Parc de la Villette, la Philharmonie de Paris et le Musée de la Musique.

<center>Philharmonie de Paris</center> La Philharmonie 1. Le Studio.
Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1. Le Studio.
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<center>Philharmonie de Paris</center> La Philharmonie 1. Situé à 37 mètres au-dessus du sol, le Belvédère de la Philharmonie offre un point de vue unique sur l’ensemble du nord-est du bassin parisien.
Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1. Situé à 37 mètres au-dessus du sol, le Belvédère de la Philharmonie offre un point de vue unique sur l’ensemble du nord-est du bassin parisien.
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<center>Philharmonie de Paris</center> La Philharmonie 1.
Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1.
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<center>Philharmonie de Paris</center> La Philharmonie 1.
Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1.
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<center>Philharmonie de Paris</center> La Philharmonie 1.
Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1.
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<center>Philharmonie de Paris</center> La Philharmonie 1.
Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1.
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<center>Cité de la musique </center> La Philharmonie 2.
Cité de la musique
La Philharmonie 2.
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<center>Cité de la musique </center> La Philharmonie 2.
Cité de la musique
La Philharmonie 2.
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<center>Cité de la musique </center> La Philharmonie 2.
Cité de la musique
La Philharmonie 2.
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<center>Philharmonie de Paris</center> La Philharmonie 2, constituée de deux  salles de concert de respectivement 900 et 250 places. Pièce maîtresse de la Cité de la musique, la Salle des concerts a été conçue par Christian de Portzamparc pour que tous les genres musicaux puissent y être joués.
Philharmonie de Paris
La Philharmonie 2, constituée de deux salles de concert de respectivement 900 et 250 places. Pièce maîtresse de la Cité de la musique, la Salle des concerts a été conçue par Christian de Portzamparc pour que tous les genres musicaux puissent y être joués.
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<center>Philharmonie de Paris</center> La Philharmonie 2. La Salle des concerts a été conçue pour accueillir des œuvres spatialisées tout comme des implantations plus traditionnelles. Elle est dotée d’une excellente acoustique et sait s’adapter aux exigences de chaque répertoire, des formations symphoniques aux spectacles de danse, des concerts de musique de chambre aux musiques amplifiées. Elle offre ainsi, selon la configuration adoptée, de 650 à 1 600 places
Philharmonie de Paris
La Philharmonie 2. La Salle des concerts a été conçue pour accueillir des œuvres spatialisées tout comme des implantations plus traditionnelles. Elle est dotée d’une excellente acoustique et sait s’adapter aux exigences de chaque répertoire, des formations symphoniques aux spectacles de danse, des concerts de musique de chambre aux musiques amplifiées. Elle offre ainsi, selon la configuration adoptée, de 650 à 1 600 places
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<center>Philharmonie de Paris</center> La Philharmonie 2.
Philharmonie de Paris
La Philharmonie 2.
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<center>Philharmonie de Paris</center> La Philharmonie 2.
Philharmonie de Paris
La Philharmonie 2.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Le musée, inauguré en 1997, occupe avec la médiathèque l'aile sur jardin du bâtiment dit Philharmonie 2 — anciennement Cité de la musique —, construit par Christian de Portzamparc, au sein de la Philharmonie de Paris.
Le Musée de la Musique.
Le musée, inauguré en 1997, occupe avec la médiathèque l'aile sur jardin du bâtiment dit Philharmonie 2 — anciennement Cité de la musique —, construit par Christian de Portzamparc, au sein de la Philharmonie de Paris.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Il est riche de plus de 7 000 instruments et objets liés à la musique, dont 1 000 sont présentés ici, répartis sur 5 plateaux, du XVIIe siècle à nos jours.
Le Musée de la Musique.
Il est riche de plus de 7 000 instruments et objets liés à la musique, dont 1 000 sont présentés ici, répartis sur 5 plateaux, du XVIIe siècle à nos jours.
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<center>Le Musée de la Musique.</center> La Rue musicale. Inaugurée en 1995, la Cité de la musique a été conçue par l’architecte Christian de Portzamparc. Celui-ci l’a voulue en forme de « ville onirique », espace invitant au mouvement, ouvert sur la cité, lieu de rencontre.
Le Musée de la Musique.
La Rue musicale. Inaugurée en 1995, la Cité de la musique a été conçue par l’architecte Christian de Portzamparc. Celui-ci l’a voulue en forme de « ville onirique », espace invitant au mouvement, ouvert sur la cité, lieu de rencontre.
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<center>Le Musée de la Musique.</center> La Rue musicale.
Le Musée de la Musique.
La Rue musicale.
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<center>Le Musée de la Musique.</center> La Rue musicale.
Le Musée de la Musique.
La Rue musicale.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Sonnailles. Anonyme. Congo. Début du XXe. Hochet. Anonyme. Gabon. Début du XXe. Trompe ,oliphant. Anonyme. Asie.  XIXe. Plurtiac nsambi.Anonyme.  Gabon. XXE. Tambour à boules fouetteantes. Anonyme. Mongolie. XIXe. Tambour tronconiques pakhavoj. Anonyme. Bengale. XIXe. Tambour de bronze. Anonyme. DébutXIXe.
Le Musée de la Musique.
