<center>La basilique Saint-Michel</center>
La basilique Saint-Michel
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<center>La basilique Saint-Michel</center>
La basilique Saint-Michel
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<center>La basilique Saint-Michel</center>Banc de fabrique.
La basilique Saint-Michel
Banc de fabrique.
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<center>La basilique Saint-Michel</center>Le buffet d'orgue, de style Louis XV, est construit de 1762 à 1765 par Cessy et Audebert. Les grandes-orgues, œuvres de l'organier Micot, ont été restaurées à plusieurs reprises, et notamment
La basilique Saint-Michel
Le buffet d'orgue, de style Louis XV, est construit de 1762 à 1765 par Cessy et Audebert. Les grandes-orgues, œuvres de l'organier Micot, ont été restaurées à plusieurs reprises, et notamment
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<center>La basilique Saint-Michel</center>En 2008, les grandes-orgues sont démontées pour être de nouveau restaurées. Cette tâche, confiée aux facteurs d'orgue Bernard Hurvy, Olivier Robert et Stéphane Robert assistés par Michel Jurine, est achevée en 2011.
La basilique Saint-Michel
En 2008, les grandes-orgues sont démontées pour être de nouveau restaurées. Cette tâche, confiée aux facteurs d'orgue Bernard Hurvy, Olivier Robert et Stéphane Robert assistés par Michel Jurine, est achevée en 2011.
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<center>La basilique Saint-Michel</center>Dans la nef, une chaire de Feyneau (1753), alliant bois d'acajou et panneaux de marbre est surmontée d'une statue de Saint Michel, patron de l'église.
La basilique Saint-Michel
Dans la nef, une chaire de Feyneau (1753), alliant bois d'acajou et panneaux de marbre est surmontée d'une statue de Saint Michel, patron de l'église.
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<center>La basilique Saint-Michel</center>
La basilique Saint-Michel
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<center>La basilique Saint-Michel</center>
La basilique Saint-Michel
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<center>La basilique Saint-Michel</center>
La basilique Saint-Michel
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<center>La basilique Saint-Michel</center>Bénitier en marbre rosé de Cauquil (1729).
La basilique Saint-Michel
Bénitier en marbre rosé de Cauquil (1729).
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<center>L’église Sainte-Croix.</center>Bien que l'abbaye ait été fondée au VIIe siècle, l'église actuelle ne fut construite que vers la fin du XIe siècle et au début du XIIe siècle, avec une façade de style roman saintongeais. Le clocher à droite du portail remonte au 12e siècle, son porche au 11e tandis que le clocher de gauche a été rajouté au 19e siècle par l'architecte Paul Abadie.
L’église Sainte-Croix.
Bien que l'abbaye ait été fondée au VIIe siècle, l'église actuelle ne fut construite que vers la fin du XIe siècle et au début du XIIe siècle, avec une façade de style roman saintongeais. Le clocher à droite du portail remonte au 12e siècle, son porche au 11e tandis que le clocher de gauche a été rajouté au 19e siècle par l'architecte Paul Abadie.
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<center>L’église Sainte-Croix.</center>Le programme de restauration d’Abadie
se déroule en deux phases.
La première a lieu entre 1861 et 1862
avec la construction au nord d’un
second clocher, une tour carrée décorée
comme la première d’étages d’arcatures.
La seconde phase des travaux, consacrée
à la restauration de la partie centrale
de la façade, s’achève en 1865 avec
les travaux de sculpture réalisés par
Michel Pascal.
L’église Sainte-Croix.
Le programme de restauration d’Abadie se déroule en deux phases. La première a lieu entre 1861 et 1862 avec la construction au nord d’un second clocher, une tour carrée décorée comme la première d’étages d’arcatures. La seconde phase des travaux, consacrée à la restauration de la partie centrale de la façade, s’achève en 1865 avec les travaux de sculpture réalisés par Michel Pascal.
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<center>L’église Sainte-Croix.</center>Abadie modifie toute la partie supérieure en rajoutant des jeux d’arcades abritant des statues d’apôtres.
Une simple fenêtre remplace la rose
gothique et un pignon décoré d’un
Christ à mandorle et de bas-reliefs,
répliques d’oeuvres sculptées à Moissac,
Autun et Sens, couronne l’ensemble.
L’église Sainte-Croix.
Abadie modifie toute la partie supérieure en rajoutant des jeux d’arcades abritant des statues d’apôtres. Une simple fenêtre remplace la rose gothique et un pignon décoré d’un Christ à mandorle et de bas-reliefs, répliques d’oeuvres sculptées à Moissac, Autun et Sens, couronne l’ensemble.
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<center>L’église Sainte-Croix.</center>C’est l’ensemble des quatre vivants, animaux entourant le Christ en gloire dans la vision
de l’Apocalypse, symbolisant les quatre évangélistes sous l’aspect d’un:
Lion (Marc), homme (Mathieu), taureau (Luc), aigle (Jean).
L’église Sainte-Croix.
C’est l’ensemble des quatre vivants, animaux entourant le Christ en gloire dans la vision de l’Apocalypse, symbolisant les quatre évangélistes sous l’aspect d’un: Lion (Marc), homme (Mathieu), taureau (Luc), aigle (Jean).
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<center>L’église Sainte-Croix.</center>
L’église Sainte-Croix.
120
<center>L’église Sainte-Croix.</center>L’arc brisé gothique du premier niveau
est supprimé et remplacé par une niche
plus excentrée qui accueille un groupe
sculpté représentant saint George
terrassant le dragon (
L’église Sainte-Croix.
L’arc brisé gothique du premier niveau est supprimé et remplacé par une niche plus excentrée qui accueille un groupe sculpté représentant saint George terrassant le dragon (
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<center>L’église Sainte-Croix.</center>Le décor sculpté du portail conserve des éléments décoratifs anciens. L’abondance des motifs et des thèmes rattache cet ensemble à l’art de l’ouest du Poitou et de la Saintonge.
L’église Sainte-Croix.
Le décor sculpté du portail conserve des éléments décoratifs anciens. L’abondance des motifs et des thèmes rattache cet ensemble à l’art de l’ouest du Poitou et de la Saintonge.
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<center>L’église Sainte-Croix.</center>Le portail de l'église se détache vigoureusement en avant-corps sur de fond de la façade, il se compose de trois ouvertures : la porte principale accolée de deux arcatures aveugles. Les voussures, en plein cintre, portent une riche décoration
végétale, animale ou fantastique, et retombent sur de fines colonnettes. Des
faisceaux de colonnes superposées ornées de rainures hélicoïdales et une opulente corniche soutenue par des modillons achèvent cet ensemble.
L’église Sainte-Croix.
