<center>Place Clémenceau</center>En 2006, la municipalité décide de totalement rénover la place Clemenceau et le Palais des Pyrénées. Un parking souterrain de 400 places est construit et la place devient dès lors entièrement piétonne avec l'installation d'une fontaine et de jets d'eau. Le Palais des Pyrénées est entièrement rénové pour accueillir 16 enseignes commerciales sur 10 000m² et des bureaux sur 2 500m².

Place ClémenceauEn 2006, la municipalité décide de totalement rénover la place Clemenceau et le Palais des Pyrénées. Un parking souterrain de 400 places est construit et la place devient dès lors entièrement piétonne avec l'installation d'une fontaine et de jets d'eau. Le Palais des Pyrénées est entièrement rénové pour accueillir 16 enseignes commerciales sur 10 000m² et des bureaux sur 2 500m².

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Place Clémenceau

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Place Clémenceau

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Place ClémenceauPalais des Pyrénées.

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Square George VL'été.

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<center>Square George V</center>Le printemps.

Square George VLe printemps.

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<center>Square George V</center>L'automne.

Square George VL'automne.

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<center>Square George V</center>L'hiver.

Square George VL'hiver.

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<center>Square George V</center>Hercule.

Square George VHercule.

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<center>Funiculaire de la gare</center>Au fond, le palais des arts.

Funiculaire de la gareAu fond, le palais des arts.

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Immeuble le long du boulevard des Pyrénées

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<center>Place Royale</center>Le XIXe siècle sera celui de l'ouverture et de l'agrandissement de la place, qui prend alors ses proportions actuelles suite à un décret de Napoléon Bonaparte qui ordonne en 1808 (lors de son passage à Pau) de détruire le mur et de révéler la vue sur les Pyrénées. La statue d'Henri IV en marbre blanc est installé en 1843 à la demande de Louis-Philippe.

Place RoyaleLe XIXe siècle sera celui de l'ouverture et de l'agrandissement de la place, qui prend alors ses proportions actuelles suite à un décret de Napoléon Bonaparte qui ordonne en 1808 (lors de son passage à Pau) de détruire le mur et de révéler la vue sur les Pyrénées. La statue d'Henri IV en marbre blanc est installé en 1843 à la demande de Louis-Philippe.

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<center>Place Royale</center>La statue d'Henri IV en marbre blanc est installé en 1843 à la demande de Louis-Philippe. Elle est l'oeuvre du sculpteur Nicolas Raggi.

Place RoyaleLa statue d'Henri IV en marbre blanc est installé en 1843 à la demande de Louis-Philippe. Elle est l'oeuvre du sculpteur Nicolas Raggi.

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Place Royale

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Place RoyaleLes bas-reliefs du socle ont été réalisés par Antoine Étex (1808-1888), auteur de deux des bas-côtés de l'Arc de Triomphe : La Résistance de 1814 et La Paix de 1815 et du tombeau de Géricault au Père-Lachaise. L'ensemble est réalisé en marbre de Louvie, du nom de la carrière située près du village de Louvie-Soubiron, en vallée d'Ossau.

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Place Royale

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Place Royale

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Place RoyaleAncien hôtel de France. La place connait au XIXe siècle un essor sans précédent, marqué notamment par la reconstruction de l'Hôtel de France, qui de simple maison devient un grand hôtel, haut lieu de villégiature.

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Mairie

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Mairie

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<center>Église Saint-Martin de Pau</center>Le principe de construction fut décidé en 1851, mais l'emplacement définitif ne fut choisi qu'en 1860 en lieu et place de l'ancien hôtel Gontaut. La première pierre fut posée en 1863 et les travaux débutèrent enfin en 1864. L'église fut inaugurée le 21 décembre 1871 suite aux travaux guidés par l'architecte Émile Boeswillwald. Des travaux furent encore nécessaires pour complètement achever l'église dans les dernières années du XIXe siècle