Sonnailles. Anonyme. Congo. Début du XXe. Hochet. Anonyme. Gabon. Début du XXe. Trompe ,oliphant. Anonyme. Asie. XIXe. Plurtiac nsambi.Anonyme. Gabon. XXE. Tambour à boules fouetteantes. Anonyme. Mongolie. XIXe. Tambour tronconiques pakhavoj. Anonyme. Bengale. XIXe. Tambour de bronze. Anonyme. DébutXIXe.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>
Le Musée de la Musique.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Flûte en os de vautour. Anonyme. Fouilles du site de l’abri du Veyreau, Aveyron Vers 2500 avant J.- C.
Terre cuite. Anonyme. Fouilles Roman Ghirsham Suse, capitale de l’Elam, Iran XIVe siècle avant J.-C.
Amphore. Anonyme. Athènes. 4e quart du Vie siècle avant J.C.
Le Musée de la Musique.
Flûte en os de vautour. Anonyme. Fouilles du site de l’abri du Veyreau, Aveyron Vers 2500 avant J.- C. Terre cuite. Anonyme. Fouilles Roman Ghirsham Suse, capitale de l’Elam, Iran XIVe siècle avant J.-C. Amphore. Anonyme. Athènes. 4e quart du Vie siècle avant J.C.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Cloche. Anonyme. Viêt-nam. XIXe siècle.
Le Musée de la Musique.
Cloche. Anonyme. Viêt-nam. XIXe siècle.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Orfeo, de Claudio Monteverdi
Cet ensemble instrumental évoque celui utilisé par Claudio Monteverdi lors de la création de son opéra Orfeo, qui eut lieu au Palais Ducal de Mantoue le 24 février 1607. Clavecin. Giovanni Antonio Baffo Venise, 1579.
Théorbe. Wendelio Venere ( ? - après 1611) Padoue, 1606. Contrebasse de viole. Attribuée à Pellegrino de Michelis. Brescia, vers 1550. Il y avait aussi : Cornet à bouquin. Anonyme. Italie, XVIe siècle ?
Trompette. Anton Schnitzer ( ? -1608) Nuremberg, 1599.
Régale. Anonyme. Allemagne, XVIe siècle
Trombone à coulisse George Ehe (1595-1668). Nuremberg, 1619. Orgue positif. Bartolomeo Ravani. Lucques, 1651.
Le Musée de la Musique.
Orfeo, de Claudio Monteverdi Cet ensemble instrumental évoque celui utilisé par Claudio Monteverdi lors de la création de son opéra Orfeo, qui eut lieu au Palais Ducal de Mantoue le 24 février 1607. Clavecin. Giovanni Antonio Baffo Venise, 1579. Théorbe. Wendelio Venere ( ? - après 1611) Padoue, 1606. Contrebasse de viole. Attribuée à Pellegrino de Michelis. Brescia, vers 1550. Il y avait aussi : Cornet à bouquin. Anonyme. Italie, XVIe siècle ? Trompette. Anton Schnitzer ( ? -1608) Nuremberg, 1599. Régale. Anonyme. Allemagne, XVIe siècle Trombone à coulisse George Ehe (1595-1668). Nuremberg, 1619. Orgue positif. Bartolomeo Ravani. Lucques, 1651.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Clavecin. Giovanni Antonio Baffo Venise, 1579.
Le Musée de la Musique.
Clavecin. Giovanni Antonio Baffo Venise, 1579.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Cornet à bouquin.
Le Musée de la Musique.
Cornet à bouquin.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Épinette. Benedetto Floriani. Venise. 1572.
Dépôt du musée des Arts décoratifs. Le décor de cartouche et semis d’or se retrouve sur certaines reliures de livres vénitiens et semble inspiré de l’art oriental.
Le Musée de la Musique.
Épinette. Benedetto Floriani. Venise. 1572. Dépôt du musée des Arts décoratifs. Le décor de cartouche et semis d’or se retrouve sur certaines reliures de livres vénitiens et semble inspiré de l’art oriental.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Les luths.
Connu depuis l'Antiquité, le luth est apparu en Europe au Moyen Age, transmis per les Arabes, qui le nommaient al ùd (le bois).
À partir du XVIe siècle, l’instrument est largement utilisé, en soliste ou en accompagnement, alors qu'apparaissent les premières partitions imprimées les tablatures.
Monté de six chœurs (paires de cordes) en boyau, il en aura treize au XVIIIe siècle. Les villes du nord de l’Italie sont les grands centres de facture.
Pour s’adapter à la pratique de la basse continue, on construit au XVIIe siècle des archiluths (ténor) et des théorbes (basse) dotés d’un double chevillier renforçant le registre grave.
Le Musée de la Musique.
Les luths. Connu depuis l'Antiquité, le luth est apparu en Europe au Moyen Age, transmis per les Arabes, qui le nommaient al ùd (le bois). À partir du XVIe siècle, l’instrument est largement utilisé, en soliste ou en accompagnement, alors qu'apparaissent les premières partitions imprimées les tablatures. Monté de six chœurs (paires de cordes) en boyau, il en aura treize au XVIIIe siècle. Les villes du nord de l’Italie sont les grands centres de facture. Pour s’adapter à la pratique de la basse continue, on construit au XVIIe siècle des archiluths (ténor) et des théorbes (basse) dotés d’un double chevillier renforçant le registre grave.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Les cornets à bouquin.
