<center>Le château de Cormatin.</center> La salle des miroirs.
Le château de Cormatin.
La salle des miroirs.
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<center>Le château de Cormatin.</center> La salle des miroirs.
Le château de Cormatin.
La salle des miroirs.
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<center>Le château de Cormatin.</center> La salle des miroirs.
Le château de Cormatin.
La salle des miroirs.
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<center>Le château de Cormatin.</center> La salle des miroirs.
Le château de Cormatin.
La salle des miroirs.
130
<center>Le château de Cormatin.</center> Le cabinet de Sainte Cécile. Le cabinet du marquis ou « Cabinet de Ste Cécile » est la gloire de Cormatin. Ce « studiolo » est certainement la pièce la plus luxueuse et la mieux conservée en France du début XVIIe siècle.
Le château de Cormatin.
Le cabinet de Sainte Cécile. Le cabinet du marquis ou « Cabinet de Ste Cécile » est la gloire de Cormatin. Ce « studiolo » est certainement la pièce la plus luxueuse et la mieux conservée en France du début XVIIe siècle.
131
<center>Le château de Cormatin.</center> Le cabinet de Sainte Cécile. Le Phénix symbolise l'immortalité, au-dessus du tableau représentant ste Cécile.
Le château de Cormatin.
Le cabinet de Sainte Cécile. Le Phénix symbolise l'immortalité, au-dessus du tableau représentant ste Cécile.
132
<center>Le château de Cormatin.</center> Le cabinet de Sainte Cécile. La profusion décorative fait naître, « aux lueurs glissantes de l’or, un de ces « enchantements », chers aux Précieux, devant lesquels la raison doit s’avouer vaincue » (A. Mérot).
Le château de Cormatin.
Le cabinet de Sainte Cécile. La profusion décorative fait naître, « aux lueurs glissantes de l’or, un de ces « enchantements », chers aux Précieux, devant lesquels la raison doit s’avouer vaincue » (A. Mérot).
133
<center>Le château de Cormatin.</center> Le cabinet de Sainte Cécile. Un programme symbolique fédère les nombreux motifs. Il célèbre la régénération de l’âme, grâce au Blé mystique (allusion au nom de la famille), aux vertus et à l’Harmonie personnifiée par Ste Cécile.
Le château de Cormatin.
Le cabinet de Sainte Cécile. Un programme symbolique fédère les nombreux motifs. Il célèbre la régénération de l’âme, grâce au Blé mystique (allusion au nom de la famille), aux vertus et à l’Harmonie personnifiée par Ste Cécile.
134
<center>Le château de Cormatin.</center> Le cabinet de Sainte Cécile. Tout autour de la salle, sont représentées les allégories des quatre vertus  cardinales. La Justice avec le glaive et la balance.
Le château de Cormatin.
Le cabinet de Sainte Cécile. Tout autour de la salle, sont représentées les allégories des quatre vertus cardinales. La Justice avec le glaive et la balance.
135
<center>Le château de Cormatin.</center> Le cabinet de Sainte Cécile.
Le château de Cormatin.
Le cabinet de Sainte Cécile.
136
<center>Le château de Cormatin.</center> Le cabinet de Sainte Cécile. La Justice et la Prudence avec le miroir et le serpent.
Le château de Cormatin.
Le cabinet de Sainte Cécile. La Justice et la Prudence avec le miroir et le serpent.
137
<center>Le château de Cormatin.</center> Le cabinet de Sainte Cécile. La Force ou le Courage, avec la colonne brisée et le bouclier, et la Tempérance.
Le château de Cormatin.
Le cabinet de Sainte Cécile. La Force ou le Courage, avec la colonne brisée et le bouclier, et la Tempérance.
138
<center>Le château de Cormatin.</center> Le cabinet de Sainte Cécile. La Tempérance qui tient un coupe de vin et une cruche d'eau pour couper le vin.
Le château de Cormatin.
Le cabinet de Sainte Cécile. La Tempérance qui tient un coupe de vin et une cruche d'eau pour couper le vin.
139
<center>Le château de Cormatin.</center> Le cabinet de Sainte Cécile.
Le château de Cormatin.
Le cabinet de Sainte Cécile.
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<center>Le château de Cormatin.</center> Le cabinet de Sainte Cécile.
Le château de Cormatin.
Le cabinet de Sainte Cécile.
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<center>Le château de Cormatin.</center> Le cabinet de Sainte Cécile.
Le château de Cormatin.
Le cabinet de Sainte Cécile.
142
<center>Le château de Cormatin.</center> Le cabinet de Sainte Cécile. Chaque détail est peint avec une grande délicatesse, surtout fleurs et fruits, témoignant de l’origine flamande des peintres, qui ont réalisé ce décor en 1625.
Le château de Cormatin.
Le cabinet de Sainte Cécile. Chaque détail est peint avec une grande délicatesse, surtout fleurs et fruits, témoignant de l’origine flamande des peintres, qui ont réalisé ce décor en 1625.
143
<center>Le château de Cormatin.</center> Le cabinet de Sainte Cécile.
Le château de Cormatin.
Le cabinet de Sainte Cécile.
144
<center>Le château de Cormatin.</center> La cuisine. A l'époque révolutionnaire, l’antichambre du marquis devient cuisine, quand la propriétaire vit seule au château avec ses six enfants. La pièce garde cette fonction jusqu’en 1950. Elle est restée en état, avec son potager (foyers ouverts pour mijoter), sa grande cheminée avec tourne-broche, son tableau des sonnettes (sur le mur, à côté de la porte du fond), etc.
Le château de Cormatin.
La cuisine. A l'époque révolutionnaire, l’antichambre du marquis devient cuisine, quand la propriétaire vit seule au château avec ses six enfants. La pièce garde cette fonction jusqu’en 1950. Elle est restée en état, avec son potager (foyers ouverts pour mijoter), sa grande cheminée avec tourne-broche, son tableau des sonnettes (sur le mur, à côté de la porte du fond), etc.
145
<center>Le château de Cormatin.</center> La cuisine. La grande cheminée avec tourne-broche
Le château de Cormatin.
