La Ville de Bordeaux

Place de la Victoire, Place Gambetta, Musée des Arts Décoratifs, Centre Jean Moulin et la tour Pey berland.

Bordeaux. Place de la Victoire. <br> L'une des places les plus vivantes de Bordeaux avec la colonne et les tortues d'Ivan Theimer, la faculté de medecine et la porte d'Aquitaine.
Bordeaux. Place de la Victoire.
L'une des places les plus vivantes de Bordeaux avec la colonne et les tortues d'Ivan Theimer, la faculté de medecine et la porte d'Aquitaine.
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Bordeaux. Place de la Victoire. <br> Depuis juin 2005 un obélisque et deux tortues géantes ont élu domicile sur la place de la Victoire.
Bordeaux. Place de la Victoire.
Depuis juin 2005 un obélisque et deux tortues géantes ont élu domicile sur la place de la Victoire.
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Bordeaux. Place de la Victoire. <br> Une colonne étrangement torsadée en marbre rouge du Languedoc et en bronze rendant hommage à la capitale de la vigne et du vin. Les références sur ce sujet y sont nombreuses, grappes de raisin, masque de Bacchus, navire de Dionysos... C'est une oeuvre du  sculpteur Tchèque Ivan Theimer.
Bordeaux. Place de la Victoire.
Une colonne étrangement torsadée en marbre rouge du Languedoc et en bronze rendant hommage à la capitale de la vigne et du vin. Les références sur ce sujet y sont nombreuses, grappes de raisin, masque de Bacchus, navire de Dionysos... C'est une oeuvre du sculpteur Tchèque Ivan Theimer.
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Bordeaux. Place de la Victoire. <br>
Bordeaux. Place de la Victoire.
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Bordeaux. Place de la Victoire. <br> Il semble qu'à l'origine du projet seul l'obélisque était prévu. Pourtant en 2005 la colonne est arrivée place de la Victoire accompagnée de deux tortues en bronze, elles aussi parées de grappes de raisins et à la carapace ornée de multiples références aux grand crus bordelais.
Bordeaux. Place de la Victoire.
Il semble qu'à l'origine du projet seul l'obélisque était prévu. Pourtant en 2005 la colonne est arrivée place de la Victoire accompagnée de deux tortues en bronze, elles aussi parées de grappes de raisins et à la carapace ornée de multiples références aux grand crus bordelais.
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Bordeaux. Place de la Victoire. </br> En 1753, André Portier y construisit la porte d'Aquitaine, nom donné en mémoire du duc d'Aquitaine. En raison de sa dureté, c'est la pierre de Saint Macaire qui a été retenue pour cet édifice large de 32,50 m. L'entablement de la porte d'Aquitaine est surmonté par un fronton de forme triangulaire orné de sculptures représentant des dieux marins et les armes royales coté place, des fruits et des fleurs coté rue Sainte Catherine. Avant de s'appeler place de la Victoire, nom donné après la guerre de 1914-1918 (le 3 décembre 1918), la place s'appelait place Saint Julien.
Bordeaux. Place de la Victoire.
En 1753, André Portier y construisit la porte d'Aquitaine, nom donné en mémoire du duc d'Aquitaine. En raison de sa dureté, c'est la pierre de Saint Macaire qui a été retenue pour cet édifice large de 32,50 m. L'entablement de la porte d'Aquitaine est surmonté par un fronton de forme triangulaire orné de sculptures représentant des dieux marins et les armes royales coté place, des fruits et des fleurs coté rue Sainte Catherine. Avant de s'appeler place de la Victoire, nom donné après la guerre de 1914-1918 (le 3 décembre 1918), la place s'appelait place Saint Julien.
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Bordeaux. Place Gambetta.<br> Comme bon nombre de places et de rues, la place Gambetta ne s'est pas toujours appelée ainsi. Auparavant, comme on peut encore le voir gravé dans la pierre, la place s'est successivement appelée place Dauphine, puis place Nationale et à nouveau place Dauphine. S'il n'en subsiste plus de trace visible aujourd'hui, de 1811 à 1814, elle s'est également appelée
Bordeaux. Place Gambetta.
Comme bon nombre de places et de rues, la place Gambetta ne s'est pas toujours appelée ainsi. Auparavant, comme on peut encore le voir gravé dans la pierre, la place s'est successivement appelée place Dauphine, puis place Nationale et à nouveau place Dauphine. S'il n'en subsiste plus de trace visible aujourd'hui, de 1811 à 1814, elle s'est également appelée "place du Roi de Rome". Ce n'est qu'en 1883 que la place prendra le nom qu'on lui connait aujourd'hui de "place Gambetta" en hommage au député puis ministre Léon Gambetta (1838-1882). La place Gambetta est également un endroit verdoyant de la ville. Dans sa partie centrale, on trouve plus d'une trentaine d'arbres, des massifs fleuris, des bassins et même un petit pont qui font de ce lieu un véritable mini jardin public.
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Bordeaux. Place Gambetta.<br> Nous sommes à Bordeaux et comme c'est le cas sur la plupart des places, les façades des immeubles sont ornées de mascarons.
Bordeaux. Place Gambetta.
Nous sommes à Bordeaux et comme c'est le cas sur la plupart des places, les façades des immeubles sont ornées de mascarons.
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Bordeaux. Place Gambetta.<br>
Bordeaux. Place Gambetta.
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Bordeaux. <br>
Bordeaux.
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Bordeaux. <br> Entre la porte Dijeaux et la rue du Docteur Nancel Pénard se trouvaient les vitrines du magasin Le Printemps. Immeuble vendu pour laisser la place à une enseigne de disques et de multimédia qui a eu son heure de gloire mais qui a fini par disparaitre. De l'autre côté de la place, un des lieux emblématiques, la terrasse et la brasserie du Régent. Situé à l'angle du cours Georges Clémenceau, le Régent existait de façon presque ininterrompue depuis 1893. Si à l'origine les Bordelais venaient y déguster le chocolat chaud servi à la tasse, il était par la suite devenu, pour une certaine élite, le lieu où il fallait être vu en terrasse . Le Régent a été vendu pour laisser place à une pizzéria.
Bordeaux.
Entre la porte Dijeaux et la rue du Docteur Nancel Pénard se trouvaient les vitrines du magasin Le Printemps. Immeuble vendu pour laisser la place à une enseigne de disques et de multimédia qui a eu son heure de gloire mais qui a fini par disparaitre. De l'autre côté de la place, un des lieux emblématiques, la terrasse et la brasserie du Régent. Situé à l'angle du cours Georges Clémenceau, le Régent existait de façon presque ininterrompue depuis 1893. Si à l'origine les Bordelais venaient y déguster le chocolat chaud servi à la tasse, il était par la suite devenu, pour une certaine élite, le lieu où il fallait être vu en terrasse . Le Régent a été vendu pour laisser place à une pizzéria.
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Bordeaux. Porte Dijeaux.<br> La porte Dijeaux présente un grand nombre de similitudes avec la porte d'aquitaine, notamment dans son architecture surmontée d'un fronton triangulaire également sculpté.
Bordeaux. Porte Dijeaux.
La porte Dijeaux présente un grand nombre de similitudes avec la porte d'aquitaine, notamment dans son architecture surmontée d'un fronton triangulaire également sculpté.
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Bordeaux. Porte Dijeaux.<br> De ce coté, le triangle est occupé par les symboles royaux, couronne et fleurs de lys, mais aussi deux ailes, un casque et un poisson. Sous le triangle une tête animale surplombe le chiffre 1748 qui correspond à la date de sa construction.
Bordeaux. Porte Dijeaux.
De ce coté, le triangle est occupé par les symboles royaux, couronne et fleurs de lys, mais aussi deux ailes, un casque et un poisson. Sous le triangle une tête animale surplombe le chiffre 1748 qui correspond à la date de sa construction.
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Bordeaux. Porte Dijeaux.<br>Sur la façade de la rue porte Dijeaux, comme pour la porte d'aquitaine on retrouve les armoiries de Bordeaux avec les tours de la Grosse cloche surmontées du léopard. Corne d'abondance, grappe de raisin et symboles marin complètent cette face triangulaire sous laquelle on retrouve également sculpté un mascaron recouvert par deux têtes animales (chèvres ?).
Bordeaux. Porte Dijeaux.
Sur la façade de la rue porte Dijeaux, comme pour la porte d'aquitaine on retrouve les armoiries de Bordeaux avec les tours de la Grosse cloche surmontées du léopard. Corne d'abondance, grappe de raisin et symboles marin complètent cette face triangulaire sous laquelle on retrouve également sculpté un mascaron recouvert par deux têtes animales (chèvres ?).
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Bordeaux. <br> 
 En haut, les armoiries de Bordeaux avec les tours de la Grosse cloche surmontées du léopard. Corne d'abondance, grappe de raisin et symboles marin complètent cette face triangulaire sous laquelle on retrouve également sculpté un mascaron recouvert par deux têtes animales (chèvres ?).
Bordeaux.
En haut, les armoiries de Bordeaux avec les tours de la Grosse cloche surmontées du léopard. Corne d'abondance, grappe de raisin et symboles marin complètent cette face triangulaire sous laquelle on retrouve également sculpté un mascaron recouvert par deux têtes animales (chèvres ?).
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Bordeaux. Porte Dijeaux.<br>
Bordeaux. Porte Dijeaux.
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Bordeaux. <br>
Bordeaux.
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Bordeaux. <br> Un beau trompe-cocu.
Bordeaux.
Un beau trompe-cocu.
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Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.<br> L'entrée dans la cour pavée se fait par une porte cochère à deux vantaux, garnie d'un lourd heurtoir en boucle sur platine découpée et d'un riche ensemble de serrurerie encore en place
Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.
L'entrée dans la cour pavée se fait par une porte cochère à deux vantaux, garnie d'un lourd heurtoir en boucle sur platine découpée et d'un riche ensemble de serrurerie encore en place
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Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.<br> Heurtoir de la porte-cochère de l'hôtel de Lalande. Seconde moitié du 18e siècle.
Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.
