Musée des Arts Décoratifs. Chambre garance aux toiles de Beautiran.<br> La table juponnée présente des éléments pour servir à la toilette.
Un miroir à coffret de toilette. Meuble d’ébénisterie du milieu du XVIIIe siècle. Le décor de sa marqueterie et caractéristiques de la tradition hollandaise.
Un bassin de faïence stannifère, midi de la France, XVIIIe siècle.
Aiguière – casque en étain au poinçon du maître bordelais Joseph de Audet. Bordeaux, début du XVIIIe siècle. Au premier plan, tricoteuse ou vide-poches en acajou. Petit meuble volant dont le plateau supérieur en creux permet indifféremment de servir de « vide-poches » vous de poser en vrac les accessoires de couture. Fin XVIIIe siècle.
Écuelle couverte au poinçon du maître bordelais Antoine Coustanst. Appelées « bouillon », cette pièce de vaisselle est d’un usage personnel. On y buvait, dans sa chambre, au moment de la toilette, la première boisson du déjeuner qui correspond à notre petit déjeuner. Fin XVIIe – début XVIIIe siècle.
Musée des Arts Décoratifs. Chambre garance aux toiles de Beautiran.
La table juponnée présente des éléments pour servir à la toilette. Un miroir à coffret de toilette. Meuble d’ébénisterie du milieu du XVIIIe siècle. Le décor de sa marqueterie et caractéristiques de la tradition hollandaise. Un bassin de faïence stannifère, midi de la France, XVIIIe siècle. Aiguière – casque en étain au poinçon du maître bordelais Joseph de Audet. Bordeaux, début du XVIIIe siècle. Au premier plan, tricoteuse ou vide-poches en acajou. Petit meuble volant dont le plateau supérieur en creux permet indifféremment de servir de « vide-poches » vous de poser en vrac les accessoires de couture. Fin XVIIIe siècle. Écuelle couverte au poinçon du maître bordelais Antoine Coustanst. Appelées « bouillon », cette pièce de vaisselle est d’un usage personnel. On y buvait, dans sa chambre, au moment de la toilette, la première boisson du déjeuner qui correspond à notre petit déjeuner. Fin XVIIe – début XVIIIe siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre garance aux toiles de Beautiran.<br> Par contre, la commode – scribanne, également en acajou et bordelaise, est marquée par l’adoption de style Louis XVI très marqué : pieds en gaine et strict décor de cannelures. Bordeaux, XVIIIe siècle. Un flambeau, d’un modèle Louis XV. Etain marqué « Fabreguettes à Bordeaux » pour Jean Fabreguettes, deuxième moitié du XVIIIème siècle. Deux bouquetières d’applique. Faïence stannifère. Martres-Tolosanne, seconde moitié du XVIIIème siècle. Petite pendule-borne, en bronze doré. Epoque Louis XVI. Petite pendule-borne, en bronze doré. Epoque Louis XVI.
Musée des Arts Décoratifs. Chambre garance aux toiles de Beautiran.
Par contre, la commode – scribanne, également en acajou et bordelaise, est marquée par l’adoption de style Louis XVI très marqué : pieds en gaine et strict décor de cannelures. Bordeaux, XVIIIe siècle. Un flambeau, d’un modèle Louis XV. Etain marqué « Fabreguettes à Bordeaux » pour Jean Fabreguettes, deuxième moitié du XVIIIème siècle. Deux bouquetières d’applique. Faïence stannifère. Martres-Tolosanne, seconde moitié du XVIIIème siècle. Petite pendule-borne, en bronze doré. Epoque Louis XVI. Petite pendule-borne, en bronze doré. Epoque Louis XVI.
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre garance aux toiles de Beautiran.<br> Portrait de femme assise et de sa fille, huile sur toile anonyme, vers 1810 . Raymond Jeanvrot précise qu’il s’agirait du portrait de Madame de la Tour Saint-Ygest et de sa fille alors qu’une autre étiquette manuscrite d'une main inconnue donne une autre identification ; « Céleste Gaillard et sa fille Célina qui avait épousé Eugène Guérin de Foncin, née à la Désirade le 6 mars 1774, morte à Saint-François le 16 octobre 1838 (Guadeloupe) ».
Dans l'état actuel de notre connaissance iconographique, rien ne nous permet d'assurer la véritable identité des deux personnages.
Musée des Arts Décoratifs. Chambre garance aux toiles de Beautiran.
Portrait de femme assise et de sa fille, huile sur toile anonyme, vers 1810 . Raymond Jeanvrot précise qu’il s’agirait du portrait de Madame de la Tour Saint-Ygest et de sa fille alors qu’une autre étiquette manuscrite d'une main inconnue donne une autre identification ; « Céleste Gaillard et sa fille Célina qui avait épousé Eugène Guérin de Foncin, née à la Désirade le 6 mars 1774, morte à Saint-François le 16 octobre 1838 (Guadeloupe) ». Dans l'état actuel de notre connaissance iconographique, rien ne nous permet d'assurer la véritable identité des deux personnages.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon bordelais.<br> C’est dans le plus noble et le plus vaste salon de l’étage, éclairé par les trois fenêtres centrales de la façade qu’a été replacé le plus bel ensemble de meubles bordelais entourés des boiseries acquises par la ville en 1925. Le motif néoclassique des trépieds fumants se retrouve sur les montants de la cheminée en marbre noir et blanc qui date des premières années du XIXe siècle. La paire d’appliques en bronze doré est d’époque Louis XVI ; comme, sur la cheminée, la pendule-portique en marbre surmonté de l’aigle d’Autriche dont le cadran est signé « Béliard à Paris ». Elle est entourée de deux groupes en terre cuite claire de Cyflé de la faïencerie de Toul : « l’oiseau vivant » et « l’oiseau mort », datant de la deuxième moitié du XVIIIe siècle.
Musée des Arts Décoratifs. Salon bordelais.
C’est dans le plus noble et le plus vaste salon de l’étage, éclairé par les trois fenêtres centrales de la façade qu’a été replacé le plus bel ensemble de meubles bordelais entourés des boiseries acquises par la ville en 1925. Le motif néoclassique des trépieds fumants se retrouve sur les montants de la cheminée en marbre noir et blanc qui date des premières années du XIXe siècle. La paire d’appliques en bronze doré est d’époque Louis XVI ; comme, sur la cheminée, la pendule-portique en marbre surmonté de l’aigle d’Autriche dont le cadran est signé « Béliard à Paris ». Elle est entourée de deux groupes en terre cuite claire de Cyflé de la faïencerie de Toul : « l’oiseau vivant » et « l’oiseau mort », datant de la deuxième moitié du XVIIIe siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon bordelais.<br> De style Louis XVI tardif, marqué par le goût néoclassique, les boiseries fines et raffinées provenant de l’hôtel du cordier Ravezies, différent sensiblement de celle du salon jonquille dont la sculpture est plus épaisse et conventionnelle. Des motifs d’athénienne et de cassolette fumante alternent avec de frêles guirlandes de fleurs « au naturel ». Au milieu de ces lambris, que vient compléter un parquet en chêne du XVIIIe siècle, ce salon présente l’évocation de ce que pouvait être un riche intérieur bourgeois bordelais XIXe siècle, marqué par la prédilection pour des créations du XVIIIe siècle. Disposé sur la table à cabaret, le service à thé en porcelaine de Bordeaux a été offert par Madame Jacques Calvet en 1983 en souvenir de son mari qui fut à la fois collectionneur érudit et amateur d’art de goût exquis. La fontaine à eau chaude anglaise, placé à côté, élément indispensable du service du thé, est une pièce d’orfèvrerie.
Musée des Arts Décoratifs. Salon bordelais.
De style Louis XVI tardif, marqué par le goût néoclassique, les boiseries fines et raffinées provenant de l’hôtel du cordier Ravezies, différent sensiblement de celle du salon jonquille dont la sculpture est plus épaisse et conventionnelle. Des motifs d’athénienne et de cassolette fumante alternent avec de frêles guirlandes de fleurs « au naturel ». Au milieu de ces lambris, que vient compléter un parquet en chêne du XVIIIe siècle, ce salon présente l’évocation de ce que pouvait être un riche intérieur bourgeois bordelais XIXe siècle, marqué par la prédilection pour des créations du XVIIIe siècle. Disposé sur la table à cabaret, le service à thé en porcelaine de Bordeaux a été offert par Madame Jacques Calvet en 1983 en souvenir de son mari qui fut à la fois collectionneur érudit et amateur d’art de goût exquis. La fontaine à eau chaude anglaise, placé à côté, élément indispensable du service du thé, est une pièce d’orfèvrerie.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon bordelais.<br> Les meubles en acajou de Cuba sont les meubles les plus typiques de la production bordelaise. Ils datent tous les trois du XVIIIe siècle mais rappelons que ce genre de mobilier, sans doute parce que parfaitement adapté aux goûts et au sens du confort des bordelais, étaient encore fabriqués, et sans la moindre modification dans la décor, au début du XXe siècle. Les fauteuils cabriolet Louis XV sont recouverts de tissu imprimé en sérigraphie (atelier Subes, Saint Pandelon) d’après un modèle de papier peine bordelais de 1795 d’Edouard Duras, comme le fauteuil et deux chaises à la reine, à noyer ciré, au décor sculpté. Ces sièges sont des exemples de menuiserie bordelaise. Au mur, de gauche à droite : Portrait de Monsieur John Mac-Carthy, huile sur toile signée « A. Wertmüller, à Bordeaux 1799 ». John Mac-Carthy, né en Irlande épouse à Bordeaux Cécile Véronique O’Byrne, émigre à Hambourg durant la révolution française. Il revient à Bordeaux à la mort de son frère en 1715. Il meurt à Bordeaux en 1828.
