Petites calanques du Dracadou, du Corbeau, du Souffleur, du Berger.
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Port de Banc.
Vue des "croix" du fort Ratonneau.
165
Pointe de Banc.
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Pointe de Banc.
La côte Bleue.
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Hôpital Caroline.
Vue de la pointe de Banc.
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Hôpital Caroline.
Vue de la pointe de Banc. A gauche, calanque de l'Eoube, à droite celle de st Estève.
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Hôpital Caroline.
Vue de la pointe de Banc. A gauche, calanque de l'Eoube, à droite celle de st Estève.
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Hôpital Caroline.
Vue de la pointe de Banc.
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Port de l'Eoube.
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Port de l'Eoube.
Port de l'Eoube et cap de Croix. Les morts étaient inhumés au cimetière situé près de la calanque de l'Eoube après un service funèbre dans la chapelle de l'hôpital.
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Port de l'Eoube.
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Port de l'Eoube.
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Port de l'Eoube.
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Hôpital Caroline.
Ancien cimetière.
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Hôpital Caroline.
Entre 1822 et 1828 les îles connaissent une période de grande activité architecturale avec la construction d'une digue entre Pomègues et Ratonneau abritant le port Dieudonné - actuel Port Frioul - pour le mouillage des navires en quarantaine, et d'un nouveau lazaret au nord de Ratonneau : l'Hôpital Caroline, édifié sur les plans de l'architecte Penchaud, qui portera le prénom de la Duchesse de Berry, Marie-Caroline de Bourbon-Sicile. De conception originale, il permet la mise en application des théories sanitaires de l'époque : ventilation et eau de mer comme seuls remèdes, et répond à deux impératifs essentiels : l'isolement et la surveillance. Il est destiné à soigner les malades atteints de la fièvre jaune.
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Hôpital Caroline.
Rampe d'accès pour les malades débarqués dans la calanque de l'Eoube ou dans celle de Ratonneau. Après la disparition du choléra l'hôpital Caroline modifia sa vocation et du même coup son nom. En 1923, l'hôpital est rebaptisé Proust du nom d'un inspecteur général des services sanitaires. Il est alors devenu un établissement militaire où l'on soigne les malades en provenance d'Alger et des Armées d'Orient.
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Hôpital Caroline.
Le grand escalier.
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Hôpital Caroline.
Le grand escalier.
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Hôpital Caroline.
Pavillons d'entrée des malades : pavillon d'entretien et pavillon des déclarations.
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Hôpital Caroline.
Pavillon d'entrée. En 1821, une épidémie brusque de fièvre jaune fait 20 000 morts à Barcelone. En septembre, à Marseille, un navire en provenance de Malaga, avec à son bord des marins atteints de la maladie, est placé en quarantaine dans le port de Pomègues. L’affection se propage à d’autres navires « placés sous le vent » renforçant l’idée de l’origine « miasmatique de la transmission par voie aérique ». On dénombre quarante cas de fièvre jaune avec douze morts. Par bonheur, l’épidémie est restée circonscrite à Pomègues et au lazaret de Saint Martin d’Arenc, où les malades avaient été hospitalisés. Devant ce danger, les Intendants de Santé, appuyés par la municipalité et la chambre de commerce, demandent au roi Louis XVIII de donner des ordres pour établir une digue entre les îles de Pomègues et de Ratonneau et un hôpital sur l’île de Ratonneau.
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Hôpital Caroline.
Pavillon d'entrée. En 1831, avec la fin de la Restauration, l’hôpital est débaptisé et prend le nom d’hôpital Ratonneau. Remarquable réussite architecturale, l’hôpital n’a jamais eu l’occasion de remplir la mission pour laquelle il avait été conçu.
En 1850, le lazaret d’Arenc est supprimé afin d’agrandir les installations portuaires. La peste existant toujours, l’hôpital Ratonneau est réaménagé pour recevoir les passagers en quarantaine qui ne peuvent plus être admis à Arenc. On divise alors les chambres pour plus de confort, on en rajoute et ça devient le lazaret Caroline.
Entre 1855 et 1856, le lazaret est mis à disposition de l'armée pour accueillir les soldats malades et blessés de retour de la guerre de Crimée. Sept cent neuf malades furent traités à l’hôpital parmi lesquels on déplora cent soixante cinq décès, dont quatre vingt dix dus au typhus.
