La Ville de Bordeaux.

Pont dePierre, Palais de Justice, Hôtel de Ville, Tribunal de Grande Instance, Cathédrale Saint André, Musée d'Aquitaine, Place de la Bourse, Miroir d'Eau.

<center>Le pont de pierre</center>Il a été pendant très longtemps le seul moyen offert aux bordelais de pouvoir franchir la Garonne. Aussi appelé pont Napoléon, il a été inauguré en 1822 et élargi en 1954.  Ancré dans le paysage de la ville face à la flèche Saint Michel, face à la porte de Bourgogne il est le prolongement rive droite de l'avenue Thiers et il accueille aujourd'hui la ligne A du tramway
Le pont de pierre
Il a été pendant très longtemps le seul moyen offert aux bordelais de pouvoir franchir la Garonne. Aussi appelé pont Napoléon, il a été inauguré en 1822 et élargi en 1954. Ancré dans le paysage de la ville face à la flèche Saint Michel, face à la porte de Bourgogne il est le prolongement rive droite de l'avenue Thiers et il accueille aujourd'hui la ligne A du tramway
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<center>Le pont de pierre</center>Œuvre de Claude Deschamps (1810-1822), le pont de pierre compte 17 arches en forme d'anse de panier, et s'étend sur presque 500 mètres (486,68 m selon certaines sources). Lorsqu'on parle de pont
Le pont de pierre
Œuvre de Claude Deschamps (1810-1822), le pont de pierre compte 17 arches en forme d'anse de panier, et s'étend sur presque 500 mètres (486,68 m selon certaines sources). Lorsqu'on parle de pont "de pierre", il convient de noter que si les piles et les arcs sont effectivement en pierre, les voutes comportent elles des briques qui donnent au pont sa teinte rougeoyante. La pose de la première pierre a été effectuée en décembre 1812, et c'est le premier mai 1822, soit dix ans plus tard, que le pont de pierre était enfin inauguré. C'est à l'occasion de l'élargissement du pont qui est passé de 15 à 20 mètres en 1954, qu'ont été rasés les deux bâtiments de l'octroi (gare de péage de l'époque) que l'on voit sur la plupart des cartes postales anciennes. A gauche, la Grosse Cloche. A droite, la tour Pey-Berland (les clochers de la cathédrale sont cachés par le réverbère) et les tours de la porte Cailhau.
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<center>Le pont de pierre</center>Dans le cadre d'un entretien normal des édifices publics, en 2011 le pont de pierre a bénéficié de quelques travaux. En premier lieu, ce sont les lampadaires en forme de candélabres réalisés par les Fontes de Paris et mis en place en 1984 qui ont été repeints.
Le pont de pierre
Dans le cadre d'un entretien normal des édifices publics, en 2011 le pont de pierre a bénéficié de quelques travaux. En premier lieu, ce sont les lampadaires en forme de candélabres réalisés par les Fontes de Paris et mis en place en 1984 qui ont été repeints.
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<center>Quais des Salinières et de la Monnaie.</center>La basilique et la tour St Michel. La porte de Bourgogne au bout du pont.
Quais des Salinières et de la Monnaie.
La basilique et la tour St Michel. La porte de Bourgogne au bout du pont.
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<center>Quai Richelieu</center>Le clocher ste Eulalie, la Grosse Cloche, les tours de la porte Cailhau, le clocher de st Paul.
Quai Richelieu
Le clocher ste Eulalie, la Grosse Cloche, les tours de la porte Cailhau, le clocher de st Paul.
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<center>Quais de la douane et du maréchal Lyautey</center>Tour de l'église st Pierre,Tour Pey-Berland, clochers de la cathédrale, place de la Bourse.
Quais de la douane et du maréchal Lyautey
Tour de l'église st Pierre,Tour Pey-Berland, clochers de la cathédrale, place de la Bourse.
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<center>Quai Louis XVIII</center>Monument aux Girondins,
Quai Louis XVIII
Monument aux Girondins,
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<center>Quais dLouis XVIII et des Chartrons</center>Place des Quinconces avec ses deux colonnes, église St Louis des Chartrons.
Quais Louis XVIII et des Chartrons
Place des Quinconces avec ses deux colonnes, église St Louis des Chartrons.
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<center>Quai Richelieu</center>
Quai Richelieu
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<center>Palais de justice</center>Le bâtiment ancien a été construit entre 1839 et 1846. Il est bâti sur l'emplacement de l'ancien fort du Hâ d'après des dessins réalisés en 1836 par l'architecte Joseph-Adolphe Thiac, qui avait présenté une dizaine de projets, entre 1831 et 1864, tous rejetés. Sur sa longue façade principale (inspirée du temple d'Aphaïa), un péristyle monumental (inspiré du Parthénon) à douze colonnes doriques, surmonté de trois frontons triangulaires, s'ouvre, en retrait de deux larges avant-corps, sur un escalier très large. De style néoclassique marqué par l'influence gréco-romaine, l'ensemble est conçu pour manifester la solennité et rigueur de la justice.
Palais de justice
Le bâtiment ancien a été construit entre 1839 et 1846. Il est bâti sur l'emplacement de l'ancien fort du Hâ d'après des dessins réalisés en 1836 par l'architecte Joseph-Adolphe Thiac, qui avait présenté une dizaine de projets, entre 1831 et 1864, tous rejetés. Sur sa longue façade principale (inspirée du temple d'Aphaïa), un péristyle monumental (inspiré du Parthénon) à douze colonnes doriques, surmonté de trois frontons triangulaires, s'ouvre, en retrait de deux larges avant-corps, sur un escalier très large. De style néoclassique marqué par l'influence gréco-romaine, l'ensemble est conçu pour manifester la solennité et rigueur de la justice.
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<center>Palais de justice</center>Sur la toiture plate des avant-corps, quatre personnages sont sculptés par le bordelais Dominique Fortuné Maggesi : Montesquieu et Michel de L'Hospital à droite,
Palais de justice
Sur la toiture plate des avant-corps, quatre personnages sont sculptés par le bordelais Dominique Fortuné Maggesi : Montesquieu et Michel de L'Hospital à droite,
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<center>Palais de justice</center>Malesherbes et D'Aguesseau à gauche.
Palais de justice
Malesherbes et D'Aguesseau à gauche.
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<center>Hôpital saint André</center>En 1825 fut lancé, grâce à l'appui du Duc de Richelieu, un concours pour la construction d'un nouvel hôpital, les fonds étant fournis par la dotation Richelieu et par le produit de ventes des rentes et d'emprunts. Et le 4 novembre 1829 était remises au maire de Bordeaux les clé du nouvel hôpital, fruit du travail de l'architecte Jean Burguet, devant une foule enthousiaste.
Hôpital saint André
En 1825 fut lancé, grâce à l'appui du Duc de Richelieu, un concours pour la construction d'un nouvel hôpital, les fonds étant fournis par la dotation Richelieu et par le produit de ventes des rentes et d'emprunts. Et le 4 novembre 1829 était remises au maire de Bordeaux les clé du nouvel hôpital, fruit du travail de l'architecte Jean Burguet, devant une foule enthousiaste.
