Après le sac de Marseille en 1423 par les Aragonais d'Alphonse V, ces derniers pendirent quelques notables marseillais sur cet îlot pour punir la ville de sa résistance et ils emmenèrent la chaîne protégeant l’entrée du Vieux-Port à Valence où elle est exposée dans la Cathédrale. On l'appelle aussi l'ilôt du pain de sucre. A l'arrière, jaunes et noires, les deux bouées cardinales : à gauche, le feu de Sourdaras, à droite, la tour du Canoubier.
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Ilôt des pendus.
Il servait de point de réglage pour les pièces d' artillerie, mais aussi permettait aux équipages des navires sortis d’un chantier de réaliser des mesures de vitesse. Aujourd'hui, c'est le point géodésique qui fixe la latitude de Marseille.
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Les deux îles de l’archipel d’Endoume.
Au fond, le château d'If , Pomègues et Ratonneau.
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L'île Degaby.
L'île Degaby, anciennement île du Fort de Tourville ou fort d'Endoume, et son petit fortin érigé en 1861.
Louis XIV décida, afin de renforcer les défenses de la rade, d'y faire bâtir un fortin sur les restes d'un aménagement provisoire. On donna à ce fort, terminé en 1703, le nom de l'Amiral d'Escadre de Tourville.
En 1861, le Fort fut réorganisé. Très rapidement rendu inutile face à l’avènement des armes modernes, le fortin est cédé en 1914 par l’Armée à l’industriel marseillais André Laval qui l’offre à sa femme et artiste Liane Degaby. Somptueusement aménagé, le fort est ravagé par une bande de pillards en 1921.
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L'île Degaby.
Le renouveau des années 60 fait nourrir des projets grandioses. Monsieur Boursier, restaurateur et homme d'affaires, voulut y installer un complexe hôtelier avec dancing et casino. Et relier l'ensemble à Marseille par un tunnel ou un funiculaire... Plus tard, un couple de médecins rachètera l'île pour y chercher un trésor enfoui : il ne trouvera que des grenades.
Puis elle fut racheté par le bijoutier Morabito, qui y donnera quelques fêtes mémorables.
Achetée en juillet 2001 par de nouveaux propriétaires, elle retrouve la vocation de la fête que lui avait donnée Liane Degaby et sert de lieu d’exception aux manifestations de Relations Publiques ou d’événements privés.
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Ile d'Endoume.
Aussi appelée île de Doume, et sur les cartes marines, île aux pendus. Comme en provençal "à" se dit "en", on allait, naturellement : "en Domes". Francisé plus tard : Endoume (la lettre "o" du provençal donnant "ou" en français).
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Le château d'If.
Au XIIIe s., les îles deviennent l'escale privilégiée des bateaux dans l'aventure des Croisades. 1524 : François 1er prend position sur l'Archipel. Il fait construire sur If un château fort pour protéger Marseille et la Provence contre les armées de Charles Quint. La rade, depuis un siècle et demi, est le théâtre d'affrontements endémiques entre les flottes espagnoles et italiennes. C'est ainsi qu'en 1597 les Florentins réussissent à s'emparer de Pomègues et à y bâtir une tour. Dès lors, la vocation des îles se précise comme avant-poste fortifié devant Marseille, dont aujourd'hui encore subsistent de nombreux vestiges.
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Le château d'If.
C'est François 1er, lors d'une visite à Marseille en 1516, qui en mesure l'importance stratégique et ordonne qu'on y dresse une forteresse.
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Le château d'If.
En 1531, les travaux sont terminés. Le "Château", flanqué de ses trois tours et de son donjon, verrouille désormais la rade de Marseille. Les tours Saint-Jaume et Maugovert encadrent l'entrée. Elles sont reliées entre elles par une terrasse spacieuse sur deux étages. La tour Saint-Christophe est la plus haute et permet de surveiller la mer, à 22 m de hauteur. Elle a été construite de 1524 à 1527, et la tour résidentielle associée date de 1529. Lorsque le roi revient, en 1533, pour rencontrer Catherine de Médicis, les couleuvrines et les bombardes tonnent en son honneur. Ce sera là l'unique occasion de les entendre.
