L'ancienne cathédrale et la nouvelle, toutes les deux appelées La Major ou Sainte-Marie-Majeure, l'évêchée, la mairie du 2ème et du 3ème arrondissements.
L'ancienne cathédrale est la plus ancienne église de Marseille construite sous l'épiscopat de Proculus en 381, sans doute en même temps qu'un très vaste baptistère (découvert en 1850). Ruinée par les incursions sarrasines (du VIIIe au Xe s.), l'église-cathédrale fut reconstruite au XIe s. L'église actuelle date du milieu du XIIe siècle. C'est un très bel exemple d'architecture romane provençale construit en pierre rose de La Couronne, selon un plan en croix latine.
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La Vieille Major
La construction de la nouvelle cathédrale a nécessité une amputation importante - deux travées - de l’ancienne cathédrale Sainte-Marie-Majeure (l’ancienne Major). L'église actuelle ne présente plus qu'une seule travée (elle en possédait cinq au XIe s.), le chœur du XIIe s., l'abside de la fin du XIe s., ainsi que le clocher, postérieur au XIIe s. Une nouvelle porte a été percée au Sud, et l'église a été murée à la hauteur de la première travée.
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La Vieille Major
Vers 420 ? Construit sur le littoral rocheux, près d'un promontoire au-delà duquel s'étend l'anse de l'Ourse, le rempart défend la ville et sert aussi à manifester son importance.
Derrière sa haute muraille s'étend un quartier qui a été loti dans le second quart du VIe siècle avant notre ère. Au Ve siècle, son aspect a alors beaucoup changé, et pas seulement parce que les maisons, de type grec à l'origine, ont depuis longtemps été rebâties « à la romaine ». La principale nouveauté est que le quartier accueille désormais un groupe épiscopal, c'est-à-dire l'ensemble des bâtiments qui sont indispensables à la vie d'une communauté chrétienne : la cathédrale, le baptistère, la résidence de l'évêque. Sa construction est l'oeuvre de l'évêque Proculus ou de son successur Vénérius.
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La Vieille Major
Façade sud. La cathédrale du Moyen Âge. Le rempart garde toujours la ville. Mais il a été largement reconstruit en 1320, puis souvent remanié pour parer aux menaces en s'adaptant à l'évolution des armes de guerre. Les murs de la cathédrale prennent largement appui sur ceux de la cathédrale antique. Elle a été profondément transformée à partir du XIe siècle. Un chevet muni de trois absides lui a alors été ajouté à l'est, puis on a entrepris au XIIe siècle de la reconstruire, travée après travée, dans le style roman. Mais les deux dernières travées n'ont pas été édifiées et l'espace resté libre jusqu'au rempart a accueilli les bâtiments de la Prévôté, qui sont dévolus aux chanoines.
Au Moyen Âge, elle a reçu le vocable de Sainte Marie, puis pour la différencier avec Notre-Dame des Accoules, Sainte- Marie-Majeure ou la Major.
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La Vieille Major
En 1420, la silhouette romane de la cathédrale a sensiblement été modifiée. Les absidioles du chevet ont fait place à des chapelles gothiques et elle compte deux clochers, dont le plus remarquable est le haut clocher-peigne qui a été élevé en 1379 au-dessus de son abside principale. Enfin un portail monumental, de style gothique, vient tout juste d'être construit sur la façade principale ouvrant sur la ville. Au nord, le baptistère antique est sans doute encore largement conservé, car il a fait l'objet d'importantes restaurations au début du XVe siècle. Mais le palais épiscopal a disparu, dès le VIIIe siècle sans doute, et l'évêque réside au Moyen Âge sur les hauteurs de la ville, butte des Carmes. À son emplacement, un vaste cimetière s'étend jusqu'à l'anse de l'Ourse.
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La Vieille Major
La cathédrale baroque.
Mi-septembre 1720 : après avoir commencé à bas bruit, la peste fait rage à Marseille. Sur la place devant la cathédrale, les cadavres abandonnés jonchent le sol; des forçats les traînent vers des tombereaux afin d'aller les jeter dans des fosses ouvertes à la hâte dans le cimetière au nord de l'édifice. Au long de la place, le rempart n'est plus qu'un parapet ; au-delà il sert de soubassement à la Prévôté qui a été agrandie au point de réutiliser comme terrasse une des tours de l'enceinte.
La métamorphose de la cathédrale n'est pas moindre, même si elle a conservé son ossature médiévale et son haut clocher-peigne. Elle compte depuis 1644 sur son flanc nord une « grande chapelle » perpendiculaire aux nefs romanes, dont la création a introduit dans l’édifice un nouvel axe qui fait d'elle une sorte d'église dans l'église.
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La Vieille Major
Maquette d'Hippolyte Augier (1830-1889). La cathédrale baroque s'ouvre sur le portail baroque monumental qui a été plaqué sur la façade méridionale de la cathédrale. À sa droite, une ancienne tour vient d'être réhabilitée pour supporter une horloge et son carillon. Au nord, le baptistère a disparu lors de la construction de la « grande chapelle ».