Nés à Stockholm, Adolphe Ullrich Wertmüller vient à Paris où il travaille dans l’atelier de Vien. Après Lyon il arrive à Bordeaux en 1788. Il exécutera en très peu de temps dans cette ville plus de 50 portraits, le plus souvent dans le riche milieu cosmopolite des négociants protestants. Ces portraits scrupuleusement ressemblants y remportent un immense succès. Devant les incertitudes de la révolution, il rejoint les États-Unis où il mourra en 1811.
Portrait de Madame John Mac-Carthy, huile sur toile signée « A Wertmüller à Bordeaux 1788 ».
Portrait de David Skinner, huile sur toile signée A Wertmüller à Bordeaux 1788 ».
Musée des Arts Décoratifs. Salon bordelais.
Les meubles en acajou de Cuba sont les meubles les plus typiques de la production bordelaise. Ils datent tous les trois du XVIIIe siècle mais rappelons que ce genre de mobilier, sans doute parce que parfaitement adapté aux goûts et au sens du confort des bordelais, étaient encore fabriqués, et sans la moindre modification dans la décor, au début du XXe siècle. Les fauteuils cabriolet Louis XV sont recouverts de tissu imprimé en sérigraphie (atelier Subes, Saint Pandelon) d’après un modèle de papier peine bordelais de 1795 d’Edouard Duras, comme le fauteuil et deux chaises à la reine, à noyer ciré, au décor sculpté. Ces sièges sont des exemples de menuiserie bordelaise. Au mur, de gauche à droite : Portrait de Monsieur John Mac-Carthy, huile sur toile signée « A. Wertmüller, à Bordeaux 1799 ». John Mac-Carthy, né en Irlande épouse à Bordeaux Cécile Véronique O’Byrne, émigre à Hambourg durant la révolution française. Il revient à Bordeaux à la mort de son frère en 1715. Il meurt à Bordeaux en 1828. Nés à Stockholm, Adolphe Ullrich Wertmüller vient à Paris où il travaille dans l’atelier de Vien. Après Lyon il arrive à Bordeaux en 1788. Il exécutera en très peu de temps dans cette ville plus de 50 portraits, le plus souvent dans le riche milieu cosmopolite des négociants protestants. Ces portraits scrupuleusement ressemblants y remportent un immense succès. Devant les incertitudes de la révolution, il rejoint les États-Unis où il mourra en 1811. Portrait de Madame John Mac-Carthy, huile sur toile signée « A Wertmüller à Bordeaux 1788 ». Portrait de David Skinner, huile sur toile signée A Wertmüller à Bordeaux 1788 ».
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Musée des Arts Décoratifs. Salon bordelais.<br> La harpe à pédales du luthier Cousineau à Paris à un décor peint de rinceaux fleuris polychromes sur fond de bois naturel ; inscriptions peintes sur la table d’harmonie : « Cousineau père et fils luthier à Paris » 1790 – 1800.
Musée des Arts Décoratifs. Salon bordelais.
La harpe à pédales du luthier Cousineau à Paris à un décor peint de rinceaux fleuris polychromes sur fond de bois naturel ; inscriptions peintes sur la table d’harmonie : « Cousineau père et fils luthier à Paris » 1790 – 1800.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon bordelais.<br> Beaucoup plus rare et original est le piano-forte des années 1790, également en acajou de Cuba et exécuté par un facteur bordelais « Garnier jeune rue Bouffard n° 38 à Bordeaux », ainsi que l’indique une inscription imprimée sur papier mis sous verre rond, au-dessus du clavier.
Musée des Arts Décoratifs. Salon bordelais.
Beaucoup plus rare et original est le piano-forte des années 1790, également en acajou de Cuba et exécuté par un facteur bordelais « Garnier jeune rue Bouffard n° 38 à Bordeaux », ainsi que l’indique une inscription imprimée sur papier mis sous verre rond, au-dessus du clavier.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon bordelais.<br> De même, la table à jeu carrée brisée en angle, réalisée dans un bel acajou de Cuba, de style Louis XVI, est une pièce rare du mobilier de menuiserie bordelaise ; son décor de cannelures s’assortit à celui de la table à cabaret ainsi qu’à celui des deux chaises « voyeuses » pour homme, conçu pour observer le jeu mais à cheval, estampillé Nicolas Denis Delaisement, ébéniste parisien, reçu maître à Paris en 1776.
Musée des Arts Décoratifs. Salon bordelais.
De même, la table à jeu carrée brisée en angle, réalisée dans un bel acajou de Cuba, de style Louis XVI, est une pièce rare du mobilier de menuiserie bordelaise ; son décor de cannelures s’assortit à celui de la table à cabaret ainsi qu’à celui des deux chaises « voyeuses » pour homme, conçu pour observer le jeu mais à cheval, estampillé Nicolas Denis Delaisement, ébéniste parisien, reçu maître à Paris en 1776.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon bordelais.<br> Portrait de David Skinner, huile sur toile signée A Wertmüller à Bordeaux 1788 ».
Céphale et l’aurore, tableaux de l’école française du XVIIIe siècle d’après une œuvre de François Lemoine.
Portrait de Mademoiselle Susan Johnston, huile sur toile signée A Wertmüller à Bordeaux 1788 ». Les boucles de la coiffure retombent en deux « dragone » sur les épaules. La jeune fille porte, comme la plupart des modèles féminins de Wertmüller, le fichu un peu bouffant dit « menteurs » enrubanné de satin et fermé par un bouquet de roses.
Musée des Arts Décoratifs. Salon bordelais.
Portrait de David Skinner, huile sur toile signée A Wertmüller à Bordeaux 1788 ». Céphale et l’aurore, tableaux de l’école française du XVIIIe siècle d’après une œuvre de François Lemoine. Portrait de Mademoiselle Susan Johnston, huile sur toile signée A Wertmüller à Bordeaux 1788 ». Les boucles de la coiffure retombent en deux « dragone » sur les épaules. La jeune fille porte, comme la plupart des modèles féminins de Wertmüller, le fichu un peu bouffant dit « menteurs » enrubanné de satin et fermé par un bouquet de roses.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon bordelais.<br> La belle commode à la traverse inférieure ajourée sculptée de coquille, rocailles et fleurs, sur petits pieds enroulés décorés d’acanthes. Sur la commode, deux groupes de quatre personnages symbolisant les saisons. Porcelaine du XVIIIe siècle.
Musée des Arts Décoratifs. Salon bordelais.
La belle commode à la traverse inférieure ajourée sculptée de coquille, rocailles et fleurs, sur petits pieds enroulés décorés d’acanthes. Sur la commode, deux groupes de quatre personnages symbolisant les saisons. Porcelaine du XVIIIe siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon bordelais.<br> Le monumental scriban, tout à la fois commode, secrétaire à secret et bibliothèque. Sur l'abattant, un encrier en porcelaine de Chine du XVIIIe siècle.
Musée des Arts Décoratifs. Salon bordelais.
Le monumental scriban, tout à la fois commode, secrétaire à secret et bibliothèque. Sur l'abattant, un encrier en porcelaine de Chine du XVIIIe siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon bordelais.<br> Le lustre en verre de Murano est de la fin du XVIIIe siècle
Musée des Arts Décoratifs. Salon bordelais.
Le lustre en verre de Murano est de la fin du XVIIIe siècle
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Musée des Arts Décoratifs. Salon bordelais.<br> Au-dessus des portes des trophées du commerce, motifs très courant à Bordeaux, nous l’avons déjà vu, ont pour pendant les rustiques attributs du chasseur, goût du propriétaire ou tendance de la fin du siècle qui prône le retour de la nature.
Musée des Arts Décoratifs. Salon bordelais.