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Le château d'If.
Très vite, la forteresse et la garnison de soixante hommes qui la dessert changent de destination. If, forteresse inexpugnable, ne connaîtra jamais le siège ni les combats. Elle devient prison. A partir de 1689, les Protestants sont jetés en masse dans des culs-de-tour insalubres où ils périssent en grand nombre. Comme autre prisonnioer, on peut citer Mirabeau, le Marquis de la Valette, Glandevès, Nozielles, le capitaine du Grand Saint-Antoine, José Custodio Faria.
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Le château d'If.
Le premier prisonnier fut vraisemblablement le chevalier Anselme en 1580, puis Mirabeau enfermé en 1774 sur lettre de cachet.
Le général Kléber a été le dernier prisonnier célèbre, mais c’est une fois mort - assassiné au Caire en 1800 - qu’il a été rapatrié en France. Son cercueil est resté 18 ans au château d’If. À la suite des émeutes de juin 1848, 120 personnes furent incarcérées au château d’If. 304 détenus furent entassés à If après le coup d’Etat du 2 décembre 1852, en attendant leur déportation vers Alger et la Guyane. Gaston Crémieux séjourna également à If, après l’écrasement de la Commune en 1871.
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Le château d'If.
Le 23 janvier 1516, la nef portugaise qui convoyait de Lisbonne à Rome le célèbre rhinocéros indien que Manuel Ier de Portugal offrait au pape Léon X fit escale ici. Cet animal avait été offert au roi du Portugal par Muzaffar Shah II, sultan du Cambay (Gujarat moderne). Cet animal était en effet le premier rhinocéros visible en Europe depuis l'an 248.
François Ier, qui était en pèlerinage à Saint-Maximin-La-Sainte-Baume, fit le déplacement avec sa cour pour venir le voir. De nombreux Marseillais se rendirent sur l'île pour admirer l'animal. Après quelques semaines sur l'île, la bête reprit son voyage, mais le navire fit naufrage dans le golfe de Gênes. Le pape reçut bien le rhinocéros, mais celui-ci avait été empaillé, après la découverte de son cadavre à la suite du naufrage.
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Le château d'If.
Le fort a lui-même le plan d'un carré avec des côtés d'une longueur de 28 mètres, flanqué de 3 tours cylindriques. Il se compose de trois niveaux. Chaque tour comporte de grandes ouvertures.
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Le château d'If.
Le nom d’« If » ne vient pas de la présence d'ifs.
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Le château d'If.
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Le château d'If.
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Le château d'If.
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Le château d'If.
Au fond, la chaîne de l'Etoile.
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Le château d'If.
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Les îles du Frioul.
L'archipel du Frioul est formé de quatre îles : sur une ligne Nord-Sud , Pomègues...
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Les îles du Frioul.
et Ratonneau, les deux plus grandes, reliées par une digue ; de part et d'autre deux îlots, If et Tiboulen. Les grecs appelaient Pomègues, Proté (la première), Ratonneau, Mésé (celle du milieu) et If, Hypéa (celle d'en dessous).
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Île de Ratonneau.
Le fort et l'hôpital Caroline.
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Pomègues.
Fort Pomègues, à l'entrée du port.
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L'entrée du port.
En 49 avant J.C., la flotte de Jules César jette l'ancre au large des îles. C'est le siège de Marseille par les Romains. Le mot Frioul, fretum Julii, viendrait-il de là ?
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Le port.
Jusqu'au XIXe siècle, les îles de Ratonneau (isle Rotonau) et de Pomègues (isle Saint Jean) sont séparés par un passage défendu par deux forts. L'apparition de la fièvre jaune de 1821 en Amérique et en Espagne provoque une augmentation du nombre de navires en quarantaine. L'État fait alors construire, sous la conduite de l'ingénieur Garella, de 1822 à 1824 la digue du Berry qui relie les deux îles et créent le port Dieudonné, celui-ci devenant port Frioul après l'achat des îles par la ville de Marseille en 1971. La digue a été nommée ainsi en souvenir du duc de Berry, héritier du trône des Bourbons, assassiné en 1820 par Louvel, et le port en souvenir de son fils posthume.