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La Vieille Major
La porte de la façade Sud aujourd'hui.
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La Vieille Major
Le chevet roman encadré par les deux chapelles gothiques, chapelle du saint Sacrement et celle de Sérénus, à fond plat. La cathédrale primitive était de plan rectangulaire, et donc avec un chevet plat. Au XIe siècle, on construit un chevet à trois absidioles.
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La Vieille Major
De gauche à droite : la chapelle du Saint-Sacrement, l'abside, la chapelle Sérénus, l'ancienne sacristie capitulairee. Au-dessus, la toiture du transept et la tour Nord. L'abside est couverte en pierres, les pans étant reliés par des colonnettes rayonnant autour d'un motif circulaire central se prolongeant par un faîtage ouvragé. La baie de la chapelle de Saint Sérénus est obturée.
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La Vieille Major
Du XVe au XVIIe s. de nouvelles constructions furent ajoutées au Nord de l'église. Fortifiée, semble-t-il, l'église devait participer à la défense de la ville.
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La Vieille Major
Sur ce côté fut édifiée en 1643, sous l'impulsion de Mgr J.B Gault, une "grande chapelle", dédiée ensuite à la sainte Vierge au milieu du XVIIIe siècle. Cette construction privilégie l'axe Nord-Sud de la cathédrale, ce qui explique l'édification du grand portail de la façade Sud.
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Vestiges de la chapelle de la Vierge.
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La Vieille Major
Cette figure féminine ailée est un décor de la chapelle de la Vierge.
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La Vieille Major
Cette figure féminine ailée est un décor de la chapelle de la Vierge. Elle tient dans sa main droite une palme, le bras gauche levé.
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Restes de la deuxième travée de la nef qui correspond au bas-côté nord. A droite, la nef centrale plus haute.
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Restes de la deuxième travée de la nef.
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Restes de la deuxième travée de la nef. La nef centrale où se trouve, en contre-bas, la porte d'entrée.
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La nef. Restes de la deuxième travée de la nef.
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Bas-côté sud. Restes de la deuxième travée de la nef.
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La Vieille Major
Les arcatures de l'abside heptagonale. Une seule a conservé ses colonnes en marbre avec chapiteaux, les autres retombent sur des pilastres. L'abside est précédée par une travée de choeur très étroite, couverte par un très grand arc en plein cintre, compris entre deux doubleaux retombant sur des pilastres simplement marqués d'une imposte.
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La Vieille Major
La travée de la nef et l'intérieur de la façade Ouest où se trouve aujourd'hui la porte d'entrée. La nef est couverte par un berceau en plein cintre, reposant sur des doubleaux à deux rouleaux. Elle communique avec les collatéraux par de grandes arcades en arc brisé.
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La Vieille Major
La rosace est celle de l'ancienne église Saint Martin qui se trouvait aux environs de la poste Colbert.
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Croisée du transept. Rectangulaire, pour la ramener à un plan carré, on a utilisé cinq arcs segmentaires en encorbellement. Quatre trompes, ornées des symboles des quatre évangélistes, permettent de passer du plan carré au plan octogonal de la coupole.
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La Vieille Major
Avant rénovation. Quatre arcs à double rouleau forment la croisée du transept. La coupole octogonale nervée est montée, grâce à quatre trompes décorées des symboles des Evangélistes, sur un plan carré obtenu lui-même, à partir du rectangle de base, grâce à une double série, au Nord et au Sud, de cinq arcs en encorbellement. C'est là une solution typiquement provençale.
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La Vieille Major
La coupole à huit pans a une coubure tendant vers la demi-sphère. Elle est sous-tendue par de fortes nervures carrées chanfreinées qui se rejoignent au sommet pour fomer la bordure d'un oculus central. Une corniche marque la naissance de la coupole et s'appuie sur huit culots décorés qui reçoivent aussi la retombée des nervures. Dans les pans nord et sud s'ouvre une petite baie en plein cintre.
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La Vieille Major
Les quatre trompes, en calcaire rose de la Couronne et en calcaire blanc de Saint Victor, sont ornées par un symbole en marbre gris d'un évangéliste, représenté de profil.
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L'aigle de Saint Jean.
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Le taureau de Saint Luc.
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Le lion de Saint Marc.
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L'Homme de Saint Matthieu.
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Du XIe siècle datent le mur-bahut et l'arcade centrale en pierre de taille qui a condammné la fenêtre axiale. Les colonnes et les pilastres reposent sur ce petit mur-bahut.
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Cette voûte a remplacé la voûte romane au XIVe siècle, peut-être pour soutenir la clocher construit en 1379 et qui fut détruit en 1798. Les arcs, au profil chanfreiné, se rejoignent pour former un anneau sommital. Ils retombent sur des culots
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Voûte de l'abside.
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La travée du transept qui permet de circuler entre les trois parties du chevet ( les deux chapelles, qui étaient des absidioles, et l'abside centrale). Au fond, la travée nord du transept avec la porte de la sacristie capitulaire.