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<center>Place de la république.</center>Aux enfants de la Gironde morts pour la patrie 1870-71. Sculpteur, Achard. Fondeur : Dormoy. Architecte : Gourdain. 1913.
Place de la république.
Aux enfants de la Gironde morts pour la patrie 1870-71. Sculpteur, Achard. Fondeur : Dormoy. Architecte : Gourdain. 1913.
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<center>Place Pey-Berland.</center>
Place Pey-Berland.
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<center>L'hôtel de ville</center>Le palais Rohan est un palais bordelais construit pour l’archevêque de Bordeaux Ferdinand Maximilien Mériadec de Rohan en 1771. Hôtel de l’Archevêché jusqu’à la Révolution, hôtel du département puis siège du tribunal révolutionnaire en 1791, hôtel de la préfecture en 1802, palais impérial de Napoléon Ier en 1808 et château royal en 1815 sous Louis XVIII, le palais Rohan devient hôtel de ville en 1835. Mécontent de Joseph Étienne, le premier architecte,l’archevêque le remplace par Richard-François Bonfin, architecte de la ville et auteur de la fontaine de la Grave, qui termine les travaux avec l’entrepreneur Poirier. Alors que les frais de la construction ne cessent de croître, l’archevêque est contraint d’engager sa propre fortune. Il laisse sa place à Mgr Champion de Cicé dès 1781. Le palais est enfin achevé vers 1784. Cet ensemble est réalisé dans un style néoclassique monumental, sobre, équilibré. Le palais possède un portique d’ordre ionique qui précède la cour d’honneur.
L'hôtel de ville
Le palais Rohan est un palais bordelais construit pour l’archevêque de Bordeaux Ferdinand Maximilien Mériadec de Rohan en 1771. Hôtel de l’Archevêché jusqu’à la Révolution, hôtel du département puis siège du tribunal révolutionnaire en 1791, hôtel de la préfecture en 1802, palais impérial de Napoléon Ier en 1808 et château royal en 1815 sous Louis XVIII, le palais Rohan devient hôtel de ville en 1835. Mécontent de Joseph Étienne, le premier architecte,l’archevêque le remplace par Richard-François Bonfin, architecte de la ville et auteur de la fontaine de la Grave, qui termine les travaux avec l’entrepreneur Poirier. Alors que les frais de la construction ne cessent de croître, l’archevêque est contraint d’engager sa propre fortune. Il laisse sa place à Mgr Champion de Cicé dès 1781. Le palais est enfin achevé vers 1784. Cet ensemble est réalisé dans un style néoclassique monumental, sobre, équilibré. Le palais possède un portique d’ordre ionique qui précède la cour d’honneur.
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<center>L'hôtel de ville</center>Les deux statues sont de Prévot, 1869. Elles représentent le commerce et l'industrie, à gauche, et les scinces et les arts à droite.
L'hôtel de ville
Les deux statues sont de Prévot, 1869. Elles représentent le commerce et l'industrie, à gauche, et les scinces et les arts à droite.
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<center>L'hôtel de ville</center>Armoiries : la forteresse représente de façon stylisée la Grosse-Cloche, entourée de deux tours aujourd’hui disparues. Les ondulations,  représentation stylisée du fleuve.  La Grosse-Cloche faisait partie de l’hôtel de ville, au Moyen Âge et sous l’Ancien Régime. Le léopard, c’est bien sûr le léopard des rois d’Angleterre (et non de la province de Guyenne). Le chef d’azur semé de fleurs de lys est le symbole des rois de France. Cette partie du blason a été ajoutée après l’occupation anglaise.
L'hôtel de ville
Armoiries : la forteresse représente de façon stylisée la Grosse-Cloche, entourée de deux tours aujourd’hui disparues. Les ondulations, représentation stylisée du fleuve. La Grosse-Cloche faisait partie de l’hôtel de ville, au Moyen Âge et sous l’Ancien Régime. Le léopard, c’est bien sûr le léopard des rois d’Angleterre (et non de la province de Guyenne). Le chef d’azur semé de fleurs de lys est le symbole des rois de France. Cette partie du blason a été ajoutée après l’occupation anglaise.
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<center>L'hôtel de ville</center>Le palais est constitué d’un vaste corps de logis flanqué de deux ailes basses en retour d’équerre qui le relient à une colonnade. Les deux frontons correspondent au tribunal civil et au tribunal révolutionnaire.
L'hôtel de ville
Le palais est constitué d’un vaste corps de logis flanqué de deux ailes basses en retour d’équerre qui le relient à une colonnade. Les deux frontons correspondent au tribunal civil et au tribunal révolutionnaire.
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<center>L'hôtel de ville</center>Le palais est constitué d’un vaste corps de logis flanqué de deux ailes basses en retour d’équerre qui le relient à une colonnade.
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Le palais est constitué d’un vaste corps de logis flanqué de deux ailes basses en retour d’équerre qui le relient à une colonnade.
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<center>L'hôtel de ville</center>La cour d’honneur au bout de laquelle se présente l’harmonieuse façade au fronton sculpté par Barthélemy Cabirol. La façade plate animée d’un avant-corps central s’impose par sa rigueur et sa sécheresse. Cette sècheresse dans les lignes et la composition s’explique par la présence de Victor Louis à Bordeaux, qui à la même époque édifiait le Grand Théâtre.
L'hôtel de ville
La cour d’honneur au bout de laquelle se présente l’harmonieuse façade au fronton sculpté par Barthélemy Cabirol. La façade plate animée d’un avant-corps central s’impose par sa rigueur et sa sécheresse. Cette sècheresse dans les lignes et la composition s’explique par la présence de Victor Louis à Bordeaux, qui à la même époque édifiait le Grand Théâtre.
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<center>L'hôtel de ville</center>L’escalier d’honneur monumental (dessiné par Bonfin) situé au rez-de-chaussée du corps de logis est considéré comme un des chef-d’œuvre de stéréotomie française.
L'hôtel de ville
L’escalier d’honneur monumental (dessiné par Bonfin) situé au rez-de-chaussée du corps de logis est considéré comme un des chef-d’œuvre de stéréotomie française.
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<center>L'hôtel de ville</center>L’escalier d’honneur monumental (dessiné par Bonfin) situé au rez-de-chaussée du corps de logis est considéré comme un des chef-d’œuvre de stéréotomie française.
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L’escalier d’honneur monumental (dessiné par Bonfin) situé au rez-de-chaussée du corps de logis est considéré comme un des chef-d’œuvre de stéréotomie française.
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<center>L'hôtel de ville</center>L’escalier d’honneur monumental (dessiné par Bonfin) situé au rez-de-chaussée du corps de logis est considéré comme un des chef-d’œuvre de stéréotomie française.
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L’escalier d’honneur monumental (dessiné par Bonfin) situé au rez-de-chaussée du corps de logis est considéré comme un des chef-d’œuvre de stéréotomie française.