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Ratonneau.
"Le Préfet des Bouches-du-Rhône et les édiles de Marseille, en même temps que les Collèges des marchands et des chargés de la santé publique, ont voulu faire valoir le nouveau port en cette baie de Marseille, constitué de deux îles jointes par une digue. Il est désigné par le nom de Dieudonné; il est destiné aux navires devant éprouver la quarantaine, pour la sécurité permanente des citoyens et pour les profits des négoces. Il a été commencé sous le règne de Louis XVIII, les dépenses étant assumées tantôt par le Roi, tantôt par la Ville; il fut achevé alors que le trône était occupé avec bonheur par Charles X. Que par ce monument, il soit connu, de tous ceux qui viendront, le souvenir d'une telle œuvre et la reconnaissance du bienfait reçu. En l'année 1824".
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Ratonneau.
Le village.
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Pomègues.
La digue s'étend sur une longueur de 315 m, pour une largeur moyenne de 92 m à la base et de 32 m 50 au-dessus de l'eau. Sa profondeur moyenne est de 13 m et son élévation de 7 m 20 au-dessus de la basse-mer. Par ailleurs, un quai est aménagé pour l'amarrage des bateaux et le stockage des marchandises.
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Pomègues.
Calanque du cap Frioul. Sur les hauteurs, la tour de Poméguet et le sémaphore.
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Port de Pomègues.
A partir du XVIIe s., les relations de Marseille avec les Echelles du Levant l'exposent de façon permanente aux terribles épidémies de peste et de choléra. Le Conseil de la ville décide la mise en place d'un système de quarantaine et pendant plus de deux siècles, les îles du Frioul jouent un rôle sanitaire de premier ordre. Ce complexe sanitaire marseillais s'intègre dans un réseau auquel appartiennent les grands ports méditerranéens pour protéger l'Europe des épidémies.
1627 : Le port naturel de Pomègues est aménagé pour la purge des marchandises et le mouillage des navires suspects.
1720 . Malgré l'efficacité du triangle sanitaire contrôlé par le bureau de santé - que sont la grande prise de Pomègues, le lazaret à Arenc au Nord de la ville, les consignes sanitaires à l'entrée du Port -, la peste entre dans Marseille avec "Le Grand Saint-Antoine", navire en provenance d'Orient.
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Port de Pomègues.
Aurails creusés dans les rochers pour permettre aux bateaux de s'amarrer. Lazaret vient de l'italien Lazzaretto, de Nazareto - l'hôpital Santa Maria di Nazaret - une des premières îles de quarantaine au large de Venise.
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Port de Pomègues.
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Port de Pomègues.
Aujourd'hui, il abrite une ferme aquacole.
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Pomègues.
Ferme aquacole.
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Pomègues.
Tour de Pomèguet. Il s'agit d'une tour crénelée modèle 1846 n° 3 protégée sur tout son périmètre par une escarpe revêtue protégeant le petit fossé dont sont coutumiers les constructions de ce modèle. Les corps de garde crénelés modèle 1846 sont des réduits de batterie résultant d'une standardisation des réduits destinés à la défense des côtes, définis sous le règne de Louis-Philippe. Corps de garde crénelé no 3 pour vingt hommes avec pour armement quatre canons.
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Pomègues.
Tour de Pomèguet.
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Pomègues.
Tour de Pomèguet.
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Pomègues.
Calanque de Pousterlo. L'îlot de Tiboulen de Ratonneau, et à droite, la pointe de Brigantin.
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Pomègues.
Calanque de l'huile.
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Pomègues.
Calanque de la Crine.
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Pomègues.
Calanque de la Crine.
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Pomègues.