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Chapelle Saint Sérénus ou chapelle du Corpus Dominy.. Les prieurs de la Luminaire du Corpus Dominy commandent en 1655 à Pierre Puget le tableau "Le Sauveur du Monde" pour le retable de l'autel.
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Avant rénovaion. Travée Nord du transept donnant sur la chapelle Saint-Sérénus, XIVe siècle.
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Chapelle Saint-Sérénus, XIVe siècle. Ce devant d'autel - ou antependium - taillé à la toute fin du XIIe siècle dans un bloc de marbre blanc d'origine antique, est une pièce exceptionnelle qui ornait l'autel majeur de la cathédrale romane.
Inspiré des sarcophages chrétiens à colonnes du IVe siècle, il présente une triple arcade portée par des colonnettes dont les chapiteaux varient un fin décor végétal. Leurs archivoltes encadrent quatre figures symboliques qui font écho aux quatre Vivants ornant les trompes de la coupole de la cathédrale.
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Chapelle Saint-Sérénus, XIVe siècle. Dans l'arcade centrale, la Vierge Marie, « reine du Ciel » coiffée d'une couronne gemmée et assise sur un trône, retient de ses mains son Enfant qui bénit de la main droite et déroule de la gauche un parchemin sur lequel est inscrit EGO SUM LUX MUNDI, « Je suis la Lumière du Monde ». Dans les arcades latérales figurent deux évêques qui sont sans doute saint Lazare, l'archevêque d'Aix, confondu avec l'ami du Christ que l'on tenait au Moyen Âge pour avoir été le premier évêque de Marseille, et saint Cannat, un évêque de la ville pendant l'Antiquité tardive.
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Avant rénovation. Chapelle Saint Sérénus. Sur quatre colonnes repose une arcature décorée de grosses perles. Au-dessus des colonnes, entre les arcs espacés, les symboles des Évangélistes, aux ailes habilement disposées (de gauche à droite, l'homme de st Matthieu, le lion de st Marc, le taureau de st Luc et l'aigle de st Jean).
Dans les trois niches, deux ecclésiastiques : selon la tradition, Saint Lazare et Saint Cannat.
Le personnage de droite, tenant un livre est présenté en "enseignant". Celui de gauche est présenté en "voyageur", et fait un geste de la main.
Au centre, la Vierge avec, sur ses genoux, l'Enfant, seul personnage nimbé, qui tient un rouleau où on lit "Ego sum Lux Mundi", "je suis la Lumière de Monde". Ce relief est une face d'un ancien sarcophage ou l'ornement du maître-autel, il daterait de la fin du XIIe siècle.
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Chapelle Saint-Sérénus, XIVe siècle.
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Chapelle Saint-Sérénus, XIVe siècle. Enfeu du début du XVe siècle dans lequel était placé la mise au tombeau, un chef-d'œuvre d'Andrea Della Robbia.
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Avant rénovation. Bas-relief en faïence de la chapelle Saint-Sérénus. La mise au tombeau, attribuée à l'atelier du sculpteur italien Luca Della Robbia (fin XVe-début XVIe siècle), en perticulier par son neveu Andrea. C'est une terre-cuite glaçurée des années 1522-1525. Autour du corps du Christ, Saint Jean, la Vierge Marie, Marie Jacobé, Marie Salomé et Marie Madeleine agenouillée aux pieds du Christ . A droite, debout, un personnage inhabituel, probablement Sara ; sa présence porte à croire que l'oeuvre est associée au renouveau du culte des Saintes Maries à la suite de la découverte de leur sépulture en 1448 par le Roi René. Ce personnage pourrait être aussi Marthe, la sœur de Marie-Madeleine. Quatre anges en vol accentuent la solennité de la scène. Au XIXe siècle, la hampe de la croix a été surélevée par un ajout en marbre afin de remplacer deux blasons perdus peints sur cuivre.
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Chapelle Saint Sérénus.
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Chapelle Saint Sérénus.
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La Vieille Major
Chapelle Saint Lazare de Francesco Laurana réalisée en marbre blanc entre 1477 et 1481. Sous l'arc en plein cintre de gauche se trouve un autel, sous celui de droite une armoire à reliques et un petit autel en calcaire.. Aux retombées des arcs, trois statues : saint Cannat avec un roseau, saint Victor en armure avec la lance et le bouclier, saint Lazare avec la barque et le flambeau. Au sommet, cinq statues : aux extrémités, deux évêques, au centre une Vierge à l'Enfant encadrée par les deux soeur s Marthe et Marie-Madeleine.
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Avant rénovation. Autel de saint Lazare, en marbre de Carrare sculpté de 1475 à 1481 par Franjo Vranjanin, dit Francesco Laurana, sculpteur croate de l'école italienne. Saint Lazare en haut-relief est assis sur un trône dont le soubassement est décoré de deux anges présentant un écu devenu illisible. De part et d'autre Sainte Marie Madeleine et Sainte Marthe.
