<center>Château de Pau</center>Le salon d'attente. Les Enfanst Jardiniers.
Château de Pau
Le salon d'attente. Les Enfanst Jardiniers.
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<center>Château de Pau</center>Le salon d'attente
Château de Pau
Le salon d'attente
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<center>Château de Pau</center>Le salon d'attente
Château de Pau
Le salon d'attente
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<center>Château de Pau</center>Le grand salon. Le salon d'attente et le grand salon de réception ne formaient autrefois qu'une vaste salle où se réunissaient au Moyen Âge la « cour majour » de Béarn et qui devint, au XVe siècle, la salle du trône du roi de Navarre. Henri IV il fut baptisé le 6 mars 1554.
Château de Pau
Le grand salon. Le salon d'attente et le grand salon de réception ne formaient autrefois qu'une vaste salle où se réunissaient au Moyen Âge la « cour majour » de Béarn et qui devint, au XVe siècle, la salle du trône du roi de Navarre. Henri IV il fut baptisé le 6 mars 1554.
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<center>Château de Pau</center>Le grand salon.
Château de Pau
Le grand salon.
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<center>Château de Pau</center>Le grand salon. Aménagé en 1842 et meublé par Jeanselme, le grand salon est décoré de tapisserie des « Mois Lucas » appartenant à deux suites différentes, toutes deux tissées au Gobelins, l'une au XVIIe siècle, l'autre au XVIIIe siècle pour la princesse de Conti. Statue de bronze d'Henri IV enfant, oeuvre de François Joseph Bosio.
Château de Pau
Le grand salon. Aménagé en 1842 et meublé par Jeanselme, le grand salon est décoré de tapisserie des « Mois Lucas » appartenant à deux suites différentes, toutes deux tissées au Gobelins, l'une au XVIIe siècle, l'autre au XVIIIe siècle pour la princesse de Conti. Statue de bronze d'Henri IV enfant, oeuvre de François Joseph Bosio.
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<center>Château de Pau</center>Le grand salon
Château de Pau
Le grand salon
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<center>Château de Pau</center>Le grand salon. Le mois de mars. Vase étrusque en porcelaine de Sèvres.
Château de Pau
Le grand salon. Le mois de mars. Vase étrusque en porcelaine de Sèvres.
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<center>Château de Pau</center>Le grand salon. Le mois de juillet, représentant lachasse au Milan. Vase étrusque en porcelaine de Sèvres.
Château de Pau
Le grand salon. Le mois de juillet, représentant lachasse au Milan. Vase étrusque en porcelaine de Sèvres.
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<center>Château de Pau</center>Le grand salon.
Château de Pau
Le grand salon.
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<center>Château de Pau</center>La cheminée en pierre datant du XVIe siècle (bas) et restaurée au XIXe siècle (haut)  du grand salon. Paire de vases chinoisdu XVIIIe siècle. Pendule Boule.
Château de Pau
La cheminée en pierre datant du XVIe siècle (bas) et restaurée au XIXe siècle (haut) du grand salon. Paire de vases chinoisdu XVIIIe siècle. Pendule Boule.
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<center>Château de Pau</center>Le plafond à caissons voit s'alterner les chiffres dorés à l'or fin des grands-parents d'Henri IV.
Château de Pau
Le plafond à caissons voit s'alterner les chiffres dorés à l'or fin des grands-parents d'Henri IV.
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<center>Château de Pau</center>Les lustres étaient destinés à la galerie des croisades du château de Versailles.
Château de Pau
Les lustres étaient destinés à la galerie des croisades du château de Versailles.
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<center>Château de Pau</center>Le grand salon.
Château de Pau
Le grand salon.
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<center>Château de Pau</center>Salon de famille. Cette pièce a été conçue au XIXe siècle dans le but d'être un lieu de réunion pour les proches du souverain, famille et amis notamment. Ainsi, ce salon présente un ensemble décoratif plus réduit et plus simple que d'autres salons royaux du château. Les murs sont entièrement recouverts d'un velours de Gênes cramoisi, qui orne également les rideaux et les sièges. Cette pièce fut certainement celle qui accueillit la naissance du futur Henri IV en 1553.
