Pont dePierre, Palais de Justice, Hôtel de Ville, Tribunal de Grande Instance, Cathédrale Saint André, Musée d'Aquitaine, Place de la Bourse, Miroir d'Eau.
Reconstruite dans sa majeure partie en 1811, avec des éléments de l'ancienne tribune et des éléments du jubé qui, depuis 1530, séparait le chœur de la nef.
Cette tribune est une œuvre de la Renaissance, comme en témoignent la ligne générale des arceaux, la décoration et les thèmes iconographiques empruntés pour la plupart à la mythologie.
Deux ornemanistes, Bonnino et Queva, ont au début du XIXe siècle, complété la décoration du XVIe. On décompte dans les arceaux, quarante et un sujets : scènes à personnages ou personnages isolés, « putti » ailés portant des torches, des lances ou des masques ; enfant tenant un serpent ; Cupidon à l'arc ; sphinx, Hercule et le lion de Némée ; enfant chevauchant un satyre ; Hercule et Caius... des médaillons dont certains, les plus petits, reproduisent des monnaies impériales, etc.
Seul le motif du centre, sous le positif de l'orgue, évoque des personnages chrétiens ; saint André et saint Paul et d'un autre apôtre.
128
La cathédrale Saint-André
Les deux panneaux sculptés provenant de l'ancien jubé et placés dans le mur du fond de la cathédrale ont un réel intérêt. L'inspiration chrétienne se mêle à l'inspiration païenne. Ces reliefs, qu'on peut dater autour de 1540. La Résurrection et l'Ascension du Christ. L'ange annonce la résurrection aux saintes femmes. Au-dessus, le Christ s'élève au plus des cieux, sur un aigle à l'image des héros antiques, qui montent dans l'Olympe sur des animaux psychopompes, aigle, phénix...
129
La cathédrale Saint-André
La descente aux enfers. En haut, l'artiste a représenté les enfers mythologiques : Pluton, Proserpine, et Cerbère, avec ses trois têtes. Le Christ traverse le monde des enfers. Il s'abaisse au plus bas par amour pour l'humanité déchue par le péché, et saisira main d'Adam pour la relever.
130
La cathédrale Saint-André
Saint Paul.
131
La cathédrale Saint-André
Saint Pierre.
132
La cathédrale Saint-André
Chaire de 1770 en acajou et marbre.
133
La cathédrale Saint-André
134
La cathédrale Saint-André
135
La cathédrale Saint-André
136
La cathédrale Saint-André
137
La cathédrale Saint-André
La Crucifixion, Jacob Joudaens, XVIIe.
138
La cathédrale Saint-André
139
La cathédrale Saint-André
140
Tombeau de Cardinal de CHEVERUS
Archevêque de Bordeaux de 1826 à 1836
Œuvre du sculpteur Maggesi
Originaire de Carrare, Domenico Maggesi a été le sculpteur officiel de la ville
141
La cathédrale Saint-André
142
Tombeau de Cardinal Ferdinand DONNET
Archevêque de Bordeaux de 1835 à 1882
Œuvre du sculpteur Delaplanche
De part et d'autre du socle, allégories de la Foi et de l’Eucharistie.
143
La cathédrale Saint-André
L’horloge est datée de 1782.
144
La cathédrale Saint-André
145
La cathédrale Saint-André
146
Transept Nord.
Tombeau de Cardinal GUILBERT
Archevêque de Bordeaux de 1883 à 1889
Placé dans un enfeu ancien, celui du tombeau détruit sous la Révolution, de Raymond de Landiras, archidiacre, mort en 1362.
147
Transept Nord.
En face une croix monumentale : elle commémore une mission prêchée pour toute la ville en 1817.
148
Transept Nord.
Un bénitier du XVIIe siècle» aux armes du cardinal François de Sourdis.
149
La cathédrale Saint-André
St André et sa croix.
150
Transept Nord.
Rosace du XVIe. La rose nord (dont les menaux ont été refaits entièrement en 1847 sous la direction de M. Mialhe, architecte), était représentée la passion du fils de Dieu, don de Mgr Antoine-Prévot de Sansac, archevêque de Bordeaux, de 1560 à 1591. Cette rose possède encore plusieurs anges tenant les instruments de la passion et au-dessous la figure de saint André.
151
Transept Sud.
