Pas de donateurs.
Trois étages comportant chacun un médaillon central entouré de quatre médaillons. Dans chaque médaillon central : une représentation du Christ en majesté. Les médaillons qui entourent les trois figures du Christ sont conçus en fonction de celui-ci. Il y a hiérarchie et symétrie.
Première figure du Christ (Ap. 1, 12-16 et 5, 1). au-dessus, sept anges : les sept Églises d'Asie Mineure, symbolisant l'Église universelle. En dessous, à droite, un personnage (Saint Paul ?) baptisant, à gauche un groupe entourant une femme couronnée. Ce dernier médaillon n'est probablement pas à sa place.
Seconde figure du Christ sur un trône entouré de 24 vieillards (Ap. 4, 2-4). De ses mains partent des flammes qui se répandent sur les personnages placés en dessous : les Apôtres le jour de la Pentecôte. Les douze autres au-dessus seraient les prophètes (Tables de la Loi).
La troisième figure du Christ dans une mandorle tenue par deux anges évoque la deuxième Parousie dans la disposition de l'Ascension (Actes 1, 11). Sous cette figure, à droite, un groupe symétrique de celui placé en bas du vitrail et qu'il faudrait placer ici, le médaillon représentant Saint Pierre semblant remettre les péchés prenant sa place en bas, en face de Saint Paul ... Mais on peut rétablir la symétrie de façon inverse, ce qui conduit à une interprétation autre.
Au-dessus : l'Agneau vainqueur (Ap. 17, 14) et une femme couronnée (l'Église ? la Sagesse?) nourrissant de son lait deux personnages (Ancien et Nouveau Testament ?). Tout en haut enfin : sept étoiles. Les sept dons de l'Esprit ? L'Église universelle ? Il reste beaucoup à faire ...
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La vie de st Thomas.
Donateurs : les tailleurs de pierre, qui étaient souvent les maîtres d'œuvre : on voit la canne à mesurer et l'équerre.
Récit complexe que l'on retrouvera plus tard dans la légende dorée.
Gondoforus, roi des Indes, envoie son intendant chercher un architecte. L'intendant agenouillé devant Jésus et deux disciples. Départ et voyage de Thomas. Festin nuptial de la fille du roi. Thomas frappé par l'échanson, lui même dévoré par un lion. Un chien apporte la main de l'échanson pendant que Thomas bénit une petite fille.
Thomas devant le roi. Il bénit les époux, les baptise. Le roi ordonne à Thomas de construire un palais et lui montre son trésor. Mort du frère du roi.
Thomas distribue aux pauvres le trésor du roi. Il est emprisonné. Il ressuscite le frère du roi qui intercède pour Thomas. Prédication de Thomas, conversion d'une dame riche. Il renverse une idole et meurt en martyr.
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Première chapelle sud.
La vie de st Jean Baptiste, à gauche. Donateurs : les boulangers (panneau de droite, en bas ). La vie de deux apôtres majeurs : au centre, Jean et à droite, Jacques le Majeur.
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La vie du patriarche Joseph.
Donateurs : charpentiers, charrons et tonneliers.
Le seul vitrail consacré entièrement à l'Ancien Testament (Genèse, 36 ...).
Le rêve de Joseph provoque la jalousie de ses frères qui décident de le mettre à mort. Mais ils se contentent de le jeter dans une citerne, puis de le vendre à des marchands en route pour l'Égypte (scène déplacée en haut) et de rapporter sa tunique qu'ils ont tachée de sang à Jacob.
Joseph en Égypte. Putiphar est représenté sous les traits d'un roi. Essai de séduction de la femme de Putiphar. Rêve du pharaon : les vaches maigres et les vaches grasses. Joseph interprète le rêve et est chargé de remplir les greniers du roi pendant la période d'abondance (scène déplacée, à échanger avec la scène de la vente de Joseph).
Joseph retrouve ses frères, les fait accuser de vol etc. et réussit à faire venir Benjamin.
Traditionnellement Joseph est considéré comme une image symbolique de Jésus, les sept étoiles en haut du vitrail évoquent l'Église universelle : le champ d'interprétation de ce vitrail est vaste !
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Chapelle de l'archevêque Guillaume de Boisratier.
Vitrail du début XV. A droite, armes de l'évêque. En haut, celles du pape Alexandre V.
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Vitrail composite, avec des fragments du XIIe.