Château de Pau
Salon de famille. Cette pièce a été conçue au XIXe siècle dans le but d'être un lieu de réunion pour les proches du souverain, famille et amis notamment. Ainsi, ce salon présente un ensemble décoratif plus réduit et plus simple que d'autres salons royaux du château. Les murs sont entièrement recouverts d'un velours de Gênes cramoisi, qui orne également les rideaux et les sièges. Cette pièce fut certainement celle qui accueillit la naissance du futur Henri IV en 1553.
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<center>Château de Pau</center>Billard du XIX siècle
Château de Pau
Billard du XIX siècle
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<center>Château de Pau</center>Assassinat d'Henri IV par Housez Gustave, salon de 1860.
Château de Pau
Assassinat d'Henri IV par Housez Gustave, salon de 1860.
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<center>Château de Pau</center>
Château de Pau
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<center>Château de Pau</center>Salon de famille.
Château de Pau
Salon de famille.
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<center>Château de Pau</center>Chambre.
Château de Pau
Chambre.
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<center>Château de Pau</center>Chambre.
Château de Pau
Chambre.
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<center>Château de Pau</center>Chambre. Le mois de février.
Château de Pau
Chambre. Le mois de février.
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<center>Château de Pau</center>Chambre. Meuble espagnol du XVIIe siècle. C'est un meuble à secret d'où le nom secrétaire.
Château de Pau
Chambre. Meuble espagnol du XVIIe siècle. C'est un meuble à secret d'où le nom secrétaire.
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<center>Château de Pau</center>Chambre.
Château de Pau
Chambre.
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<center>Château de Pau</center>Chambre.
Château de Pau
Chambre.
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<center>Château de Pau</center>Chambre.
Château de Pau
Chambre.
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<center>Château de Pau</center>Chambre.
Château de Pau
Chambre.
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<center>Château de Pau</center>Appartement de la reine ou de l'Impératrice. La chambre.
Château de Pau
Appartement de la reine ou de l'Impératrice. La chambre.
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<center>Château de Pau</center>Appartement de la reine ou de l'Impératrice. La chambre. Construits à l'origine pour l'épouse de Louis-Philippe, la reine Marie-Amélie, ces appartements furent finalement occupés par l'impératrice Eugénie. Ces appartements comprennent un boudoir, une chambre, une salle de bains, un cabinet de garde-robe ainsi qu'une chambre de domestique et une salle des atours. L'impératrice vint à de nombreuses reprises dans le château de Pau au cours de ses voyages entre Biarritz et les stations thermales des Pyrénées.
Château de Pau
Appartement de la reine ou de l'Impératrice. La chambre. Construits à l'origine pour l'épouse de Louis-Philippe, la reine Marie-Amélie, ces appartements furent finalement occupés par l'impératrice Eugénie. Ces appartements comprennent un boudoir, une chambre, une salle de bains, un cabinet de garde-robe ainsi qu'une chambre de domestique et une salle des atours. L'impératrice vint à de nombreuses reprises dans le château de Pau au cours de ses voyages entre Biarritz et les stations thermales des Pyrénées.
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<center>Château de Pau</center>Appartement de la reine ou de l'Impératrice. Dans le boudoir, la toilette à rideaux froncés de tulle et volants de mousseline brodée date de 1853. Un ensemble du même type fut mis à la disposition de la reine Victoria pour son séjour à Saint-Cloud (1855). La garniture (pot à eau, boîtes à éponge, à pommade, à pâte etc.) est de porcelaine de Sèvres. Le miroir de Venise à encadrement de glaces biseautées et découpées sur fond d’azur qui la complète date du XVIIIe siècle.
Château de Pau
Appartement de la reine ou de l'Impératrice. Dans le boudoir, la toilette à rideaux froncés de tulle et volants de mousseline brodée date de 1853. Un ensemble du même type fut mis à la disposition de la reine Victoria pour son séjour à Saint-Cloud (1855). La garniture (pot à eau, boîtes à éponge, à pommade, à pâte etc.) est de porcelaine de Sèvres. Le miroir de Venise à encadrement de glaces biseautées et découpées sur fond d’azur qui la complète date du XVIIIe siècle.
