La Basilique, le musée du Hiéron, le centre historique, la chapelle des Apparitions, le parc des Chapelains, le musée de la Céramique Paul Charmoz, la Maison de la Mosaïque.
Paray le Monial Selon toute vraisemblance, Paray-le-Monial trouve ses origines dans la construction au sommet d'une colline (l'actuel quartier de Survaux) d'une église consacrée en 977, et dans une vallée broussailleuse alors appelée Val d'Or, d'un prieuré (Paray I). Cette construction avait été envisagée vers 971 par le comte Lambert, premier comte héréditaire de Châlon-sur-Saône, fils de Robert, vicomte d'Autun et fidèle du roi Charles le Simple, en accord avec saint Maïeul, abbé de Cluny jusqu'en 994, en « reconnaissance des bienfaits de Dieu à son égard ».
Son fils Hugues Ier de Chalon, chanoine d'Autun, devenu comte de Châlon-sur-Saône en 988, fit don de cette Fondation à l'abbaye de Cluny en 999 lorsqu'il fut sacré évêque d'Auxerre.
Par la suite, saint Odilon, qui fut abbé de Cluny jusqu'en 1049, établit les moines sur les bords de la Bourbince où ils construisirent une nouvelle église (Paray II). Son successeur, Hugues de Semur, abbé de Cluny de 1049 à 1109, qui avait fait édifier une nouvelle abbatiale à Cluny (Cluny III), la jugeant alors insuffisante, la fit transformer par les bâtisseurs de Cluny III en une basilique (Paray III), qui englobe Paray II, et qui est celle que nous pouvons admirer de nos jours.
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Paray le Monial L’ancienne priorale : un exemple d'architecture romane clunisienne (XIe-XIIe siècles)
Le monastère est fondé vers 973 par le nouveau comte de Châlon, Lambert, aidé de saint Mayeul, quatrième abbé de Cluny. Son rattachement en 999 à l'ordre clunisien lui permet de se développer, ainsi que le bourg avoisinant. Les moines vivaient à proximité des habitants, tout en étant isolés par leur propre clôture. L'édifice actuel, devenu "basilique” en 1875 suite à l'apparition du Christ, a été reconstruit dès le début du XIIe siècle, dans un style roman empreint de vocabulaire antique, à l'image de la troisième abbatiale de Cluny, auquel le prieuré était rattaché.
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Paray le Monial Seul le porche d'entrée, ou Galilée, est plus ancien (XIe siècle) : désaxé par rapport au reste de l'édifice, il appartient à la première construction. Doté d'une façade harmonique, dont la tour de droite est la plus ancienne, il comporte deux niveaux d'élévation. Le rez-de-chaussée a été largement restauré entre 1857 et 1860 par Eugène Millet, disciple d'Eugène Viollet le Duc. A l’étage se trouve la chapelle dédiée à l'archange saint Michel; elle offre une vue impressionnante sur l'intérieur de l'édifice. La tour à droite est de Paray II, celle de gauche, de Paray III.
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Paray le Monial La priorale Notre-Dame, une image de Cluny III (XIe-XIIe siècles)
L'ancienne priorale de Paray-le-Monial a été reconstruite à partir du début du XIIe siècle, sous l'abbatiat d'Hugues de Semur (1049-1109). Ce grand abbé de Cluny, proche des papes et des empereurs, impulsa un rayonnement européen à l’ordre et fut à l'origine de la construction de l’abbatiale Cluny III, plus grande église d'Occident jusqu'à la reconstruction de Saint Pierre de Rome au début du XVIe siècle.
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Paray le Monial Le chevet est l’un des plus réussis du monde roman, avec son étagement de baies, d’arcatures et de toitures, bien que le clocher qui le surmonte ait été reconstruit au milieu du 19e siècle quand l’église fut restaurée par Millet. A l'image de cet édifice clunisien, les bâtisseurs de Paray-le-Monial reprirent le chevet à déambulatoire. Les volumes intérieurs se laissent deviner : absidioles des chapelles qui s'ouvrent sur le déambulatoire, entourant le chœur liturgique, siège de l'autel majeur. De droite à gauche : la porte Nord, la chapelle des fonts baptismaux qui fait partie du transept et qui est accolée à la travée du choeur, les absidioles des chapelles de St Blaise etde St Joseph (la centrale).
