Eglise Saint-Seurin. · La résurrection d'Austriclinien au contact du bâton,
· Ce panneau se divise en 2 parties : le prêt du bâton miraculeux à Bénédicte, femme de Sigebert, Duc de Bordeaux puis sa guérison,
En haut,
· Il est consacré archevêque de Bordeaux, remplaçant ainsi Saint Amand,
· Il meurt, enterré par Saint Amand,
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Eglise Saint-Seurin. · Les 2 époux et leurs sujets se convertissent alors au christianisme.
· Le dernier panneau est consacré au martyre de Saint Fort. D'après la légende, Saint Fort serait mort vers le 6ème siècle lors d'un séjour dans un monastère de Tourtenay, les moines de l'abbaye apprirent son décès et vinrent chercher le corps. Ils le chargèrent sur une charrette attelée à 2 bœufs mais arrivés au pied de la butte, les bœufs s'arrêtèrent et refusèrent d'aller plus loin. Ils firent demi-tour jusqu'au monastère et refusèrent d'en bouger, les restes du saint furent donc inhumés derrière l'autel.
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Eglise Saint-Seurin. Chapelle de Notre dame de la Rose. Entre le XIVe et le XVe siècles, plusieurs chapelles sont élevées dont celle de Notre-Dame de la Rose dédiée à la Vierge avec un autel consacré en 1444 par l’archevêque Pey Berland. Satue de Notre-Dame de la Rose, délicat albâtre du XIVe.
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Eglise Saint-Seurin. Au Moyen-Âge, des tableaux évoquant les fêtes liturgiques commencent à apparaître sur le dessus de l'autel; ces décors se développent en retable pouvant être interprétés comme un dossier auxquels la table d'autel semble s'appuyer. Un retable est un panneau décoratif situé au-dessus de l'autel (tabulare). Ces panneaux le plus souvent sculptés en série pouvaient être également commandés et leur exécution était particulièrement soignée, ils pouvaient être peints, leur donnant un aspect vivant.
Le retable de la chapelle Notre-Dame-de-la-Rose date du milieu du 15ème siècle, c'est un vrai "livre" sur la vie de la Vierge Marie, et est décoré de 12 plaques d'albâtre qui ont été remontées après nettoyage sans respect de la chronologie, dans un encadrement du 19ème siècle. Elles sont toutes couronnées d'une rangée d'arcatures découpées. .
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Eglise Saint-Seurin. D'un point de vue de la datation exacte du retable, on se demande s'il ne remonterait pas à 1444 car c'est l'année de la consécration de la chapelle Notre-Dame-de-la-Rose. On sait que les productions d'albâtres au 15ème siècle, après les années 1450, étaient réalisées de manière plus industrielle (moins soignée) qu'au 14ème siècle. En effet, au 14ème siècle les œuvres étaient plus travaillées, les albastermen les sculptaient sur place, près des carrières ou dans leurs ateliers de Nottingham et Burton-on-Trent. Au 15ème siècle, les artistes travaillaient exclusivement en ateliers et sculptaient les scènes de mémoire, ce qui a entraîné des erreurs, des stéréotypes et même des répétitions dans la représentation des différentes scènes d'un même retable.
Ici, on remarque que, dans la Nativité du Christ, la lumière qui irradie directement de l'enfant est symbolisée par une mandorle (halo lumineux) qui l'entoure et une représentation de ce type ne peut pas être antérieure au milieu du 15ème siècle.
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Eglise Saint-Seurin. Les panneaux se lisent, comme la plupart des retables de gauche à droite et de bas en haut : · · Rencontre à la porte dorée,
· Nativité de la Vierge Marie,
· Joachim chassé du temple (celui-là a été mal replacé, il se situe normalement en premier),
· Annonciation,
Annonce aux bergers,
· Présentation de Jésus Christ au temple,
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Eglise Saint-Seurin. · Présentation au temple,
· Mariage de la Vierge,
· Visitation,
· Nativité du Christ,
· Couronnement de la Vierge,
· Pentecôte (ou Assomption ???) (les deux derniers ont été inversés).
