Théâtre du Châtelet, Théâtre des Champs Elysées, Musée des Arts Forains.

<center>Tour St Jacques.</center>Clocher de style gothique flamboyant, la tour Saint-Jacques constitue le seul vestige de l'église Saint-Jacques-de-la-Boucherie, dédiée à saint Jacques le Majeur.
Tour St Jacques.
Clocher de style gothique flamboyant, la tour Saint-Jacques constitue le seul vestige de l'église Saint-Jacques-de-la-Boucherie, dédiée à saint Jacques le Majeur.
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<center>Tour St Jacques.</center>C'est le seul vestige de l'église St-Jacques-de-la-Boucherie. Pascal y aurait renouvelé ses expériences barométriques du Puy-de-Dôme en 1648.
Tour St Jacques.
C'est le seul vestige de l'église St-Jacques-de-la-Boucherie. Pascal y aurait renouvelé ses expériences barométriques du Puy-de-Dôme en 1648.
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<center>Fontaine du Châtelet ou fontaine de la Victoire. </center> Cette fontaine fut commandée en 1806 par Napoléon Ier à Emmanuel Crétet son ministre de l'intérieur, pour commémorer ses victoires et pour délivrer de l'eau potable gratuite aux Parisiens. Le projet fut dirigé par l'ingénieur François-Jean Bralle. Elle a la forme d'une colonne et fut terminée en 1808. Elle est surmontée d'une Victoire en bronze doré brandissant les lauriers de la victoire, œuvre du sculpteur Louis-Simon Boizot. Sa base  porte quatre statues, allégories de la Vigilance, de la Justice, de la Force et de la Prudence, également œuvres de Boizot. Un bassin inférieur, dessiné par Gabriel Davioud, a été ajouté à la fontaine sous le Second Empire. Il est entouré de quatre sphinx sculptés par Henri-Alfred Jacquemart qui crachent des jets d'eau.
Fontaine du Châtelet ou fontaine de la Victoire.
Cette fontaine fut commandée en 1806 par Napoléon Ier à Emmanuel Crétet son ministre de l'intérieur, pour commémorer ses victoires et pour délivrer de l'eau potable gratuite aux Parisiens. Le projet fut dirigé par l'ingénieur François-Jean Bralle. Elle a la forme d'une colonne et fut terminée en 1808. Elle est surmontée d'une Victoire en bronze doré brandissant les lauriers de la victoire, œuvre du sculpteur Louis-Simon Boizot. Sa base porte quatre statues, allégories de la Vigilance, de la Justice, de la Force et de la Prudence, également œuvres de Boizot. Un bassin inférieur, dessiné par Gabriel Davioud, a été ajouté à la fontaine sous le Second Empire. Il est entouré de quatre sphinx sculptés par Henri-Alfred Jacquemart qui crachent des jets d'eau.
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<center>Fontaine du Châtelet ou fontaine de la Victoire. </center> Elle a la forme d'une colonne ornée au sommet de feuilles de palmiers, d'où son autre nom, la fontaine du Palmier. A l'arrière plan, le théâtre du Châtelet.
Fontaine du Châtelet ou fontaine de la Victoire.
Elle a la forme d'une colonne ornée au sommet de feuilles de palmiers, d'où son autre nom, la fontaine du Palmier. A l'arrière plan, le théâtre du Châtelet.
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<center>Théâtre du Châtelet.</center> Le théâtre impérial du Châtelet est construit entre 1860 et 1862 par Gabriel Davioud à la demande du baron Haussmann, à la même époque que l'actuel théâtre de la Ville qui lui fait face de l'autre côté de la place.
Théâtre du Châtelet.
Le théâtre impérial du Châtelet est construit entre 1860 et 1862 par Gabriel Davioud à la demande du baron Haussmann, à la même époque que l'actuel théâtre de la Ville qui lui fait face de l'autre côté de la place.
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<center>Théâtre du Châtelet.</center>
Théâtre du Châtelet.
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<center>Théâtre du Châtelet.</center>
Théâtre du Châtelet.