Au-dessus des portes des trophées du commerce, motifs très courant à Bordeaux, nous l’avons déjà vu, ont pour pendant les rustiques attributs du chasseur, goût du propriétaire ou tendance de la fin du siècle qui prône le retour de la nature.
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Musée des Arts Décoratifs.<br> Pierre Lacour (Bordeaux, 1745 – 1814) est le plus célèbre peintre bordelais de la fin du XVIIIe et du début du XXe siècle. Élève de Vien à Paris, il obtient le second prix de Rome ; quand il revient d’Italie en 1774, il se fixe définitivement à Bordeaux. Membre de l’académie, directeur de l’école de peinture, il est aussi le premier conservateur du musée des Beaux-Arts de Bordeaux qui conserve aujourd’hui la plupart de ces œuvres. Il est le grand représentant du néoclassicisme à Bordeaux.
Projet du tombeau de Pierre Lacour au cimetière de la chartreuse à Bordeaux : une femme symbolisant la peinture achève de tracer le médaillon en profil de Pierre Lacour qu’encadre l’inscription : « Pierre Lacour né à Bordeaux le 15 avril 1745, mort le 28 juillet 1814 ». Souligné de « Il fut peintre habile et homme de bien ». Bas-relief en plâtre dû au sculpteur Florent Bonino d’origine turinoise, mais actif à Bordeaux au début du XIXe siècle.
Musée des Arts Décoratifs.
Pierre Lacour (Bordeaux, 1745 – 1814) est le plus célèbre peintre bordelais de la fin du XVIIIe et du début du XXe siècle. Élève de Vien à Paris, il obtient le second prix de Rome ; quand il revient d’Italie en 1774, il se fixe définitivement à Bordeaux. Membre de l’académie, directeur de l’école de peinture, il est aussi le premier conservateur du musée des Beaux-Arts de Bordeaux qui conserve aujourd’hui la plupart de ces œuvres. Il est le grand représentant du néoclassicisme à Bordeaux. Projet du tombeau de Pierre Lacour au cimetière de la chartreuse à Bordeaux : une femme symbolisant la peinture achève de tracer le médaillon en profil de Pierre Lacour qu’encadre l’inscription : « Pierre Lacour né à Bordeaux le 15 avril 1745, mort le 28 juillet 1814 ». Souligné de « Il fut peintre habile et homme de bien ». Bas-relief en plâtre dû au sculpteur Florent Bonino d’origine turinoise, mais actif à Bordeaux au début du XIXe siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. Cage d'escalier secondaire <br>
Musée des Arts Décoratifs. Cage d'escalier secondaire
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Musée des Arts Décoratifs. Cage d'escalier secondaire <br>
Musée des Arts Décoratifs. Cage d'escalier secondaire
143
Musée des Arts Décoratifs. Cage d'escalier secondaire <br> Portrait de Daniel II Guestier (Bordeaux, 1820-1900), par Léon Bonnat (1833-1922). Il est le fils de Pierre François Guestier représenté, tout jeune, sur une aquarelle de Gustave de Galard, et petit-fils de Daniel I Guestier, peint par Breillau (ces deux œuvres sont présentées au rez-de-chaussée, dans le salon Cruse-Guestier.) Chef de la Maison Barton et Guestier, membre de la Chambre de Commerce de Bordeaux et juge au tribunal de Commerce. Président du Cercle bordelais, il avait épousé Charlotte de t Galz de Malvirade.
Musée des Arts Décoratifs. Cage d'escalier secondaire
Portrait de Daniel II Guestier (Bordeaux, 1820-1900), par Léon Bonnat (1833-1922). Il est le fils de Pierre François Guestier représenté, tout jeune, sur une aquarelle de Gustave de Galard, et petit-fils de Daniel I Guestier, peint par Breillau (ces deux œuvres sont présentées au rez-de-chaussée, dans le salon Cruse-Guestier.) Chef de la Maison Barton et Guestier, membre de la Chambre de Commerce de Bordeaux et juge au tribunal de Commerce. Président du Cercle bordelais, il avait épousé Charlotte de t Galz de Malvirade.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon Cruse-Guestier<br> Avec ses meubles de marqueterie du XVIIIe siècle, ses candélabres et ses pendules, dont le superbe cartel rocaille, en bronze doré, ses lourdes potiches chinoises et ses portraits de famille, le salon Cruse-Guestier est typique d'un certain idéal de vie et des goûts de la riche bourgeoisie négociante de Bordeaux dont faisaient partie Georges Guestier et son épouse, née Marguerite Cruse
Passionnés de chasse à courre et de chevaux, ils surent apprécier tout particulièrement la petite statuaire animalière. Fauves, lièvres, groupes de cervidés, chiens d'arrêt, chevaux... dix-sept pièces en bronze de Barye sont exposées dans la vitrine murale.
Louis Antoine Barye (1796-1875) comme sculpteur a dérangé la statuaire traditionnelle en donnant une place primordiale à l’animal, non pas traité comme une figure antique et noble mais comme un être vivant parfois féroce : Elan surpris par un lynx ou lion luttant contre un serpent. Une importante série de sièges, au même décor d'entrelacs, pilastres et cannelures, peut être datée vers 1780, réalisée en noyer laqué blanc et or, elle est vraisemblablement l'interprétation locale d'un modèle créé à Paris.
Musée des Arts Décoratifs. Salon Cruse-Guestier
Avec ses meubles de marqueterie du XVIIIe siècle, ses candélabres et ses pendules, dont le superbe cartel rocaille, en bronze doré, ses lourdes potiches chinoises et ses portraits de famille, le salon Cruse-Guestier est typique d'un certain idéal de vie et des goûts de la riche bourgeoisie négociante de Bordeaux dont faisaient partie Georges Guestier et son épouse, née Marguerite Cruse Passionnés de chasse à courre et de chevaux, ils surent apprécier tout particulièrement la petite statuaire animalière. Fauves, lièvres, groupes de cervidés, chiens d'arrêt, chevaux... dix-sept pièces en bronze de Barye sont exposées dans la vitrine murale. Louis Antoine Barye (1796-1875) comme sculpteur a dérangé la statuaire traditionnelle en donnant une place primordiale à l’animal, non pas traité comme une figure antique et noble mais comme un être vivant parfois féroce : Elan surpris par un lynx ou lion luttant contre un serpent. Une importante série de sièges, au même décor d'entrelacs, pilastres et cannelures, peut être datée vers 1780, réalisée en noyer laqué blanc et or, elle est vraisemblablement l'interprétation locale d'un modèle créé à Paris.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon Cruse-Guestier<br>Portrait de Daniel Guestier (1759-1847), par Charles Breillau, actif à Bordeaux au XIXe siècle, 1828.
Daniel Guestier, né à Bordeaux le 3 septembre 1759, appartenait à une famille protestante d'origine bretonne, installée depuis une génération. Parti à l'âge de quatorze ans pour Saint-Domingue, Daniel Guestier y fit fortune. Chassé de cette île au moment de la Révolution, il vint se fixer à Bordeaux et s'associa, en 1795, avec Hugh Barton, d'une famille originaire d'Irlande établie depuis deux générations à Bordeaux, fondant ainsi une maison de négoce de vin. Daniel Guestier mourut en 1847 et reste une des figures bordelaises les plus marquantes du début du XIXe siècle.
Musée des Arts Décoratifs. Salon Cruse-Guestier
Portrait de Daniel Guestier (1759-1847), par Charles Breillau, actif à Bordeaux au XIXe siècle, 1828. Daniel Guestier, né à Bordeaux le 3 septembre 1759, appartenait à une famille protestante d'origine bretonne, installée depuis une génération. Parti à l'âge de quatorze ans pour Saint-Domingue, Daniel Guestier y fit fortune. Chassé de cette île au moment de la Révolution, il vint se fixer à Bordeaux et s'associa, en 1795, avec Hugh Barton, d'une famille originaire d'Irlande établie depuis deux générations à Bordeaux, fondant ainsi une maison de négoce de vin. Daniel Guestier mourut en 1847 et reste une des figures bordelaises les plus marquantes du début du XIXe siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon Cruse-Guestier<br> Portrait de Georges Guestier (1860-1936) par Paul Quinsac (Bordeaux, 1858-1929)
Musée des Arts Décoratifs. Salon Cruse-Guestier
Portrait de Georges Guestier (1860-1936) par Paul Quinsac (Bordeaux, 1858-1929)
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Musée des Arts Décoratifs. Salon Cruse-Guestier<br> Portrait de Madame Georges Guestier, née Marguerite Cruse, en 1893, par Paul Quinsac (Bordeaux, 1858-1929), « le peintre des élégances bordelaises ».
