguignons. Ces derniers sont alliés aux Anglais, qui, au traité de Troyes de 1420, réussissent à faire désigner le roi d'Angleterre comme héritier de la couronne de France. En 1435, le duc Philippe le Bon fait la paix avec le roi de France Charles VII à Arras. La cour de Philippe le Bon, protecteur éclairé de nombreux artistes est une des plus brillantes et fastueuses de son époque : s'y croisent les peintres van Eyck, van der Weyden, Henri Bellechose et les musiciens Guillaume Dufay et Gilles Binchois. Portrait de Marie de Bourgogne, attribué à Michaël Pacher, vers 1470/1480. Reliquaire de Charles le Téméraire, en or, vermeil et émaux, commandé en 1467 à Gérard Loyet pour la Cathédrale de Liège. Trésor de la Cathédrale de Liège.
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<center>Beaune </center>Philippe le Bon vit essentiellement dans certaines villes conquises, à Bruges, Anvers, Bruxelles ou Lille mais reste très attaché à la Bourgogne, comme son père et son grand-père. En témoignent les nombreuses résidences princières situées en Côte-d'Or et en Saône-et-Loire, à l’image de l'Hôtel des Ducs, accueillant le Musée du Vin, à Beaune.
Les ducs sont également fidèles au vin bourguignon dont ils tirent profit et dont Ils font la promotion. En outre, Ils élaborent une véritable politique vitivinicole, notamment de défense d'une viticulture de qualité.
Le fils de Philippe le Bon, Charles le Téméraire, dernier duc de Bourgogne, est, par ses ambitions, un adversaire dangereux pour Louis XI. En plus du duché de Bourgogne, il possède les Pays-Bas, la Flandre, l'Artois, la Picardie, le Luxembourg, la Franche-Comté et le sud de l'Alsace. Il rêve de réunir ses possessions en s'emparant de la Lorraine afin d'en faire un royaume, mais il est tué au siège de Nancy en 1477. Charles n'ayant pas de fils, les territoires bourguignons du duché entrent définitivement dans les possessions du roi de France.
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Philippe le Bon vit essentiellement dans certaines villes conquises, à Bruges, Anvers, Bruxelles ou Lille mais reste très attaché à la Bourgogne, comme son père et son grand-père. En témoignent les nombreuses résidences princières situées en Côte-d'Or et en Saône-et-Loire, à l’image de l'Hôtel des Ducs, accueillant le Musée du Vin, à Beaune. Les ducs sont également fidèles au vin bourguignon dont ils tirent profit et dont Ils font la promotion. En outre, Ils élaborent une véritable politique vitivinicole, notamment de défense d'une viticulture de qualité. Le fils de Philippe le Bon, Charles le Téméraire, dernier duc de Bourgogne, est, par ses ambitions, un adversaire dangereux pour Louis XI. En plus du duché de Bourgogne, il possède les Pays-Bas, la Flandre, l'Artois, la Picardie, le Luxembourg, la Franche-Comté et le sud de l'Alsace. Il rêve de réunir ses possessions en s'emparant de la Lorraine afin d'en faire un royaume, mais il est tué au siège de Nancy en 1477. Charles n'ayant pas de fils, les territoires bourguignons du duché entrent définitivement dans les possessions du roi de France.
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<center>Beaune </center>Le mariage de la fille du dernier duc, Marie de Bourgogne, avec le duc Maximilien d'Autriche fait passer le reste de l'héritage bourguignon à la maison de Habsbourg. Charles Quint, arrière-petit-fils de Charles le Téméraire, règne sur un Empire «sur lequel le soleil ne se couche jamais », qui s'étend de l'Espagne aux territoires allemands, en passant par les Pays-Bas et les terres du Nouveau Monde (Mexique, Pérou).
Portrait de Marie de Bourgogne, attribué à Michaël Pacher, vers 1470/1480.
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Le mariage de la fille du dernier duc, Marie de Bourgogne, avec le duc Maximilien d'Autriche fait passer le reste de l'héritage bourguignon à la maison de Habsbourg. Charles Quint, arrière-petit-fils de Charles le Téméraire, règne sur un Empire «sur lequel le soleil ne se couche jamais », qui s'étend de l'Espagne aux territoires allemands, en passant par les Pays-Bas et les terres du Nouveau Monde (Mexique, Pérou). Portrait de Marie de Bourgogne, attribué à Michaël Pacher, vers 1470/1480.
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<center>Beaune </center>Pavés en bois de la Maison des Climats pour qu'il n'y est pas d'étincelles.
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Pavés en bois de la Maison des Climats pour qu'il n'y est pas d'étincelles.
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<center>Beaune </center>Hôtel Fourneroy.
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Hôtel Fourneroy.
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<center>Beaune </center>Hôtel Fourneroy.
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Hôtel Fourneroy.
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<center>Beaune </center>Hôtel Fourneroy. C'est une ruelle traversante.
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Hôtel Fourneroy. C'est une ruelle traversante.
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<center>Beaune </center>Hôtel Fourneroy.
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Hôtel Fourneroy.
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Hôtel Fourneroy.
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<center>Beaune </center>La Grande Tour. Une des quatre tours construites au début du XVIe siècle, elle est ornée, coté boulevard, du blason du gouverneur de Bourgogne, La Trémouille.
Elle participait à la surveillance de la plaine en surveillant la route de Verdun, la Saône toute proche formant la frontière du Royaume avec l’Empire jusqu’en 1678.

C’est ainsi que la garde vit arriver en 1569 les 40 000 Allemands appelés par Condé, puis en 1636 l’armée de Galas qui ravagea, pilla et incendia les faubourgs.
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La Grande Tour. Une des quatre tours construites au début du XVIe siècle, elle est ornée, coté boulevard, du blason du gouverneur de Bourgogne, La Trémouille. Elle participait à la surveillance de la plaine en surveillant la route de Verdun, la Saône toute proche formant la frontière du Royaume avec l’Empire jusqu’en 1678. C’est ainsi que la garde vit arriver en 1569 les 40 000 Allemands appelés par Condé, puis en 1636 l’armée de Galas qui ravagea, pilla et incendia les faubourgs.
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<center>Beaune </center>La Grande Tour.
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La Grande Tour.
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<center>Beaune </center>L'Aigue ou la Bouzaize ?
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L'Aigue ou la Bouzaize ?
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<center>Beaune </center>Le terme Climat vient du mot grec Klima qui signifie «inclinaison d'un point de la Terre par rapport au soleil», et désigne le lieu soumis à cette exposition. La plupart des toponymes, les noms de lieux, sont fixés à partir des Xe-XIIe siècles. Après la-création des AOC au XXe siècle, le lieu-dit ou Climat est mentionné sur l’étiquette à côté du nom communal pour les premiers crus et s’inscrit seul pour les grands, crus (Chambertin, Corton...). La mention du Climat est ainsi un signe de qualité auquel les vignerons sont très attachés. Le nom fixe une caractéristique du lieu qui doit permettre de le reconnaître et de le différencier des lieux voisins. Les noms des Climats évoquent des caractéristiques du terroir tels que: le relief environnant, la nature du sol (notamment la pierre calcaire, très présente), l’exposition et la configuration des parcelles, les défrichements, la végétation, les traces d’habitat ancien, les clos notamment sous l’emprise des seigneurs et des moines. Ils offrent une lecture de l’évolution du paysage viticole.