Heurtoir de la porte-cochère de l'hôtel de Lalande. Seconde moitié du 18e siècle.
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Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.<br> Cette cour est inscrite dans une demi-lune pour faciliter la manœuvre des carrosses.<br>
Le musée des Arts décoratifs et du Design de Bordeaux est installé dans un hôtel particulier, l'hôtel de Lalande, construit en 1779
Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.
Cette cour est inscrite dans une demi-lune pour faciliter la manœuvre des carrosses.
Le musée des Arts décoratifs et du Design de Bordeaux est installé dans un hôtel particulier, l'hôtel de Lalande, construit en 1779 "entre cour et jardin", par l'architecte bordelais Etienne Laclotte, pour la famille du parlementaire Pierre de Raymond de Lalande. L'hôtel a été remeublé dans le goût de la fin du 18e siècle, proposant ainsi un aperçu vivant de l'art de vivre d'une classe sociale privilégiée, au moment de la Révolution Française.
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Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.<br> Cette cour est inscrite dans une demi-lune pour faciliter la manœuvre des carrosses.
A gauche, un haut mur aveugle coiffé d'une balustrade abrite des regards curieux le monde caché de la vie privée.
A droite, la grande arcade cintrée donnait accès aux écuries et aux remises à carrosses et, au-dessus, au grenier à foin, aujourd'hui 25 salles d'exposition (temporaire) sur deux niveaux
Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.
Cette cour est inscrite dans une demi-lune pour faciliter la manœuvre des carrosses. A gauche, un haut mur aveugle coiffé d'une balustrade abrite des regards curieux le monde caché de la vie privée. A droite, la grande arcade cintrée donnait accès aux écuries et aux remises à carrosses et, au-dessus, au grenier à foin, aujourd'hui 25 salles d'exposition (temporaire) sur deux niveaux
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Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.<br> Le haut mur aveugle coiffé d'une balustrade.
Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.
Le haut mur aveugle coiffé d'une balustrade.
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Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.<br>  La grande arcade cintrée donnait accès aux écuries et aux remises à carrosses.
Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.
La grande arcade cintrée donnait accès aux écuries et aux remises à carrosses.
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Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.<br> Sur la cour, l'hôtel en pierre blanche présente une façade à trois niveaux : un rez-de-chaussée légèrement surélevé, un premier étage, un étage de combles établi sous un haut toit « à la française » à deux versants et croupes d'ardoises.
Le rythme est donné par les deux extrémités latérales en avant-corps formant pavillons où sont logés les deux escaliers qui encadrent symétriquement les cinq travées centrales. 
La décoration, très sobre au centre, est plus élégante et abondante sur les deux pavillons : chaînes d'angle à refends, frontons triangulaires à denticules et guirlandes de feuilles de chêne retenues par des nœuds de ruban plissé encadrées par deux consoles à imbrications terminées par un effet de passementerie.
Les deux portes d'entrée, placées sur les façades internes des pavillons, sont désaxées par rapport à la porte cochère et donc invisibles de la rue. On y accède par un perron de deux marches qui se présente, dans un effet théâtral propre au 18e siècle, comme une scène. L'entrée principale, constituée du vestibule et de l'escalier d'honneur, n'est pas dans l'axe de la porte cochère mais rejetée dans le pavillon latéral droit (le gauche abritant une entrée secondaire et l'escalier de service). Le corps de logis principal peut ainsi être réservé, sur la cour, à une vaste salle à manger et, sur le jardin, à une série de salons en enfilade.
Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.
Sur la cour, l'hôtel en pierre blanche présente une façade à trois niveaux : un rez-de-chaussée légèrement surélevé, un premier étage, un étage de combles établi sous un haut toit « à la française » à deux versants et croupes d'ardoises. Le rythme est donné par les deux extrémités latérales en avant-corps formant pavillons où sont logés les deux escaliers qui encadrent symétriquement les cinq travées centrales. La décoration, très sobre au centre, est plus élégante et abondante sur les deux pavillons : chaînes d'angle à refends, frontons triangulaires à denticules et guirlandes de feuilles de chêne retenues par des nœuds de ruban plissé encadrées par deux consoles à imbrications terminées par un effet de passementerie. Les deux portes d'entrée, placées sur les façades internes des pavillons, sont désaxées par rapport à la porte cochère et donc invisibles de la rue. On y accède par un perron de deux marches qui se présente, dans un effet théâtral propre au 18e siècle, comme une scène. L'entrée principale, constituée du vestibule et de l'escalier d'honneur, n'est pas dans l'axe de la porte cochère mais rejetée dans le pavillon latéral droit (le gauche abritant une entrée secondaire et l'escalier de service). Le corps de logis principal peut ainsi être réservé, sur la cour, à une vaste salle à manger et, sur le jardin, à une série de salons en enfilade.
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Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.<br> La décoration, très sobre au centre, est plus élégante et abondante sur les deux pavillons : chaînes d'angle à refends, frontons triangulaires à denticules et guirlandes de feuilles de chêne retenues par des nœuds de ruban plissé encadrées par deux consoles à imbrications terminées par un effet de passementerie.
Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.
La décoration, très sobre au centre, est plus élégante et abondante sur les deux pavillons : chaînes d'angle à refends, frontons triangulaires à denticules et guirlandes de feuilles de chêne retenues par des nœuds de ruban plissé encadrées par deux consoles à imbrications terminées par un effet de passementerie.
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Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.<br>
Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.
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Musée des Arts Décoratifs. Le vestibule.<br> Face à la porte d'entrée, un cabinet monté, meuble d’ébénisterie française de la première moitié du XVIIe siècle. Réalisé en placage d’ébène sculpté et gravé il représente deux scènes de la vie de saint Jean-Baptiste : la naissance du prophète et le baptême du Christ. La façade austère contraste avec la niche intérieure spectaculaire en marqueterie d’ivoire et de bois polychrome. Sur le dessus, deux plats hispano-mauresques en faïence lustrée, du XVIe siècle.
Le piètement du cabinet d'ébène, équipé en vitrine au XIXe siècle, présente des faïences stannifères italiennes dites « majoliques » :
Un plat à décor historié. Castelli, fin XVIIe siècle (Don Evrard de Fayolle, 1911).
Un plat à décor d'architecture. Anganaro, fin XVI Ie siècle (Legs Chalus, 1960).
Trois chevrettes. Venise, fin XVIe siècle (Legs Périé, 1945 ; Legs Bonie, 1895).
Une albarelle. Sicile, début du XVIIe siècle (Legs Périé, 1945)
Ces quatre dernières pièces sont des vases d’apothicairerie.
Une assiette aux armes des Medicis. Caffagiolo, XVIe siècle (Legs Périé, 1945).
Une aiguière couverte. Castelli, XVIIe siècle (Legs Périé, 1945).
Musée des Arts Décoratifs. Le vestibule.
Face à la porte d'entrée, un cabinet monté, meuble d’ébénisterie française de la première moitié du XVIIe siècle. Réalisé en placage d’ébène sculpté et gravé il représente deux scènes de la vie de saint Jean-Baptiste : la naissance du prophète et le baptême du Christ. La façade austère contraste avec la niche intérieure spectaculaire en marqueterie d’ivoire et de bois polychrome. Sur le dessus, deux plats hispano-mauresques en faïence lustrée, du XVIe siècle. Le piètement du cabinet d'ébène, équipé en vitrine au XIXe siècle, présente des faïences stannifères italiennes dites « majoliques » : Un plat à décor historié. Castelli, fin XVIIe siècle (Don Evrard de Fayolle, 1911). Un plat à décor d'architecture. Anganaro, fin XVI Ie siècle (Legs Chalus, 1960). Trois chevrettes. Venise, fin XVIe siècle (Legs Périé, 1945 ; Legs Bonie, 1895). Une albarelle. Sicile, début du XVIIe siècle (Legs Périé, 1945) Ces quatre dernières pièces sont des vases d’apothicairerie. Une assiette aux armes des Medicis. Caffagiolo, XVIe siècle (Legs Périé, 1945). Une aiguière couverte. Castelli, XVIIe siècle (Legs Périé, 1945).
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Musée des Arts Décoratifs. Le vestibule.<br> Horloge au sol en gaine chantournée, bois teinté façon acajou, interprétation bordelaise du modèle Régence parisien, milieu du XVIIIe siècle
Musée des Arts Décoratifs. Le vestibule.
Horloge au sol en gaine chantournée, bois teinté façon acajou, interprétation bordelaise du modèle Régence parisien, milieu du XVIIIe siècle
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Musée des Arts Décoratifs. Le vestibule.<br> Deux plaques de lumière à une branche, au décor rocaille en laiton repoussé, de la première moitié du XVIIIe siècle.
Portrait de Jeanne de Baritault, Dame de Terre- fort, 1648, attribué à Guy François, XVIIe siècle.
Fille unique de Raymond de Baritault, écuyer et seigneur de Terrefort et de Roscan et de Jeanne de Quineure, elle est née à Saint-Macaire en 1619 et mourut à Bordeaux en 1679 ; elle épouse en premières noces Jacques de Fayet puis, en 1643, Jean de Gueysierre, écuyer et conseiller à la Cour des Aides à qui elle apporte en dot Terrefort. Sa bouche cerise et les mouches savamment posées sur son visage rehaussent l’éclat de son visage régulier ; s’y ajoute la grande légèreté de ses boucles, de la dentelle du col et de l’extraordinaire coiffure faite de petites plumes multicolores.
Musée des Arts Décoratifs. Le vestibule.
Deux plaques de lumière à une branche, au décor rocaille en laiton repoussé, de la première moitié du XVIIIe siècle. Portrait de Jeanne de Baritault, Dame de Terre- fort, 1648, attribué à Guy François, XVIIe siècle. Fille unique de Raymond de Baritault, écuyer et seigneur de Terrefort et de Roscan et de Jeanne de Quineure, elle est née à Saint-Macaire en 1619 et mourut à Bordeaux en 1679 ; elle épouse en premières noces Jacques de Fayet puis, en 1643, Jean de Gueysierre, écuyer et conseiller à la Cour des Aides à qui elle apporte en dot Terrefort. Sa bouche cerise et les mouches savamment posées sur son visage rehaussent l’éclat de son visage régulier ; s’y ajoute la grande légèreté de ses boucles, de la dentelle du col et de l’extraordinaire coiffure faite de petites plumes multicolores.