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Hôpital Caroline.
A gauche se trouvait les bâtiments réservés aux 48 malades.
En 1900, un certain nombre de navires arrivent à Marseille avec des cas de peste déclarés. En 18 mois, 35 malades atteints de peste sont débarqués et soignés à l’hôpital Ratonneau avec 6 décès. Toutes ces petites épidémies se sont éteintes au lazaret, preuve de l’efficacité de cette structure.
La dernière utilisation de l’hôpital remonte à l’année 1941 à l’occasion d’une épidémie de typhus dans les prisons de Marseille : du fait de l’insuffisance des possibilités d’accueil des hôpitaux civils, on envoie les prisonniers purger leurs peines dans le lazaret.
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Hôpital Caroline.
A droite les bâtiments réservés aux 24 convalescents et à l'intendance sanitaire.
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Hôpital Caroline.
L’établissement proposé par Penchaud obéit à trois impératifs : l’isolement des malades, leur surveillance et une grande capacité d’aération conformément aux directives de la commission centrale nommée par le ministère. Penchaud a choisi, comme le suggérait la commission, un système de pavillons. Chaque quartier était entouré par des grilles de telle sorte que les déplacements des malades se limitent au trajet entre leur lit et la cour de leur pavillon. La chapelle édifiée sur un podium, devait permettre aux malades de suivre les offices de leur lit, sans risquer de contamination mutuelle. Ici, vue du haut du pavillon des malades.
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Hôpital Caroline.
Chaque quartier disposait d’une citerne qui rassemblait les eaux de pluie récupérées à l’aide des chenaux et de conduites en terre cuite.
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Hôpital Caroline.
Au centre, une grande cour carrée où séjournent les malades, de 90 mètres de côté, avec la chapelle construite, en pierre de Fontvieille, pour être vue de tout l'établissement. Son architecture néo-classique répond alors au désir de certains de retrouver les origines antiques de Marseille. Au rez-de-chaussée se trouve une salle de distribution des médicaments. Derrière la chapelle, un des pavillons des malades.
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Hôpital Caroline.
La chapelle. Entre les colonnes étaient adaptés des panneaux protecteurs transparents qui protégeaient du mistral sans entraver la vue.
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Hôpital Caroline.
La chapelle.
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Hôpital Caroline.
La chapelle.
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Hôpital Caroline.
La chapelle.
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Hôpital Caroline.
La chapelle.
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Hôpital Caroline.
La chapelle.
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Hôpital Caroline.
La chapelle. Au fond, le pavillon des services.
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Hôpital Caroline.
La chapelle. Plan de l'hôpital.
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Hôpital Caroline.
Pavillon des malades. Penchaud utilisa pour les chambres des malades un module de base carré qui va se répéter, quatre étant collés en formant une croix à une tour centrale octogonale. L’hôpital avait été construit sur une plate-forme surélevée, de telle sorte que le vent puisse chasser en permanence les « miasmes » responsables de la contagion. Pour ce faire, des ouvertures semi circulaires aménagées dans la partie basse des bâtiments entretenaient un courant d’air permanent, l’air étant aspiré dans la partie centrale par un escalier à vis.
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Hôpital Caroline.
Pavillon des malades. Dans cette tour centrale un escalier à vis attirait l'air vicié vers le haut.
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Hôpital Caroline.
Pavillon des malades. Entrée d'une chambre.
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Hôpital Caroline.
Pavillon des malades. Chaque chambre a 7 m de long et 6 de large, on y logeait 6 lits entre les fenêtres, ce qui fait qu'un pavillon abritait 24 malades. Dans chaque chambre de grandes fenêtres descendant jusqu'au sol favorisaient la ventilation. Les murs étaient badigeonnés à la peinture à l'huile. Le nettoyage des planchers, des murs et des vêtements des malades devait se faire à l’eau de mer, puisée dans la calanque et transportée à l’aide d’un puits à roue.
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Hôpital Caroline.
Pavillon des malades. Le deuxième étage était ouvert. On y mettait le linge à sécher et quelques matelas au sol pour le personnel soignant.
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Hôpital Caroline.
Pavillon des malades.
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Hôpital Caroline.
Pavillon des malades.
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Hôpital Caroline.