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<center>Château de Pau</center>Appartement de la reine ou de l'Impératrice.  Pot de chambre, bourdaloues, cuvettes en porcelaine de Sèvres
Château de Pau
Appartement de la reine ou de l'Impératrice. Pot de chambre, bourdaloues, cuvettes en porcelaine de Sèvres
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<center>Château de Pau</center>Appartement de la reine ou de l'Impératrice.
Château de Pau
Appartement de la reine ou de l'Impératrice.
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<center>Château de Pau</center>Appartement de la reine ou de l'Impératrice. Cheminée du XVe siècle.
Château de Pau
Appartement de la reine ou de l'Impératrice. Cheminée du XVe siècle.
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<center>Tarbes.</center>La naissance d'Henri IV, Eugène Deveria, 1827.
Tarbes.
La naissance d'Henri IV, Eugène Deveria, 1827.
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<center>Château de Pau</center>
Château de Pau
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<center>Château de Pau</center>
Château de Pau
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<center>Château de Pau</center>Portrait d'Antoine de Bourbon, roi de Navarre, François Clouet (1510 – 1572).
Château de Pau
Portrait d'Antoine de Bourbon, roi de Navarre, François Clouet (1510 – 1572).
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<center>Château de Pau</center>Faënza, XVIIe siècle. Majolique. Faïence stanifère. Moïse et David.
Château de Pau
Faënza, XVIIe siècle. Majolique. Faïence stanifère. Moïse et David.
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<center>Château de Pau</center>Faënza, XVIIe siècle. Majolique. Faïence stanifère. Jonas et Amos.
Château de Pau
Faënza, XVIIe siècle. Majolique. Faïence stanifère. Jonas et Amos.
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<center>Tarbes.</center>Ce tableau exécuté très probablement en 1611 pour le Petit Château de Chantilly, est un grand portrait équestre du roi le représentant en écuyer.
Tarbes.
Ce tableau exécuté très probablement en 1611 pour le Petit Château de Chantilly, est un grand portrait équestre du roi le représentant en écuyer.
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<center>Château de Pau</center>
Château de Pau
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<center>Château de Pau</center>
Château de Pau
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<center>Château de Pau</center>Chambre de la Reine
Château de Pau
Chambre de la Reine
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<center>Château de Pau</center>Chambre de la Reine
Château de Pau
Chambre de la Reine
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<center>Château de Pau</center>Chambre de la Reine
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Chambre de la Reine
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<center>Château de Pau</center>Chambre de la Reine
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Chambre de la Reine
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<center>Château de Pau</center>Chambre de la Reine
Château de Pau
Chambre de la Reine
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<center>Château de Pau</center>Chambre de Jeanne d'Albret. Cette pièce fût principalement conçue au XIXe siècle afin de servir d'écrin à la célèbre carapace de tortue, qui servit de berceau au futur roi. Louis XVIII puis Louis-Philippe aménagèrent cette pièce pour la vouer au culte henricien
Château de Pau
Chambre de Jeanne d'Albret. Cette pièce fût principalement conçue au XIXe siècle afin de servir d'écrin à la célèbre carapace de tortue, qui servit de berceau au futur roi. Louis XVIII puis Louis-Philippe aménagèrent cette pièce pour la vouer au culte henricien
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<center>Château de Pau</center>Chambre de Jeanne d'Albret. Louis-Philippe meubla la pièce avec une table du conseil, un lit orné de portraits de rois et une tapisserie aux effigies des dieux rom
Château de Pau
Chambre de Jeanne d'Albret. Louis-Philippe meubla la pièce avec une table du conseil, un lit orné de portraits de rois et une tapisserie aux effigies des dieux rom
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<center>Château de Pau</center>Chambre de Jeanne d'Albret. Tapisserie des
Château de Pau
Chambre de Jeanne d'Albret. Tapisserie des "Mois Arabesques" : Junon.
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<center>Château de Pau</center>Chambre de Jeanne d'Albret.  Louis XVIII fit réaliser l'actuel décor entourant la carapace avec des lances, un casque avec son légendaire panache blanc, des broderies et bannières de France et de Navarre.
Château de Pau
Chambre de Jeanne d'Albret. Louis XVIII fit réaliser l'actuel décor entourant la carapace avec des lances, un casque avec son légendaire panache blanc, des broderies et bannières de France et de Navarre.