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Musée des Arts Décoratifs. Le vestibule.<br>
Musée des Arts Décoratifs. Le vestibule.
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Musée des Arts Décoratifs. Escalier d'honneur.<br> La rampe de fer forgé, chef d’œuvre de la ferronnerie bordelaise est d’un modèle assez inhabituel à Bordeaux : succession de balustres ajourés réunis par une guirlande à double face de feuilles de chêne et de glands.
Musée des Arts Décoratifs. Escalier d'honneur.
La rampe de fer forgé, chef d’œuvre de la ferronnerie bordelaise est d’un modèle assez inhabituel à Bordeaux : succession de balustres ajourés réunis par une guirlande à double face de feuilles de chêne et de glands.
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Musée des Arts Décoratifs. Escalier d'honneur.<br>
Musée des Arts Décoratifs. Escalier d'honneur.
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Musée des Arts Décoratifs. Escalier d'honneur<br> Triomphe d’un Empereur romain (Scipion) tapisserie de haute lice de Bruxelles, début XVIIème  siècle.
Musée des Arts Décoratifs. Escalier d'honneur
Triomphe d’un Empereur romain (Scipion) tapisserie de haute lice de Bruxelles, début XVIIème siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. Escalier d'honneur.<br> Guéridon porte-lumière, chêne sculpté et doté, vers 1740. Destinée à recevoir un flambeau, cette torchère provient de la chapelle du couvent des dominicains, actuelle église Notre-Dame à Bordeaux.
Musée des Arts Décoratifs. Escalier d'honneur.
Guéridon porte-lumière, chêne sculpté et doté, vers 1740. Destinée à recevoir un flambeau, cette torchère provient de la chapelle du couvent des dominicains, actuelle église Notre-Dame à Bordeaux.
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Musée des Arts Décoratifs. Escalier d'honneur<br> Le jurat Jehan de Gères, seigneur de Camarsac. 1616. Anonyme français, XVlIème siècle.
Ce portrait qui représente un noble seigneur de Camarsac le jour où il a été du jurat de Bordeaux, le 1er août 1616, est dans la tradition des peintures d'apparat du XVIème siècle dans lesquelles le personnage pose d'une manière officielle avec ses titres et armoiries. Les jurats étaient au nombre de trois et participaient aux décisions prises à la mairie, ils étaient élus tous les deux ans. Malgré une certaine raideur un peu provinciale, il ne manque pas de prestance. Il est peut-être l'œuvre de Jas Le Roy, d'origine flamande.
Musée des Arts Décoratifs. Escalier d'honneur
Le jurat Jehan de Gères, seigneur de Camarsac. 1616. Anonyme français, XVlIème siècle. Ce portrait qui représente un noble seigneur de Camarsac le jour où il a été du jurat de Bordeaux, le 1er août 1616, est dans la tradition des peintures d'apparat du XVIème siècle dans lesquelles le personnage pose d'une manière officielle avec ses titres et armoiries. Les jurats étaient au nombre de trois et participaient aux décisions prises à la mairie, ils étaient élus tous les deux ans. Malgré une certaine raideur un peu provinciale, il ne manque pas de prestance. Il est peut-être l'œuvre de Jas Le Roy, d'origine flamande.
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Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre.<br> Pièce de transition entre le monde extérieur et le monde de la vie privée, pièce d’attente pour les visiteurs, elle a aussi une fonction de service (chargement par la grille arrière du poêle de la salle à manger attenante sans avoir à déranger les convives). Les boiseries, ainsi que toutes celles du rez-de-chaussée sont authentiques. <br>
Copies en plâtre des statues ornant le péristyle du Grand Théâtre : Victor Louis impose à Bordeaux son équipe parisienne dont fait partie le sculpteur Pierre Berruer (1734- 1797) qui propose douze statues, trois déesses et neuf muses pour le péristyle. Ici, seules trois déesses (Junon, Minerve et Vénus) et quatre des Muses (Uranie, Calliope, Clio et Euterpe) sont présentées.
Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre.
Pièce de transition entre le monde extérieur et le monde de la vie privée, pièce d’attente pour les visiteurs, elle a aussi une fonction de service (chargement par la grille arrière du poêle de la salle à manger attenante sans avoir à déranger les convives). Les boiseries, ainsi que toutes celles du rez-de-chaussée sont authentiques.
Copies en plâtre des statues ornant le péristyle du Grand Théâtre : Victor Louis impose à Bordeaux son équipe parisienne dont fait partie le sculpteur Pierre Berruer (1734- 1797) qui propose douze statues, trois déesses et neuf muses pour le péristyle. Ici, seules trois déesses (Junon, Minerve et Vénus) et quatre des Muses (Uranie, Calliope, Clio et Euterpe) sont présentées.
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Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre.<br>
Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre.
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Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre.<br> Portrait du Marquis de Tourny, intendant à Bordeaux de 1743 à 1757, par Allais.
Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre.
Portrait du Marquis de Tourny, intendant à Bordeaux de 1743 à 1757, par Allais.
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Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre.<br> Portrait de Dupré de Saint-Maur, intendant à Bordeaux de 1776 à 1785. La construction du Grand Théâtre de Bordeaux est menée sous son intendance. Pastel anonyme.
Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre.
Portrait de Dupré de Saint-Maur, intendant à Bordeaux de 1776 à 1785. La construction du Grand Théâtre de Bordeaux est menée sous son intendance. Pastel anonyme.
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Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre.<br> Portrait d’Armand Saige, vers 1760, attribué à P.R. Chaperon : A. Saige était un richissime négociant, maire de Bordeaux en 1791 et guillotiné en 1793.
Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre.
Portrait d’Armand Saige, vers 1760, attribué à P.R. Chaperon : A. Saige était un richissime négociant, maire de Bordeaux en 1791 et guillotiné en 1793.
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Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre. <br> Le buste de Charles de Secondât, baron de Montesquieu (La Brède 1689 - Paris, 1755) par Jean-Baptiste Lemoyne, 1767.
Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre.
Le buste de Charles de Secondât, baron de Montesquieu (La Brède 1689 - Paris, 1755) par Jean-Baptiste Lemoyne, 1767.
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Musée des Arts Décoratifs. Deucxième antichambre.<br> La cheminée en brèche violette de style Louis XV est encadrée d’une paire d’appliques en bronze doré de la seconde moitié du XVIIIème siècle.
Musée des Arts Décoratifs. Deucxième antichambre.
La cheminée en brèche violette de style Louis XV est encadrée d’une paire d’appliques en bronze doré de la seconde moitié du XVIIIème siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre.<br> Réduction en bronze de la statue équestre de Louis XV par Jean Baptiste Lemoyne (vers 1766). Cette sculpture avait été commandée au sculpteur par les jurats bordelais afin d’être offerte au roi lui rappelant ainsi la Place Royale qui lui était dédiée à Bordeaux. Première place «ouverte» dans l’histoire de l’urbanisme français, la Place Royale de Bordeaux, conçue et entreprise par Jacques V Gabriel, est achevée par son fils Jacques Ange. Au centre de la place, s’élevait la statue de Louis XV, commandée par Jacques V Gabriel aux Lemoyne, père et fils.
Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre.
Réduction en bronze de la statue équestre de Louis XV par Jean Baptiste Lemoyne (vers 1766). Cette sculpture avait été commandée au sculpteur par les jurats bordelais afin d’être offerte au roi lui rappelant ainsi la Place Royale qui lui était dédiée à Bordeaux. Première place «ouverte» dans l’histoire de l’urbanisme français, la Place Royale de Bordeaux, conçue et entreprise par Jacques V Gabriel, est achevée par son fils Jacques Ange. Au centre de la place, s’élevait la statue de Louis XV, commandée par Jacques V Gabriel aux Lemoyne, père et fils.
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Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre.<br> Série de pots d’apothicairerie et de tabac qui proviennent des manufactures bordelaises de Hustin et après l’expiration du privilège royal dont bénéficia ce dernier pendant 50 ans, de Boyer. En effet, les pots de pharmacie constituaient, à Bordeaux comme ailleurs, une part importante de la production faïencière au XVIIIème siècle.
Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre.
Série de pots d’apothicairerie et de tabac qui proviennent des manufactures bordelaises de Hustin et après l’expiration du privilège royal dont bénéficia ce dernier pendant 50 ans, de Boyer. En effet, les pots de pharmacie constituaient, à Bordeaux comme ailleurs, une part importante de la production faïencière au XVIIIème siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre.<br> La grande armoire Régence, de la 1ère moitié du XVIIIème siècle, réalisée en acajou moucheté, à haut couronnement, présente une façade plane divisée en trois panneaux symétriques. Au sommet du cintre, un motif naturaliste de corbeille d’osier garnie de fruits .
Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre.
La grande armoire Régence, de la 1ère moitié du XVIIIème siècle, réalisée en acajou moucheté, à haut couronnement, présente une façade plane divisée en trois panneaux symétriques. Au sommet du cintre, un motif naturaliste de corbeille d’osier garnie de fruits .
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Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre.<br> Buste de Jacques Ange Gabriel, de Jean Baptiste II Lemoyne. Jacques Gabriel — également désigné sous le nom de Jacques V Gabriel1 — né en 1667 à Paris, mort le 23 avril 1742 dans la même ville, est un architecte français. Père de l’architecte Ange-Jacques Gabriel, élève et parent de Jules Hardouin-Mansart, il fut premier architecte du Roi en 1735 et directeur de l'Académie royale d'architecture. Construction de la place de la Bourse à Bordeaux avec son fils Ange-Jacques Gabriel.
Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre.