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle du conseil municipal, les anciennes écuries, fut aménagée en 1889. Elle est caractéristique de l’architecture officielle de la IIIe république.
L'hôtel de ville
La salle du conseil municipal, les anciennes écuries, fut aménagée en 1889. Elle est caractéristique de l’architecture officielle de la IIIe république.
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle du conseil municipal.
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La salle du conseil municipal.
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle du conseil municipal.
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La salle du conseil municipal.
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle du conseil municipal.
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La salle du conseil municipal.
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle du conseil municipal.
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La salle du conseil municipal.
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle du conseil municipal.
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La salle du conseil municipal.
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle du conseil municipal.
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La salle du conseil municipal.
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle du conseil municipal. Dans sa partie haute, des vitraux représentant les armoiries de Bordeaux, Blaye, Arcachon, Libourne, Lesparre, Bazas et La Réole, les sous-préfectures.
L'hôtel de ville
La salle du conseil municipal. Dans sa partie haute, des vitraux représentant les armoiries de Bordeaux, Blaye, Arcachon, Libourne, Lesparre, Bazas et La Réole, les sous-préfectures.
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle du conseil municipal. Dans sa partie haute, des vitraux représentant les armoiries de Bordeaux, Blaye, Arcachon, Libourne, Lesparre, Bazas et La Réole.
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La salle du conseil municipal. Dans sa partie haute, des vitraux représentant les armoiries de Bordeaux, Blaye, Arcachon, Libourne, Lesparre, Bazas et La Réole.
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle du conseil municipal. Dans sa partie haute, des vitraux représentant les armoiries de Bordeaux, Blaye, Arcachon, Libourne, Lesparre, Bazas et La Réole.
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La salle du conseil municipal. Dans sa partie haute, des vitraux représentant les armoiries de Bordeaux, Blaye, Arcachon, Libourne, Lesparre, Bazas et La Réole.
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle du conseil municipal. Décorée dans le style
L'hôtel de ville
La salle du conseil municipal. Décorée dans le style "lourd et pompeux" de l'époque, elle renferme un buste de la République par Granet (1889).
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle du conseil municipal. Les bustes des anciens maires
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La salle du conseil municipal. Les bustes des anciens maires
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle du conseil municipal. Les bustes des anciens maires
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La salle du conseil municipal. Les bustes des anciens maires
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle du conseil municipal. Les bustes des anciens maires
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La salle du conseil municipal. Les bustes des anciens maires
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle du conseil municipal. Les bustes des anciens maires
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La salle du conseil municipal. Les bustes des anciens maires
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle du conseil municipal. Les bustes des anciens maires. Chaban Delmas.
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La salle du conseil municipal. Les bustes des anciens maires. Chaban Delmas.
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle du conseil municipal.
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La salle du conseil municipal.
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle du conseil municipal. Les trois croissants de lune, symbole de Bordeaux. Ils ont pour origine le croissant de lune, emblème du port dans les armoiries.
L'hôtel de ville
La salle du conseil municipal. Les trois croissants de lune, symbole de Bordeaux. Ils ont pour origine le croissant de lune, emblème du port dans les armoiries.
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<center>L'hôtel de ville</center>L'intérieur du palais est constitué d'une suite de salon, à la française, au rez-de-chaussée avec boiseries de tilleul sculptées par Cabirol.
L'hôtel de ville
L'intérieur du palais est constitué d'une suite de salon, à la française, au rez-de-chaussée avec boiseries de tilleul sculptées par Cabirol.
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<center>L'hôtel de ville</center>Salle mémoriale.
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Salle mémoriale.
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle à manger dîte de l’archevêque propose un décor en trompe-l’œil dans le goût pompéien. Elle fut décorée en 1783-84 par le peintre Giovanni Antonio Berinzago. On raconte que c’est dans cette pièce que le jeune Eugène Delacroix, alors fils du préfet, regardant restaurées par Pierre Lacour (peintre) les peintures de Berinzago en 1802, découvrit sa vocation.
L'hôtel de ville
La salle à manger dîte de l’archevêque propose un décor en trompe-l’œil dans le goût pompéien. Elle fut décorée en 1783-84 par le peintre Giovanni Antonio Berinzago. On raconte que c’est dans cette pièce que le jeune Eugène Delacroix, alors fils du préfet, regardant restaurées par Pierre Lacour (peintre) les peintures de Berinzago en 1802, découvrit sa vocation.
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle à manger décorée de figures en trompe-l'œil par Lacour et Beringazo.
L'hôtel de ville
La salle à manger décorée de figures en trompe-l'œil par Lacour et Beringazo.
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle à manger décorée de figures en trompe-l'œil par Lacour et Beringazo.
L'hôtel de ville
La salle à manger décorée de figures en trompe-l'œil par Lacour et Beringazo.
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle à manger décorée de figures en trompe-l'œil par Lacour et Beringazo.
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La salle à manger décorée de figures en trompe-l'œil par Lacour et Beringazo.
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle à manger décorée de figures en trompe-l'œil par Lacour et Beringazo.
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La salle à manger décorée de figures en trompe-l'œil par Lacour et Beringazo.
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle à manger décorée de figures en trompe-l'œil par Lacour et Beringazo.
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La salle à manger décorée de figures en trompe-l'œil par Lacour et Beringazo.
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle à manger décorée de figures en trompe-l'œil par Lacour et Beringazo.
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La salle à manger décorée de figures en trompe-l'œil par Lacour et Beringazo.
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle à manger décorée de figures en trompe-l'œil par Lacour et Beringazo. Les quatre saisons : l'automne et l'hiver.
L'hôtel de ville
La salle à manger décorée de figures en trompe-l'œil par Lacour et Beringazo. Les quatre saisons : l'automne et l'hiver.
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<center>L'hôtel de ville</center>La salle à manger décorée de figures en trompe-l'œil par Lacour et Beringazo. Les quatre saisons : le printmps et l'été.
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La salle à manger décorée de figures en trompe-l'œil par Lacour et Beringazo. Les quatre saisons : le printmps et l'été.
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<center>L'hôtel de ville</center>Montaigne.
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Montaigne.
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<center>Château du Hâ</center>Le château du Hâ, aussi nommé Fort du Hâ, est une ancienne forteresse de Bordeaux, à l'emplacement de laquelle sont érigés actuellement le Palais de Justice et l'école nationale de la magistrature. Il a été construit par décision du roi Charles VII, immédiatement après la reprise définitive de Bordeaux aux Anglais en 1453.
Château du Hâ
Le château du Hâ, aussi nommé Fort du Hâ, est une ancienne forteresse de Bordeaux, à l'emplacement de laquelle sont érigés actuellement le Palais de Justice et l'école nationale de la magistrature. Il a été construit par décision du roi Charles VII, immédiatement après la reprise définitive de Bordeaux aux Anglais en 1453.
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<center>Le tribunal de grande instance </center>Le nouveau palais de justice, abritant le tribunal de grande instance, a été réalisé en 1998 par le cabinet d'architectes Richard Rogers, architecte du Centre Pompido. Il présente une architecture surprenante symbolisant la transparence de la justice, des cuves vinicoles ou des bouteilles de vin et des cônes en harmonie avec le château du Hâ dont une des tours a été conservée et la cathédrale Saint-André, toute proche.