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Vitrail de 1412. St Julien de Brioude (?) et l'apôtre st Simon qui présente à ste Catherine et st Hilaire de Poitiers Simon Aligret et ses deux neveux. Aligret avait été trésorier de l'abbatiale Saint-Hilaire de Poitiers. Le couronnement des baies est occupé par un jugement dernier
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Chapelle Tullier.
Présentation à la vierge de Piere Tullier. En haut, les anges musiciens. Vitrail de Jean Lecuyer, XVI.
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Chapelle Tullier.
Les donateurs sont venus adorer la vierge, en une longue file de personnages agenouillés, le chanoine et sa mère, accompagnés de st Pierre, suivis d'autres chanoines avec st Jean et st Jacques, devant un décor de style renaissance utilisant la perspective.
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Chapelle des fonds baptismaux.
Priant du maréchal François de la Grange d'Arquian, mort en 1617, par Michel Bourdin.
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Chapelle des fonds baptismaux.
Au mur, la Nativité de Jean Boucher, né à Bourges en 1575.
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Chapelle des fonds baptismaux.
Vitrail de l'Assomption.
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Chapelle des fonds baptismaux.
Vitrail de l'Assomption (1619). En haut, dans le tympan, l'Assomption. Au milieu, les apôtres autour de la sépultures de la Vierge. En bas, les donateurs : le maréchal de Montigny et son épouse Grabrielle de Cravant qui a offert ce vitrail. Les apôtres interloqués par le tombeau de la Vierge où ils ne trouvent plus que des fleurs. Scène inspirée du peintre italien du XVIe siècle Taddeo Zuccaro.
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Vitrail composite, avec des fragments du XIIe.
Adoration des Mages et Annonciation. Bordure du bas, aussi du XIIe.
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Vitrail composite, avec des fragments du XIIe.
Repas chez Simon et la résurection de Lazare.
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Vitrail composite, avec des fragments du XIIe.
Repas chez Simon avec Marie-Madeleine aux pieds du Christ et la résurection de Lazare.
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Chapelle du duc Jean de Berry.
C'est l'ancienne chapelle d'Étampes dédiée à saint André, fondée vers 1425 par Robinet ou Robert d'Étampes et ses trois frères prénommés Jean et Guillaume. Robert d'Étampes était un favori du duc Jean de Berry, conseiller et chambellan de Charles VI, maréchal et sénéchal du Bourbonnais. Un premier Jean d'Étampes a été évêque de Carcassonne, le deuxième Jean d'Étampes dit le jeune a été évêque de Nevers en 1445, et le troisième a été maître d'hôtel du duc d'Angoulême. Guillaume d'Étampes a été évêque de Montauban en 1451, puis évêque de Condom en 1454. À partir des blasons des donateurs, Robert Gauchery a proposé de placer la réalisation des vitraux de la chapelle entre 1452 et 1465. Ces vitraux qui représentaient les donateurs ont disparu sans que les causes et la date de cette disparition soient connues. . Vitrail du XVe.
103
Chapelle Leroy.
chapelle fondée en 1472 par Jean Le Roy, seigneur de Contres. Les douze apôtres, par groupes de trois, sont alignés sous des dais compliqués et plats, serrés les uns contre les autres à l'intérieur de fenêtres étroites et assistent à l'Assomption de la Vierge.. 1475. Dans les têtes de lancettes, la Tentation d'Adam et Ève : à gauche, Jésus, puis Adam, l'Arbre de la Connaissance et Eve.
104
Chapelle Copin.
Fondée par Pierre Copin, chanoine de la Sainte-Chapelle à Bourges. Martyres de st Etienne ( en haut) et de st Laurent (enbas). Dans le remplage du couronnement, les instruments de la Passion. Vitrail de Jean Lecuyer (XVIe). Dans les deux têtes de lancettes de droite, Dieu le Père et Saint Laurent. En bas, à gauche, Saint Laurent distribue le trésor de l'empereur Philippe aux pauvres. Deuxième scène à gauche, en haut, Saint Étienne discute des Écritures Saintes avec les gardiens de la Loi.
105
Chapelle Fradet.
La chapelle a été fondée par Pierre Fradet, doyen du chapitre. Vitrail du XV : les Evangélistes, Marc, Matthieu, Luc et.Jean . Au dessus des 4 lancettes, une Adoratrion céleste de la Vierge à l'Enfant, avec en contrebas le Noli me tangere et la Crucifixion.