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Avant rénovation. Autel de saint Lazare. Ste Marthe avec l'encensoir et la Tarasque enchaînée à ses pieds en train de dévorer un homme.
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Avant rénovation. Autel de saint Lazare. Ste Marie-Madeleine, avec le vase de parfum.
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La Vieille Major
Avant rénovation. Autel de saint Lazare. La prédelle montre sept bas-reliefs : la résurrection du fils de la veuve de Naïm, celle de Lazare, le repas chez Simon.
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La Vieille Major
Avant rénovation. Autel de saint Lazare. Le repas chez Simon, au centre la barque arrivant à Marseille, Marie Madeleine prêchant aux Marseillais.
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La Vieille Major
Avant rénovation. Autel de saint Lazare. Marie Madeleine prêchant aux Marseillais, le sacre de Saint Lazare, sa décapitation.
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La Vieille Major
Avant rénovation. Cette gloire se trouvait dans l'église St Martin, elle est en marbre et a été sculpté par Antoine Duparc en 1744. C'est un ciborium avec des angelots joufflus. Deux sont à genoux, un portait un encensoir en bronze. Les deux autres, au-dessus, sont courbés sous le poids du baldaquin qui a disparu. On voit aussi, dans les volutes, trois petits chérubins battant des ailes. Elle est exposée, aujourd'hui, au Musée d'Histoire.
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Musée d'histoire de Marseille
Cette gloire se trouvait dans l'église St Martin, elle est en marbre et a été sculpté par Antoine Duparc en 1744. C'est un ciborium avec des angelots joufflus. Deux sont à genoux, un portait un encensoir en bronze. Les deux autres, au-dessus, sont courbés sous le poids du baldaquin qui a disparu. On voit aussi, dans les volutes, trois petits chérubins battant des ailes. Elle est exposée, aujourd'hui, au Musée d'Histoire.
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La Vieille Major
Travée sud de la nef. Autel à la mémoire de la famille de Bricard, 1500-1653. En 1652, Gaspard Puget édifie ici les fonts baptismaux constitués d'un baldaquin, disparu depuis, et d'un sarcophage antique conservé au musé d'histoire. Les prieurs commandent ensuite à Pierre Puget deux tableaux conservés au Musée des Beaux Arts : le baptême de Constantin et le baptême de Clovis.
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La Vieille Major
Cathédrale de la Vieille Major, XVIIe siècle Seconde moitié du IIIe siècle apr. J.-C. Marbre.
Sarcophage à strigiles et trois panneaux figurant le défunt accompagné de Muses. Découvert près de la cathédrale, il fut employé par Pierre Puget pour servir de fonts baptismaux dans la Vieille Major.
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La Vieille Major
Pierre Puget. (Marseille, 1620-1694). Le Baptême de Clovis. 1653. Huile sur toile.
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La Vieille Major
Pierre Puget. Le Baptême de Constantin, 1653. Huile sur toile.
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La Vieille Major
Bras sud du transept.
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La Vieille Major
Travée sud du transept voûtée de demi-arcs- de-cloître sur trompes d'angle.
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La Vieille Major
Travée sud du transept voûtée de demi-arcs- de-cloître sur trompes d'angle. Elle précède la chapelle du Saint Sacrement dont on peut voir la voûte.
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La Vieille Major
Chapelle du Saint Sacrement. Ce cénotaphe fut élevé en 1822 par les pénitents blancs pour Monseigneur de Belsunce. En haut, le blason de Monseigneur de Belsunce, car il était noble et les évêques étaient baron d'Aubagne. En dessous, une tête de mort avec deux tibias croisés et deux angelots pleurant.
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La Vieille Major
Avant rénovation. Ce cénotaphe fut élevé en 1822 par les pénitents blancs pour Monseigneur de Belsunce. En haut, le blason de Monseigneur de Belsunce, car il était noble et les évêques étaient baron d'Aubagne. En dessous, une tête de mort avec deux tibias croisés et deux angelots pleurant.
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La Vieille Major
Chapelle du Saint Sacrement. Enfeu
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La Vieille Major
Chapelle du Saint Sacrement.
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La Vieille Major
Pilier du transept.
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La Vieille Major
Dalles des caveaux en sous-sol. Elles portaient un numéro.
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Entrée du port de la Joliette.
Située à l'entrée du port, la Cathédrale affirme la position de Marseille comme porte de l'Orient. A droite, la Désirade, élégante tourelle qui signale une pointe de rochers.
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Entrée du port de la Joliette.