Église Saint-Martin de PauLe principe de construction fut décidé en 1851, mais l'emplacement définitif ne fut choisi qu'en 1860 en lieu et place de l'ancien hôtel Gontaut. La première pierre fut posée en 1863 et les travaux débutèrent enfin en 1864. L'église fut inaugurée le 21 décembre 1871 suite aux travaux guidés par l'architecte Émile Boeswillwald. Des travaux furent encore nécessaires pour complètement achever l'église dans les dernières années du XIXe siècle

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<center>Église Saint-Martin de Pau</center><center>église Saint-Martin est d'architecture néogothique aux décors d'influence byzantine. Elle se compose: d'une nef centrale flanquée de deux nefs secondaires, d'un transept, d'un chœur, et de quatre autres absides. Les matériaux utilisés sont la pierre d'Arudy et la pierre d'Angoulême plus claire. Les vitraux ont, quant à eux, été réalisés par Louis Steinheil.

Église Saint-Martin de Pauéglise Saint-Martin est d'architecture néogothique aux décors d'influence byzantine. Elle se compose: d'une nef centrale flanquée de deux nefs secondaires, d'un transept, d'un chœur, et de quatre autres absides. Les matériaux utilisés sont la pierre d'Arudy et la pierre d'Angoulême plus claire. Les vitraux ont, quant à eux, été réalisés par Louis Steinheil.

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<center>Place reine Marguerite</center>En 1590, Gaston XI ordonne la construction d'une halle à Pau sur un emplacement au carrefour de la route de Morlaàs et de celle de Bordeaux. En 1620, le marché de Pau qui est donc créé est caractérisé par des galeries sous arcades entourant la place. Les échoppes des marchands du rez-de-chaussée sont surmontées de deux étages d'appartements. Dans le courant du XVIIIe siècle, les bâtiments se délabrent peu à peu. La construction de la nouvelle halle à l'emplacement de l'actuelle place Clemenceau accentue la désaffection pour la vieille halle qui se dégrade. Durant la révolution française elle est, par ailleurs, utilisée pour les exécutions capitales publiques sur le gibet ou la roue.
Au milieu du XIXe siècle, à l'époque de l'essor de la ville de villégiature, la place borde la rue principale très fréquentée (actuelle rue Maréchal Joffre). La place est ainsi agrémentée d'une fontaine inspirée de celle des innocents de Paris à l'emplacement de l'ancien puits. En 1897, elle prend le nom de la place Reine-Marguerite en l'honneur de Marguerite de France épouse d'Henri IV roi de France et de Navarre (à ne pas confondre avec Marguerite de Navarre, grand-mère d'Henri IV). La place sera, en partie, détruite au début du XXe siècle pour favoriser la circulation sur l'axe majeur qu'est la rue Joffre.

Place reine MargueriteEn 1590, Gaston XI ordonne la construction d'une halle à Pau sur un emplacement au carrefour de la route de Morlaàs et de celle de Bordeaux. En 1620, le marché de Pau qui est donc créé est caractérisé par des galeries sous arcades entourant la place. Les échoppes des marchands du rez-de-chaussée sont surmontées de deux étages d'appartements. Dans le courant du XVIIIe siècle, les bâtiments se délabrent peu à peu. La construction de la nouvelle halle à l'emplacement de l'actuelle place Clemenceau accentue la désaffection pour la vieille halle qui se dégrade. Durant la révolution française elle est, par ailleurs, utilisée pour les exécutions capitales publiques sur le gibet ou la roue. Au milieu du XIXe siècle, à l'époque de l'essor de la ville de villégiature, la place borde la rue principale très fréquentée (actuelle rue Maréchal Joffre). La place est ainsi agrémentée d'une fontaine inspirée de celle des innocents de Paris à l'emplacement de l'ancien puits. En 1897, elle prend le nom de la place Reine-Marguerite en l'honneur de Marguerite de France épouse d'Henri IV roi de France et de Navarre (à ne pas confondre avec Marguerite de Navarre, grand-mère d'Henri IV). La place sera, en partie, détruite au début du XXe siècle pour favoriser la circulation sur l'axe majeur qu'est la rue Joffre.