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<center>Château de Pau</center>Chambre de Jeanne d'Albret.
Château de Pau
Chambre de Jeanne d'Albret.
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<center>Château de Pau</center>Chambre de Jeanne d'Albret. Tapisserie des
Château de Pau
Chambre de Jeanne d'Albret. Tapisserie des "Mois Arabesques" : Diane.
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<center>Château de Pau</center>Chambre de Jeanne d'Albret. Tapisserie des
Château de Pau
Chambre de Jeanne d'Albret. Tapisserie des "Mois Arabesques" : Jupiter.
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<center>Château de Pau</center>
Château de Pau
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<center>Château de Pau</center>L'Histoire de Psyché.
Château de Pau
L'Histoire de Psyché.
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<center>Château de Pau</center>
Château de Pau
"Psyché portée sur la montagne", une des cinq tapisseries de "l'Histoire de Psyché", tissée au XVIIe siècle dans l'atelier parisienne des La Planche, artisans flamands qu'Henri IV avait appelés à Paris. Les cartons de la tenture originale étaient inspirés de dessins de Raphaël.
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<center>Château de Pau</center>L'Histoire de Psyché.
Château de Pau
L'Histoire de Psyché.
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<center>Château de Pau</center>L'Histoire de Psyché.
Château de Pau
L'Histoire de Psyché.
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<center>Château de Pau</center>L'Histoire de Psyché.
Château de Pau
L'Histoire de Psyché.
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<center>Château de Pau</center>L'Histoire de Psyché. On voit les fils d'or.
Château de Pau
L'Histoire de Psyché. On voit les fils d'or.
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<center>Château de Pau</center>
Château de Pau
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<center>Jardin du château</center>
Jardin du château
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<center>Jardin du château</center>A gauche, le toit de la tour de la Monnaie derrière la treille du Roi..
Jardin du château
A gauche, le toit de la tour de la Monnaie derrière la treille du Roi..
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<center>Jardin du château</center>Citerne ancienne pour assurer l'arrosage du jardin.
Jardin du château
Citerne ancienne pour assurer l'arrosage du jardin.
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<center>Jardin du château</center>Au XVIe siècle, la famille d'Albret a créé un ensemble exceptionnel de jardins et de parcs autour du château. Un petit jardin médicinal existait auparavant dans l'enceinte du château médiéval. Mais c'est véritablement à la Renaissance que les jardins prennent une autre dimension. Les rois de Navarre développent ainsi une garenne, un verger, une châtaigneraie, une vigne, un petit et un grand parc (nommés basse-plante et haute-plante).
Jardin du château
Au XVIe siècle, la famille d'Albret a créé un ensemble exceptionnel de jardins et de parcs autour du château. Un petit jardin médicinal existait auparavant dans l'enceinte du château médiéval. Mais c'est véritablement à la Renaissance que les jardins prennent une autre dimension. Les rois de Navarre développent ainsi une garenne, un verger, une châtaigneraie, une vigne, un petit et un grand parc (nommés basse-plante et haute-plante).
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<center>Jardin du château</center>Le mariage d'Henri IV et de Marie de Médicis est évoqué par les lettres H et M décorées de chamotte (brique pilée) et de quartz blanc, au cœur du jardin Renaissance.
Jardin du château
Le mariage d'Henri IV et de Marie de Médicis est évoqué par les lettres H et M décorées de chamotte (brique pilée) et de quartz blanc, au cœur du jardin Renaissance.
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<center> Le Parlement de Navarre</center>À proximité du château, le Parlement de Navarre, ainsi dénommé, voit ses origines dans le rattachement du Béarn à la couronne de France sous Louis XIII en 1620. Mais, il s'établit, en fait, dans un plus ancien palais de justice qui avait été construit dès 1585 notamment en lieu et place de la maison de l'évêque de Lescar. Incendié en 1716, il est rebâti mais très vite abandonné au profit du palais de justice actuel.
Le Parlement de Navarre
À proximité du château, le Parlement de Navarre, ainsi dénommé, voit ses origines dans le rattachement du Béarn à la couronne de France sous Louis XIII en 1620. Mais, il s'établit, en fait, dans un plus ancien palais de justice qui avait été construit dès 1585 notamment en lieu et place de la maison de l'évêque de Lescar. Incendié en 1716, il est rebâti mais très vite abandonné au profit du palais de justice actuel.