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Paray le Monial Le chevet. Chaque niveau est rehaussé d'éléments décoratifs antiquisants : frise de billettes, modillons et pilastres cannelés autour des fenêtres hautes de l'abside.
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Paray le Monial Absidiole de la chapelle Ste Thérèse et celle du transept sud, de style gothique. Au XVe siècle, les seigneurs de Damas-Digoine firent construire à la place de la chapelle romane, sur le bras du transept sud, la chapelle funéraire gothique dont on aperçoit le chevet, éclairé par des lancettes à fins remplages (à gauche).
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Paray le Monial Au sud de l'ancien prieuré, la tour du palais abbatial (XVe siècle). Le prieuré est complété au XVe siècle par le palais abbatial ou château des abbés, lieu de villégiature pour les prélats clunisiens. L’édifice est commencé sous l'abbé Jean de Bourbon en 1456 et achevé en 1485 par Jacques d'Amboise. Aujourd'hui, seule la tour située au sud de l'ancien prieuré subsiste. C’est le seul vestige du château abbatial des abbés de Cluny des années 1480-1510, vendu et détruit à la Révolution, remplacé par l’actuelle résidence des chapelains. Selon la chronique, au XVIIe siècle, le cardinal de Bouillon installa dans cette tour le cheval Pie, sur lequel son oncle le maréchal de Turenne avait été tué en 1675 à Sasbach.
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Paray le Monial Au sud de l'ancien prieuré, la tour du palais abbatial, tour des chapelains (ou Tour du Couchant) (XVe siècle). Né Théodore de la Tour d'Auvergne, et disgracié tardivement par Louis XIV, le cardinal a laissé en ce lieu ses armes parlantes (au sommet de la toiture, la tour miniature en fonte, qui renvoie à son nom). Les abbés clunisiens, à cette époque commendataires, c'est-à-dire désignés par le roi, se comportaient plutôt comme des seigneurs. L'ordre si brillant de l'époque médiévale était alors en plein déclin.
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Paray le Monial Au sud de l'ancien prieuré, la tour du palais abbatial (XVe siècle). Au XIXe siècle, l'édifice ruiné, est racheté par les chapelains, communauté de prêtes chargés de l'accueil des pèlerins.
Ceux-ci y font construire leur maison, rapidement agrémentée d'un parc pour offrir un vaste espace à la célébration des offices pendant les pèlerinages.
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Paray le Monial A proximité de la priorale, l'enclos monastique (XVIIe-XVIIIe siècles)
Les bâtiments conventuels étaient adossés à la basilique. Entièrement reconstruit entre la fin du XVIIe siècle et le début du XVIIIe siècle, le prieuré arbore une façade de style classique.
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Paray le Monial Composée d'un avant corps central peu saillant, il est surmonté d'un fronton triangulaire orné d'un cartouche aujourd’hui bûché, qui pourrait avoir reçu les armoiries du prieuré ou de Cluny. Cette façade parfaitement régulière, scandée de grandes baies dont certaines sont ornées de grilles en fer forgées du début du XVIIIe siècle, s'apparente à un hôtel particulier.
Seule la toiture à fort rampant rappelle la mode bourguignonne.
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Paray le Monial Le bâtiment, racheté par la municipalité à la Révolution, devient dès lors lieu public abritant pendant plus de cent ans les écoles de la ville. L'édifice, réhabilité entre 1975 et 1985, est agrémenté d’un jardin intérieur d'inspiration médiévale réalisé en 1999.
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Paray le Monial Le jardin du cloître a été refait en 1999.
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Paray le Monial Les fenêtres sont celles des dortoirs pour les pélerins, Paray le Monial étant sur la route de Compostelle.
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Paray le Monial Au-dessus de la fenêtre, l'agraffe porte la date de la reconstruction des bâtiments, 1738. Il ne reste rien de ceux du monastère roman primitif.
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Paray le Monial Le transept, aux hauts contreforts, est flanqué d’une tourelle au sud.
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Paray le Monial Trois portails romans avec colonnes décorées et chapiteaux donnent accès à la basilique. Celui du croisillon sud donne sur le cloître. En partie masqué par une voûte et restauré en 2000, son originalité réside dans ses sculptures polychromes. Les deux colonnes, en général différentes, représentent les deux piliers de l'église Saint-Pierre et Saint-Paul.