Pavillon des malades. Les ouvertures n'étaient pas obstruées, elles étaient ouvertes à tous les vents.
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Hôpital Caroline.
Pavillon des malades.
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Hôpital Caroline.
Pavillon des malades. La charpente.
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Hôpital Caroline.
Pavillon des malades. La charpente.
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Hôpital Caroline.
Deuxième bâtiment des malades.
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Hôpital Caroline.
Deuxième bâtiment des malades. Par souci d'économie, les matériaux utilisés sont d'origine locale : les encadrements de porte, les chainages d'angles et la chapelle sont en pierres de taille de Fontvielle, sinon on a utilisé les pierres de l'île et les briques de St Henri. C'est ce qui explique en partie la mauvaise conservation des bâtiments
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Hôpital Caroline.
Deuxième bâtiment des malades.
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Hôpital Caroline.
Deuxième bâtiment des malades. Dans les soubassements, de petits aqueducs distribuaient l'eau.
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Hôpital Caroline.
Deuxième bâtiment des malades.
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Hôpital Caroline.
Deuxième bâtiment des malades.
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Hôpital Caroline.
Deuxième bâtiment des malades.
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Hôpital Caroline.
Pavillon des bains et buanderie. On ignorait à l’époque le mode de transmission de la maladie et les médecins se partageaient entre les contagionnistes et les anticontagionnistes (Clot Bey et Brosset étaient contre la contagion). Les débats ne seront définitivement clos qu’en 1881 lorsqu’un médecin cubain, le docteur Carlos Finlay confirmera le rôle du moustique comme agent de transmission de la fièvre jaune. Vers 1920, on reconnait le bacille de la fièvre jaune et en 1927, on met au point le premier vaccin.
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Hôpital Caroline.
Pavillon des bains et buanderie. Depuis l'antiquité, on traitait les malades par fumigation, et ceci en vertu de la théorie des humeurs du temps d'Hippocrate, remaniée par Galien : il existait quatre humeurs, quatre tempéraments, et suivant leurs mélanges, on va attirer les humeurs hors du corps par des lavements, des saignées, des vomissements. Dans la fièvre jaune, on avait remarqué que des bains tièdes amélioraient l'état des malades, d'où ce pavillon des bains. On calmait les douleurs avec l'opium, des massages de l'estomac avec des huiles aromatiques en contenant. Dans la pharmacie, on stockait une grande quantité de pots contenant toutes sortes de plantes, de mixtures dont la fameuse tériaque.
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Hôpital Caroline.
Arrière du pavillon des bains et buanderie.
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Hôpital Caroline.
Une baignoire.
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Hôpital Caroline.
Au sud, le pavillon des services (aumônerie, cuisine, pharmacie, logement des chirurgiens). Derrière, le pavillon des morts, avec la salle de dissection, est caché à la vue des malades.
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Hôpital Caroline.
A gauche, en ruine, le deuxième bâtiment des convalescents et, à droite, en retrait, la capitainerie.
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Hôpital Caroline.
La capitainerie, plus élevée que les autres bâtiments, devait faire office de mirador pour surveiller les déplacements aussi bien des malades que du personnel.
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Hôpital Caroline.
Pavillon des convalescents. Si les pavillons des malades étaient en forme de croix, ceux des convalescents étaient disposés en longueur et comportaient chacun douze lits. Là encore les quartiers étaient entourés de grilles assurant l’isolement des patients.
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Hôpital Caroline.
Pavillon des convalescents. La loggia centrale permettait aux convalescent de se soleiller et de profiter de l'air.
Les travaux de restauration est le fait de l'association Acta Vista. Grâce à ses chantiers de formation aux métiers du patrimoine Acta Vista assure la qualification et l'insertion durable de personnes éloignées de l'emploi et la valorisation du patrimoine historique et culturel français. Taille de pierre, maçonnerie du bâti ancien, couverture – zinguerie, charpente et menuiserie sont autant de savoir-faire déployé par ses équipes de compagnons sur différents sites prestigieux. Chacun d'entre eux a été sélectionné pour qualifier les personnes qu'Acta Vista aura embauché. C'est cette même association qui restaure le fort d'Entrecasteaux.
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Hôpital Caroline.
A gauche, le pavillon des convalescents, au centre, la capitainerie et à droite le pavillon des intendants.