Le Roucas Trouca, encore appelé le Rocher Troué, est un lieu apprécié des amoureux : on dit que si on s'embrasse ici, on scelle son union à jamais.
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Pomègues.
Le sémaphore. Il a été désarmé le 3 janvier 1999. Il assurait cette veille depuis 1806, année de sa construction par Louis Jacob sous Napoléon Ier. C'était un poste de défense, chargé de surveiller les approches maritimes et de signaler par signaux optiques toute activité ennemie. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, les sémaphores sont, avec leur capacité télégraphique, conçus comme un canal de communication entre les navires et la terre.
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Pomègues.
Le sémaphore.
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Pomègues.
Le sémaphore. A gauche, la pointe Brigantin.
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Pomègues.
La sépaphore, le château d'If, Notre Dame de la Garde.
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Pomègues.
Massif de Marseilleveyre, le rocher des Goudes, la vigie, l'île Maïre, et au fond l'île du Riou.
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Pomègues.
Pointe de la Carapègue. Tiboulen de Ratonneau. Côte Bleue.
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Pomègues.
Batterie de Cavaux. A partir de 1910 la position va être complétée au niveau de la pointe par deux pièces de 47 mm ainsi que par un poste photo électrique constitué d’un projecteur de 150 cm. En 1915 les pièces sont démontées et acheminées en bateau à Marseille pour rejoindre le front de Verdun. La batterie Caveaux est alors uniquement gardiennée. Durant l’année 1943, les Allemands vont compléter la position française par de nouvelles constructions, tout en conservant un grand nombre de bâtiments légers.
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Pomègues.
Cap Cavaux.
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Pomègues.
Cap Cavaux.
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Pomègues.
Arbre façonné par le vent.
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Pomègues.
Cap Cavaux.
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Pomègues.
Cap Cavaux.
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Pomègues.
Cap Cavaux. Calcite installée dans une diaclase.
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Pomègues.
Cap Cavaux. A gauche, le Puget et la Grande Candelle. Devant le massif de Marseilleveyre.
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Pomègues.
Calanque des Cambrettes.
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Pomègues.
Calanque des Cambrettes.
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Pomègues.
Calanque des Cambrettes.
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Pomègues.
Le goéland leucophée ou "gabian".
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Pomègues.
Le goéland leucophée.
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Pomègues.
Le goéland leucophée et ses petits.
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Pomègues.
Euphorbe pithuysa.
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Pomègues.
Sonchus glaucescens.
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Pomègues.
Sonchus glaucescens.
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Pomègues.
Asphodèle microcarpus.
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Pomègues.
Lavatère.
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Pomègues.
Queue de lièvre.
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Ratonneau.
Ail.
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Ratonneau.
Nous revoici au port, sur l'île de Ratonneau que l'on va explorer.
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Ratonneau.
L'hôpital Caroline, à peine achevé, Penchaud propose un nouveau projet d'aménagement des îles du Frioul : "Le Lazaret des Îles", dont seule subsiste à ce jour la chapelle néo-classique qui se tient au centre du village, construite en 1828.
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Ratonneau.
La chapelle.
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Ratonneau.
La chapelle, tel un temple grec, domine le port du Frioul.
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Île de Ratonneau.
Calanque de Morgeret.
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Île de Ratonneau.
Calanque de Morgeret.
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Île de Ratonneau.
Calanque de Morgeret.
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Île de Ratonneau.
Tour de Poméguet et l'île Maïre.
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Île de Ratonneau.
Tour de Poméguet.
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Île de Ratonneau.
A gauche, le Mont Saint Cyr et le Mont Carpiagne, le Puget.
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Île de Ratonneau.
Vers la pointe de Rascas. Tranchée reliant les bâtiments de l'ancienne batterie.
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Île de Ratonneau.
Vers la pointe de Rascas. Ancienne batterie.
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Île de Ratonneau.
Vers la pointe de Rascas. Ancienne batterie.
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Pointe de Brigantin.
Fort de Brigantin. A droite, la calanque des Lindes.
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Pointe de Brigantin.