Buste de Jacques Ange Gabriel, de Jean Baptiste II Lemoyne. Jacques Gabriel — également désigné sous le nom de Jacques V Gabriel1 — né en 1667 à Paris, mort le 23 avril 1742 dans la même ville, est un architecte français. Père de l’architecte Ange-Jacques Gabriel, élève et parent de Jules Hardouin-Mansart, il fut premier architecte du Roi en 1735 et directeur de l'Académie royale d'architecture. Construction de la place de la Bourse à Bordeaux avec son fils Ange-Jacques Gabriel.
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Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre.<br> Portrait de Marie Leszcynska, épouse de Louis XV, reine de France. Pastel attribué à l’école de Quentin de Latour.
Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre.
Portrait de Marie Leszcynska, épouse de Louis XV, reine de France. Pastel attribué à l’école de Quentin de Latour.
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Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre.<br> Parquet d’origine, chêne et acajou à motifs différents sur les seuils et devants de fenêtres.
Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre.
Parquet d’origine, chêne et acajou à motifs différents sur les seuils et devants de fenêtres.
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Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre.<br>Enfilade des salons.
Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre.
Enfilade des salons.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie<br> Le Salon de Compagnie est le salon central de l’hôtel. Par ses proportions, sa décoration sculptée et ses dessus-de-porte, trompe-l’œil peints en grisaille d’un style très néo-classique, il est le plus beau de cette demeure. Une harpe : érable laqué polychrome et doré. Fin XVIIIème siècle. Marque du luthier sur la table d’harmonie «CHALLIOT/FB MARTIN 183 PARIS ». La mécanique est d’origine. Un canapé deux places des années 1750 et quatre fauteuils cabriolets, estampillés G. Avisse, vers 1760 
Ces cinq sièges ont été recouverts dernièrement d’un lampas au dessin « melograno » (grenade) d’origine Moghol (Inde), assorti aux motifs de la porcelaine de la Compagnie des Indes.
Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie
Le Salon de Compagnie est le salon central de l’hôtel. Par ses proportions, sa décoration sculptée et ses dessus-de-porte, trompe-l’œil peints en grisaille d’un style très néo-classique, il est le plus beau de cette demeure. Une harpe : érable laqué polychrome et doré. Fin XVIIIème siècle. Marque du luthier sur la table d’harmonie «CHALLIOT/FB MARTIN 183 PARIS ». La mécanique est d’origine. Un canapé deux places des années 1750 et quatre fauteuils cabriolets, estampillés G. Avisse, vers 1760 Ces cinq sièges ont été recouverts dernièrement d’un lampas au dessin « melograno » (grenade) d’origine Moghol (Inde), assorti aux motifs de la porcelaine de la Compagnie des Indes.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie<br> Au sol, tapis Bidjar (tapis persan de la région proche du Kurdistan) début XIXème siècle, et tapis persan Ferahan de laine, XIXème siècle.
Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie
Au sol, tapis Bidjar (tapis persan de la région proche du Kurdistan) début XIXème siècle, et tapis persan Ferahan de laine, XIXème siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie<br>
Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie<br>
Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie<br> La pièce est éclairée par un lustre central à monture de bronze doré et pendeloques de cristal taillé du XVIIIème siècle  et par des appliques girandoles, placées de chaque côté de la cheminée et de part et d’autre de la console.
Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie
La pièce est éclairée par un lustre central à monture de bronze doré et pendeloques de cristal taillé du XVIIIème siècle et par des appliques girandoles, placées de chaque côté de la cheminée et de part et d’autre de la console.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie<br>
Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie<br> Dessus-de-porte, trompe-l’œil peints en grisaille d’un style très néo-classique.
Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie
Dessus-de-porte, trompe-l’œil peints en grisaille d’un style très néo-classique.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie<br>
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie<br>
Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie<br>
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie<br>
Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie<br> La commode est un meuble d’ébénisterie parisienne, vers 1775, caractéristique du style Transition Louis XV-Louis XVI : façade et montants rectilignes associés à un tablier légèrement chantourné et des pieds en console. La très riche et élégante marqueterie d’essences variées en réseau de cubes, frise d’entrelacs, bouquet, a été restaurée par l’AFPA de Chartres en 2002. Sur le marbre, la pendule, en bronze doré, est une allégorie des Arts ; cadran signé Lemoyne à Paris, XVIIIème siècle.
Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie
La commode est un meuble d’ébénisterie parisienne, vers 1775, caractéristique du style Transition Louis XV-Louis XVI : façade et montants rectilignes associés à un tablier légèrement chantourné et des pieds en console. La très riche et élégante marqueterie d’essences variées en réseau de cubes, frise d’entrelacs, bouquet, a été restaurée par l’AFPA de Chartres en 2002. Sur le marbre, la pendule, en bronze doré, est une allégorie des Arts ; cadran signé Lemoyne à Paris, XVIIIème siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie<br> Une table liseuse, vers 1750, par Pierre Migeon (1696-1758). Placage de bois de violette et bois de rose, et bronzes dorés. Ce meuble à transformation est caractéristique de la manière de Migeon : forme rognon, pieds élégamment cambrés à cinq pans, soulignés de filets de bronze ; dessus sur chevalet à crémaillère à inclinaison réglable ; deux abattants latéraux découvrant des casiers profonds ; tablette frontale formant écritoire doublée au revers d'un miroir ; petit casier postérieur contenant un écran roulé qui maintenu dressé protège le visage de la chaleur du feu. Une table liseuse semblable par son mécanisme a été réalisée pour Mesdames, filles de Louis XV.
Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie
Une table liseuse, vers 1750, par Pierre Migeon (1696-1758). Placage de bois de violette et bois de rose, et bronzes dorés. Ce meuble à transformation est caractéristique de la manière de Migeon : forme rognon, pieds élégamment cambrés à cinq pans, soulignés de filets de bronze ; dessus sur chevalet à crémaillère à inclinaison réglable ; deux abattants latéraux découvrant des casiers profonds ; tablette frontale formant écritoire doublée au revers d'un miroir ; petit casier postérieur contenant un écran roulé qui maintenu dressé protège le visage de la chaleur du feu. Une table liseuse semblable par son mécanisme a été réalisée pour Mesdames, filles de Louis XV.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie<br> La commode en table d’applique, très beau meuble d’ébénisterie parisienne, à la marqueterie d’acajou ronceux, bois de rose et violette, ouvrant à un seul tiroir, est décorée de bronzes dorés au poinçon du C couronné qui permettent de la dater entre 1745 et 1749.
Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie
La commode en table d’applique, très beau meuble d’ébénisterie parisienne, à la marqueterie d’acajou ronceux, bois de rose et violette, ouvrant à un seul tiroir, est décorée de bronzes dorés au poinçon du C couronné qui permettent de la dater entre 1745 et 1749.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie<br> Les deux consoles néoclassiques, dont le marbre brèche est assorti à celui de la cheminée, font partie du mobilier d’origine de l’hôtel, sans doute dessinées, comme les lambris, par l’architecte bordelais du bâtiment, Etienne Laclotte. sur la console, La religion voilée. Au-dessus,une aquarelle de Joseph Basire, signée et datée J.Basire 1796, Les Piliers de Tutelle, forum datant de la même époque. Il s’agit ici d’une reconstitution faite par l’artiste. En effet, ces vestiges anciens avaient été rasés un siècle auparavant, sous Louis XIV, pour permettre l’agrandissement par Vauban de la forteresse du Château Trompette, édifiée au XVème siècle par le roi Charles VII qui se méfiait de la loyauté des Bordelais à la fin de la guerre de Cent Ans.
Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie
Les deux consoles néoclassiques, dont le marbre brèche est assorti à celui de la cheminée, font partie du mobilier d’origine de l’hôtel, sans doute dessinées, comme les lambris, par l’architecte bordelais du bâtiment, Etienne Laclotte. sur la console, La religion voilée. Au-dessus,une aquarelle de Joseph Basire, signée et datée J.Basire 1796, Les Piliers de Tutelle, forum datant de la même époque. Il s’agit ici d’une reconstitution faite par l’artiste. En effet, ces vestiges anciens avaient été rasés un siècle auparavant, sous Louis XIV, pour permettre l’agrandissement par Vauban de la forteresse du Château Trompette, édifiée au XVème siècle par le roi Charles VII qui se méfiait de la loyauté des Bordelais à la fin de la guerre de Cent Ans.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon La Ville de Bordeaux couronnée. Ce sont des maquettes en terre cuite de la fin du XVIIIème siècle des statues destinées (mais jamais exécutées) à orner le portail du Palais Rohan (aujourd’hui l’Hôtel de Ville), œuvres du sculpteur parisien A. Deschamps. Au-dessus,une aquarelle de Joseph Basire, signée et datée J.Basire 1796, Le Palais Gallien, imposant amphithéâtre de l’époque des Severes (II siècle ap.J.C.)
Musée des Arts Décoratifs. Salon La Ville de Bordeaux couronnée. Ce sont des maquettes en terre cuite de la fin du XVIIIème siècle des statues destinées (mais jamais exécutées) à orner le portail du Palais Rohan (aujourd’hui l’Hôtel de Ville), œuvres du sculpteur parisien A. Deschamps. Au-dessus,une aquarelle de Joseph Basire, signée et datée J.Basire 1796, Le Palais Gallien, imposant amphithéâtre de l’époque des Severes (II siècle ap.J.C.)
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie<br> Sur la cheminée, une terre cuite anonyme (fin XVIIIème siècle) représente La jeune Amérique et provient de l’hôtel Fenwick, premier consulat des Etats-Unis à Bordeaux. De part et d’autre, paire de vases chinois à la glaçure connue en Occident sous le nom de « sang de bœuf », découverte très tôt chez les Ming, elle sera développée sous les Quing (XVIIème et XVIIIème siècles). Ce type de décor n’était pas destiné à l’exportation. Monture de bronze européenne du XIXème siècle.
Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie
Sur la cheminée, une terre cuite anonyme (fin XVIIIème siècle) représente La jeune Amérique et provient de l’hôtel Fenwick, premier consulat des Etats-Unis à Bordeaux. De part et d’autre, paire de vases chinois à la glaçure connue en Occident sous le nom de « sang de bœuf », découverte très tôt chez les Ming, elle sera développée sous les Quing (XVIIème et XVIIIème siècles). Ce type de décor n’était pas destiné à l’exportation. Monture de bronze européenne du XIXème siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie<br>
Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie<br> Dans la cheminée, paire de chenets, bronze ciselé et doré au mercure d'origine, époque Louis XV. Deux putti sur terrasse rocaille symbolisent, par leurs attributs, les Arts.
Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie
Dans la cheminée, paire de chenets, bronze ciselé et doré au mercure d'origine, époque Louis XV. Deux putti sur terrasse rocaille symbolisent, par leurs attributs, les Arts.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.<br> Ancienne salle à manger de l’hôtel de Lalande, la pièce a conservé les boiseries et la colonne de faïence de son poêle d’origine ; elle est éclairée par un lustre du XVIIIe siècle à pendeloques de verre taillé qui portent le monogramme jésuite : J. H. S.
La salle à manger commence à se généraliser en France vers la fin du XVIIIe siècle ; auparavant, des tables sont dressées sur des tréteaux dans les chambres et les antichambres. Cette pièce présente de la faïence et de la porcelaine fabriquée à Bordeaux au cours du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, une armoire bordelaise spécialement conçue pour meubler une salle à manger et de l’orfèvrerie de maîtres bordelais du XVIIIe siècle.
Le mobilier bordelais du XVIIIe siècle, la plupart du temps sans estampille, se caractérise par l’utilisation des bois exotiques dont l’acajou, comme dans d’autres villes portuaires. Prêt de la table dressée, une petite table servantes en acajou, rafraîchissoir, destinée à tenu au frais les bouteilles dans les deux seaux remplis d'eau froide ou de glace, était conçue pour être placée près des convives attablés car elle facilitait le service.
Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.
Ancienne salle à manger de l’hôtel de Lalande, la pièce a conservé les boiseries et la colonne de faïence de son poêle d’origine ; elle est éclairée par un lustre du XVIIIe siècle à pendeloques de verre taillé qui portent le monogramme jésuite : J. H. S. La salle à manger commence à se généraliser en France vers la fin du XVIIIe siècle ; auparavant, des tables sont dressées sur des tréteaux dans les chambres et les antichambres. Cette pièce présente de la faïence et de la porcelaine fabriquée à Bordeaux au cours du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, une armoire bordelaise spécialement conçue pour meubler une salle à manger et de l’orfèvrerie de maîtres bordelais du XVIIIe siècle. Le mobilier bordelais du XVIIIe siècle, la plupart du temps sans estampille, se caractérise par l’utilisation des bois exotiques dont l’acajou, comme dans d’autres villes portuaires. Prêt de la table dressée, une petite table servantes en acajou, rafraîchissoir, destinée à tenu au frais les bouteilles dans les deux seaux remplis d'eau froide ou de glace, était conçue pour être placée près des convives attablés car elle facilitait le service.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.<br> Sur la table dressée : un pot à oille, apparu à la cour de Louis XIV pour contenir les ragoûts et bouillons à la mode espagnole ou française (l’oille de Madame de Sévigné (1673); petit pot à oille, flambeaux, pichet à vin couvert, plat, jatte, huilier-vinaigrier, salières, pelle à poisson, cuillers à ragoût, louche et couverts à modèle uni plat et modèle au filet l’entourent.
Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.
Sur la table dressée : un pot à oille, apparu à la cour de Louis XIV pour contenir les ragoûts et bouillons à la mode espagnole ou française (l’oille de Madame de Sévigné (1673); petit pot à oille, flambeaux, pichet à vin couvert, plat, jatte, huilier-vinaigrier, salières, pelle à poisson, cuillers à ragoût, louche et couverts à modèle uni plat et modèle au filet l’entourent.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.<br> Sur la table, pièces des différents services commandés par la chartreuse de Bordeaux à la manufacture Justin, entre 1730 et 1750 environ, porte l’inscription latine abrégée « Cartus Burdig » (Chartreuse de Bordeaux), surmontée des armes des deux hommes d’église qui ont doté ce couvent au XVIIe siècle, le cardinal François de Sourdis et le chartreux Blaise de Gasq.P
Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.
Sur la table, pièces des différents services commandés par la chartreuse de Bordeaux à la manufacture Justin, entre 1730 et 1750 environ, porte l’inscription latine abrégée « Cartus Burdig » (Chartreuse de Bordeaux), surmontée des armes des deux hommes d’église qui ont doté ce couvent au XVIIe siècle, le cardinal François de Sourdis et le chartreux Blaise de Gasq.P
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.<br> Sur la table, pièces des différents services commandés par la chartreuse de Bordeaux à la manufacture Justin, entre 1730 et 1750 environ, porte l’inscription latine abrégée « Cartus Burdig » (Chartreuse de Bordeaux), surmontée des armes des deux hommes d’église qui ont doté ce couvent au XVIIe siècle, le cardinal François de Sourdis et le chartreux Blaise de Gasq.P
Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.
Sur la table, pièces des différents services commandés par la chartreuse de Bordeaux à la manufacture Justin, entre 1730 et 1750 environ, porte l’inscription latine abrégée « Cartus Burdig » (Chartreuse de Bordeaux), surmontée des armes des deux hommes d’église qui ont doté ce couvent au XVIIe siècle, le cardinal François de Sourdis et le chartreux Blaise de Gasq.P
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.<br> La faïence stannifère est une poterie rendue imperméable par l’émail opaque à base d’oxyde d’étain dont on la recouvre et qui reste blanc à la cuisson. Le décor; peint de couleur composée d’oxydes métalliques est posé sur l’émail cru. À Bordeaux, on ne pratique que la technique du « grand feu », cuisson à haute température. La plupart des pièces proviennent de la manufacture Justin, créer et à Bordeaux en 1714 par Jacques Justin, seul faïencier par privilège royal jusqu’en 1762. De 1762 à 1850, d’autres manufactures s’établirent, dont la plus important est celle de Boyer.
Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.
La faïence stannifère est une poterie rendue imperméable par l’émail opaque à base d’oxyde d’étain dont on la recouvre et qui reste blanc à la cuisson. Le décor; peint de couleur composée d’oxydes métalliques est posé sur l’émail cru. À Bordeaux, on ne pratique que la technique du « grand feu », cuisson à haute température. La plupart des pièces proviennent de la manufacture Justin, créer et à Bordeaux en 1714 par Jacques Justin, seul faïencier par privilège royal jusqu’en 1762. De 1762 à 1850, d’autres manufactures s’établirent, dont la plus important est celle de Boyer.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.<br> Pot à épices.
Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.
Pot à épices.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.<br> Pièces à décor ornemental et décor historié (plus rare), en camaïeu bleu, influencé par la production de Nevers, Rouen, Moustiers et Delft.
Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.
Pièces à décor ornemental et décor historié (plus rare), en camaïeu bleu, influencé par la production de Nevers, Rouen, Moustiers et Delft.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.<br> Le poêle.
Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.
Le poêle.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.<br> Console servante, aux côtés concaves, meubles d’ébénisterie bordelaise de la fin du XVIIIe siècle.
Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.
Console servante, aux côtés concaves, meubles d’ébénisterie bordelaise de la fin du XVIIIe siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.<br> Console servante, aux côtés concaves, meubles d’ébénisterie bordelaise de la fin du XVIIIe siècle.
Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.
Console servante, aux côtés concaves, meubles d’ébénisterie bordelaise de la fin du XVIIIe siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.<br>
Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.<br>
Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.<br>
Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.<br> La grande armoire, laissée ouverte au moment des repas, fait office de présentoirs dans sa partie supérieure. C’est la pièce majeure du mobilier par sa taille et sa double destination : présentation et buffet bas pour le rangement ; celle-ci est de style Louis XV et réalisée en acajou « de Cuba » dans le deuxième quart du XVIIIe siècle.
Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.
La grande armoire, laissée ouverte au moment des repas, fait office de présentoirs dans sa partie supérieure. C’est la pièce majeure du mobilier par sa taille et sa double destination : présentation et buffet bas pour le rangement ; celle-ci est de style Louis XV et réalisée en acajou « de Cuba » dans le deuxième quart du XVIIIe siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.<br> L'orfèvrerie est un témoignage important de la richesse de la ville au XVIIIe siècle ; Bordeaux est un centre actif où œuvrent une cinquantaine de maîtres : beaucoup de pièces sont utiles au service des boissons coloniales, introduites dans la plupart des villes portuaires. Une timbale et une tasse à vin, au large ombilic bombé qui reflète la lumière.
Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.
L'orfèvrerie est un témoignage important de la richesse de la ville au XVIIIe siècle ; Bordeaux est un centre actif où œuvrent une cinquantaine de maîtres : beaucoup de pièces sont utiles au service des boissons coloniales, introduites dans la plupart des villes portuaires. Une timbale et une tasse à vin, au large ombilic bombé qui reflète la lumière.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.<br> Une cafetière et une chocolatière, sucriers et pinces à sucre.
Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.
Une cafetière et une chocolatière, sucriers et pinces à sucre.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.<br>
Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.<br>
Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.
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Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre<br> Aux murs : deux plats décoratifs en camaïeu bleu, au décor rayonnant. Au-dessus de la virine de gauche : grand plat octogonal « au panier fleuri » en camaïeu bleu, XVIIIème siècle. Au-dessus de la virine de droite : grand plat rond, vers 1720, de la célèbre fabrique des Guillibaud, décor dit
Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre
Aux murs : deux plats décoratifs en camaïeu bleu, au décor rayonnant. Au-dessus de la virine de gauche : grand plat octogonal « au panier fleuri » en camaïeu bleu, XVIIIème siècle. Au-dessus de la virine de droite : grand plat rond, vers 1720, de la célèbre fabrique des Guillibaud, décor dit "au sainfoin".