A gauche, le MuCEM, derrière lui, la Villa Méditerranée, la cathédrale. A droite la tour du Fanal, avec, derrière, les immeubles Pouillon.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
La cathédrale que l'on a appelée, comme l'ancienne, la Major ou Sainte-Marie-Majeure, a été bâtie de 1852 à 1893 dans le style byzantin (coupoles, décoration de mosaïques), mais avec le plan des églises gothiques et de nombreux détails empruntés à l'architecture romane. Louis-Napoléon Bonaparte pose la première pierre de la nouvelle cathédrale le 26 septembre 1852, elle est consacrée le 6 mai 1897. Les plans sont de l'architecte Léon Vaudoyer. A sa mort, en 1872, Henry Espérandieu reprend le chantier jusqu'à sa propre disparition en 1874. C'est enfin Henri Révoil qui achève la nouvelle cathédrale.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
De style romano-byzantin, elle est en forme de croix latine avec déambulatoire. Sa longueur totale est de 146 m, la coupole principale a prèsde 70 m de hauteur et 18 m de diamètre. Elle a été construite sur un promontoire dominant la mer.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
L’édification de la cathédrale donna lieu à d’importants travaux de terrassement et de remblaiement qui permirent de gagner des terrains sur la mer à l’emplacement de l’anse de l’Ourse et de créer de nouveaux quais, tout en étayant l’esplanade sur laquelle elle allait prendre place.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
La Ville décida de créer des entrepôts, les Voûtes, au flanc du promontoire servant de socle à la cathédrale, le long des quais. Visuellement, ces entrepôts s’inscrivaient en « avant plan » de la cathédrale. Leur architecture fit donc l’objet d’un soin tout particulier. Etienne Delestrac, ingénieur de la ville, a dirigé les travaux de fondations de l'esplanade dominant la Méditerranée de 9 mètres et du mur de soutènement à arcades donnant accès aux magasins bordant la plateforme qui constitue l'assise du bâtiment.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
Vaudoyer puis Espérandieu mirent en harmonie la façade de ces « espaces commerciaux » avec celle de la cathédrale : le dessin des arcades de chaque magasin faisait écho aux arcatures du transept de la cathédrale tandis qu’un bel escalier à double volée agrémenté d’une fontaine en pierre de taille assurait la jonction entre, d’une part le podium de la Major, et d’autre part, les Voûtes et les quais où accostaient les navires de commerce.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
Si les Voûtes gardent leur vocation commerciale jusqu’au milieu des années 70, occupées notamment par la corporation des peseurs jurés de Marseille et par la société Margnat, elles n’en connaissent pas moins de profonds bouleversements liés aux nombreux travaux réalisés dans ce secteur dès le début du XX° siècle. A la fin des années 70 elles sont fermées et leur accès est condamné.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
Aujourd'hui les voûtes abritent des commerces.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
La fontaine des Trois Dauphins. Cet escalier à double volée permet d’accéder à l'esplanade, neuf mètres plus haut.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
La fontaine des Trois Dauphins. L’escalier de la rue Marchetti et l’escalier central des Voûtes de la Major ont fait l’objet en 2015 d’une restauration qui a permis à la grande surprise des promoteurs de mettre à jour une magnifique fontaine flanquée de trois poissons à sa base et de deux angelots portant les armes de la ville de Marseille à son sommet.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
La fontaine des Trois Dauphins. Une fontaine bâtie en 1852 et oubliée sous des litres de béton armé coulés vers 1950 ! Un véritable trésor rénové avec soin.
A cet emplacement avait été détruit en 1962 une fontaine en pierre de taille ainsi qu’un bel escalier à double volée qui assurait la jonction entre, d’une part le podium de la Major, et d’autre part, les Voûtes et les quais où accostaient les navires de commerce via une passerelle en béton de 18 mètres de large.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
La fontaine des Trois Dauphins . Avant rénovation, 2013.
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La fontaine des Trois Dauphins.
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La fontaine des Trois Dauphins . Avant rénovation, 2013.
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La fontaine des Trois Dauphins.
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Un des dauphins.
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La fontaine des Trois Dauphins. Deux angelots supportent les armes de la ville de Marseille, avec l'inscription Massilia Civitas.
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La fontaine des Trois Dauphins . Avant rénovation, 2013.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
L'escalier à double volée qui permet d’accéder à l'esplanade.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
L'escalier à double volée qui permet d’accéder à l'esplanade.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
L'escalier à double volée qui permet d’accéder à l'esplanade.
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L'escalier à double volée qui permet d’accéder à l'esplanade.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
L'escalier à double volée qui permet d’accéder à l'esplanade.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
L'esplanade. Les matériaux utilisés pour la construction de cette cathédrale de style byzantin sont très variés : pierre verte de Fiosole, près de Florence, marbre blanc de Carrare, pierres de Calissane et du Gard, onyx d'Italie et de Tunisie, mosaïques de Venise. Le dôme du transept Ouest, et derrière, le dôme central.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
La présence simultanée de clochers et de coupoles est due à la volonté de l'architecte Vaudoyer de faire référence à l'Occident et à l'Orient, sur le modèle de Notre-Dame des Doms à Avignon. Mais ses dômes et ses coupoles rappellent ceux des églises d'Istanbul.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
Les façades extérieures et les différentes hauteurs des couvrements traduisent très bien, par leurs divisions, les divers volumes intérieurs, encore soulignés par la présence de tourelles qui font fonction de séparation pour chaque partie de l'édifice.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
Elle est érigée en basilique mineure par Léon XII le 24 janvier 1896. Son appellation populaire, la Major, lui vient de son nom en occitan qui s'est conservé depuis la fondation de la première Major, au XIIe siècle. La cathédrale est consacrée le 6 mai 1897.