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Le terme Climat vient du mot grec Klima qui signifie «inclinaison d'un point de la Terre par rapport au soleil», et désigne le lieu soumis à cette exposition. La plupart des toponymes, les noms de lieux, sont fixés à partir des Xe-XIIe siècles. Après la-création des AOC au XXe siècle, le lieu-dit ou Climat est mentionné sur l’étiquette à côté du nom communal pour les premiers crus et s’inscrit seul pour les grands, crus (Chambertin, Corton...). La mention du Climat est ainsi un signe de qualité auquel les vignerons sont très attachés. Le nom fixe une caractéristique du lieu qui doit permettre de le reconnaître et de le différencier des lieux voisins. Les noms des Climats évoquent des caractéristiques du terroir tels que: le relief environnant, la nature du sol (notamment la pierre calcaire, très présente), l’exposition et la configuration des parcelles, les défrichements, la végétation, les traces d’habitat ancien, les clos notamment sous l’emprise des seigneurs et des moines. Ils offrent une lecture de l’évolution du paysage viticole.
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<center>Beaune </center>La cave Debray.
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La cave Debray.
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<center>Beaune </center>Nicolas Rolin à la fenêtre.
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Nicolas Rolin à la fenêtre.
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<center>Beaune </center>Sa femme Guigone de Salins.
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Sa femme Guigone de Salins.
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<center>Beaune </center>Place Carnot.
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Place Carnot.
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<center>Beaune </center>Rue Carnot.
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Rue Carnot.
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<center>Beaune </center>Au fond, ancien Carmel de Beaune fondé sur l'emplacement du Prieuré St Etienne. Louis XIV y passa avec la cour le 20 novembre 1658.
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Au fond, ancien Carmel de Beaune fondé sur l'emplacement du Prieuré St Etienne. Louis XIV y passa avec la cour le 20 novembre 1658.
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<center>Beaune </center>Hospice de la Charité, fondé par Anthoine Rousseau, conseiller du roi et Barbe Deslandes, son épouse. 1645.
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Hospice de la Charité, fondé par Anthoine Rousseau, conseiller du roi et Barbe Deslandes, son épouse. 1645.
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<center>Beaune </center>A gauche, chapelle de l'oratoire.
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A gauche, chapelle de l'oratoire.
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<center>Beaune </center>La Porte saint Nicolas. L’ancienne porte fortifiée avec pont-levis, dite Porte du Bourgneuf, vit arriver maints personnages importants : Henri II, accompagné de Catherine de Médicis en 1548, accueilli par les chanoines sous un arc de triomphe fraîchement peint, au son des tambourins ; Charles IX accompagné de la reine-mère fit un bref séjour en 1594 et la porte fut de nouveau décorée pour l’entrée de Louis XIII, en route pour les Alpes en 1629, puis de la reine Anne d’Autriche l’année suivante. Mais l’entrée la plus pompeuse fut celle de Louis XIV et de la reine, le 10 novembre 1658, où l’on tira le canon.
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La Porte saint Nicolas. L’ancienne porte fortifiée avec pont-levis, dite Porte du Bourgneuf, vit arriver maints personnages importants : Henri II, accompagné de Catherine de Médicis en 1548, accueilli par les chanoines sous un arc de triomphe fraîchement peint, au son des tambourins ; Charles IX accompagné de la reine-mère fit un bref séjour en 1594 et la porte fut de nouveau décorée pour l’entrée de Louis XIII, en route pour les Alpes en 1629, puis de la reine Anne d’Autriche l’année suivante. Mais l’entrée la plus pompeuse fut celle de Louis XIV et de la reine, le 10 novembre 1658, où l’on tira le canon.
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<center>Beaune </center>La Porte saint Nicolas. Depuis 1770, la nouvelle porte d’apparat voulue par le maire Maufoux pour mettre la ville au goût du jour et dessinée par l’architecte dijonnais Lenoir Le Romain accueille le visiteur venu du nord.
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La Porte saint Nicolas. Depuis 1770, la nouvelle porte d’apparat voulue par le maire Maufoux pour mettre la ville au goût du jour et dessinée par l’architecte dijonnais Lenoir Le Romain accueille le visiteur venu du nord.
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<center>Beaune </center>Bastion Saint-Nicolas. Construit en 1569. Arasé au XIXe siècle, le théâtre municipal se trouve sur son emplacement.
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Bastion Saint-Nicolas. Construit en 1569. Arasé au XIXe siècle, le théâtre municipal se trouve sur son emplacement.
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<center>Beaune </center>Bastion Saint-Nicolas. Construit en 1569, ce bastion est arasé vers 1800 pour y construire une salle de bals publics, le Vauxhall (1805).

Celui-ci fonctionnera jusqu’en 1860 où, devenu vétuste, il est remplacé par un superbe théâtre à l’italienne, qui ouvre ses portes en 1864.

Les fondements du bastion sont encore visibles depuis le rempart de la Comédie.
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Bastion Saint-Nicolas. Construit en 1569, ce bastion est arasé vers 1800 pour y construire une salle de bals publics, le Vauxhall (1805). Celui-ci fonctionnera jusqu’en 1860 où, devenu vétuste, il est remplacé par un superbe théâtre à l’italienne, qui ouvre ses portes en 1864. Les fondements du bastion sont encore visibles depuis le rempart de la Comédie.
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<center>Beaune </center>Mairie de Beaune, ancien couvent des Ursulines.
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Mairie de Beaune, ancien couvent des Ursulines.
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<center>Beaune </center>Mairie de Beaune, ancien couvent des Ursulines.
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Mairie de Beaune, ancien couvent des Ursulines.
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<center>Beaune </center>Beffroi de la ville de Beaune. En 1395, à la suite d'un différend entre la ville de Beaune et l'abbaye de Maizières, le duc Philippe III le Hardi ordonna aux religieux de céder à la ville, pour 200 Francs-or, une tour et maison sises rue du marché au charbon. En novembre 1397, le duc accorda une partie des deniers levés sur le sel pour l'établissement d'une horloge sur la tour ; la cloche la plus ancienne est datée 1407. La tour comprend une cave voûtée avec puits, un rez-de-chaussée qui abritait une boutique, et cinq étages couverts de planchers sur poutres. Les cinq étages sont percés côté rue de fenêtres à coussièges, le sixième d'un jour rectangulaire sur chaque face.
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Beffroi de la ville de Beaune. En 1395, à la suite d'un différend entre la ville de Beaune et l'abbaye de Maizières, le duc Philippe III le Hardi ordonna aux religieux de céder à la ville, pour 200 Francs-or, une tour et maison sises rue du marché au charbon. En novembre 1397, le duc accorda une partie des deniers levés sur le sel pour l'établissement d'une horloge sur la tour ; la cloche la plus ancienne est datée 1407. La tour comprend une cave voûtée avec puits, un rez-de-chaussée qui abritait une boutique, et cinq étages couverts de planchers sur poutres. Les cinq étages sont percés côté rue de fenêtres à coussièges, le sixième d'un jour rectangulaire sur chaque face.
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<center>Beaune </center>La tour est couverte d'un toit d'ardoise en pavillon surmonté d'un campanile ajouré en charpente recouverte de plomb ; sa flèche à gargouilles est ornée d'une couronne ducale au tiers supérieur et d'un épi de faîtage. Au-dessus de l'horloge, les phases de la lune.
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La tour est couverte d'un toit d'ardoise en pavillon surmonté d'un campanile ajouré en charpente recouverte de plomb ; sa flèche à gargouilles est ornée d'une couronne ducale au tiers supérieur et d'un épi de faîtage. Au-dessus de l'horloge, les phases de la lune.