Musée des Arts Décoratifs. Salon Cruse-Guestier
Portrait de Madame Georges Guestier, née Marguerite Cruse, en 1893, par Paul Quinsac (Bordeaux, 1858-1929), « le peintre des élégances bordelaises ».
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Musée des Arts Décoratifs. Salon Cruse-Guestier<br>La console en sapin sculpté et doré, meuble de menuiserie régionale, présente un décor de petites fleurs organisées en lourdes guirlandes formant des festons sous la ceinture, jaillissant du vase en bouquet et reliant la panse à l’entretoise. Une potiche chinoise.
Musée des Arts Décoratifs. Salon Cruse-Guestier
La console en sapin sculpté et doré, meuble de menuiserie régionale, présente un décor de petites fleurs organisées en lourdes guirlandes formant des festons sous la ceinture, jaillissant du vase en bouquet et reliant la panse à l’entretoise. Une potiche chinoise.
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Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.<br> Le secrétaire à abattant estampillé L. C. PIERRE et la commode à tiroirs de ceinture, sont deux meubles d’ébénisterie parisienne des années 1770, caractéristiques du style Transition Louis XV-Louis XVI
Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.
Le secrétaire à abattant estampillé L. C. PIERRE et la commode à tiroirs de ceinture, sont deux meubles d’ébénisterie parisienne des années 1770, caractéristiques du style Transition Louis XV-Louis XVI
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Musée des Arts Décoratifs. Salon Cruse-Guestier<br>La commode.
Musée des Arts Décoratifs. Salon Cruse-Guestier
La commode.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon Cruse-Guestier<br>Le superbe cartel rocaille, en bronze doré
Musée des Arts Décoratifs. Salon Cruse-Guestier
Le superbe cartel rocaille, en bronze doré
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Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.<br> Ce salon, aux proportions plus modestes que le salon de compagnie, (peut-être le chambre de Monsieur de Lalande), a gardé lui aussi des éléments d'origine : parquet en chêne et acajou, boiseries et dessus-de- portes peints de paysages classiques, cheminée Louis XVI.
La pièce est éclairée par un lustre en bronze doré et cristal (guirlandes d'olives et mirzas) à deux rangs de lumière. Epoque Restauration. L'ensemble des sièges en noyer rehaussé d'or date de la fat du XVIIIe siècle : fauteuils Directoire à dossier
Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.
Ce salon, aux proportions plus modestes que le salon de compagnie, (peut-être le chambre de Monsieur de Lalande), a gardé lui aussi des éléments d'origine : parquet en chêne et acajou, boiseries et dessus-de- portes peints de paysages classiques, cheminée Louis XVI. La pièce est éclairée par un lustre en bronze doré et cristal (guirlandes d'olives et mirzas) à deux rangs de lumière. Epoque Restauration. L'ensemble des sièges en noyer rehaussé d'or date de la fat du XVIIIe siècle : fauteuils Directoire à dossier "enroulé" et pieds postérieurs en "sabre" pour une meilleure assise ; chaises « retour d'Egypte aux pieds antérieurs terminés par des griffes. A droite de l’armoire, Portrait d’une femme et d’un jeune garçon huile sur toile anonyme, fin du XVIIIe siècle. A gauche de l'armoire : Portrait de Léon Bernard, peint en 1793 par Pierre Lacour. Bernard était un marchand-orfèvre dont le magasin était situé place de la Comédie à Bordeaux. A l’arrière du modèle, son chapeau est orné d'une cocarde tricolore .
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Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.<br> Au centre, une table à crémaillère à la Tronchin. Ici, il s'agit d'un mobilier d’ébénisterie parisienne en acajou massif et de placage attribué à Joseph Stôckel. Vers 1780
Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.
Au centre, une table à crémaillère à la Tronchin. Ici, il s'agit d'un mobilier d’ébénisterie parisienne en acajou massif et de placage attribué à Joseph Stôckel. Vers 1780
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Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.<br> Le meuble situé sous la glace, faisant face à la cheminée est un important secrétaire à cylindre, en acajou de Cuba, milieu du XVIIIe - début XIXe siècle. Sa robustesse, son fonctionnalisme et la sévérité de son style Louis XVI en font un exemple très représentatif de ce type de mobilier bordelais. 
Il porte une paire de cache-pots sur contre-pots en porcelaine de Bordeaux. Manufacture des Terres de Bordes, entre 1787 et 1790, marqué aux deux V dorés. Les pieds antérieurs des chaises terminés par des griffes
Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.
Le meuble situé sous la glace, faisant face à la cheminée est un important secrétaire à cylindre, en acajou de Cuba, milieu du XVIIIe - début XIXe siècle. Sa robustesse, son fonctionnalisme et la sévérité de son style Louis XVI en font un exemple très représentatif de ce type de mobilier bordelais. Il porte une paire de cache-pots sur contre-pots en porcelaine de Bordeaux. Manufacture des Terres de Bordes, entre 1787 et 1790, marqué aux deux V dorés. Les pieds antérieurs des chaises terminés par des griffes
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Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.<br> L'armoire bordelaise en acajou de Cuba et ronce d'acajou présente un rare décor sculpté d'attributs guerriers en faveur des années 1790 : faisceaux de licteurs, cuirasses, casques, drapeaux, piques. Ses trois tiroirs intérieurs désignent ce meuble comme armoire de lingerie. Le système de fermeture à bascule est analogue à celui de l'armoire de la salle à manger.
Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.
L'armoire bordelaise en acajou de Cuba et ronce d'acajou présente un rare décor sculpté d'attributs guerriers en faveur des années 1790 : faisceaux de licteurs, cuirasses, casques, drapeaux, piques. Ses trois tiroirs intérieurs désignent ce meuble comme armoire de lingerie. Le système de fermeture à bascule est analogue à celui de l'armoire de la salle à manger.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.<br> Chaises « retour d'Egypte aux pieds antérieurs terminés par des griffes
Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.
Chaises « retour d'Egypte aux pieds antérieurs terminés par des griffes
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Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.<br> Pendule astronomique, en bronze doré, marquée « Martinet à Londres », vers 1780.
Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.
Pendule astronomique, en bronze doré, marquée « Martinet à Londres », vers 1780.
158
Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.<br> Sessus-de- porte peint de paysages classiques,
Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.
Sessus-de- porte peint de paysages classiques,
159
Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.<br> Sessus-de- porte peint de paysages classiques,
Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.
Sessus-de- porte peint de paysages classiques,
160
Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.<br> Sessus-de- porte peint de paysages classiques,
Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.
Sessus-de- porte peint de paysages classiques,
161
Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.<br> La porcelaine, céramique à base de kaolin, apparaît en Chine vers le IXe siècle et reste une exclusivité orientale jusqu'à la découverte des gisements de kaolin en Saxe (Meissen) en 1710 et à Saint-Yrieix près de Limoges en 1770. La production de porcelaine à Bordeaux fut de très courte durée, à peine trois ans de 1787 à 1790. En 1783, les marchants détaillistes Vemeuilh achètent le château des Terres de Bordes dans le quartier de Paludate pour y fabriquer de la porcelaine. Ils y parviennent en 1787 grâce à l’embauche du porcelainier Michel Vanter et à l’apport des « terres » fournies par Alluaud, directeur de la manufacture de Limoges.
Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.
La porcelaine, céramique à base de kaolin, apparaît en Chine vers le IXe siècle et reste une exclusivité orientale jusqu'à la découverte des gisements de kaolin en Saxe (Meissen) en 1710 et à Saint-Yrieix près de Limoges en 1770. La production de porcelaine à Bordeaux fut de très courte durée, à peine trois ans de 1787 à 1790. En 1783, les marchants détaillistes Vemeuilh achètent le château des Terres de Bordes dans le quartier de Paludate pour y fabriquer de la porcelaine. Ils y parviennent en 1787 grâce à l’embauche du porcelainier Michel Vanter et à l’apport des « terres » fournies par Alluaud, directeur de la manufacture de Limoges.
162
Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.<br> Vaisselle de table, services à cabaret pour le thé et le café, pots à l’eau et bassins pour la toilette, bouquetières et vases, sont représentatifs de la production bordelaise réalisée dans une pâte un peu épaisse et onctueuse. Les décors peints sont d’inspiration néoclassique (grisailles, rinceaux et guirlandes à la Salemhier, trophées divers) et naturaliste (fraises des bois, natures mortes, bouquets, barbeaux.,,)
Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.
Vaisselle de table, services à cabaret pour le thé et le café, pots à l’eau et bassins pour la toilette, bouquetières et vases, sont représentatifs de la production bordelaise réalisée dans une pâte un peu épaisse et onctueuse. Les décors peints sont d’inspiration néoclassique (grisailles, rinceaux et guirlandes à la Salemhier, trophées divers) et naturaliste (fraises des bois, natures mortes, bouquets, barbeaux.,,)
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Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.<br>
Musée des Arts Décoratifs. Salon des porcelaines.