Sainte-Marie-Majeure (souvent appelée « la Major ») est la seule cathédrale édifiée en France au XIXe siècle. Elle est considérée comme l’une des plus grandes cathédrales bâties dans ce pays depuis le Moyen Âge.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
Le J4, vu de l'esplanade de la cathédrtale.
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Le J4, vu de l'esplanade de la cathédrtale.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
Escalier à l'arrière de la cathédrale. Le dôme central, flanqué des deux coupoles du transept. Devant ce dôme, la coupole au-dessus du ciborium qui est à moitié cachée par le dôme de la chapelle de la Vierge.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
Escalier à l'arrière de la cathédrale.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
Escalier permettant d'accéder au parvis de la cathédrale.
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Escalier à l'arrière de la cathédrale.
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Escalier à l'arrière de la cathédrale.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
Le chevet. La coupole principale s’élève à 70 m de hauteur pour un diamètre de 17.70 m. Elle est flanquée de deux coupoles secondaires au dessus du transept. Au premier plan, l'abside de la chapelle de la Vierge, avec, de chaque côté, les chapelles du déambulatoire.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
Côté Est de la cathédrale.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
Côté Est de la cathédrale. Les nouvelles sacristies ont été édifiées en 1941, séparées de la cathédrale par un jardin intérieur.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
Devant la coupole principale, on peut voir la coupole située au dessus du ciborium, tandis que celle sans baies, est placée au dessus de la chapelle de la Vierge. En bas, trois des chapelles du déambulatoire, et, à gauche, la chapelle saint Lazare, devant le transept Est.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
La chapelle de la Vierge qui accueille aujourd'hui le tombeau d'Eugène de Mazenod. La galerie à arcades se trouve au-dessus du presbytérium.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
Deux chapelles du déambulatoire, et, à gauche, la chapelle saint Lazare.
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La Basilique Cathédrale Sainte-Marie-Majeure
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Transept Est
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Transept Est
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Transept Est
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Transept Est et le dôme principal.
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Le dôme principal et son clocheton.
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Le clocheton.
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Le dôme principal.
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Dôme du transept Est entouré de deux clochetons. Au premier plan, la tour de l'ancienne major et la toiture de l'abside..
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Le dôme pricipal, celui du transept Est entouré de deux clochetons. Au premier plan, à gauche, la tour de l'ancienne major et le haut du transept.
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Le dôme pricipal, celui du transept Est entouré de deux clochetons.
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Dôme au-dessus du ciborium.
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Dôme au-dessus du ciborium.
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Galerie à arcades qui se trouve au-dessus du presbytérium.
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Le côté Ouest et l'esplanade Jean Paul II.
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De gauche à droite : la chapelle de la Vierge avec son dôme, la galerie à arcades et trois chapelles du déambulatoire, le dôme au-dessus du ciborium, le dôme central, la chapelle du Sacré-Coeur, et le dôme du transept Ouest.
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La chapelle de la Vierge avec son dôme, la galerie à arcades et trois chapelles du déambulatoire.
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A droite, la chapelle du sacré-Coeur.
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Dôme du ciborium, dôme principal, dôme du transept Ouest. En bas, la chapelle du sacré-Coeur.
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Le transept Ouest.
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Le transept Ouest.
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Le dôme du transept Ouest.
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Le dôme central.
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Le dôme central.
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Le dôme central.
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Le dôme central.
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Gargouille.
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Gargouille.
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Gargouille.
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Gargouille.
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Transept Ouest.
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Porte latérale Ouest. L'arrivée en Provence de Saint-Lazare, de Saint Maximin et des Saintes Marie dans une barque dont le gouvernail est tenu par un ange, par Thomas. Marie-Jacobé, Salomé, et Sara restent aux Saintes Maries de la mer, tandis que Marthe s’en va à Tarascon et vainc la tarasque. Maximin part pour Aix en Provence. Lazare demeure à Marseille, et en devient le premier évêque (?), et Marie Madeleine se réfugie dans une grotte de la Sainte Beaume.
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A gauche de l'entrée s’élève la statue de Monseigneur de Belsunce, qui s’illustra durant la dernière grande épidémie de peste que connut la France, la peste de 1720. Elle repose sur un socle en pierre de Cassis.
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Cette statue, sculptée par Ramus était placée initialement en 1853 sur le cours qui porte son nom puis déplacée sur le parvis de la cathédrale de la Major en 1892.
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Cette statue repose sur un socle en pierre de Cassis sur lequel sont fixés deux hauts-reliefs en bronze.
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Sur le socle en pierre de Cassis sont fixés deux hauts-reliefs en bronze.
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A droite « Monseigneur de Belsunce donnant la communion aux malades de la peste».
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A gauche « Monseigneur de Belsunce en prière intercédant en faveur de Marseille ». La Ville de Marseille est représentée par une femme allongée, un enfant mourant sur ses genoux.