Le tribunal de grande instance
Le nouveau palais de justice, abritant le tribunal de grande instance, a été réalisé en 1998 par le cabinet d'architectes Richard Rogers, architecte du Centre Pompido. Il présente une architecture surprenante symbolisant la transparence de la justice, des cuves vinicoles ou des bouteilles de vin et des cônes en harmonie avec le château du Hâ dont une des tours a été conservée et la cathédrale Saint-André, toute proche.
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<center>Le tribunal de grande instance </center>Ses grandes façades en verre de 14 mètres de haut et 90 mètres de long préfigureraient une nouvelle justice au XXIe  siècle, «plus transparente, plus accessible». On est loin de l’atmosphère de l’ancien palais de justice néoclassique de l’architecte Adolphe Thiac (actuelle cour d’appel), conçu en 1846. 
En forme de ruches d’abeilles, élevées sur pilotis, les sept salles d’audience, visibles de l’intérieur et de l’extérieur, surprennent et donnent envie de le visiter.
Le tribunal de grande instance
Ses grandes façades en verre de 14 mètres de haut et 90 mètres de long préfigureraient une nouvelle justice au XXIe siècle, «plus transparente, plus accessible». On est loin de l’atmosphère de l’ancien palais de justice néoclassique de l’architecte Adolphe Thiac (actuelle cour d’appel), conçu en 1846. En forme de ruches d’abeilles, élevées sur pilotis, les sept salles d’audience, visibles de l’intérieur et de l’extérieur, surprennent et donnent envie de le visiter.
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<center>Le tribunal de grande instance </center>L’omniprésence du bois dans ces pièces coniques donne un sentiment de proximité entre les magistrats et son auditoire. Autre symbole, la lumière du jour vient uniquement du sommet en verre, du ciel (en écho à la cathédrale à proximité) à 25 mètres de hauteur, pour «éclairer» les débats.
Le tribunal de grande instance
L’omniprésence du bois dans ces pièces coniques donne un sentiment de proximité entre les magistrats et son auditoire. Autre symbole, la lumière du jour vient uniquement du sommet en verre, du ciel (en écho à la cathédrale à proximité) à 25 mètres de hauteur, pour «éclairer» les débats.
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<center>La cathédrale Saint-André</center>Elle fut consacrée en 1096 par le pape Urbain II. Elle a été reconstruite dans le style gothique du XIIe au XVIe siècle. Dans cette église furent célébrés quelques mariages royaux, en 1137, le mariage d'Aliénor d'Aquitaine, alors âgée de quinze ans, avec le futur Louis VII, roi des Francs et en novembre 1615 le mariage d'Anne d'Autriche, Infante d'Espagne et de Louis XIII Roi de France et de Navarre.<br>
Longtemps cachée par le palais épiscopal, cette élévation, jamais détruite, a conservé les strates des trois grandes campagnes médiévales de construction de la nef : la partie inférieure en petits moellons irréguliers, raidie de chaînes d’angles et de cinq contreforts plats, avec la trace de plusieurs baies bouchées, remonte au XIe siècle. Au-dessus, les assises en moyen appareil régulier, jusqu’à la coursière au niveau du triplet, correspondent à la reconstruction du XIIe siècle et la partie supérieure aux remaniements du XIIIe siècle. La porte d’entrée, provisoire à l’époque, a été percée en 1811 par l’architecte Louis Combes.
La cathédrale Saint-André
Elle fut consacrée en 1096 par le pape Urbain II. Elle a été reconstruite dans le style gothique du XIIe au XVIe siècle. Dans cette église furent célébrés quelques mariages royaux, en 1137, le mariage d'Aliénor d'Aquitaine, alors âgée de quinze ans, avec le futur Louis VII, roi des Francs et en novembre 1615 le mariage d'Anne d'Autriche, Infante d'Espagne et de Louis XIII Roi de France et de Navarre.
Longtemps cachée par le palais épiscopal, cette élévation, jamais détruite, a conservé les strates des trois grandes campagnes médiévales de construction de la nef : la partie inférieure en petits moellons irréguliers, raidie de chaînes d’angles et de cinq contreforts plats, avec la trace de plusieurs baies bouchées, remonte au XIe siècle. Au-dessus, les assises en moyen appareil régulier, jusqu’à la coursière au niveau du triplet, correspondent à la reconstruction du XIIe siècle et la partie supérieure aux remaniements du XIIIe siècle. La porte d’entrée, provisoire à l’époque, a été percée en 1811 par l’architecte Louis Combes.
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<center>La cathédrale Saint-André</center>A partir de l’installation au cours du XIe siècle des reliques de saint Macaire dans la cathédrale et la consécration d’un nouvel édifice en 1096, et malgré la concurrence, jusqu’au XIIe siècle encore, de la collégiale Saint-Seurin qui possédait des reliques insignes, la cathédrale Saint-André prend vraiment sa place de primatiale. Sa juridiction s’étendit même au XIVe siècle sur les diocèses d’Agen, Périgueux, Angoulême, Saintes et Poitiers. Son flanc nord est couronné, à la
hauteur du bras du transept, par deux
tours coiffées de flèches majestueuses.
La cathédrale Saint-André
A partir de l’installation au cours du XIe siècle des reliques de saint Macaire dans la cathédrale et la consécration d’un nouvel édifice en 1096, et malgré la concurrence, jusqu’au XIIe siècle encore, de la collégiale Saint-Seurin qui possédait des reliques insignes, la cathédrale Saint-André prend vraiment sa place de primatiale. Sa juridiction s’étendit même au XIVe siècle sur les diocèses d’Agen, Périgueux, Angoulême, Saintes et Poitiers. Son flanc nord est couronné, à la hauteur du bras du transept, par deux tours coiffées de flèches majestueuses.
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<center>La cathédrale Saint-André</center>Selon une certaine légende, l'origine de la cathédrale remonterait aux premiers temps chrétiens. Une tradition, confirmée en 1488 par une bulle papale, affirme qu'elle a été « la première fondée sous le vocable de saint André,... élevée te jour même de sa mort, à la suite d'une révélation divine par saint Martial, disciple de saint Pierre qui prêchait alors à Bordeaux ».
L'existence d'un premier édifice est avérée au Ve ou VIe siècle. Une église Saint-André, mentionnée en 814, est détruite lors des invasions normandes. Un nouvel édifice est construit au début du XIe siècle. Le pape Urbain II le consacre, bien qu'inachevé, le Ier mai 1096. Le XIIIe et le XIVe siècle sont une période d'intenses travaux avec l'ouverture du Portail Royal, le lancement des travaux du chœur et des chapelles du déambulatoire et la percée des portails nord et sud. Après la Guerre de Cent ans, les travaux se poursuivent avec la mise en place d'arcs-boutants le long de la nef et, vers 1530, du fameux « contrefort de Gramont » (nom de l'archevêque Gabriel de Gramont ou de son frère Charles). Pendant la Révolution, elle devient maison nationale puis est transformée en magasin à fourrages. Au début des années 1860, après la démolition du cloître du XIVe siècle, Paul Abadie tait reconstruire de nouvelles sacristies.