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Limite du quartier médiéval

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Maison de Jean Gassion

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<center>Hôtel de Peyré face au château</center>Hôtel particulier du XVIIe siècle. On l'appelle aussi Maison de Sully.

Hôtel de Peyré face au châteauHôtel particulier du XVIIe siècle. On l'appelle aussi Maison de Sully.

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Hôtel de Peyré face au château

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Hôtel de Peyré face au château

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Hôtel de Peyré face au château

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<center>Château de Pau</center>A gauche, La tour Gaston-Fébus au sud-est, également nommée donjon. Cette dernière a été achevée par Fébus au XIVe siècle, elle a été construite presque entièrement en brique sur une hauteur de 33 m. Elle possédait, comme les autres tours, une couverture en ardoise qui a été enlevée après une tempête en 1820. Dans la partie qui fait actuellement face au parlement de Navarre, le président des États de Béarn proclamait le nom de chaque souverain nouvellement élu. La tour servie de prison jusqu'en 1822.

Château de PauA gauche, La tour Gaston-Fébus au sud-est, également nommée donjon. Cette dernière a été achevée par Fébus au XIVe siècle, elle a été construite presque entièrement en brique sur une hauteur de 33 m. Elle possédait, comme les autres tours, une couverture en ardoise qui a été enlevée après une tempête en 1820. Dans la partie qui fait actuellement face au parlement de Navarre, le président des États de Béarn proclamait le nom de chaque souverain nouvellement élu. La tour servie de prison jusqu'en 1822.

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<center>Château de Pau</center>A droite, la tour Napoléon III, réalisée à la fin du XIXe siècle sous les ordres de l'empereur. Derrière, la tour Montauser.

Château de PauA droite, la tour Napoléon III, réalisée à la fin du XIXe siècle sous les ordres de l'empereur. Derrière, la tour Montauser.

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<center>Château de Pau</center>La tour Montauser qui signifie monte oiseau en béarnais car la tour était dépourvue d'escalier à son origine au XIIe siècle. La garnison était, ainsi, chargée de monter la tour avec des échelles qu'on retirait après soi. Cette tour était, jadis, un puits à oubliette dans laquelle les criminelles était enfermés.

Château de PauLa tour Montauser qui signifie monte oiseau en béarnais car la tour était dépourvue d'escalier à son origine au XIIe siècle. La garnison était, ainsi, chargée de monter la tour avec des échelles qu'on retirait après soi. Cette tour était, jadis, un puits à oubliette dans laquelle les criminelles était enfermés.

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<center>Château de Pau</center>Bénie en 1843 par l'évêque de Bayonne, la chapelle actuelle a été aménagée en 1840 au sein de l'ancienne porte à pont-levis construite au début du XVIe siècle. Celle-ci avait été rendu inutile avec la construction du pont de l'entrée principale.

Château de PauBénie en 1843 par l'évêque de Bayonne, la chapelle actuelle a été aménagée en 1840 au sein de l'ancienne porte à pont-levis construite au début du XVIe siècle. Celle-ci avait été rendu inutile avec la construction du pont de l'entrée principale.

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<center>Château de Pau</center>L'entrée principale s'effectue du côté de la ville, par un pont de briques et de pierres construit sous le règne de Louis XV, pour remplacer le pont-levis médiéval. Un portique à trois arcades a été aménagé entre 1859 et 1864 dans le style Renaissance. Celui-ci a remplacé la Chancellerie, qui était un bâtiment froid et vétuste qui fermait totalement le château sur la ville et lui donnait l'aspect d'une citadelle. Deux médaillons y sont inscrits, représentant les initiales d'Henri II de Navarre et de Marguerite de Navarre son épouse.