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Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre<br> Sur la première étagère, faïences à décor inspiré des pastorales mises à la mode par le roman l'Astrée, d’Honoré d’Urfé. - En bas, faïences populaires avec un plat à barbe qui présente un décor
Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre
Sur la première étagère, faïences à décor inspiré des pastorales mises à la mode par le roman l'Astrée, d’Honoré d’Urfé. - En bas, faïences populaires avec un plat à barbe qui présente un décor "a compendiario" imité de la majolique, avec sur fond blanc, du bleu et du jaune, une gourde et des assiettes patronymiques. Sur le dessus, vase balustre avec des personnages asiatiques dans des paysages fantaisistes.
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Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre<br> Fin XVIIème - fin XVIIIème siècles - Paire de plats à décor de pêche fluviale et à décor de chasse royale par Claude Guillaume Bigourat (1735-1794) d'après une estampe de Nicolas III de Larmessin.
Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre
Fin XVIIème - fin XVIIIème siècles - Paire de plats à décor de pêche fluviale et à décor de chasse royale par Claude Guillaume Bigourat (1735-1794) d'après une estampe de Nicolas III de Larmessin.
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Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre<br>
Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre
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Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre<br> Moustiers du XVIIIème siècle. Grand feu. Les pièces sont décorées pour la majorité d'entre elles dans la polychromie de grand feu, une petite minorité étant peinte en camaïeu de bleu, vert et manganèse. Les différents décors illustrés dans cette vitrine ont été largement utilisés et appréciés dans la seconde moitié du XVIIIème siècle.
 - Décor « à guirlandes et médaillons » : un des plus raffinés de la faïence moustérienne. 
- Décor « à grotesques » : le plus souvent reproduit à Moustiers, il interprète, avec une fantaisie toute méridionale, les modèles de Callot, traité en camaïeu et en polychromie jaune et verte (deuxième étagère en partant du haut).
- Décor « aux drapeaux » : plat présenté sur la troisième étagère, créé, selon la tradition, au lendemain de la bataille de Fontenoy (1745).
- Le motif dit improprement
Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre
Moustiers du XVIIIème siècle. Grand feu. Les pièces sont décorées pour la majorité d'entre elles dans la polychromie de grand feu, une petite minorité étant peinte en camaïeu de bleu, vert et manganèse. Les différents décors illustrés dans cette vitrine ont été largement utilisés et appréciés dans la seconde moitié du XVIIIème siècle. - Décor « à guirlandes et médaillons » : un des plus raffinés de la faïence moustérienne. - Décor « à grotesques » : le plus souvent reproduit à Moustiers, il interprète, avec une fantaisie toute méridionale, les modèles de Callot, traité en camaïeu et en polychromie jaune et verte (deuxième étagère en partant du haut). - Décor « aux drapeaux » : plat présenté sur la troisième étagère, créé, selon la tradition, au lendemain de la bataille de Fontenoy (1745). - Le motif dit improprement "fleurs de pomme de terre" ou "fleurs de solanée" sur un plat de la fin du XVIIIème siècle (au centre de l'étagère supérieure) provient de la fabrique de Féraud , le plat dentelé (troisième étagère à droite) porte un décor d'emblèmes maçonniques; le plat rond au décor central d'animaux et décor floral au naturel à l'aile ainsi que le pot et son bassin décorés de paysages animés sortent de la même manufacture (troisième étagère à gauche). Grand feu. La manufacture de Fouque produit des faïences sur fond jaune ou blanc qui présentent un décor floral quelquefois animé d'insectes traités dans la technique de grand feu (troisième étagère) Bien que leur décor soit très proche de celui de Moustiers et selon une estimation récente, c'est à la manufacture de Varages (Var) qu'il faut attribuer les pièces à gauche de la dernière étagère Petit feu. Ces pièces sont dans l'ensemble attribuées à la manufacture des frères Ferrat Créée en 1748 pour une production en camaïeu bleu, cette manufacture connut une ère de prospérité pendant la seconde moitié du XVIIIème siècle par la pratique du petit feu. L'opposition d'un rouge et d'un vert acide caractérise la palette très vive des Ferrat ; leur production présente des thèmes variés : Chinois, fleurs naturelles, oiseaux (dernière étagère à droite).
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Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre<br> Un piano forte des années 1790, en acajou de Cuba et exécuté par un facteur bordelais « Garnier jeune rue Bouffard n° 38 à Bordeaux », ainsi que l’indique une inscription imprimée sur papier mis sous verre rond, au-dessus du clavier.
Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre
Un piano forte des années 1790, en acajou de Cuba et exécuté par un facteur bordelais « Garnier jeune rue Bouffard n° 38 à Bordeaux », ainsi que l’indique une inscription imprimée sur papier mis sous verre rond, au-dessus du clavier.
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Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre<br> Un haut de fontaine et son bassin à décor polychrome du XVIIIème siècle.
Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre
Un haut de fontaine et son bassin à décor polychrome du XVIIIème siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre<br>
Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre
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Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre. <br> Marseille. Grand feu. Le grand plat dont l’aile chantournée est en relief dans le goût de Savone, illustre la production en camaïeu bleu de la première manufacture, Saint-Jean-du-Désert, vers 1700, de même le pot de pharmacie dont le décor ne couvre que la partie visible, quand il est présenté sur l'étagère de l’apothicairerie (étagère du bas)
L'assiette en camaïeu bleu, appelée « à la Camargo » à cause de son sujet inspiré d'une gravure d’après Nicolas Lancret, représente la célèbre danseuse belge Melle de Camargo ; on peut y lire des couplets en l'honneur du vin et de la table (étagère du bas à gauche).
Petit feu. Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, en rivalité serrée avec la porcelaine grâce à l'adoption du petit feu, les célèbres manufactures de la Veuve Perrin, de Gaspard Robert, Savy, Bonnefoy, affectionnent les décors de fleurs aux longues tiges souples librement jetées sur la surface de l'assiette, les paysages animés, les marines rappelant celles du peintre marseillais Lacroix, les trophées de poissons évoquant la « bouillabaisse ».
Joseph II Fauchier est sans doute l'inventeur des fonds jaunes, comme ensoleillés, qui connaîtront un grand succès dans toutes les fabriques du Midi.
Enfin, le goût de la ronde-bosse a entraîné une importante production de trompe-l'œil, appelés assiettes « à l'illusion » garnies de noix, d'amandes ou de pommes habilement modelées.
Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre.
Marseille. Grand feu. Le grand plat dont l’aile chantournée est en relief dans le goût de Savone, illustre la production en camaïeu bleu de la première manufacture, Saint-Jean-du-Désert, vers 1700, de même le pot de pharmacie dont le décor ne couvre que la partie visible, quand il est présenté sur l'étagère de l’apothicairerie (étagère du bas) L'assiette en camaïeu bleu, appelée « à la Camargo » à cause de son sujet inspiré d'une gravure d’après Nicolas Lancret, représente la célèbre danseuse belge Melle de Camargo ; on peut y lire des couplets en l'honneur du vin et de la table (étagère du bas à gauche). Petit feu. Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, en rivalité serrée avec la porcelaine grâce à l'adoption du petit feu, les célèbres manufactures de la Veuve Perrin, de Gaspard Robert, Savy, Bonnefoy, affectionnent les décors de fleurs aux longues tiges souples librement jetées sur la surface de l'assiette, les paysages animés, les marines rappelant celles du peintre marseillais Lacroix, les trophées de poissons évoquant la « bouillabaisse ». Joseph II Fauchier est sans doute l'inventeur des fonds jaunes, comme ensoleillés, qui connaîtront un grand succès dans toutes les fabriques du Midi. Enfin, le goût de la ronde-bosse a entraîné une importante production de trompe-l'œil, appelés assiettes « à l'illusion » garnies de noix, d'amandes ou de pommes habilement modelées.
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Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre. <br>
Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre.
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Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre.
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Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.<br>
Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.
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Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.<br>
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Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.<br>
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Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.<br>
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Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.<br>
Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.
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Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.<br> Pierre Louis Dumesnil (1698-1781). Le traitant. Don du peintre Auguste Poirson (1836-1896) en 1896. Le peintre présent à Bordeaux en 1756 et 1759, représente ici le receveur général des finances Nicolas Beaujon (1718-1786) détesté pour s’être enrichi lors des famines de 1747 et 1748.
Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.
Pierre Louis Dumesnil (1698-1781). Le traitant. Don du peintre Auguste Poirson (1836-1896) en 1896. Le peintre présent à Bordeaux en 1756 et 1759, représente ici le receveur général des finances Nicolas Beaujon (1718-1786) détesté pour s’être enrichi lors des famines de 1747 et 1748.
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.<br> Le mobilier d’origine parisienne date de l'époque Louis XVI, autour de 1775-1790. Au milieu, le lit à la polonaise est un modèle très élégant d’époque Louis XVI. Les deux chevets, les traverses et le baldaquin en bois mouluré et sculpté laqué crème, sont décorés d’un nœud de ruban plissé II porte sept fois l’estampille de L M Pluvinet Louis-Magdeleine Pluvinet est reçu maître en 1775. Sur la glace, un baromètre octogonal, au cadre sculpté de perles et de palmettes ; le décor du fronton répond à celui du trumeau de la glace en vis à vis Epoque Louis XVI.
Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.
Le mobilier d’origine parisienne date de l'époque Louis XVI, autour de 1775-1790. Au milieu, le lit à la polonaise est un modèle très élégant d’époque Louis XVI. Les deux chevets, les traverses et le baldaquin en bois mouluré et sculpté laqué crème, sont décorés d’un nœud de ruban plissé II porte sept fois l’estampille de L M Pluvinet Louis-Magdeleine Pluvinet est reçu maître en 1775. Sur la glace, un baromètre octogonal, au cadre sculpté de perles et de palmettes ; le décor du fronton répond à celui du trumeau de la glace en vis à vis Epoque Louis XVI.
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.<br> Une commode marquetée, à tiroir de ceinture, est estampillée G. Cordié, vers 1775. De part et d'autre, chaises en cabriolet en hêtre sculpté et laqué estampillé LM. Pluvinet.
Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.
Une commode marquetée, à tiroir de ceinture, est estampillée G. Cordié, vers 1775. De part et d'autre, chaises en cabriolet en hêtre sculpté et laqué estampillé LM. Pluvinet.