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Hôpital Caroline.
Pavillon des intendants avec l'entrée pour les marchandises, le personnel administratif et les visiteurs qui arrivaient par la calanque de St Estève.
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Hôpital Caroline.
Pavillon des intendants.
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Hôpital Caroline.
Pavillon des intendants. Au fond, la capitainerie.
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Hôpital Caroline.
Arrière de l'hôpital. Le pavillon des Intendants et la capitainerie.
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Hôpital Caroline.
Arrière de l'hôpital. A droite, bout de la toiture de la morgue, contre le mur en hémicycle.
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Hôpital Caroline.
Arrière de l'hôpital
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Calanque de Saint Estève.
Fort Ratonneau.
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Calanque de Saint Estève.
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Hôpital Caroline.
Escalier d'arrivée des malades, cap de Croix.
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Calanque de Ratonneau.
Cap de croix.
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Calanque de l'Eoube.
L'ancien cimetière.
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Hôpital Caroline.
Entrée des malades par le grand escalier.
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Hôpital Caroline.
Entrée des malades par le grand escalier.
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Hôpital Caroline.
Entrée des malades par le grand escalier.
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Hôpital Caroline.
A droite, fort Ratonneau.
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Calanque de Ratonneau.
La pointe d'Escourbidan, le château d'If.
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Calanque de Ratonneau.
La pointe d'Escourbidan, le château d'If, le massif de Marseilleveyre, l'île Maïre et son Tiboulen.
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Batterie de Croix.
Ancienne batterie française du XIXème siècle armée à l’origine de 4 pièces de canon 240 mm modèle 1876.
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Batterie de Croix.
La galerie.
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Batterie de Croix.
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Batterie de Croix.
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Batterie de Croix.
Lavoir.
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Batterie de Croix.
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Batterie de Croix.
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Batterie de Croix.
Le 29 juin 1943 survient une explosion accidentelle vraisemblablement provoquée par l’utilisation imprudente d’un feu à proximité d’anciennes munition Françaises de salut stockées dans un abri à munitions de la batterie.
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Batterie de Croix.
L'hôpital Caroline et le Fort Ratonneau.
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Fort Ratonneau.
Construit au XVIe siècle et fortifié sous Napoléon, le fort de Ratonneau servait pendant la seconde guerre mondiale de lieux de stockage de munitions. De loin ce que l'on prend, à droite, pour des croix n'est pas un cimetière, mais des piliers en béton, élevés par les Allemands pour la construction d'un bâtiment de plusieurs étages. Suite aux bombardements des alliés, le chantier fut abandonné, ne laissant que ces piliers en forme de croix.
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Fort Ratonneau.
Vu de la calanque Saint Estève.
253
Fort Ratonneau.
Août 1944 : L'aviation et la marine américaines appelées en renfort par le Général de Montsabert, anéantissent dans un déluge de feu les postes de défense des troupes allemandes installées dans les anciens forts transformés en casemates.
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Le port du Frioul.
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Les deux bouées cardinales.
A droite, le feu de Sourdaras, à gauche, la tour du Canoubier. Les cardinales sont des bouées, des tourelles ou des perches. Elles sont peintes en noir et jaune pour les distinguer toutes les quatre. Deux cônes sur le haut indiquent aussi la cardinale. Ici, la bande noire centrale, les deux cônes pointe contre pointe indiquent que ce sont deux cardinales ouest. Elles sont disposées à l'ouest d'un danger et le navigateur qui veut éviter ce danger doit passer à l'ouest de la cardinale.
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Île de Planier.
A 15 km au large de Marseille, existent des hauts-fonds. C'est en 1319 que Robert d'Anjou imposa à toute personne qui aborde cet écueil d'y déposer des pierres de construction afin que soit érigée une tour à feu qui fonctionnera pendant près de quatre siècles, son feu étant alimenté avec de la paille, du bois puis du charbon. L'édifice comportera jusqu'à deux étages, s'élevant à plus de 12 m au-dessus du sol.
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Île de Planier.
En 1774, le phare du Planier est équipé d'un réverbère de type Tourville-Sangrain fonctionnant à l'huile. Une nouvelle lanterne à cage de verre entièrement close, abritant 14 lampes à huile, est adoptée à la même époque. Le feu du phare porte désormais à plus de 38 km. Deux équipes de deux gardiens se relaient chaque mois pour entretenir sa flamme.