164
Musée des Arts Décoratifs. Deuxième salon rouge duchesse de Berry<br>
Musée des Arts Décoratifs. Deuxième salon rouge duchesse de Berry
165
Musée des Arts Décoratifs. Salon vert. Le duc de Bordeaux, comte de Chambord, et Louise d’Artois.<br> Né le 30 septembre 1800 à Paris, Henri Dieudonné, duc de Bordeaux, comte de Chambord à sa majorité, est l’enfant posthume duc de Berry, assassiné le 13 février 1820 et de Marie Caroline de Naples. Petit neveu de Louis XVI et de Louis XVIII, petit-fils de Charles X, il est l’héritier de la couronne de France et le dernier des Bourbons, décédé sans postérité à Frohsdorf en 1883. Ça sœur ainée, Louise d’Artois, Mademoiselle, né à Paris en 1819, épouse du duc de Parme assassiné en 1854. Elle décède auprès de son frère en 1864.
Vitrine 1 : naissance du tout de Bordeaux et premières années des deux enfants. Pendule en bronze doré évoquant la duchesse de Berry à l’État le duc de Bordeaux avec Louise d’Artois agenouillé.
Vitrine 2 : enfance et adolescence jusqu’à 1830. Pendule ou le duc de Bordeaux salue, habillé en colonel des lanciers.
Vitrine 3s : les deux enfants en exil jusqu’en 1836. L’Écosse est la première étape de l’exil de la famille royale consécutive à l’abdication de Charles X et à l’avènement de Louis-Philippe. Jusqu’à 1832 Edimbourg les accueille dans le château Holyrood que l’on voit sur les boîtes et gravures
Musée des Arts Décoratifs. Salon vert. Le duc de Bordeaux, comte de Chambord, et Louise d’Artois.
Né le 30 septembre 1800 à Paris, Henri Dieudonné, duc de Bordeaux, comte de Chambord à sa majorité, est l’enfant posthume duc de Berry, assassiné le 13 février 1820 et de Marie Caroline de Naples. Petit neveu de Louis XVI et de Louis XVIII, petit-fils de Charles X, il est l’héritier de la couronne de France et le dernier des Bourbons, décédé sans postérité à Frohsdorf en 1883. Ça sœur ainée, Louise d’Artois, Mademoiselle, né à Paris en 1819, épouse du duc de Parme assassiné en 1854. Elle décède auprès de son frère en 1864. Vitrine 1 : naissance du tout de Bordeaux et premières années des deux enfants. Pendule en bronze doré évoquant la duchesse de Berry à l’État le duc de Bordeaux avec Louise d’Artois agenouillé. Vitrine 2 : enfance et adolescence jusqu’à 1830. Pendule ou le duc de Bordeaux salue, habillé en colonel des lanciers. Vitrine 3s : les deux enfants en exil jusqu’en 1836. L’Écosse est la première étape de l’exil de la famille royale consécutive à l’abdication de Charles X et à l’avènement de Louis-Philippe. Jusqu’à 1832 Edimbourg les accueille dans le château Holyrood que l’on voit sur les boîtes et gravures
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Musée des Arts Décoratifs. Couloir et salon des Panoramiques.<br> Quatre petits salons réaménagés dans l'aile des communs abritent la collection du 19e siècle, réunie par le collectionneur bordelais Raymond Jeanvrot, sur le thème légitimiste des derniers Bourbons. Le sol est recouvert d'un tapis tissé de la maison Bracquenié avec un décor Restauration.
Musée des Arts Décoratifs. Couloir et salon des Panoramiques.
Quatre petits salons réaménagés dans l'aile des communs abritent la collection du 19e siècle, réunie par le collectionneur bordelais Raymond Jeanvrot, sur le thème légitimiste des derniers Bourbons. Le sol est recouvert d'un tapis tissé de la maison Bracquenié avec un décor Restauration.
167
Musée des Arts Décoratifs.  Couloir et salon des Panoramiques.<br>Le salon fait partie de l'ancienne aile des communs de l’hôtel de Lalande ; il est décoré d’un papier de tenture, grisaille de trente lès, issu de la maison Dufour à Parie en 1824, intitulé les Fêtes grecques ; de gauche à droite on reconnaît successivement L'hommage à Homère, Le culte de Vesta, Le Parthénon, L'offrande aux nymphes, le culte de Minerve, La statue d'Hercule, Le temple de Zeus et L'offrande à Bacchus.
Cette tenture provient d'une maison située sur les bords de la Garonne, à Quinsac, près de Bordeaux, ainsi que les lambris d'appui du XVIIIe siècle. Piano carré, à la marque Ignace Pleyel et fils aîné, 1816, placage d’acajou, citronnier et érable. Quatre chaises volantes à la chiavari, bois tourné et laqué, vers 1843.
Musée des Arts Décoratifs. Couloir et salon des Panoramiques.
Le salon fait partie de l'ancienne aile des communs de l’hôtel de Lalande ; il est décoré d’un papier de tenture, grisaille de trente lès, issu de la maison Dufour à Parie en 1824, intitulé les Fêtes grecques ; de gauche à droite on reconnaît successivement L'hommage à Homère, Le culte de Vesta, Le Parthénon, L'offrande aux nymphes, le culte de Minerve, La statue d'Hercule, Le temple de Zeus et L'offrande à Bacchus. Cette tenture provient d'une maison située sur les bords de la Garonne, à Quinsac, près de Bordeaux, ainsi que les lambris d'appui du XVIIIe siècle. Piano carré, à la marque Ignace Pleyel et fils aîné, 1816, placage d’acajou, citronnier et érable. Quatre chaises volantes à la chiavari, bois tourné et laqué, vers 1843.
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Musée des Arts Décoratifs.  Couloir et salon des Panoramiques.<br> Secrétaire et bibliothèque d'enfant, ronce de citronnier en placage et citronnier massif, amarante et nacre, d’Alphonse Giroux, ébéniste à Paris, achetés par la Chambre du roi (c’est à dire Charles X) pour les étrennes de Mademoiselle Louise d’Artois, le 31 décembre 1826 ; les bronzes, à la couronne de France, sont noircis en signe de deuil rappelant la mort tragique de son père, le duc de Berry.
Musée des Arts Décoratifs. Couloir et salon des Panoramiques.
Secrétaire et bibliothèque d'enfant, ronce de citronnier en placage et citronnier massif, amarante et nacre, d’Alphonse Giroux, ébéniste à Paris, achetés par la Chambre du roi (c’est à dire Charles X) pour les étrennes de Mademoiselle Louise d’Artois, le 31 décembre 1826 ; les bronzes, à la couronne de France, sont noircis en signe de deuil rappelant la mort tragique de son père, le duc de Berry.
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Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.<br> La statue en biscuit de Sèvres, acquise par la Ville en 1999, représentant le duc de Bordeaux à l'age de 7 ans, grandeur nature.
Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.
La statue en biscuit de Sèvres, acquise par la Ville en 1999, représentant le duc de Bordeaux à l'age de 7 ans, grandeur nature.
170
Bordeaux. La C athédrale Saint André.<br> A l'intérieur, elle comprend une vaste nef unique éclairée par deux niveaux de fenêtres, un transept plus élevé, un chœur de cinq travées et un déambulatoire s'ouvrant sur cinq chapelles rayonnantes. Pour la visite de la cathédrale, voir 2016, cette année ce ne sont que des compléments.
Bordeaux. La C athédrale Saint André.
A l'intérieur, elle comprend une vaste nef unique éclairée par deux niveaux de fenêtres, un transept plus élevé, un chœur de cinq travées et un déambulatoire s'ouvrant sur cinq chapelles rayonnantes. Pour la visite de la cathédrale, voir 2016, cette année ce ne sont que des compléments.
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Bordeaux. La C athédrale Saint André.<br> Intérieur du Portail Royal.
Bordeaux. La C athédrale Saint André.
Intérieur du Portail Royal.
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Bordeaux. La C athédrale Saint André.<br> Intérieur du Portail Royal.
Bordeaux. La C athédrale Saint André.
Intérieur du Portail Royal.
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Bordeaux. La C athédrale Saint André.<br>
Bordeaux. La C athédrale Saint André.
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Bordeaux. La C athédrale Saint André.<br> Chapelle Sainte Anne. St Antoine de Padoue et Saint Etienne (?). Saint Anne et la Vierge de l'Immaculée Conception (?) Saint Rémi et Saint Benoit.
Bordeaux. La C athédrale Saint André.
Chapelle Sainte Anne. St Antoine de Padoue et Saint Etienne (?). Saint Anne et la Vierge de l'Immaculée Conception (?) Saint Rémi et Saint Benoit.