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Eglise Saint-Seurin. Chapelle de Notre dame de la Rose.
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Eglise Saint-Seurin. Chapelle de Notre dame de la Rose.
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Eglise Saint-Seurin. Chapelle de Notre dame de la Rose.
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Eglise Saint-Seurin. Chapelle de Notre dame de la Rose. Porte de la sacristie 15e.
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Eglise Saint-Seurin. En haut, l'Annonciation. En bas, la Visitation.
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Eglise Saint-Seurin. En haut, adoration des bergers. En bas, adoration des Mages.
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Eglise Saint-Seurin. En haut, le couronnement de la Vierge. A coté de marie, Dieu le père avec une triple couronne d'or. En bas, des anges musiciens.
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Eglise Saint-Seurin. En haut, Présentation au Temple. St Siméon tient l'Enfant Jésus, derrière lui, Anne la prophétesse. A droite Marie et Joseph. En bas, le songe de Joseph avant sa fuite en Egypte et la fuite en Egypte.
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Eglise Saint-Seurin. Le Jugement Dernier.
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Eglise Saint-Seurin. Couronnement de la Vierge.
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Eglise Saint-Seurin. Adoration des Mages.
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Eglise Saint-Seurin. Les vitraux de la nef illustrent l’histoire et les légendes de la basilique réalisés par le peintre-verrier Joseph Villiet. huit verrières posées en 1866 montrent les rois et les reines venus s’incliner devant les reliques de Saint-Seurin. Leur attitude majestueuse et grave imite les grandes compositions des XIVe et XVe siècles. Dans le registre inférieur, de gauche à droite, les personnages sont représentés dans l’attitude du priant : le comte Eudes d’Aquitaine (vers 650–735) et Brisque, son épouse héritière du comté ; Jean de Gand (1340–1399) et Blanche de Lancastre (1345–1369). Louis VII, couvert d’un manteau bleu roi fleurdelisé bordé d’hermine, est accompagné de son épouse Blanche de Castille (1188–1252) ; puis les portraits d’Henri II (1519–1559) et de Catherine de Médicis (1519–1589), probablement inspirés des dessins de François Clouet (1485–1541), surnommé le Peintre des rois. Henri II porte la toque à plume et Catherine de Médicis la coiffe des Tudor. Le registre supérieur, orné d’architectures gothiques couleur bistre sur fond bleu, représente le Prince Noir (1330–1376), tête nue, agenouillé devant l’archevêque Amanieu qui bénit son épée. Le prince est entouré de nombreux personnages qui portent ses armes, le héraut, un olifant à la ceinture. L’archevêque est assisté de dignitaires dont l’un en dalmatique rouge tient l’étendard que va recevoir le prince. Sur un coussin sont posés heaume et gantelet.
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Eglise Saint-Seurin. Le cardinal de sourdis et le général d'Ornano firent voeu d'une lampe d'argent a Notre Dame de Lorette.
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Eglise Saint-Seurin.
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Eglise Saint-Seurin. Saint Pierre confiant son bâton à Saint Martial et le prêt du bâton miraculeux à Bénédicte, femme de Sigebert, Duc de Bordeaux, et sa guérison. En bas, la mort d'Austriclinien, le compagnon de Saint Martial, et la résurrection d'Austriclinien au contact du bâton.
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Eglise Saint-Seurin. L a Vierge à l'enfant, entourée par : en haut, st Severin, et dans le sens des aiguilles d'une montre, st Martial, st Etienne, ste Rose de Lima, ste bénédicte (en bas), ste Véronique, st Fort et st Amand.
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Eglise Saint-Seurin.
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Eglise Saint-Seurin. Saint Fort.
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Eglise Saint-Seurin. Chapelle Saint Fort.
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Eglise Saint-Seurin. Statues de Ste Bénédicte à gauche, Saint Fort au centre, Ste Véronique à droite.