La cuisine. La grande cheminée avec tourne-broche
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<center>Le château de Cormatin.</center> La cuisine.
Le château de Cormatin.
La cuisine.
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<center>Le château de Cormatin.</center> La cuisine.
Le château de Cormatin.
La cuisine.
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<center>Le château de Cormatin.</center> La cuisine.
Le château de Cormatin.
La cuisine.
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<center>Le château de Cormatin.</center> La cuisine. Le potager avec ses foyers ouverts pour mijoter.
Le château de Cormatin.
La cuisine. Le potager avec ses foyers ouverts pour mijoter.
150
<center>Le château de Cormatin.</center> La chambre du marquis. A l'époque de Jacques du Blé, la pièce était tendue de tapisseries sur le thème des travaux d'Hercules. On peut y voir aujourd'hui une superbe tapisserie de Bruxelles.
Le château de Cormatin.
La chambre du marquis. A l'époque de Jacques du Blé, la pièce était tendue de tapisseries sur le thème des travaux d'Hercules. On peut y voir aujourd'hui une superbe tapisserie de Bruxelles.
151
<center>Le château de Cormatin.</center> La chambre du marquis.
Le château de Cormatin.
La chambre du marquis.
152
<center>Le château de Cormatin.</center> La chambre du marquis. La tapisserie de Bruxelles représente Méléagre partant à la chasse au sanglier avec Atalante et recevant l'aide de Castor et Pollux (1658). C'est le peintre Charles Le Brun qui avait composé les huit tableaux de l'histoire de Méléagre, transposés en tapisseries à la demande du surintendant des finances, Nicolas Fouquet.
Le château de Cormatin.
La chambre du marquis. La tapisserie de Bruxelles représente Méléagre partant à la chasse au sanglier avec Atalante et recevant l'aide de Castor et Pollux (1658). C'est le peintre Charles Le Brun qui avait composé les huit tableaux de l'histoire de Méléagre, transposés en tapisseries à la demande du surintendant des finances, Nicolas Fouquet.
153
<center>Le château de Cormatin.</center> La chambre du marquis. Retour de la chasse.
Le château de Cormatin.
La chambre du marquis. Retour de la chasse.
154
<center>Le château de Cormatin.</center> La chambre du marquis.
Le château de Cormatin.
La chambre du marquis.
155
<center>Le château de Cormatin.</center> La chambre du marquis. Au-dessus de la cheminée, portait de Louis XIV.
Le château de Cormatin.
La chambre du marquis. Au-dessus de la cheminée, portait de Louis XIV.
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<center>Le château de Cormatin.</center> La chambre du marquis. Au-dessus de la cheminée, portait de Louis XIV.
Le château de Cormatin.
La chambre du marquis. Au-dessus de la cheminée, portait de Louis XIV.
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<center>Le château de Cormatin.</center> La chambre du marquis.
Le château de Cormatin.
La chambre du marquis.
158
<center>Le château de Cormatin.</center> La chambre du marquis. César et Auguste. Cette suite d’empereurs romains a été inspirée à Stradanus par une salle du palais ducal de Mantoue, le Cabinet des Césars (Camerino dei Cesari) décoré par Giulio Romano en 1536.
Titien avait peint onze portraits en buste et G.Romano une scène de la vie de chaque empereur ainsi que des cavaliers romains à cheval. Cette salle devint célèbre et contribua beaucoup au prestige du palais de Mantoue, voulu comme une « nouvelle Rome ».
Malheureusement toutes les peintures furent vendues au roi Charles Ier d’Angleterre en 1627 et les portraits du Titien disparurent dans l’incendie de l’Alcazar de Madrid en 1734.
Le château de Cormatin.
La chambre du marquis. César et Auguste. Cette suite d’empereurs romains a été inspirée à Stradanus par une salle du palais ducal de Mantoue, le Cabinet des Césars (Camerino dei Cesari) décoré par Giulio Romano en 1536. Titien avait peint onze portraits en buste et G.Romano une scène de la vie de chaque empereur ainsi que des cavaliers romains à cheval. Cette salle devint célèbre et contribua beaucoup au prestige du palais de Mantoue, voulu comme une « nouvelle Rome ». Malheureusement toutes les peintures furent vendues au roi Charles Ier d’Angleterre en 1627 et les portraits du Titien disparurent dans l’incendie de l’Alcazar de Madrid en 1734.
159
<center>Le château de Cormatin.</center> La chambre du marquis. Tibére et Caligula. Jean van der Straet dit Stradanus est né à Bruges en 1523 et mort à Florence en 1605. Ce fut un des principaux collaborateurs de Giorgio Vasari dans les grandes décorations du Palazzo Vecchio de Florence. Il travailla aussi à Rome et à Mantoue. Stradanus a réalisé une synthèse des peintures du Camerino en représentant chaque empereur en armure à cheval avec dans le fond du tableau, un évènement de son règne : Pour Néron l’incendie de Rome.
Cette suite a été réalisée dans l’atelier de Stradanus vers 1560-1580. Reproduite par la gravure, elle fut souvent copiée à la fin du XVIème siècle.
Le château de Cormatin.
La chambre du marquis. Tibére et Caligula. Jean van der Straet dit Stradanus est né à Bruges en 1523 et mort à Florence en 1605. Ce fut un des principaux collaborateurs de Giorgio Vasari dans les grandes décorations du Palazzo Vecchio de Florence. Il travailla aussi à Rome et à Mantoue. Stradanus a réalisé une synthèse des peintures du Camerino en représentant chaque empereur en armure à cheval avec dans le fond du tableau, un évènement de son règne : Pour Néron l’incendie de Rome. Cette suite a été réalisée dans l’atelier de Stradanus vers 1560-1580. Reproduite par la gravure, elle fut souvent copiée à la fin du XVIème siècle.
160
<center>Le château de Cormatin.</center> La chambre du marquis. Caligula et Claude. Comme il était habituel pour des tableaux décoratifs, plusieurs peintres intervenaient sur la même toile. Ici on constate que les empereurs sont réalisés par un autre artiste que les chevaux.
Ceux-ci sont particulièrement réussis et pourraient être les portraits des montures du duc de Mantoue, dont les écuries au XVIème siècle avaient une réputation européenne.