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Bordeaux. La C athédrale Saint André.<br> Chapelle Sainte Anne. St Antoine de Padoue et Saint Etienne (?).
Bordeaux. La C athédrale Saint André.
Chapelle Sainte Anne. St Antoine de Padoue et Saint Etienne (?).
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Bordeaux. La C athédrale Saint André.<br> Chapelle Sainte Anne. Sainte Anne et  la Vierge de l'Immaculée Conception (?)
Bordeaux. La C athédrale Saint André.
Chapelle Sainte Anne. Sainte Anne et la Vierge de l'Immaculée Conception (?)
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Bordeaux. La C athédrale Saint André.<br> Chapelle Sainte Anne. Saint Rémi et Saint Benoit.
Bordeaux. La C athédrale Saint André.
Chapelle Sainte Anne. Saint Rémi et Saint Benoit.
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Bordeaux. La C athédrale Saint André.<br> Chapelle Saint Charles Borromée
A gauche, St Priest et Sainte Monique. A droite, Sainte Jeanne de de Valois et Saint Victor. Cachés, Saint Louis de Gonzague et Saint Charles Borromée ?
Bordeaux. La C athédrale Saint André.
Chapelle Saint Charles Borromée A gauche, St Priest et Sainte Monique. A droite, Sainte Jeanne de de Valois et Saint Victor. Cachés, Saint Louis de Gonzague et Saint Charles Borromée ?
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Bordeaux. La C athédrale Saint André.<br> St Priest et Sainte Monique.
Bordeaux. La C athédrale Saint André.
St Priest et Sainte Monique.
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Bordeaux. La C athédrale Saint André.<br> Sainte Jeanne de de Valois et Saint Victor
Bordeaux. La C athédrale Saint André.
Sainte Jeanne de de Valois et Saint Victor
181
Bordeaux. La C athédrale Saint André.<br> Chapelle Saint Joseph. Les vitraux de Villiet en hommage à saint Joseph qui fut charpentier; évoquent les métiers, les anciennes corporations et saints patrons des métiers. Saint Joseph (patron des charpentiers), saint Eloi (orfèvres), sainte Geneviève (bergers), saint Martin (sculpteurs et tailleurs de pierre).
Bordeaux. La C athédrale Saint André.
Chapelle Saint Joseph. Les vitraux de Villiet en hommage à saint Joseph qui fut charpentier; évoquent les métiers, les anciennes corporations et saints patrons des métiers. Saint Joseph (patron des charpentiers), saint Eloi (orfèvres), sainte Geneviève (bergers), saint Martin (sculpteurs et tailleurs de pierre).
182
Bordeaux. La C athédrale Saint André.<br> Chapelle Saint Joseph. Saint Crépin (cordonniers), sainte Gudule (tisserands), saint Bénezet (architectes et maçons), saint Isidore (vignerons).
Bordeaux. La C athédrale Saint André.
Chapelle Saint Joseph. Saint Crépin (cordonniers), sainte Gudule (tisserands), saint Bénezet (architectes et maçons), saint Isidore (vignerons).
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Bordeaux. La C athédrale Saint André.<br> Chapelle Saint Joseph. Saint Julien (pêcheurs), sainte Zita (fileuse de laine), saint Daggeas (fondeurs de cloches), saint Toar (potiers).
Bordeaux. La C athédrale Saint André.
Chapelle Saint Joseph. Saint Julien (pêcheurs), sainte Zita (fileuse de laine), saint Daggeas (fondeurs de cloches), saint Toar (potiers).
184
Bordeaux. La C athédrale Saint André.<br> Chapelle Saint Joseph. Sainte Candide (laitiers), saint Honoré (pâtissiers), saint Lazare (dessinateurs et enlumineurs).
Bordeaux. La C athédrale Saint André.
Chapelle Saint Joseph. Sainte Candide (laitiers), saint Honoré (pâtissiers), saint Lazare (dessinateurs et enlumineurs).
185
Bordeaux. La C athédrale Saint André.<br> Abraham, Isaac et Jacob. Chapelle du Mont Carmel.
Bordeaux. La C athédrale Saint André.
Abraham, Isaac et Jacob. Chapelle du Mont Carmel.
186
Bordeaux. La C athédrale Saint André.<br> Juda, David et Salomon. Chapelle du Mont Carmel.
Bordeaux. La C athédrale Saint André.
Juda, David et Salomon. Chapelle du Mont Carmel.
187
Bordeaux. La C athédrale Saint André.<br> Ezechiel, Isaïe et érémie Chapelle du Mont Carmel.
Bordeaux. La C athédrale Saint André.
Ezechiel, Isaïe et érémie Chapelle du Mont Carmel.
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Bordeaux. La C athédrale Saint André.<br> Joachim, Sts Anne et St Joseph Chapelle du Mont Carmel.
Bordeaux. La C athédrale Saint André.
Joachim, Sts Anne et St Joseph Chapelle du Mont Carmel.
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Bordeaux. La C athédrale Saint André.<br> Chapelle Sainte Marguerite
Sainte Catherine d'Alexandrie et Sainte Marguerite.
Bordeaux. La C athédrale Saint André.
Chapelle Sainte Marguerite Sainte Catherine d'Alexandrie et Sainte Marguerite.
190
Bordeaux. La Cathédrale.<br> Portail sud. 4° Bas-relief très-mutilé, où se voient confusément trois petites figures. 5° Personnage les mains levées sur la tête de deux petites figures agenouillées. Ce bas-relief est à moitié engagé dans le pilier.
Bordeaux. La Cathédrale.
Portail sud. 4° Bas-relief très-mutilé, où se voient confusément trois petites figures. 5° Personnage les mains levées sur la tête de deux petites figures agenouillées. Ce bas-relief est à moitié engagé dans le pilier.
191
Bordeaux. La Cathédrale.<br> l° Un personnage tête nue, cheveux longs, portant la barbe, vêtu d'une longue tunique; il semble bénir de la main droite de petites figures mutilées et placées à ses côtés. M. l'abbé Bourrasse croit reconnaître dans ce bas-relief le sujet des paroles de Jésus-Christ: « Laissez venir à moi les petits enfants. » 2° Un évêque, à mitre basse, tenant sa crosse; des personnages assis paraissent l'écouter. 3° Sculpture très-fruste; on y distingue un personnage barbu, enveloppé d'un ample vêtement, debout et la tête recouverte
Bordeaux. La Cathédrale.
l° Un personnage tête nue, cheveux longs, portant la barbe, vêtu d'une longue tunique; il semble bénir de la main droite de petites figures mutilées et placées à ses côtés. M. l'abbé Bourrasse croit reconnaître dans ce bas-relief le sujet des paroles de Jésus-Christ: « Laissez venir à moi les petits enfants. » 2° Un évêque, à mitre basse, tenant sa crosse; des personnages assis paraissent l'écouter. 3° Sculpture très-fruste; on y distingue un personnage barbu, enveloppé d'un ample vêtement, debout et la tête recouverte
192
Bordeaux. La Cathédrale.<br> 1° Trois enfants dans un baquet, portes sur des vagues ou sur des nuages; ce bas-relief se rapporterait à la légende de Sainl- Nicolas. 2° Personnage appuyant la main droite sur la tète d'un enfant agenouillé. 3° Groupe de trois femmes, deux agenouillées et la troisième debout.
Bordeaux. La Cathédrale.
1° Trois enfants dans un baquet, portes sur des vagues ou sur des nuages; ce bas-relief se rapporterait à la légende de Sainl- Nicolas. 2° Personnage appuyant la main droite sur la tète d'un enfant agenouillé. 3° Groupe de trois femmes, deux agenouillées et la troisième debout.
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Bordeaux. La Cathédrale.<br>4° Groupe également de trois personnages, le plus apparent se soutient sur des béquilles. 5° Un personnage imberbe tient de la main gauche un tout jeune enfant qu'il paraît guider et conduire.
Bordeaux. La Cathédrale.
4° Groupe également de trois personnages, le plus apparent se soutient sur des béquilles. 5° Un personnage imberbe tient de la main gauche un tout jeune enfant qu'il paraît guider et conduire.
194
Bordeaux. Centre Jean Moulin.<br> Créé en 1967, à l'instigation de Jacques Chaban-Delmas, compagnon de la Libération et délégué militaire national du Général de Gaulle, le centre national Jean Moulin, musée et centre de documentation de la Seconde Guerre Mondiale, est installé dans les locaux de l'ancienne Caisse d'Epargne de Bordeaux, immeuble édifié au milieu du 19e siècle. 
Il offre au public des documents d'époque (affiches, correspondances clandestines, armement...) et des objets qui permettent à tous de se souvenir de cette période récente de notre Histoire, de situer les différents réseaux et d'apprécier le combat de chacun pour la liberté. Il organise aussi des expositions, réalise des études, des animations spéciales.