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Paray le Monial Le linteau aux motifs végétaux et zoomorphes est particulièrement original : ses huit médaillons représentent une rosace fleurie, un animal ailé, un quadrupède ailé à tête d’oiseau, deux gorgones renversés tirant la langue, deux autres quadrupèdes et une tête de singe. On y retrouve les piédroits et voussures décorées de rubans plissés, de chevrons brisés, d’entrelacs, de billettes et de vannerie.
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Paray le Monial Les huit médaillons représentent une marguerite pour rappeler Cluny, un animal ailé, un quadrupède ailé à tête d’oiseau, deux gorgones renversés tirant la langue, deux autres quadrupèdes et une tête d'enfant dans une couronne.
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Paray le Monial Chapiteau sculpté d’ornements végétaux, piliers à entrelacs.
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Paray le Monial Chapiteau sculpté d’oiseaux picorant une grappe, pilier à entrelacs.
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Paray le Monial Les pommes de pin représentent chez les bénédictins la vie éternelle.
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Paray le Monial Depuis la fin du XIXe siècle, Paray-le-Monial et son église sont un des lieux de pèlerinage les plus fréquentés de France. L'objet de ces pèlerinages est l'adoration du Sacré-Cœur, due aux visions de Marguerite-Marie Alacoque dans la deuxième moitié du XVIIe siècle et plus encore à l'action du jésuite Claude La Colombière. L’extérieur de la basilique est caractérisé par l’austérité et le dépouillement : de vastes murs nus rappellent la puissance de l’architecture germanique des Xe et XIe siècles. Les baies, en files serrées et de petite taille, présentent une ouverture sans ébrasement, ce qui repousse les vitraux au fond d’une loge obscure. Cette disposition est imitée de Cluny III, où l'on a cherché à ouvrir une immense claire-voie tout au long de l'immense voûte en berceau, ce qui rendait l'ébrasement impossible, car il était nécessaire de renforcer au contraire les espaces-supports entre les baies.
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Paray le Monial La porte d’honneur du 18e siècle, flanquant le transept nord de l’église, était l’entrée monumentale de l’enceinte du prieuré.
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Paray le Monial Le portail du croisillon nord, inspiré de l’art oriental et récemment restauré, est sans doute le plus beau des portails. Il est décoré d’élégants motifs floraux et géométriques. Il s’inscrit dans un avant-corps avec pilastres cannelés et arcatures, souligné par des frises de rosaces en plat-relief entre des rangs de perles et de besants. Ce portail permettait aux moines d'aller dans le cloitre.
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Paray le Monial Le décor sculpté des colonnes et des voussures du portail est très riche : on y admire des feuillages, des hélices, des guirlandes, des billettes en damier, des feuilles d’acanthe et des perles. LChapiteau sculpté de branches raides.
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Paray le Monial Chapiteau sculpté de pommes de pin.
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Paray le Monial Frises de rosaces en plat-relief entre des rangs de perles et de besants. Le décor sculpté des voussures du portail est très riche : on y admire des feuillages, des hélices, des guirlandes, des billettes en damier, des feuilles d’acanthe et des perles.
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Paray le Monial Le chevet. L’absidiole du croisillon nord (à droite) présente des colonnes engagées avec chapiteaux à feuilles et tailloirs à guirlandes de billettes.
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Paray le Monial L’étagement pyramidal des masses et des toitures est d’un très bel effet : les chapelles St Joseph, Ste Thérèse et la gothique, le déambulatoire, l’abside, le pignon du chœur et le clocher marquent cinq niveaux. Les chapelles rayonnantes, avec pignons et absides avec colonnes-contreforts et frise de billettes, précèdent le mur à pans coupés du déambulatoire. L’abside présente de hautes baies, avec des arcatures à besants et des pilastres cannelés, et une corniche avec arcatures.
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Paray le Monial L’étagement pyramidal des masses et des toitures est d’un très bel effet : les chapelles, le déambulatoire, l’abside, le pignon du chœur et le clocher marquent cinq niveaux. Les chapelles rayonnantes, avec pignons et absides avec colonnes-contreforts et frise de billettes, précèdent le mur à pans coupés du déambulatoire. L’abside présente de hautes baies, avec des arcatures à besants et des pilastres cannelés, et une corniche avec arcatures.
