Le Temple Protestant, la Chapelle des Trinitaires, l'Espace Van Gogh, Quartier de la Roquette, le Capitole, l'Eglise Saint-Martin, les Thermes de Constantin, l'Eglise Saint Julien, l'Espace Mistral.

<center>Temple protestant. </center>Le cercle de la Rotonde, présente une double singularité, dans le patrimoine architectural arlésien : sa vaste salle circulaire, d’où il tire son nom, et l’époque de sa construction. C’est en effet le seul édifice remarquable de la ville datant de la Révolution.
Temple protestant.
Le cercle de la Rotonde, présente une double singularité, dans le patrimoine architectural arlésien : sa vaste salle circulaire, d’où il tire son nom, et l’époque de sa construction. C’est en effet le seul édifice remarquable de la ville datant de la Révolution.
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<center>Temple protestant. </center>A la fin du XVIIIe siècle, la société mondaine et raffinée se distrait dans des clubs, tel celui du Waux Hall, construit en 1769 et disparu aujourd’hui. Vers 1780, quelques membres issus de ce milieu se regroupent en société d’actionnaires, le club des cents puis association de la rotonde,  afin d’édifier un nouveau cercle. Leur bâtiment, d’un néo-classicisme de grande qualité, est édifié entre 1786 et 1791, donc en pleine révolution. Il est construit en style néo-classique par Loison fils, architecte à Nîmes. Ce bâtiment rappelle les constructions de Claude Nicolas Ledoux, l’architecte d’Arc et Senans.
Temple protestant.
A la fin du XVIIIe siècle, la société mondaine et raffinée se distrait dans des clubs, tel celui du Waux Hall, construit en 1769 et disparu aujourd’hui. Vers 1780, quelques membres issus de ce milieu se regroupent en société d’actionnaires, le club des cents puis association de la rotonde, afin d’édifier un nouveau cercle. Leur bâtiment, d’un néo-classicisme de grande qualité, est édifié entre 1786 et 1791, donc en pleine révolution. Il est construit en style néo-classique par Loison fils, architecte à Nîmes. Ce bâtiment rappelle les constructions de Claude Nicolas Ledoux, l’architecte d’Arc et Senans.
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<center>Temple protestant. </center>On a deux façades à bossage, avec des portes cintrées. Sur le devant, elle est imposante, avec une terrasse et d’un fronton qui était surmonté d’un petit dôme aujourd’hui disparu. On a utilisé la pierre de Fontvieille et pour l’intérieur celle de Beaucaire
Temple protestant.
On a deux façades à bossage, avec des portes cintrées. Sur le devant, elle est imposante, avec une terrasse et d’un fronton qui était surmonté d’un petit dôme aujourd’hui disparu. On a utilisé la pierre de Fontvieille et pour l’intérieur celle de Beaucaire
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<center>Temple protestant. </center>On estime la population de la ville d'Arles à 15 000 âmes environ au XVI ème siècle. La ville est alors située au milieu d'un immense territoire agricole très fertile, gouvernée par une aristocratie foncière ainsi que de riches bourgeois qui élisent chaque année quatre consuls, deux nobles et deux bourgeois chargés de diriger la vie de la cité. Le premier consul est toujours un noble.
Au XVIe siècle, la Réforme gagne en popularité en Provence, comme partout ailleurs, d'abord parmi le clergé : au monastère de Lérins puis parmi les soeurs Bénédictines de Tarascon. Puis la noblesse se joint au mouvement. La Réforme progressa un peu partout dans le pays et les réunions se passaient sur les places publiques avec célébration de la Parole et de la Cène. Un des grands noms qui a permis cette propagation est la famille Porcellet de Maillane (région de Beaucaire). Les lieux publics également comme la grande foire annuelle où des colporteurs et commerçants se retrouvent, venant de toute l'Europe.
Mars 1563 : L'Édit de Pacification est signé par Catherine de Médicis à Amboise. Il accorde le libre exercice du culte privé et des offices protestants dans une ville par baillage seulement.
L'Édit de Nantes (13 avril 1598) permet aux réformés d'obtenir la liberté de culte là où ils avaient déjà un lieu de culte.
En 1789, par la loi de liberté de conscience, les protestants reçoivent le droit de pratiquer leur religion. En 1815, avec le retour de la monarchie, ils deviennent plus discrets.
En 1830, des réunions se tenaient tous les lundis dans la rue neuve, proche du forum avec des pasteurs venus de Marseille, d’Uzès, des Alpilles.
Temple protestant.