Le portail de l'église se détache vigoureusement en avant-corps sur de fond de la façade, il se compose de trois ouvertures : la porte principale accolée de deux arcatures aveugles. Les voussures, en plein cintre, portent une riche décoration végétale, animale ou fantastique, et retombent sur de fines colonnettes. Des faisceaux de colonnes superposées ornées de rainures hélicoïdales et une opulente corniche soutenue par des modillons achèvent cet ensemble.
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<center>L’église Sainte-Croix.</center>
L’église Sainte-Croix.
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<center>L’église Sainte-Croix.</center>
L’église Sainte-Croix.
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<center>L’église Sainte-Croix.</center>L’iconographie des cinq voussures de la porte centrale traduit la force de l’église triomphante et militante que le fidèle de l’époque doit pouvoir aisément interpréter. Ainsi, la représentation d’hommes tirant sur une corde figurant sur la deuxième voussure, symbolise les efforts que l’âme doit faire pour atteindre le Paradis.
L’église Sainte-Croix.
L’iconographie des cinq voussures de la porte centrale traduit la force de l’église triomphante et militante que le fidèle de l’époque doit pouvoir aisément interpréter. Ainsi, la représentation d’hommes tirant sur une corde figurant sur la deuxième voussure, symbolise les efforts que l’âme doit faire pour atteindre le Paradis.
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<center>L’église Sainte-Croix.</center>Les motifs des portes secondaires (arcades aveugles) situées de part et d’autre de l’entrée principale mettent l’accent sur les pêchers interdisant tout salut éternel. L’arcade de droite symbolise la luxure avec la représentation à cinq reprises d’une femme mordue aux seins par un serpent.
L’église Sainte-Croix.
Les motifs des portes secondaires (arcades aveugles) situées de part et d’autre de l’entrée principale mettent l’accent sur les pêchers interdisant tout salut éternel. L’arcade de droite symbolise la luxure avec la représentation à cinq reprises d’une femme mordue aux seins par un serpent.
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<center>L’église Sainte-Croix.</center>Celle de gauche stigmatise l’avarice avec les représentations d’un homme ployant sous le poids d’une bourse pendue à son cou et tourmenté par le démon.
L’église Sainte-Croix.
Celle de gauche stigmatise l’avarice avec les représentations d’un homme ployant sous le poids d’une bourse pendue à son cou et tourmenté par le démon.
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<center>L’église Sainte-Croix.</center>Elle a la forme d'une croix latine. Elle se compose d'une nef de cinq travées à collatéraux, d'un transept avec une grande absidiole sur chaque bras et d'une abside polygonale.
L’église Sainte-Croix.
Elle a la forme d'une croix latine. Elle se compose d'une nef de cinq travées à collatéraux, d'un transept avec une grande absidiole sur chaque bras et d'une abside polygonale.
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<center>L’église Sainte-Croix.</center>L’abbatiale Sainte-Croix était siège de paroisse dès 1130. Si le choeur de l’église était réservé aux religieux bénédictins, le transept et les collatéraux étaient aux fidèles de la paroisse.
L’église Sainte-Croix.
L’abbatiale Sainte-Croix était siège de paroisse dès 1130. Si le choeur de l’église était réservé aux religieux bénédictins, le transept et les collatéraux étaient aux fidèles de la paroisse.
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<center>L’église Sainte-Croix.</center>Les voûtes en ogive sont supportées par douze piliers que séparent des arcades à plein cintre.
L’église Sainte-Croix.
Les voûtes en ogive sont supportées par douze piliers que séparent des arcades à plein cintre.
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<center>L’église Sainte-Croix.</center>
L’église Sainte-Croix.
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L’église Sainte-Croix.
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<center>L’église Sainte-Croix.</center>Grand-Orgue Dom Bedos.
L’église Sainte-Croix.
Grand-Orgue Dom Bedos.
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<center>L’église Sainte-Croix.</center>La construction de l'orgue de l'abbatiale Sainte-Croix de Bordeaux fut entreprise entre 1744 et 1746 par Dom Bedos de Celles, moine de l'abbaye, et terminée autour de 1750. En 1812, l'archevêque de Bordeaux décide de faire un échange d'instruments entre l'abbatiale Sainte-Croix et la cathédrale Saint-André. Les buffets restent seuls en place. L'orgue de Dom Bedos part donc à la cathédrale, tandis que vient à Sainte-Croix l'orgue de la cathédrale. 
Sous l'impulsion de l'organiste Francis Chapelet et de l'architecte Henri Lequeux, la décision est prise en 1970 de construire un orgue neuf à la cathédrale et de reconstituer à Sainte-Croix dans son buffet, l'orgue de Dom Bedos. Sa reconstitution est confiée en 1984 à l'entreprise Pascal Quoirin.
L’église Sainte-Croix.
La construction de l'orgue de l'abbatiale Sainte-Croix de Bordeaux fut entreprise entre 1744 et 1746 par Dom Bedos de Celles, moine de l'abbaye, et terminée autour de 1750. En 1812, l'archevêque de Bordeaux décide de faire un échange d'instruments entre l'abbatiale Sainte-Croix et la cathédrale Saint-André. Les buffets restent seuls en place. L'orgue de Dom Bedos part donc à la cathédrale, tandis que vient à Sainte-Croix l'orgue de la cathédrale. Sous l'impulsion de l'organiste Francis Chapelet et de l'architecte Henri Lequeux, la décision est prise en 1970 de construire un orgue neuf à la cathédrale et de reconstituer à Sainte-Croix dans son buffet, l'orgue de Dom Bedos. Sa reconstitution est confiée en 1984 à l'entreprise Pascal Quoirin.
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<center>L’église Sainte-Croix.</center>
L’église Sainte-Croix.
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<center>L’église Sainte-Croix.</center>
L’église Sainte-Croix.
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<center>Ancien couvent</center>
Ancien couvent
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<center>Ancien couvent</center>L'ancien couvent bénédictin, d'abord réhabilité en hospice de vieillards, abrite aujourd'hui l'École des beaux-arts de Bordeaux.
Ancien couvent
L'ancien couvent bénédictin, d'abord réhabilité en hospice de vieillards, abrite aujourd'hui l'École des beaux-arts de Bordeaux.
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<center>Ancien couvent</center>
Ancien couvent
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<center>Eglise Notre Dame</center>Suite aux révoltes des Bordelais, Louis XIV, pour agrandir le château Trompette, fit raser le couvent des Dominicains établi depuis le XIIIe siècle, sur les allées de Tourny. Les moines firent construire, par l'architecte et ingénieur du roi Pierre Duplessy-Michel, un nouveau couvent de 1684 à 1707. Il n'en reste que la cour Mably et cette église. La franchise de la composition de la façade et la richesse de son décor en font un chef-d’œuvre de l'art baroque « à la française ».