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<center>Théâtre du Châtelet.</center> Le lustre de 1898. Dans les cartoiuches, le nom des sortes de spectacles : danse, opéra, féerie, musique, drame, tragédie, comédie, vaudeville, pantomime....
Théâtre du Châtelet.
Le lustre de 1898. Dans les cartoiuches, le nom des sortes de spectacles : danse, opéra, féerie, musique, drame, tragédie, comédie, vaudeville, pantomime....
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<center>Théâtre du Châtelet.</center>
Théâtre du Châtelet.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Près de cet emplacement existait un bal populaire, le bal Mabille. Tout a commencé grâce à l’extraordinaire dynamisme de Gabriel Astruc, homme de presse et organisateur de concerts ; il projette d’édifier un grand théâtre moderne, une salle lyrique internationale. Dès 1909, il crée, avec Gabriel Thomas, une société en vue de cette construction. Pourquoi le nom de “ Champs-Élysées ” ? Parce que le choix de l’emplacement choisi est avenue Gabriel à côté des Champs-Élysées ; mais celui-ci étant refusé par la ville de Paris, Gabriel Astruc porte son dévolu sur un terrain avenue Montaigne, conservant toutefois le nom de Théâtre des Champs-Élysées.
Théâtre des Champs Elysées.
Près de cet emplacement existait un bal populaire, le bal Mabille. Tout a commencé grâce à l’extraordinaire dynamisme de Gabriel Astruc, homme de presse et organisateur de concerts ; il projette d’édifier un grand théâtre moderne, une salle lyrique internationale. Dès 1909, il crée, avec Gabriel Thomas, une société en vue de cette construction. Pourquoi le nom de “ Champs-Élysées ” ? Parce que le choix de l’emplacement choisi est avenue Gabriel à côté des Champs-Élysées ; mais celui-ci étant refusé par la ville de Paris, Gabriel Astruc porte son dévolu sur un terrain avenue Montaigne, conservant toutefois le nom de Théâtre des Champs-Élysées.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Il était initialement prévu que la structure soit en acier, ce qui avait poussé son premier directeur, Gabriel Astruc, à choisir les architectes Henry Fivaz et Roger Bouvard. En 1910, Henry Van de Velde est associé à Bouvard. Van de Velde fait la connaissance d'Auguste Perret un an après ; c'est alors que la structure fut envisagée en béton. Ayant fait appel à l'entreprise Perret pour l'ossature en béton, Van de Velde fut finalement évincé du projet. C'est un bâtiment construit en 1913 de style mixte art déco et classique, abritant trois salles de spectacle.
Théâtre des Champs Elysées.
Il était initialement prévu que la structure soit en acier, ce qui avait poussé son premier directeur, Gabriel Astruc, à choisir les architectes Henry Fivaz et Roger Bouvard. En 1910, Henry Van de Velde est associé à Bouvard. Van de Velde fait la connaissance d'Auguste Perret un an après ; c'est alors que la structure fut envisagée en béton. Ayant fait appel à l'entreprise Perret pour l'ossature en béton, Van de Velde fut finalement évincé du projet. C'est un bâtiment construit en 1913 de style mixte art déco et classique, abritant trois salles de spectacle.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Inauguré le 2 avril 1913, le théâtre des Champs Élysées, est le premier à être entièrement en béton, à la suite de choix architecturaux qui sont autant de manifestes esthétiques.  Il rompt partiellement avec une telle posture, sous les coups de l’Art nouveau et avec les prémisses de l’art déco, tout en gardant des éléments classiques de nature à ne pas trop effaroucher. Auguste Perret transigea un peu avec ses principes : s'il affirma ultérieurement que le « béton se suffit à lui-même », il a ici habillé la façade de plaques de travertin et le cadre de scène de plaques de marbre de l'Allier, où sont intégrés les exceptionnels bas-reliefs en marbre blanc de Bourdelle.
Théâtre des Champs Elysées.