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<center>Beaune </center>Maison romane. Façade 10 Rue Rousseau-Deslandes, avec arcatures trilobées à pilastres et colonnettes. Connu sous le nom de Maison romane, l’hôtel de Cîteaux est la résidence beaunoise des abbés du grand monastère bourguignon fondé 1098 par Robert de Molesmes, près de Nuits-Saint-Georges. Dès les premières années, Cîteaux essaime des granges dans toute l’actuelle Côte-d’Or et dispose de celliers et de logis dans les villes voisines que sont Dijon et Beaune. La richesse et la puissance de l’ordre expliquent qu’elle soit édifiée en pierre et non en bois et torchis comme les maisons du Moyen Âge. Même si elle a été profondément modifiée au cours des siècles, la rangée de fenêtres du premier étage évoque le XIIe siècle. Les huit fenêtres sont séparées alternativement par des colonnettes ou des meneaux et surmontées par une série d’arcs trilobés aveugles, typiques du roman tardif
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Maison romane. Façade 10 Rue Rousseau-Deslandes, avec arcatures trilobées à pilastres et colonnettes. Connu sous le nom de Maison romane, l’hôtel de Cîteaux est la résidence beaunoise des abbés du grand monastère bourguignon fondé 1098 par Robert de Molesmes, près de Nuits-Saint-Georges. Dès les premières années, Cîteaux essaime des granges dans toute l’actuelle Côte-d’Or et dispose de celliers et de logis dans les villes voisines que sont Dijon et Beaune. La richesse et la puissance de l’ordre expliquent qu’elle soit édifiée en pierre et non en bois et torchis comme les maisons du Moyen Âge. Même si elle a été profondément modifiée au cours des siècles, la rangée de fenêtres du premier étage évoque le XIIe siècle. Les huit fenêtres sont séparées alternativement par des colonnettes ou des meneaux et surmontées par une série d’arcs trilobés aveugles, typiques du roman tardif
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<center>Beaune </center>L’Hôtel-Dieu, avec ses façades gothiques, ses toits vernissés, tapissés de figures géométriques aux couleurs flamboyantes, fait partie du patrimoine des Hospices de Beaune, institution charitable créée en 1443 par Nicolas Rolin, chancelier du Duc de Bourgogne et son épouse Guigone de Salins.
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L’Hôtel-Dieu, avec ses façades gothiques, ses toits vernissés, tapissés de figures géométriques aux couleurs flamboyantes, fait partie du patrimoine des Hospices de Beaune, institution charitable créée en 1443 par Nicolas Rolin, chancelier du Duc de Bourgogne et son épouse Guigone de Salins.
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<center>Beaune </center>Le 4 août 1443 naît l'Hôtel-Dieu. La guerre de cent ans n'est pas encore terminée, Beaune souffre de misère et de famine, les
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Le 4 août 1443 naît l'Hôtel-Dieu. La guerre de cent ans n'est pas encore terminée, Beaune souffre de misère et de famine, les "écorcheurs" pillent et ruinent les campagnes. Les trois quarts des habitants de la ville sont sans ressources et les beaunois sont, dans leur grande majorité, déclarés indigents. Pour racheter leur salut, Nicolas Rolin, chancelier du Duc de Bourgogne Philippe le Bon, et son épouse, Guigone de Salins, décident alors de créer un hôpital pour les pauvres. Ils le dotent d'une rente annuelle grâce à des salines, et de ressources propres, grâce à la vigne. Le 1er janvier 1452, l'hôpital accueille son premier patient. Dès lors et jusqu’au XXe siècle, les sœurs des Hospices de Beaune prendront soin de nombreux malades dans plusieurs grandes salles.
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<center>Beaune </center>L’Hôtel-Dieu a rapidement acquis une grande renommée auprès des pauvres, mais aussi auprès des nobles et des bourgeois. A travers leurs dons, ceux-ci ont permis d’agrandir et d’embellir l’hôpital par la création de nouvelles salles et l’apport d’œuvres d’art. Ainsi l’Hôtel-Dieu est-il devenu un véritable « Palais pour les Pôvres ». Ses fonctions médicales ont été transférées en 1971 dans un hôpital moderne, à l’exception d’une maison de retraite.
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L’Hôtel-Dieu a rapidement acquis une grande renommée auprès des pauvres, mais aussi auprès des nobles et des bourgeois. A travers leurs dons, ceux-ci ont permis d’agrandir et d’embellir l’hôpital par la création de nouvelles salles et l’apport d’œuvres d’art. Ainsi l’Hôtel-Dieu est-il devenu un véritable « Palais pour les Pôvres ». Ses fonctions médicales ont été transférées en 1971 dans un hôpital moderne, à l’exception d’une maison de retraite.
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<center>Beaune </center>Les quatre bâtiments ouverts au public, cernant la Cour d'Honneur, représentent la configuration de l'Hôtel-Dieu d'antan.
Mais qui soupçonnerait que cet écrin d'architecture renferme une collection de quelques 5 000 objets, dont le plus célèbre est le polyptyque du Jugement Dernier de Rogier van der Weyden ?
Dès la fondation, Nicolas Rolin avait prévu la dotation de l'établissement en meubles, tapisseries et autres objets, dont on peut se faire une idée précise grâce à un inventaire détaillé de 1501.
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Les quatre bâtiments ouverts au public, cernant la Cour d'Honneur, représentent la configuration de l'Hôtel-Dieu d'antan. Mais qui soupçonnerait que cet écrin d'architecture renferme une collection de quelques 5 000 objets, dont le plus célèbre est le polyptyque du Jugement Dernier de Rogier van der Weyden ? Dès la fondation, Nicolas Rolin avait prévu la dotation de l'établissement en meubles, tapisseries et autres objets, dont on peut se faire une idée précise grâce à un inventaire détaillé de 1501.
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<center>Beaune </center>Les groupes se suivent, mais..
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Les groupes se suivent, mais..
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<center>Beaune </center>ne se ressemblent pas.
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ne se ressemblent pas.
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<center>Beaune </center>Nicolas Rolin avait hérité d’un patrimoine non négligeable, mais c’est sa carrière à la cour ducale et surtout sa nomination, le 3 décembre 1422, au poste de chancelier qui lui a permis d'asseoir et de développer sa fortune. Cette nouvelle fonction lui rapportait à peu près 5 000 francs par an (cinq fois le revenu d’un receveur général et 100 fois celui d’un maçon de l'époque). A cela il faut ajouter les dons du duc et les cadeaux d’autres personnages importants pour faire avancer leurs intérêts.
Ces revenus ne firent qu'augmenter au fil des années et lui permirent de financer de somptueuses fondations que le duc soutenait par des exemptions et de nombreux privilèges.
Après que le duc le fit chevalier en 1424, Nicolas Rolin, tout au long de sa vie, n'eut de cesse de montrer sa noblesse à tous égards.
Il s'inscrivait ainsi dans la tradition médiévale montrant sa piété et imitant son seigneur et duc Philippe le Bon.
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Nicolas Rolin avait hérité d’un patrimoine non négligeable, mais c’est sa carrière à la cour ducale et surtout sa nomination, le 3 décembre 1422, au poste de chancelier qui lui a permis d'asseoir et de développer sa fortune. Cette nouvelle fonction lui rapportait à peu près 5 000 francs par an (cinq fois le revenu d’un receveur général et 100 fois celui d’un maçon de l'époque). A cela il faut ajouter les dons du duc et les cadeaux d’autres personnages importants pour faire avancer leurs intérêts. Ces revenus ne firent qu'augmenter au fil des années et lui permirent de financer de somptueuses fondations que le duc soutenait par des exemptions et de nombreux privilèges. Après que le duc le fit chevalier en 1424, Nicolas Rolin, tout au long de sa vie, n'eut de cesse de montrer sa noblesse à tous égards. Il s'inscrivait ainsi dans la tradition médiévale montrant sa piété et imitant son seigneur et duc Philippe le Bon.
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<center>Beaune </center>Inaugurée en 1452, la Grande Salle des Pôvres a conservé ses dimensions d'origine (50 m de long, 14 m de large, 16 m de haut. Le mobilier d'inspiration médiévale fut reconstitué au siècle dernier, lors de la restauration de la salle opérée à partir de 1875, par Maurice Ouradou, gendre de Viollet-le-Duc. Le rouge était la couleur favorite de Guigone.