La cathédrale Saint-André
Selon une certaine légende, l'origine de la cathédrale remonterait aux premiers temps chrétiens. Une tradition, confirmée en 1488 par une bulle papale, affirme qu'elle a été « la première fondée sous le vocable de saint André,... élevée te jour même de sa mort, à la suite d'une révélation divine par saint Martial, disciple de saint Pierre qui prêchait alors à Bordeaux ». L'existence d'un premier édifice est avérée au Ve ou VIe siècle. Une église Saint-André, mentionnée en 814, est détruite lors des invasions normandes. Un nouvel édifice est construit au début du XIe siècle. Le pape Urbain II le consacre, bien qu'inachevé, le Ier mai 1096. Le XIIIe et le XIVe siècle sont une période d'intenses travaux avec l'ouverture du Portail Royal, le lancement des travaux du chœur et des chapelles du déambulatoire et la percée des portails nord et sud. Après la Guerre de Cent ans, les travaux se poursuivent avec la mise en place d'arcs-boutants le long de la nef et, vers 1530, du fameux « contrefort de Gramont » (nom de l'archevêque Gabriel de Gramont ou de son frère Charles). Pendant la Révolution, elle devient maison nationale puis est transformée en magasin à fourrages. Au début des années 1860, après la démolition du cloître du XIVe siècle, Paul Abadie tait reconstruire de nouvelles sacristies.
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<center>La cathédrale Saint-André</center>Sa façade occidentale, simple mur rythmé par cinq contreforts plats, est d’une austérité
inattendue. L’enceinte de la ville qui
s’appuyait contre elle et la construction
des dépendances du premier palais
archiépiscopal situé à l’époque entre l’actuel l’hôtel de ville et la place Jean-Moulin, expliquent cette particularité.
La cathédrale Saint-André
Sa façade occidentale, simple mur rythmé par cinq contreforts plats, est d’une austérité inattendue. L’enceinte de la ville qui s’appuyait contre elle et la construction des dépendances du premier palais archiépiscopal situé à l’époque entre l’actuel l’hôtel de ville et la place Jean-Moulin, expliquent cette particularité.
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<center>Jacques Chaban-Delmas.</center>Compagnon de la libération, premier ministre, président de l’Assemblée nationale, maire de Bordeaux. 1915 – 2000. Sculpteur, Jean Cardot, 2012.
Jacques Chaban-Delmas.
Compagnon de la libération, premier ministre, président de l’Assemblée nationale, maire de Bordeaux. 1915 – 2000. Sculpteur, Jean Cardot, 2012.
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<center>La Tour Pey-Berland</center>La Tour Pey-Berland est le clocher de la cathédrale Saint-André, construit isolé de la cathédrale pour éviter les vibrations des cloches. Elle fut édifiée au milieu du XVe siècle dans un style gothique flamboyant par l'archevêque Pey Berland, fondateur de l'université de Bordeaux.
La Tour Pey-Berland
La Tour Pey-Berland est le clocher de la cathédrale Saint-André, construit isolé de la cathédrale pour éviter les vibrations des cloches. Elle fut édifiée au milieu du XVe siècle dans un style gothique flamboyant par l'archevêque Pey Berland, fondateur de l'université de Bordeaux.
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<center>La Tour Pey-Berland</center>La tour comporte quatre niveaux dont la chambre des cloches avec son bourdon de huit tonnes. La flèche, tronquée par une tempête ayant donné des vents de force d'ouragan au XVIIIe siècle, est aujourd'hui coiffée par la statue dorée d'une Vierge à l'enfant appelée Notre-Dame d'Aquitaine (réalisée par Jean-Alexandre Chertier et installée
La Tour Pey-Berland
La tour comporte quatre niveaux dont la chambre des cloches avec son bourdon de huit tonnes. La flèche, tronquée par une tempête ayant donné des vents de force d'ouragan au XVIIIe siècle, est aujourd'hui coiffée par la statue dorée d'une Vierge à l'enfant appelée Notre-Dame d'Aquitaine (réalisée par Jean-Alexandre Chertier et installée
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<center>La Tour Pey-Berland</center>
La Tour Pey-Berland
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<center>La cathédrale Saint-André</center>Le chevet. L'extérieur est du le style gothique rayonnant. Les cinq chapelles rayonnantes sont couronnées par une balustrade ajourée (reconstruite vers 1880) interrompue par le gâble des fenêtres géminées, selon une formule qu’on rencontre notamment à la cathédrale d’Amiens. La chapelle axiale, plus saillante que ses voisines, a été construite d’un seul jet dans les années 1280, avant les parties hautes des chapelles latérales, celles du sud étant un peu plus anciennes que celles du nord.
La cathédrale Saint-André
Le chevet. L'extérieur est du le style gothique rayonnant. Les cinq chapelles rayonnantes sont couronnées par une balustrade ajourée (reconstruite vers 1880) interrompue par le gâble des fenêtres géminées, selon une formule qu’on rencontre notamment à la cathédrale d’Amiens. La chapelle axiale, plus saillante que ses voisines, a été construite d’un seul jet dans les années 1280, avant les parties hautes des chapelles latérales, celles du sud étant un peu plus anciennes que celles du nord.
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<center>La cathédrale Saint-André</center>Le chevet. Les arcs-boutants comprennent deux arcs successifs surmontés d’une arcature ajourée et séparés par une culée intermédiaire au niveau du déambulatoire et des collatéraux. Les culées logées entre les chapelles rayonnantes et les travées des chapelles nord et sud portent un décor de pinacles.
La cathédrale Saint-André
Le chevet. Les arcs-boutants comprennent deux arcs successifs surmontés d’une arcature ajourée et séparés par une culée intermédiaire au niveau du déambulatoire et des collatéraux. Les culées logées entre les chapelles rayonnantes et les travées des chapelles nord et sud portent un décor de pinacles.
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<center>La cathédrale Saint-André</center>
La cathédrale Saint-André
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<center>La cathédrale Saint-André</center>Le bras du transept sud est encadré par deux tours dépourvues de flèches. Le décor de son portail du XIVe siècle, dit de la Vierge qui a presque totalement disparu a été restauré durant les dernières années.
La cathédrale Saint-André
Le bras du transept sud est encadré par deux tours dépourvues de flèches. Le décor de son portail du XIVe siècle, dit de la Vierge qui a presque totalement disparu a été restauré durant les dernières années.
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<center>La cathédrale Saint-André</center>Dans les ébrasements se voient huit niches, veuves de leurs statues. Les piédestaux représentent des groupes d'animaux et des personnages luttant entre eux. L'ogive de la porte est surmontée d'un pignon (aujourd'hui tronqué) dont les rampants sont ornés de crochets. A la naissance de l'archivolte externe se trouvent des figures grimaçantes et au dessus de la porte, des corbeaux ornés de têtes d'une exécution grossière.
