Eglise de la Trinité - La Palud.
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L'église de La Trinité.
Sur ces terrains situés entre les rues actuelles de Moustier, d'Aubagne, d'Estelle et de La Palud, les trinitaires déchaussées construisent à partir de 1688 un couvent et une église. Cette église prend le nom de « La Trinité » et la rue Fongate est débaptisée et prend le nom de « La Palud » en souvenir de leur premier établissement marseillais chez Madeleine Demandolx de La Palud. À la Révolution les bâtiments du couvent et l'église sont vendus en 1792 et démolis en 1794. Champion de Cicé, archevêque d'Aix-en-Provence, faisant fonction d'évêque de Marseille, achète le 31 décembre 1806 à un négociant M. Wollank le terrain nécessaire à la construction d'une église sur l'emplacement d'une partie du couvent. En 1825, agrandissement du choeur et construction des bas cotés. 1828 : percement des chapelles latérales.
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L'église de La Trinité.
L'église est bénie le 26 mars 1825 par Mgr Fortuné de Mazenod et consacrée le 24 novembre 1829. Dans le prolongement des bas-côtés sont construites en 1845 et 1847 les chapelles de saint Sérénus à gauche et de la Vierge à droite. Nicolas Drevetou est peut être l'architecte.
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L'église de La Trinité.
Le fronton est orné d'un groupe en stuc représentant la Sainte Trinité entourée de deux anges. Au-dessus de la porte, deux anges agenouillés de chaque coté d'une croix.
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L'église de La Trinité.
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L'église de La Trinité.
Au-dessus de la porte, deux anges agenouillés de chaque coté d'une croix.
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L'église de La Trinité.
Le fronton est orné d'un groupe en stuc représentant la Sainte Trinité entourée de deux anges. A gauche, le Christ, au centre, la colombe du Saint Esprit, à droite, Dieu le Père.
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L'église de La Trinité.
L'église est donc à trois nefs. Le nefs latérales se terminent par une abside tandis que la nef centrale par un chevet plat. Elle recèle un nombre important de statues de plâtre et de carton-pierre datant du XIXème siècle, qualifiées de «saint-sulpiciennes».
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Les voûtes et les fenêtres hautes.
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La nef de gauche, qui se termine par la chapelle de Saint Serenus.
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La nef centrale, qui se termine par le choeur avec le maître autel d'Henri Révoil et le tableau représentant la très sainte Trinité par Jean-Baptiste Arnaud-Durbec.
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L'église de La Trinité.
La nef de droite, qui se termine par la chapelle de la Vierge. Les deux premières chapelles placées en vis-à-vis, à l’entrée de l’église, rappellent que l’Église accompagne le chrétien pendant toutes les étapes de sa vie, de la naissance à la mort.
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La nef de gauche. Chapelle des fonts baptismaux. De part et d'autre d'un Christ en croix, deux tableaux des ateliers de Dominique Antoine Magaud. Très belle clôture en fer forgé. Chapelle édifiée en 1828, restaurée de 1887 à 1889 sur un plan de l’abbé Chazal, bénie le 3 mai 1889.
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Chapelle des fonts baptismaux. De part et d'autre d'un grand Christ en croix, l'arcade de gauche représente le Baptême du Christ par Saint Jean Baptiste et décorant l'arcade de droite Saint Michel Archange. De part et d'autre de la chapelle deux statues en bronze d'anges photophores sont posées sur une colonnette où sont sculptées les armes des donateurs.
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Chapelle des fonts baptismaux. Le Christ en bronze a étévréalisé d'après le modèle d'Edmé Bouchardon(1698-1762), sur une simple croix en bois, est posé sur un fond décoratif d’Emmanuel Coulange-Lautrec (1824-1898).
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Chapelle des fonts baptismaux. La peinture du baptême du Christ est de Marius-Antoine Barret (1865-1929), élève de Magaud ; au-dessus du Christ est figurée une colombe qui évoque les donateurs qui sont Émile Michel-Colomb et sa sœur Marie. Sous la toile la sentence latine reprend l’évangile de Marc : « Jésus est baptisé par Jean, il vit l’Esprit descendre comme une colombe »
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Chapelle des fonts baptismaux. La peinture de saint Michel est de Marie Magaud, nièce de Dominique Antoine Magaud. . Sous la toile, dans le cartouche, la sentence latine explique la scène : « Michel ouvre le cœur d’un enfant baptisé, qui a fait un vœu au Seigneur, au livre de la loi. »
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Chapelle des fonts baptismaux. La cuve baptismale de forme ovoïde est sculptée de godrons et posée sur un pied balustre de style tulipe. Panneaux muraux, chancel, cuve, pilastres et piédestaux : marbres blanc de Carrare, rose et isabelle de Campan ; marbrerie Félix Galinier & Fils - 1888.