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<center> Le Parlement de Navarre</center>
Le Parlement de Navarre
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<center> Le Parlement de Navarre</center>La tour qui côtoie le Parlement est, quant à elle, un vestige de l'ancienne église Saint-Martin de Pau. Il s'agit du clocher de cette église détruite en 1884 pour laisser place à une église plus grande à l'est de ce site. Cet ancien clocher est, désormais, souvent considéré comme la tour du Parlement de Navarre.
Le Parlement de Navarre
La tour qui côtoie le Parlement est, quant à elle, un vestige de l'ancienne église Saint-Martin de Pau. Il s'agit du clocher de cette église détruite en 1884 pour laisser place à une église plus grande à l'est de ce site. Cet ancien clocher est, désormais, souvent considéré comme la tour du Parlement de Navarre.
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<center></center>
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<center>La place Gramont </center>La place Gramont est l'une des plus belles places architecturées de Pau, elle a été réalisée sous la proposition de l'ingénieur François Flamichon entre 1783 et 1838.  La future place Gramont a tout d'abord accueilli l'hôtel des postes (actuellement hôtel Gramont), postes à chevaux, d'où partaient les diligences. La cloche du beffroi, qui existe toujours, signalait d'ailleurs leurs départs et leurs arrivées. En 1769, les frères Manescau obtiennent l'autorisation du duc de Gramont de construire un hôtel. En 1778, la place accueille la première salle de spectacle de la ville. En 1779, François Flamichon y conçoit le projet d'une place elliptique qui devint ensuite ovale avec deux portiques de 21 arcades.
La place Gramont
La place Gramont est l'une des plus belles places architecturées de Pau, elle a été réalisée sous la proposition de l'ingénieur François Flamichon entre 1783 et 1838. La future place Gramont a tout d'abord accueilli l'hôtel des postes (actuellement hôtel Gramont), postes à chevaux, d'où partaient les diligences. La cloche du beffroi, qui existe toujours, signalait d'ailleurs leurs départs et leurs arrivées. En 1769, les frères Manescau obtiennent l'autorisation du duc de Gramont de construire un hôtel. En 1778, la place accueille la première salle de spectacle de la ville. En 1779, François Flamichon y conçoit le projet d'une place elliptique qui devint ensuite ovale avec deux portiques de 21 arcades.
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<center>La maison natale de Bernadotte</center>Il s'agit d'une bâtisse bourgeoise typiquement béarnaise datant du XVIIIe siècle. La maison Balagué offre toutes les caractéristiques d'une demeure de ville de ce siècle là : construction en galets, briques et pierres de taille, galeries de bois sur cour.
La maison natale de Bernadotte
Il s'agit d'une bâtisse bourgeoise typiquement béarnaise datant du XVIIIe siècle. La maison Balagué offre toutes les caractéristiques d'une demeure de ville de ce siècle là : construction en galets, briques et pierres de taille, galeries de bois sur cour.
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<center>La maison natale de Bernadotte</center>Jean-Baptiste Bernadotte, né le 26 janvier 1763 à Pau, mort le 8 mars 1844 à Stockholm, passa en l’espace de trente-huit ans d’un rang de soldat du roi de France aux titres de roi de Suède et de Norvège sous les noms de Charles XIV Jean (en suédois, Karl XIV Johan) et de Charles III Jean (en norvégien, Karl III Johan) après avoir été général sous la Convention, ambassadeur puis ministre durant le Directoire, maréchal d’Empire et prince de l’Empire.