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Paray le Monial Le clocher octogonal du transept, dominant l’édifice, conserve un étage d’arcatures aveugles sur une base carrée. La partie supérieure a été reconstruite en 1860 avec des baies géminées, remplaçant les grandes baies à quatre-feuilles du clocher gothique. La haute nef, aux murs simples avec baies et contreforts est suivie de l’abside (à droite) qui présente de hautes baies, avec des arcatures à besants et des pilastres cannelés, et une corniche avec arcatures.
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Paray le Monial Dans la datation et la description il faut distinguer deux parties : le narthex de Paray II de la fin du 11e siècle du côté ouest et la basilique proprement dite, Paray III, en grande partie du 12e siècle. Traditionnellement datée de 1090-1109, sous l’abbatiat de Hugues, on accepte maintenant que Paray III soit plus tardive et que, même si le chœur fut commencé vers 1100, la construction de la nef se serait étalée de 1120-1130 jusqu’à la fin du 12e siècle ou même le début du 13e siècle.
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Paray le Monial Le clocher sud est encore de la fin du 11e siècle et possède deux étages supérieurs aux baies géminées de petite ampleur avec doubles colonnettes et chapiteaux frustes. Les trois étages supérieurs du clocher nord sont du début du 12e siècle et ses doubles baies sont richement décorées dans le style du Brionnais : colonnettes torsadées, demi-colonnes, corniches, arcatures, tailloirs à billettes et des chapiteaux fantastiques. L’étage supérieur du narthex, ou chapelle Saint-Michel, est accessible depuis la nef par un escalier étroit. Elle servait aux offices pour les morts des moines clunisiens.
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Paray le Monial Deux églises priorales ont précédé l’église actuelle, à la fin du 10e siècle puis au début du 11e siècle. De la seconde subsiste le narthex très intéressant, qui date de la fin du 11e siècle et qui se trouve toujours devant la façade beaucoup plus haute de l’église. C’est un ajout tardif de la priorale Paray II. Il a été restauré au 19e siècle, suite à un incendie qui provoqua son effondrement, mais il reste un exemple intéressant du narthex bourguignon à deux étages, qui apparaît à Tournus ou à Vézelay, sous des formes différentes. Il est composé de deux étages voûtés d’une architecture solide,
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Paray le Monial Le narthex se compose de deux étages avec une nef de deux travées flanquée de collatéraux. L’étage inférieur a six voûtes d’arêtes avec des doubleaux en plein cintre retombant sur deux piliers centraux. Ils ont été refaits en 1856 par Millet avec quatre colonnettes et une colonne centrale de granit. Leurs chapiteaux, également refaits, sont sculptés de feuillages, de lions affrontés et de magots accroupis. Le plein cintre règne aux arcades aux simples impostes de la façade.
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Paray le Monial Les piliers centraux ont été refaits en 1856 par Millet avec quatre colonnettes et une colonne centrale de granit.
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Paray le Monial L’église conserve plus de 300 chapiteaux romans aux décors végétal et animal.
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Paray le Monial Les piliers centraux ont été refaits en 1856 par Millet avec quatre colonnettes et une colonne centrale de granit.
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Paray le Monial Lions affrontés et magots accroupis.
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Paray le Monial Lions affrontés et magots accroupis.
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Paray le Monial Le portail ouest, du 12e siècle, est soigneusement décoré. Il est flanqué de deux colonnes décorées d’entrelacs de vannerie et de chevrons brisés, surmontées de chapiteaux sculptés de pommes de pin et de feuilles d’acanthe. Les tailloirs aux billettes en damier reçoivent les voussures décorées de chevrons brisés et de rangs de perles. Le tympan nu est souligné par des feuilles d’acanthe.
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Paray le Monial Colonne décorée d’entrelacs de vannerie.
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Paray le Monial Colonne décorée de chevrons brisés.
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Paray le Monial Les colonnes sont surmontées de chapiteaux sculptés de pommes de pin et de feuilles d’acanthe. Les tailloirs aux billettes en damier reçoivent les voussures décorées de chevrons brisés et de rangs de perles. Le tympan nu est souligné par des feuilles d’acanthe.