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Île de Planier.
En mars 1829, est inauguré le phare dit « de premier ordre ». La nouvelle tour culmine à 36 m au-dessus de la mer, elle est équipée d'un feu lenticulaire doté d'une optique de Fresnel.
A la fin du XIXe siècle Planier est électrifié, l'électricité étant produite sur place par des groupes locomoteurs. Mais pour profiter de cette nouvelle énergie il faut reconstruire une tour de 60 m de haut. Le chantier durera cinq ans sous la conduite de l'ingénieur André. Le feu est allumé en 1881, ses trois éclairs blancs étant entrecoupés d'un éclat rouge.
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Île de Planier.
En 1944, le phare est dynamité par les Allemands, sa lentille de Fresnel étant sauvée par un officier allemand, mais ce n'est qu'en 1959 qu'il sera reconstruit sur les plans des architectes Arbus et Crillon, une grande partie des fonds étant financée par le plan Marshall.
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Île de Planier.
La tour est une colonne dorique en pierre de taille dont la hauteur dépasse 66 m. Elle fut équipée à l'origine d'un radiophare d'une portée de 185 km et d'une sirène à trois cornets, tous deux mis hors service depuis. Au sol, sont réalisés des logements pour les gardiens ainsi que des locaux techniques. En 1992, le phare est rendu autonome par l'installation de panneaux photovoltaïques, et les deux postes de gardiens sont supprimées. Les bâtiments inscrits aux Monuments Historiques sont aujourd’hui interdits d’accès.
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Île de Planier.
Le phare que nous connaissons est donc le cinquième et remplace celui de 1881 détruit par les Allemands en août 1944.
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Île de Planier.
263
Île de Planier.
L’ensemble se compose du phare proprement dit, haute tour-colonne de plus de 70 m, et de bâtiments annexes qui se caractérisent par leur élévation ordonnancée et par la mise en oeuvre très soignée de leur maçonnerie en pierre appareillée.
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Île de Planier.
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Île de Planier.
Sur le plan technique, l’actuel phare de Planier n’est pas le plus remarquable. En revanche, le choix du matériau, d’une architecture à la fois éclectique et "néo-visionnaire", la mise en scène du phare et plus encore de ses annexes, comme une place ordonnancée au milieu de la mer, produisent un ensemble monumental tout à fait spectaculaire. Cet engagement des architectes, à contre-courant de la modernité de l’époque, manifeste une volonté de se situer dans l’esprit des grands projets marseillais, réalisés ou pas, des places de Puget aux abords de la cathédrale, en passant par le Frioul.
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Île de Planier.
La place.
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Île de Planier.
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Île de Planier.
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Île de Planier.
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Île de Planier.
Au fond, l'île Maïre.
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Île de Planier.
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Île de Planier.
L'île Maïre.
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Île de Planier.
Le massif des calanques avec, au premier plan, le sommet de Marseilleveyre.
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Île de Planier.
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Île de Planier.
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Île Maïre.
L'île Maïre est une île située au sud-ouest de Marseille, à proximité immédiate du Cap Croisette et du quartier des Goudes, à l'extrémité ouest du massif des Calanques. Sur le 3ème pic à gauche, le poste de télémétrie construit par la marine nationale.
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Île Maïre.
A droite, le Tiboulen de Maïre.
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Tiboulen de Maïre.
Le Tiboulen ressemble à une tortue.
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Île Maïre.
Mesurant moins d'un kilomètre d'Est en Ouest et de 500 mètres du Nord au Sud, l'île Maïre culmine néanmoins à 138 mètres d'altitude. Elle est totalement inhabitée. A gauche, les bâtiments du cap Croisette. Sur le 3ème pic à gauche, le poste de télémétrie construit par la marine nationale.
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Île Maïre.
Passage des Croisettes. Les restes d'une construction datant de l'époque où les ressources minérales de l'île étaient exploitées.
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Île Maïre.
Les vestiges du « cabanon des douanes », qui servait de caserne durant le XIXe.
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Île Maïre.
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Île Maïre.
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Île Maïre.
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Île Maïre.
Les Pharillons. Tout autour de l'île, des observatoires (en ruine) rappellent l'importance stratégique de la position de l'île.