Issu de la corne d’animal à laquelle on a ajouté au XVe siècle des trous de jeu et une embouchure séparée, le cornet à bouquin est utilisé dans la musique européenne jusqu’au XVIIIe siècle.
Il est construit en bois (en deux moitiés creusées puis collées ensemble et recouvertes de cuir), plus rarement en ivoire. Différentes tailles existent afin de satisfaire aux exigences du style polyphonique (musique à plusieurs voix).
Au XIXe, le serpent, dont le nom évoque la forme sinueuse, est l’héritier du cornet basse. Il est utilisé dans les églises pour accompagner les chantres
Le Musée de la Musique.
Les cornets à bouquin. Issu de la corne d’animal à laquelle on a ajouté au XVe siècle des trous de jeu et une embouchure séparée, le cornet à bouquin est utilisé dans la musique européenne jusqu’au XVIIIe siècle. Il est construit en bois (en deux moitiés creusées puis collées ensemble et recouvertes de cuir), plus rarement en ivoire. Différentes tailles existent afin de satisfaire aux exigences du style polyphonique (musique à plusieurs voix). Au XIXe, le serpent, dont le nom évoque la forme sinueuse, est l’héritier du cornet basse. Il est utilisé dans les églises pour accompagner les chantres
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Les cistres.
Le cistre existait déjà à la fin du Moyen Âge.
Ses quatre (France, Angleterre) ou six (Italie) paires de cordes métalliques sont pincées par un plectre.
Sa sonorité est brillante et son décor souvent soigné. Plus facile à jouer que le luth dont le répertoire est proche (danses, transcriptions de musiques profanes et sacrées notées en tablature), il convient aux amateurs de la bourgeoisie urbaine.
En déclin à la fin du XVIIe siècle, il connaît un regain de faveur en France et en Angleterre à la fin du XVIIIe siècle. La guitarra portugaise, accompagnatrice obligée du fado, en est l’actuelle descendante.
Le Musée de la Musique.
Les cistres. Le cistre existait déjà à la fin du Moyen Âge. Ses quatre (France, Angleterre) ou six (Italie) paires de cordes métalliques sont pincées par un plectre. Sa sonorité est brillante et son décor souvent soigné. Plus facile à jouer que le luth dont le répertoire est proche (danses, transcriptions de musiques profanes et sacrées notées en tablature), il convient aux amateurs de la bourgeoisie urbaine. En déclin à la fin du XVIIe siècle, il connaît un regain de faveur en France et en Angleterre à la fin du XVIIIe siècle. La guitarra portugaise, accompagnatrice obligée du fado, en est l’actuelle descendante.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Clavecin.
Ioannes Ruckers (1578 – 1642) Anvers, 1612. Ravalé en France au XVIIIe.
Le clavecin a reçu, postérieurement à sa fabrication, un décor de putti sur la caisse.
La peinture flamande d’origine apparait par transparence. Le couvercle présente deux peintures flamandes.
Le Musée de la Musique.
Clavecin. Ioannes Ruckers (1578 – 1642) Anvers, 1612. Ravalé en France au XVIIIe. Le clavecin a reçu, postérieurement à sa fabrication, un décor de putti sur la caisse. La peinture flamande d’origine apparait par transparence. Le couvercle présente deux peintures flamandes.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Les claviers flamands
L’école flamande se développe du milieu du XVe à la fin du XVIIIe siècle. La famille Ruckers, originaire d’Anvers, éclipse tous les autres facteurs. Elle construit différents modèles d’instruments : clavecins à un et deux claviers, virginales dont certaines peuvent être jouées simultanément par un système d’accouplement.
Plus épaisses que celles des clavecins italiens, les caisses reçoivent un décor de peintures ou de papiers peints. Les tables d’harmonie sont ornées d’une rosace en bronze doré portant les initiales du facteur.
À la sonorité brillante et la résonance de ces clavecins répond un vaste répertoire de fantaisies, suites de danses et transcriptions.
Le Musée de la Musique.
Les claviers flamands L’école flamande se développe du milieu du XVe à la fin du XVIIIe siècle. La famille Ruckers, originaire d’Anvers, éclipse tous les autres facteurs. Elle construit différents modèles d’instruments : clavecins à un et deux claviers, virginales dont certaines peuvent être jouées simultanément par un système d’accouplement. Plus épaisses que celles des clavecins italiens, les caisses reçoivent un décor de peintures ou de papiers peints. Les tables d’harmonie sont ornées d’une rosace en bronze doré portant les initiales du facteur. À la sonorité brillante et la résonance de ces clavecins répond un vaste répertoire de fantaisies, suites de danses et transcriptions.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>
Le Musée de la Musique.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>
Le Musée de la Musique.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Virginale. Hans Ruckers (vers 1550-1598). Anvers 1583.
Les médailles représentant Catherine de Médicis et Diane de Poitiers sont probablement des copies de médailles originales.
Le Musée de la Musique.
Virginale. Hans Ruckers (vers 1550-1598). Anvers 1583. Les médailles représentant Catherine de Médicis et Diane de Poitiers sont probablement des copies de médailles originales.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Alceste, de Jean-Baptiste Lully
Cet ensemble instrumental évoque celui utilisé par Jean-Baptiste Lully lors de la représentation de son opéra Alceste, qui eut lieu dans la cour de Marbre du château de Versailles le 4 juillet 1674. 