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Paray le Monial La nef se compose de trois vaisseaux de trois travées. La nef est séparée des bas-côtés par des piliers cruciformes cantonnés de trois colonnes engagées. Du côté de la nef, un pilastre cannelé monte jusqu’au triforium où il est flanqué de colonnettes. Les bas-côtés voûtés d’arêtes sur doubleaux brisés à doubles rouleaux ont des murs latéraux avec colonnes engagées, baies à colonnettes (au nord seulement) et une banquette de pierre.
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Paray le Monial La nef centrale est élevée sur trois étages, séparés par des corniches. L’élévation tripartite des trois travées est l’élément caractéristique de l’architecture de Cluny ou d’Autun : les grandes arcades brisées décorées d’oves enrubannés sont surmontées d’un beau triforium avec trois arcatures, au-dessus les triples fenêtres hautes aux archivoltes sur doubles colonnettes éclairent directement la nef centrale. Le triforium avec pilastres cannelés et colonnettes est aveugle mais une baie s’ouvre sur les combles des bas-côtés dans chaque travée. La très haute voûte est en berceau brisé sur doubleaux à doubles rouleaux. Du côté de la nef, un pilastre cannelé monte jusqu’au triforium où il est flanqué de colonnettes.
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Paray le Monial La très haute voûte est en berceau brisé sur doubleaux à doubles rouleaux.
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Paray le Monial Le grand transept qui coupe la nef est très saillant et a la même hauteur que la nef. La croisée est couverte d’une belle coupole sur trompes entre quatre arcs brisés, à doubles rouleaux et au décor d’oves et d’entrelacs, retombant sur des piliers à colonnes engagées.
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Paray le Monial L'ombrellino constituel'un des emblèmes réservés aux basiliques. Il est conservé dans les basiliques, près de l'autel.
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Paray le Monial Ce tintinnabule, ou sonnette, est l'autre emblème des basiliques.
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Paray le Monial Saint Pierre.
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Paray le Monial Mur Ouest de la nef. La baie axiale de la chapelle Saint-Michel, donnant une vue magnifique sur la grande nef, est du 12e siècle. Cette baie, flanquée de colonnettes, ne se trouve pas au centre, ce qui montre les raccords difficiles de la nef avec le narthex plus ancien, dont l’axe est légèrement différent.
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Paray le Monial Mur Ouest de la nef. Les vitraux ont été exécutés pour la plupart au XIXe siècle par les maîtres verriers Bégulle, Gaudin, Lorin ou bien Thibault. En haut, St Hugon. En bas, St François, St Bernard et St Dominique.
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Paray le Monial Les croisillons de deux travées sont également voûtés en berceau brisé sur doubleaux et élevés sur trois étages. Le triforium de la nef s’y prolonge et les murs pignons à deux étages d’arcatures et fenêtres sont percés de grandes baies comme la façade occidentale de la nef.
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Paray le Monial Un bénitier des années 1500 provenant du cloître est conservé dans le croisillon nord : il présente une vasque en granit et un décor de feuillages, d’animaux et des armes de Jacques d’Amboise.
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Paray le Monial Mur pignon du croisillon. Les vitraux de facture plus contemporaine qui ornent les transepts ont été réalisés en 1986 par André Ropion, évoquant la terre et la mer, comme dans les évangiles.
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Paray le Monial Mur pignon de l'autre croisillon.
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Paray le Monial A l’origine, chaque croisillon s’ouvrait sur une chapelle orientée en cul-de-four. Seule l’absidiole nord est conservée, actuellement chapelle des fonts baptismaux, décorée de quatre arcatures à besants avec colonnes, chapiteaux et trois baies.
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Paray le Monial Le massacre des innocents, le baptême de Jésus, le baptême de Clovis.
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Paray le Monial La chapelle Saint-Georges du croisillon sud a été reconstruite vers 1470 comme chapelle funéraire par Robert de Damas-Digoine dans le style gothique flamboyant.
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Paray le Monial Elle comprend deux travées voûtées d’ogives, une abside à pans et un tombeau gothique.
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Paray le Monial La chapelle Saint-Georges du croisillon sud a été reconstruite vers 1470 comme chapelle funéraire par Robert de Damas-Digoine dans le style gothique flamboyant : elle comprend deux travées voûtées d’ogives, une abside à pans et un tombeau gothique.