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Inaugurée en 1452, la Grande Salle des Pôvres a conservé ses dimensions d'origine (50 m de long, 14 m de large, 16 m de haut. Le mobilier d'inspiration médiévale fut reconstitué au siècle dernier, lors de la restauration de la salle opérée à partir de 1875, par Maurice Ouradou, gendre de Viollet-le-Duc. Le rouge était la couleur favorite de Guigone.
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<center>Beaune </center>Au dessus de la grande porte se trouve un remarquable Christ aux Liens datant de la fin du XVème siècle et sculpté dans un seul et même fût de chêne. A gauche, la fenêtre qui permettait à une soeur de surveiller la salle la nuit.
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Au dessus de la grande porte se trouve un remarquable Christ aux Liens datant de la fin du XVème siècle et sculpté dans un seul et même fût de chêne. A gauche, la fenêtre qui permettait à une soeur de surveiller la salle la nuit.
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<center>Beaune </center>Lits mi-clos alignés de la salle des Pôvres, 1876. 
C'est l'architecte des Monuments historiques Maurice Ouradou qui a restitué le mobilier de la salle dans le goût du Moyen Age. Cependant, il ne faut pas oublier que cette salle devait aussi permettre l'hospitalisation des malades. Aussi, Maurice Ouradou s'est-il librement inspiré de la description des lits de l'inventaire de 1501. Il y avait 2 malades par lit (homme ou femme).
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Lits mi-clos alignés de la salle des Pôvres, 1876. C'est l'architecte des Monuments historiques Maurice Ouradou qui a restitué le mobilier de la salle dans le goût du Moyen Age. Cependant, il ne faut pas oublier que cette salle devait aussi permettre l'hospitalisation des malades. Aussi, Maurice Ouradou s'est-il librement inspiré de la description des lits de l'inventaire de 1501. Il y avait 2 malades par lit (homme ou femme).
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<center>Beaune </center>Sur le mur, derrière les lits, des niches pour que les malades puissent mettre leurs affaires.
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Sur le mur, derrière les lits, des niches pour que les malades puissent mettre leurs affaires.
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<center>Beaune </center>
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<center>Beaune </center>La charpente en lambris de chêne est en berceau brisé. Elle est ornée de poutres polychromes uniques au monde.
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La charpente en lambris de chêne est en berceau brisé. Elle est ornée de poutres polychromes uniques au monde.
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<center>Beaune </center>Les lambris de la voûte sont peints d'une frise composée de feuillages alternant petits et gros fleurons. Cette frise forme ainsi la bordure d'encadrement de chaque portion délimitée par des moulures fixées aux chevrons. Ce décor a été restitué par Maurice Ouradou qui l'a redécouvert sous les couches de badigeons. Les peintures de manuscrits contemporaines de la construction de l'Hôtel-Dieu, témoignent de l'usage du motif décoratif des rinceaux sur les lambris et de l'emploi du brun dans la mise en valeur de la voûte. Le décor de la charpente lambrissée insiste sur la noblesse du fondateur.
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Les lambris de la voûte sont peints d'une frise composée de feuillages alternant petits et gros fleurons. Cette frise forme ainsi la bordure d'encadrement de chaque portion délimitée par des moulures fixées aux chevrons. Ce décor a été restitué par Maurice Ouradou qui l'a redécouvert sous les couches de badigeons. Les peintures de manuscrits contemporaines de la construction de l'Hôtel-Dieu, témoignent de l'usage du motif décoratif des rinceaux sur les lambris et de l'emploi du brun dans la mise en valeur de la voûte. Le décor de la charpente lambrissée insiste sur la noblesse du fondateur.
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<center>Beaune </center>
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<center>Beaune </center>Les dragons multicolores qui
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Les dragons multicolores qui "crachent" les poutres traversières évoquent les monstres de l'enfer.
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<center>Beaune </center>La chapelle. La chapelle. La chapelle fait partie intégrante de la Salle des Pôvres et symbolise la parfaite symbiose entre l'aspect religieux et médical de l 'Hôtel-Dieu. C'est dans cette chapelle que prenait place à l'origine le fameux polyptyque de Rogier van der Weyden, aujourd'hui présenté à la fin de la visite.
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La chapelle. La chapelle. La chapelle fait partie intégrante de la Salle des Pôvres et symbolise la parfaite symbiose entre l'aspect religieux et médical de l 'Hôtel-Dieu. C'est dans cette chapelle que prenait place à l'origine le fameux polyptyque de Rogier van der Weyden, aujourd'hui présenté à la fin de la visite.
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<center>Beaune </center>La chapelle. La chapelle est intimement liée à la grande salle. Il fallait à la fois pourvoir au bien être de ceux qui souffraient mais aussi et avant tout assurer leur salut. La clôture en bois séparait les deux espaces dès l'origine, différenciant ainsi l'espace sacré de l'espace profane.
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La chapelle. La chapelle est intimement liée à la grande salle. Il fallait à la fois pourvoir au bien être de ceux qui souffraient mais aussi et avant tout assurer leur salut. La clôture en bois séparait les deux espaces dès l'origine, différenciant ainsi l'espace sacré de l'espace profane.
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<center>Beaune </center>La chapelle.
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La chapelle.
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<center>Beaune </center>La chapelle. Le vitrail a été restitué par le peintre verrier parisien Léon-Auguste Ouin en 1877, d'après le projet de Maurice Ouradou qui s'est inspiré d'une description ancienne dans un procès-verbal de 1655. Cependant, la partie supérieure du vitrail (têtes des lancettes et tympan) a conservé des éléments du vitrail d'origine représentant les instruments de la Passion.
Beaune
La chapelle. Le vitrail a été restitué par le peintre verrier parisien Léon-Auguste Ouin en 1877, d'après le projet de Maurice Ouradou qui s'est inspiré d'une description ancienne dans un procès-verbal de 1655. Cependant, la partie supérieure du vitrail (têtes des lancettes et tympan) a conservé des éléments du vitrail d'origine représentant les instruments de la Passion.
85
<center>Beaune </center>Registre supérieur : Scène de la Crucifixion avec les âmes des larrons emportées, l’une par un ange, l'autre par démon.
Registre médian : Philippe le Bon, duc de Bourgogne, agenouillé en donateur et derrière lui, son fils, le futur Charles le Téméraire, présentés par saint André. 
En face, Isabelle de Portugal, la duchesse de Bourgogne et sainte Elisabeth de Hongrie.
Au centre, au pied de la croix : sur le Golgotha figuré par le crâne d’Adam sont regroupés saint Jean, la Vierge, sainte Marthe (patronne des hospitalières),  sainte Marie-Madeleine (sa sœur).
Registre inférieur, de gauche à droite : Nicolas Rolin agenouillé en donateur  présenté par saint Nicolas, une Vierge de pitié, saint Antoine, Guigone de Salins.
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Registre supérieur : Scène de la Crucifixion avec les âmes des larrons emportées, l’une par un ange, l'autre par démon. Registre médian : Philippe le Bon, duc de Bourgogne, agenouillé en donateur et derrière lui, son fils, le futur Charles le Téméraire, présentés par saint André. En face, Isabelle de Portugal, la duchesse de Bourgogne et sainte Elisabeth de Hongrie. Au centre, au pied de la croix : sur le Golgotha figuré par le crâne d’Adam sont regroupés saint Jean, la Vierge, sainte Marthe (patronne des hospitalières), sainte Marie-Madeleine (sa sœur). Registre inférieur, de gauche à droite : Nicolas Rolin agenouillé en donateur présenté par saint Nicolas, une Vierge de pitié, saint Antoine, Guigone de Salins.
86
<center>Beaune </center>La chapelle. Vitrail avec les armoiries des fondateurs : les trois clés de Nicolas Rolin, les trois clés (armes de son mari)  et la tour (armes de sa famille) de Guigone de Salins, et en bas les lettres N et G (Nicolas et Guigone).