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Eglise Saint-Seurin.
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Eglise Saint-Seurin.
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Eglise Saint-Seurin.
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Eglise Saint-Seurin. Chapelle st Jean-Baptiste.
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Eglise Saint-Seurin. Chapelle st Jean-Baptiste. L'archange Gabriel apparaît à Zacharie. Naissance de st Jean-Baptiste.
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Eglise Saint-Seurin. Chapelle st Jean-Baptiste. Départ pour le désert. Le prêche.
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Eglise Saint-Seurin. Chapelle st Jean-Baptiste. Baptême de Jésus. Hérode et Hérodiade.
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Eglise Saint-Seurin. Chapelle st Jean-Baptiste. Le banquet, avec Salomé, la fille d'Hérodiade. La Décapitation.
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Eglise Saint-Seurin. Chapelle st Jean-Baptiste. Présentation de la tête de st Jean-Baptiste. La mise au tombeau par ses disciples.
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Eglise Saint-Seurin. Vitrail dédié à ste Véronique.
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Eglise Saint-Seurin. Vitrail dédié à St Séverin et st Amand.
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Eglise Saint-Seurin.
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Eglise Saint-Seurin. Vitrail dédié à ste Véronique.
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Eglise Saint-Seurin. En bas Jessé est représenté endormi sur un magnifique lit. De sa poitrine sort le tronc d'un arbre qui se divise en quatre branches qui entrelacent dans leurs rameaux et leurs feuilles, des prophètes, des rois des Hébreux, depuis David avec sa lyre jusquà Jésus. A droite de Jessé, Isaïe, le devin Balaam, Solon l'athénien et la sibylle qui tient une rose et qui prédit l'Annonciation. A gauche, Ezéchiel, platon et la sibylle libyque qui prédit la venue de Jésus. A droite de Davis, Salomon. En haut, ç gauche Michée. Les rois tiennent un sceptre, les prophètes, du ragard ou de la main, montrent le somet de l'arbre où se trouve Marie avec son Enfant.
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Eglise Saint-Seurin. Chapelle saint Etienne. Statue du Saint (1749), sarcophage (7e).
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Eglise Saint-Seurin. Chapelle saint Etienne. Vitrail : lapidation de saint Etienne.
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Eglise Saint-Seurin.
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Eglise Saint-Seurin.
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Eglise Saint-Seurin.
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Eglise Saint-Seurin.
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Eglise Saint-Seurin. Statue de Notre-Dame de Bonne Nouvelle, du XIIIe siècle.
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Eglise Saint-Seurin.
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Eglise Saint-Seurin. La crypte. Cénotaphe du XVIIe de Saint Fort. Ce saint martyrisé au VIe siècle était adulé par les Bordelais. Il avait sa fête, mentionnée pour la première fois au milieu du XIVe siècle, le 16 mai, où toute la ville était en liesse. On venait « jurer sur le fort » et prêter serment sur ses reliques. Coutume que tous les maires de Bordeaux accomplissaient le jour de leur élection, notamment un certain Montaigne, maire de la ville en 1580.
Mais ce saint, fort sympathique pour les anciens habitants de la cité, est lui aussi sujet à polémique. Jacques Sargos n’hésite pas à évoquer « une évidente supercherie, destinée à capter le flux des pèlerins ». Considéré comme thaumaturge, les femmes venaient poser les nouveau-nés ou leurs enfants malades pour les rendre… forts !
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Eglise Saint-Seurin. La crypte.
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Eglise Saint-Seurin. La crypte. Chapelle dédiée à ste Véronique.
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Eglise Saint-Seurin. La crypte. Ste Véronique.
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Eglise Saint-Seurin. La crypte. Chapelle dédiée à ste Bénédicte. Sarcophages du VIe siècle.
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Eglise Saint-Seurin. La crypte. Ste Bénédicte.