Eglise Notre Dame
Suite aux révoltes des Bordelais, Louis XIV, pour agrandir le château Trompette, fit raser le couvent des Dominicains établi depuis le XIIIe siècle, sur les allées de Tourny. Les moines firent construire, par l'architecte et ingénieur du roi Pierre Duplessy-Michel, un nouveau couvent de 1684 à 1707. Il n'en reste que la cour Mably et cette église. La franchise de la composition de la façade et la richesse de son décor en font un chef-d’œuvre de l'art baroque « à la française ».
145
<center>Eglise Notre Dame</center>La façade de l’église, baroque, de style jésuite, sculptée par Pierre Berquin et ses fils Pierre et Jean vers 1693, représente notamment la Vierge donnant le Rosaire à Saint Dominique. L’avant-corps de deux étages s’incurve pour se rattacher aux parties latérales, plus basses. Des colonnes alternent avec des pilastres, créant un mouvement ascensionnel, une longue corniche, soulignée par une frise très décorée, unit tout l’ensemble. De chaque côté de la façade, quatre splendides statues blotties entre de larges piliers accueillent les visiteurs.
On peut également remarquer de très belles moulures sculptées à même la façade. Au-dessus, dans les médaillons, figurent quatre papes de l’Ordre Dominicain. Quatre grandes statues de grands docteurs de l'Église Latine, datant de 1865, leur répondent : saint Ambroise, saint Grégoire, saint Jérôme et saint Augustin et sont l'oeuvre d'Edmont Prévot en 1866.
Eglise Notre Dame
La façade de l’église, baroque, de style jésuite, sculptée par Pierre Berquin et ses fils Pierre et Jean vers 1693, représente notamment la Vierge donnant le Rosaire à Saint Dominique. L’avant-corps de deux étages s’incurve pour se rattacher aux parties latérales, plus basses. Des colonnes alternent avec des pilastres, créant un mouvement ascensionnel, une longue corniche, soulignée par une frise très décorée, unit tout l’ensemble. De chaque côté de la façade, quatre splendides statues blotties entre de larges piliers accueillent les visiteurs. On peut également remarquer de très belles moulures sculptées à même la façade. Au-dessus, dans les médaillons, figurent quatre papes de l’Ordre Dominicain. Quatre grandes statues de grands docteurs de l'Église Latine, datant de 1865, leur répondent : saint Ambroise, saint Grégoire, saint Jérôme et saint Augustin et sont l'oeuvre d'Edmont Prévot en 1866.
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<center>Eglise Notre Dame</center>Saint Jérôme et Saint Grégoire Le Grand.
Eglise Notre Dame
Saint Jérôme et Saint Grégoire Le Grand.
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<center>Eglise Notre Dame</center>Saint Ambroise et saint Augustin.
Eglise Notre Dame
Saint Ambroise et saint Augustin.
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<center>Eglise Notre Dame</center>Saint Benoit XI et saint Antoine
Eglise Notre Dame
Saint Benoit XI et saint Antoine
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<center>Eglise Notre Dame</center>Saint Albert et saint Pie V
Eglise Notre Dame
Saint Albert et saint Pie V
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<center>Eglise Notre Dame</center>La Vierge donnant le Rosaire à Saint Dominique.
Eglise Notre Dame
La Vierge donnant le Rosaire à Saint Dominique.
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<center>Eglise Notre Dame</center>Église dédiée à Saint Dominique en 1707 et à NOTRE-DAME depuis 1802
Dès 1226, les Dominicains décident de construire à Bordeaux un couvent sur de vastes terrains leur appartenant dont une partie se situait à peu près au centre des actuelles Allées de Tourny. A la suite de plusieurs révoltes des Bordelais au milieu du 17° siècle, Louis XIV décrète l'agrandissement du Château Trompette, forteresse aujourd'hui disparue, qui occupait l'actuelle Esplanade des Quinconces. Pour en dégager les abords, plus de 300 habitations sont rasées y compris le couvent des Dominicains en 1678.
Ceux-ci obtiennent cependant l'autorisation d'en reconstruire un nouveau et c'est l'architecte du Roy en Guyenne, Pierre Michel sieur Duplessy, qui établit les plans et signe en 1684 les devis. L'église est terminée en 1707 et, de ce nouveau couvent, il ne reste aujourd'hui que cette église et un des deux cloîtres existant à l'origine devenu
Eglise Notre Dame
Église dédiée à Saint Dominique en 1707 et à NOTRE-DAME depuis 1802 Dès 1226, les Dominicains décident de construire à Bordeaux un couvent sur de vastes terrains leur appartenant dont une partie se situait à peu près au centre des actuelles Allées de Tourny. A la suite de plusieurs révoltes des Bordelais au milieu du 17° siècle, Louis XIV décrète l'agrandissement du Château Trompette, forteresse aujourd'hui disparue, qui occupait l'actuelle Esplanade des Quinconces. Pour en dégager les abords, plus de 300 habitations sont rasées y compris le couvent des Dominicains en 1678. Ceux-ci obtiennent cependant l'autorisation d'en reconstruire un nouveau et c'est l'architecte du Roy en Guyenne, Pierre Michel sieur Duplessy, qui établit les plans et signe en 1684 les devis. L'église est terminée en 1707 et, de ce nouveau couvent, il ne reste aujourd'hui que cette église et un des deux cloîtres existant à l'origine devenu " l'Espace Mably". Au 19° siècle, la façade du cloître est entièrement remaniée à la suite de la construction de l'étage pour y abriter la Bibliothèque municipale de Bordeaux. Dédiée à saint Dominique, l'église devient pendant la Révolution, le temple de la Raison (1793) puis de l'Être Suprême (1794). En 1802, après le Concordat, elle est érigée en église paroissiale et placée sous le patronage de NOTRE-DAME. Pendant un an - du mois d'août 1802 à juillet 1803 - elle sera la cathédrale de Bordeaux car Saint-André qui avait subi de graves dégradations n'était pas en mesure d'assurer les offices religieu
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<center>Eglise Notre Dame</center>À l’intérieur de l’église, on pénètre dans une large nef longue de 60 mètres, avec voûte en berceau ornée de fenêtres possédant de très beaux vitraux. Ses sept grandes arcades ovales sont surmontées d'une corniche très saillante qui fait le tour du bâtiment. Deux larges balcons arrondis, en ferronnerie, surplombent la nef. Situé dans la nef en face de la chaire, le banc-d’oeuvre en chêne, réservé aux membres du conseil de Fabrique, est réalisé en 1839 d’après les dessins de l’architecte Pierre-Alexandre Poitevin. Son panneau central est sculpté d’un bas-relief représentant l’Assomption de la Vierge.