Beaune
La chapelle. Vitrail avec les armoiries des fondateurs : les trois clés de Nicolas Rolin, les trois clés (armes de son mari) et la tour (armes de sa famille) de Guigone de Salins, et en bas les lettres N et G (Nicolas et Guigone).
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<center>Beaune </center>La chapelle. Dans la chapelle de l’hôpital, il y a trois autels : le grand autel en pierre marbrière sur lequel reposait le polyptyque du Jugement dernier.
Beaune
La chapelle. Dans la chapelle de l’hôpital, il y a trois autels : le grand autel en pierre marbrière sur lequel reposait le polyptyque du Jugement dernier.
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<center>Beaune </center>La chapelle. Sous une plaque de cuivre sont ensevelis les restes de Guigone de Salins.
Beaune
La chapelle. Sous une plaque de cuivre sont ensevelis les restes de Guigone de Salins.
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<center>Beaune </center>La chapelle. Par endroit, le carrelage comme les vitraux et autres décors muraux arborent le monogramme de Nicolas Rolin et Guigone de Salins. La devise «Seulle *» qui les accompagne signifie que Guigone était la seule dame des pensées et l'étoile de son mari.
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La chapelle. Par endroit, le carrelage comme les vitraux et autres décors muraux arborent le monogramme de Nicolas Rolin et Guigone de Salins. La devise «Seulle *» qui les accompagne signifie que Guigone était la seule dame des pensées et l'étoile de son mari.
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<center>Beaune </center>La chapelle. LMa devise du chancelier Seulle * (étoile) alterne avec un rang de tourterelles et les initiales enlacées des fondateurs ; aux deux angles du haut, des écus aux armes de Guigone de Salins.
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La chapelle. LMa devise du chancelier Seulle * (étoile) alterne avec un rang de tourterelles et les initiales enlacées des fondateurs ; aux deux angles du haut, des écus aux armes de Guigone de Salins.
91
<center>Beaune </center>La chapelle. L’inventaire de 1501 atteste la richesse du décor de la chapelle primitive : trois autels, au moins huit statues en pierre et de nombreux tableaux représentant des saints, un grand chandelier en cuivre à sept cierges...
A partir de 1820, la chapelle fait l’objet de travaux importants. Ils témoignent d’une volonté de conservation et de reconstitution des formes primitives. A cette époque, la chapelle revêtait un décor néoclassique : les murs étaient peints en faux marbre, un retable se dressait devant la grande verrière du chevet.
La restauration en est alors à ses balbutiements. Il n y a pas encore de projet cohérent.
Maurice Ouradou travailla à redonner à la chapelle son aspect primitif. Il restitua le décor et le mobilier : stalles des sœurs, grille du sanctuaire, confessionnal, peintures murales...
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La chapelle. L’inventaire de 1501 atteste la richesse du décor de la chapelle primitive : trois autels, au moins huit statues en pierre et de nombreux tableaux représentant des saints, un grand chandelier en cuivre à sept cierges... A partir de 1820, la chapelle fait l’objet de travaux importants. Ils témoignent d’une volonté de conservation et de reconstitution des formes primitives. A cette époque, la chapelle revêtait un décor néoclassique : les murs étaient peints en faux marbre, un retable se dressait devant la grande verrière du chevet. La restauration en est alors à ses balbutiements. Il n y a pas encore de projet cohérent. Maurice Ouradou travailla à redonner à la chapelle son aspect primitif. Il restitua le décor et le mobilier : stalles des sœurs, grille du sanctuaire, confessionnal, peintures murales...
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<center>Beaune </center>Salle Saint-Hugues. Créée en 1645 à l'instigation de Maître Hugues Bétault, cette pièce est révélatrice du rôle qu'a pu jouer un bienfaiteur dans l'histoire de l'Hôtel-Dieu. Ecuyer et conseiller-secrétaire du roi, il obtint confirmation de Louis XIV des privilèges accordés aux Hospices tels que la coupe du bois dans la forêt de Borne {Droit de chauffage) et l’exemption de ‘ l’impôt sur le sel («Franc-Salé»). Dans l’anonymat, il fonde la salle St-Hugues, la fait aménager en assurant les dépenses annuelles par une dotation de quatre mille Livres de rente.
Son identité sera révélée après sa mort, par son frère Louis Bétault, fondateur de la salle St-Louis.
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Salle Saint-Hugues. Créée en 1645 à l'instigation de Maître Hugues Bétault, cette pièce est révélatrice du rôle qu'a pu jouer un bienfaiteur dans l'histoire de l'Hôtel-Dieu. Ecuyer et conseiller-secrétaire du roi, il obtint confirmation de Louis XIV des privilèges accordés aux Hospices tels que la coupe du bois dans la forêt de Borne {Droit de chauffage) et l’exemption de ‘ l’impôt sur le sel («Franc-Salé»). Dans l’anonymat, il fonde la salle St-Hugues, la fait aménager en assurant les dépenses annuelles par une dotation de quatre mille Livres de rente. Son identité sera révélée après sa mort, par son frère Louis Bétault, fondateur de la salle St-Louis.
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<center>Beaune </center>Salle Saint-Hugues. Les chambres saint Jean-Baptiste et Notre-Dame situées l’une au-dessus de l’autre, disparurent en 1645 lorsque le plancher qui les séparait fut démoli pour permettre la création d’une nouvelle salle de douze lits, la salle Saint-Hugues.
C’est un donateur anonyme qui avait proposé d’aménager à ses frais, pour assurer à cette salle le cubage d’air nécessaire “on s’était résolu à rompre le plancher
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Salle Saint-Hugues. Les chambres saint Jean-Baptiste et Notre-Dame situées l’une au-dessus de l’autre, disparurent en 1645 lorsque le plancher qui les séparait fut démoli pour permettre la création d’une nouvelle salle de douze lits, la salle Saint-Hugues. C’est un donateur anonyme qui avait proposé d’aménager à ses frais, pour assurer à cette salle le cubage d’air nécessaire “on s’était résolu à rompre le plancher". Les Cordeliers autorisèrent le percement de cinq grandes fenêtres en plein cintre du côté de leur couvent, à condition qu’elles soient placées suffisamment haut. Lorsqu’il fut question de séparer les sexes, après la visite de Louis XIV, on transféra dans cette salle, en 1661, les hommes alors soignés dans la grande chambre. Elle fut de tout temps affectée aux malades, dont la présence est ici largement évoquée. Les tablettes au-dessus des lits étaient destinées à recevoir leurs objets personnels. Une cordelette les aidait à se lever sans effort.
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<center>Beaune </center>Salle Saint-Hugues. Le retable de l'autel évoque le miracle de Saint-Hugues ressuscitant deux enfants morts de la peste.
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Salle Saint-Hugues. Le retable de l'autel évoque le miracle de Saint-Hugues ressuscitant deux enfants morts de la peste.
95
<center>Beaune </center>Salle Saint-Hugues. Dues au peintre parisien Isaac Moillon, neuf des onze peintures illustrent des Miracles du Christ. Les deux dernières sont consacrées à Saint-Hugues en évêque (ici, à droite) et en costume de chartreux.
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Salle Saint-Hugues. Dues au peintre parisien Isaac Moillon, neuf des onze peintures illustrent des Miracles du Christ. Les deux dernières sont consacrées à Saint-Hugues en évêque (ici, à droite) et en costume de chartreux.
96
<center>Beaune </center>Salle Saint-Hugues. Les neuf Miracles du Christ sont dans un cadre en trompe-l’œil sous lequel un texte en vers explique le sens de la scène. Ces œuvres, au caractère monumental très prononcé, annonce le style large et lourd souvent employée par le peintre Isaac Moillon au cours de sa carrière. L’aspect démonstratif de ces guérisons et résurrections avait sans doute pour vocation de redonner espoir aux malades.