Inauguré le 2 avril 1913, le théâtre des Champs Élysées, est le premier à être entièrement en béton, à la suite de choix architecturaux qui sont autant de manifestes esthétiques. Il rompt partiellement avec une telle posture, sous les coups de l’Art nouveau et avec les prémisses de l’art déco, tout en gardant des éléments classiques de nature à ne pas trop effaroucher. Auguste Perret transigea un peu avec ses principes : s'il affirma ultérieurement que le « béton se suffit à lui-même », il a ici habillé la façade de plaques de travertin et le cadre de scène de plaques de marbre de l'Allier, où sont intégrés les exceptionnels bas-reliefs en marbre blanc de Bourdelle.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center> Le bâtiment comporte trois salles de spectacles : une grande salle à l’italienne de 1905 places, dédiée à l'opéra et à la musique ; une salle moyenne de 601 places (la Comédie) et une petite de 230 places (le Studio), toutes deux consacrées au théâtre.
Théâtre des Champs Elysées.
Le bâtiment comporte trois salles de spectacles : une grande salle à l’italienne de 1905 places, dédiée à l'opéra et à la musique ; une salle moyenne de 601 places (la Comédie) et une petite de 230 places (le Studio), toutes deux consacrées au théâtre.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center> Façade latérale. Le théâtre des Champs-Elysées demeure l'un des jalons essentiels de l'histoire de l'architecture au XXe siècle. Il est riche en collaborations diverses : Henri Fivaz, Roger Bouvard, Henry Van de Velde et les frères Perret pour l'architecture ; Antoine Bourdelle pour la sculpture ; les peintres nabis Maurice Denis, Edouard Vuillard et Ker-Xavier Roussel pour le décor.
Théâtre des Champs Elysées.
Façade latérale. Le théâtre des Champs-Elysées demeure l'un des jalons essentiels de l'histoire de l'architecture au XXe siècle. Il est riche en collaborations diverses : Henri Fivaz, Roger Bouvard, Henry Van de Velde et les frères Perret pour l'architecture ; Antoine Bourdelle pour la sculpture ; les peintres nabis Maurice Denis, Edouard Vuillard et Ker-Xavier Roussel pour le décor.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Au centre des trois panneaux en bas-relief du haut de la façade, sculptés par Antoine Bourdelle, trône Apollon, assis négligemment, tenant en sa main gauche sa harpe (sa lyre). Les deux panneaux de côté sont formellement identiques et construisent une pyramide, qui a pour sommet le dieu romain. Il s'agit des muses courant vers Apollon. Si l'on compte celle qui est à gauche du panneau central, ça fait bien neuf ! L'œuvre est titrée Apollon et la méditation.
Théâtre des Champs Elysées.
Au centre des trois panneaux en bas-relief du haut de la façade, sculptés par Antoine Bourdelle, trône Apollon, assis négligemment, tenant en sa main gauche sa harpe (sa lyre). Les deux panneaux de côté sont formellement identiques et construisent une pyramide, qui a pour sommet le dieu romain. Il s'agit des muses courant vers Apollon. Si l'on compte celle qui est à gauche du panneau central, ça fait bien neuf ! L'œuvre est titrée Apollon et la méditation.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Bas-reliefs de Bourdelle représentant les genres théâtraux. De 1910 à 1913, l’artiste réalisa, à Paris, le décor sculpté de la façade et de l’atrium du Théâtre des Champs-Élysées. Des bas reliefs réalisés en plâtre qui personnifient les Arts par un couple de personnages. Ces figures sont contraintes dans un cadre exigu dans lequel ils se contorsionnent faisant écho aux figures de la statuaire médiévale déployée sur les tympans et chapiteaux. 
Plus bas et sur le côté, on peut voir cinq panneaux représentant les arts du spectacle : tragédie, comédie, danse, musique, poésie.
Théâtre des Champs Elysées.