On estime la population de la ville d'Arles à 15 000 âmes environ au XVI ème siècle. La ville est alors située au milieu d'un immense territoire agricole très fertile, gouvernée par une aristocratie foncière ainsi que de riches bourgeois qui élisent chaque année quatre consuls, deux nobles et deux bourgeois chargés de diriger la vie de la cité. Le premier consul est toujours un noble. Au XVIe siècle, la Réforme gagne en popularité en Provence, comme partout ailleurs, d'abord parmi le clergé : au monastère de Lérins puis parmi les soeurs Bénédictines de Tarascon. Puis la noblesse se joint au mouvement. La Réforme progressa un peu partout dans le pays et les réunions se passaient sur les places publiques avec célébration de la Parole et de la Cène. Un des grands noms qui a permis cette propagation est la famille Porcellet de Maillane (région de Beaucaire). Les lieux publics également comme la grande foire annuelle où des colporteurs et commerçants se retrouvent, venant de toute l'Europe. Mars 1563 : L'Édit de Pacification est signé par Catherine de Médicis à Amboise. Il accorde le libre exercice du culte privé et des offices protestants dans une ville par baillage seulement. L'Édit de Nantes (13 avril 1598) permet aux réformés d'obtenir la liberté de culte là où ils avaient déjà un lieu de culte. En 1789, par la loi de liberté de conscience, les protestants reçoivent le droit de pratiquer leur religion. En 1815, avec le retour de la monarchie, ils deviennent plus discrets. En 1830, des réunions se tenaient tous les lundis dans la rue neuve, proche du forum avec des pasteurs venus de Marseille, d’Uzès, des Alpilles.
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<center>Temple protestant. </center>Façade arrière.
Durant la révolution, deux partis se sont affrontés, l’un occupait la partie haute de la ville, l’autre la partie basse. En haut, il y avait les blancs, qu’on appelait les chiffonnites ou chiffonniers car au début ils se réunissaient dans la maison de l’abbé Giffon, qu’on a déformé en Chiffon, à coté du théâtre antique. Ils portaient à la boutonnière un chiffon couleur argent. Les autres, dans la partie basse (le port, la Roquette), c’étaient les partisans de la révolution, les monnailiers car ils se réunissaient dans une maison près de la rue de la monnaie. Ces deux partis se sont opposés durant plusieurs années. Ici, on était plus proche des chiffonnites qui ont alors choisi ce lieu pour se réunir. En 1792, la législative a envoyer un bataillon de Marseillais pour rétablir l’or, ils ont détruit le rempart, mais ce bâtiment est resté debout car les chiffonnites étaient partis mais aussi parce qu’il y avait une œuvre de charité, la convalescence des hommes, fondée par un Arlésien Mr Laugier, pour héberger, à leur sortie de l’hôtel Dieu, les hommes pas assez vaillants pour rentrer chez eux, pendant 3 à 6 jours durant lesquels des religieuses s’occupaient d’eux. Ce bâtiment a servi pour les assemblées révolutionnaires. L’association de la Rotonde, qui ne remboursait plus son prêt, est dissoute en 1803 et exproprié en 1806. Le bâtiment est vendu 3000 francs à un particulier. Il a ensuite servi de salle de bal, de concert, pour les réunions politiques, de magasin d’armes. Ce qui lui a redonné de l’importance, c’est qu’il est devenu le Temple de l’église réformée en 1860.
Temple protestant.
Façade arrière. Durant la révolution, deux partis se sont affrontés, l’un occupait la partie haute de la ville, l’autre la partie basse. En haut, il y avait les blancs, qu’on appelait les chiffonnites ou chiffonniers car au début ils se réunissaient dans la maison de l’abbé Giffon, qu’on a déformé en Chiffon, à coté du théâtre antique. Ils portaient à la boutonnière un chiffon couleur argent. Les autres, dans la partie basse (le port, la Roquette), c’étaient les partisans de la révolution, les monnailiers car ils se réunissaient dans une maison près de la rue de la monnaie. Ces deux partis se sont opposés durant plusieurs années. Ici, on était plus proche des chiffonnites qui ont alors choisi ce lieu pour se réunir. En 1792, la législative a envoyer un bataillon de Marseillais pour rétablir l’or, ils ont détruit le rempart, mais ce bâtiment est resté debout car les chiffonnites étaient partis mais aussi parce qu’il y avait une œuvre de charité, la convalescence des hommes, fondée par un Arlésien Mr Laugier, pour héberger, à leur sortie de l’hôtel Dieu, les hommes pas assez vaillants pour rentrer chez eux, pendant 3 à 6 jours durant lesquels des religieuses s’occupaient d’eux. Ce bâtiment a servi pour les assemblées révolutionnaires. L’association de la Rotonde, qui ne remboursait plus son prêt, est dissoute en 1803 et exproprié en 1806. Le bâtiment est vendu 3000 francs à un particulier. Il a ensuite servi de salle de bal, de concert, pour les réunions politiques, de magasin d’armes. Ce qui lui a redonné de l’importance, c’est qu’il est devenu le Temple de l’église réformée en 1860.