Deux autres peintres, se sont chargé des paysages et des scènes historiques en bas des tableaux.
Le château de Cormatin.
La chambre du marquis. Caligula et Claude. Comme il était habituel pour des tableaux décoratifs, plusieurs peintres intervenaient sur la même toile. Ici on constate que les empereurs sont réalisés par un autre artiste que les chevaux. Ceux-ci sont particulièrement réussis et pourraient être les portraits des montures du duc de Mantoue, dont les écuries au XVIème siècle avaient une réputation européenne. Deux autres peintres, se sont chargé des paysages et des scènes historiques en bas des tableaux.
161
<center>Le château de Cormatin.</center> La chambre du marquis. Néron et Galba. La série des empereurs est très probablement à Cormatin depuis le début du XVIIème siècle.
Jacques du Blé était lié au nouveau duc de Mantoue, Charles de Gonzague-Nevers, neveu de Marie de Médicis.
En 1628, il commanda l’armée réunie en France par le duc pour délivrer le marquisat de Montferrat en Piémont, pendant la guerre de succession qui l’opposait à l’empereur.
Lorsque Charles de Gonzague-Nevers fut enfin reconnu duc de Mantoue en 1630, il récompensa ceux qui l’avaient aidé à reconquérir ses états.
Le duché étant ruiné par la guerre, le duc offrit les épaves des immenses collections Gonzague, dont la plus belle partie avait déjà été vendue au roi Charles Ier d’Angleterre en 1627.
Jacques du Blé, qui avait commandé les troupes ducales et investit sa fortune personnelle dans cette aventure militaire, était mort depuis un an.
Le château de Cormatin.
La chambre du marquis. Néron et Galba. La série des empereurs est très probablement à Cormatin depuis le début du XVIIème siècle. Jacques du Blé était lié au nouveau duc de Mantoue, Charles de Gonzague-Nevers, neveu de Marie de Médicis. En 1628, il commanda l’armée réunie en France par le duc pour délivrer le marquisat de Montferrat en Piémont, pendant la guerre de succession qui l’opposait à l’empereur. Lorsque Charles de Gonzague-Nevers fut enfin reconnu duc de Mantoue en 1630, il récompensa ceux qui l’avaient aidé à reconquérir ses états. Le duché étant ruiné par la guerre, le duc offrit les épaves des immenses collections Gonzague, dont la plus belle partie avait déjà été vendue au roi Charles Ier d’Angleterre en 1627. Jacques du Blé, qui avait commandé les troupes ducales et investit sa fortune personnelle dans cette aventure militaire, était mort depuis un an.
162
<center>Le château de Cormatin.</center> La chambre du marquis. Othon, Vitellius et Titus. Cependant sa veuve, fille d’un des ministres les plus influents de Louis XIII, cousin et protecteur du duc de Mantoue, ne se laissa pas oublier.
Elle obtint de nombreux tableaux, originaux ou copies d’œuvres célèbres. Il est probable qu'elle en vendit une partie à son frère, le marquis de la Vrillière, qui était alors un des grands collectionneurs de peinture italienne à Paris.
Cependant les inventaires du château et les photos du XXème siècle gardent la trace de nombreuses œuvres, hélas dispersées sans aucun contrôle, entre 1976 et 1980.
Le château de Cormatin.
La chambre du marquis. Othon, Vitellius et Titus. Cependant sa veuve, fille d’un des ministres les plus influents de Louis XIII, cousin et protecteur du duc de Mantoue, ne se laissa pas oublier. Elle obtint de nombreux tableaux, originaux ou copies d’œuvres célèbres. Il est probable qu'elle en vendit une partie à son frère, le marquis de la Vrillière, qui était alors un des grands collectionneurs de peinture italienne à Paris. Cependant les inventaires du château et les photos du XXème siècle gardent la trace de nombreuses œuvres, hélas dispersées sans aucun contrôle, entre 1976 et 1980.
163
<center>Le château de Cormatin.</center>
Le château de Cormatin.
164
<center>Le château de Cormatin.</center> La chapelle. Pour que le culte y soit autorisé, la chapelle était voûtée, d’où les arcs dans le couloir, pour neutraliser la poussée de la voûte.
Le château de Cormatin.
La chapelle. Pour que le culte y soit autorisé, la chapelle était voûtée, d’où les arcs dans le couloir, pour neutraliser la poussée de la voûte.
165
<center>Le château de Cormatin.</center> La chapelle. Elle était dédiée à Saint Roch, invoqué contre la peste, dont la dernière épidémie en Bourgogne se produisit en 1628. Un prêtre y célébrait la messe chaque jour.
Le château de Cormatin.
La chapelle. Elle était dédiée à Saint Roch, invoqué contre la peste, dont la dernière épidémie en Bourgogne se produisit en 1628. Un prêtre y célébrait la messe chaque jour.
166
<center>Le château de Cormatin.</center> Toile de Claude Grosperrin (1936-1977).
Le château de Cormatin.
Toile de Claude Grosperrin (1936-1977).
167
<center>Le château de Cormatin.</center> Salle à manger gothique (1900) : l’aménagement fut conçu par le propriétaire lui-même, Raoul Gunsbourg, directeur de l’Opéra de Monte-Carlo. La mode était de transformer des meubles anciens : la cheminée est un retable d’autel XVIIe dédié à la Vierge. Les buffets sont faits à partir d’authentiques coffres gothiques du XVe siècle. Dans cette salle à manger, de 1898 à 1925, se sont attablés chaque été Caruso, Chaliapine, Nelly Melba, Sarah Bernhardt, Cécile Sorel, Massenet, Saint-Saëns, etc.
Le château de Cormatin.
Salle à manger gothique (1900) : l’aménagement fut conçu par le propriétaire lui-même, Raoul Gunsbourg, directeur de l’Opéra de Monte-Carlo. La mode était de transformer des meubles anciens : la cheminée est un retable d’autel XVIIe dédié à la Vierge. Les buffets sont faits à partir d’authentiques coffres gothiques du XVe siècle. Dans cette salle à manger, de 1898 à 1925, se sont attablés chaque été Caruso, Chaliapine, Nelly Melba, Sarah Bernhardt, Cécile Sorel, Massenet, Saint-Saëns, etc.