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Eglise Saint-Seurin. La crypte. trois magnifiques sarcophages en marbre des Pirénées finement sculptés de l'époque mérovingienne (VIe siècle) . Ces sarcophages sont décorés de motifs végétaux et animaux et comportent en leur centre un chrisme (symbole du christ). Ces sarcophages, qui trônent parmi de nombreux autres plus anciens (IVe ou Ve siècle) mais plus rustiques, sont de plus de vraies sépultures puisqu'ils contiennent toujours des ossements.
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Eglise Saint-Seurin. La crypte.
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Eglise Saint-Seurin. La crypte.
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Eglise Saint-Seurin. La crypte.
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Eglise Saint-Seurin. La crypte.
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Eglise Saint-Seurin. La crypte. Restes de peintures.
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Eglise Saint-Seurin. La crypte. Restes de peintures et de gravures.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Plus de 150 sépultures ont été dégagées lors de différentes campagnes de fouilles: inhumations antiques en pleine terre (probablement en cercueils de bois), sépultures d'enfants en amphores (qui ne sont pas datées avec précision), quelques tombes en tegulae (briques plates), des sépultures sous tuiles en bâtière, d'autres en caissons de pierres juxtaposées, des sarcophages massifs de tradition gallo-romaine, avec couvercles arrondis ou à quatre pans, des sarcophages « mérovingiens» avec cuves trapézoïdales, d'autres attribués à la période carolingienne (8e au 10e siècles), d'autres enfin, plus récents, avec logette pour la tête.
Certains sarcophages possèdent une ornementation dite «de l'École d'Aquitaine». Les plus intéressants sont visibles dans la crypte de l'église Saint-Seurin, ou au Musée d'Aquitaine. On a recueilli beaucoup de monnaies, mais pas d'objets mobiliers, mis à part une fiole en verre et un peigne en os d'époque mérovingienne.
Les fouilles ont notamment mis au jour différents édifices construits accolés les uns aux autres selon un alignement est-ouest conforme aux grandes orientations urbaines de Bordeaux.
Le sol est établi au niveau de celui du 4e siècle.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Sarcophages datant du 4e siècle: cuves massives à couvercle en dos-d’âne. Le troisième sarcophage porte un couvercle à quatre pentes (école d’aquitaine).
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Sarcophage en marbre gris des Pyrénées avec décor gravé de lignes ondées représentant l’eau vive vers laquelle se dirige un cerf. Dans ses quatre angles ont été dégrossies des colonnes ioniques.
Cette tombe se trouvait dans le mausolée de la fresque au canard.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Sur son petit côté, on distingue un cerf et des lignes ondulées représentant des éléments aquatiques.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Dans ses quatre angles ont été dégrossies des colonnes ioniques.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Dans ses quatre angles ont été dégrossies des colonnes ioniques.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Amphores provenant d’Afrique du nord i et du Moyen-Orient, réutilisées pour servir de sépultures à des enfants en bas-âge (4e-5e siècle?). Sépulture en coffrage de tuiles : dans ce type de sépulture le corps est déposé sur le sol naturel ou en profondeur, et couvert de larges tuiles plates formant un toit à double pente, jointes sur l’arête supérieure avec une série de tuiles semi-circulaires couvre- joint. Les deux extrémités de la sépulture, ont été souvent fermées par des tuiles dressées. Le monde romain connaissait bien cette technique simple, remontant à l’antiquité.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Sarcophage à croix de saint André, forme schématique du chrisme des premiers temps chrétiens.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Enclos funéraire : le vestige conservé de ce bâtiment est constitué des blocs en moellons liés au mortier de chaux. Elles supportent des élévations en petit appareil régulier. A l’intérieur de ce bâtiment, de nombreuses sépultures ont été mises au jour dont dix sarcophages de formes rectangulaires et trapézoïdaux. La superposition de ces sarcophages illustre l’utilisation du cimetière du IVe siècle au XVIIIe siècle après J.-C. Certains ont été trouvés vides et perturbés. Ensemble de sarcophages datant du bas-empire pour les plus anciens, de l’époque mérovingienne et du moyen-âge pour les plus récents.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin L’église saint-Seurin a été édifiée à partir du 11e siècle, sur les sarcophages, sans grandes précautions.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Mausolée funéraire couvert à l’origine. On peut voir une canalisation qui permettait l'écoulement des eaux depuis les toitures du mausolée.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Dalle funéraire en pierre calcaire du Ve siècle après J.-C porte une croix grecque
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Sépultures en amphores : elles ont été utilisées pour inhumer les enfants. Pendant la période romaine les amphores étaient utilisées à l'origine pour le transport de l’huile, du vin et des céréales. A partir du IVe siècle après J.C. certaines de ces amphores vont être réutilisées comme des sépultures pour les jeunes enfants. On l’ouvrait au niveau du col, on y déposait le corps, et on la reformait, parfois en faisant un joint. Si le col a été cassé, on plaçait directement une tuile ou une pierre plate pour refermer l’amphore.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Fondations d’un bâtiment datées entre le IVe et VIe siècle après J.-C. (enclos funéraire ou une ancienne église) : les premiers niveaux ont été composés des éléments en terre culte et de blocs allongés an pierre de tailla associés è un petit | appareil an moellons.