Il doit suivre la voie ouverte par son père (procureur palois)s, et donc étudier le droit. Cependant, il trouve ces études ennuyeuses. Après la mort de son père en 1780, Jean-Baptiste s'engage dans le régiment Royal-la-Marine. Lorsque la Révolution française éclate, il a le grade de sergen. Il est surnommé Sergent Belles Jambes. Il est promu, grâce à Jean-Baptiste Kléber, général de brigade après la bataille de Fleurus en juin 1794. Deux mois plus tard, il est général de division. En 1798, Bernadotte est envoyé à Vienne, en qualité d'ambassadeur, qu'il quittera deux mois seulement après son arrivée. La même année, il épouse Désirée Clary, la première fiancée de Napoléon, et devient ainsi le beau-frère de Joseph Bonaparte. L'année suivante va naître Oscar son unique enfant.Il est nommé ministre de la guerre du 3 juillet au 14 septembre 1799, et réorganise en deux mois les services qui étaient dans un état déplorable. Il refuse de participer au coup d'État du 18 brumaire, mais est cependant ménagé par Bonaparte. En effet, il entre au Conseil d'État, et reçoit le commandement de l'armée de l'Ouest. Il est basé à Rennes.
La maison natale de Bernadotte
Jean-Baptiste Bernadotte, né le 26 janvier 1763 à Pau, mort le 8 mars 1844 à Stockholm, passa en l’espace de trente-huit ans d’un rang de soldat du roi de France aux titres de roi de Suède et de Norvège sous les noms de Charles XIV Jean (en suédois, Karl XIV Johan) et de Charles III Jean (en norvégien, Karl III Johan) après avoir été général sous la Convention, ambassadeur puis ministre durant le Directoire, maréchal d’Empire et prince de l’Empire. Il doit suivre la voie ouverte par son père (procureur palois)s, et donc étudier le droit. Cependant, il trouve ces études ennuyeuses. Après la mort de son père en 1780, Jean-Baptiste s'engage dans le régiment Royal-la-Marine. Lorsque la Révolution française éclate, il a le grade de sergen. Il est surnommé Sergent Belles Jambes. Il est promu, grâce à Jean-Baptiste Kléber, général de brigade après la bataille de Fleurus en juin 1794. Deux mois plus tard, il est général de division. En 1798, Bernadotte est envoyé à Vienne, en qualité d'ambassadeur, qu'il quittera deux mois seulement après son arrivée. La même année, il épouse Désirée Clary, la première fiancée de Napoléon, et devient ainsi le beau-frère de Joseph Bonaparte. L'année suivante va naître Oscar son unique enfant.Il est nommé ministre de la guerre du 3 juillet au 14 septembre 1799, et réorganise en deux mois les services qui étaient dans un état déplorable. Il refuse de participer au coup d'État du 18 brumaire, mais est cependant ménagé par Bonaparte. En effet, il entre au Conseil d'État, et reçoit le commandement de l'armée de l'Ouest. Il est basé à Rennes.
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<center>La maison natale de Bernadotte</center>En 1804, Bernadotte se rallie à Napoléon devenu Empereur. Il est nommé gouverneur à Hanovre, et reçoit le bâton de maréchal. En 1805, il combat à Austerlitz. En 1806, le 5 juin, Bernadotte devient prince de Pontecorvo. Lors de la « Grande poursuite », il défait les Prussiens à Halle, et enfin à Lübeck avec Murat et Soult. Bernadotte a en cette occasion, les plus grands égards pour des prisonniers suédois par pure courtoisie. Ces derniers ne l'oublieront pas. En 1809 à Wagram, son corps d'armée composé de Saxons est décimé, et Napoléon, mécontent, lui retire son commandement, et le renvoie à Paris. En 1810, alors qu'il se trouve à Paris en semi-disgrâce, le parti pro-français suédois lui propose d'être candidat lors de l'élection du nouveau prince héritier, avec l'idée de récupérer avec l'appui de Napoléon la Finlande que la Russie a annexée en 1809. Bernadotte est élu à la surprise générale. Il part avec l'assentiment de Napoléon qui accepte ce choix, espérant tenir ainsi un allié solide au nord de l'Europe. Charles-Jean rompt avec Napoléon qui vient d'envahir la Poméranie suédoise. Il participe en 1813 à la coalition contre la France, et prend le commandement de l'armée alliée du nord de l'Allemagne. Il défait Oudinot à Gross-Beeren (23 août 1813), Ney à Dennevitz (6 septembre 1813), et prend part à la bataille de Leipzig (16-19 octobre 1813). Puis il descend l'Elbe, s'empare de Lübeck et se dirige vers le Holstein, et menaçant le Danemark, obtient lors du traité de Kiel, le 14 janvier 1814, que la Norvège soit cédée à la Suède. Il répugne à l'idée d'entrer en France en ennemi, et souhaite que son ancien pays conserve sa frontière sur le Rhin. Le 5 février 1818, l'ex-maréchal Bernadotte devient roi des royaumes unis de Suède et de Norvège sous le nom de Karl XIV Johan (Charles XIV Jean de Suède). Il fait prospérer ses États, développant l'instruction publique, l'agriculture, l'industrie et le commerce. Depuis, les Bernadotte règnent toujours sur la Suède, le roi actuel Charles XVI Gustave est le septième de la dynastie.