La cathédrale Saint-André
Dans les ébrasements se voient huit niches, veuves de leurs statues. Les piédestaux représentent des groupes d'animaux et des personnages luttant entre eux. L'ogive de la porte est surmontée d'un pignon (aujourd'hui tronqué) dont les rampants sont ornés de crochets. A la naissance de l'archivolte externe se trouvent des figures grimaçantes et au dessus de la porte, des corbeaux ornés de têtes d'une exécution grossière.
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<center>La cathédrale Saint-André</center>Dans les voussures se présentent trois rangées de statuettes ainsi divisées: premièrement, dix anges à deux ailes et très habilement drapés; au deuxième rang, la parabole des vierges sages et des vierges folles: les premières tiennent leurs lampes droites pour éclairer le retour de Jésus-Christ; les secondes, élégamment vêtues, portent leurs lampes vides et renversées. Enfin, à la dernière voussure apparaissent les douze apôtres.
La cathédrale Saint-André
Dans les voussures se présentent trois rangées de statuettes ainsi divisées: premièrement, dix anges à deux ailes et très habilement drapés; au deuxième rang, la parabole des vierges sages et des vierges folles: les premières tiennent leurs lampes droites pour éclairer le retour de Jésus-Christ; les secondes, élégamment vêtues, portent leurs lampes vides et renversées. Enfin, à la dernière voussure apparaissent les douze apôtres.
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<center>La cathédrale Saint-André</center>Des bas-reliefs, remarquables par l'esprit de leur facture et portant les caractères de la première moitié du XIVe siècle, décorent les basses œuvres de cette porte. Ces compositions, par leur état de vétusté, sont incompréhensibles et prêtent aux conjectures les plus multiples et les plus hasardées. 1° Trois enfants dans un baquet, portes sur des vagues ou sur des nuages; ce bas-relief se rapporterait à la légende de Sainl- Nicolas.
2° Personnage appuyant la main droite sur la tète d'un enfant agenouillé.
3° Groupe de trois femmes, deux agenouillées et la troisième debout.
4° Groupe également de trois personnages, le plus apparent se soutient sur des béquilles.
5° Un personnage imberbe tient de la main gauche un tout jeune enfant qu'il paraît guider et conduire.
La cathédrale Saint-André
Des bas-reliefs, remarquables par l'esprit de leur facture et portant les caractères de la première moitié du XIVe siècle, décorent les basses œuvres de cette porte. Ces compositions, par leur état de vétusté, sont incompréhensibles et prêtent aux conjectures les plus multiples et les plus hasardées. 1° Trois enfants dans un baquet, portes sur des vagues ou sur des nuages; ce bas-relief se rapporterait à la légende de Sainl- Nicolas. 2° Personnage appuyant la main droite sur la tète d'un enfant agenouillé. 3° Groupe de trois femmes, deux agenouillées et la troisième debout. 4° Groupe également de trois personnages, le plus apparent se soutient sur des béquilles. 5° Un personnage imberbe tient de la main gauche un tout jeune enfant qu'il paraît guider et conduire.
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<center>La cathédrale Saint-André</center>l° Un personnage tête nue, cheveux longs, portant la barbe, vêtu d'une longue tunique; il semble bénir de la main droite de petites figures mutilées et placées à ses côtés. M. l'abbé Bourrasse croit reconnaître dans ce bas-relief le sujet des paroles de Jésus-Christ: « Laissez venir à moi les petits enfants. »
2° Un évêque, à mitre basse, tenant sa crosse; des personnages assis paraissent l'écouter.
3° Sculpture très-fruste; on y distingue un personnage barbu, enveloppé d'un ample vêtement, debout et la tête recouverte.
4° Bas-relief très-mutilé, où se voient confusément trois petites figures.
5° Personnage les mains
La cathédrale Saint-André
l° Un personnage tête nue, cheveux longs, portant la barbe, vêtu d'une longue tunique; il semble bénir de la main droite de petites figures mutilées et placées à ses côtés. M. l'abbé Bourrasse croit reconnaître dans ce bas-relief le sujet des paroles de Jésus-Christ: « Laissez venir à moi les petits enfants. » 2° Un évêque, à mitre basse, tenant sa crosse; des personnages assis paraissent l'écouter. 3° Sculpture très-fruste; on y distingue un personnage barbu, enveloppé d'un ample vêtement, debout et la tête recouverte. 4° Bas-relief très-mutilé, où se voient confusément trois petites figures. 5° Personnage les mains
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<center>La cathédrale Saint-André</center>Elévation sud. Elle est presque entièrement cachée par les « sacristies neuves », construites pour le cardinal Donnet (1837-1883) par l’architecte Paul Abadie en 1869 à la place du cloître, entre les arcs-boutants des XVe et XVIe siècles. Ces annexes étaient destinées à abriter la chapelle des fonts baptismaux, la salle du catéchisme, le chœur des chanoines, la salle capitulaire, une chambre pour l’évêque, trois sacristies, les archives de la fabrique, le logement du gardien et l’agence des travaux de la cathédrale. Remarquable création de l’historicisme à Bordeaux, les sacristies offrent une façade néogothique rappelant celle de Viollet-le-Duc à Notre-Dame de Paris.
La cathédrale Saint-André
Elévation sud. Elle est presque entièrement cachée par les « sacristies neuves », construites pour le cardinal Donnet (1837-1883) par l’architecte Paul Abadie en 1869 à la place du cloître, entre les arcs-boutants des XVe et XVIe siècles. Ces annexes étaient destinées à abriter la chapelle des fonts baptismaux, la salle du catéchisme, le chœur des chanoines, la salle capitulaire, une chambre pour l’évêque, trois sacristies, les archives de la fabrique, le logement du gardien et l’agence des travaux de la cathédrale. Remarquable création de l’historicisme à Bordeaux, les sacristies offrent une façade néogothique rappelant celle de Viollet-le-Duc à Notre-Dame de Paris.
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<center>La cathédrale Saint-André</center>
La cathédrale Saint-André
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La cathédrale Saint-André
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<center>Façade Nord.</center>Son flanc nord est couronné, à la
hauteur du bras du transept, par deux
tours coiffées de flèches majestueuses. Au-dessous d’une rose créée au début
du XVIe siècle, s’ouvre un portail
encadré de statues d’évêques et décoré
sur son tympan de représentations de
la Cène, de l’Ascension et du Jugement
dernier.
Façade Nord.
Son flanc nord est couronné, à la hauteur du bras du transept, par deux tours coiffées de flèches majestueuses. Au-dessous d’une rose créée au début du XVIe siècle, s’ouvre un portail encadré de statues d’évêques et décoré sur son tympan de représentations de la Cène, de l’Ascension et du Jugement dernier.
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<center>Façade Nord.</center>
Façade Nord.
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<center>Portail Nord.</center>En pied-droit la statue en pierre de Clémen V  - Bertrand de Got. Le Souverain Pontife est debout, un riche dais couvre sa tête, ceinte de la tiare, il est revêtu d'une ample chasuble, ses mains sont gantées, il élève la main droite pour bénir, et ses pieds, chaussés de souliers, reposent sur un coussin.