Deux sarcophages trapézoïdaux : ils permettent d’illustrer l’évolution de la forme de ce type de sépulture qu’adopta la forme du corps humain, le couvercle va également prendre sa forma définitive. Le petit sarcophage à côté, pourrait être une sépulture d’enfant issu d’une famille aisée.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Mausolée funéraire : ce bâtiment funéraire devait être bien conservé avant sa destruction partielle lors de l’édification du portail sud de la basilique. Un décor peint décore le mur. La fresque a été datée entre le IIIe et IVe siècle après J.-C. Elle présente une plinthe rouge bordeaux à motifs de croix grecque
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Le sol était couvert de carreaux en terre culte encore préservés au sud. La partie Est de l’édifice était surélevée à un niveau différent. Son sol était également couvert de carreaux en terre culte ainsi qu’un décor peint sur le mur.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Sont représentés deux canards et
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Sont représentés deux canards et
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Site paléochrétien de Saint-Seurin un cheval marin chevauché par une néréide (fin du 4e-5e siècle?). Le paysage choisi peut être une représentation du voyage des âmes des défunts vers les îles des bienheureux.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Une peinture murale. Elle montre un simple cercle ocre jaune ocellé de ronds marron et les traces d’une étoile à quatre branches noires sur un fond rose pâli. L’interprétation de cette fresque est énigmatique mais la facture est typique du Bas-Empire romain.
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Ancienne caserne Niel Avant d’être une caserne militaire, la caserne Niel, construite durant le second empire, était des magasins généraux qui donnaient à l’époque directement sur le quai. Ils étaient destinés au stockage des marchandises arrivées par voie fluviale. En 2005, les militaires sont déplacés aux casernes Nansouty et Xaintrailles, le site est alors laissé à l’abandon. Après ces années de désaffection, en 2008, la halle aux farines s’embrase sous les yeux médusés des habitants du quartier qui aimaient encore se balader au milieu des hangars, admirant les vestiges d’une architecture majestueuse. L’écosystème Darwin a ouvert ses portes le 14 décembre 2012. Depuis, le site à multiples facettes est connu de tous les Bordelais et remporte un franc succès.
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Ancienne caserne Niel Darwin est aujourd’hui un lieu de travail avec une trentaine d’entreprises consacrées aux métiers de l’économie verte et de l’innovation d’usage se sont installés dans les étages de la caserne, ainsi qu’un espace de coworking dédié aux petites entreprises. Mais c’est aussi un endroit ouvert à tous ceux qui aiment prendre le temps de vivre. On peut y venir festoyer lors des Heures Heureuses, faire réparer sa bicyclette ou rénover sa mobylette, siroter un verre de Darwin Beer à l’ombre de l’emblématique vortex, manger un brunch ou faire ses courses à l’épicerie Bio.