Alto. Anonyme. France, XVIIIe. Violoncelle. Anonyme Paris, XVIIIe siècle. Basse de viole. Anonyme France, XVIIe siècle
siècle. Angélique. Anonyme. France, fin du XVIIe siècle. Il y avait aussi : Violon anonyme. Pays-Bas ?, XVIIe siècle ? Hautbois. Anonyme. France, début du XVIIIe siècle. Flûte à bec alto. Anonyme. France, début du XVIIIe siècle.
Flûte à bec ténor. Anonyme. France, début du XVIIIe siècle.
Le Musée de la Musique.
Alceste, de Jean-Baptiste Lully Cet ensemble instrumental évoque celui utilisé par Jean-Baptiste Lully lors de la représentation de son opéra Alceste, qui eut lieu dans la cour de Marbre du château de Versailles le 4 juillet 1674. Alto. Anonyme. France, XVIIIe. Violoncelle. Anonyme Paris, XVIIIe siècle. Basse de viole. Anonyme France, XVIIe siècle siècle. Angélique. Anonyme. France, fin du XVIIe siècle. Il y avait aussi : Violon anonyme. Pays-Bas ?, XVIIe siècle ? Hautbois. Anonyme. France, début du XVIIIe siècle. Flûte à bec alto. Anonyme. France, début du XVIIIe siècle. Flûte à bec ténor. Anonyme. France, début du XVIIIe siècle.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>
Le Musée de la Musique.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Aux origines de la guitare.
Il existe en Espagne à la fin du XVe siècle deux types de vihuelas (instruments à cordes à caisse en forme de 8) : celles jouées à l’archet, qui évoluent ensuite vers les violes et violons, et celles jouées aux doigts (ou au plectre), dites vihuelas de mano, qui donnent naissance à la guitare. Au XVIe siècle, cette dernière colonise rapidement la France et l’Italie.
Au XVIIe siècle, elle est montée de cinq paires de cordes, avec un dos plat ou bombé comme le luth.
Le plus souvent employée pour accompagner le chant ou la danse, la guitare engendre un riche répertoire solo noté en tablature.
Guitare. Hans Christoph Fleischer. Hambourg 1684.
Le Musée de la Musique.
Aux origines de la guitare. Il existe en Espagne à la fin du XVe siècle deux types de vihuelas (instruments à cordes à caisse en forme de 8) : celles jouées à l’archet, qui évoluent ensuite vers les violes et violons, et celles jouées aux doigts (ou au plectre), dites vihuelas de mano, qui donnent naissance à la guitare. Au XVIe siècle, cette dernière colonise rapidement la France et l’Italie. Au XVIIe siècle, elle est montée de cinq paires de cordes, avec un dos plat ou bombé comme le luth. Le plus souvent employée pour accompagner le chant ou la danse, la guitare engendre un riche répertoire solo noté en tablature. Guitare. Hans Christoph Fleischer. Hambourg 1684.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Guitare. Jean ou Jean-Baptiste Voboam. Paris 1693. L'origine de cette guitare insolite est inconnues. Plusieurs hypotèses : instrument spécialement construit pour la scène (ballet de cour ou opéra) ou pour un cabinet de curiosité. On peut aussi évoquer le nom latin du luth (testudo, tortue) qui aurait pu justifier une telle fantaisie.
Le Musée de la Musique.
Guitare. Jean ou Jean-Baptiste Voboam. Paris 1693. L'origine de cette guitare insolite est inconnues. Plusieurs hypotèses : instrument spécialement construit pour la scène (ballet de cour ou opéra) ou pour un cabinet de curiosité. On peut aussi évoquer le nom latin du luth (testudo, tortue) qui aurait pu justifier une telle fantaisie.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>De la vihuela à la viole
La viole apparaît en Espagne à la fin du XVe siècle sous le nom de vihuela de arco (viole à archet).
Ses six cordes de boyau s’accordent, comme le luth, en quarte et tierce. Les riches amateurs apprécient sa sonorité, comparée à la voix humaine. Elle existe en différentes tailles. La basse de viole se nomme en France viole de gambe, car on la tient entre les jambes. Au XVIe siècle en Angleterre, se développe un riche répertoire pour ensemble de violes: le consort.
Au XVIIe siècle, on lui adjoint des cordes dites «sympathiques», qui ne sont pas touchées par l’archet mais vibrent par résonance: c’est la viole d’amour.
Le Musée de la Musique.
De la vihuela à la viole La viole apparaît en Espagne à la fin du XVe siècle sous le nom de vihuela de arco (viole à archet). Ses six cordes de boyau s’accordent, comme le luth, en quarte et tierce. Les riches amateurs apprécient sa sonorité, comparée à la voix humaine. Elle existe en différentes tailles. La basse de viole se nomme en France viole de gambe, car on la tient entre les jambes. Au XVIe siècle en Angleterre, se développe un riche répertoire pour ensemble de violes: le consort. Au XVIIe siècle, on lui adjoint des cordes dites «sympathiques», qui ne sont pas touchées par l’archet mais vibrent par résonance: c’est la viole d’amour.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>La basse de viole et ses virtuoses
À la fin du XVII* siècle, te basse de viole s’impose en France. Un bridant répertoire soliste fait le renom de virtuoses comme Marin Marais, Forqueray et Sainte-Colombe, à qui Ton attribue l'ajout d’une septième corde et l'usage des premières cordes filées (un fil de métal alourdit la corde pour améliorer les graves).