Château de PauL'entrée principale s'effectue du côté de la ville, par un pont de briques et de pierres construit sous le règne de Louis XV, pour remplacer le pont-levis médiéval. Un portique à trois arcades a été aménagé entre 1859 et 1864 dans le style Renaissance. Celui-ci a remplacé la Chancellerie, qui était un bâtiment froid et vétuste qui fermait totalement le château sur la ville et lui donnait l'aspect d'une citadelle. Deux médaillons y sont inscrits, représentant les initiales d'Henri II de Navarre et de Marguerite de Navarre son épouse.

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<center>Château de Pau</center>La cour du château dispose d'une forme originale, ponctuée de sculptures et de médaillons aux portes et fenêtres. Cette cour était le lieu de rassemblement des palois lors des grands événements de la cité.

Château de PauLa cour du château dispose d'une forme originale, ponctuée de sculptures et de médaillons aux portes et fenêtres. Cette cour était le lieu de rassemblement des palois lors des grands événements de la cité.

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<center>Château de Pau</center>Malgré l'apparente homogénéité du château de Pau, son architecture est une succession de bâtis d'époques historiques distinctes et aux fonctions différentes. De l'époque médiévale, le château conserve sa structure actuelle : une forteresse sur un étroit promontoire, fortement marquée par les travaux menés par Gaston Fébus. À la Renaissance, l'impulsion donnée par Henri d'Albret et Marguerite de Navarre (les grands-parents d'Henri IV) transforme le château fort en un palais de plaisance raffiné et gomme la rigueur militaire du passé. Enfin, le XIXe siècle réinterprète l'architecture du château et les restaurations successives radicales finissent de donner à cet ensemble composite son allure singulière.

Château de PauMalgré l'apparente homogénéité du château de Pau, son architecture est une succession de bâtis d'époques historiques distinctes et aux fonctions différentes. De l'époque médiévale, le château conserve sa structure actuelle : une forteresse sur un étroit promontoire, fortement marquée par les travaux menés par Gaston Fébus. À la Renaissance, l'impulsion donnée par Henri d'Albret et Marguerite de Navarre (les grands-parents d'Henri IV) transforme le château fort en un palais de plaisance raffiné et gomme la rigueur militaire du passé. Enfin, le XIXe siècle réinterprète l'architecture du château et les restaurations successives radicales finissent de donner à cet ensemble composite son allure singulière.

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<center>Château de Pau</center>Espace d'abord essentiellement dédié à la protection militaire, la cour devient un des éléments démonstratifs de l'ambition des vicomtes de Béarn promus rois de Navarre au XVe siècle. Les façades de la cour se parent de médaillons, de frises.
Deux jeunes garçons tiennent un blason où on peut reconnaitre les chaînes de Navarre, les pals de Foix, les boeufs du Béarn, les lions de Bigorre, des fleurs de lis.

Château de PauEspace d'abord essentiellement dédié à la protection militaire, la cour devient un des éléments démonstratifs de l'ambition des vicomtes de Béarn promus rois de Navarre au XVe siècle. Les façades de la cour se parent de médaillons, de frises. Deux jeunes garçons tiennent un blason où on peut reconnaitre les chaînes de Navarre, les pals de Foix, les boeufs du Béarn, les lions de Bigorre, des fleurs de lis.

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<center>Château de Pau</center>Heri II d'Albret et Marguerite d'Angoulême entourant la lettre M de Marguerite.

Château de PauHeri II d'Albret et Marguerite d'Angoulême entourant la lettre M de Marguerite.

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<center>Château de Pau</center>Deux têtes de femmes entourant le blason du Béarn.

Château de PauDeux têtes de femmes entourant le blason du Béarn.

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<center>Château de Pau</center>Le XIVe siècle voit apparaître un personnage emblématique du Béarn, et qui laisse sa trace au château : Gaston III de Foix-Béarn, mieux connu sous le nom de Gaston Fébus. Ce seigneur de guerre, en situation délicate puisque, de par ses possessions, sous la gouverne des royaumes ennemis de France et d'Angleterre, fait du Béarn, « don de Dieu », une région unie et autonome.
Fébus y construit le donjon en briques, haut de trente-trois mètres, et y grave l'inscription : « Febus me fe » (« Phébus me fit », en béarnais). Il fait également réaliser la Tour de la monnaie et l'aile sud du château par son architecte Sicard de Lordat.