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Paray le Monial Le tombeau gothique de par Robert de Damas-Digoine. Au-dessus, une pietà.
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Paray le Monial Vertu théologale de la foi.
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Paray le Monial Vertu théologale de l'espérance.
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Paray le Monial La Nativité, entre les Mages et les Bergers, la Sainte Famille et la mort de Jésus.
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Paray le Monial Lea mort de Marie, sa mise au tombeau et son Assomption entre Jésus et Dieu.
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Paray le Monial En bas, Jessé de la poitrine duquel sort l'arbre, son fils le roi David avec sa lyre, les parents de la Marie, Anne et Joachim et, en haut, La vierge avec l'Enfant.
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Paray le Monial Le grand chœur de la basilique se compose d’une travée droite et d’une abside entourée d’un déambulatoire qui s’ouvre sur trois chapelles. La travée de chœur, flanquée de bas-côtés, reproduit celles de la nef avec sa voûte en berceau brisé et ses trois étages. Une baie et deux oculi s’ouvrent dans le mur-pignon au-dessus de l’arc triomphal.
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Paray le Monial La fresque du 15e siècle du Christ en majesté dans le cul-de-four de l’abside, bénissant de la main droite et tenant dans la main gauche le monde, entre les symboles des Evangélistes. Elle fut redécouverte et restaurée en 1935.
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Paray le Monial L’abside se compose de neuf arcatures décorées d’oves sur de hautes colonnes monolithes, surmontées d’une série de fenêtres hautes. Une corniche à petites arcatures souligne les fenêtres hautes décorées d’arcatures à billettes en damier et de colonnettes doubles.
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Paray le Monial Une corniche à petites arcatures souligne les fenêtres hautes décorées d’arcatures à billettes en damier et de colonnettes doubles.
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Paray le Monial Le choeur, avec le siège de l'évêque.
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Paray le Monial Plaque commémorant la venue de Jean-Paul II en 1986.
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Paray le Monial Le déambulatoire est plus étroit que les bas-côtés et voûté de neuf compartiments d’arêtes sur doubleaux brisés. Ses murs latéraux sont joliment décorés d’arcatures avec rangs de billettes, de pilastres cannelés à chapiteaux, de doubles colonnettes surmontant des têtes sculptées, et de deux étages de baies.
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Paray le Monial La Céne, l'Ascension, la Pentecôte
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Paray le Monial Adam et Eve, l'Annonciation, la Nativité.
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Paray le Monial Les chapelles rayonnantes sont dédiées à St-Joseph (centre, ici), à St-Blaise (nord) et à Ste-Thérèse (sud). Elles se composent d’une travée droite en berceau (qui n’existait pas à Cluny), d’un arc en plein cintre sur deux pilastres cannelés avec chapiteaux, et d’une petite abside en cul-de-four avec trois baies à colonnettes.
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Paray le Monial La rencontre avec Joseph, la Nativité et la fuite en Egypte.
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Paray le Monial La chapelle St-Blaise (nord).
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Paray le Monial La chapelle Ste-Thérèse (sud).
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Paray le Monial La chapelle Ste-Thérèse (sud).
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Paray le Monial La chapelle Ste-Thérèse (sud).
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Paray le Monial St Pierre.
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Paray le Monial Marguerite-Marie Alacoque.
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Paray le Monial Chapelle Claude La Ciolombière. Entre architecture et décor des années 30 (XXe siècle). Edifiée en 1930, la chapelle de style néo-byzantin se veut être une demeure en l'honneur du Sacré-Cœur. La sobriété de la façade et de son dôme n’entame en rien la richesse ornementale de l’intérieur.
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Paray le Monial Le musée du Hiéron. Une architecture originale inspirée de Gustave Eiffel (XIXe siècle) Le musée du Hiéron, conçu par l'architecte parisien Noël Bion entre 1890 et 1893, est un des rares bâtiments construits dès l'origine pour remplir la fonction de musée. Son nom Hiéron, vient de la racine grecque hieros qui signifie sacré, mais il s'agissait également du nom donné aux temple-palais dans la Grèce antique, à l'intérieur desquels les sages élaboraient les lois d'inspiration divine.