Rosace du XVIe. La rose méridionale était décorée de l'image de la Vierge, de l'Enfant-Jésus et de fleurs, qui rappelaient encore la consécration de la porte du midi.
152
Chapelle du Mont-Carmel
Les décors muraux de la chapelle ont été peints en 1861-1862 par Alexandre Dominique Denuelle.
153
Chapelle du Mont-Carmel
Au-dessus de l'autel, les figures peintes en 1868-1869 par Savinien Petit représentent la Vierge remettant à saint Simon Stock le scapulaire. Autour des grands saints de l'ordre du Carmel.
154
Chapelle du Mont-Carmel
Les vitraux du XIXe siècle de Joseph Villiet représentent des scènes de la vie du Christ, de la Vierge et Saint Joseph avec des figures de l'ancien testament. En haut, la Vierge Marie. Au-dessus des personnages : naissance de Marie, présentation au temple, mariage de Marie et Joseph.
155
Chapelle du Mont-Carmel
Les vitraux du XIXe siècle de Joseph Villiet représentent des scènes de la vie du Christ, de la Vierge et Saint Joseph avec des figures de l'ancien testament. En haut, la Nativité. Au-dessus des personnages : Adoration des Bergers, des Rois Mages, présentation au temple, Syméon-Joachim prend Jésus dans se bras.
156
Chapelle du Mont-Carmel
Les vitraux du XIXe siècle de Joseph Villiet représentent des scènes de la vie du Christ, de la Vierge et Saint Joseph avec des figures de l'ancien testament. En haut, la Crucifixion. Au-dessus des personnages : la Cène, le Chemin de Croixn, la Déposition, la Mise au tombeau.
157
Chapelle du Mont-Carmel
Les vitraux du XIXe siècle de Joseph Villiet représentent des scènes de la vie du Christ, de la Vierge et Saint Joseph avec des figures de l'ancien testament. En haut, laVierge et le Christ. Au-dessu des personnages : la Dormition de la Vierges, la mise au tombeau de la Vierge, l'Assomption, la remise du scapulaire à saint Simon Stock.
158
Chapelle du Mont-Carmel
Au fond, le tombeau de Mgr de la Bouillerie coadjuteur de l'archevêque de Bordeaux de 1872 à 1882 et archevêque de Perga.
159
Chapelle Saint Joseph.
Peintures de Savinien Petit (1860), représentant la fuite en Egypte, la mort de saint Joseph, et la sainte Famille à l'atelier.
160
Chapelle Saint Joseph.
Tableau : Saint Thomas de Villeneuve distribuant l'aumône (fin XVIIe, début XVIIIe siècle).
161
Chapelle Saint Joseph.
La majorité des vitraux de la cathédrale datent du XIXe siècle. Ils sont l’œuvre du maître-verrier Joseph Villiet et ont été installés entre 1857 et 1860 dans les chapelles Notre-Dame-du-Mont-Carmel et Saint-Joseph. Les vitraux de Villiet en hommage à saint Joseph qui fut charpentier; évoquent les métiers, les anciennes corporations et saints patrons des métiers. Saint Joseph (patron des charpentiers), saint Eloi (orfèvres), sainte Geneviève (bergers), saint Martin (sculpteurs et tailleurs de pierre).
162
Chapelle Saint Joseph.
Saint Crépin (cordonniers), sainte Gudule (tisserands), saint Bénezet (architectes et maçons), saint Isidore (vignerons).
163
Chapelle Saint Joseph.
Saint Julien (pêcheurs), sainte Zita (fileuse de laine), saint Daggeas (fondeurs de cloches), saint Toar (potiers).
164
Chapelle Saint Joseph.
Sainte Candide (laitiers), saint Honoré (pâtissiers), saint Lazare (dessinateurs et enlumineurs).
165
Sainte Anne et la Vierge enfant
Statue du XVIe siècle ; ce groupe est considéré comme un chef-d'œuvre de l’art français.
La tradition a donné le prénom d'Anne à la mère de Marie, et donc la grand-mère de Jésus.
166
Statue de Jeanne d'Arc
Œuvre du sculpteur Antoine Bourdelle, en bronze de 1910
167
Le sanctuaire
168
Le sanctuaire
Placé au centre du chœur, l'autel est de facture récente (1955) et remplace un autel de style baroque peu en harmonie avec le style du sanctuaire.