La basse de viole est également utilisée comme instrument de continuo (ou accompagnement) aux côtés du théorbe et du clavecin. Au XVIIe siècle, malgré l'intérêt que suscitent certains types de violes (dessus, pardessus et quinton), elle cède sa place au violoncelle. Dessus de viole à gauche. Nicolas Bertrand ( ? – 1725). Paris, 1721.
Pardessus de viole à droite. Nicolas Bertrand ( ? – 1725). Paris, 1714.
Le Musée de la Musique.
La basse de viole et ses virtuoses À la fin du XVII* siècle, te basse de viole s’impose en France. Un bridant répertoire soliste fait le renom de virtuoses comme Marin Marais, Forqueray et Sainte-Colombe, à qui Ton attribue l'ajout d’une septième corde et l'usage des premières cordes filées (un fil de métal alourdit la corde pour améliorer les graves). La basse de viole est également utilisée comme instrument de continuo (ou accompagnement) aux côtés du théorbe et du clavecin. Au XVIIe siècle, malgré l'intérêt que suscitent certains types de violes (dessus, pardessus et quinton), elle cède sa place au violoncelle. Dessus de viole à gauche. Nicolas Bertrand ( ? – 1725). Paris, 1721. Pardessus de viole à droite. Nicolas Bertrand ( ? – 1725). Paris, 1714.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Les flûtes traversières
Originaire d’Asie, la flûte traversière arrive en Occident au Moyen Âge. Elle est alors construite en un seul corps percé de six trous latéraux et d’une embouchure. À la fin du XVIIe siècle, sa facture évolue : construite en trois puis quatre corps, munie d’un septième trou fermé par une clef, elle gagne en étendue et en qualité sonore, supplantant la flûte à bec. Au XIXe siècle, l’usage des clefs se généralise.
Vers 1830, grâce au système de clefs inventé par l’Allemand Theobald Boehm, l’instrument acquiert les caractéristiques qu’il possède encore aujourd’hui : justesse, égalité de timbre et possibilités de vélocité.
Flûte traversière. Les 3 du haut.
2 fifres. Paris, début XIXe.
Ecouvillon.
Le Musée de la Musique.
Les flûtes traversières Originaire d’Asie, la flûte traversière arrive en Occident au Moyen Âge. Elle est alors construite en un seul corps percé de six trous latéraux et d’une embouchure. À la fin du XVIIe siècle, sa facture évolue : construite en trois puis quatre corps, munie d’un septième trou fermé par une clef, elle gagne en étendue et en qualité sonore, supplantant la flûte à bec. Au XIXe siècle, l’usage des clefs se généralise. Vers 1830, grâce au système de clefs inventé par l’Allemand Theobald Boehm, l’instrument acquiert les caractéristiques qu’il possède encore aujourd’hui : justesse, égalité de timbre et possibilités de vélocité. Flûte traversière. Les 3 du haut. 2 fifres. Paris, début XIXe. Ecouvillon.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>
Le Musée de la Musique.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Les clavecins français
Au XVIIIe siècle, la facture française de clavecins s’affirme de façon décisive.
Les facteurs parisiens Blanchet contribuent à donner aux instruments leurs caractéristiques sonores : tenue de son, douceur et équilibre. Ils sont aussi réputés pour le « ravalement» des clavecins flamands, opération consistant à agrandir la caisse pour augmenter l’étendue musicale.
Parmi les facteurs d'origine allemande installés à Paris, Vater et Hemsch construisent des clavecins très appréciés des musiciens et des amateurs éclairés.
Dans la seconde moitié du siècle, Pascal Taskin propose plusieurs innovations techniques destinées notamment à diversifier le son des instruments.

Clavecin. Antoine Vater (1689-après 1759). Paris l732. 
Le clavecin, dans un état proche de l’origine, témoigne de l’évolution de la facture française du début du XVIIIe siècle par son étendue de soixante notes et ses traits de facture flamande. Il possède quelques caractéristiques allemandes en raison de l’origine de Vater.
Le Musée de la Musique.
Les clavecins français Au XVIIIe siècle, la facture française de clavecins s’affirme de façon décisive. Les facteurs parisiens Blanchet contribuent à donner aux instruments leurs caractéristiques sonores : tenue de son, douceur et équilibre. Ils sont aussi réputés pour le « ravalement» des clavecins flamands, opération consistant à agrandir la caisse pour augmenter l’étendue musicale. Parmi les facteurs d'origine allemande installés à Paris, Vater et Hemsch construisent des clavecins très appréciés des musiciens et des amateurs éclairés. Dans la seconde moitié du siècle, Pascal Taskin propose plusieurs innovations techniques destinées notamment à diversifier le son des instruments. Clavecin. Antoine Vater (1689-après 1759). Paris l732. Le clavecin, dans un état proche de l’origine, témoigne de l’évolution de la facture française du début du XVIIIe siècle par son étendue de soixante notes et ses traits de facture flamande. Il possède quelques caractéristiques allemandes en raison de l’origine de Vater.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Harpe à pédales. Georges Cousineau (1733 - 1800). Paris vers 1770. L'instrument est décoré de peinture et dorure
Le Musée de la Musique.