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Salle Saint-Hugues. Les neuf Miracles du Christ sont dans un cadre en trompe-l’œil sous lequel un texte en vers explique le sens de la scène. Ces œuvres, au caractère monumental très prononcé, annonce le style large et lourd souvent employée par le peintre Isaac Moillon au cours de sa carrière. L’aspect démonstratif de ces guérisons et résurrections avait sans doute pour vocation de redonner espoir aux malades.
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<center>Beaune </center>Salle Saint-Hugues.
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Salle Saint-Hugues.
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<center>Beaune </center>Salle Saint-Hugues.
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Salle Saint-Hugues.
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<center>Beaune </center>Salle Saint-Hugues. Le plafond est décoré d’une grande toile marouflée au caractère maniériste, signée et datée de 1646. Elle représente la guérison d’un infirme à la piscine probatique ou de Bethsaïda. Le peintre ne se plie pas aux usages de l'époque qui jugeaient inconvenant de représenter « les eaux dans les plafonds » puisque le spectateur se trouve comme au fond de la piscine.
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Salle Saint-Hugues. Le plafond est décoré d’une grande toile marouflée au caractère maniériste, signée et datée de 1646. Elle représente la guérison d’un infirme à la piscine probatique ou de Bethsaïda. Le peintre ne se plie pas aux usages de l'époque qui jugeaient inconvenant de représenter « les eaux dans les plafonds » puisque le spectateur se trouve comme au fond de la piscine.
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<center>Beaune </center>Salle Saint-Nicolas. De dimensions modestes, elle contenait 12 lits occupés par des malades des deux sexes, ce qui choqua profondément Louis XIV lors de sa visite en 1658. Il établit donc une rente de 500 livres à l'Hôtel-Dieu afin que l'on puisse faire de nouveaux aménagements séparant les hommes des femmes. Elle n'a pris ses dimensions actuelles qu'à partir de la seconde moitié du XVIIIème siècle. Tableau La Pentecôte, XVIIIe, cadre orné de sculptures, feuillages et fleurs, important fronton.
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Salle Saint-Nicolas. De dimensions modestes, elle contenait 12 lits occupés par des malades des deux sexes, ce qui choqua profondément Louis XIV lors de sa visite en 1658. Il établit donc une rente de 500 livres à l'Hôtel-Dieu afin que l'on puisse faire de nouveaux aménagements séparant les hommes des femmes. Elle n'a pris ses dimensions actuelles qu'à partir de la seconde moitié du XVIIIème siècle. Tableau La Pentecôte, XVIIIe, cadre orné de sculptures, feuillages et fleurs, important fronton.
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<center>Beaune </center>Salle Saint-Nicolas.
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Salle Saint-Nicolas.
102
<center>Beaune </center>Salle Saint-Nicolas. une étonnante maquette en paille, réalisée au XVIIIème siècle par un malade.
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Salle Saint-Nicolas. une étonnante maquette en paille, réalisée au XVIIIème siècle par un malade.
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<center>Beaune </center>Salle Saint-Nicolas. Recouverte d'une vitre et éclairée, une excavation dans le sol permet de voir couler la Bouzaise. Ce cours d'eau assurait l'évacuation des déchets en aval, preuve du souci d'hygiène qui a présidé à la conception des bâtiments.
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Salle Saint-Nicolas. Recouverte d'une vitre et éclairée, une excavation dans le sol permet de voir couler la Bouzaise. Ce cours d'eau assurait l'évacuation des déchets en aval, preuve du souci d'hygiène qui a présidé à la conception des bâtiments.
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<center>Beaune </center>Cuisine.
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Cuisine.
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<center>Beaune </center>Cuisine. La cuisine a fonctionné avec un équipement moderne jusqu’en 1985 pour les pensionnaires de la maison de retraite. Elle a aujourd’hui retrouvé son aspect du début du XXème siècle avec son piano : grand fourneau muni de deux robinets d’eau chaude appelés « cols de cygne ».
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Cuisine. La cuisine a fonctionné avec un équipement moderne jusqu’en 1985 pour les pensionnaires de la maison de retraite. Elle a aujourd’hui retrouvé son aspect du début du XXème siècle avec son piano : grand fourneau muni de deux robinets d’eau chaude appelés « cols de cygne ».
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<center>Beaune </center>Cuisine. Au centre de la pièce, le grand fourneau de fonte est devenu l'élément essentiel de la cuisine. Muni de plusieurs “feux
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Cuisine. Au centre de la pièce, le grand fourneau de fonte est devenu l'élément essentiel de la cuisine. Muni de plusieurs “feux" et, pour la distribution d’eau chaude, d’un “col de cygne”, il est l’illustration des grands progrès techniques du XIX siècle.
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<center>Beaune </center>Cuisine. La vaste cheminée gothique à deux foyers demeure la pièce maîtresse, celle-ci a conservé ses accessoires d'époque. Son âtre est tapissé des fameux carreaux ornés de la devise «Seulle*». Le cromale, grande potence articulée, permet de rapprocher ou d'éloigner les chaudrons du feu. Le plus spectaculaire est le tourne-broche de 1698 en acier brossé, animé par un petit automate, «Messire Bertrand». Celui-ci est en costume traditionnel: grandes bottes molles haut-de-chausses blancs, justaucorps rouge à boutons dorés et bonnet blanc au bord relevé. Il semble tourner la manivelle en veillant sans cesse aux activités de la cuisine.
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Cuisine. La vaste cheminée gothique à deux foyers demeure la pièce maîtresse, celle-ci a conservé ses accessoires d'époque. Son âtre est tapissé des fameux carreaux ornés de la devise «Seulle*». Le cromale, grande potence articulée, permet de rapprocher ou d'éloigner les chaudrons du feu. Le plus spectaculaire est le tourne-broche de 1698 en acier brossé, animé par un petit automate, «Messire Bertrand». Celui-ci est en costume traditionnel: grandes bottes molles haut-de-chausses blancs, justaucorps rouge à boutons dorés et bonnet blanc au bord relevé. Il semble tourner la manivelle en veillant sans cesse aux activités de la cuisine.
108
<center>Beaune </center>Cuisine. Le vaisselier présente une grande variété d’ustensiles en cuivre pour les préparations culinaires et pharmaceutiques ; ces cuivres donnaient lieu chaque année à un nettoyage approfondi auquel participait la plupart des sœurs.
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Cuisine. Le vaisselier présente une grande variété d’ustensiles en cuivre pour les préparations culinaires et pharmaceutiques ; ces cuivres donnaient lieu chaque année à un nettoyage approfondi auquel participait la plupart des sœurs.
109
<center>Beaune </center>Pharmacie. En pénétrant dans cette salle vous découvrez le travail des sœurs apothicaires qui préparaient « les drogues » destinées aux malades hospitalisés.
Sur le fourneau, situé à l’origine dans « le laboratoire », deux imposants alambics en cuivre permettait d’extraire les substances actives des plantes dont certaines étaient issues du jardin « des simples » à l’arrière de cette pièce. <br>La sœur apothicaire.
A ses débuts et jusqu’au XVIIIe siècle, l’équipe de l’apothicairerie était probablement composée d'une sœur responsable, d’une sœur plus jeune en apprentissage chargée de la seconder ainsi que d’une servante. L'Hôtel-Dieu a conservé le portrait de l’une de ces sœurs en charge de l’apothicairerie au XVIIe siècle : Sœur Pierrette Monnet (1557-1628) représentée avec un mortier et son pilon à la main, symbole de sa fonction (sur le mur). L’apprentissage de l’art de soigner étant délicat, les sœurs apothicaires étaient choisies par la maîtresse et ne changeaient pas de fonction tous les 3 ans comme les autres sœurs. Au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle, à l’instar de nombreuses pharmacies hospitalières et sans que l'on sache la véritable raison, l’Hôtel-Dieu nomme un apothicaire de la ville comme responsable. Est-ce pour éviter les irrégularités qui ont peut-être été constatées lors de la préparation des médicaments ?