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<center>Temple protestant. </center>Façade arrière.
En 1847, les protestants obtiennent une subvention du ministère des cultes, et grâce à des donateurs une école protestante de garçons et une de fille furent ouvertes. Les ateliers du chemin de fer avaient besoin de beaucoup d’ouvriers qui venaient de la Grand Combe, d’Alès, du pays cévenol, et beaucoup étaient protestants. Il a fallu trouver un lieu de réunion suffisamment grand. Ce bâtiment était en vente pour 40000 francs, une dame anglaise a prêté 25000 francs et le reste a été obtenu par une souscription. Comme l’église réformée n’était pas reconnue officiellement, quelqu’un a servi de prête nom : il a acheté le bâtiment et l’a loué aux protestants. Les écoles seront hébergées dans les étages supérieurs. 
En 1862, un premier pasteur auxiliaire est nommé, et en 1867, Polydore Vesson est le premier pasteur officiel, malgré l’opposition du maire de l’époque, le Baron Laugier de Champouze, ainsi que celle de la population. La municipalité a obligé les protestants à rentrer par la petite rue de derrière et à murer les grandes portes qui donnent sur l’esplanade. Un siècle après, en 1966, elles furent rouvertes.
Temple protestant.
Façade arrière. En 1847, les protestants obtiennent une subvention du ministère des cultes, et grâce à des donateurs une école protestante de garçons et une de fille furent ouvertes. Les ateliers du chemin de fer avaient besoin de beaucoup d’ouvriers qui venaient de la Grand Combe, d’Alès, du pays cévenol, et beaucoup étaient protestants. Il a fallu trouver un lieu de réunion suffisamment grand. Ce bâtiment était en vente pour 40000 francs, une dame anglaise a prêté 25000 francs et le reste a été obtenu par une souscription. Comme l’église réformée n’était pas reconnue officiellement, quelqu’un a servi de prête nom : il a acheté le bâtiment et l’a loué aux protestants. Les écoles seront hébergées dans les étages supérieurs. En 1862, un premier pasteur auxiliaire est nommé, et en 1867, Polydore Vesson est le premier pasteur officiel, malgré l’opposition du maire de l’époque, le Baron Laugier de Champouze, ainsi que celle de la population. La municipalité a obligé les protestants à rentrer par la petite rue de derrière et à murer les grandes portes qui donnent sur l’esplanade. Un siècle après, en 1966, elles furent rouvertes.
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<center>Temple protestant. </center>La salle a 8 m de haut et 12 m de diamètre.
Temple protestant.
La salle a 8 m de haut et 12 m de diamètre.
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<center>Temple protestant. </center>Du coté de l’orgue, des alvéoles circulaires et près des portes des alvéoles triangulaires qui permettaient de s’isoler : ce sont des bouges.
Temple protestant.
Du coté de l’orgue, des alvéoles circulaires et près des portes des alvéoles triangulaires qui permettaient de s’isoler : ce sont des bouges.
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<center>Temple protestant. </center>
Temple protestant.
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<center>Temple protestant. </center>Le plafond est en voûte plate.
Temple protestant.
Le plafond est en voûte plate.
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<center>Temple protestant. </center>La salle est couronnée par une corniche supportée par des doubles colonnes ioniques, cannelées avec des chapiteaux en mouvement, le décor de la corniche et des chapiteaux est constitué d’oves et de fers de lance à la manière antique, puis des petits cubes, appelés des denticules, un ressaut (larmier) avec un décor de palmettes en feuilles d’acanthe,.
Temple protestant.
La salle est couronnée par une corniche supportée par des doubles colonnes ioniques, cannelées avec des chapiteaux en mouvement, le décor de la corniche et des chapiteaux est constitué d’oves et de fers de lance à la manière antique, puis des petits cubes, appelés des denticules, un ressaut (larmier) avec un décor de palmettes en feuilles d’acanthe,.
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<center>Temple protestant. </center>Une des portes de la façade principale.
Temple protestant.
Une des portes de la façade principale.
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<center>Temple protestant. </center>Hôtel-Dieu Saint-Esprit (ancien): Portail de l'ancienne chapelle, XVIe, vantaux compris.
Temple protestant.
Hôtel-Dieu Saint-Esprit (ancien): Portail de l'ancienne chapelle, XVIe, vantaux compris.