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Chapelle des fonts baptismaux. Statue d'ange photophore. Crucifix, anges et candélabres et grille : bronze, fonte, fer forgé, Ateliers de la fonderie d'art de Val d'Osne (Paris) 1887
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Chapelle des fonts baptismaux. Statue d'ange photophore.
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Chemin de Croix.
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Notre-Dame des Douleurs ou Piéta.
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Tableau de Michel Serre, représentation de Notre Dame du Bon Remède entourée de Saint Jean de Matha et Saint Félix de Valois agenouillés, fondateurs de l'Ordre des Trinitaires.
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Chapelle de sainte Anne et de sainte Rose. Le chancel et l'autel sont en marbre revêtu de placage polychrome des ateliers Félix Galinier.
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Sainte Anne apprenant à lire à Marie.
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Sainte Rose de Lima.
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Sur l'antependium de l'autel est gravé un bas-relief formant une couronne de roses avec la sentence latine : « Sainte Anne, racine de Jessé, et sainte Rose, fleur des Amériques, priez pour nous »
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Sur le mur est accroché un tableau de sainte Rose par Alexandre Bally.
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Statue de saint Jean Dom Bosco.
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Chapelle de Notre-Dame de Lourdes. Le chancel et l'autel sont en marbre et placage polychrome. Devant le retable en bois est posée une statue en plâtre peint de Notre-Dame de Lourdes.
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Chapelle de Notre-Dame de Lourdes. L'inscription latine « Salut Marie, mère du bon Conseil ».
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Chapelle de Notre-Dame de Lourdes.
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Statue de sainte Bernadette Soubirous.
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Chapelle de saint Joseph. Le chancel et l'autel sont en marbre et placage polychrome des ateliers Félix Galinier. Le retable est en marbre de Carrare des ateliers Jules Cantini.
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La statue de saint Joseph en carton-pierre doré a été offerte par Eugénie Armand (1815-1902) en mémoire de son frère Joseph Amédée Armand (1807-1881), président de la chambre de commerce de Marseille de 1866 à 1873.
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Statue de saint Roch.
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Icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours.
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Transept gauche. En 1862 M. le chanoine Jean-Baptiste Calmés, curé de la Trinité, fit paver de marbre le sol de l’église et édifier les deux grandes tribunes de chœur. Ces deux tribunes furent longtemps utilisées par le groupe vocal ‘Cœcitia’ sous la direction de M. Vincent Fosse, puis de M. Courtecuisse, pour animer les grandes liturgies de l’église. La tribune sud était celle des voix d’hommes, et la tribune nord celle des voix de femmes. Cette Tribune nord est ornée de deux bustes représentant des saintes liées à la musique sacrée ou à la liturgie :
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Sainte Cécile. Elle est représentée ici jouant de l’orgue. Sur le piédestal sont gravés ses attributs iconographiques : un orgue, la palme et l’épée de son martyre.
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La Sainte vierge Marie. Elle est représentée ici au moment de l’Annonciation, dans l’attitude d’acquiescement à l’Esprit-Saint Sur le piédestal sont gravés les attributs de ses litanies : l’étoile du matin, la palme de la Reine des Martyrs, la couronne de la Reine du Rosaire, le lys de la Mère très pure et très chaste, ainsi que le monogramme M A entrelacés.
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Orgue de choeur, Michel Merklin et Kuhn (1931).
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Sous la tribune sont placés deux confessionnaux. Le confessionnal est un meuble permettant aux fidèles de se confesser à un prêtre, il est né du Concile de Trente. L'Église issue du concile de Trente va privilégier la confession et la prédication, en réponse à l'offensive des protestants. Après ce Concile, la confession, l'un des sacrements de l'Église catholique, ne se pratique plus de façon publique. Elle devient un exercice secret, sans contact visuel ou physique entre le confesseur et le pénitent, afin de favoriser l'intimité de la confession, et maintenir une distance avec le confesseur en évitant tout risque de scandale. Elle devient aussi plus fréquente. Le théologien et archevêque de Milan, saint Charles cardinal Borromée a donné en 1577 les indications pratiques pour fabriquer les confessionnaux, mais ils ne se sont généralisés qu'au XVIIème siècle.
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Confessionnal de l'abbé Jean-Baptiste Fouque, vicaire de la paroisse de la Sainte Trinité de 1888 à sa mort survenue en 1926
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Chapelle de saint Serenus. À l'entrée de cette chapelle se trouvent, à gauche, une statue de Jeanne d'Arc et à droite, celle de Saint Jude.
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Vitrail de Saint Serenus.
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Saint Serenus, ex voto de Gonzague de Rey.
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Statue de Jeanne d'Arc.
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Statue de saint Jude. Saint Jude (apôtre) portant le gourdin de son martyre et le mandylion qui est la miniature du Christ que l'on voit représentée sur la poitrine de Jude. Jude a guéri le roi d’Edesse, Abgar le lépreux, de sa lèpre en lui appliquant le linge saint imprimé du visage de Jésus, que le roi a ensuite conservé dans son palais. Statue petite-nature (h 140 cm) en carton-pierre peint doré polychrome – origine : Maison Justine Rouquet - Michel Coste - Marseille – Seconde moitié du XIXe siècle.