Bas-reliefs de Bourdelle représentant les genres théâtraux. De 1910 à 1913, l’artiste réalisa, à Paris, le décor sculpté de la façade et de l’atrium du Théâtre des Champs-Élysées. Des bas reliefs réalisés en plâtre qui personnifient les Arts par un couple de personnages. Ces figures sont contraintes dans un cadre exigu dans lequel ils se contorsionnent faisant écho aux figures de la statuaire médiévale déployée sur les tympans et chapiteaux. Plus bas et sur le côté, on peut voir cinq panneaux représentant les arts du spectacle : tragédie, comédie, danse, musique, poésie.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Pour le bas-relief de la Tragédie le sculpteur choisit d’évoquer la figure d’Iphigénie dont Bourdelle avait l’histoire en tête grâce à son ami Charles Moréas qui avait créé la pièce en 1903 à l’Odéon. Il représente un grand prêtre prêt à frapper de son glaive une jeune femme aux cheveux longs, dont l’attitude est inspirée par la danseuse Isadora Duncan. La Comédie présente deux jeunes femmes s’échangeant gaiement leur masque, l’une à droite figurant le théâtre moderne et l’autre incarnant de par sa nudité sculpturale le théâtre antique.
Théâtre des Champs Elysées.
Pour le bas-relief de la Tragédie le sculpteur choisit d’évoquer la figure d’Iphigénie dont Bourdelle avait l’histoire en tête grâce à son ami Charles Moréas qui avait créé la pièce en 1903 à l’Odéon. Il représente un grand prêtre prêt à frapper de son glaive une jeune femme aux cheveux longs, dont l’attitude est inspirée par la danseuse Isadora Duncan. La Comédie présente deux jeunes femmes s’échangeant gaiement leur masque, l’une à droite figurant le théâtre moderne et l’autre incarnant de par sa nudité sculpturale le théâtre antique.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center> Pour la danse, Bourdelle sut très vite qu’il utiliserait la figure d’Isadora Duncan. Reconnaissable à sa tunique légère et fendue, ses grands cheveux lâchés et ses pieds nus, c’est Isadora qui danse sur ce bas-relief. La danseuse fait face à la figure de Vaslav Nijinsky autre danseur magistral de ce début de siècle.
Théâtre des Champs Elysées.
Pour la danse, Bourdelle sut très vite qu’il utiliserait la figure d’Isadora Duncan. Reconnaissable à sa tunique légère et fendue, ses grands cheveux lâchés et ses pieds nus, c’est Isadora qui danse sur ce bas-relief. La danseuse fait face à la figure de Vaslav Nijinsky autre danseur magistral de ce début de siècle.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Le bas-relief de la Sculpture et l’Architecture célèbre cette union entre les deux arts, symbolisée par la figure de la Sculpture offrant une Victoire ailée à l’Architecture. Bourdelle insinue peut-être aussi que l’Architecture n’est victorieuse que grâce à la Sculpture. En même temps c’est aussi un beau symbole de l’art de Bourdelle, qui a une conception profondément architecturale de la sculpture. La figure de l’architecture, à droite, emprunte ses traits à la seconde épouse de l’artiste, Cléopâtre Sevastos, reconnaissable à sa grande tresse enroulée autour de la tête. Pour figurer la Musique, le sculpteur choisit une violoniste en face d’un faune joueur de syrinx, symbole de la musique ancienne mais peut-être aussi discrète allusion à l’après-midi d’un faune de Debussy créé au théâtre du Châtelet le 29 mai 1912 avec Nijinski comme interprète.
Théâtre des Champs Elysées.
Le bas-relief de la Sculpture et l’Architecture célèbre cette union entre les deux arts, symbolisée par la figure de la Sculpture offrant une Victoire ailée à l’Architecture. Bourdelle insinue peut-être aussi que l’Architecture n’est victorieuse que grâce à la Sculpture. En même temps c’est aussi un beau symbole de l’art de Bourdelle, qui a une conception profondément architecturale de la sculpture. La figure de l’architecture, à droite, emprunte ses traits à la seconde épouse de l’artiste, Cléopâtre Sevastos, reconnaissable à sa grande tresse enroulée autour de la tête. Pour figurer la Musique, le sculpteur choisit une violoniste en face d’un faune joueur de syrinx, symbole de la musique ancienne mais peut-être aussi discrète allusion à l’après-midi d’un faune de Debussy créé au théâtre du Châtelet le 29 mai 1912 avec Nijinski comme interprète.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Le péristyle, composé d’un atrium et d’une galerie périphérique en mezzanine, est défini par huit poteaux et seize colonnes sans base ni chapiteau. Les poutraisons définissent neuf caissons carrés. Deux escaliers symétriques mènent à la galerie, où se déploie un ensemble de fresques de Bourdelle (Les Thèmes éternels).