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<center>Museon Arlaten. </center> L’hôtel Laval-Catellane est caractéristique des grandes demeures aristocratiques provençales de la transition entre le Moyen Age et la Renaissance. Entre 1471 et 1505, les Castellane, seigneurs de Fos, et de Laval de Chanant, firent édifier cette vaste demeure dans la quartier de l’Hôtel-Dieu ou Marché-Neuf. Entre 1738 et 1748, l’établissement fut rebâti dans sa partie méridionale, au frais de la ville. L’opération fut dessinée par l’architecte nîmois Mauric et réalisée par l’Arlésien Jacques Imbert. La façade est surmontée d’un fronton triangulaire. Elle s’organise symétriquement sur trois niveaux autour d’une porte monumentale surmontée d’un balcon.
Museon Arlaten.
L’hôtel Laval-Catellane est caractéristique des grandes demeures aristocratiques provençales de la transition entre le Moyen Age et la Renaissance. Entre 1471 et 1505, les Castellane, seigneurs de Fos, et de Laval de Chanant, firent édifier cette vaste demeure dans la quartier de l’Hôtel-Dieu ou Marché-Neuf. Entre 1738 et 1748, l’établissement fut rebâti dans sa partie méridionale, au frais de la ville. L’opération fut dessinée par l’architecte nîmois Mauric et réalisée par l’Arlésien Jacques Imbert. La façade est surmontée d’un fronton triangulaire. Elle s’organise symétriquement sur trois niveaux autour d’une porte monumentale surmontée d’un balcon.
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<center>Museon Arlaten. </center> Dans la cour du Museon Arlaten, ont été mis au jour les vestiges d’une construction hémicirculaire avec un porche central. Ce mur, orné de niches et de colonnes, entoure un espace dallé se développant au nord, en contrebas du forum adiectum , le long de sa façade extérieure ouest. La présence d’un égout recueillant les eaux de pluie indique que cet espace n’était pas couvert.
Museon Arlaten.
Dans la cour du Museon Arlaten, ont été mis au jour les vestiges d’une construction hémicirculaire avec un porche central. Ce mur, orné de niches et de colonnes, entoure un espace dallé se développant au nord, en contrebas du forum adiectum , le long de sa façade extérieure ouest. La présence d’un égout recueillant les eaux de pluie indique que cet espace n’était pas couvert.
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<center>Museon Arlaten. </center> Sur l’aile nord s’appuie une tour hexagonale abritant un large escalier à vis. Couronné de merlons (partie pleine d’un parapet entre deux créneaux ou embrasures), de gargouilles et d’échauguettes, le bâtiment ouvre sur la cour et sur les rues par de larges croisées à meneaux et à nervures multiples et moulures d’encadrement, encore très inspirées de l’architecture gothique.
Museon Arlaten.
Sur l’aile nord s’appuie une tour hexagonale abritant un large escalier à vis. Couronné de merlons (partie pleine d’un parapet entre deux créneaux ou embrasures), de gargouilles et d’échauguettes, le bâtiment ouvre sur la cour et sur les rues par de larges croisées à meneaux et à nervures multiples et moulures d’encadrement, encore très inspirées de l’architecture gothique.
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<center>La chapelle des trinitaires. </center>Au XIIIe siècle, les Trinitaires installent leur couvent entre le Vieux Bourg et le Méjan, à côté de 1'Hôpital Saint-Esprit-du-Bourg, avec une église et un cimetière. L'église est reconstruite en 1630 sous le vocable de la Trinité et de Saint Roch (Les Trinitaires avaient négocié l'achat des reliques de ce saint, protecteur de la peste ), ainsi que le couvent et le cloître. Sur les piliers latéraux on peut voir la croix trinitaire.
La chapelle des trinitaires.
Au XIIIe siècle, les Trinitaires installent leur couvent entre le Vieux Bourg et le Méjan, à côté de 1'Hôpital Saint-Esprit-du-Bourg, avec une église et un cimetière. L'église est reconstruite en 1630 sous le vocable de la Trinité et de Saint Roch (Les Trinitaires avaient négocié l'achat des reliques de ce saint, protecteur de la peste ), ainsi que le couvent et le cloître. Sur les piliers latéraux on peut voir la croix trinitaire.
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<center>La chapelle des trinitaires. </center>La façade de l'église est entièrement refaite en 1884 par Auguste Véran. La chapelle est le principal vestige du couvent que construisit la congrégation dans le quartier du « Marché-Neuf », où elle possédait un vaste terrain.
La chapelle des trinitaires.
La façade de l'église est entièrement refaite en 1884 par Auguste Véran. La chapelle est le principal vestige du couvent que construisit la congrégation dans le quartier du « Marché-Neuf », où elle possédait un vaste terrain.