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.<br> La cheminée et l'ensemble des boiseries de style Louis XVI proviennent de l’hôtel bordelais du raffineur Dudevant, c'est un salon de négociant ainsi que l’attestent les emblèmes du commerce sculptés dans les lambris face à ceux de la musique ; les attributs des Sciences et de l’Amour sont placés au- dessus des trumeaux de glace Seule la rosace centrale du parquet d’origine a été préservée Le lustre et la paire d’appliques néoclassiques sont du début du XIXe siècle.
Sur la cheminée, une pendule-squelette en lyre d’époque Louis XVI au cadran signé « Charles Bertrand » horloger de l’Académie royale des Sciences à Paris et de part et d’autre, deux vases en porcelaine de Chine, dynastie des Ming, XVIIe. Au fond, deux bibliothèques dont l’une porte l’estampille J. Popeel, vers 1780, présentent sur leurs étagères des livres reliés
Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.
La cheminée et l'ensemble des boiseries de style Louis XVI proviennent de l’hôtel bordelais du raffineur Dudevant, c'est un salon de négociant ainsi que l’attestent les emblèmes du commerce sculptés dans les lambris face à ceux de la musique ; les attributs des Sciences et de l’Amour sont placés au- dessus des trumeaux de glace Seule la rosace centrale du parquet d’origine a été préservée Le lustre et la paire d’appliques néoclassiques sont du début du XIXe siècle. Sur la cheminée, une pendule-squelette en lyre d’époque Louis XVI au cadran signé « Charles Bertrand » horloger de l’Académie royale des Sciences à Paris et de part et d’autre, deux vases en porcelaine de Chine, dynastie des Ming, XVIIe. Au fond, deux bibliothèques dont l’une porte l’estampille J. Popeel, vers 1780, présentent sur leurs étagères des livres reliés
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.<br> Le lustre est du début du XIXe siècle. Seule la rosace centrale du parquet d’origine a été préservée
Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.
Le lustre est du début du XIXe siècle. Seule la rosace centrale du parquet d’origine a été préservée
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.<br> Seule la rosace centrale du parquet d'origine a été préservée
Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.
Seule la rosace centrale du parquet d'origine a été préservée
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.<br> Au chevet, une table en chiffonnière dont le premier tiroir est aménagé pour l'écriture, tablette mobile recouverte de cuir et trois casiers pour l’encrier, la boite à sable et les plumes. Marqueterie de bois de rose, filets clairs et teintés. Travail parisien de la seconde moitié du XVIIe siècle
Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.
Au chevet, une table en chiffonnière dont le premier tiroir est aménagé pour l'écriture, tablette mobile recouverte de cuir et trois casiers pour l’encrier, la boite à sable et les plumes. Marqueterie de bois de rose, filets clairs et teintés. Travail parisien de la seconde moitié du XVIIe siècle
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.<br>
Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.<br> Attributs de l'Amour.
Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.
Attributs de l'Amour.
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.<br> Attributs de la Musique.
Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.
Attributs de la Musique.
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.<br> Attributs du Commerce.
Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.
Attributs du Commerce.
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.<br> Attributs des Sciences.
Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.
Attributs des Sciences.
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.<br> Etagère supérieure carafes, gourdes, décor à la pince, décor de filets rudentés et décor de pastilles de verre France. XVIIIe siècle.
La lampe à huile utilisée par les dentellières s'accompagnait d’un globe rempli d'eau faisant loupe.
Deuxième étagère :
De gauche à droite : Bénitier en verre blanc, décor à la pince, France, XVIIIe siècle,
Tasse à via à anse à décor de filets bleus à la pince, Nevers, XVIIe ou XVIIIe siècle.
Deux cantirs de baptême, Catalogne, XVIIIe siècle.
Au centre, gourde en verre tacheté bleu-vert, rouge et blanc, Montagne-Noire ou Nevers, 1e moitié du XVIIe siècle ; vase d’aspersion d'eau de rose dite alnorraxa, Catalogne. XVIIe siècle, cruche à décor de filets blancs peignés, Espagne, fin XVIIIe siècle, et flacon mauve à décor peigné. Catalogne ou Languedoc, XVIIIe siècle.
Troisième étagère :
De gauche a droite, veilleuse, France, XVIIIe siècle, huilier-vinaigrier, France, XVIIIe siècle, fuseau a dévider en verre mauve, Sud-Ouest ou France, XVIIIe siècle ; deux flacons d'amusement en forme d'animaux, hérisson et souris, XVIIIe siècle, deux essenciers et un essencier ou biberon en verre blanc. Sud de la France, fin du XVIIIe siècle; deux cruches de table, Normandie et Sud-Est, XVIIIe siècle, petite burette façon de Venise, France, XVIIe siècle, verre à coupe conique façon de Venise, Pays-Bas, XVIIe siècle : bouteille essencier, France XVIIIe ou début XIXe siècle ; baromètre à eau piriforme, avec anneau de suspension, France XVIIIe.
Quatrième étagère :
A gauche, verres opalins de Bohème, milieu du XVIIIe siècle.
Une théière et un confiturier à décor peint de fleurs polychromes inspiré des motifs de la Compagnie des Indes. Deux moutardiers et deux gobelets ont un décor peint d'inspiration occidentale de style rocaille.
A droite, quelques exemples d'une production verrière française de la fin du XVIIe siècle par Bernard Perrot à Orléans et la Verrerie Royale, en activité de 1662 à 1754.
Petit flacon à parfum en verre bleu, en forme de poire à décor moulé de trois fleurs de lys (armoiries de France) d'un côté et de trois cœur enflammés de l'autre (armoiries de la ville d’Orléans).
Du même atelier, en verre opalin : deux gobelets, le petit daté de 1730 à décor peint en émaux polychromes de plumages, fleurs de lys et couronne ; un vase dit
Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.
Etagère supérieure carafes, gourdes, décor à la pince, décor de filets rudentés et décor de pastilles de verre France. XVIIIe siècle. La lampe à huile utilisée par les dentellières s'accompagnait d’un globe rempli d'eau faisant loupe. Deuxième étagère : De gauche à droite : Bénitier en verre blanc, décor à la pince, France, XVIIIe siècle, Tasse à via à anse à décor de filets bleus à la pince, Nevers, XVIIe ou XVIIIe siècle. Deux cantirs de baptême, Catalogne, XVIIIe siècle. Au centre, gourde en verre tacheté bleu-vert, rouge et blanc, Montagne-Noire ou Nevers, 1e moitié du XVIIe siècle ; vase d’aspersion d'eau de rose dite alnorraxa, Catalogne. XVIIe siècle, cruche à décor de filets blancs peignés, Espagne, fin XVIIIe siècle, et flacon mauve à décor peigné. Catalogne ou Languedoc, XVIIIe siècle. Troisième étagère : De gauche a droite, veilleuse, France, XVIIIe siècle, huilier-vinaigrier, France, XVIIIe siècle, fuseau a dévider en verre mauve, Sud-Ouest ou France, XVIIIe siècle ; deux flacons d'amusement en forme d'animaux, hérisson et souris, XVIIIe siècle, deux essenciers et un essencier ou biberon en verre blanc. Sud de la France, fin du XVIIIe siècle; deux cruches de table, Normandie et Sud-Est, XVIIIe siècle, petite burette façon de Venise, France, XVIIe siècle, verre à coupe conique façon de Venise, Pays-Bas, XVIIe siècle : bouteille essencier, France XVIIIe ou début XIXe siècle ; baromètre à eau piriforme, avec anneau de suspension, France XVIIIe. Quatrième étagère : A gauche, verres opalins de Bohème, milieu du XVIIIe siècle. Une théière et un confiturier à décor peint de fleurs polychromes inspiré des motifs de la Compagnie des Indes. Deux moutardiers et deux gobelets ont un décor peint d'inspiration occidentale de style rocaille. A droite, quelques exemples d'une production verrière française de la fin du XVIIe siècle par Bernard Perrot à Orléans et la Verrerie Royale, en activité de 1662 à 1754. Petit flacon à parfum en verre bleu, en forme de poire à décor moulé de trois fleurs de lys (armoiries de France) d'un côté et de trois cœur enflammés de l'autre (armoiries de la ville d’Orléans). Du même atelier, en verre opalin : deux gobelets, le petit daté de 1730 à décor peint en émaux polychromes de plumages, fleurs de lys et couronne ; un vase dit "porte-perruque’’, décoré d'un cœur enflammé. Ce verre rendu opaque par rajout de poudre d’os et de cendre tente d'imiter la porcelaine de Chine, céramique translucide dont les Européens ne connaissaient pas le secret de fabrication.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon vert.<br> Les boiseries de l'hôtel de Gascq remontées ici sont un bel exemple du style rocaille, rare à Bordeaux dans les décors intérieurs privés, qui sont plus généralement de style Louis XVI. A cette particularité s'ajoute celle de leur couleur, un vert très franc rehaussé d'or au-dessus des portes, couleur d'origine retrouvée sous différents repeints et badigeons. La pièce est éclairée, au centre, par un lustre et des appliques murales en bronze doré d’époque Louis XV. Au prmierpla, une table à jeu et à écrire laquée de noir et garnie de bronzes dorés rocaille date des années 1740. Petit meuble à transformation, le plateau amovible permet d’écrire sur la face garnie de maroquin brun, l’autre face est marquetée d’un échiquier. Dans la profondeur de la table est logé un jeu de tric-trac marqueté. Elle est entourée de chaises à décor rocaille foncées de canne, laquées noir et or de la même époque.
Musée des Arts Décoratifs. Salon vert.