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Pharmacie. En pénétrant dans cette salle vous découvrez le travail des sœurs apothicaires qui préparaient « les drogues » destinées aux malades hospitalisés. Sur le fourneau, situé à l’origine dans « le laboratoire », deux imposants alambics en cuivre permettait d’extraire les substances actives des plantes dont certaines étaient issues du jardin « des simples » à l’arrière de cette pièce.
La sœur apothicaire. A ses débuts et jusqu’au XVIIIe siècle, l’équipe de l’apothicairerie était probablement composée d'une sœur responsable, d’une sœur plus jeune en apprentissage chargée de la seconder ainsi que d’une servante. L'Hôtel-Dieu a conservé le portrait de l’une de ces sœurs en charge de l’apothicairerie au XVIIe siècle : Sœur Pierrette Monnet (1557-1628) représentée avec un mortier et son pilon à la main, symbole de sa fonction (sur le mur). L’apprentissage de l’art de soigner étant délicat, les sœurs apothicaires étaient choisies par la maîtresse et ne changeaient pas de fonction tous les 3 ans comme les autres sœurs. Au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle, à l’instar de nombreuses pharmacies hospitalières et sans que l'on sache la véritable raison, l’Hôtel-Dieu nomme un apothicaire de la ville comme responsable. Est-ce pour éviter les irrégularités qui ont peut-être été constatées lors de la préparation des médicaments ?
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<center>Beaune </center>Pharmacie. Le coffre du XVe siècle a ensuite été doublé en étain pour la distribution de tisane dans l’officine de la pharmacie. Cet usage est attesté dans les inventaires du XIXe siècle. On peut également observer le mortier en bronze, daté 1760, de l'apothicaire Beaunois Claude Morelot. L'arc accroché au pilon permettait d'alléger son poids et de cette manière facilitait le travail des sœurs apothicaires lors de la préparation des remèdes.
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Pharmacie. Le coffre du XVe siècle a ensuite été doublé en étain pour la distribution de tisane dans l’officine de la pharmacie. Cet usage est attesté dans les inventaires du XIXe siècle. On peut également observer le mortier en bronze, daté 1760, de l'apothicaire Beaunois Claude Morelot. L'arc accroché au pilon permettait d'alléger son poids et de cette manière facilitait le travail des sœurs apothicaires lors de la préparation des remèdes.
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<center>Beaune </center>Pharmacie. Le tableau, peint par Michel Charles Coquelet Souville en 1751, présente les différentes tâches effectuées dans l'apothicairerie de Claude Morelot au XVIIIème siècle : réduction en poudre de plantes séchées, utilisation du mortier, réalisation des pilules à l'aide d’un pilulier, distillation dans l'alambic et cuisson d'une préparation médicamenteuse. Morelot était également en charge de la pharmacie de l'Hôtel-Dieu jusqu’à sa mort en 1776.
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Pharmacie. Le tableau, peint par Michel Charles Coquelet Souville en 1751, présente les différentes tâches effectuées dans l'apothicairerie de Claude Morelot au XVIIIème siècle : réduction en poudre de plantes séchées, utilisation du mortier, réalisation des pilules à l'aide d’un pilulier, distillation dans l'alambic et cuisson d'une préparation médicamenteuse. Morelot était également en charge de la pharmacie de l'Hôtel-Dieu jusqu’à sa mort en 1776.
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<center>Beaune </center>Cour des Fondateurs. Sous le porche, avant d’entrer à la pharmacie, vous apercevez, au travers de la grille en fer forgé (1785-1786), la cour des Fondateurs avec, derrière l’orme pleureur, les statues de Nicolas Rolin et Guigone de Salins réalisées en 1914 et 1923 par Henri Bouchard. Les bâtiments fermant la cour abritent l’une des maisons de retraite des Hospices.
Beaune
Cour des Fondateurs. Sous le porche, avant d’entrer à la pharmacie, vous apercevez, au travers de la grille en fer forgé (1785-1786), la cour des Fondateurs avec, derrière l’orme pleureur, les statues de Nicolas Rolin et Guigone de Salins réalisées en 1914 et 1923 par Henri Bouchard. Les bâtiments fermant la cour abritent l’une des maisons de retraite des Hospices.
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<center>Beaune </center>Pharmacie. Balance trébuchet et masses qui s'emboitent.
Beaune
Pharmacie. Balance trébuchet et masses qui s'emboitent.
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<center>Beaune </center>Pharmacie. Dans la seconde salle de la pharmacie ou officine, les étagères présentent une collection de 130 pots de faïence datés de 1782, dans lesquels étaient conservés les onguents, huiles, pilules ou sirops...
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Pharmacie. Dans la seconde salle de la pharmacie ou officine, les étagères présentent une collection de 130 pots de faïence datés de 1782, dans lesquels étaient conservés les onguents, huiles, pilules ou sirops...
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<center>Beaune </center>Pharmacie.
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Pharmacie.
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<center>Beaune </center>Pharmacie.
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Pharmacie.
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<center>Beaune </center>Pharmacie.
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Pharmacie.
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<center>Beaune </center>Pharmacie.
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Pharmacie.
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<center>Beaune </center>Pharmacie. Les pots de verre contiennent encore des « spécifiques » dont certains laissent rêveur : poudre de cloportes, yeux d'écrevisses, poudre de noix vomiques, élixir de propriété...
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Pharmacie. Les pots de verre contiennent encore des « spécifiques » dont certains laissent rêveur : poudre de cloportes, yeux d'écrevisses, poudre de noix vomiques, élixir de propriété...
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<center>Beaune </center>Polyptyque du Jugement Dernier (fermé). Nicolas Rolin et Guigone de Salins, agenouillés en prière, se font face, tandis que sont représentés en trompe-l’œil : l'Annonciation, saint Sébastien (patron de chevalerie du Chancelier) et saint Antoine (patron de l'Hôtel-Dieu et de Guigone de Salins) suivi de son cochon. Commandé par Nicolas Rolin à Rogier Van der Weyden, ou Roger de le Pasture, peintre de grand renom, le polyptyque du Jugement dernier était originellement placé sur le maître-autel de la chapelle de la Salle des « Pôvres ». Rolin affirme ici son statut social en faisant représenter un heaume surmontant son écu. L’ange rouge portant ses armoiries est un Séraphin, d’un rang supérieur dans la hiérarchie des anges, signe du statut social élevé dont bénéficie Rolin.
Beaune
Polyptyque du Jugement Dernier (fermé). Nicolas Rolin et Guigone de Salins, agenouillés en prière, se font face, tandis que sont représentés en trompe-l’œil : l'Annonciation, saint Sébastien (patron de chevalerie du Chancelier) et saint Antoine (patron de l'Hôtel-Dieu et de Guigone de Salins) suivi de son cochon. Commandé par Nicolas Rolin à Rogier Van der Weyden, ou Roger de le Pasture, peintre de grand renom, le polyptyque du Jugement dernier était originellement placé sur le maître-autel de la chapelle de la Salle des « Pôvres ». Rolin affirme ici son statut social en faisant représenter un heaume surmontant son écu. L’ange rouge portant ses armoiries est un Séraphin, d’un rang supérieur dans la hiérarchie des anges, signe du statut social élevé dont bénéficie Rolin.
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<center>Beaune </center>Polyptyque. Commandé par le Chancelier Rolin, ce polyptyque du XVème siècle composé de 9 panneaux est attribué à l'artiste flamand Rogier van der Weyden. Représentant le Jugement Dernier, il était accroché au-dessus de l'autel dans la chapelle, mais n'était ouvert à la vue des malades que les dimanches et jours de fête. Le peintre représente ici le thème du Jugement dernier, exprimant le triomphe du Christ sur la mort et la promesse faite aux élus de pouvoir admirer Dieu dans le Ciel. Sur cette face du polyptyque, la cour céleste occupe une grande partie de la scène. Deux couleurs flamboyantes sont prépondérantes : l'or et le rouge, rappelant la lumière éternelle. 