Harpe à pédales. Georges Cousineau (1733 - 1800). Paris vers 1770. L'instrument est décoré de peinture et dorure "à la manière de la Chine", c'est-à-dire une imitation de la laque de Coromandel avec des reliefs scuptés.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Cymbales. Anonyme. France XVIIIe. Ces cymbales sont ornées du chifftre de Louis Ferdinand Armand du Plessis, duc de Richelieu, mécène et amateur de musique. Sa liaison avec Madame de La Pouplinière, claveciniste et élève de Rameau, provoqua la rupture du ménage et indirectement la disgrace du compositeur. Tympanon. Ferrand. Paris Vers 1780. Acquis en 1861. Cet instrument, dont on frappe les cordes avec des baguettes, connut un certain succès au XVIIIe siècle. La Pouplinière en possédait un.
Le Musée de la Musique.
Cymbales. Anonyme. France XVIIIe. Ces cymbales sont ornées du chifftre de Louis Ferdinand Armand du Plessis, duc de Richelieu, mécène et amateur de musique. Sa liaison avec Madame de La Pouplinière, claveciniste et élève de Rameau, provoqua la rupture du ménage et indirectement la disgrace du compositeur. Tympanon. Ferrand. Paris Vers 1780. Acquis en 1861. Cet instrument, dont on frappe les cordes avec des baguettes, connut un certain succès au XVIIIe siècle. La Pouplinière en possédait un.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Clavecin. loannes Couchet (1615-1655). Anvers, 1652. Ravalé en France en 1701
Le clavecin, réalisé par Couchet, successeur des Ruckers, n’a subi qu’un petit ravalement. La caisse présente encore un motif flamand de faux marbre. Le décor doré, dit « à la Bérain » et le piétement, de style français, sont du début du XVIIIe siècle.
Le Musée de la Musique.
Clavecin. loannes Couchet (1615-1655). Anvers, 1652. Ravalé en France en 1701 Le clavecin, réalisé par Couchet, successeur des Ruckers, n’a subi qu’un petit ravalement. La caisse présente encore un motif flamand de faux marbre. Le décor doré, dit « à la Bérain » et le piétement, de style français, sont du début du XVIIIe siècle.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Clavecin. Jean-Claude Goujon / Jacques Joachim Swanen. Paris Avant 1749 / 1784.
La vogue des clavecins flamands était telle que l’on a construit des instruments neufs « façon de Flandres ». Une fausse signature Ruckers a été apposée sur ce clavecin, alors que la signature de Goujon se trouve dans la caisse.
Le Musée de la Musique.
Clavecin. Jean-Claude Goujon / Jacques Joachim Swanen. Paris Avant 1749 / 1784. La vogue des clavecins flamands était telle que l’on a construit des instruments neufs « façon de Flandres ». Une fausse signature Ruckers a été apposée sur ce clavecin, alors que la signature de Goujon se trouve dans la caisse.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Le verre musical
Objet d’expériences physiques et acoustiques, le verre suscite un intérêt musical au XVIIIe siècle.
 Reprenant le principe des verres musicaux, sont ainsi | créés plusieurs instruments comme le séraphin et le glassharmonica. Leur son cristallin est apprécié du public des salons, amateur de timbres nouveaux.
En raison de cette sonorité qualifiée de « céleste », on finit par attribuer au glassharmonica des pouvoirs surnaturels et il est associé aux expériences d’hypnose. Cette réputation provoquera son interdiction au XIXe siècle et son déclin. Glassharmonica. Anonyme France ? Fin du XVIIIe siècle.
Imaginé par Benjamin Franklin, cet instrument s'inspire du principe des verres musicaux. Des coupelles de verre de diamètre décroissant tournent sur un axe et sont frottées par les doigts mouillés du musicien.
Le Musée de la Musique.
Le verre musical Objet d’expériences physiques et acoustiques, le verre suscite un intérêt musical au XVIIIe siècle. Reprenant le principe des verres musicaux, sont ainsi | créés plusieurs instruments comme le séraphin et le glassharmonica. Leur son cristallin est apprécié du public des salons, amateur de timbres nouveaux. En raison de cette sonorité qualifiée de « céleste », on finit par attribuer au glassharmonica des pouvoirs surnaturels et il est associé aux expériences d’hypnose. Cette réputation provoquera son interdiction au XIXe siècle et son déclin. Glassharmonica. Anonyme France ? Fin du XVIIIe siècle. Imaginé par Benjamin Franklin, cet instrument s'inspire du principe des verres musicaux. Des coupelles de verre de diamètre décroissant tournent sur un axe et sont frottées par les doigts mouillés du musicien.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Glass harmonicon. David Ironmonger. Londres vers 1830.e la fin du XVIIIe siècle.
Le Musée de la Musique.
Glass harmonicon. David Ironmonger. Londres vers 1830.e la fin du XVIIIe siècle.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Les mandolines
Elles ont pour origine l’ancienne mandore, de la famille des luths. Au XVIIIe siècle, coexistent la mandoline milanaise à six paires de cordes en boyau, pincées avec les doigts, et la mandoline napolitaine, plus récente, à quatre cordes doubles en boyau puis en métal, pincées au plectre.
Cette dernière est très en vogue à Paris à la fin du siècle, autant chez les amateurs qu’en concert.