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Île Maïre.
Les Pharillons. Au pied des Pharillons repose l'épave du paquebot le Liban depuis le 7 juin 1903. Le Liban avait appareillé pour Bastia avec 148 passagers à son bord et 43 membres d'équipages. Il fut éperonné par le cargo l'Insulaire et coula à pic. Il y eut 90 morts malgré les secours des pêcheurs et des bateaux qui dévièrent leur route.
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Île Maïre.
Sur le 3ème pic à droite, le poste de télémétrie construit par la marine nationale.
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Île du Riou.
Riou est la plus grande île de l'archipel du même nom couvrant 158 ha et comprenant : l'île Jarre, l'île Jarron, l'île Calseraigne (ou Île Plane), l'île Maïre et l'île Tiboulen de Maïre, l'île Moyade et les Moyadons. Plusieurs îlots et rochers : le Petit et le Grand Congloué, Esteou, les Impériaux, les Pharillons. A gauche l'île de Jarron, puis le grand Congloué et l'île du Riou.
289
Île du Riou.
Même si ces îles sont aujourd'hui inhabitées, pêcheurs, marchands, pirates ou chevriers ont laissé des empreintes de leur passage depuis le néolithique : tessons de céramiques du Ve siècle avant J-C, vestiges d'une vigie du XVe siècle, épaves de navires dont celle du Grand Saint-Antoine responsable de la peste à Marseille, et celle de l’avion d’Antoine de Saint-Exupéry, mitraillé lors d’une mission de reconnaissance pour le déparquement des Alliés..
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Île du Riou.
A droite, l'île Moyade.
291
Île du Riou.
De par sa position géographique, Riou ("RIEU" 1311) a très tôt constitué pour Marseille un poste avancé, avec pour but de lutter et prévenir contre les raids des pirates, notamment Barbaresques, avec la création d'une vigie dès le XIIIème s. (reliée à celle du sommet de Marseilleveyre avec qui elle communiquait par un système de voiles sur un mât). On trouve mention de la vigie de Riou dans un rapport de la cour des comptes en 1295. A de nombreuses reprises cette vigie a été attaquée et les guetteurs enlevés. Les farots de Riou sont renforcés avec en parallèle les prémices du phare de Planier. Puis il y a construction d'autres vigies plus à l'Est sur la côte (fortin du cap de Morgiou). Malgré cela en 1661 des pirates Algériens sèment la terreur dans ces îles et jusqu'à Callelongue, arrêtés heureusement par des galères Napolitaines qui sauvent certainement tout Marseille d'un pillage en règle. Louis XIV renforce encore la protection de tout le littoral.
292
Ile de Jaïre ou de Jarre.
293
Île du Riou.
Le grand Congloué à droite, et le petit à gauche.
294
Île du Riou.
La pointe et la calanque Fontagne où se trouve la cabane des gardes du conservatoire du littoral (propriétaire depuis 1992).
295
Île du Riou.
L'île Maïre, l'île de Jarre, la calanque de Marseilleveyre à droite.
296
Île du Riou.
Arbre couché au sol par le vent.
297
Île du Riou.
298
Île du Riou.
Au fond, l'île Maïre.
299
Île du Riou.
Baou Cassière (Baù en Provençal, le rocher, le roc, ou le sommet dénudé).
300
Île du Riou.
L'île Plane au large, cirque de Coulon, Tête de l'Homme, le massif du Puget,la Grande Candelle, las falaises du Devenson, le plareau de Castelvieil, la cap Canaille.
301
Île du Riou.
Baou Rouge.
302
Île du Riou.
A partir de 1850, le toboggan en pierre sèche permettait de déverser directement le sable extrait à Riou dans des tartanes (bateaux à voile du siècle dernier) à destination du Vieux-Port pour le pavage des rues.
303
Île du Riou.
Le toboggan.
304
Île du Riou.
Le toboggan.
305
Île du Riou.
Calanque de Monastério avec sa digue naturelle.
306
Île du Riou.
Calanque de Monastério et sa plage de sable.
307
Île du Riou.
Calanque de Monastério et sa plage de sable.
308
Île du Riou.
Montée vers le col de la Culate.
309
Île du Riou.
L'aiguille.
310
Île du Riou.
Calanque de Monastério, île Plane, le mont Puget à droite.