La maison natale de Bernadotte
En 1804, Bernadotte se rallie à Napoléon devenu Empereur. Il est nommé gouverneur à Hanovre, et reçoit le bâton de maréchal. En 1805, il combat à Austerlitz. En 1806, le 5 juin, Bernadotte devient prince de Pontecorvo. Lors de la « Grande poursuite », il défait les Prussiens à Halle, et enfin à Lübeck avec Murat et Soult. Bernadotte a en cette occasion, les plus grands égards pour des prisonniers suédois par pure courtoisie. Ces derniers ne l'oublieront pas. En 1809 à Wagram, son corps d'armée composé de Saxons est décimé, et Napoléon, mécontent, lui retire son commandement, et le renvoie à Paris. En 1810, alors qu'il se trouve à Paris en semi-disgrâce, le parti pro-français suédois lui propose d'être candidat lors de l'élection du nouveau prince héritier, avec l'idée de récupérer avec l'appui de Napoléon la Finlande que la Russie a annexée en 1809. Bernadotte est élu à la surprise générale. Il part avec l'assentiment de Napoléon qui accepte ce choix, espérant tenir ainsi un allié solide au nord de l'Europe. Charles-Jean rompt avec Napoléon qui vient d'envahir la Poméranie suédoise. Il participe en 1813 à la coalition contre la France, et prend le commandement de l'armée alliée du nord de l'Allemagne. Il défait Oudinot à Gross-Beeren (23 août 1813), Ney à Dennevitz (6 septembre 1813), et prend part à la bataille de Leipzig (16-19 octobre 1813). Puis il descend l'Elbe, s'empare de Lübeck et se dirige vers le Holstein, et menaçant le Danemark, obtient lors du traité de Kiel, le 14 janvier 1814, que la Norvège soit cédée à la Suède. Il répugne à l'idée d'entrer en France en ennemi, et souhaite que son ancien pays conserve sa frontière sur le Rhin. Le 5 février 1818, l'ex-maréchal Bernadotte devient roi des royaumes unis de Suède et de Norvège sous le nom de Karl XIV Johan (Charles XIV Jean de Suède). Il fait prospérer ses États, développant l'instruction publique, l'agriculture, l'industrie et le commerce. Depuis, les Bernadotte règnent toujours sur la Suède, le roi actuel Charles XVI Gustave est le septième de la dynastie.
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<center>Musée des Beaux Arts</center>Naissance d'Henri IV. Huile sur Toile d'Eugène Devéria.
Musée des Beaux Arts
Naissance d'Henri IV. Huile sur Toile d'Eugène Devéria.
160
<center>Musée des Beaux Arts</center>Vue du château de Pau. Henri IV dans les bras de sa mère. Millin du Perreux (1764-1843).
Musée des Beaux Arts
Vue du château de Pau. Henri IV dans les bras de sa mère. Millin du Perreux (1764-1843).
161
<center>Musée des Beaux Arts</center>Abjuration d'Henri IV par Georges Rouge
Musée des Beaux Arts
Abjuration d'Henri IV par Georges Rouge
162
<center>Musée des Beaux Arts</center>Pasie cousant dans le jardin de Bougival. Huile sur toile de Berthe Morisot (1841-1895).
Musée des Beaux Arts
Pasie cousant dans le jardin de Bougival. Huile sur toile de Berthe Morisot (1841-1895).
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<center>Musée des Beaux Arts</center>Un bureau de coton à La Nouvelle-Orléans, 1873. Huile sur toile de Eedgar Degas (1834-1917).
Musée des Beaux Arts
Un bureau de coton à La Nouvelle-Orléans, 1873. Huile sur toile de Eedgar Degas (1834-1917).
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