Il est en haut des marches, car il est en haut lieu, cultus, d'où s'élève vers Dieu l'offrande des hommes. C'est la table sur laquelle le prêtre célèbre la messe en mémoire du dernier repas de Jésus avec les apôtres.
169
Le sanctuaire
La porte de clôture du chœur à deux vantaux, vient de l'ancien couvent des Chartreux actuelle église Saint Bruno.
170
L'arrière chœur
La cathèdre.
171
L'arrière chœur
Il possède de nombreuses stalles. A gauche et à droite, stalles épiscopales, de Queva.
Les autres stalles adossées à des dossiers de style Louis XVI, et ornées de très belles miséricordes, proviennent du prieuré de Saint Pierre de La Réole.
172
L'arrière chœur
Il possède de nombreuses stalles
173
Le sanctuaire
Les verrières hautes du chœur représentent des prophètes, patriarches, apôtres et saints.
174
Le sanctuaire
Les verrières hautes du chœur représentent des prophètes, patriarches, apôtres et saints.
175
Le sanctuaire
Les verrières hautes du chœur représentent des prophètes, patriarches, apôtres et saints.
176
La cathédrale Saint-André
Sainte Rita, école française du XVIIe.
177
Chapelle Saint Charles Borromée
Au-dessus de l'autel, le tableau, copie de 1807 de Le Brun, représente saint Charles Borromée, archevêque de Milan (1538-1584) implorant la miséricorde divine pour sa ville épiscopale affligée par la peste. Sur l'autel le rochet de Saint Charles Borromée.
178
Chapelle Saint Charles Borromée
A gauche, tombeau monumental de Mgr Charles d'Aviau du Bois
179
Chapelle Saint Charles Borromée
A gauche, St priest et Sainte Monique. A droite, Sainte Jeannde de Valois et saint Victor. Cachés, Saint Louis de gonzague et Saint Charles Borromée ?
180
La cathédrale Saint-André
A gauche, St priest et Sainte Monique.
181
La cathédrale Saint-André
A droite, Sainte Jeannde de Valois et saint Victor.
182
Chapelle Sainte Anne
Autel et groupe, sainte Anne et la Vierge enfant proviennent de l'ancienne église Saint Projet.
183
Chapelle Sainte Anne
184
Chapelle du Sacré-Cœur
La toile derrière l'autel représente le sacré cœur, œuvre d’un peintre bordelais Jean Sarrail(1816)
185
Chapelle du Sacré-Cœur
Cette chapelle placée dans l'axe de l'abside présente des vitraux du XIXe siècle de l’artiste bordelais Villiet, et rappellent l'amour de Jésus pour quelques scènes de l'Evangile : résurrection du fils de la veuve de Naïm, de Lazare, guérison de l’aveugle-né
186
La cathédrale Saint-André
Ils présentent aussi quelques saints illustres par leur amour du Christ : saint Augustin, saint François d’Assise, Thérèse d'Avila, saint Jean…
187
Chapelle du Sacré-Cœur
Ils présentent aussi quelques saints illustres par leur amour du Christ : saint Augustin, saint François d’Assise, Thérèse d'Avila, saint Jean…
188
Tombeau de Cardinal LECOT
Archevêque de Bordeaux de 1890 à 1908. Œuvre du sculpteur Leroux Vennevot
189
Notre Dame de Bonne Nouvelle
De style romantique, cette statue de la vierge est vénérée sous le vocable de Notre Dame de Bonne Nouvelle. En réalité, il s'agit de Notre Dame du Mont Carmel (à l'origine elle était destinée à être placée dans cette chapelle). C'est un scapulaire que la vierge porte dans sa main. Elle est l'œuvre de Jean Dusseigneur (1808-1886). Elle est placée devant
190
« Mâter amabilis »
« Mâter amabilis »
Statue de Maggesi (1860) vénérée sous le vocable de « Mater amabilis » de style classique.
Elle est placée devant l’enfeu du tombeau de Pey Berland, célèbre archevêque de Bordeaux de 1430 à 1456, mort en odeur de sainteté, qui, selon la tradition, érigea au chevet de la cathédrale la tour qui porte son nom et fut le fondateur du premier séminaire du diocèse et de l'université bordelaise.
191
Chapelle Sainte Marguerite
La statue dite de sainte Marguerite (en réalité probablement de sainte Marthe), placée au-dessus l'autel, provient de l'ancien hôpital saint André.
De chaque côté de l'autel, deux bas-reliefs en albâtre du XVe siècle. Ils représentent la résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ, et l'Assomption de la Vierge.