Théâtre des Champs Elysées.
Le péristyle, composé d’un atrium et d’une galerie périphérique en mezzanine, est défini par huit poteaux et seize colonnes sans base ni chapiteau. Les poutraisons définissent neuf caissons carrés. Deux escaliers symétriques mènent à la galerie, où se déploie un ensemble de fresques de Bourdelle (Les Thèmes éternels).
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Au sol, un dallage en marbre reprend la même grille que le plafond.
Théâtre des Champs Elysées.
Au sol, un dallage en marbre reprend la même grille que le plafond.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Les poteaux porteurs,en béton armé, sont majestueusement visibles dans le hall. Le XXème siècle en sera rempli, par Auguste Perret lui-même, par Le Corbusier, et par leurs émules dans le monde entier, jusqu’à Oscar Niemeyer.
Théâtre des Champs Elysées.
Les poteaux porteurs,en béton armé, sont majestueusement visibles dans le hall. Le XXème siècle en sera rempli, par Auguste Perret lui-même, par Le Corbusier, et par leurs émules dans le monde entier, jusqu’à Oscar Niemeyer.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Antoine Bourdelle joua un rôle très important dans la réalisation du théâtre, qui dépasse celui généralement dévolu au sculpteur.  Tout d’abord il a donné le dessin de la façade du théâtre et, à l’intérieur du bâtiment, il a réalisé le décor de l’atrium. Au pied des escaliers, deux bas-reliefs en marbre représentant l’Ame passionnée et l’Ame héroïque. Le cadre est creusé, en bas,  un masque arrondi.
Théâtre des Champs Elysées.
Antoine Bourdelle joua un rôle très important dans la réalisation du théâtre, qui dépasse celui généralement dévolu au sculpteur. Tout d’abord il a donné le dessin de la façade du théâtre et, à l’intérieur du bâtiment, il a réalisé le décor de l’atrium. Au pied des escaliers, deux bas-reliefs en marbre représentant l’Ame passionnée et l’Ame héroïque. Le cadre est creusé, en bas, un masque arrondi.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Antoine Bourdelle joua un rôle très important dans la réalisation du théâtre, qui dépasse celui généralement dévolu au sculpteur.  Tout d’abord il a donné le dessin de la façade du théâtre et, à l’intérieur du bâtiment, il a réalisé le décor de l’atrium. Au pied des escaliers, deux bas-reliefs en marbre représentant l’Ame passionnée et l’Ame héroïque. Le cadre est creusé, en bas,  un masque arrondi.
Théâtre des Champs Elysées.
Antoine Bourdelle joua un rôle très important dans la réalisation du théâtre, qui dépasse celui généralement dévolu au sculpteur. Tout d’abord il a donné le dessin de la façade du théâtre et, à l’intérieur du bâtiment, il a réalisé le décor de l’atrium. Au pied des escaliers, deux bas-reliefs en marbre représentant l’Ame passionnée et l’Ame héroïque. Le cadre est creusé, en bas, un masque arrondi.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Sa femme a posé pour cette sculpture de Pénélope.
Théâtre des Champs Elysées.
Sa femme a posé pour cette sculpture de Pénélope.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>
Théâtre des Champs Elysées.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>
Théâtre des Champs Elysées.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>
Théâtre des Champs Elysées.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>
Théâtre des Champs Elysées.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>
Théâtre des Champs Elysées.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Le chapiteau des colonnes se résume à une corde dorée.
Théâtre des Champs Elysées.
Le chapiteau des colonnes se résume à une corde dorée.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>L'ensemble de fresques de Bourdelle (Les Thèmes éternels).
Théâtre des Champs Elysées.
L'ensemble de fresques de Bourdelle (Les Thèmes éternels).
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Léda et son cygne.
Théâtre des Champs Elysées.
Léda et son cygne.
33
<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Psychée et l'Amour.
Théâtre des Champs Elysées.
Psychée et l'Amour.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Icare.