À la fin du XIXe siècle se constituent de véritables orchestres de mandolines, les estudiantinas, comprenant plusieurs tailles (soprano, ténor et basse) dont le répertoire se compose d’airs populaires et classiques. A gauche, mandoline milanaise, à droite, napolitaine.
Le Musée de la Musique.
Les mandolines Elles ont pour origine l’ancienne mandore, de la famille des luths. Au XVIIIe siècle, coexistent la mandoline milanaise à six paires de cordes en boyau, pincées avec les doigts, et la mandoline napolitaine, plus récente, à quatre cordes doubles en boyau puis en métal, pincées au plectre. Cette dernière est très en vogue à Paris à la fin du siècle, autant chez les amateurs qu’en concert. À la fin du XIXe siècle se constituent de véritables orchestres de mandolines, les estudiantinas, comprenant plusieurs tailles (soprano, ténor et basse) dont le répertoire se compose d’airs populaires et classiques. A gauche, mandoline milanaise, à droite, napolitaine.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Mandore. Anonyme. Italie XVIIe siècle.
La mandore, très appréciée au XVIe siècle, est le plus petit instrument de la famille des luths.
Le Musée de la Musique.
Mandore. Anonyme. Italie XVIIe siècle. La mandore, très appréciée au XVIe siècle, est le plus petit instrument de la famille des luths.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Les musiques pastorales
Dès le XVIe siècle, on introduit des airs d’origine populaire dans la musique instrumentale.
Au XVIIIe siècle, scènes champêtres et bergers galants envahissent la musique, la peinture et la littérature. Cette mode s'accompagne de l'utilisation d’instruments d’origine populaire dans la musique savante. Principalement utilisé dans le sud de la France, le tambourin, associé au galoubet, donne son nom à une danse rapide et rythmée, fréquemment employée dans la musique instrumentale.
Rameau l’utilise dans certaines scènes de ses opéras pour renforcer le caractère pastoral.

Vielle à roue. Pierre Louvet (1709-1784). Paris 1740.
Le Musée de la Musique.
Les musiques pastorales Dès le XVIe siècle, on introduit des airs d’origine populaire dans la musique instrumentale. Au XVIIIe siècle, scènes champêtres et bergers galants envahissent la musique, la peinture et la littérature. Cette mode s'accompagne de l'utilisation d’instruments d’origine populaire dans la musique savante. Principalement utilisé dans le sud de la France, le tambourin, associé au galoubet, donne son nom à une danse rapide et rythmée, fréquemment employée dans la musique instrumentale. Rameau l’utilise dans certaines scènes de ses opéras pour renforcer le caractère pastoral. Vielle à roue. Pierre Louvet (1709-1784). Paris 1740.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Vielle à roue. Jean-Nicolas Lambert (1708-1759). Paris 1742.
Le Musée de la Musique.
Vielle à roue. Jean-Nicolas Lambert (1708-1759). Paris 1742.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Musette de cour. Chedeville.
Les musettes à soufflet, dérivées des cornemuses populaires, étaient rarement signées. Celle-ci fait exception, Chedeville appartenant à une célèbre dynastie de facteurs et musiciens.
Le Musée de la Musique.
Musette de cour. Chedeville. Les musettes à soufflet, dérivées des cornemuses populaires, étaient rarement signées. Celle-ci fait exception, Chedeville appartenant à une célèbre dynastie de facteurs et musiciens.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Tambourin de Provence. Anonyme. Provence XVIIIe siècle

Galoubet. Gilles Lot. (1721 – après 1775). Paris XVIIIe siècle.
Le Musée de la Musique.
Tambourin de Provence. Anonyme. Provence XVIIIe siècle Galoubet. Gilles Lot. (1721 – après 1775). Paris XVIIIe siècle.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Les pianos. La seconde moitié du XVIIIe siècle voit coexister le clavecin, instrument à cordes pincées, et le piano, instrument à cordes frappées.
Certains facteurs (Taskin, Érard) construisent l’un et l’autre : une grande partie de la musique est écrite indifféremment pour les deux instruments.
Le piano, qui offre alors un toucher léger, permet des nuances expressives, du piano au forte, directement contrôlées par l’interprète.
Il apporte la réponse attendue aux recherches de diversification du son. La fin du siècle voit ainsi l’essor incomparable de l’instrument qui deviendra, au XIXe siècle, le piano moderne.
Le Musée de la Musique.
Les pianos. La seconde moitié du XVIIIe siècle voit coexister le clavecin, instrument à cordes pincées, et le piano, instrument à cordes frappées. Certains facteurs (Taskin, Érard) construisent l’un et l’autre : une grande partie de la musique est écrite indifféremment pour les deux instruments. Le piano, qui offre alors un toucher léger, permet des nuances expressives, du piano au forte, directement contrôlées par l’interprète. Il apporte la réponse attendue aux recherches de diversification du son. La fin du siècle voit ainsi l’essor incomparable de l’instrument qui deviendra, au XIXe siècle, le piano moderne.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Les clavircordes. Les cordes du clavicorde sont frappées par des languettes en métal (ou tangentes) fixées à l’extrémité des touches. Cette mécanique légère, qui offre un contrôle du son par le toucher, permet de réaliser des nuances, limitées cependant par le faible volume de l’instrument.