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<center>Le château de Cormatin.</center> - Salle à manger gothique (1900).
Le château de Cormatin.
- Salle à manger gothique (1900).
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<center>Le château de Cormatin.</center> - Salle à manger gothique (1900).
Le château de Cormatin.
- Salle à manger gothique (1900).
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<center>Le château de Cormatin.</center> - Salle à manger gothique (1900).
Le château de Cormatin.
- Salle à manger gothique (1900).
171
<center>Le château de Cormatin.</center> Salon dit « chambre de Cécile Sorel » : Salon de compagnie à l’époque des Lacretelle (après 1843). De nombreux écrivains et hommes politiques y furent reçus furent reçus  autour d’Alphonse de Lamartine, qui faisait de fréquents séjours à Cormatin. Vers 1900, le décor s’est enrichi de cuir gaufré et de vitraux. Le lit napolitain XVIIIe siècle se trouvait dans une grande chambre de l'étage. Il fut occupé par la comédienne Cécile Sorel (1873-1966) célèbre à l’époque pour ses « grandes coquettes », dont Célimène du misanthrope de Molière.
Le château de Cormatin.
Salon dit « chambre de Cécile Sorel » : Salon de compagnie à l’époque des Lacretelle (après 1843). De nombreux écrivains et hommes politiques y furent reçus furent reçus autour d’Alphonse de Lamartine, qui faisait de fréquents séjours à Cormatin. Vers 1900, le décor s’est enrichi de cuir gaufré et de vitraux. Le lit napolitain XVIIIe siècle se trouvait dans une grande chambre de l'étage. Il fut occupé par la comédienne Cécile Sorel (1873-1966) célèbre à l’époque pour ses « grandes coquettes », dont Célimène du misanthrope de Molière.
172
<center>Le château de Cormatin.</center>
Le château de Cormatin.
173
<center>Le château de Cormatin.</center> <br> Plafond en cuir gaufré.
Le château de Cormatin.

Plafond en cuir gaufré.
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<center>Le château de Cormatin.</center>
Le château de Cormatin.
175
<center>Le château de Cormatin.</center> A gauche, une des canonnières qui assuraient la défense du château. Elles permettaient l’usage d’armes à feu pour empêcher l’escalade. Ces défenses étaient un privilège de noblesse et affirmaient aussi une volonté d’indépendance vis-à-vis du pouvoir royal : « le seigneur est maître chez lui ». Au début du XVIIe siècle, elles restaient nécessaires contre les bandes armées qui étaient encore nombreuses. De ce côté se trouvaient le potager et le jardin des Planètes. Devant cette terrasse s'étale le Tapis Vert.
Le château de Cormatin.
A gauche, une des canonnières qui assuraient la défense du château. Elles permettaient l’usage d’armes à feu pour empêcher l’escalade. Ces défenses étaient un privilège de noblesse et affirmaient aussi une volonté d’indépendance vis-à-vis du pouvoir royal : « le seigneur est maître chez lui ». Au début du XVIIe siècle, elles restaient nécessaires contre les bandes armées qui étaient encore nombreuses. De ce côté se trouvaient le potager et le jardin des Planètes. Devant cette terrasse s'étale le Tapis Vert.
176
<center>Le château de Cormatin.</center> A droite, le Quinconce, avec derrière le Théâtre de Verdure.
Le château de Cormatin.
A droite, le Quinconce, avec derrière le Théâtre de Verdure.
177
<center>Le château de Cormatin.</center> Intérieur de l'orangerie, voûté pour conserver la chaleur en hiver.
Le château de Cormatin.
Intérieur de l'orangerie, voûté pour conserver la chaleur en hiver.
178
<center>Le château de Cormatin.</center> Intérieur de l'orangerie, voûté pour conserver la chaleur en hiver.
Le château de Cormatin.
Intérieur de l'orangerie, voûté pour conserver la chaleur en hiver.
179
<center>Le château de Cormatin.</center> Un premier « jardin de plaisir » est créé à partir de 1614. Il nécessite des terrassements importants pour dévier la rivière qui passait au pied du château, et créer une plateforme protégée des inondations. À la fin du XVIIIe siècle, il est planté d’arbres exotiques, puis détruit vers 1810. Les terres sont utilisées pour combler les douves et les pièces d’eau. En 1988 – 89, les fossés sont recreusés. 13 000 m³ sont à nouveau déplacés pour régulariser et assainir les terrains.
Le jardin a retrouvé sa disposition d’origine : un quadrillage dont le carré des douves forme l’élément central. Il présente les caractéristiques du jardin français du début du XVIIe : Horizontalité mais jeu sur les niveaux ; Importance des pièces d’eau ; Diversité, chaque carré est individualisé ; Symbolisme. Depuis la Renaissance, un jardin est conçu comme une représentation du monde et de la destinée humaine.
Le château de Cormatin.
Un premier « jardin de plaisir » est créé à partir de 1614. Il nécessite des terrassements importants pour dévier la rivière qui passait au pied du château, et créer une plateforme protégée des inondations. À la fin du XVIIIe siècle, il est planté d’arbres exotiques, puis détruit vers 1810. Les terres sont utilisées pour combler les douves et les pièces d’eau. En 1988 – 89, les fossés sont recreusés. 13 000 m³ sont à nouveau déplacés pour régulariser et assainir les terrains. Le jardin a retrouvé sa disposition d’origine : un quadrillage dont le carré des douves forme l’élément central. Il présente les caractéristiques du jardin français du début du XVIIe : Horizontalité mais jeu sur les niveaux ; Importance des pièces d’eau ; Diversité, chaque carré est individualisé ; Symbolisme. Depuis la Renaissance, un jardin est conçu comme une représentation du monde et de la destinée humaine.
180
<center>Le château de Cormatin.</center> Le Parterre
Depuis l’Antiquité, c’est une image du Paradis terrestre. Il est carré car la Terre est liée au chiffre 4. (4 éléments, 4 âges de la vie, 4 saisons, etc.)