Théâtre des Champs Elysées.
Icare.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Le Matin éveille la Terre.
Théâtre des Champs Elysées.
Le Matin éveille la Terre.
36
<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Fresques de Bourdelle : Diane.
Théâtre des Champs Elysées.
Fresques de Bourdelle : Diane.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Orphée et Eurydice.
Théâtre des Champs Elysées.
Orphée et Eurydice.
38
<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>L'ensemble de verres et de cristaux sont signés René Lalique.
Théâtre des Champs Elysées.
L'ensemble de verres et de cristaux sont signés René Lalique.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>L'ensemble de verres et de cristaux sont signés René Lalique.
Théâtre des Champs Elysées.
L'ensemble de verres et de cristaux sont signés René Lalique.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>L'ensemble de verres et de cristaux sont signés René Lalique.
Théâtre des Champs Elysées.
L'ensemble de verres et de cristaux sont signés René Lalique.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>L'ensemble de verres et de cristaux sont signés René Lalique.
Théâtre des Champs Elysées.
L'ensemble de verres et de cristaux sont signés René Lalique.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Sur les tapis figure la corde dorée.
Théâtre des Champs Elysées.
Sur les tapis figure la corde dorée.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Buste de Charles Munch.
Théâtre des Champs Elysées.
Buste de Charles Munch.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>L'Humanité.
Théâtre des Champs Elysées.
L'Humanité.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Pégase.
Théâtre des Champs Elysées.
Pégase.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Mort du dernier centaure, avec les pattes en forme de racines et les bras en croix, accrochés aux branches.
Théâtre des Champs Elysées.
Mort du dernier centaure, avec les pattes en forme de racines et les bras en croix, accrochés aux branches.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>La Philosophie.
Théâtre des Champs Elysées.
La Philosophie.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Buste d'Auguste Perret.
Théâtre des Champs Elysées.
Buste d'Auguste Perret.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>La Liberté par Antoine Bourdelle.
Théâtre des Champs Elysées.
La Liberté par Antoine Bourdelle.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Les portes des loges sont de Van de Velde.
Théâtre des Champs Elysées.
Les portes des loges sont de Van de Velde.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Dans les bandeaux placés au-dessus des portes des loges, Bourdelle a représenté Les Temps fabuleux.
Théâtre des Champs Elysées.
Dans les bandeaux placés au-dessus des portes des loges, Bourdelle a représenté Les Temps fabuleux.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>
Théâtre des Champs Elysées.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>La grande salle. Autour de la scène, on trouve des stucs. L'orgue est factice.
Théâtre des Champs Elysées.
La grande salle. Autour de la scène, on trouve des stucs. L'orgue est factice.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>C'est dans cette salle qu'eurent lieu en particulier deux créations mondiales qui firent scandale : la première fut la création du Sacre du printemps d'Igor Stravinsky le 29 mai 1913 sous la direction de Pierre Monteux qui suscita un formidable tollé où détracteurs et adjuvants en vinrent aux mains ; la deuxième fut la création de la vraie première œuvre musicale « mixte » (une œuvre pour instruments de musique et dispositif électroacoustique) : Déserts d'Edgard Varèse le 2 décembre 1954 avec Pierre Henry à la bande magnétique et Hermann Scherchen à la baguette.
Théâtre des Champs Elysées.
C'est dans cette salle qu'eurent lieu en particulier deux créations mondiales qui firent scandale : la première fut la création du Sacre du printemps d'Igor Stravinsky le 29 mai 1913 sous la direction de Pierre Monteux qui suscita un formidable tollé où détracteurs et adjuvants en vinrent aux mains ; la deuxième fut la création de la vraie première œuvre musicale « mixte » (une œuvre pour instruments de musique et dispositif électroacoustique) : Déserts d'Edgard Varèse le 2 décembre 1954 avec Pierre Henry à la bande magnétique et Hermann Scherchen à la baguette.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Les lignes des balcons en porte-à-faux accompagnent la circularité de la « coupole suspendue »
Théâtre des Champs Elysées.