Eglise Notre Dame
À l’intérieur de l’église, on pénètre dans une large nef longue de 60 mètres, avec voûte en berceau ornée de fenêtres possédant de très beaux vitraux. Ses sept grandes arcades ovales sont surmontées d'une corniche très saillante qui fait le tour du bâtiment. Deux larges balcons arrondis, en ferronnerie, surplombent la nef. Situé dans la nef en face de la chaire, le banc-d’oeuvre en chêne, réservé aux membres du conseil de Fabrique, est réalisé en 1839 d’après les dessins de l’architecte Pierre-Alexandre Poitevin. Son panneau central est sculpté d’un bas-relief représentant l’Assomption de la Vierge.
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<center>Eglise Notre Dame</center>La voûte en berceau .
Eglise Notre Dame
La voûte en berceau .
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<center>Eglise Notre Dame</center>Le renouveau liturgique amorcé par le Concile de Vatican II en 1960, recommande que les célébrations eucharistiques pour lesquelles les fidèles se rassemblent en mémoire Seigneur, soient faites, lace au peuple. 
Ainsi a-t-on placé en avant du maître-autel, cette belle crédence en bois doré décorée d’une tête de chérubin ailé.
Cette table où l'on déposait liturgiques autrefois des objets a été réalisé en 1877 par le sculpteur Lamargue d’après les  dessins de l’architecte bordelais Poitevin.
Eglise Notre Dame
Le renouveau liturgique amorcé par le Concile de Vatican II en 1960, recommande que les célébrations eucharistiques pour lesquelles les fidèles se rassemblent en mémoire Seigneur, soient faites, lace au peuple. Ainsi a-t-on placé en avant du maître-autel, cette belle crédence en bois doré décorée d’une tête de chérubin ailé. Cette table où l'on déposait liturgiques autrefois des objets a été réalisé en 1877 par le sculpteur Lamargue d’après les dessins de l’architecte bordelais Poitevin.
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<center>LE MAÎTRE- AUTEL</center>Ce maître-autel en marbre blanc veiné avec des incrustations de jaspe de Sicile est une des œuvres les plus remarquables de l'art chrétien XVIIIe siècle. De chaque côté, deux anges adorateurs agenouillés prient les mains jointes dans une pose très élégante. Le tabernacle est dominé par un groupe d'angelots jouant au milieu de voiles légers et aériens. Des têtes de chérubins ailés ponctuent la table d'autel Cet ensemble a été réalisé par Jean-Baptiste Peru, sculpteur avignonnais qui le termina en 1751.
LE MAÎTRE- AUTEL
Ce maître-autel en marbre blanc veiné avec des incrustations de jaspe de Sicile est une des œuvres les plus remarquables de l'art chrétien XVIIIe siècle. De chaque côté, deux anges adorateurs agenouillés prient les mains jointes dans une pose très élégante. Le tabernacle est dominé par un groupe d'angelots jouant au milieu de voiles légers et aériens. Des têtes de chérubins ailés ponctuent la table d'autel Cet ensemble a été réalisé par Jean-Baptiste Peru, sculpteur avignonnais qui le termina en 1751.
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<center>Eglise Notre Dame</center>Le programme pictural de l’église
est complété dès 1834-1836 par des
peintures murales ornant les voûtes de
la nef, les murs et la voûte de l’abside.
Enlevées dans les années 1870, elles
sont remplacées par de nouvelles
oeuvres dont les trois peintures murales
de l’abside illustrant des scènes de la vie
de la Vierge du peintre Romain Cazes
(1808-1881). Présentation de Marie au temple.
Eglise Notre Dame
Le programme pictural de l’église est complété dès 1834-1836 par des peintures murales ornant les voûtes de la nef, les murs et la voûte de l’abside. Enlevées dans les années 1870, elles sont remplacées par de nouvelles oeuvres dont les trois peintures murales de l’abside illustrant des scènes de la vie de la Vierge du peintre Romain Cazes (1808-1881). Présentation de Marie au temple.
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<center>Eglise Notre Dame</center>La Déposition de Croix.
Eglise Notre Dame
La Déposition de Croix.
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<center>Eglise Notre Dame</center>La Visitation.
Eglise Notre Dame
La Visitation.
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<center>Eglise Notre Dame</center>Les stalles.
Eglise Notre Dame
Les stalles.
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<center>CHAPELLE NOTRE- DAME DES DOULEURS</center>Les tableaux d’autels ornant plusieurs des chapelles latérales de l’église ont été peints entre 1712 et 1734 par le frère dominicain Jean André (1662-1753) élève, en Italie du peintre officiel des papes, Carlo Maratta, et,
en France, du rouennais Jean-Baptiste Jouvenet. Ces toiles glorifient les saints et saintes de l’ordre dominicain. Le tableau a été peint en 1714 par le peintre suisse CORNINCK.
La scène représente la Déposition de Croix. Le Christ est étendu sur un linceul tandis que la Vierge Marie pleure sur le corps inanimé de son fils. A ses côtés, Marie Madeleine, et deux chérubins éplorés dans l'angle droit.
Les tons de couleurs dans le répertoire des bruns et ocres se justifient dans ce dramatique épisode. Seul le Cœur du Christ est éclairé.
CHAPELLE NOTRE- DAME DES DOULEURS
Les tableaux d’autels ornant plusieurs des chapelles latérales de l’église ont été peints entre 1712 et 1734 par le frère dominicain Jean André (1662-1753) élève, en Italie du peintre officiel des papes, Carlo Maratta, et, en France, du rouennais Jean-Baptiste Jouvenet. Ces toiles glorifient les saints et saintes de l’ordre dominicain. Le tableau a été peint en 1714 par le peintre suisse CORNINCK. La scène représente la Déposition de Croix. Le Christ est étendu sur un linceul tandis que la Vierge Marie pleure sur le corps inanimé de son fils. A ses côtés, Marie Madeleine, et deux chérubins éplorés dans l'angle droit. Les tons de couleurs dans le répertoire des bruns et ocres se justifient dans ce dramatique épisode. Seul le Cœur du Christ est éclairé.
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<center>CHAPELLE SAINT-THOMAS D’AQUIN</center>Le tableau porte la signature F. ANDRÉ, Parisinus, PINXIT, 1714
Thomas est agenouillé en extase devant le crucifix. Deux anges volent au-dessus de sa tête tandis qu'un jeune religieux contemple le saint docteur. En bas du tableau, sont déposés à terre la mitre et le bâton pastoral pour signifier 'que Thomas avait refusé cette fonction épiscopale par souci d'humilité.