Château de PauLe XIVe siècle voit apparaître un personnage emblématique du Béarn, et qui laisse sa trace au château : Gaston III de Foix-Béarn, mieux connu sous le nom de Gaston Fébus. Ce seigneur de guerre, en situation délicate puisque, de par ses possessions, sous la gouverne des royaumes ennemis de France et d'Angleterre, fait du Béarn, « don de Dieu », une région unie et autonome. Fébus y construit le donjon en briques, haut de trente-trois mètres, et y grave l'inscription : « Febus me fe » (« Phébus me fit », en béarnais). Il fait également réaliser la Tour de la monnaie et l'aile sud du château par son architecte Sicard de Lordat.

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<center>Château de Pau</center>Trois enceintes de murailles entouraient initialement le château afin de le protéger des agressions extérieurs. Au XVe siècle, deux enceintes furent détruites puis la troisième le fut également à la Renaissance lorsque les souverains délaissèrent le style des châteaux-forts pour des palais plus ouverts.
La tour de de la monnaie constitue une défense avancée pour le château. Elle a été construite par Fébus en contrebas du château, au sud, et servait à guetter le gave de Pau, les Pyrénées et l'Espagne au loin. À l'origine, cette tour s'appelait la tour du moulin car une roue à aube actionnait un moulin grâce au petit canal situé aux pieds de la tour. Son nom actuel est issu de son usage à partir du XVIe siècle. Celle-ci servait à battre la monnaie depuis qu'Henri d'Albret avait fait venir la monnaie béarnaise, la vaqueta, de Morlaàs vers Pau en 1554. La tour servit à cette tâche jusqu'en 1778, à la veille de la Révolution française.

Château de PauTrois enceintes de murailles entouraient initialement le château afin de le protéger des agressions extérieurs. Au XVe siècle, deux enceintes furent détruites puis la troisième le fut également à la Renaissance lorsque les souverains délaissèrent le style des châteaux-forts pour des palais plus ouverts. La tour de de la monnaie constitue une défense avancée pour le château. Elle a été construite par Fébus en contrebas du château, au sud, et servait à guetter le gave de Pau, les Pyrénées et l'Espagne au loin. À l'origine, cette tour s'appelait la tour du moulin car une roue à aube actionnait un moulin grâce au petit canal situé aux pieds de la tour. Son nom actuel est issu de son usage à partir du XVIe siècle. Celle-ci servait à battre la monnaie depuis qu'Henri d'Albret avait fait venir la monnaie béarnaise, la vaqueta, de Morlaàs vers Pau en 1554. La tour servit à cette tâche jusqu'en 1778, à la veille de la Révolution française.

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Château de Pau

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Château de PauFaçade sud restaurée

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<center>Château de Pau</center>Sicard de Lordat revêt l'éperon rocheuxl sur lequel repose la basse-cour château d'une gaine de pierres de taille.

Château de PauSicard de Lordat revêt l'éperon rocheuxl sur lequel repose la basse-cour château d'une gaine de pierres de taille.

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<center>Château de Pau</center>Les tours Mazères et Louis-Philippe à l'extrémité ouest, la tour Mazères est la plus ancienne du château puisqu'elle date du XIe siècle tandis que la tour Louis-Philippe a été édifiée au milieu du XIXe siècle pour faire échos à sa tour jumelle. Les deux tours mesurent chacun 22,5 m. La tour Mazères fait référence au village de Mazères-Lezons, de l'autre côté du gave de Pau.
A gauche, la tour Billère fait référence au village de Billère dans lequel le bon roi Henri fut nourri dans la maison Lassensàa. Cette tour mesure 30 m. de haut en comptant les combles, elle a été édifié au XIIe siècle.