Deux allées le divisent en 4 et se croisent au centre. Elles sont axées sur les 4 points cardinaux.
L’allée Nord-Sud représente les saisons et la vie collective.
L’allée Est-Ouest, qui évoque la journée et la vie individuelle, commence par une coquille à l’est (la naissance) et se termine à l’Ouest par la porte de la volière (la mort et le paradis céleste). Au centre du parterre, un bassin unit dans sa forme le carré et le cercle. Au fond du parterre, deux copies de statues antiques figurent Adam (à l’Est, puisque crée en premier) et Eve. Le couple humain encadre un hémicycle situé exactement “sous
Le château de Cormatin.
Le Parterre Depuis l’Antiquité, c’est une image du Paradis terrestre. Il est carré car la Terre est liée au chiffre 4. (4 éléments, 4 âges de la vie, 4 saisons, etc.) Deux allées le divisent en 4 et se croisent au centre. Elles sont axées sur les 4 points cardinaux. L’allée Nord-Sud représente les saisons et la vie collective. L’allée Est-Ouest, qui évoque la journée et la vie individuelle, commence par une coquille à l’est (la naissance) et se termine à l’Ouest par la porte de la volière (la mort et le paradis céleste). Au centre du parterre, un bassin unit dans sa forme le carré et le cercle. Au fond du parterre, deux copies de statues antiques figurent Adam (à l’Est, puisque crée en premier) et Eve. Le couple humain encadre un hémicycle situé exactement “sous" l’Etoile polaire. Seul point fixe de la voûte céleste, on y voyait le trône de Dieu. Le parterre se divise en 16 triangles. Ce chiffre, dans le Tarot, est celui de la « Maison de Dieu », qui marque la chute par orgueil. II rappelle ainsi, associé au triangle (=Dieu), que l’homme a perdu le paradis pour avoir voulu égaler à Dieu en mangeant le fruit de l’arbre de la Connaissance.
181
<center>Le château de Cormatin.</center> La façade Nord du château. Au centre du parterre, un bassin unit dans sa forme le carré et le cercle. Il offre ainsi l’image de l'union idéale de la Terre et du Ciel, telle qu’elle était réalisée au Paradis terrestre. Au milieu du bassin, l’eau jaillit d’un arbre en fer forgé (l’Arbre de Vie de la Genèse dans la Bible). Quatre tortues.
Le château de Cormatin.
La façade Nord du château. Au centre du parterre, un bassin unit dans sa forme le carré et le cercle. Il offre ainsi l’image de l'union idéale de la Terre et du Ciel, telle qu’elle était réalisée au Paradis terrestre. Au milieu du bassin, l’eau jaillit d’un arbre en fer forgé (l’Arbre de Vie de la Genèse dans la Bible). Quatre tortues.
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<center>Le château de Cormatin.</center>
Le château de Cormatin.
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<center>Le château de Cormatin.</center>
Le château de Cormatin.
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<center>Le château de Cormatin.</center>
Le château de Cormatin.
185
<center>Le château de Cormatin.</center> Le labyrinthe, mythe universel représente le chemin intérieur, à travers les épreuves et les égarements vers la connaissance de soi. Pour le croyant c’est l’itinéraire de l’Âme vers Dieu.
Un pont sur l’eau, symbole d’initiation et d’épreuve, enjambe
Le château de Cormatin.
Le labyrinthe, mythe universel représente le chemin intérieur, à travers les épreuves et les égarements vers la connaissance de soi. Pour le croyant c’est l’itinéraire de l’Âme vers Dieu. Un pont sur l’eau, symbole d’initiation et d’épreuve, enjambe
186
<center>Le château de Cormatin.</center> La volière, au centre du labyrinthe : symbole du paradis céleste.
Comme les baptistères primitifs, le bâtiment est octogonal (8=la résurrection) et couvert d’une coupole ronde (=la voûte céleste). La pierre est jaune (= Dieu) et plaquée de marbre rouge (=le sang, la mort nécessaire à la rédemption)
La porte du Paradis donne accès à un couloir en triangle dont la pointe est un escalier à vis. La spirale ascendante représente l’union de l’âme à Dieu, le voyage vers l’Eternité.
On s’élève au milieu d’une volière abritant des perruches multicolores (l’arc-en-ciel = Dieu». Au sommet de la coupole, une ouverture entourée de douze cercles laisse contempler la voûte céleste. C’est la « Porte du Soleil». et de la lumière divine.
Le château de Cormatin.
La volière, au centre du labyrinthe : symbole du paradis céleste. Comme les baptistères primitifs, le bâtiment est octogonal (8=la résurrection) et couvert d’une coupole ronde (=la voûte céleste). La pierre est jaune (= Dieu) et plaquée de marbre rouge (=le sang, la mort nécessaire à la rédemption) La porte du Paradis donne accès à un couloir en triangle dont la pointe est un escalier à vis. La spirale ascendante représente l’union de l’âme à Dieu, le voyage vers l’Eternité. On s’élève au milieu d’une volière abritant des perruches multicolores (l’arc-en-ciel = Dieu». Au sommet de la coupole, une ouverture entourée de douze cercles laisse contempler la voûte céleste. C’est la « Porte du Soleil». et de la lumière divine.
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<center>Le château de Cormatin.</center> Au sommet de l’escalier, une boule de diorite est une image de la Totalité noire et d’un brillant inaltérable elle absorbe et renvoie la lumière. Elle symbolise donc la mort et l’entrée dans l’Eternité.
La coupole de fer forgé à douze nervures est composée de volutes dessinant des cœurs (les élus vivent éternellement dans l’amour de Dieu.) Des feuilles de chêne et de laurier rappellent la force et l’éternité de Dieu.
Le château de Cormatin.
Au sommet de l’escalier, une boule de diorite est une image de la Totalité noire et d’un brillant inaltérable elle absorbe et renvoie la lumière. Elle symbolise donc la mort et l’entrée dans l’Eternité. La coupole de fer forgé à douze nervures est composée de volutes dessinant des cœurs (les élus vivent éternellement dans l’amour de Dieu.) Des feuilles de chêne et de laurier rappellent la force et l’éternité de Dieu.