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Chapelle de saint Serenus. Dixième Evêque de Marseille, entre 596 et 601. Il fit preuve d'un excès de zèle contre les idolâtres, quand il alla jusqu’à briser les images des saints dans les églises de Marseille. Convoqué à Rome pour s’expliquer, il mourut à Biandrate, dans le Piémont italien, sur le chemin du retour. Des reliques furent rapportées à Marseille par Mgr de Mazenod en 1840. A l'occasion de leur translation, la paroisse de la Trinité, tout en conservant son ancien vocable, fut placée sous le patronage de saint Serenus. C’est en souvenir de cette translation des reliques que cette chapelle fut édifiée en 1843 et l’autel élevé en 1857.
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Chapelle de saint Serenus. La chapelle est aussi consacrée au Bienheureux Jean-Baptiste Fouque. Né à Marseille en 1851, l’abbé Jean-Baptiste Fouque, ordonné prêtre en 1876, travailla toute sa vie pour aider les gens en détresse. Il est surnommé de manière populaire « le saint Vincent de Paul marseillais » tant il a marqué la ville par l'audace de sa charité au service des pauvres.
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Chapelle de saint Serenus. Il est représenté sur cette statue, piétinant les idoles, avec en main la lettre adressée par le pape, sur laquelle on peut lire : « […] Autre chose est en effet d'adorer une peinture et autre chose d'apprendre par une scène représentée en peinture ce qu'il faut adorer […] Les peintures sont la lecture de ceux qui ne savent pas leurs lettres, de sorte qu'elles tiennent le rôle d'une lecture ».. Statue grandeur nature (h. 175 cm), en bois polychrome, seconde moitié du XIXe siècle.
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Chapelle de saint Serenus édifiée en 1843, par Symphorien Pontier, curé de la paroisse, avec l'aide de la ville, décorée par François Michelon. Autel dédié à saint Serenus, en 1843. Chancel et autel en marbre et plaquage polychrome.
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Chapelle de saint Serenus. Sentence latine gravée au-dessus de l'autel : « Saint Serenus, priez pour nous »
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Chapelle de saint Serenus. Pavement du degré de l’autel : mosaïque probablement exécutée à partir des fragments paléochrétiens provenant des vestiges du baptistère de Marseille découverts en 1850.
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Chapelle de saint Serenus.
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A gauche, l'absidiole avec la chappelle saint Serenus. A droite, l'absidiole avec la chapelle de la Vierge. Au centre le choeur à chevet plat avec le maître autel.
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Le choeur est surmonté d'une coupole dont les pedentifs sont ornés des allégories des quatre évangélistes.
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Dans le chœur le maître autel a été réalisé suivant les dessins de l'architecte Henri Révoil, à la demande du chanoine Antoine Olive. Le chevet est décoré par un tableau représentant la très sainte Trinité par Jean-Baptiste Arnaud-Durbec, encadré deux statues : celle du Sacré-cœur à gauche et celle de saint Pierre à droite.
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Tableau représentant la très sainte Trinité par Jean-Baptiste Arnaud-Durbec, qui est la copie fidèle de celui exécuté par Augustin Aubert en 1822, et qui fut détruit lors d'un incendie.
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Au premier niveau, les quatre évangélistes encadrent l'agneau divin aux sept sceaux. Au deuxième niveau, le tabernacle est encadré par six mosaïques représentant deux oiseaux de part et d'autre d'un vase contenant des fleurs
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Saint Luc et saint Marc.
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L'agneau divin aux sept sceaux de l'Apocalypse. Au-dessous se déversent les quatre fleuves du Paradis.
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Saint Mathieu et saint Jean.
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Les mosaïques représentant les deux oiseaux entourant un vase contenant des fleurs.
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Le tabernacle.
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Le Sacré-Coeur, avec au-dessus, la croix pattée des Trinitaires, bleue et rouge.
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Saint Pierre, avec au-dessus, la croix pattée des Trinitaires, bleue et rouge.
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Image de Notre-Dame du Bon Conseil. C'est un vocable de la Vierge Marie devenu particulièrement populaire après la découverte de l'image d'une Vierge avec l'enfant Jésus dans le sanctuaire de Genazzano en 1467. L'image devient rapidement l'objet d'une grande dévotion populaire. Au fil des siècles, les papes favorisent et encouragent la dévotion à Notre-Dame du Bon Conseil. Celle-ci a été bénite par Léon XIII en 1886.
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À la croisée du transept et de la nef sont placées de magnifiques stalles en bois sculpté dont les accoudoirs représentent des pélicans. L'iconographie du pélican est fréquente. C'est une représentation du Christ car, de même que Jésus a donné son sang pour sauver les humains, on croyait que la femelle de cet oiseau s'ouvrait le ventre à coups de bec pour rendre la vie à ses oiselets
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