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<center>La chapelle des trinitaires. </center>Les Trinitaires avaient pour mission de racheter les captifs emmenés en esclavage par les barbaresques. Ils s'occupaient également de l'enseignement des enfants. Le bâtiment est vendu aux hospices d'Arles en 1792. Voutes d’ogives quadripartites de la nef.
La chapelle des trinitaires.
Les Trinitaires avaient pour mission de racheter les captifs emmenés en esclavage par les barbaresques. Ils s'occupaient également de l'enseignement des enfants. Le bâtiment est vendu aux hospices d'Arles en 1792. Voutes d’ogives quadripartites de la nef.
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<center>La chapelle des trinitaires. </center> La nef de l’église, de style gothique tardif, présente une abside à cinq pans avec un Voute d’arètes . Un arc triomphal ogival supportant les armes d’Arles (avec le lion) sépare le chœur de la nef. Sur le fond de l'anbside, on a les Armes de la famille Perrin de Jonquières.
La chapelle des trinitaires.
La nef de l’église, de style gothique tardif, présente une abside à cinq pans avec un Voute d’arètes . Un arc triomphal ogival supportant les armes d’Arles (avec le lion) sépare le chœur de la nef. Sur le fond de l'anbside, on a les Armes de la famille Perrin de Jonquières.
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<center>La chapelle des trinitaires. </center>
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La chapelle des trinitaires.
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<center>La chapelle des trinitaires. </center>
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<center>La chapelle des trinitaires. </center>Armes de la famille Perrin de Jonquières
La chapelle des trinitaires.
Armes de la famille Perrin de Jonquières
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<center>La chapelle des trinitaires. </center>
La chapelle des trinitaires.
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<center>Espace Van Gogh. </center> Le vaste quadrilatère de l’hôtel-Dieu est construit au XVIe et au XVIIe siècles. Il s’inscrit dans un double contexte : un période de prospérité et de modernisation de la ville, et une  tradition hospitalière locale déjà bien affirmée. La première pierre est posée en 1573. La construction de l’hôtel-Dieu s’étalera sur deux siècles : le XVIe pour les ailes nord et ouest, et le XVIIe pour les deux autres (œuvres de Jacques Peytret).
Espace Van Gogh.
Le vaste quadrilatère de l’hôtel-Dieu est construit au XVIe et au XVIIe siècles. Il s’inscrit dans un double contexte : un période de prospérité et de modernisation de la ville, et une tradition hospitalière locale déjà bien affirmée. La première pierre est posée en 1573. La construction de l’hôtel-Dieu s’étalera sur deux siècles : le XVIe pour les ailes nord et ouest, et le XVIIe pour les deux autres (œuvres de Jacques Peytret).
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<center>Espace Van Gogh. </center> La première pierre est posée en 1573. La construction de l’hôtel-Dieu s’étalera sur deux siècles : le XVIe pour les ailes nord et ouest, et le XVIIe pour les deux autres (œuvres de Jacques Peytret). La mission du nouvel établissement (accueil de tous les malades, des enfants abandonnés ou orphelins) pu être assurée principalement grâce à de généreux donateurs, aux revenus fonciers de l’hôpital et aux aides de la ville. 
Le personnel était composé de laïques et de religieux, soignants, administratifs, domestiques et artisans. Deux curés assistaient les mourants. A partir de 1664, les soins aux malades furent confiés aux religieuses hospitalières de l’ordre de Saint-Augustin.
Espace Van Gogh.
La première pierre est posée en 1573. La construction de l’hôtel-Dieu s’étalera sur deux siècles : le XVIe pour les ailes nord et ouest, et le XVIIe pour les deux autres (œuvres de Jacques Peytret). La mission du nouvel établissement (accueil de tous les malades, des enfants abandonnés ou orphelins) pu être assurée principalement grâce à de généreux donateurs, aux revenus fonciers de l’hôpital et aux aides de la ville. Le personnel était composé de laïques et de religieux, soignants, administratifs, domestiques et artisans. Deux curés assistaient les mourants. A partir de 1664, les soins aux malades furent confiés aux religieuses hospitalières de l’ordre de Saint-Augustin.
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<center>Espace Van Gogh. </center> En 1835, trois ailes sont surélevées afin d’ouvrir de nouvelles salles, suite à une très grave épidémie de choléra. En 1888 et 1889, Vincent Van Gogh y fit de courts séjours, soigné par le docteur Félix Rey, avant d’être interné à Saint-Rémy-de-Provence.
Espace Van Gogh.