Château de PauLes tours Mazères et Louis-Philippe à l'extrémité ouest, la tour Mazères est la plus ancienne du château puisqu'elle date du XIe siècle tandis que la tour Louis-Philippe a été édifiée au milieu du XIXe siècle pour faire échos à sa tour jumelle. Les deux tours mesurent chacun 22,5 m. La tour Mazères fait référence au village de Mazères-Lezons, de l'autre côté du gave de Pau. A gauche, la tour Billère fait référence au village de Billère dans lequel le bon roi Henri fut nourri dans la maison Lassensàa. Cette tour mesure 30 m. de haut en comptant les combles, elle a été édifié au XIIe siècle.

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<center>Château de Pau</center>De la vicomté de Foix-Béarn dont Pau dépendait, ses armes s'inspirent des trois pals de Foix et des deux vaches du Béarn. Ce sont les armes de Gaston Fébus.

Château de PauDe la vicomté de Foix-Béarn dont Pau dépendait, ses armes s'inspirent des trois pals de Foix et des deux vaches du Béarn. Ce sont les armes de Gaston Fébus.

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<center>Château de Pau</center>Gaston III de Foix-Béarn dit Gaston Fébus (selon sa signature, on trouve parfois Phébus ou Phœbus), né le 30 avril 1331 à Orthez ou à Foix et mort le 1er août 1391 à L'Hôpital-d'Orion, comte de Foix, vicomte de Béarn, est un seigneur féodal de la Gascogne et du Languedoc, de même qu'un écrivain de langue française avec son célèbre ouvrage, le Livre de chasse, un manuscrit illustré sur la vénerie, et un auteur de poésies en langue d'oc. Il est le fils de Gaston II de Foix-Béarn, comte de Foix, vicomte de Béarn, et d'Aliénor de Comminges. Gaston II étant mort à Séville, Gaston III succède très jeune (12 ans) à son père en 1343 sur des territoires morcelés.

Château de PauGaston III de Foix-Béarn dit Gaston Fébus (selon sa signature, on trouve parfois Phébus ou Phœbus), né le 30 avril 1331 à Orthez ou à Foix et mort le 1er août 1391 à L'Hôpital-d'Orion, comte de Foix, vicomte de Béarn, est un seigneur féodal de la Gascogne et du Languedoc, de même qu'un écrivain de langue française avec son célèbre ouvrage, le Livre de chasse, un manuscrit illustré sur la vénerie, et un auteur de poésies en langue d'oc. Il est le fils de Gaston II de Foix-Béarn, comte de Foix, vicomte de Béarn, et d'Aliénor de Comminges. Gaston II étant mort à Séville, Gaston III succède très jeune (12 ans) à son père en 1343 sur des territoires morcelés.

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<center>Château de Pau</center>Statue de Gaston Fébus avec son lévrier. Il est considéré comme un des plus grands chasseurs de son temps et écrit un livre qui fera référence : le « Livre de chasse », un des meilleurs traités médiévaux consacrés aux techniques de chasse, gibiers, et chiens de chasse (alans, dogues…). L'ouvrage, dicté à un copiste à partir du 1er mai 1387 jusqu'en 1388, est écrit en français alors que la langue maternelle du comte de Foix était le béarnais. Le livre restera le grand classique des ouvrages consacrés à la chasse pendant des siècles et le naturaliste Buffon l'utilisera encore à la fin du XVIIIe siècle.
Il compose un « Livre des oraisons », recueil de prières rédigées pour la plupart en français. On a longtemps pensé qu'il aurait écrit ce livre après avoir tué son propre fils au cours d'une altercation. Claudine Pailhès, directrice des Archives départementales de l'Ariège, remet en question cette supposition dans son livre Gaston Fébus, le prince et le diable. Elle pense plutôt que ce recueil serait le fruit d'une crise due à un « péché de chair », selon les mots de Gaston Fébus.
Il a aussi été un poète, grand amateur de musique et compositeur d'œuvres musicales : il a composé un recueil de chansons, le chansonnier provençal dit de Saragosse, conservant 18 pièces écrites en langue d'oc