106
Chapelle Beaucaire.
Fondée par Pierre de Beaucaire, chanoine de la cathédrale. Vitrail des Docteurs de l'Églises : Ambroise et Augustin en évêques (première et troisième lancettes), Grégoire le Grand en pape (dernière lancette) et Jérome en cardinal (deuxème lancette). Au dessus des lancettes, un Jugement Dernier. Milieu XVe.
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Chapelle Beaucaire.
Elle est dédiée à saint Loup.
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Entrée de la crypte.
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Chapelle du Breuil.
Elle a été construite entre 1467 et 1468 pour l'archidiacre Jean du Breuil puis décorée à la demande de son frère Martin, chanoine de la cathédrale. L'adoration des mages. Dans la deuxième lancette à gauche, le plus jeune des trois, le roi maure. A gauche, st Jean Baptiste présente les donateurs, l'archidiacre Jean du Breuil et son frère Martin, chanoine. Quatre prophètes dans des pinacles au-dessus de niches d'architecture. Le tympan très riche illustre des scènes de la vie de la Vierge et l'Enfance du Christ. Milieu du XVe.
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L'horloge astronomique.
Conçue par le chanoine mathématicien Jean Fusoris, réalisée en 1424. Le décor est du au peintre Jean Grangier.
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L'horloge astronomique.
Ce cadran indique les cycles lunaires, la hauteur du soleil et les signes du zodiaque, ainsi que la durée du jour et de la nuit.
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Le grand orgue.
Réalisé entre 1663 et 1667, par les facteurs d'orgue Guy Jolly, puis Pierre Cauchois. Derrière, les verrières du grand housteau : au centre, une annonciation entourée des saints Ursin et Guillaume du Donjon, l'apotre Jacques le Majeur, et saint Etienne. La rose (vers 1395) est assez sobre. Elle ne reçoit que des motifs de mosaïque avec la colombe du Saint-Esprit en son centre.
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Le grand orgue.
Il est décoré de cinq tourelles en bois, sculptées par Bernard Perette.
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Galerie Nord.
Galerie qui descend dans l'église basse ou crypte construite au XII pour combler le dénivelé.
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Galerie Nord.
Culs-de-lampe à motifs libertins. Un couple couronné (.
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Galerie Nord.
Culs-de-ampe à motifs libertins. Une jeune femme .
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Galerie Nord.
Culs-de-ampe à motifs libertins. Une paire de fesses.
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Tombeau du duc Jean de Berry (1304-1416).
Frère du roi Charles V. Le tombeau, qui se trouvait dans la Sainte Chapelle, détruite en 1757, est l'oeuvre de Jean de Cambrai. A coté, statue de sa première épouse, Jeanne d'Armagnac.
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Tombeau du duc Jean de Berry (1304-1416).
Le duc est revetu de sa robe d'hermine, ceint de la couronne ducale, comme le priant le représentant et se trouvant à ses cotés. Le tombeau, mutilé lors de la révolution, était doté de 40 pleurants dans sa partie basse.
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Tombeau du duc Jean de Berry (1304-1416).
Les pieds du duc reposent sur un ours enchainé et muselé, animal héraldique que l'on retrouve sur son blason.
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Fragments du jubé.
Le jubé, érigé en 1250, jouait le role d'une tribune séparant le choeur de la nef. Un riche programme iconographique représentait la vie et la passion du Christ, le jugement dernier et les apotres. En 1562, lors du siège par les protestants, les statues furent détruites ou décapitées. En 1758, suite au concile de trente, il fut déposé pour une meilleure participation des fidèles aux offices.
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Fragments du jubé.
Panneau de gauche, remise des trente deniers : le grand pretre et Judas se font face, la bourse est mise en évidence par sa place centrale. Panneau de droite, le baiser de judas : le Christ et Judas sont au centre, le soldat de gauche à sa main sur l'épaule de Judas et est armé d'un gourdin, celui de droite aggrippe Jésus par son manteau et tient à la main une lanterne.
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Fragments du jubé.
Pilate, assis, sa jambe gauche posée en équerre sur la droite, dans l'attitude des détenteurs du pouvoir au XIII, est accompagné de la servant qui vient de lui raconter le songe de son épouse.
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Fragments du jubé.