Instrument de l’intimité, le clavicorde connaît une faveur nouvelle à partir du milieu du XVIIIe siècle. L’instrument évolue : la caisse est plus volumineuse,  le nombre de cordes augmente. Ses possibilités expressives sont particulièrement appréciées et exploitées en Allemagne, notamment par Carl Philipp Emanuel Bach. Clavicorde. Ecole germanique ? 
Ce clavicorde, dit « lié », comprend moins de cordes que de touches, la même corde pouvant être frappée par plusieurs tangentes.
La hauteur de la note dépend de l'emplacement du point de frappe sur la corde.
Le Musée de la Musique.
Les clavircordes. Les cordes du clavicorde sont frappées par des languettes en métal (ou tangentes) fixées à l’extrémité des touches. Cette mécanique légère, qui offre un contrôle du son par le toucher, permet de réaliser des nuances, limitées cependant par le faible volume de l’instrument. Instrument de l’intimité, le clavicorde connaît une faveur nouvelle à partir du milieu du XVIIIe siècle. L’instrument évolue : la caisse est plus volumineuse, le nombre de cordes augmente. Ses possibilités expressives sont particulièrement appréciées et exploitées en Allemagne, notamment par Carl Philipp Emanuel Bach. Clavicorde. Ecole germanique ? Ce clavicorde, dit « lié », comprend moins de cordes que de touches, la même corde pouvant être frappée par plusieurs tangentes. La hauteur de la note dépend de l'emplacement du point de frappe sur la corde.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Piano à queue. Erard frères. Paris 1802. Ce piano est pourvu d'une mécanique à échappement simple. Joseph Haydn et Ludwig van Beethoven ont possédé un instrument similaire.
Le Musée de la Musique.
Piano à queue. Erard frères. Paris 1802. Ce piano est pourvu d'une mécanique à échappement simple. Joseph Haydn et Ludwig van Beethoven ont possédé un instrument similaire.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Piano carré. Erard frères. Paris 1809. Cet instrument, qui présente un décor exceptionnel a appartenu à Mme Savary, duchesse de Rovigo et femme du ministre de la Police sous Napoléon Ier.
Le Musée de la Musique.
Piano carré. Erard frères. Paris 1809. Cet instrument, qui présente un décor exceptionnel a appartenu à Mme Savary, duchesse de Rovigo et femme du ministre de la Police sous Napoléon Ier.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>
Le Musée de la Musique.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Chirogymnaste. Casimir Martin France Après 1840. Cet instrument permettait d’effectuer un programme complet d’exercices de la main censé améliorer l’extension, la souplesse et la musculation des doigts.
Le Musée de la Musique.
Chirogymnaste. Casimir Martin France Après 1840. Cet instrument permettait d’effectuer un programme complet d’exercices de la main censé améliorer l’extension, la souplesse et la musculation des doigts.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Piano à queue. Ignace Pleyel & Cie. Paris 1839.
La tradition veut que ce piano ait appartenu à Chopin les deux dernières années de sa vie. Il fut plus vraisemblablement loué au compositeur par la maison Pleyel entre 1839 et 1841.
Le Musée de la Musique.
Piano à queue. Ignace Pleyel & Cie. Paris 1839. La tradition veut que ce piano ait appartenu à Chopin les deux dernières années de sa vie. Il fut plus vraisemblablement loué au compositeur par la maison Pleyel entre 1839 et 1841.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Octobasse. Jean-Baptiste Vuillaume (1798-1875). Paris Vers 1850
Cet instrument gigantesque ne descend que d’une tierce au-dessous de la contrebasse mais a un son beaucoup plus puissant.
Présenté à l’Exposition universelle de 1855, il reçoit les éloges de Berlioz.
Le Musée de la Musique.
Octobasse. Jean-Baptiste Vuillaume (1798-1875). Paris Vers 1850 Cet instrument gigantesque ne descend que d’une tierce au-dessous de la contrebasse mais a un son beaucoup plus puissant. Présenté à l’Exposition universelle de 1855, il reçoit les éloges de Berlioz.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Orchestre piphat mon
Ce type d'ensemble instrumental, essentiellement composé de gongs, de métallophones et de xylophones, est répandu en Asie du Sud-Est et en Indonésie.
Il y accompagne les représentations théâtrales, les spectacles dansés, les répertoires du théâtre d'ombre ainsi que des pièces de pur divertissement Cet orchestre thaïlandais piphat mon est plus spécifiquement dédié à la célébration de rites funéraires et se distingue par la présence de gongs disposés sur des châssis verticaux en demi-lune. Somptueusement décoré et doré à la feuille, il a appartenu à une famille de musiciens professionnels.
Le Musée de la Musique.
Orchestre piphat mon Ce type d'ensemble instrumental, essentiellement composé de gongs, de métallophones et de xylophones, est répandu en Asie du Sud-Est et en Indonésie. Il y accompagne les représentations théâtrales, les spectacles dansés, les répertoires du théâtre d'ombre ainsi que des pièces de pur divertissement Cet orchestre thaïlandais piphat mon est plus spécifiquement dédié à la célébration de rites funéraires et se distingue par la présence de gongs disposés sur des châssis verticaux en demi-lune. Somptueusement décoré et doré à la feuille, il a appartenu à une famille de musiciens professionnels.
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<center>Le Musée de la Musique.</center>Instruments africains.
Le Musée de la Musique.
Instruments africains.
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