Château de PauStatue de Gaston Fébus avec son lévrier. Il est considéré comme un des plus grands chasseurs de son temps et écrit un livre qui fera référence : le « Livre de chasse », un des meilleurs traités médiévaux consacrés aux techniques de chasse, gibiers, et chiens de chasse (alans, dogues…). L'ouvrage, dicté à un copiste à partir du 1er mai 1387 jusqu'en 1388, est écrit en français alors que la langue maternelle du comte de Foix était le béarnais. Le livre restera le grand classique des ouvrages consacrés à la chasse pendant des siècles et le naturaliste Buffon l'utilisera encore à la fin du XVIIIe siècle. Il compose un « Livre des oraisons », recueil de prières rédigées pour la plupart en français. On a longtemps pensé qu'il aurait écrit ce livre après avoir tué son propre fils au cours d'une altercation. Claudine Pailhès, directrice des Archives départementales de l'Ariège, remet en question cette supposition dans son livre Gaston Fébus, le prince et le diable. Elle pense plutôt que ce recueil serait le fruit d'une crise due à un « péché de chair », selon les mots de Gaston Fébus. Il a aussi été un poète, grand amateur de musique et compositeur d'œuvres musicales : il a composé un recueil de chansons, le chansonnier provençal dit de Saragosse, conservant 18 pièces écrites en langue d'oc

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<center>Château de Pau</center>La cuisine.

Château de PauLa cuisine.

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<center>Château de Pau</center>Ancien cellier ou salle à manger des Officiers de Service. Il est plafonné de voûtes d'ogives surbaissées.

Château de PauAncien cellier ou salle à manger des Officiers de Service. Il est plafonné de voûtes d'ogives surbaissées.

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Château de Pau

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Château de Pau

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Château de Pau

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Château de Pau

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Château de Pau

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Château de PauHenri IV.

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Château de PauSully.

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Château de PauSalle des cent couverts. L'une des salles les plus réputées du château, cette dernière dispose de vastes proportions permettant d'accueillir un riche décor en tapisserie et une immense table de chêne et de sapin. Une centaine de convives pouvait être installée à cette table, d'où le nom de la salle. Louis-Philippe voulait faire de cette pièce une grande salle à manger d'apparat éclairée par des lustres de style hollandais. La table est, quant à elle, composée d'un plateau porté par des tréteaux, les chaises de chêne tourné ont été livrées en 1841 par l'ébéniste Jeanselme.

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<center>Château de Pau</center><center>Spécialement choisies parmi les plus belles tentures conservées au Garde-Meuble royal pour compléter le décor conçu par les architectes de Louis-Philippe, les tapisseries présentées au château de Pau constituent, par leur nombre et leur qualité, l'un des ensembles les plus riches de France.
La plupart de ces tapisseries datent des règnes de Louis XIV et Louis XV : elles représentent des scènes mythologiques (Histoire de Psyché, Galerie de Saint-Cloud, Mois arabesques) ou aristocratiques (Chasses de Maximilien) qui s'accordent particulièrement bien à l'atmosphère du château. Elles sont essentiellement tissées aux Gobelins à Paris.
A gauche , le mois de septembre et à droite, le mois de décembre. </center>

Château de PauSpécialement choisies parmi les plus belles tentures conservées au Garde-Meuble royal pour compléter le décor conçu par les architectes de Louis-Philippe, les tapisseries présentées au château de Pau constituent, par leur nombre et leur qualité, l'un des ensembles les plus riches de France. La plupart de ces tapisseries datent des règnes de Louis XIV et Louis XV : elles représentent des scènes mythologiques (Histoire de Psyché, Galerie de Saint-Cloud, Mois arabesques) ou aristocratiques (Chasses de Maximilien) qui s'accordent particulièrement bien à l'atmosphère du château. Elles sont essentiellement tissées aux Gobelins à Paris. A gauche , le mois de septembre et à droite, le mois de décembre.

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