188
<center>Le château de Cormatin.</center> Au sommet de la coupole, une ouverture entourée de douze cercles laisse contempler la voûte céleste. C’est la « Porte du Soleil » et de la lumière divine.
Le château de Cormatin.
Au sommet de la coupole, une ouverture entourée de douze cercles laisse contempler la voûte céleste. C’est la « Porte du Soleil » et de la lumière divine.
189
<center>Le château de Cormatin.</center>
Le château de Cormatin.
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<center>Le château de Cormatin.</center>
Le château de Cormatin.
191
<center>Le château de Cormatin.</center> Les sept haies de buis disposées en carré représentent les sept étapes que l’âme humaines doit franchir sur cette terre pour parvenir au Salut.
La salle centrale, « la loge invisible », est ronde pour représenter le monde spirituel et la divinité que l’on atteint à la fin des épreuves.
Le château de Cormatin.
Les sept haies de buis disposées en carré représentent les sept étapes que l’âme humaines doit franchir sur cette terre pour parvenir au Salut. La salle centrale, « la loge invisible », est ronde pour représenter le monde spirituel et la divinité que l’on atteint à la fin des épreuves.
192
<center>Le château de Cormatin.</center> Spécimens de l'art topiaire.
Le château de Cormatin.
Spécimens de l'art topiaire.
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<center>Le château de Cormatin.</center>
Le château de Cormatin.
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<center>Le château de Cormatin.</center>
Le château de Cormatin.
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<center>Le château de Cormatin.</center>
Le château de Cormatin.
196
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> L’église Saint-Martin est le seul vestige d’un prieuré de bénédictins, fondé au 10e siècle et dépendant de l’abbaye Saint-Pierre de Chalon. Un petit ermitage fut construit au 10e siècle et ensuite l’église et le monastère au 11e siècle. La construction de l'église Saint-Martin de Chapaize débuta à la suite du passage du moine bâtisseur lombard Guillaume de Volpiano en 1021 et 1023, venu s'occuper du monastère Sainte-Marie de Chalon en mauvais état.  Endommagée par le feu avant 1100, l’église fut restaurée au 12e siècle et la voûte de la nef fut reconstruite vers 1150 pour en assurer la stabilité. Le chœur fut reconstruit au début du 13e siècle. Les fenêtres hautes de la nef furent obturées vers 1400 quand les toitures ont été refaites en lauzes. Au 16e siècle, les moines bénédictins partent à Chalon. Le monastère est ensuite vendu aux Seigneurs d’Uxelles. Les bâtiments conventuels furent détruits et l’église devint paroissiale au début du 17e siècle.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
L’église Saint-Martin est le seul vestige d’un prieuré de bénédictins, fondé au 10e siècle et dépendant de l’abbaye Saint-Pierre de Chalon. Un petit ermitage fut construit au 10e siècle et ensuite l’église et le monastère au 11e siècle. La construction de l'église Saint-Martin de Chapaize débuta à la suite du passage du moine bâtisseur lombard Guillaume de Volpiano en 1021 et 1023, venu s'occuper du monastère Sainte-Marie de Chalon en mauvais état. Endommagée par le feu avant 1100, l’église fut restaurée au 12e siècle et la voûte de la nef fut reconstruite vers 1150 pour en assurer la stabilité. Le chœur fut reconstruit au début du 13e siècle. Les fenêtres hautes de la nef furent obturées vers 1400 quand les toitures ont été refaites en lauzes. Au 16e siècle, les moines bénédictins partent à Chalon. Le monastère est ensuite vendu aux Seigneurs d’Uxelles. Les bâtiments conventuels furent détruits et l’église devint paroissiale au début du 17e siècle.
197
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> L’église de Chapaize, dominé par son haut clocher lombard, se dresse sur le cimetière du village. La prieurale datant de la première moitié du 11e siècle est l’une des plus anciennes églises romanes de la Bourgogne. Elle est très intéressante par l’architecture originale de sa nef élancée et par son clocher extraordinaire qui domine la campagne environnante. Ce campanile de plan barlong est construit avec élégance à plus de 35 mètres de hauteur et est décoré de baies géminées et de bandes lombardes, éléments décoratifs souvent utilisés au début de l’époque romane, que l’on retrouve sur la façade sévère. Les façades latérales, remaniées, montrent l’ordonnance de la nef à fenêtres hautes et contreforts. Au sud, les contreforts ont été refaits au 19e siècle. Originellement en tuiles creuses, la toiture est aujourd'hui en laves, donnant à l'ensemble de l'édifice un caractère minéral. Il n'y a pas de charpente : les laves sont posées directement sur la voûte.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
L’église de Chapaize, dominé par son haut clocher lombard, se dresse sur le cimetière du village. La prieurale datant de la première moitié du 11e siècle est l’une des plus anciennes églises romanes de la Bourgogne. Elle est très intéressante par l’architecture originale de sa nef élancée et par son clocher extraordinaire qui domine la campagne environnante. Ce campanile de plan barlong est construit avec élégance à plus de 35 mètres de hauteur et est décoré de baies géminées et de bandes lombardes, éléments décoratifs souvent utilisés au début de l’époque romane, que l’on retrouve sur la façade sévère. Les façades latérales, remaniées, montrent l’ordonnance de la nef à fenêtres hautes et contreforts. Au sud, les contreforts ont été refaits au 19e siècle. Originellement en tuiles creuses, la toiture est aujourd'hui en laves, donnant à l'ensemble de l'édifice un caractère minéral. Il n'y a pas de charpente : les laves sont posées directement sur la voûte.
198
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> La visite extérieure de l’édifice commence par l’austère façade ouest. Le portail principal conserve une porte avec des pentures anciennes. Autrefois, une porche se dressait devant la façade.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
La visite extérieure de l’édifice commence par l’austère façade ouest. Le portail principal conserve une porte avec des pentures anciennes. Autrefois, une porche se dressait devant la façade.
199
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Sa partie haute est décorée de onze bandes lombardes suivant la pente du pignon.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Sa partie haute est décorée de onze bandes lombardes suivant la pente du pignon.