Le cénotaphe de pierre et de marbre est celui d'Antoine de Noailles, lieutenant du roi à Bordeaux au XVIe siècle.
Le lutrin en fer forgé et bronze doré, provient de l'ancienne abbaye bénédictine de La Réole, comme les grilles du chœur de la cathédrale. Son pied est surmonté de deux aigles qui se font face et dont les ailes servent de porte livre.
192
Chapelle Sainte Marguerite
Sainte Catherine d'Alexandrie et Sainte Marguerite.
193
Chapelle de l'Annonciation
Deux peintures monumentales décorent la chapelle : l’Annonciation ..
194
Chapelle de l'Annonciation
et l’Adoration des bergers par Jules Richomme réalisées en 1869.
195
La cathédrale Saint-André
E Jadin, 1877.
196
Musée d'Aquitaine.
Le musée emménage le 9 janvier 1987 dans les locaux de l’ancienne faculté des lettres et des sciences, bâtiment construit dans les années 1880 par l'architecte municipal Charles Durand et implanté à la place des anciens couvents des Feuillants et de la Visitation.
197
Musée d'Aquitaine.
198
Gisant d'un chevalier de Curton.
Calcaire. Château de Tustal, Sadirac (Gironde). XIIIe siècle.
Au XIIe siècle, les mortels éprouvent le besoin d’affirmer leur identité par-delà la mort. Les gisants recouvrent les tombeaux et représentent le défunt dans une attitude empreinte de sérénité, dans l’attente de la résurrection.
Le chevalier a pu être identifié avec une quasi-certitude grâce au lion rampant couronné figurant sur son écu. Il aurait appartenu à l’illustre famille de Curton dont le tombeau était situé dans la chapelle Saint-Jacques de l’église abbatiale de la Sauve-Majeure
199
Modillons.
Environs de La Sauve-Majeure (Gironde) XIIe siècle, Calcaire.
Eléments décoratifs, saillants en console conçus pour soutenir une corniche
200
Gisant d'Aliénor d'Aquitaine 1122 ?-1204
Fac-similé Bordeaux 2006
Ce gisant, conservé à L'abbatiale de Fontevrault (Maine-et-loire), est daté entre 1210 et 1215. Inhumée à l'abbaye de Fontevrault où elle avait terminé sa vie, Aliénor y est entourée de son second mari Henri Il Plantagenêt, de leur fils Richard 1er Cœur de Lion (tous deux ducs d'Aquitaine et rois d'Angleterre) et de leur fille Jeanne.
Le gisant placé sur le tombeau représente l'image de la défunte sur son lit de mort : Aliénor tient un livre dans ses mains, bien qu'elle semble plutôt assoupie. Décédée à plus de 80 ans, le temps paraît l'avoir épargnée, et son expression est empreinte de sérénité.
La sculpture originale comporte encore les traces de peinture (bleue et blanche pour son vêtement, rouge pour le drap), non reproduites ici. Figure historique marquante de l'Aquitaine, mais aussi de la France, de l'Angleterre et de l'Occident médiéval, Aliénor joua également un grand rôle dans la diffusion de la poésie courtoise et fût ainsi considérée comme la « reine des troubadours ».
201
Vignerons
Corniche historiée. Eglise Saint-Michel de Bordeaux. Vers 1400. Calcaire
Chapiteau triple à tailloir polygonal, orné d'une frise de feuilles de chou et rameau de vigne, interrompu aux angles de liaison par deux personnages. A gauche un buste de femme, bras gauche tenant un objet, suivi d'une tête, peut-être d'animal, tenant dans sa gueule une feuille de vigne. A droite, un buste d'homme de trois quart, coiffé d'un chapeau d'où s'échappe une feuille de vigne, tenant une feuille de chou au limbe renflé avec bords ondulés et retroussés vers l'extérieur.
202
Reproductions photographiques d'enluminures
Quelques-unes des 109 enluminures du manuscrit sur parchemin Les Décades de Tite-Live, traduit par Pierre Bersuire et illustré par l'atelier du « Maître des boqueteaux », au milieu du XIVe siècle.
Bibliothèque municipale de Bordeaux.