La forme générale de la construction, un cœur stylisé, était souhaitée de la part de l'architecte, comme un rappel de l'histoire religieuse de la ville. Sa rénovation en 2005 par les architectes Catherine Frenak et Béatrice Jullien lui a redonné vie.
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Paray le Monial Le musée du Hiéron. La façade monumentale est marquée d'une iconographie chrétienne : le fronton présente parmi un ensemble de symboles, la tiare papale à la clef de voûte at la colombe de l'Esprit-Saint en son centre. Quant aux chapiteaux d'influence corinthienne, ils portent le chrisme du Christ, formé par l'imbrication de ses deux premières lettres grecques “chi” et “rhô".
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Paray le Monial Le musée du Hiéron. Bel exemple d’architecture éclectique, le musée donne une image du plus pur classicisme, illustré par de magnifiques parements en pierre de taille, accompagnée d’une structure innovante pour l'époque, en métal et verre pour la couverture, inspirée de Gustave Eiffel. Le verre apporte la lumière sommitale par les toitures extérieures et une verrière intérieure. Les poutrelles métalliques structurant le dôme, sur la base du système d'assemblage des fers par rivetage à chaud conçu par Gustave Eiffel, inscrivent le musée dans une architecture de la fin du 19e siècle.
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Paray le Monial Le musée du Hiéron. Agno Divino in Hostia praesenti /JURE SUO / Imperium competit in gentes uni : « A l'Agneau Divin présent dans l'Hostie / DE DROIT / appartient l'empire sur toutes les nations » Cette inscription renvoie à la muséographie d'origine. La première galerie était alors dénommée « Salle du Droit ». Elle montrait le droit donné au Christ de régner sur terre par l’institution de l'Eucharistie. Les cartouches gravés en latin sur les pilastres présentent les "preuves de ce droit” : l’Écriture Sainte (Sacra Scriptura), la Tradition chrétienne (Traditio Christiana), les Saints Docteurs (SS. Doctores), le Magistère de l'Église (Ecclesia Magisterium). Les écussons représentent les cinq principaux rites eucharistiques "déterminant les cinq principales liturgies" : le grec, le latin, le syro-chaldéen, le mozarabe.
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Paray le Monial Le tympan d’Anzy-Le-Duc France, Brionnais, 12e siècle, première moitié. Pierre sculptée. Le tympan d'Anzy-le-Duc (classé Monument Historique) est l'un des derniers tympans romans sculptés du Brionnais dont l'iconographie s'apparente à celui de Charlieu. Il proviendrait du portail ouest du prieuré d'Anzy-le-Duc aujourd’hui disparu. Il a été démantelé en 1791 pendant la Révolution Française et conservé dans le parc du château d'Arcy. Monsieur de Fontenille en fit don au musée vers 1896. Le tympan a ensuite été remonté en 1953 dans la salle centrale du musée, tel qu'on peut le voir aujourd'hui.
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Paray le Monial Le tympan d’Anzy-Le-Duc Le tympan adopte une composition simple centrée sur la figure du Christ en gloire ; la gloire est symbolisée matériellement par une mandorle, portée par deux anges. Le Christ en majesté est représenté assis bénissant de la main droite, et tenant l'Évangile dans la main gauche. L'originalité du linteau provient de la représentation de la Vierge allaitant le Christ. En Occident, cette représentation n'apparaît qu'à la fin du Moyen Age. Autour, certains apôtres et saintes femmes ont pris place, parmi lesquels saint Pierre, reconnaissable à la clé qu'il tient dans sa main gauche. Saint Etienne, représenté frontalement tenant le livre des Evangiles à l'extrême gauche du linteau, est identifiable grâce à son habit de diacre : la dalmatique et l'étole en bandoulière.
Plusieurs têtes sculptées sont postérieures, le Christ majesté, l’Enfant Jésus, une sainte femme.
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Paray le Monial Le tympan d’Anzy-Le-Duc Les chapiteaux latéraux agrémentés de feuillages portent chacun un personnage sculpté tenant un phylactère. Il pourrait s'agir de prophètes.
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Paray le Monial Le tympan d’Anzy-Le-Duc Les chapiteaux latéraux agrémentés de feuillages portent chacun un personnage sculpté tenant un phylactère. Il pourrait s'agir de prophètes.
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