Fort de Brigantin et l'îlot de Tiboulen de Ratonneau. Le système Séré de Rivières est un ensemble de fortifications bâti à partir de 1874 le long des frontières et des côtes françaises, en métropole ainsi que dans quelques colonies.Ce système défensif remplace les fortifications bastionnées mises en place notamment par Vauban. Il doit son nom à son concepteur et promoteur, le général Raymond Adolphe Séré de Rivières.
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Pointe de Brigantin.
Ancienne batterie.
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Pointe de Brigantin.
L'îlot de Tiboulen de Ratonneau.
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Pointe de Brigantin.
Fort de Brigantin. Le fort Séré de Rivières de Brigantin fut utilisé pendant la seconde guerre mondiale pour abriter la garnison des 170 artilleurs de la batterie.
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Pointe de Brigantin.
L'îlot de Tiboulen de Ratonneau.
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Pointe de Brigantin.
L'îlot de Tiboulen de Ratonneau.
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Pointe de Brigantin.
Fort de Brigantin.
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Pointe de Brigantin.
Le Grand et le Petit Salaman. Au fond, la Côte Bleue.
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Pointe de Brigantin.
Fort de Brigantin. Emplacements des canons.
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Pointe de Brigantin.
Fort de Brigantin. Emplacement d'un acanon, avec, à côté, le réserve de munitions.
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Pointe de Brigantin.
Fort de Brigantin.
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Port Morgeret.
La Bonne Mère veille toujours sur nous.
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Île de Ratonneau.
Calanque de Morgeret en septembre.
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Île de Ratonneau.
Calanque de Morgeret en juillet.
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Calanque du Berger.
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Calanque du Berger.
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Port et pointe de Banc.
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Fort Ratonneau.
C’est tout d’abord Henri IV qui ordonne en 1598 l’établissement d’un fort sur l’île, afin de protéger la rade et le port de Marseille qu’il juge trop exposés. Le fort est alors composé de quatre niveaux, dont un donjon hexagonal, deux fours à pains et deux citernes de 360 000 litres d’eau pour subvenir aux besoins de 200 soldats environ. Avec l’avènement du canon rayé au XIXe siècle, dont la portée dépasse largement les canons utilisés jusqu’alors, le fort de Ratonneau est entièrement repensé. Ainsi, entre 1883 et 1890, le fort est reconverti en quatre batteries.
Les deux niveaux les plus élevés sont rasés puisque trop susceptibles d’être exposés aux tirs ennemis. Des abris à munitions enterrés sont également construits.
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Fort Ratonneau.
Entre 1883 et 1890, le fort est reconverti en quatre batteries. Son pourtour est peu modifié et seulement élargi de quelques mètres par endroits Par contre, les deux niveaux supérieurs du fort sont incompatibles avec la stratégie de Séré de Rivières de noyer les défenses dans le paysage et de supprimer tout élément susceptible de faire deviner leurs positions. Ils sont donc rasés vers 1886. En 1944, les Allemands y ajoutent une batterie de 4 canons d’artillerie de 240mm. La batterie ne fut jamais terminée.
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Fort Ratonneau.
Le Fort Ratonneau se trouvant à 82 mètres au dessus de la mer a été construit par les allemands en 1943. Il constituait l'une des 4 plus grosses tourelles de défense sur la Méditerranée (avec les 3 autres forts des îles du Frioul).
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Fort Ratonneau.
Les vestiges des constructions militaires donnent un ensemble surréaliste et inédit. Les alliés bombardèrent l'île en 1945 et les bunkers furent grandement détruits.
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Fort Ratonneau.
Le champ étrange de croix qui se dresse sur le sommet du fort est le vestige de l’armature d’un abri à munitions non terminé.
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Fort Ratonneau.
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Fort Ratonneau.
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Fort Ratonneau.
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Fort Ratonneau.
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Fort Ratonneau.
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Calanque de Morgeret.
A gauche, calanque du Baou des Bauges, calanque du Canton, calanque de la Capelle. Les petites îles : les Eyglaudes, le Petit et leGrand Salaman. Au fond, l'îlot de Tiboulen du Frioul.