Le texte racontant l'histoire de Rome est la traduction de Tite-Live que Jean le Bon confia à Bersuire, prieur de Saint-Eloi de Paris, et qu'il exécuta de 1352 à1359. Le manuscrit comporte 109 miniatures dont l'encadrement tricolore caractérise les productions de l'île-de-France du XIVe siècle. Elles se raccordent plus ou moins bien au texte et représentent en fait un tableau de la société française de cette époque.
En effet les types de vêtements et d'armures sont caractéristiques du règne de Charles V (1364-1380).
203
Vierge à l'Enfant
Eglise d'Espiet Gironde Fin XVe siècle Calcaire
La vierge assise et couronnée tient l'Enfant dans sa main gauche et lui tend de sa main droite une pomme. Les formes sont lourdes, les indications de détail, traits du visage, plis des vêtements, sont sommaires. Les chevelures seules sont décrites avec précision. Au total l'œuvre a un caractère populaire. Elle est certainement tardive; le large décolleté carré de la robe était à la mode au temps d'Anne de Bretagne, femme de Charles VIII puis de Louis XII.
204
La Visitation
Eglise abbatiale de Guîtres. XIIe siècle. Calcaire
Cette œuvre, de caractère presque populaire, est cependant pleine de mouvement et d'émotion. Marie, identifiée par l'inscription placée sur son nimbre, étreint Elisabeth avec fougue, selon la formule dite « syrienne ». Les longues têtes et les lourdes mâchoires rappellent plusieurs sculptures de La Sauve-Majeure.
205
Chapiteau historié Les vices
Agen (Lot et Garonne). XIIe siècle.
Chapiteau historié orné sur trois faces de trois êtres nus. Parmi les vices dénoncés par l’église à cette époque, la luxure est l’un des plus souvent représenté, avec l’avarice.
206
Musée d'Aquitaine.
Ici, la femme est rabaissée au rang de l’animal au lieu d’être représentée avec un serpent à chaque sein comme c’était le cas le plus fréquent.
207
Ange musicien.
Provenance inconnue. XIIe siècle. Calcaire.
Cet ange reconnaissable aux ailes déployées au-dessus de sa tête tient comme instrument de musique une sorte de cithare. La tunique de l’ange est décorée de motifs sur l’encolure et la base des manches.
208
Chapiteaux.
Église de la Brède (Gironde). XIIe siècle. Calcaire. Homme et griffons, lion et fleurons, animaux et végétaux.
209
Clef de voûte historiée
Le sacrifice d'Abraham
Cloître de l'abbaye de La Sauve-Majeure (Gironde)
Vers 1220-1230
Calcaire
Reconstruit dans la première moitié du XIIIe siècle, le cloître de l'abbaye de La Sauve-Majeure comportait des galeries couvertes de voûtes d'ogives à huit branches, de type angevin, dont les clés étaient historiées et formaient un cycle complet de l'Ancien et du Nouveau Testament. Tandis qu'Abraham lève son épée pour exécuter l'ordre que Dieu lui a donné, sacrifier son fils Isaac, un ange arrête son geste et un agneau s'approche pour remplacer l'enfant.
210
Remplage de La rosace de l'église des Grands Carmes de Bordeaux
Art gothique flamboyant. Calcaire
Cette rosace est constituée de douze rayons et d'un décor basé sur un système de trois carrés décalés régulièrement. 1 Les écoinçons déterminés ainsi sont eux-mêmes ornés de « lancettes » plus pu moins aiguës. Ce décor se différencie nettement des « roses » de Bordeaux qui lui sont contemporaines.
211
Monument funéraire de Michel de Montaigne
Bordeaux, chapelle de l’ancien couvent des Feuillants (à l'emplacement de l'école Paul Bert et du musée d'Aquitaine). Vers 1593. Calcaire
Michel Eyquem de Montaigne (1533-1592) appartient à une Emilie de marchands établie à Bordeaux au XVe siècle et récemment anoblie. Conseiller au parlement il se retire en 1571 dans son château et y compose les essais parus en 1580 et complétés en 1588. Durant les Guerres de religion, Montaigne devient contre son gré maire de Bordeaux de 1581 à 1585 et parvient à maintenir la paix dans sa cité.
212
Monument funéraire de Michel de Montaigne
Le monument funéraire, exécuté vers 1593 par les sculpteurs bordelais Prieur et Guillermain, présente un gisant d'allure médiévale, qui convient davantage à l’homme public de condition nobiliaire, qu'au philosophe, Le piédestal s'orne de motifs délicatement ciselés où apparaît l’art maniériste. Monument déplacé sous la Révolution puis revenu aux Feuillants devenus lycée (1803), il prend place dans le hall de la Faculté des Lettres édifiée, sur ce même terrain à partir de 1882.