Bordeaux. Centre Jean Moulin.
Créé en 1967, à l'instigation de Jacques Chaban-Delmas, compagnon de la Libération et délégué militaire national du Général de Gaulle, le centre national Jean Moulin, musée et centre de documentation de la Seconde Guerre Mondiale, est installé dans les locaux de l'ancienne Caisse d'Epargne de Bordeaux, immeuble édifié au milieu du 19e siècle. Il offre au public des documents d'époque (affiches, correspondances clandestines, armement...) et des objets qui permettent à tous de se souvenir de cette période récente de notre Histoire, de situer les différents réseaux et d'apprécier le combat de chacun pour la liberté. Il organise aussi des expositions, réalise des études, des animations spéciales.
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Bordeaux. Centre Jean Moulin.<br>
Bordeaux. Centre Jean Moulin.
196
Bordeaux. Centre Jean Moulin.<br>
Bordeaux. Centre Jean Moulin.
197
Bordeaux. Centre Jean Moulin.<br>
Bordeaux. Centre Jean Moulin.
198
Bordeaux. Centre Jean Moulin.<br> Cette borne authentique de la « Voie de la Liberté », dédiée par son fondateur Guy de La Vasselais à ceux qui ont donné leur vie pour le triomphe de la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes, est le symbole de notre engagement à poursuivre infailliblement la croisade pour la reconnaissance et l'épanouissement de la dignité humaine dans la démocratie et le progrès.
Bordeaux. Centre Jean Moulin.
Cette borne authentique de la « Voie de la Liberté », dédiée par son fondateur Guy de La Vasselais à ceux qui ont donné leur vie pour le triomphe de la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes, est le symbole de notre engagement à poursuivre infailliblement la croisade pour la reconnaissance et l'épanouissement de la dignité humaine dans la démocratie et le progrès.
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Bordeaux. Centre Jean Moulin.<br> Tableaux de J.J Morvan.
Bordeaux. Centre Jean Moulin.
Tableaux de J.J Morvan.
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Bordeaux. Centre Jean Moulin.<br> Tableaux de J.J Morvan.
Bordeaux. Centre Jean Moulin.
Tableaux de J.J Morvan.
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Bordeaux. Centre Jean Moulin.<br> Tableaux de J.J Morvan.
Bordeaux. Centre Jean Moulin.
Tableaux de J.J Morvan.
202
Bordeaux. Centre Jean Moulin.<br> Sur cet extrait, repris de la carte du Service Hydrographique No 2581 Pointe de Bloscon à Pointe de Prinel : Alain, fils d’Ernest SIBIR1L, tout jeune enfant à l’époque, a tracé le chemin d’évasion du Chantier E. SIBIRIL.
Il a noté la vedette basée à Roscoff, la pinasse patrouillant à 1’embouchure de la rivière de Morlaix, signalés par des drapeaux, les garnisons et postes de guets de la Wehrmacht et de la Gast
Il a dessiné la voilure du ” S’ils te mordent ” à chaque moment de sa progression, et n’a pas oublié, la barque de Mr. Leven, le pilote regagnant 1’Ile Callot.
Le
Bordeaux. Centre Jean Moulin.
Sur cet extrait, repris de la carte du Service Hydrographique No 2581 Pointe de Bloscon à Pointe de Prinel : Alain, fils d’Ernest SIBIR1L, tout jeune enfant à l’époque, a tracé le chemin d’évasion du Chantier E. SIBIRIL. Il a noté la vedette basée à Roscoff, la pinasse patrouillant à 1’embouchure de la rivière de Morlaix, signalés par des drapeaux, les garnisons et postes de guets de la Wehrmacht et de la Gast Il a dessiné la voilure du ” S’ils te mordent ” à chaque moment de sa progression, et n’a pas oublié, la barque de Mr. Leven, le pilote regagnant 1’Ile Callot. Le "S’ils te mordent" transportant 9 passagers fut le 4^mc des 15 bateaux partis du Chantier Sibiril, qui permit entre le 12/2/42 et le 22/2/1944 à 167 volontaires de gagner l’Angleterre. Ernest Sibiril, n’évita l'arrestation, qu'en partant avec le I4ème le 31/10/43. Le dernier départ fut organisé par son père Mr. Alain Sibiril âgé alors de 70 ans, le 22/2/1944.
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Bordeaux. Centre Jean Moulin.<br> Le « S'ils te mordent » transportant neuf passagers fut le quatrième des 15 bateaux partis du chantier Sibiril, qui permit entre le 12 février 1942 et le 22 février 1944 à 167 volontaires de gagner l'Angleterre. Ernest Sibiril n'évita l'arrestations qu'en partant avec le 14e le 31 octobre 1943. Le dernier départ fut organisé par son père Alain Sibiril agét alors de 70 ans.
Bordeaux. Centre Jean Moulin.
Le « S'ils te mordent » transportant neuf passagers fut le quatrième des 15 bateaux partis du chantier Sibiril, qui permit entre le 12 février 1942 et le 22 février 1944 à 167 volontaires de gagner l'Angleterre. Ernest Sibiril n'évita l'arrestations qu'en partant avec le 14e le 31 octobre 1943. Le dernier départ fut organisé par son père Alain Sibiril agét alors de 70 ans.
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br> Clocher de la cathédrale Saint-André. Pey Berland (1375-1458), fils d’un paysan aisé, est l’un des grands archevêques de Bordeaux. Durant son épiscopat, il fonde l’université de Bordeaux et fait embellir la cathédrale Saint-André. La construction de la tour-clocher débute en 1440, à distance de la cathédrale pour préserver sa structure du branle des cloches.
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
Clocher de la cathédrale Saint-André. Pey Berland (1375-1458), fils d’un paysan aisé, est l’un des grands archevêques de Bordeaux. Durant son épiscopat, il fonde l’université de Bordeaux et fait embellir la cathédrale Saint-André. La construction de la tour-clocher débute en 1440, à distance de la cathédrale pour préserver sa structure du branle des cloches.
205
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br>La tour comporte quatre niveaux desservis par un seul escalier en vis de 231 marches.
La tour a été édifiée sur les bases d’une chapelle dont le seul vestige est une fenêtre gothique flanquée de colonnettes à chapiteaux, transformée en porte d’entrée. En 1882, un passage dans le contrefort nord-ouest a été percé pour relier l’escalier à cette pièce, aujourd’hui accueil et billetterie de la tour.
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
La tour comporte quatre niveaux desservis par un seul escalier en vis de 231 marches. La tour a été édifiée sur les bases d’une chapelle dont le seul vestige est une fenêtre gothique flanquée de colonnettes à chapiteaux, transformée en porte d’entrée. En 1882, un passage dans le contrefort nord-ouest a été percé pour relier l’escalier à cette pièce, aujourd’hui accueil et billetterie de la tour.
206
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br> Les décors de la façade du clocher révèlent quatre niveaux.
La base, aux murs aveugles, ne porte aucun décor. À l'origine, le seul accès était la porte de la cage d'escalier, aménagé dans le contrefort nord-ouest. La grande ouverture en arc brisé sur la face nord fut percée au XIXe siècle pour introduire les nouvelles cloches. Au deuxième niveau, on aperçoit au nord et à l'est un décor d'arcatures aveugles à remplage gothique flamboyant. Sur les deux autres faces venaient s'appuyer des habitations détruites au XIXe siècle. On remarque aussi que les contreforts s’affinent et sont décorés de pinacles.
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
Les décors de la façade du clocher révèlent quatre niveaux. La base, aux murs aveugles, ne porte aucun décor. À l'origine, le seul accès était la porte de la cage d'escalier, aménagé dans le contrefort nord-ouest. La grande ouverture en arc brisé sur la face nord fut percée au XIXe siècle pour introduire les nouvelles cloches. Au deuxième niveau, on aperçoit au nord et à l'est un décor d'arcatures aveugles à remplage gothique flamboyant. Sur les deux autres faces venaient s'appuyer des habitations détruites au XIXe siècle. On remarque aussi que les contreforts s’affinent et sont décorés de pinacles.
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br> Au troisième niveau, les baies géminées signalent la chambre des cloches. Ces grandes fenêtres au décor rayonnant sont équipées d’abat-sons en bois.
La flèche octogonale, surmontée de la statue de Notre-Dame d’Aquitaine, forme le quatrième niveau. Ceinturée de deux galeries, elle offre le plus haut panorama sur Bordeaux.
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
Au troisième niveau, les baies géminées signalent la chambre des cloches. Ces grandes fenêtres au décor rayonnant sont équipées d’abat-sons en bois. La flèche octogonale, surmontée de la statue de Notre-Dame d’Aquitaine, forme le quatrième niveau. Ceinturée de deux galeries, elle offre le plus haut panorama sur Bordeaux.