Crucifixion en présence de la Vierge mains jointes à gauche, st Jean qui se détourne à droite, Longin le porte-lance et Stéphaton avec son récipient de vinaigre. Elle est mise en évidence sous une arcade trilobée où se trouvent le soleil et la lune, sur fond mosaiqué.
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Fragments du jubé.
Montée au calvaire : la lourde croix gemmée repose presque verticalement sur l'épaule gauche du Christ, précédé par un soldat en tunique courte qui porte le marteau. Le Christ est suivi par trois personnages. Une femme voilée, mains jointes avec un soldat derrière elle qui pousse Jésus de la main gauche et touche le bras de la femme voilée de la main droite. A gauche, la femme qui se détourne pourrait etre l'une des filles de Jérusalem.
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Fragments du jubé.
La déposition : Nicodème, agenouillé, retire les clous, Joseph d'Arimathie reçoit le corps de Jésus entre ses bras, aidé par la vierge.
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Fragments du jubé.
La mise au tombeau.
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Fragments du jubé.
La résurection : les gardiens endormis à proximité du sépulcre. Le soldat du centre est effondré sur son bouclier, sa tete, trop lourde, reposant sur ses mains croisées, ce qui traduit bien son pesant sommeil.
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Fragments du jubé.
La résurection : les Saintes femmes sont devant le tombeau vide, en présence de l'ange assis sur le couvercle.
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Fragments du jubé.
La descente aux limbes. La silhouette du Christ attire à lui deux personnages nus, probablement Adam et Eve, qui piétinent le torse de Satan, les mains liées.
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Fragments du jubé.
De la gueule du Léviathan, aux machoires largement ouvertes, s'échappent trois personnages nus, recroquevillés. L'animal démoniaque, juché sur cette tete infernale, est suivi d'un diable tortionnaire, tourné vers la marmite infernale.
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Fragments du jubé.
La marmite de l'enfer. Parmi les damnés, on reconnait un clerc tonsuré et un évêque encore mitré. La bourse d'un avare pend à droite.
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Statues de la tour Nord.
Ces statues, entreposées dans l'église basse, sont les originaux des copies modernes installées sur la façade.
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Epure de la rose qui orne la façade ouest de la cathédrale.
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Mise au tombeau.
Mise au tombeau, en pierre peinte, offerte par le chanoine Jacques Dubreuil en 1520.
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Mise au tombeau.
Nicodème et derrière l'apôtre Jacques le majeur, saint patron de Jacques Dubreuil dont on devine la statue agenouillée derrière Nicodème.
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Mise au tombeau.
Joseph d'Arimathie et une sainte femme.
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Mise au tombeau.
Une sainte femme.
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Mise au tombeau.
Marie soutenue par st Jean.
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Mise au tombeau.
Marie Madelein avec le pot à onguents.
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Vitraux du début du XV, provenant de la Sainte-Chapelle de l'ancien palais ducal.
Deux prophètes.
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Vitraux du début du XV, provenant de la Sainte-Chapelle de l'ancien palais ducal.
Deux prophètes.
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Vitraux du début du XV, provenant de la Sainte-Chapelle de l'ancien palais ducal.
Deux prophètes.
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Vitraux du début du XV, provenant de la Sainte-Chapelle de l'ancien palais ducal.
Deux prophètes.
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Vitraux du début du XV, provenant de la Sainte-Chapelle de l'ancien palais ducal.
Saint Pierre et un prophète.
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Autel de la crypte.
Statues de saint Joseph, de la Vierge à l'Enfant et d'un ange.
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Escalier de la tour de Beurre.
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Escalier de la tour de Beurre.
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Escalier de la tour de Beurre.
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Sur les toits de la cathédrale.
La cloche du duc Jean de Berry, qui date de 1372, n'ayant plus de battant, ne sonne plus mais possédait le timbre d'une horloge. Elle est au sommet de la tour Nord (la tour de Beurre), surmontée d'un pélican, symbole traditionnel du Christ : une légende veut qu'il ouvrirait ses entrailles pour abreuver de son sang ses petits.
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Sur les toits de la cathédrale.
La tour sourde.
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Sur les toits de la cathédrale.
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Sur les toits de la cathédrale.
Ancien archevéché, aujoud'hui musée des meilleurs ouvriers de France
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Sur les toits de la cathédrale.
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Sur les toits de la cathédrale.
Au centre, église st Pierre le Guillard.
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Sur les toits de la cathédrale.
Au centre, palais Jacques Coeur. Au premier plan, tour de la poste.