En 1835, trois ailes sont surélevées afin d’ouvrir de nouvelles salles, suite à une très grave épidémie de choléra. En 1888 et 1889, Vincent Van Gogh y fit de courts séjours, soigné par le docteur Félix Rey, avant d’être interné à Saint-Rémy-de-Provence.
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<center>Espace Van Gogh. </center> Le rez-de-chaussée s’ouvre sur l’extérieur par des arcades qui bordent une galerie de circulation, également présente au deuxième étage. Les façades sont sévères, avec des ouvertures de petites tailles, selon le modèle des hôpitaux de l’époque : l’hôpital est un lieu fermé qui ne doit pas transmettre de « miasmes » dangereux à l’extérieur. L’ensemble était surmonté de grenier avec charpente à fermes (assemblages de pièces destinées à porter le faîtage) et entraits (poutres horizontales qui maintiennent les poutres obliques des pans du toit).
Espace Van Gogh.
Le rez-de-chaussée s’ouvre sur l’extérieur par des arcades qui bordent une galerie de circulation, également présente au deuxième étage. Les façades sont sévères, avec des ouvertures de petites tailles, selon le modèle des hôpitaux de l’époque : l’hôpital est un lieu fermé qui ne doit pas transmettre de « miasmes » dangereux à l’extérieur. L’ensemble était surmonté de grenier avec charpente à fermes (assemblages de pièces destinées à porter le faîtage) et entraits (poutres horizontales qui maintiennent les poutres obliques des pans du toit).
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<center>Espace Van Gogh. </center> Au début du XXe siècle, l’édifice est profondément modifié lors d’une remise aux normes sanitaires. L’hôtel-Dieu restera en fonction jusqu’en 1974, remplacé par le centre hospitalier Joseph-Imbert. En 1986, les derniers services médicaux quitteront le site qui sera alors transformé en espace culturel.
Espace Van Gogh.
Au début du XXe siècle, l’édifice est profondément modifié lors d’une remise aux normes sanitaires. L’hôtel-Dieu restera en fonction jusqu’en 1974, remplacé par le centre hospitalier Joseph-Imbert. En 1986, les derniers services médicaux quitteront le site qui sera alors transformé en espace culturel.
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<center>Espace Van Gogh. </center>
Espace Van Gogh.
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<center>Place Félix Rey. </center> Près de l'Espace Van Gogh.
Place Félix Rey.
Près de l'Espace Van Gogh.
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<center>L’hôtel de Divonne.</center> L’hôtel de Divonne, anciennement du Roure, est le seul hôtel particulier qui ait conservé intégralement sa parcelle originelle, avec cour sur rue et jardin à l’arrière du bâtiment.

Il fut reconstruit en grande partie au XVIIIe siècle, dans un contexte de prospérité économique et d’enrichissement des familles nobles.
L’hôtel de Divonne.
L’hôtel de Divonne, anciennement du Roure, est le seul hôtel particulier qui ait conservé intégralement sa parcelle originelle, avec cour sur rue et jardin à l’arrière du bâtiment. Il fut reconstruit en grande partie au XVIIIe siècle, dans un contexte de prospérité économique et d’enrichissement des familles nobles.
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<center>L’hôtel de Divonne.</center> Armes de la famille du Roure au
fronton du portail de l'hôtel. La famille du Roure, l’une des plus brillantes de la ville, avait été confirmée dans sa noblesse par lettres patentes en 1758.
L’alliance avec la famille Du Laurens leur amena la baronnie de Beaujeu et le domaine de Barbegal qui avait un vignoble important à la fin du XIXe siècle. Plusieurs membres de la famille s’illustrèrent dans la vie locale, ainsi Henri du Roure (né en 1741), maire d’Arles de 1805 à 1807 ou encore Host Jérôme Scipion, dit le baron du Roure (1858-1924), qui fut un important historien et généalogiste régional. Une descendante, Anna, née en 1859, épousa le comte Laforest de Divonne, lequel racheta la demeure familial de la rue de la Roquette en 1900, laquelle pris son nom
L’hôtel de Divonne.
Armes de la famille du Roure au fronton du portail de l'hôtel. La famille du Roure, l’une des plus brillantes de la ville, avait été confirmée dans sa noblesse par lettres patentes en 1758. L’alliance avec la famille Du Laurens leur amena la baronnie de Beaujeu et le domaine de Barbegal qui avait un vignoble important à la fin du XIXe siècle. Plusieurs membres de la famille s’illustrèrent dans la vie locale, ainsi Henri du Roure (né en 1741), maire d’Arles de 1805 à 1807 ou encore Host Jérôme Scipion, dit le baron du Roure (1858-1924), qui fut un important historien et généalogiste régional. Une descendante, Anna, née en 1859, épousa le comte Laforest de Divonne, lequel racheta la demeure familial de la rue de la Roquette en 1900, laquelle pris son nom
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<center>L’hôtel de Divonne.</center>
L’hôtel de Divonne.