Sur les murs, les médaillons portent, à droite, l’effigie de St Albert Le Grand, son professeur de théologie, at à gauche, celle de St Bonaventure érudit franciscain que Thomas appréciait pour ses écrits emplis d’une éloquence toute divine.
Au-dessous ; l’inscription « Corpus domini » (Corps du Christ) est encadrée des symboles de l'Eucharistie : ciboire, épis de blé et grappes de raisin.
CHAPELLE SAINT-THOMAS D’AQUIN
Le tableau porte la signature F. ANDRÉ, Parisinus, PINXIT, 1714 Thomas est agenouillé en extase devant le crucifix. Deux anges volent au-dessus de sa tête tandis qu'un jeune religieux contemple le saint docteur. En bas du tableau, sont déposés à terre la mitre et le bâton pastoral pour signifier 'que Thomas avait refusé cette fonction épiscopale par souci d'humilité. Sur les murs, les médaillons portent, à droite, l’effigie de St Albert Le Grand, son professeur de théologie, at à gauche, celle de St Bonaventure érudit franciscain que Thomas appréciait pour ses écrits emplis d’une éloquence toute divine. Au-dessous ; l’inscription « Corpus domini » (Corps du Christ) est encadrée des symboles de l'Eucharistie : ciboire, épis de blé et grappes de raisin.
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<center>CHAPELLE SAINT-PIERRE MARTYR</center>Pierre de Vérone, qui deviendra saine Pierre Martyr après sa canonisation par le pape Innocent IV en 1253, était le prieur du couvent des Dominicains de Côme.
Le samedi 6 avril 1242, dans l'octave de Pâques, il se rendait à Milan. Un hérétique cathare italien, Carino de Balsamo, apprenant son départ, se mit à sa poursuite et le rejoignit bientôt à Barlasine. Là, dans un bois touffu, il le frappa violemment à la tête, Pierre tomba mortellement blessé, mais respirant encore, il rassembla ses forces et trempant le doigt dans son sang, traça sur le sol les premiers mots du symbole de la Foi dont il proclamait la vérité : « Credo in Deum, jr crois en Dieu ».
Le tableau qui orne la chapelle retrace cet épisode. Deux anges dans la partie supérieure portent une couronne et les palmes du martyre.
C’est un dominicain, le Frère André qui peignit tableau en 1718.
On remarquera sur l’autel, un très beau tabernacle orné de deux têtes d’angelots. Il est en bois sculpté et doré à l’or fin.
CHAPELLE SAINT-PIERRE MARTYR
Pierre de Vérone, qui deviendra saine Pierre Martyr après sa canonisation par le pape Innocent IV en 1253, était le prieur du couvent des Dominicains de Côme. Le samedi 6 avril 1242, dans l'octave de Pâques, il se rendait à Milan. Un hérétique cathare italien, Carino de Balsamo, apprenant son départ, se mit à sa poursuite et le rejoignit bientôt à Barlasine. Là, dans un bois touffu, il le frappa violemment à la tête, Pierre tomba mortellement blessé, mais respirant encore, il rassembla ses forces et trempant le doigt dans son sang, traça sur le sol les premiers mots du symbole de la Foi dont il proclamait la vérité : « Credo in Deum, jr crois en Dieu ». Le tableau qui orne la chapelle retrace cet épisode. Deux anges dans la partie supérieure portent une couronne et les palmes du martyre. C’est un dominicain, le Frère André qui peignit tableau en 1718. On remarquera sur l’autel, un très beau tabernacle orné de deux têtes d’angelots. Il est en bois sculpté et doré à l’or fin.
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<center>Eglise Notre Dame</center>
Eglise Notre Dame
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<center>CHAPELLE NOTRE DAME DE GUADALUPE</center>Le tableau a été peint sous le Second Empire par Louis, Joseph, Philadelphe MARTINEAU, mort à Bordeaux en 1868.
Comme sur la tilma (poncho), la Vierge apparaît dans une gloire étincelante de lumière, les pieds posés sur un croissant de lune et portée par un chérubin ailé. Le visage humblement baissé, elle est entourée d'une multitude d'anges portant des brassées de roses.
Cette chapelle et la décoration des murs faite de cactus en fleurs et autres plantes
CHAPELLE NOTRE DAME DE GUADALUPE
Le tableau a été peint sous le Second Empire par Louis, Joseph, Philadelphe MARTINEAU, mort à Bordeaux en 1868. Comme sur la tilma (poncho), la Vierge apparaît dans une gloire étincelante de lumière, les pieds posés sur un croissant de lune et portée par un chérubin ailé. Le visage humblement baissé, elle est entourée d'une multitude d'anges portant des brassées de roses. Cette chapelle et la décoration des murs faite de cactus en fleurs et autres plantes
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<center>CHAPELLE SAINT-LOUIS</center>Ce tableau a été réalisé en 1815 par Pierre Raymond, Jacques Quinsac-Monvoisin, grand prix de Rome en 1820.
Il représente Louis IX adorant la Sainte Couronne. Celui-ci est Agenouillé devant un crucifix qu’il tient dans ses mains. II porte encore s son armure et un riche manteau doublé d’hermine. A ses pieds sont disposés ses insignes de royauté, la couronne et le sceptre. Devant lui est posée, sur un coussin rouge, la Couronne d'Épines qu'il a rachetée à Beaudoun IIprovenant du sac de Constantinople et pour laquelle il fit bâtir la Sainte-Chapelle à Paris. Dans le haut du tableau, un Ange s’apprête à déposer une couronne d’étoiles blanches qui symbolise la canonisation du Saint Roi.
Les murs de la chapelle portent la devise « Domine saIvam fac galliani » ( Seigneur sauve la France). Sur les colonnes, sont apposées les armoiries de la royauté faites de fleurs de lys sur champ d'azur.
CHAPELLE SAINT-LOUIS
Ce tableau a été réalisé en 1815 par Pierre Raymond, Jacques Quinsac-Monvoisin, grand prix de Rome en 1820. Il représente Louis IX adorant la Sainte Couronne. Celui-ci est Agenouillé devant un crucifix qu’il tient dans ses mains. II porte encore s son armure et un riche manteau doublé d’hermine. A ses pieds sont disposés ses insignes de royauté, la couronne et le sceptre. Devant lui est posée, sur un coussin rouge, la Couronne d'Épines qu'il a rachetée à Beaudoun IIprovenant du sac de Constantinople et pour laquelle il fit bâtir la Sainte-Chapelle à Paris. Dans le haut du tableau, un Ange s’apprête à déposer une couronne d’étoiles blanches qui symbolise la canonisation du Saint Roi. Les murs de la chapelle portent la devise « Domine saIvam fac galliani » ( Seigneur sauve la France). Sur les colonnes, sont apposées les armoiries de la royauté faites de fleurs de lys sur champ d'azur.