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L'ancienne major.
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Porte latérale Est.
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Porte latérale Est. Pierre-Jules Cavelier (1814-1896) a sculpté le haut-relief du tympan de la porte du transept Est représentant les Saintes Maries arrivant en Provence, accueillies par un pécheur avec son filet ainsi qu'une mère et son enfant. Les passagers de la barque sont Lazare, l’ami du Christ ; Marthe et Marie Madeleine, les deux sœurs ; Sara (Marcelle) leur servante ; Marie Jacobé, mère de Saint Jacques le Mineur ; Marie Salomé, mère de Saint Jacques le Majeur ; Maximin ; Cidoine l’aveugle-né ; et Joseph d’Arimathie qui aurait, selon la légende, recueilli le sang du Christ dans un vase, le Saint Calice (le Saint Graal dans le cycle arthurien).
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La façade est composée d’un vaste porche de 20 m de hauteur, flanqué de deux tours-clocher surmontées de dômes.
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Surplombant la voûte du porche, une galerie en architrave relie les deux tours.
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Une des tours-clocher.
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Sous les arcades, on peut voir une rangée de sept hautes statues représentant le Christ au centre entouré des apôtres Pierre à gauche, et Paul à droite. Ils sont encadrés par Lazare, qui aurait été, selon la légende, le premier évêque de Marseille et Maximin. Aux extrémités, à gauche, Marie-Madeleine avec ses longs cheveux, et à droite, la soeur de Lazare, Marthe. Ce sont les saints légendaires de Provence.
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Jésus par Guillaume, saint Pierre tenant les clés par Pascal, saint Lazare par Maniglier et sainte Madeleine avec ses longs cheveux, tenant une croix, par Allard.
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Jésus par Guillaume, saint Paul, avec son épée, par Tournier, saint Maximin par Gaudran et sainte Marthe, avec l'encensoir et la Tarasque domptée à ses pieds par Cabuchet.
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Le porche central. Les céramiques ont été exécutées par Francesco et Camille Mora de Nîmes.
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Sur le tympan, le couronnement de la Vierge par Guillaume. Aux écoinçons, à gauche l’arbre de vie sommé de la croix, et à droite le phénix.
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Aux écoinçons, à gauche l’arbre de vie sommé de la croix, et à droite le phénix.
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Le couronnement de la Vierge par Guillaume. En haut, fendant les nuées, la main de Dieu.
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Le tympan porte une rosace en son centre, accompagnée de la stylisation, en mosaïque, des cités de Jérusalem, à droite, et de Bethléem, avec son étoile des mages, à gauche. Ces deux mosaïques, oeuvres de Mora, rappellent la naissance et la mort de Jésus.
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La voûte du porche principal est revêtue de mosaïque bleue et or inspirée du mausolée de Galla Placidia à Ravenne. Au centre une croix avec deux colombes et les deux lettres grecques Alpha et Oméga : le commencement et la fin. Le semis est constitué de M et d’étoiles à la gloire de Marie.
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Les faces internes de ce porche sont occupées par les statues monumentales des saints évêques de Marseille des premiers temps, groupés par trois. A droite, de gauche à droite, saint Mauront, par Gaudran, saint Sérénus par Gautherin, saint Théodore par Pascal.
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A gauche, de gauche à droite, saint Cannat, évêque de Marseille avec son roseau, par Moulin, Urbain V, pape, par Tournier, saint Victor, martyr, par Captier.
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Au-dessus de la porte de gauche, l’agneau mystique et la fontaine de vie par Brémond. L’agneau est surmonté d’une croix et se tient accroupi sur un livre fermé par sept sceaux et qui repose sur un rocher d’où jaillissent quatre sources. De chaque côté, deux cerfs s’abreuvent. Cette porte s’ouvre sur les fonts-baptismaux.
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Au-dessus de la porte de droite, le symbole de la Résurrection, deux griffons gardiens de l’arbre de vie, par Brémond, sculpteur ornementiste nîmois. Cette porte s’ouvre sur la chapelle des morts.
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Colonnes de l'entrée.
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Colonnes de l'entrée.
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Colonne de l'entrée.
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Colonne de l'entrée.
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Porte de l'entrée principale.
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C’est Henri Antoine Révoil qui achève la construction, s’attachant plus particulièrement à la décoration : mosaïques, sculptures, bronze, en compagnie des inspecteurs Errard, Mouren et Joly. La décoration intérieure est en marbre et porphyre, inspirée par le style byzantin. Les coupoles et les balustrades sont décorées avec des éléments empruntés aux cathédrales de Lucques et de Sienne.
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La nef vue du transept. A droite, sous la bâche rouge, le clavier de l'orgue. Trois énormes travées constituent la nef principale. Elles sont bâties sur des piles où alternent le marbrerouge du Var et le marbre ocre. Elles supportent par des arcs en plein cintre, qui forment un plan carré où s'insère une voûte d'arête.
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Les piles supportent par des arcs en plein cintre, qui forment un plan carré où s'insère une voûte d'arête.