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<center>L’hôtel de Divonne.</center>
L’hôtel de Divonne.
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<center>L’hôtel de Divonne.</center>
L’hôtel de Divonne.
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<center>Rue du quartier de la Roquette. </center>
Rue du quartier de la Roquette.
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<center>Rue du quartier de la Roquette. </center>
Rue du quartier de la Roquette.
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Rue du quartier de la Roquette.
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<center>Rue du quartier de la Roquette. </center>
Rue du quartier de la Roquette.
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<center>Rue du quartier de la Roquette. </center>
Rue du quartier de la Roquette.
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<center>Rue du quartier de la Roquette. </center>
Rue du quartier de la Roquette.
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<center>Saint Césaire. </center> Ancienne chapelle du couvent des Grands-Augustins, Saint-Césaire reste aujourd’hui la seule église encore consacrée du quartier de la Roquette. 
De style gothique méridional, elle date du milieu du XVe siècle mais fut plusieurs fois modifiée, en particulier au XIXe siècle.
Elle abrite notamment le tombeau de Quiqueran de Beaujeu, grand prieur de l’ordre de Malte au XVIIe siècle.
Sa vocation de paroisse de mariniers se retrouve dans certaines œuvres qu’elle contient, dont certaines proviennent des deux autres anciennes églises paroissiales du quartier, Saint-Laurent et Sainte-Croix.
Son vocable de Saint-Césaire, évêque d’Arles au VIe siècle, ne date que de 1839, lors de son rétablissement au culte. nLa façade, modifiée au XIXe siècle, laisse nettement apparaître sur ses ailes latérales la suppression des deux travées de l’église lors d’un incendie au XVIIe siècle.
Saint Césaire.
Ancienne chapelle du couvent des Grands-Augustins, Saint-Césaire reste aujourd’hui la seule église encore consacrée du quartier de la Roquette. De style gothique méridional, elle date du milieu du XVe siècle mais fut plusieurs fois modifiée, en particulier au XIXe siècle. Elle abrite notamment le tombeau de Quiqueran de Beaujeu, grand prieur de l’ordre de Malte au XVIIe siècle. Sa vocation de paroisse de mariniers se retrouve dans certaines œuvres qu’elle contient, dont certaines proviennent des deux autres anciennes églises paroissiales du quartier, Saint-Laurent et Sainte-Croix. Son vocable de Saint-Césaire, évêque d’Arles au VIe siècle, ne date que de 1839, lors de son rétablissement au culte. nLa façade, modifiée au XIXe siècle, laisse nettement apparaître sur ses ailes latérales la suppression des deux travées de l’église lors d’un incendie au XVIIe siècle.
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<center>Rue du quartier de la Roquette. </center>
Rue du quartier de la Roquette.
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<center>Rue du quartier de la Roquette. </center>
Rue du quartier de la Roquette.
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<center>Rue du quartier de la Roquette. </center>Saint Roch.
Rue du quartier de la Roquette.
Saint Roch.
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<center>Rue du quartier de la Roquette. </center> Saint Nicolas.
Rue du quartier de la Roquette.
Saint Nicolas.
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<center>Rue du quartier de la Roquette. </center> Saint Nicolas.
Rue du quartier de la Roquette.
Saint Nicolas.
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<center>Rue du quartier de la Roquette. </center> St Jean-Baptiste.
Rue du quartier de la Roquette.
St Jean-Baptiste.
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<center>Rue du quartier de la Roquette. </center> A l'angle gauche des rues Frères Vieux et Baudanoni,  niche d'angle avec statue de Saint-Martin partageant son manteau.
Rue du quartier de la Roquette.
A l'angle gauche des rues Frères Vieux et Baudanoni, niche d'angle avec statue de Saint-Martin partageant son manteau.
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<center>Rue du quartier de la Roquette. </center> Saint Roch.
Rue du quartier de la Roquette.
Saint Roch.
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<center>Rue du quartier de la Roquette. </center> Jeanne d'Arc.
Rue du quartier de la Roquette.
Jeanne d'Arc.
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<center>Rue du quartier de la Roquette. </center>
Rue du quartier de la Roquette.
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<center>Le Capitole. </center> Le Capitole, ancien cinéma du quartier de la Roquette, ancienne église Saint-André et ancienne chapelle Saint-Laurent qui fut la paroisse des gardians et des bateliers, présente depuis plusieurs étés des expositions lors des Rencontres de la photographie d’Arles.
Le Capitole.