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Calanque de Morgeret et Pomègues.
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Fort Ratonneau.
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Fort Ratonneau.
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Fort Ratonneau.
Les Allemands taillent dans les batteries françaises pour réaliser les excavations des abris soutes et les voies ferrées traversant le fort.
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Fort Ratonneau.
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Fort Ratonneau.
Entrée du fort côté port de Banc.
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Fort Ratonneau.
Entrée du fort côté port de Banc.
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Port de Banc et la pointe de Banc.
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Fort Ratonneau.
Drôle de jeu de Mikado.
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Fort Ratonneau.
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Fort Ratonneau.
Emplacements des canons.
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Fort Ratonneau.
Le bas du fort, côté port de banc. Une soute.
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Fort Ratonneau.
Entrée du fort et le château d'If. Au fond, Mont Saint Cyr et Mont Carpiagne.
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Fort Ratonneau.
L'hôpital Caroline.
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Fort Ratonneau.
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Château d'If.
A gauche, l'îlot Degaby. Derrière, le Corbusier, les bâtiments de La Rouvière, la chapelle Saint Joseph, les bâtiments de Valmante.
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Fort Ratonneau.
Entrée du fort.
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Fort Ratonneau.
Entrée du fort.
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Fort Ratonneau.
Entrée du fort, avec les deux dates : 1889 et 1889.
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Hôpital Caroline.
L’Hôpital Caroline a été construit sur l'île de Ratonneau, au large de Marseille entre 1823 et 1828 par Michel-Robert Penchaud. Le but de cet hôpital était d'accueillir les voyageurs arrivant sur Marseille et qui étaient mis en quarantaine notamment lors de soupçons de fièvre jaune. Cet hôpital porte le prénom de la Duchesse de Berry. Le projet exécuté à partir de 1823 peut abriter 48 malades et 24 convalescents. Tous sont cantonnés dans des quartiers distincts, isolés entre eux, coupés de l'extérieur par une enceinte.
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Hôpital Caroline.
De gauche à droite : le pavillon des Intendants et la capitainerie.
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Hôpital Caroline.
De gauche à droite : le bout de la capitainerie, les ruines d'un des deux pavillons des convalescents, la chapelle avec derrière les ruines d'un des deux pavillons des malades, le pavillon des services.
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Hôpital Caroline.
La pavillon des services, avec derrière le pavillon des malades reconstruit. Dans l'hémicycle, le bâtiment de la morgue.
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Calanque de Saint-Estève.
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Calanque de Saint-Estève.
L'hôpital Caroline, la Vierge de la Garde, les monts St Cyr et Carpiagne, le château d'If et le massif du Puget.
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Calanque de Saint-Estève.
Calanque St Estève et le château d'If.
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Château d'If.
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Château d'If.
Juste à gauche des tours, les tours du Roy d'Espagne.
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Château d'If.
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Château d'If.
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Château d'If.
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Château d'If.
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Marseille.
De gauche à droite : lePharo, les Catalans, la Tour du Pharo, le Saint Georges, les bâtiments du Vallon des Aufes, la Vierge de la Garde.
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Château d'If.
En bas, une maison des pilotes du port.
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Anciens bâtiments militaires.
Le pavillon Hoche et la station des pilotes du port, le fort Pomègues avec le relais hertzien de télévision et télécommunication.
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Anciens bâtiments militaires.
Le pavillon Hoche, quartier des officiers de l'ancien lazaret militaire.
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Pavillon Hoche.
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Pavillon Hoche.
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Ratonneau.
Une des stations du service de pilotage de Marseille-Fos en forme de proue de bâteau.
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Fort Ratonneau.
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Fort Ratonneau.
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Fort Ratonneau.
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Fort Ratonneau.
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Fort Ratonneau.
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Stèle.
Stèle à la mémoire des démineurs de la pyrotechnie de Toulon morts en 1948 sur la palge de Saint-Estève.