213
Monument funéraire de Michel de Montaigne
214
Orant du tombeau du maréchal Alphonse d'Ornano (1548-1610)
Barthélémy Tremblay (1568-1629) Bordeaux, ancien couvent de la Merci Vers 1610 Marbre
Corse, Alphonse d'Ornano se met au service du roi de France pendant les Guerres de religion. Il est gouverneur de Guyenne, gouverneur du Château Trompette puis maire de Bordeaux en 1599. Pour sa piété et sa conduite exemplaire durant la peste de 1604-1605, il fut aimé des Bordelais. Barthélémy Tremblay, sculpteur attitré d'Henri IV, le représente vêtu du collier et du manteau de l’ordre du Saint-Esprit. Le soin apporté aux détails de la sculpture atteste la qualité de cette œuvre.
215
Scène de traite.
Création de M. Ulika Valentim. 1975.
Panneau sculpté en bas-relief et ajouré, représentant une colonne d'esclaves encadrés par des négriers arabes. On estime que cette traite à concerner environ 17 millions d'Africains entre 650 et 1920.
216
Musée d'Aquitaine.
217
Vénus à la corne
Grand Abri de Laussel, Marquay. Gravettien (- 25 000 ans environ). Ce bas-relief représente une femme de face tenant dans sa main droite une corne. Son visage n'a jamais été travaillé et la chevelure repose sur l'épaule gauche. Le bras droit est replié, comme pour la Vénus à tête quadrillée. Les seins sont tombants. La main, d'abord arrondie, a été reprise par gravure. Elle repose sur l'abdomen, situé sur la partie la plus convexe du bloc, renforçant son aspect volumineux. Les hanches sont très larges, tout comme les cuisses. Les pieds sont absents. Les contours sont très fortement creusés, ce qui accentue les jeux d'ombres et de lumières. Les proportions de cette figure sont surprenantes et le rapport tête/corps est inexact Les membres (notamment le bras gauche) sont raccourcis par rapport à l'abdomen et aux hanches. Tous ces caractères montrent que l'artiste a mis en valeur les marqueurs de la grossesse et cette femme a sûrement enfanté plusieurs fois. Les représentations féminines de Laussel peuvent participer à un culte ou à une mise en valeur de la fécondité, mais sans aucune certitude. La corne, probablement de bovidé, avec ses treize incisions a fait couler beaucoup d'encre : corne d'abondance, calendrier lunaire ou obstétrical, corne à boire, instrument de musique...
La Vénus à la corne est la seule, avec peut-être la Vénus de Berlin découverte elle aussi à
218
Musée d'Aquitaine.
Scène à deux personnages ou « la carte à jouer ». Grand Abri de Laussel, Marquay Gravettien (- 25 000 ans environ)
C'est la première des représentations féminines découvertes à Laussel par les ouvriers du Docteur Gaston Lalanne, entre mars et avril 1911. Il s'agit plus d'une sculpture par piquetage que d'un réel bas-relief. C'est le seul bloc à avoir eu ce traitement. Le sujet le plus complet est manifestement féminin, aux seins tombants. Les membres supérieurs sont étendus le long du corps et rejoignent les jambes en flexion de chaque côté des cuisses. Les pieds et les mains sont absents. Le deuxième personnage est représenté par la tête, les épaules et la partie supérieure du thorax. Cette scène serait un des rares ccouchements connus de l'art paléolithique.
Vénus de Berlin, Moulage
Cette représentation féminine est vue de face. Travaillée en ronde bosse, les traits du visage ne sont pas détaillés. Le thorax est étroit avec deux seins volumineux reposant sur l'abdomen et les hanches. La ceinture pelvienne est très large, tout comme les cuisses. Le triangle pubien est de petite taille.
Cette représentation est celle d'une femme ayant déjà plusieurs fois enfanté, thème récurrent des figurations féminines du Gravettien. Le bras est en extension et tient un objet en forme d'arc, qui fait penser à la corne tenue par la plus connue des Vénus de Laussel.
Vénus à tête quadrillée
Ce bloc a été découvert à 1,5 - 2 m de la Vénus à la corne. Il représente une femme aux seins tombants de façon spectaculaire. Le nombril est lui aussi fortement accentué.