Le Capitole, ancien cinéma du quartier de la Roquette, ancienne église Saint-André et ancienne chapelle Saint-Laurent qui fut la paroisse des gardians et des bateliers, présente depuis plusieurs étés des expositions lors des Rencontres de la photographie d’Arles.
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<center>Le Capitole. </center> En 2009. Bien peu d'éléments signalent aujourd'hui au passant la présence de l'ancienne église Saint-Laurent.
Très ancienne, souvent remaniée et plusieurs fois reconstruite, elle fut pourtant longtemps le siège de l'une des deux paroisses du Vieux-Bourg, aujourd'hui quartier de la Roquette.
Le Capitole.
En 2009. Bien peu d'éléments signalent aujourd'hui au passant la présence de l'ancienne église Saint-Laurent. Très ancienne, souvent remaniée et plusieurs fois reconstruite, elle fut pourtant longtemps le siège de l'une des deux paroisses du Vieux-Bourg, aujourd'hui quartier de la Roquette.
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<center>Le Capitole. </center> . En 2013. Mentionnée dès 972, Saint-Laurent n'apparaît désignée comme église paroissiale qu'en 1270, après avoir subit au XIIe siècle de nombreuses modifications. Elle est vraisemblablement rebâtie en 1343. 
Le prix-fait de l'élévation de son clocher, en 1426, suggère qu'elle avait déjà englobé l'église Saint-André qui lui était contiguë. Un cloître et un cimetière apparaissent en 1445 et une nouvelle reconstruction intervient en 1604.
Le Capitole.
. En 2013. Mentionnée dès 972, Saint-Laurent n'apparaît désignée comme église paroissiale qu'en 1270, après avoir subit au XIIe siècle de nombreuses modifications. Elle est vraisemblablement rebâtie en 1343. Le prix-fait de l'élévation de son clocher, en 1426, suggère qu'elle avait déjà englobé l'église Saint-André qui lui était contiguë. Un cloître et un cimetière apparaissent en 1445 et une nouvelle reconstruction intervient en 1604.
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<center>Le Capitole. </center> En 2013. La reconstruction du XVIIe siècle est encore visible à l'intérieur par la forme des culots et le profil ogival des voûtes.
Le Capitole.
En 2013. La reconstruction du XVIIe siècle est encore visible à l'intérieur par la forme des culots et le profil ogival des voûtes.
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<center>Le Capitole. </center> En 2013.
Le Capitole.
En 2013.
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<center>Le Capitole. </center> En 2009.
Le Capitole.
En 2009.
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<center>Le Capitole. </center> En 2009.
Le Capitole.
En 2009.
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<center>Le Capitole. </center> En 2008.
Le Capitole.
En 2008.
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<center>Le Capitole. </center> En 2013. La nef, de style gothique tardif, présente des voûtes à lunettes du même type que celles existantes à l'ancien archevêché d'Arles.
Le Capitole.
En 2013. La nef, de style gothique tardif, présente des voûtes à lunettes du même type que celles existantes à l'ancien archevêché d'Arles.
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<center>Le Capitole. </center> En 2013. Au XIIe siècle, l'abside orientée nord-sud, encore visible aujourd'hui à l'intérieur, aurait été ajoutée.

La nouvelle église présentait alors une nef unique terminée par une abside à pans coupés et une sacristie contigüe. Elle était flanquée de six chapelles latérales ajoutées ultérieurement ( probablement aux XIVe-XVe siècle).
Le Capitole.
En 2013. Au XIIe siècle, l'abside orientée nord-sud, encore visible aujourd'hui à l'intérieur, aurait été ajoutée. La nouvelle église présentait alors une nef unique terminée par une abside à pans coupés et une sacristie contigüe. Elle était flanquée de six chapelles latérales ajoutées ultérieurement ( probablement aux XIVe-XVe siècle).
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<center>Le Capitole. </center> En 2013.
Le Capitole.
En 2013.
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<center>Le Capitole. </center> En 2013. Lee Ufan bâtit un « art de la rencontre ». Les pierres et le métal entretiennent une relation étroite, l’acier est produit à partir de minerais et de minéraux. Si les tôles et les tubes d’acier évoquent la production industrielle et la modernité, la pierre rappelle l’antique et la nature primordiale.
Le Capitole.
En 2013. Lee Ufan bâtit un « art de la rencontre ». Les pierres et le métal entretiennent une relation étroite, l’acier est produit à partir de minerais et de minéraux. Si les tôles et les tubes d’acier évoquent la production industrielle et la modernité, la pierre rappelle l’antique et la nature primordiale.
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<center>Le Capitole. </center> En 2013.
Le Capitole.
En 2013.
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