208
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br> La chambre des cloches est le véritable cœur de l’édifice. Elle contient le beffroi en chêne posé à 24 mètres au-dessus du sol. Il mesure 11 mètres de haut pour 6 de large, et soutient quatre cloches monumentales sur deux niveaux. La cloche Marie II, fondue en 1873, pesant 4375 t, donnant le La 2 (A). <br> Un clocher sans cloches jusqu'en 1853...
Faute de cloches, la tour ne remplit pas sa fonction de clocher. Elle est divisée en appartements d’habitation. Déjà endommagée par une tempête vers 1667, l’élargissement des rues exige la destruction de la tour vers 1790. L’opinion publique se mobilise pour l’éviter : la tour est vendue et transformée en fabrique de plombs de chasse.
Classé monument historique en 1848, le clocher est racheté par le cardinal Donnet en 1851. Il lui restitue sa vocation première en installant trois cloches et un bourdon, puis sa flèche en pierre coiffée de la monumentale Vierge à l’Enfant.
Dès 1925, des moteurs électriques remplacent les sonneurs de cloches.
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
La chambre des cloches est le véritable cœur de l’édifice. Elle contient le beffroi en chêne posé à 24 mètres au-dessus du sol. Il mesure 11 mètres de haut pour 6 de large, et soutient quatre cloches monumentales sur deux niveaux. La cloche Marie II, fondue en 1873, pesant 4375 t, donnant le La 2 (A).
Un clocher sans cloches jusqu'en 1853... Faute de cloches, la tour ne remplit pas sa fonction de clocher. Elle est divisée en appartements d’habitation. Déjà endommagée par une tempête vers 1667, l’élargissement des rues exige la destruction de la tour vers 1790. L’opinion publique se mobilise pour l’éviter : la tour est vendue et transformée en fabrique de plombs de chasse. Classé monument historique en 1848, le clocher est racheté par le cardinal Donnet en 1851. Il lui restitue sa vocation première en installant trois cloches et un bourdon, puis sa flèche en pierre coiffée de la monumentale Vierge à l’Enfant. Dès 1925, des moteurs électriques remplacent les sonneurs de cloches.
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br> Notre-Dame d’Aquitaine est une œuvre monumentale en cuivre haute de 6 mètres et pesant 1,3 tonnes, réalisée par le maître orfèvre parisien Alexandre Chertier.
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
Notre-Dame d’Aquitaine est une œuvre monumentale en cuivre haute de 6 mètres et pesant 1,3 tonnes, réalisée par le maître orfèvre parisien Alexandre Chertier.
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br> La Vierge porte d’un côté l’Enfant Jésus qui caresse une colombe et de l’autre, tient une fleur de lys.
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
La Vierge porte d’un côté l’Enfant Jésus qui caresse une colombe et de l’autre, tient une fleur de lys.
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br> Tournée en direction du Médoc, elle regarde le hameau de Saint-Raphaël, à Avensan, où est né Pey Berland.
Commandé par le cardinal Donnet en 1863, cet assemblage de plaques de cuivre, renforcé par une structure métallique, est contemporain des réalisations de Bartholdi.
La statue a été restaurée et redorée à la feuille d'or en 2002. La deuxième terrasse à 50 mètres du sol, ceinture la flèche, haute de 10 mètres et décorée de crochets.
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
Tournée en direction du Médoc, elle regarde le hameau de Saint-Raphaël, à Avensan, où est né Pey Berland. Commandé par le cardinal Donnet en 1863, cet assemblage de plaques de cuivre, renforcé par une structure métallique, est contemporain des réalisations de Bartholdi. La statue a été restaurée et redorée à la feuille d'or en 2002. La deuxième terrasse à 50 mètres du sol, ceinture la flèche, haute de 10 mètres et décorée de crochets.
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br> La cathédrale saint André.
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
La cathédrale saint André.
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br>  La première terrasse, à 40 mètres de hauteur, a un plancher en béton au travers duquel on aperçoit les deux petites cloches. Marguerite, 2,5 tonnes, est la seule cloche coulée à Bordeaux, par la fonderie Deyres.
La petite Clémence de 880 kg sonne l'Angélus.
Le tambour de la flèche, ceinturé par une galerie et décoré de grandes baies géminées, est épaulé par des arcs-boutants appuyés sur les contreforts et sur la tourelle d’escaliers. La cathédrale saint André.
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
La première terrasse, à 40 mètres de hauteur, a un plancher en béton au travers duquel on aperçoit les deux petites cloches. Marguerite, 2,5 tonnes, est la seule cloche coulée à Bordeaux, par la fonderie Deyres. La petite Clémence de 880 kg sonne l'Angélus. Le tambour de la flèche, ceinturé par une galerie et décoré de grandes baies géminées, est épaulé par des arcs-boutants appuyés sur les contreforts et sur la tourelle d’escaliers. La cathédrale saint André.
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br> La cathédrale saint André.
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
La cathédrale saint André.
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br> Le tribunal de grande instance.
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
Le tribunal de grande instance.
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br> La Grosse Cloche, la basilique st Michel et sa Flèche, le pont du chemin de fer.
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
La Grosse Cloche, la basilique st Michel et sa Flèche, le pont du chemin de fer.
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br> Le pont de pierre
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
Le pont de pierre
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br> Les clochetons de la place de la Bourse, le pont Chaban Delmas, le pont d'Aquitaine
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
Les clochetons de la place de la Bourse, le pont Chaban Delmas, le pont d'Aquitaine
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br> Le Grand Thèâtre, les deux tours de l'église des Chartrons, le monument aux Girondins.
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
Le Grand Thèâtre, les deux tours de l'église des Chartrons, le monument aux Girondins.
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br>
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br>
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br> La deuxième terrasse à 50 mètres du sol. La cathédrale saint André.
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
La deuxième terrasse à 50 mètres du sol. La cathédrale saint André.
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br> Les tours de la cathédrale.
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
Les tours de la cathédrale.
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br> La cathédrale saint André.
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
La cathédrale saint André.
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br> La cathédrale saint André, derrière l'hôtel de ville.
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
La cathédrale saint André, derrière l'hôtel de ville.
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br>
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br>
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br>
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br>
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br>
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br>
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br>
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
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Bordeaux. La Tour Pey-Berland.<br>
Bordeaux. La Tour Pey-Berland.
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Bordeaux. <br> La Cité du Vin.
Bordeaux.
La Cité du Vin.
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Bordeaux. <br> La Cité du Vin, et derrière, le pont d'Aquitaine.
Bordeaux.
La Cité du Vin, et derrière, le pont d'Aquitaine.
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Bordeaux. <br> Le pont Chaban Delmas, ou pont Bacalan-Bastide, à Bordeaux, est un pont franchissant la Garonne entre le pont de pierre et le pont d’Aquitaine, il se situe dans le prolongement de la rue Lucien Faure. Le conseil municipal de la ville de Bordeaux a résolu le 22 octobre 2012 de le baptiser du nom de « Jacques Chaban-Delmas », l'ancien maire de Bordeaux. Les travaux ont duré d'octobre 2009 à fin décembre 2012. La mise en service de l'ouvrage a lieu le 16 mars 2013.
Bordeaux.
Le pont Chaban Delmas, ou pont Bacalan-Bastide, à Bordeaux, est un pont franchissant la Garonne entre le pont de pierre et le pont d’Aquitaine, il se situe dans le prolongement de la rue Lucien Faure. Le conseil municipal de la ville de Bordeaux a résolu le 22 octobre 2012 de le baptiser du nom de « Jacques Chaban-Delmas », l'ancien maire de Bordeaux. Les travaux ont duré d'octobre 2009 à fin décembre 2012. La mise en service de l'ouvrage a lieu le 16 mars 2013.
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Bordeaux. <br> Le pont Chaban Delmas avec sa tour de contrôle.
Bordeaux.
Le pont Chaban Delmas avec sa tour de contrôle.
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Bordeaux. <br> Le pont d'Aquitaine est un pont suspendu situé sur la rocade de Bordeaux. Les travaux de construction ont débuté en 1961 pour une inauguration en 1967. L'ouvrage a une portée de 394 m pour une longueur de 1 767 m, ce qui en fait le deuxième plus grand pont suspendu de France, après le pont de Tancarville..
Bordeaux.
Le pont d'Aquitaine est un pont suspendu situé sur la rocade de Bordeaux. Les travaux de construction ont débuté en 1961 pour une inauguration en 1967. L'ouvrage a une portée de 394 m pour une longueur de 1 767 m, ce qui en fait le deuxième plus grand pont suspendu de France, après le pont de Tancarville..
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