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<center>Eglise Notre Dame</center>Catherine de Sienne (1347-1380) fut partagée sa vie durant, entre la soif de contempler le Christ en croix et le service de l'Eglise que déclaraient les factions. Le tableau est signé : F. André Pinxit, 1716.
La Sainte est représentée ici en extase recevant les stigmates de la Passion.
Lorsque le miracle s'est accompli sainte Catherine venait de recevoir la communion. En adoration devant le crucifix, elle dit avoir vu descendre des plaies du Seigneur, cinq rayons sanglants qui l'atteignirent et la
Eglise Notre Dame
Catherine de Sienne (1347-1380) fut partagée sa vie durant, entre la soif de contempler le Christ en croix et le service de l'Eglise que déclaraient les factions. Le tableau est signé : F. André Pinxit, 1716. La Sainte est représentée ici en extase recevant les stigmates de la Passion. Lorsque le miracle s'est accompli sainte Catherine venait de recevoir la communion. En adoration devant le crucifix, elle dit avoir vu descendre des plaies du Seigneur, cinq rayons sanglants qui l'atteignirent et la "transverbérèrent". C'est pour cela que ses stigmates ne sont pas apparents à la différence de saint François d'Assise. Les murs sont décorés de colombes portant des rameaux d'olivier et de colonnes surmontée des armoiries des deux papes qu'elle a rencontrés, pour symboliser ses efforts de paix et de réconciliation. Les plumes d'oie à la base des colonnes rappellent qu’elle a beaucoup écrit, plus de cent lettres et un livre intitulé « Dialogue » qu'elle a dicté en pleine extase. A méditer : les deux mots à la base des colonnes « Amor » et « Patienta ».
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<center>CHAPELLE SAINTE - THÉRESE DE L'ENFANT-JÉSUS</center>Le tableau qui orne la chapelle a été exécuté en 1927/1928 par Roganeau, peintre bordelais, grand prix de Rome en 1906.
Sainte Thérèse est à la droite de la Vierge Marie. Un portique formé de colonnes antiques symbolise l'entrée du Paradis. De chaque côté, des vases évoquent les litanies reconnaissant Marie
CHAPELLE SAINTE - THÉRESE DE L'ENFANT-JÉSUS
Le tableau qui orne la chapelle a été exécuté en 1927/1928 par Roganeau, peintre bordelais, grand prix de Rome en 1906. Sainte Thérèse est à la droite de la Vierge Marie. Un portique formé de colonnes antiques symbolise l'entrée du Paradis. De chaque côté, des vases évoquent les litanies reconnaissant Marie "vase insigne de dévotion". Dans les bras de sa mère, l'Enfant-Jésus cueille des roses et les fait tomber sur terre par l'intermédiaire de la sainte carmélite. Quatre enfants ornent les côtés du tableau. Le premier à gauche (le neveu de l'artiste) porte la maquette de l'église Notre-Dame tandis que celui de droite tient les armoiries de Mgr Andrieu, alors Cardinal-Archevêque de Bordeaux.
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<center>LES FONTS BAPTISMAUX</center>L’espace fut aménagé lorsque, à la fin du XVIIIe, on affecta l'église à une paroisse. Il est placé à l'entrée du sanctuaire car le baptême a pour fonction d'introduire le baptisé dans l’Église. 
Le sens littéral de baptême est
LES FONTS BAPTISMAUX
L’espace fut aménagé lorsque, à la fin du XVIIIe, on affecta l'église à une paroisse. Il est placé à l'entrée du sanctuaire car le baptême a pour fonction d'introduire le baptisé dans l’Église. Le sens littéral de baptême est "plongeon" mais de nos jours le célébrant verse de l'eau sur la tête du nouveau chrétien. La cuve de style Directoire a été sculptée en 1792 par André Joseph Queva, artiste d'origine italienne. De forme ovale en marbre rouge incarnat, elle repose sur une demi-colonne centrale en marbre non poli et quatre pilastres corinthiens cannelés. Le contour de la vasque est orné d’oves. Le tableau daté de 1835 et signé Poitevin représente Les Compagnons d’Emmaüs. Les grilles en fer forgé ont été réalisées entre 1810 et 1820 sur les dessins de Faget, architecte bordelais, à l’imitation de celles du XVIIIe siècle. Les médaillons portent des épis de blé et des grappes de raisin préfiguration de la naissance de l’Eucharistie.
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<center>LES FONTS BAPTISMAUX</center>
LES FONTS BAPTISMAUX
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<center>Eglise Notre Dame</center>L’Annonciation. Tableau du frère André, 1735.
Eglise Notre Dame
L’Annonciation. Tableau du frère André, 1735.
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<center>Eglise Notre Dame</center>Dans la chapelle Notre-Dame du Rosaire, également chapelle du Saint Sacrement, le retable met en valeur une statue de la Vierge à l'Enfant.
Eglise Notre Dame
Dans la chapelle Notre-Dame du Rosaire, également chapelle du Saint Sacrement, le retable met en valeur une statue de la Vierge à l'Enfant.
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<center>Eglise Notre Dame</center>
Eglise Notre Dame
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<center>Eglise Notre Dame</center>LE PAPE SAINT PIE V
Tableau signé Frère André, 1733. Cette scène rappelle la vision prophétique qui fut donnée au Pape Pie V lors d’une nuit c’octobre 1571 à la veille de la bataille de Lépante. A cet instant quittant les cardinaux qui l’entouraient, il redoubla la ferveur de ses prières pour implorait les secours du Ciel et revenant il annonça la victoire de Juan d’Autriche sur les Turcs qui sauvera la chrétienté.
Eglise Notre Dame
LE PAPE SAINT PIE V Tableau signé Frère André, 1733. Cette scène rappelle la vision prophétique qui fut donnée au Pape Pie V lors d’une nuit c’octobre 1571 à la veille de la bataille de Lépante. A cet instant quittant les cardinaux qui l’entouraient, il redoubla la ferveur de ses prières pour implorait les secours du Ciel et revenant il annonça la victoire de Juan d’Autriche sur les Turcs qui sauvera la chrétienté.
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<center>Eglise Notre Dame</center>SAINTE ROSE DE LIMA.
Tableau signé de F. Jean ANDRE, 1734. Isabelle d’Olivia naquit en 1586 à Lima au Pérou dans une famille d’origine espagnole. Elle avait eu très tôt le souci de renoncer au monde et prenant comme exemple Catherine de Sienne dont elle devint la sœur tertiaire dominicaine.