200
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Les arcatures entourent une baie à deux colonnettes avec de petits chapiteaux sculptés de feuilles.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Les arcatures entourent une baie à deux colonnettes avec de petits chapiteaux sculptés de feuilles.
201
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Les arcatures entourent une baie à deux colonnettes avec de petits chapiteaux sculptés de feuilles.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Les arcatures entourent une baie à deux colonnettes avec de petits chapiteaux sculptés de feuilles.
202
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Face Ouest. Le clocher central est la merveille de cette église. Ce haut campanile, s’élevant sur 35 mètres, est un chef-d’œuvre de l’art lombard. D’inspiration italienne, c’est le plus beau clocher du début de la période romane en Bourgogne. Il a été construit vers 1040-1050 en petit appareil calcaire. De plan barlong, l’élévation comporte trois étages. Le premier, qui est le plus haut, est décoré de bandes lombardes entourant une baie simple de la coupole intérieure sur chaque face.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Face Ouest. Le clocher central est la merveille de cette église. Ce haut campanile, s’élevant sur 35 mètres, est un chef-d’œuvre de l’art lombard. D’inspiration italienne, c’est le plus beau clocher du début de la période romane en Bourgogne. Il a été construit vers 1040-1050 en petit appareil calcaire. De plan barlong, l’élévation comporte trois étages. Le premier, qui est le plus haut, est décoré de bandes lombardes entourant une baie simple de la coupole intérieure sur chaque face.
203
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Face Est. L’étage médian est percé de baies géminées avec colonnes et chapiteaux à grands tailloirs, entourées d’archivoltes maçonnées et de bandes lombardes. On peut y découvrir un modeste décor sculpté comptant parmi les plus anciens de la région. Les chapiteaux des colonnes sont sculptés de têtes en faible relief. L’étage supérieur comporte une autre série de baies géminées, avec pilastres et tailloirs sans chapiteau, entourées d’arcatures aveugles et de modillons. A l’intérieur du clocher il existe un double système de chaînage de bois dont l’étude des longrines a permis de dater l’édifice.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Face Est. L’étage médian est percé de baies géminées avec colonnes et chapiteaux à grands tailloirs, entourées d’archivoltes maçonnées et de bandes lombardes. On peut y découvrir un modeste décor sculpté comptant parmi les plus anciens de la région. Les chapiteaux des colonnes sont sculptés de têtes en faible relief. L’étage supérieur comporte une autre série de baies géminées, avec pilastres et tailloirs sans chapiteau, entourées d’arcatures aveugles et de modillons. A l’intérieur du clocher il existe un double système de chaînage de bois dont l’étude des longrines a permis de dater l’édifice.
204
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Face Nord.Le premierplan est décoré de bandes lombardes entourant une baie simple de la coupole intérieure sur chaque face. Du côté nord, une statue-colonne représentant un personnage méditant en levant les yeux au ciel, est l’une des surprises de ce clocher fort original.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Face Nord.Le premierplan est décoré de bandes lombardes entourant une baie simple de la coupole intérieure sur chaque face. Du côté nord, une statue-colonne représentant un personnage méditant en levant les yeux au ciel, est l’une des surprises de ce clocher fort original.
205
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> La statue-colonne représente un personnage méditant en levant les yeux au ciel, est l’une des surprises de ce clocher fort original.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
La statue-colonne représente un personnage méditant en levant les yeux au ciel, est l’une des surprises de ce clocher fort original.
206
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center>  Face Sud. L’escalier menant au clocher, côté sud, date de 1751. On voit des bandes lombardes.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Face Sud. L’escalier menant au clocher, côté sud, date de 1751. On voit des bandes lombardes.
207
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center>  Le chevet, en grand appareil, est marqué par le pignon de la travée de chœur et par les trois absides. L’abside centrale est décorée d’une corniche à arcatures.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Le chevet, en grand appareil, est marqué par le pignon de la travée de chœur et par les trois absides. L’abside centrale est décorée d’une corniche à arcatures.
208
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Le pignon de la travée de chœur, l’abside centrale décorée d’une corniche à arcatures.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Le pignon de la travée de chœur, l’abside centrale décorée d’une corniche à arcatures.
209
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center>La nef, construite en petit appareil autour de 1030, se compose de cinq travées élevées sur deux étages et flanquées de bas-côtés.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
La nef, construite en petit appareil autour de 1030, se compose de cinq travées élevées sur deux étages et flanquées de bas-côtés.
210
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center>  Les lourdes arcades et les murs d’un bel appareil dégagé sont supportés par d'énormes piliers ronds aux impostes en forme de triangles renversés qu’on ne retrouve qu’au scriptorium de l'abbaye Saint-Bénigne de Dijon.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Les lourdes arcades et les murs d’un bel appareil dégagé sont supportés par d'énormes piliers ronds aux impostes en forme de triangles renversés qu’on ne retrouve qu’au scriptorium de l'abbaye Saint-Bénigne de Dijon.
211
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Un pilier rond aux impostes en forme de triangles renversés support une demi-colonne qui soutient l'arc de la voûte de la nef.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Un pilier rond aux impostes en forme de triangles renversés support une demi-colonne qui soutient l'arc de la voûte de la nef.
212
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> La voûte en berceau brisé sur doubleaux de la nef centrale a été construite vers 1150 en pierre de taille. Elle remplace une voûte primitive en berceau plein-cintre qui s’est avéré instable pendant l’incendie des années 1100 et dont on trouve encore les traces sur l’arc du transept. Le berceau brisé issu de Cluny au 12e siècle a donné ici la solution pour le problème de voûtement des constructeurs du 11e siècle.  Des fenêtres hautes, restaurées, assurent l’illumination de l’espace.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
La voûte en berceau brisé sur doubleaux de la nef centrale a été construite vers 1150 en pierre de taille. Elle remplace une voûte primitive en berceau plein-cintre qui s’est avéré instable pendant l’incendie des années 1100 et dont on trouve encore les traces sur l’arc du transept. Le berceau brisé issu de Cluny au 12e siècle a donné ici la solution pour le problème de voûtement des constructeurs du 11e siècle. Des fenêtres hautes, restaurées, assurent l’illumination de l’espace.