Portail Nord.
En pied-droit la statue en pierre de Clémen V - Bertrand de Got. Le Souverain Pontife est debout, un riche dais couvre sa tête, ceinte de la tiare, il est revêtu d'une ample chasuble, ses mains sont gantées, il élève la main droite pour bénir, et ses pieds, chaussés de souliers, reposent sur un coussin.
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<center>Portail Nord.</center>Dans les ébrasements du portail, reposant sur des piedsdroits, placées dans des niches et recouvertes de riches dais, sont rangées six statues d'évêques, également en pierre et de grandeur naturelle. Deux sont vêtus de chasubles à étoffe tombante; deux de chappes également tombantes; deux de dalmatiques à larges manches, fendues lattéralement aux deux côtés et ornées d'une frange; tous sont placés sur des coussins.
Portail Nord.
Dans les ébrasements du portail, reposant sur des piedsdroits, placées dans des niches et recouvertes de riches dais, sont rangées six statues d'évêques, également en pierre et de grandeur naturelle. Deux sont vêtus de chasubles à étoffe tombante; deux de chappes également tombantes; deux de dalmatiques à larges manches, fendues lattéralement aux deux côtés et ornées d'une frange; tous sont placés sur des coussins.
104
<center>Portail Nord.</center>Le tympan du portail nord de la cathédrale de Bordeaux se décompose pour Jacques Gardelles en trois registres. En bas, sur le linteau est représentée la Cène : le Christ, assis au milieu de ses apôtres, leur annonce la trahison de l'un d'eux. Un nébulé, c'est-à-dire un cordon de nuage sépare ce registre du suivant, qui présente un ascension du Christ au milieu des douze apôtres : les apôtres, rangés en deux groupes, élèvent leurs regards vers le Christ, disparaissant à moitié dans les nuages. Deux moments ultimes auxquels Jacques assiste. Aux pieds du Christ figure un mont des oliviers symbolique. Au sommet de ce tympan, le bas-relief a pour sujet le Fils de Dieu, assis et triomphant, entouré d'anges; les deux plus rapprochés du Christ sont debout et tiennent, l'un le voile de Véronique, et l'autre la lance de Longin et une couronne d'épine. Les deux anges des extrémités du bas-relief sont couchés; celui de droite tenant le soleil et celui de gauche la lune, comme on a coutume de faire dans les jugements dernier.t trônant entre deux anges.
Portail Nord.
Le tympan du portail nord de la cathédrale de Bordeaux se décompose pour Jacques Gardelles en trois registres. En bas, sur le linteau est représentée la Cène : le Christ, assis au milieu de ses apôtres, leur annonce la trahison de l'un d'eux. Un nébulé, c'est-à-dire un cordon de nuage sépare ce registre du suivant, qui présente un ascension du Christ au milieu des douze apôtres : les apôtres, rangés en deux groupes, élèvent leurs regards vers le Christ, disparaissant à moitié dans les nuages. Deux moments ultimes auxquels Jacques assiste. Aux pieds du Christ figure un mont des oliviers symbolique. Au sommet de ce tympan, le bas-relief a pour sujet le Fils de Dieu, assis et triomphant, entouré d'anges; les deux plus rapprochés du Christ sont debout et tiennent, l'un le voile de Véronique, et l'autre la lance de Longin et une couronne d'épine. Les deux anges des extrémités du bas-relief sont couchés; celui de droite tenant le soleil et celui de gauche la lune, comme on a coutume de faire dans les jugements dernier.t trônant entre deux anges.
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<center>Portail Nord.</center>Trois rangs de statuettes décorent l'épanelage des trois voussures. A la voussure interne, dix anges tiennent des couronnes. À la voussure centrale, à gauche, Jacques le mineur et son bâton de foulon, saint André, évêque de Patras et sa croix en forme d’X, tous deux porteurs des instruments de leurs martyrs, un autre avec la croix en tau  ; à droite, saint Jean, saint Jacques, bourdon à la main. A la dernière voussure, les patriarches et les prophètes, au nombre de quatorze; Moïse portant les tables de loi; David sa harpe, et d'autres tenant en mains des phylactères.
Portail Nord.
Trois rangs de statuettes décorent l'épanelage des trois voussures. A la voussure interne, dix anges tiennent des couronnes. À la voussure centrale, à gauche, Jacques le mineur et son bâton de foulon, saint André, évêque de Patras et sa croix en forme d’X, tous deux porteurs des instruments de leurs martyrs, un autre avec la croix en tau ; à droite, saint Jean, saint Jacques, bourdon à la main. A la dernière voussure, les patriarches et les prophètes, au nombre de quatorze; Moïse portant les tables de loi; David sa harpe, et d'autres tenant en mains des phylactères.
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<center>Le Portail royal.</center>Dans la 5e travée, s’ouvre le Portail royal, de 1250, qui était jusqu’au percement du portail sud dans les années 1320 la porte d’entrée principale de la cathédrale, du moins la plus renommée car la plus proche de ’archevêché. Erigé vers le milieu du XIIIe siècle sur le flanc nord de la nef au niveau de son ancien sol, il est aujourd'hui situé en contrebas. L'espace qu'il occupe est restreint Son emplacement inhabituel - le thème de sa décoration étant réservé dans les grands monuments gothiques aux façades occidentales - peut s'expliquer par l'existence du castrum romain à proximité immédiate de la façade ouest de l'édifice et par la présence (jusqu'au XVIIIe siècle) de l'ancien palais archiépiscopal qui jouxtait la cathédrale.
Le Portail royal.
Dans la 5e travée, s’ouvre le Portail royal, de 1250, qui était jusqu’au percement du portail sud dans les années 1320 la porte d’entrée principale de la cathédrale, du moins la plus renommée car la plus proche de ’archevêché. Erigé vers le milieu du XIIIe siècle sur le flanc nord de la nef au niveau de son ancien sol, il est aujourd'hui situé en contrebas. L'espace qu'il occupe est restreint Son emplacement inhabituel - le thème de sa décoration étant réservé dans les grands monuments gothiques aux façades occidentales - peut s'expliquer par l'existence du castrum romain à proximité immédiate de la façade ouest de l'édifice et par la présence (jusqu'au XVIIIe siècle) de l'ancien palais archiépiscopal qui jouxtait la cathédrale.
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<center>Le Portail royal.</center>Il est Encadré par deux contreforts.
Le Portail royal.
Il est Encadré par deux contreforts.
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<center>Le Portail royal.</center>
Le Portail royal.
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<center>Le Portail royal.</center>
Le Portail royal.
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<center>Le Portail royal.</center>Il se compose de deux vantaux séparés par un trumeau, d'ébrasements abritant de grandes statues et d'un tympan encadré de quatre voussures. Il est encadré par les statues de dix apôtres (le deuxième, à droite est St Jacques avec sa bourse ornée de la coquille)
Le Portail royal.