Eglise Notre Dame
SAINTE ROSE DE LIMA. Tableau signé de F. Jean ANDRE, 1734. Isabelle d’Olivia naquit en 1586 à Lima au Pérou dans une famille d’origine espagnole. Elle avait eu très tôt le souci de renoncer au monde et prenant comme exemple Catherine de Sienne dont elle devint la sœur tertiaire dominicaine.
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<center>Eglise Notre Dame</center>SAINT DOMINIQUE RECEVANT LE ROSAIRE DE LA VIERGE MARIE
Signé : f. ANDRE PARISINUS ORD PRAED, PINXIT AN 1712
Ce tableau évoque l'apparition de la Vierge Marie à Albi en 1210. Dans la ferveur de ses prières Saint Dominique a vu la Vierge Marie lui remettre un rosaire et les Dominicains se sont depuis attachés à propager cette dévotion dans le monde.
La Vierge est assise sur des nuages et tient l'Enfant-Jésus dans ses bras. Un bel effet de lumière dorée auréole son visage tandis que saint Dominique, dans une attitude très noble, montre, par le mouvement de ses mains, son ardeur à recevoir ce précieux présent.
En bas dans l’angle gauche, le frère André n’a pas oublié le chien de la légende de saint Dominique, qui tient dans sa gueule le flambeau.
Eglise Notre Dame
SAINT DOMINIQUE RECEVANT LE ROSAIRE DE LA VIERGE MARIE Signé : f. ANDRE PARISINUS ORD PRAED, PINXIT AN 1712 Ce tableau évoque l'apparition de la Vierge Marie à Albi en 1210. Dans la ferveur de ses prières Saint Dominique a vu la Vierge Marie lui remettre un rosaire et les Dominicains se sont depuis attachés à propager cette dévotion dans le monde. La Vierge est assise sur des nuages et tient l'Enfant-Jésus dans ses bras. Un bel effet de lumière dorée auréole son visage tandis que saint Dominique, dans une attitude très noble, montre, par le mouvement de ses mains, son ardeur à recevoir ce précieux présent. En bas dans l’angle gauche, le frère André n’a pas oublié le chien de la légende de saint Dominique, qui tient dans sa gueule le flambeau.
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<center>Eglise Notre Dame</center>La chaire d’acajou et de marbre rouge a été 
réalisée vers 1743. Elément essentiel
permettant au prêtre de dispenser
la nouvelle doctrine, elle est située
judicieusement au centre de la nef.
Son abat-voix*, détruit lors des
troubles révolutionnaires, a été refait
en 1806 et décoré d’une Vierge
extatique soutenue par des anges de
style baroque, oeuvre du sculpteur
d’origine piémontaise Florent Bonino
(1767-1844).
Eglise Notre Dame
La chaire d’acajou et de marbre rouge a été réalisée vers 1743. Elément essentiel permettant au prêtre de dispenser la nouvelle doctrine, elle est située judicieusement au centre de la nef. Son abat-voix*, détruit lors des troubles révolutionnaires, a été refait en 1806 et décoré d’une Vierge extatique soutenue par des anges de style baroque, oeuvre du sculpteur d’origine piémontaise Florent Bonino (1767-1844).
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<center>Eglise Notre Dame</center>La chaire d’acajou et de marbre rouge a été 
réalisée vers 1743. Elément essentiel
permettant au prêtre de dispenser
la nouvelle doctrine, elle est située
judicieusement au centre de la nef.
Son abat-voix*, détruit lors des
troubles révolutionnaires, a été refait
en 1806 et décoré d’une Vierge
extatique soutenue par des anges de
style baroque, oeuvre du sculpteur
d’origine piémontaise Florent Bonino
(1767-1844).
Eglise Notre Dame
La chaire d’acajou et de marbre rouge a été réalisée vers 1743. Elément essentiel permettant au prêtre de dispenser la nouvelle doctrine, elle est située judicieusement au centre de la nef. Son abat-voix*, détruit lors des troubles révolutionnaires, a été refait en 1806 et décoré d’une Vierge extatique soutenue par des anges de style baroque, oeuvre du sculpteur d’origine piémontaise Florent Bonino (1767-1844).
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<center>Eglise Notre Dame</center>A remarquer la virtuosité de la stéréotomie des voûtes de la tribune d’orgues. En 1707, un orgue, construit par le facteur anglais Jehan Haon quelques années auparavant pour l’ancienne chapelle des Dominicains, est transféré sur la tribune de la nouvelle chapelle.
En 1785, les Dominicains en commandent un nouveau au facteur allemand Godefroy Schmidt qui construit un instrument possédant 58 jeux (56 aujourd'hui).  Le buffet, œuvre du frère Durel, comporte 7 tourelles au grand corps et 5 tourelles au positif en noyer et chêne. Il est décoré d’anges musiciens et dominé par les grandes statues de David (musicien du roi Saül) et sainte Cécile (patronne des musiciens) datées de 1785.
Eglise Notre Dame
A remarquer la virtuosité de la stéréotomie des voûtes de la tribune d’orgues. En 1707, un orgue, construit par le facteur anglais Jehan Haon quelques années auparavant pour l’ancienne chapelle des Dominicains, est transféré sur la tribune de la nouvelle chapelle. En 1785, les Dominicains en commandent un nouveau au facteur allemand Godefroy Schmidt qui construit un instrument possédant 58 jeux (56 aujourd'hui). Le buffet, œuvre du frère Durel, comporte 7 tourelles au grand corps et 5 tourelles au positif en noyer et chêne. Il est décoré d’anges musiciens et dominé par les grandes statues de David (musicien du roi Saül) et sainte Cécile (patronne des musiciens) datées de 1785.
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<center>Eglise Notre Dame</center>Les quatorze vitraux polychromes de la nef représentant des saints et des saintes sont réalisés entre 1848 et 1849 par le peintre-verrier clermontois Emile Thibaud. Le grand
vitrail de la façade, une Immaculée Conception, est mis en place en décembre 1860. Sainte Agnes, sainte Thérèse, sainte Elisabeth.
Eglise Notre Dame
Les quatorze vitraux polychromes de la nef représentant des saints et des saintes sont réalisés entre 1848 et 1849 par le peintre-verrier clermontois Emile Thibaud. Le grand vitrail de la façade, une Immaculée Conception, est mis en place en décembre 1860. Sainte Agnes, sainte Thérèse, sainte Elisabeth.
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<center>Eglise Notre Dame</center>Saint Vincent de Paul, saint Charles, saint Dominique.
Eglise Notre Dame
Saint Vincent de Paul, saint Charles, saint Dominique.
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<center>Eglise Notre Dame</center>Sainte ?, sainte Catherine d'Alexandrie, sainte Cécile.