Le retable ouvert. Le Christ, Juge Suprême, majestueux dans sa robe pourpre, sa main droite levée, fait signe aux élus «Venez à moi les bénis de mon Père…» A l'inverse, sa main gauche est abaissée en signe de désapprobation : «Ecartez-vous de moi, maudits dans le feu éternel…»
Aux pieds du Christ : les quatre anges annonciateurs du Jugement Dernier entourent l'Archange saint Michel. Resplendissant dans le contraste de sa robe blanche et de son manteau écarlate, le visage impassible, il pèse les ressuscités.
Beaune
Polyptyque. Commandé par le Chancelier Rolin, ce polyptyque du XVème siècle composé de 9 panneaux est attribué à l'artiste flamand Rogier van der Weyden. Représentant le Jugement Dernier, il était accroché au-dessus de l'autel dans la chapelle, mais n'était ouvert à la vue des malades que les dimanches et jours de fête. Le peintre représente ici le thème du Jugement dernier, exprimant le triomphe du Christ sur la mort et la promesse faite aux élus de pouvoir admirer Dieu dans le Ciel. Sur cette face du polyptyque, la cour céleste occupe une grande partie de la scène. Deux couleurs flamboyantes sont prépondérantes : l'or et le rouge, rappelant la lumière éternelle. Le retable ouvert. Le Christ, Juge Suprême, majestueux dans sa robe pourpre, sa main droite levée, fait signe aux élus «Venez à moi les bénis de mon Père…» A l'inverse, sa main gauche est abaissée en signe de désapprobation : «Ecartez-vous de moi, maudits dans le feu éternel…» Aux pieds du Christ : les quatre anges annonciateurs du Jugement Dernier entourent l'Archange saint Michel. Resplendissant dans le contraste de sa robe blanche et de son manteau écarlate, le visage impassible, il pèse les ressuscités.
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<center>Beaune </center>Au centre, le Christ ressuscité domine la scène, trônant sur un arc-en-ciel. Sa tête est nimbée d’une auréole et ses pieds reposent sur une sphère symbolisant l’univers. De la main droite, rédempteur, il bénit ; de la gauche, juge inexorable, il éloigne les pêcheurs par le glaive de la justice. Les anges appellent de leurs trompettes les morts pour être jugés. Saint Michel, formant un axe vertical avec le Christ, pèse les âmes des ressuscités. A sa gauche, les damnés se courbent et sont précipités dans les flammes de l’Enfer. A sa droite, les élus se redressent et s’avancent vers les portes du Paradis. A la droite du Christ, vers la fleur de lys : « Venez les bénis de mon Père, héritez du royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde ». (Matthieu, 25).
A la gauche du Christ, vers le glaive de la justice : « Allez loin de moi, maudits, au feu éternel préparé pour le diable et pour ses anges ». (Matthieu, 25).
Beaune
Au centre, le Christ ressuscité domine la scène, trônant sur un arc-en-ciel. Sa tête est nimbée d’une auréole et ses pieds reposent sur une sphère symbolisant l’univers. De la main droite, rédempteur, il bénit ; de la gauche, juge inexorable, il éloigne les pêcheurs par le glaive de la justice. Les anges appellent de leurs trompettes les morts pour être jugés. Saint Michel, formant un axe vertical avec le Christ, pèse les âmes des ressuscités. A sa gauche, les damnés se courbent et sont précipités dans les flammes de l’Enfer. A sa droite, les élus se redressent et s’avancent vers les portes du Paradis. A la droite du Christ, vers la fleur de lys : « Venez les bénis de mon Père, héritez du royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde ». (Matthieu, 25). A la gauche du Christ, vers le glaive de la justice : « Allez loin de moi, maudits, au feu éternel préparé pour le diable et pour ses anges ». (Matthieu, 25).
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<center>Beaune </center>La Vierge, six apôtres et un groupe de quatre hommes.
Un pape, un homme couronné et un évêque forment le groupe initial. Un quatrième homme chauve semble avoir été ajouté. De nombreux historiens s’accordent pour reconnaître dans ces personnages le pape Eugène IV qui a signé la bulle autorisant la fondation de l’Hôtel-Dieu, le duc de Bourgogne Philippe le Bon, l’évêque Jean Rolin, fils du fondateur, et sous les traits de l’homme chauve, peut-être l’artiste lui-même. Les élus et les damnés.
Appelés par les trompettes des anges, ils sont nus, sans aucun signe de distinction sur leur condition sociale passée. Saint Michel pèse l'âme des ressuscités sur les plateaux de sa balance.
Sur le plateau de gauche, la figure est agenouillée, le visage radieux. Au-dessus, on lit
Beaune
La Vierge, six apôtres et un groupe de quatre hommes. Un pape, un homme couronné et un évêque forment le groupe initial. Un quatrième homme chauve semble avoir été ajouté. De nombreux historiens s’accordent pour reconnaître dans ces personnages le pape Eugène IV qui a signé la bulle autorisant la fondation de l’Hôtel-Dieu, le duc de Bourgogne Philippe le Bon, l’évêque Jean Rolin, fils du fondateur, et sous les traits de l’homme chauve, peut-être l’artiste lui-même. Les élus et les damnés. Appelés par les trompettes des anges, ils sont nus, sans aucun signe de distinction sur leur condition sociale passée. Saint Michel pèse l'âme des ressuscités sur les plateaux de sa balance. Sur le plateau de gauche, la figure est agenouillée, le visage radieux. Au-dessus, on lit " virtutes " : les vertus. Le chemin, bordé de fleurs, mène aux portes du paradis. Les élus se redressent peu à peu pour entrer dans le Royaume des Cieux.
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<center>Beaune </center>Saint Jean Baptiste, six apôtres et un groupe de trois femmes.
Leurs traits sont jeunes et idéalisés. Si l’on considère que le groupe de quatre hommes représente des personnages contemporains de l’artiste, les fenmes seraient Philipote Rolin, une fille du fondateur Isabelle de Portugal, Duchesse de Bourgogne, sous les traits de la femme couronnée et enfin une des premières femmes de Rolin ou une représentation de Marie-Madeleine. Les damnés. Sur le plateau de droite, la figure détourne la tête, sa bouche ouverte exprimant la peur de la damnation. Au-dessus, on lit «  peccata » : les péchés. Sur le chemin de l’enfer, les démons sont absents mais les damnés sont accablés par le poids de leurs fautes. Sous leurs pas, le sol se crevasse : ils tentent de se redresser sans y parvenir et chutent dans les flammes de l’Enfer.
Beaune
Saint Jean Baptiste, six apôtres et un groupe de trois femmes. Leurs traits sont jeunes et idéalisés. Si l’on considère que le groupe de quatre hommes représente des personnages contemporains de l’artiste, les fenmes seraient Philipote Rolin, une fille du fondateur Isabelle de Portugal, Duchesse de Bourgogne, sous les traits de la femme couronnée et enfin une des premières femmes de Rolin ou une représentation de Marie-Madeleine. Les damnés. Sur le plateau de droite, la figure détourne la tête, sa bouche ouverte exprimant la peur de la damnation. Au-dessus, on lit « peccata » : les péchés. Sur le chemin de l’enfer, les démons sont absents mais les damnés sont accablés par le poids de leurs fautes. Sous leurs pas, le sol se crevasse : ils tentent de se redresser sans y parvenir et chutent dans les flammes de l’Enfer.
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<center>Beaune </center>Polyptyque.
Beaune
Polyptyque.
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