Il se compose de deux vantaux séparés par un trumeau, d'ébrasements abritant de grandes statues et d'un tympan encadré de quatre voussures. Il est encadré par les statues de dix apôtres (le deuxième, à droite est St Jacques avec sa bourse ornée de la coquille)
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<center>Le Portail royal.</center>Sur le tympan est représentée sur deux registres une scène sculptée en haut-relief du Jugement dernier inspiré de saint Matthieu.
Le Portail royal.
Sur le tympan est représentée sur deux registres une scène sculptée en haut-relief du Jugement dernier inspiré de saint Matthieu.
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<center>Le Portail royal.</center>Le linteau est consacré à la résurrection des morts symbolisée par les figures d'un roi reconnaissable à sa couronne, d'un évêque (mitre), de nobles, de femmes (portant une coiffe en forme de touret) de deux moines et sans doute d'un pape, sortant de leurs tombeaux. Sur le registre principal du tympan est figuré le Christ en majesté exhibant ses plaies et auréolé d'un nimbe crucifère (rappelant sa nature divine). Il est entouré de six anges. Quatre portent les instruments de la passion (couronne d'épines et lance, croix et clous, colonne de la flagellation et fouet). Entre ces anges, la Vierge et saint Jean sont agenouillés pour intercéder en faveur des hommes. Le registre supérieur est occupé par huit anges. Les deux du centre, les plus grands, tiennent dans leurs mains le soleil et la lune « lampes de l'univers désormais inutiles ».
Le Portail royal.
Le linteau est consacré à la résurrection des morts symbolisée par les figures d'un roi reconnaissable à sa couronne, d'un évêque (mitre), de nobles, de femmes (portant une coiffe en forme de touret) de deux moines et sans doute d'un pape, sortant de leurs tombeaux. Sur le registre principal du tympan est figuré le Christ en majesté exhibant ses plaies et auréolé d'un nimbe crucifère (rappelant sa nature divine). Il est entouré de six anges. Quatre portent les instruments de la passion (couronne d'épines et lance, croix et clous, colonne de la flagellation et fouet). Entre ces anges, la Vierge et saint Jean sont agenouillés pour intercéder en faveur des hommes. Le registre supérieur est occupé par huit anges. Les deux du centre, les plus grands, tiennent dans leurs mains le soleil et la lune « lampes de l'univers désormais inutiles ».
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<center>Le Portail royal.</center>Le tympan est entouré de quatre voussures animées de multiples personnages abrités par des dais formant également piédestal pour la statue supérieure. La voussure intérieure est ornée de dix anges debout; leurs mains et leurs éventuels attributs ont disparu. Seuls les deux situés au sommet soulèvent une couronne probablement destinée aux élus. La deuxième voussure représente le même nombre d'anges tenant des encensoirs, des vases sacrés et des cierges. Sur la troisième sont sculptés quatre séraphins (anges ayant trois paires d'ailes) aux pieds reposant sur des roues et six saintes martyres. La dernière voussure représente des prophètes reconnaissantes pour certains grâce à leurs attributs (Moïse exposant la colonne du Serpent d'airain, David avec sa harpe...à droite, les deuxième et troisiéme en partant du sommet).
Le Portail royal.
Le tympan est entouré de quatre voussures animées de multiples personnages abrités par des dais formant également piédestal pour la statue supérieure. La voussure intérieure est ornée de dix anges debout; leurs mains et leurs éventuels attributs ont disparu. Seuls les deux situés au sommet soulèvent une couronne probablement destinée aux élus. La deuxième voussure représente le même nombre d'anges tenant des encensoirs, des vases sacrés et des cierges. Sur la troisième sont sculptés quatre séraphins (anges ayant trois paires d'ailes) aux pieds reposant sur des roues et six saintes martyres. La dernière voussure représente des prophètes reconnaissantes pour certains grâce à leurs attributs (Moïse exposant la colonne du Serpent d'airain, David avec sa harpe...à droite, les deuxième et troisiéme en partant du sommet).
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<center>Le Portail royal.</center>Couronnant cet ensemble, une étroite galerie aveugle abrite huit statues en pierre colossales représentant d'est en ouest, trois évêques (crosses et mitres), un archevêque reconnaissable à son pallium, deux autres évêques, un roi et une reine couronnés. Certains ont vu dans ces deux personnages les représentations du roi d'Angleterre Edouard I er et de son épouse Eléonore de Castille, d'autres y ont reconnu Henri II Plantagenêt et Aliénor d'Aquitaine, le roi Salomon et la reine de Saba.
Le Portail royal.
Couronnant cet ensemble, une étroite galerie aveugle abrite huit statues en pierre colossales représentant d'est en ouest, trois évêques (crosses et mitres), un archevêque reconnaissable à son pallium, deux autres évêques, un roi et une reine couronnés. Certains ont vu dans ces deux personnages les représentations du roi d'Angleterre Edouard I er et de son épouse Eléonore de Castille, d'autres y ont reconnu Henri II Plantagenêt et Aliénor d'Aquitaine, le roi Salomon et la reine de Saba.
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<center>La cathédrale Saint-André</center>A l'intérieur, elle comprend une vaste nef unique éclairée par deux niveaux de fenêtres, un transept plus élevé, un chœur de cinq travées et un déambulatoire s'ouvrant sur cinq chapelles rayonnantes.
La cathédrale Saint-André
A l'intérieur, elle comprend une vaste nef unique éclairée par deux niveaux de fenêtres, un transept plus élevé, un chœur de cinq travées et un déambulatoire s'ouvrant sur cinq chapelles rayonnantes.
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<center>Le grand orgue</center>C'est en 1427 qu'apparaît pour la première fois, un grand orgue en la cathédrale Saint André. Ainsi un chroniqueur anglais, Andrew Boorde, de passage à Bordeaux en 1535, écrit : « Dans la cathédrale Saint-André se trouvent les plus belles et les plus grandes orgues de toute la chrétienté. Ces orgues renferment plusieurs instruments et mécanismes de géants et étoiles qui remuent et font mouvoir leurs mâchoires, et leurs yeux aussi vite que joue l'organiste. »
Plusieurs instruments se sont succédé au cours des siècles. L'instrument actuel, de 6000 tuyaux répartis en 76 jeux, et 4 claviers, construit par la maison Danion-Gonzales, a été inauguré le 1er octobre 1982.
Le grand orgue
C'est en 1427 qu'apparaît pour la première fois, un grand orgue en la cathédrale Saint André. Ainsi un chroniqueur anglais, Andrew Boorde, de passage à Bordeaux en 1535, écrit : « Dans la cathédrale Saint-André se trouvent les plus belles et les plus grandes orgues de toute la chrétienté. Ces orgues renferment plusieurs instruments et mécanismes de géants et étoiles qui remuent et font mouvoir leurs mâchoires, et leurs yeux aussi vite que joue l'organiste. » Plusieurs instruments se sont succédé au cours des siècles. L'instrument actuel, de 6000 tuyaux répartis en 76 jeux, et 4 claviers, construit par la maison Danion-Gonzales, a été inauguré le 1er octobre 1982.
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