Les lignes des balcons en porte-à-faux accompagnent la circularité de la « coupole suspendue »
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>
Théâtre des Champs Elysées.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Les fauteuils sont d'origine et de Van de Velde.
Théâtre des Champs Elysées.
Les fauteuils sont d'origine et de Van de Velde.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>La « coupole suspendue » est composée d'un disque et d'un anneau en quart de tore. Le disque translucide est un luminaire de 15 m de diamètre. Il se compose d’une grille rayonnante en fer forgé sur laquelle sont posées des dalles de verre coloré. L’anneau en papier mâché (sur structure métallique légère) est divisé en panneaux et médaillons sur lesquels Maurice Denis a représenté : L'Orchestique grecque, L'Opéra, La Symphonie, Le Drame lyrique, séparés par des tondi illustrant Le Chœur, L'Orchestre, La Sonate et L'Orgue. Toutes ces peintures ont été réalisées en atelier sur des toiles qui ont été ensuite marouflées sur la bordure concave de la coupole.
Théâtre des Champs Elysées.
La « coupole suspendue » est composée d'un disque et d'un anneau en quart de tore. Le disque translucide est un luminaire de 15 m de diamètre. Il se compose d’une grille rayonnante en fer forgé sur laquelle sont posées des dalles de verre coloré. L’anneau en papier mâché (sur structure métallique légère) est divisé en panneaux et médaillons sur lesquels Maurice Denis a représenté : L'Orchestique grecque, L'Opéra, La Symphonie, Le Drame lyrique, séparés par des tondi illustrant Le Chœur, L'Orchestre, La Sonate et L'Orgue. Toutes ces peintures ont été réalisées en atelier sur des toiles qui ont été ensuite marouflées sur la bordure concave de la coupole.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Le lustre de la grande salle est habillé de verre par Baguès et Perrassy.
Théâtre des Champs Elysées.
Le lustre de la grande salle est habillé de verre par Baguès et Perrassy.
68
<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>La Sonate et l'Orgue encadrent le Drame Lyrique.
Théâtre des Champs Elysées.
La Sonate et l'Orgue encadrent le Drame Lyrique.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>L'Orgue et l'Orchestre encadrent la Symphonie.
Théâtre des Champs Elysées.
L'Orgue et l'Orchestre encadrent la Symphonie.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Le Choeur et la Sonate encadrent l'Opéra.
Théâtre des Champs Elysées.
Le Choeur et la Sonate encadrent l'Opéra.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>L'Orgue est entre le Drame Lyrique et la Symphonie.
Théâtre des Champs Elysées.
L'Orgue est entre le Drame Lyrique et la Symphonie.
72
<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>La Symphonie. Il y est représentés, à droite, Bach entouré de ses fuges et du canon, Haendel et sa messe en si, Beethoven entouré de neuf femmes nues représentant ses symphonies, Weber et son opéra Oberon.
Théâtre des Champs Elysées.
La Symphonie. Il y est représentés, à droite, Bach entouré de ses fuges et du canon, Haendel et sa messe en si, Beethoven entouré de neuf femmes nues représentant ses symphonies, Weber et son opéra Oberon.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>L'Orchestre séparant la Symphonie et l'Orchestique grecque.
Théâtre des Champs Elysées.
L'Orchestre séparant la Symphonie et l'Orchestique grecque.
74
<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>L'Orchestique grecque. A droite, Orphée et Eurydice.
Théâtre des Champs Elysées.
L'Orchestique grecque. A droite, Orphée et Eurydice.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>Le Choeur séparant l'Orchestique grecque et l'Opéra.
Théâtre des Champs Elysées.
Le Choeur séparant l'Orchestique grecque et l'Opéra.
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<center>Théâtre des Champs Elysées. </center>L'Opéra. Orphée et Eurydice de Gluck, Popée et Néron, Renaud et Armide, Commedia dell'Arte, Papageno et Papagena, Marguerite et Faust, Don Juan et Zelinda.
Théâtre des Champs Elysées.
L'Opéra. Orphée et Eurydice de Gluck, Popée et Néron, Renaud et Armide, Commedia dell'Arte, Papageno et Papagena, Marguerite et Faust, Don Juan et Zelinda.
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