Les boiseries de l'hôtel de Gascq remontées ici sont un bel exemple du style rocaille, rare à Bordeaux dans les décors intérieurs privés, qui sont plus généralement de style Louis XVI. A cette particularité s'ajoute celle de leur couleur, un vert très franc rehaussé d'or au-dessus des portes, couleur d'origine retrouvée sous différents repeints et badigeons. La pièce est éclairée, au centre, par un lustre et des appliques murales en bronze doré d’époque Louis XV. Au prmierpla, une table à jeu et à écrire laquée de noir et garnie de bronzes dorés rocaille date des années 1740. Petit meuble à transformation, le plateau amovible permet d’écrire sur la face garnie de maroquin brun, l’autre face est marquetée d’un échiquier. Dans la profondeur de la table est logé un jeu de tric-trac marqueté. Elle est entourée de chaises à décor rocaille foncées de canne, laquées noir et or de la même époque.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon vert.<br> De style Louis XV et bordelais, la série de fauteuils cabriolets et le canapé ottomane sont réalisés en noyer et proviennent de la famille des frères Labottière, célèbres éditeurs bordelais, on disait alors « libraire », qui firent construire en 1773 par Étienne Laclotte une des plus jolies maisons particulières de Bordeaux. Rappelons qu’Étienne Laclotte est également l’architecte de l’hôtel de Lalande dans lequel est aménagé de nos jours ce musée des Arts décoratifs.
Une table à cabaret, du milieu du XVIIIe siècle, témoigne à la fois du groupe bordelais pour les meubles portuaires en acajou et du style propre à ce mobilier, plateau de bois creusé en cuvette afin de dégager le rebord de pourtour, destiné à recevoir la vaisselle des boissons chaudes exotiques à la mode. Sur cette table, tasses de la compagnie des Indes et bougeoirs en bronze doré à décor de chien carlin et fleurs de porcelaine, Meissen, XVIIIe siècle.
La bergère en cabriolet, vers 1760, est réalisée elle aussi en noyer, le plus souvent réservé au mobilier bourgeois, elle est d’un provincialisme affirmé.
Musée des Arts Décoratifs. Salon vert.
De style Louis XV et bordelais, la série de fauteuils cabriolets et le canapé ottomane sont réalisés en noyer et proviennent de la famille des frères Labottière, célèbres éditeurs bordelais, on disait alors « libraire », qui firent construire en 1773 par Étienne Laclotte une des plus jolies maisons particulières de Bordeaux. Rappelons qu’Étienne Laclotte est également l’architecte de l’hôtel de Lalande dans lequel est aménagé de nos jours ce musée des Arts décoratifs. Une table à cabaret, du milieu du XVIIIe siècle, témoigne à la fois du groupe bordelais pour les meubles portuaires en acajou et du style propre à ce mobilier, plateau de bois creusé en cuvette afin de dégager le rebord de pourtour, destiné à recevoir la vaisselle des boissons chaudes exotiques à la mode. Sur cette table, tasses de la compagnie des Indes et bougeoirs en bronze doré à décor de chien carlin et fleurs de porcelaine, Meissen, XVIIIe siècle. La bergère en cabriolet, vers 1760, est réalisée elle aussi en noyer, le plus souvent réservé au mobilier bourgeois, elle est d’un provincialisme affirmé.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon vert.<br> La glace à double encadrement de bois doré et la console (Don Henri Cruse, 1928), que l'on peut dater de 1740, sont du même style. C’est pour cette raison que l’Association des Amis du Musée d’Art ancien stipula expressément, en donnant ce pied de table en 1932, qu’il soit placé dans ce salon de l’hôtel de Lalande.
Sur la console, potiche à couvercle emboîté, à décor de scènes et feuillages dans le style chinois en camaïeu bleu - Faïence stannifère de grand feu. Francfort. XVIIIe siècle
Musée des Arts Décoratifs. Salon vert.
La glace à double encadrement de bois doré et la console (Don Henri Cruse, 1928), que l'on peut dater de 1740, sont du même style. C’est pour cette raison que l’Association des Amis du Musée d’Art ancien stipula expressément, en donnant ce pied de table en 1932, qu’il soit placé dans ce salon de l’hôtel de Lalande. Sur la console, potiche à couvercle emboîté, à décor de scènes et feuillages dans le style chinois en camaïeu bleu - Faïence stannifère de grand feu. Francfort. XVIIIe siècle
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Musée des Arts Décoratifs. Salon vert.<br> Le scriban, de l’époque Régence, en acajou blond, est un superbe exemple de ce type de mobilier fonctionnel, très fréquent dans les intérieurs des négociants bordelais. Commode surmontée d’un secrétaire en pente et d’une bibliothèque, ce modèle-ci possède un remarquable système de serrurerie dit « à bascule », somptueusement traité en fer forgé dans la grande tradition bordelaise, enrichi d’effets de tige ondée
Musée des Arts Décoratifs. Salon vert.
Le scriban, de l’époque Régence, en acajou blond, est un superbe exemple de ce type de mobilier fonctionnel, très fréquent dans les intérieurs des négociants bordelais. Commode surmontée d’un secrétaire en pente et d’une bibliothèque, ce modèle-ci possède un remarquable système de serrurerie dit « à bascule », somptueusement traité en fer forgé dans la grande tradition bordelaise, enrichi d’effets de tige ondée
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Musée des Arts Décoratifs. Salon vert.<br>
Musée des Arts Décoratifs. Salon vert.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon vert.<br> Au mur, cartel sur son support en culot. Mouvement signé « Duhard à Bordeaux ». Bâti de sapin et de chêne. Marqueterie de laiton gravé dans la manière de Boulle, sur fond d’écaille de tortue « caret » et poirier noirci.
Décor de bronzes ciselés représentant des têtes de femmes emplumées ; le double visage de Janus - la jeunesse et la vieillesse - symbolisant le temps qui passe ; une allégorie de la Vigilance, sur la porte ; à l’amortissement, une Renommée. Epoque Régence
Musée des Arts Décoratifs. Salon vert.
Au mur, cartel sur son support en culot. Mouvement signé « Duhard à Bordeaux ». Bâti de sapin et de chêne. Marqueterie de laiton gravé dans la manière de Boulle, sur fond d’écaille de tortue « caret » et poirier noirci. Décor de bronzes ciselés représentant des têtes de femmes emplumées ; le double visage de Janus - la jeunesse et la vieillesse - symbolisant le temps qui passe ; une allégorie de la Vigilance, sur la porte ; à l’amortissement, une Renommée. Epoque Régence
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Musée des Arts Décoratifs. Salon vert.<br>
Musée des Arts Décoratifs. Salon vert.
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre garance aux toiles de Beautiran.<br> L’armoire en encoignure est e acajou de Cuba. Exemple très réussi, réalisé par un menuisier bordelais, d’un décor néoclassique (urnes, frise de feuilles d’eau) sur une structure Louis XV (pieds cambrés, couronnement en chapeau de gendarme ». Bordeaux, XVIIIe siècle. Tricoteuse ou vide-poches en acajou. Petit meuble volant dont le plateau supérieur en creux permet indifféremment de servir de « vide-poches » vous de poser en vrac les accessoires de couture. Fin XVIIIe siècle. Fauteuil en cabriolet en noyer naturel sculpté de bouquets assemblés de toutes fleurs, en fort relief et au savoureux naturalisme. Bordeaux, vers 1760. Sa garniture est faite d’une toile de Beautiran au sujet « dites merci ou le retour du bon père ». Sur la cheminée : le fleurier ovale a un beau décor polychrome à la rose avec renoncule, fleurettes et papillon. Faïence stannifère. Bordeaux, milieu du XVIIIème siècle ; deux écuelles couvertes en étain : l’une, à gauche, à oreilles ornées d’un buste de vieillard barbu et prise en bouton plat au profil d’empereur lauré est au poinçon de Jean Paquin, vers 1736 , l’autre, à droite, à décor rocaille et prise en grenade éclatée, travail d’un maître bordelais non identifié, deuxième moitié du XVIIIème siècle. Paire de flambeaux, au décor de côtes torses, attribuée à Jean Fabreguettes. Elle porte sous le pied la marque Fin (pour étain fin). Deuxième moitié du XVIIIème siècle.
Musée des Arts Décoratifs. Chambre garance aux toiles de Beautiran.
L’armoire en encoignure est e acajou de Cuba. Exemple très réussi, réalisé par un menuisier bordelais, d’un décor néoclassique (urnes, frise de feuilles d’eau) sur une structure Louis XV (pieds cambrés, couronnement en chapeau de gendarme ». Bordeaux, XVIIIe siècle. Tricoteuse ou vide-poches en acajou. Petit meuble volant dont le plateau supérieur en creux permet indifféremment de servir de « vide-poches » vous de poser en vrac les accessoires de couture. Fin XVIIIe siècle. Fauteuil en cabriolet en noyer naturel sculpté de bouquets assemblés de toutes fleurs, en fort relief et au savoureux naturalisme. Bordeaux, vers 1760. Sa garniture est faite d’une toile de Beautiran au sujet « dites merci ou le retour du bon père ». Sur la cheminée : le fleurier ovale a un beau décor polychrome à la rose avec renoncule, fleurettes et papillon. Faïence stannifère. Bordeaux, milieu du XVIIIème siècle ; deux écuelles couvertes en étain : l’une, à gauche, à oreilles ornées d’un buste de vieillard barbu et prise en bouton plat au profil d’empereur lauré est au poinçon de Jean Paquin, vers 1736 , l’autre, à droite, à décor rocaille et prise en grenade éclatée, travail d’un maître bordelais non identifié, deuxième moitié du XVIIIème siècle. Paire de flambeaux, au décor de côtes torses, attribuée à Jean Fabreguettes. Elle porte sous le pied la marque Fin (pour étain fin). Deuxième moitié du XVIIIème siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre garance aux toiles de Beautiran.<br> Lit « à l’ange » garni d’un ensemble très complet de toiles peintes provenant de la manufacture de « J. P. Meillier et compagnie Beautiran », active de 1797 à 1832. Il agit d’un coton imprimé en  rouge garance intitulé « l’art d’aimer ou l’agréable leçon », sujet inspiré d’un tableau de Boucher.
Musée des Arts Décoratifs. Chambre garance aux toiles de Beautiran.
Lit « à l’ange » garni d’un ensemble très complet de toiles peintes provenant de la manufacture de « J. P. Meillier et compagnie Beautiran », active de 1797 à 1832. Il agit d’un coton imprimé en rouge garance intitulé « l’art d’aimer ou l’agréable leçon », sujet inspiré d’un tableau de Boucher.
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