Les jambes n'ont jamais été réalisées. Les mains sont elles aussi absentes : le bras droit est situé le long du corps et le bras gauche est replié, comme pour la Vénus à la corne. Les accidents et les reliefs du calcaire nous laissent croire qu'elle pouvait tenir des objets, mais sans aucune certitude.
L'originalité de cette représentation féminine vient du quadrillage présent sur la tête et se rapproche de la célèbre Dame à la capuche (elle aussi datée du gravettien) découverte par E. Piette en 1894 à Brassempouy dans les Landes, au sud de l'Aquitaine. L'interprétation la plus communément admise est celle d'une représentation d'une coiffure, la tête tournée vers le bras replié, comme pour la Vénus à corne.
219
Hôtel de Ragueneau
Archives municipales
En 1643, Jeanne de Seurin, veuve de Pierre de Ragueneau, conseiller au parlement de Bordeaux, confie la réalisation de sa demeure à l'architecte Pierre Léglise qui élève cet hôtel particulier entre cour et jardin. La façade offre un décor maniériste inspiré de motifs de la Renaissance : têtes de lions, rinceaux, volutes autour des fenêtres... Au début du XVIIIe siècle, est construite la galerie, qui relie les deux ailes et le portail flanqué de demi-colonnes ioniques et surmonté d'une voûte en trompe ondée. Le bâtiment, occupé par l'Octroi et acquis par la ville en 1860, abrite, depuis 1939, les Archives municipales.
220
Hôtel de Ragueneau
221
Place de la Bourse.
La place de la Bourse de Bordeaux a été réalisée sous l’intendance de Claude Boucher par l'architecte du roi, Ange-Jacques Gabriel, entre 1730 et 1755. Au nord (à droite) se tenait le Palais de la Bourse (actuelle Chambre de Commerce et de l'Industrie de Bordeaux) et au sud (à gauche) l'Hôtel des Fermes (actuelle Direction Interrégionale des Douanes et Droits Indirects qui abrite en sein le Musée national des Douanes). Ce dernier est réalisé par Ange-Jacques Gabriel entre 1735 et 1738 et les sculptures représentent Minerve protégeant les arts et Mercure favorisant le commerce de la ville.
222
Place de la Bourse.
Bâtiment de la Bourse.
223
Place de la Bourse.
Bâtiment de la Bourse.
224
Place de la Bourse.
Bâtiment des ouanes.
225
Place de la Bourse.
En 1828, sous la Restauration, la ville élève une modeste fontaine, en forme de colonne de marbre rose surmontée d'un chapiteau blanc et d'un globe, à l'emplacement de la statue équestre disparue à la Révolution. En 1869, elle est remplacée par l'actuelle « fontaine des Trois Grâces » représentant Aglaé, Euphrosyne et Thalie, les filles de Zeus, dessinée par Louis Visconti, sculptée par Charles Gumery et coulée par la fonderie Thiébaut Frères .
226
Chambre de Commerce et de l'Industrie
227
Place de la Bourse.
228
Place de la Bourse.
229
Place de la Bourse.
230
Le miroir d'eau des quais
Il s'agit d'un ensemble de dalles de granit assemblées sur une longueur de 130 mètres et une largeur de 42 mètres, que l'on doit au à l'équipe de l'architecte paysagiste Michel Corajoud.
231
Le miroir d'eau des quais
232
Le miroir d'eau des quais
233
Le miroir d'eau des quais
La tour Saint Michel.
234
Le miroir d'eau des quais
Sous cette dalle se cache un astucieux mécanisme qui permet d'alimenter en eau l'ensemble, avec plusieurs effets différents, et sur un cycle bien précis piloté par ordinateur. Le pavage est ainsi recouvert de 2 centimètres d'eau qui transforment la dalle en un immense miroir dans lequel la place de la Bourse se reflète.
235
Le miroir d'eau des quais
236
Le miroir d'eau des quais
237
Le miroir d'eau des quais
238
Le miroir d'eau des quais
239
Le miroir d'eau des quais
240
Chambre de Commerce et de l'Industrie
241
Chambre de Commerce et de l'Industrie
242
Chambre de Commerce et de l'Industrie
243
La Bourse maritime de Bordeaux
Ouverte de 1925 à 1970, elle reprend à l’identique le pavillon central de la place de la Bourse de Jacques Gabriel.