213
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center>  On trouve un modeste décor peint dans la nef. Les fresques florales entourant la baie à colonnettes de la façade portent l’inscription 1343. Les motifs de décoration de la voûte et les croix de consécration à motifs ornementaux sont du 16e siècle.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
On trouve un modeste décor peint dans la nef. Les fresques florales entourant la baie à colonnettes de la façade portent l’inscription 1343. Les motifs de décoration de la voûte et les croix de consécration à motifs ornementaux sont du 16e siècle.
214
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Les piliers supportent les grandes arcades en plein cintre du transept ainsi que des demi-colonnes qui soutiennent les arcs de la voûte de la nef.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Les piliers supportent les grandes arcades en plein cintre du transept ainsi que des demi-colonnes qui soutiennent les arcs de la voûte de la nef.
215
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Certains piliers ont un devers accentué sous le poids de la voûte et de la toiture.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Certains piliers ont un devers accentué sous le poids de la voûte et de la toiture.
216
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Les bas-côtés  sont voûtés d’arêtes sur doubleaux reposant sur des pilastres à dosserets des murs gouttereaux. Ils ont été partiellement refaits en moyen appareil aux 12e et 14e siècles, seules les dernières travées du bas-côté sud sont encore entièrement d’origine (ici). Les bas-côtés  se prolongent jusqu’aux absidioles, délimitant une croisée singulière voûtée d’une coupole ovoïde sur trompes.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Les bas-côtés sont voûtés d’arêtes sur doubleaux reposant sur des pilastres à dosserets des murs gouttereaux. Ils ont été partiellement refaits en moyen appareil aux 12e et 14e siècles, seules les dernières travées du bas-côté sud sont encore entièrement d’origine (ici). Les bas-côtés se prolongent jusqu’aux absidioles, délimitant une croisée singulière voûtée d’une coupole ovoïde sur trompes.
217
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Elévation de la nef. Les murs et les arcs doubleaux des bas-côtés ont été partiellement refaits en moyen appareil aux 12e et 14e siècles.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Elévation de la nef. Les murs et les arcs doubleaux des bas-côtés ont été partiellement refaits en moyen appareil aux 12e et 14e siècles.
218
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Les baies ont été agrandies au 16e siècle pour remplacer de petites baies-meurtrières romanes
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Les baies ont été agrandies au 16e siècle pour remplacer de petites baies-meurtrières romanes
219
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> L’intérieur du transept est une travée forte dont l’élévation, avec de grandes arcades et des fenêtres hautes, continue celle de la nef. La coupole ovoïde repose sur des trompes.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
L’intérieur du transept est une travée forte dont l’élévation, avec de grandes arcades et des fenêtres hautes, continue celle de la nef. La coupole ovoïde repose sur des trompes.
220
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center>La belle coupole-lanterne ovale, avec baies et arcatures, supporte le clocher.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
La belle coupole-lanterne ovale, avec baies et arcatures, supporte le clocher.
221
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Sous la coupole, deux arcs en plein cintre reposent sur des colonnes engagées puis sur quatre piliers ronds qui ont été repris en sous-œuvre au 20e siècle pour stabiliser l’édifice. En 1954, les quatre piles rondes supportant l'énorme clocher menaçaient de s'effondrer. Elles furent entièrement démontées et refaites en béton armé, garni extérieurement des moellons d'origine remis en place.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Sous la coupole, deux arcs en plein cintre reposent sur des colonnes engagées puis sur quatre piliers ronds qui ont été repris en sous-œuvre au 20e siècle pour stabiliser l’édifice. En 1954, les quatre piles rondes supportant l'énorme clocher menaçaient de s'effondrer. Elles furent entièrement démontées et refaites en béton armé, garni extérieurement des moellons d'origine remis en place.
222
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Le tansept, avec derrière, la travée de choeur.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Le tansept, avec derrière, la travée de choeur.
223
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> La travée de chœur, plus tardive, est voûtée d’arêtes également.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
La travée de chœur, plus tardive, est voûtée d’arêtes également.
224
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Une baie à colonnettes surmonte l’abside. Vitrail de la Crucifixion.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Une baie à colonnettes surmonte l’abside. Vitrail de la Crucifixion.
225
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Le chœur et ses trois absides ont été reconstruits à la fin de l’époque romane, dans le même style que le chœur de la priorale voisine de Lancharre. L’abside est percée de trois baies et d’une piscine (ou lavabo) à droite.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Le chœur et ses trois absides ont été reconstruits à la fin de l’époque romane, dans le même style que le chœur de la priorale voisine de Lancharre. L’abside est percée de trois baies et d’une piscine (ou lavabo) à droite.
226
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Le maître-autel en marbre, de style Renaissance, provient de la chapelle des Morts de l’abbaye de Cluny.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Le maître-autel en marbre, de style Renaissance, provient de la chapelle des Morts de l’abbaye de Cluny.
227
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Le tabernacle.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Le tabernacle.
228
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Absidiole Nord.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Absidiole Nord.
229
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Absidiole Nord. En bas, st Martin donnant la moitié de son manteau.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Absidiole Nord. En bas, st Martin donnant la moitié de son manteau.
230
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Absidiole Nord. Les baies des absidioles ont été remaniées. Celle-ci est encadrée de colonnettes à chapiteaux sculptés. Vitrail de St Martin.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Absidiole Nord. Les baies des absidioles ont été remaniées. Celle-ci est encadrée de colonnettes à chapiteaux sculptés. Vitrail de St Martin.
231
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Absidiole Sud.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Absidiole Sud.
232
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Absidiole Sud.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Absidiole Sud.
233
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Au-dessus de la porte, une des croix de consécration à motifs ornementaux du 16e siècle. Les dalles funéraires datent des 17e au 19e siècles.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Au-dessus de la porte, une des croix de consécration à motifs ornementaux du 16e siècle. Les dalles funéraires datent des 17e au 19e siècles.
234
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Bénitier.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Bénitier.
235
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Fonts baptismaux.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Fonts baptismaux.
236
<center>L'église Saint-Martin de Chapaize.</center> Fonts baptismaux.
L'église Saint-Martin de Chapaize.
Fonts baptismaux.
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