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Les arcs en plein cintre forment un plan carré où s'insère la voûte d'arête. Au centre, le monogramme de Marie.
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Retombée de la voûte.
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Bas-côté gauche.
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Bas-côté gauche vu du transept.
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Bas-côté droit.
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Bas-côté droit vu du transept.
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Peinture du narthex.
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Peinture du narthex. La Visitation.
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Le chemin de croix.
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Peinture du narthex. Saint Roch.
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Un bénitier.
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A gauche, les fonts baptismaux.
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Les fonts baptismaux.
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Les fonts baptismaux.
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Les fonts baptismaux. Deux cerfs s’abreuvent aux quatre sources. A droite, le chrisme, à gauche, un récipient avec l'agneau surmonté d'une croix.
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Les fonts baptismaux. Deux dauphins.
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Les fonts baptismaux. L'arche de Noé. A droite, une coquille saint Jacques, à gauche, une gourde.
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Les fonts baptismaux. Deux agneaux encadrent un ciboire.
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Les fonts baptismaux.
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Les fonts baptismaux.
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Barrière des fonts baptismaux.
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Barrière des fonts baptismaux.
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A droite, la chapelle des morts.
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Chapelle des morts. Statue de Notre Dame du Mont Carmel, qui a été associée avec le purgatoire depuis des siècles.
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Saint Léon.
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Saint Roch.
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La tribune, au fond de la nef.
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Chertier a réalisé la balustrade du balcon, ainsi que l'orfèvrerie du maître-autel, les panneaux de bronze des balustrades du chœur et des deux chapelles capitulaire et paroissiale.
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La rosace du porche d'entrée.
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Verrières du porche d'entrée.
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En 2000-2002, l'orgue a été rénové et sa partie instrumentale installée dans les tribunes. En 2004, un jeu de chamades royales a été ajouté.
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Les nefs latérales, percées dans l’épaisseur des piles, portent les tribunes (triforrium) soutenues d’une triple arcature reposant sur des colonnes monolithes en porphyre à chapiteaux de marbre sculptés de feuillage.
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L'arcature centrale porte le chrisme, symbole chrétien formé des deux lettres grecques Χ (chi) et Ρ (rhô), qui sont les deux premières lettres du mot Χριστός (Christ), avec l'alpha et l'oméga. Les arcatures latérales sont ornées du M de Marie.
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Première travée à gauche.
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Deuxième travée à gauche.
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Troisième travée à gauche. On aperçoit les tuyaux de l'orgue.
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Première travée à droite.
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Deuxième travée à droite.
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Troisième travée à droite.
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Didron Edouard Amédée (1836-1902) peintre verrier, dessinateur et architecte et Nicaud ont réalisé les vitraux élevés le long du triforium, d'après les plans de Revoil. Martin, peintre verrier d'Avignon, les verres teintés. Vitrail du triforium.
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Vitrail des bas-côtés d'Edouard Didron et Charles-Paul Nicod.
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Les chapiteaux.
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Les chapiteaux.
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Les chapiteaux.
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Les chapiteaux.
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Les chapiteaux.
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Les chapiteaux.
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Les chapiteaux.
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Les balustrades en marbre supportent des candélabres de bronze.
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Granoux, fabricants d'appareils d'éclairage, a assuré la réalisation des accessoires décoratifs du luminaire (lustres, chandeliers, lampadaires).
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Grilles des escaliers menant à la crypte. Les ateliers JB Bérard ont réalisé les ferrures forgées des portes, des grilles et la grosse ferronnerie.
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Grilles des escaliers menant à la crypte.
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Sur la tribune, une autre partie des tuyaux de l'orgue.
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Orgue de choeur.
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Crucifix du XVIe s, avec, au pied, une reproduction ancienne du voile de Véronique.
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Crucifix du XVIe s.
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Le Christ et sainte Véronique par Auguste Carli.
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Notre Dame de Pitié. Sculpture de Joucla, 1848.
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Le choeur. A gauche, le siège de l’évêque, en bois doré est un cadeau de l’empereur Napoléon III à Mgr Eugène de Mazenod, alors évêque de Marseille. Au centre, l’autel majeur en marbre de Carrare, décoré de mosaïques d’Henri Antoine Révoil, est abrité sous un ciborium au dôme de bronze soutenu par quatre colonnes d’onyx de Tunisie, don du marbrier et sculpteur Jules Cantini. Derrière, le presbyterium est meublé des stalles et de l’orgue.
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Le podium de plus de quatre-vingt-dix mètres carré, terminé en mai 1997, est en marbre de Carrare. Aux quatre coins se dressent les statues des évangélistes, de Louis Botinelly, 1935, et au centre, l'autel nouveau de 2002.
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Les statues des quatre évangélistes par Louis Botinelly (1937). St Jean.
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Les statues des quatre évangélistes par Louis Botinelly. St Mathieu.
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Les statues des quatre évangélistes par Louis Botinelly. St Marc.
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Les statues des quatre évangélistes par Louis Botinelly. St Luc.