Eglise Notre Dame
Sainte ?, sainte Catherine d'Alexandrie, sainte Cécile.
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<center>Eglise Notre Dame</center>Saint Thomas ?, saint François, saint Louis.
Eglise Notre Dame
Saint Thomas ?, saint François, saint Louis.
183
<center>Eglise Saint Pierre</center>L'existence d'un sanctuaire dédié à saint Pierre est avérée au VIe siècle. La paroisse Saint-Pierre, l'une des plus anciennes de Bordeaux, est créée au XIIe siècle. Une première église, aujourd'hui disparue, est construite au Moyen Âge. L'actuelle église est édifiée aux XIVe, XVe et XIXe siècles. Ce n’est pas un hasard si l’église Saint Pierre se trouve au cœur du Vieux Bordeaux, sur l’emplacement même du port Gallo-Romain. Bordeaux, port avant d’être cité, devait honorer le patron de ceux qui vivaient du fleuve et constituaient l’essentiel de sa population. Fin XIXe, une reconstruction couplée d’une restauration partielle est 
décidée. L’architecte bordelais Jean-
Jules Mondet est choisi. A l’extérieur, le collatéral nord est totalement reconstruit et un nouveau campanile implanté hors oeuvre.
Eglise Saint Pierre
L'existence d'un sanctuaire dédié à saint Pierre est avérée au VIe siècle. La paroisse Saint-Pierre, l'une des plus anciennes de Bordeaux, est créée au XIIe siècle. Une première église, aujourd'hui disparue, est construite au Moyen Âge. L'actuelle église est édifiée aux XIVe, XVe et XIXe siècles. Ce n’est pas un hasard si l’église Saint Pierre se trouve au cœur du Vieux Bordeaux, sur l’emplacement même du port Gallo-Romain. Bordeaux, port avant d’être cité, devait honorer le patron de ceux qui vivaient du fleuve et constituaient l’essentiel de sa population. Fin XIXe, une reconstruction couplée d’une restauration partielle est décidée. L’architecte bordelais Jean- Jules Mondet est choisi. A l’extérieur, le collatéral nord est totalement reconstruit et un nouveau campanile implanté hors oeuvre.
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<center>Eglise Saint Pierre</center>La façade, sans décor, est percée d’une baie flamboyante et d’un portail central
datant du début du XVe siècle. De forme ogivale, ce portail est un bel exemple du gothique flamboyant. Il présente trois rangs de voussures dont deux ornées d’anges, de prophètes et d’apôtres. La disparition du tympan, de la sculpture du pied-droit et des statues des niches latérales ne permet malheureusement pas de reconnaître le programme iconographique. Lors de la restauration de Jules Mondet, le sculpteur ornemaniste Jean Mora refait les chapiteaux, les pinacles, les fleurons, les gargouilles
et les choux des pignons.
Eglise Saint Pierre
La façade, sans décor, est percée d’une baie flamboyante et d’un portail central datant du début du XVe siècle. De forme ogivale, ce portail est un bel exemple du gothique flamboyant. Il présente trois rangs de voussures dont deux ornées d’anges, de prophètes et d’apôtres. La disparition du tympan, de la sculpture du pied-droit et des statues des niches latérales ne permet malheureusement pas de reconnaître le programme iconographique. Lors de la restauration de Jules Mondet, le sculpteur ornemaniste Jean Mora refait les chapiteaux, les pinacles, les fleurons, les gargouilles et les choux des pignons.
185
<center>Eglise Saint Pierre</center>Son plan adopte celui de l’église
halle composée d’une nef centrale
prolongée par un chevet profond
et deux collatéraux.
Eglise Saint Pierre
Son plan adopte celui de l’église halle composée d’une nef centrale prolongée par un chevet profond et deux collatéraux.
186
<center>Eglise Saint Pierre</center>Les vitraux du choeur, consacrés à la Vierge consolatrice (vitrail central) et à l’histoire de saint Pierre (vitraux latéraux), sont l’oeuvre
des grands maîtres bordelais Joseph Villiet (1823-1877) et Henri-Pierre Feur (1837-1926).
Eglise Saint Pierre
Les vitraux du choeur, consacrés à la Vierge consolatrice (vitrail central) et à l’histoire de saint Pierre (vitraux latéraux), sont l’oeuvre des grands maîtres bordelais Joseph Villiet (1823-1877) et Henri-Pierre Feur (1837-1926).
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<center>Eglise Saint Pierre</center>
Eglise Saint Pierre
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<center>Eglise Saint Pierre</center>Moïse, Samuel, le Roi david.
Eglise Saint Pierre
Moïse, Samuel, le Roi david.
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<center>Eglise Saint Pierre</center>Elie, Isaïe, St Jean-Baptiste.
Eglise Saint Pierre
Elie, Isaïe, St Jean-Baptiste.
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<center>Eglise Saint Pierre</center>St Romain, St Augustin, St Boniface.
Eglise Saint Pierre
St Romain, St Augustin, St Boniface.
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<center>Eglise Saint Pierre</center>Constantin, St Charles, le roi Ludovic.
Eglise Saint Pierre
Constantin, St Charles, le roi Ludovic.
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<center>Eglise Saint Pierre</center>St Augustin ?, St Thomas, St François.
Eglise Saint Pierre
St Augustin ?, St Thomas, St François.
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<center>Eglise Saint Pierre</center>
Eglise Saint Pierre
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<center>Eglise Saint Pierre</center>
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<center>Eglise Saint Pierre</center>Le tableau de Pierre Nantiac peint en 1664 Saint Pierre recevant les clefs du ciel qui se trouve aujourd’hui dans une petite chapelle
située à gauche à la base du clocher, occupait le centre du retable du maître-autel.
Eglise Saint Pierre
Le tableau de Pierre Nantiac peint en 1664 Saint Pierre recevant les clefs du ciel qui se trouve aujourd’hui dans une petite chapelle située à gauche à la base du clocher, occupait le centre du retable du maître-autel.
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<center>Eglise Saint Pierre</center>Le tableau en haut-relief représentant en buste Dieu le Père faisait partie aussi du retable.
Eglise Saint Pierre
Le tableau en haut-relief représentant en buste Dieu le Père faisait partie aussi du retable.
199
<center>Eglise Saint Pierre</center>Une piéta en bois du XVIIe,
groupe principal d’un autre retable,
a été placée dans le choeur de l’église,
derrière l’autel.
Eglise Saint Pierre
Une piéta en bois du XVIIe, groupe principal d’un autre retable, a été placée dans le choeur de l’église, derrière l’autel.
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<center>Eglise Saint Pierre</center>A droite, le chevet.
Eglise Saint Pierre
A droite, le chevet.
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