La Sorbonne, le Lycée Louis-le-Grand, les Anciens Collèges.
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La Sorbonne.
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Cour de la Sorbonne.
A droite, le bâtiment de la bibliothèque. Ce pavillon présente trois grandes arcades pareillement flanquées de colonnes doriques. Il fait face à un semblable pavillon à haute toiture d’ardoises, qui marque le milieu de l’aile orientale et donne accès au hall des amphithéâtres et à l’escalier d’honneur de la bibliothèque universitaire.
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Cour de la Sorbonne.
Entrée de la bibliothèque. Ce pavillon présente trois grandes arcades pareillement flanquées de colonnes doriques.
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Cour de la Sorbonne.
En 1676, les membres de la Sorbonne désignèrent l’abbé Jean Picard (1620-1682), astronome et membre de l’Académie des Sciences, pour dessiner trois cadrans solaires destinés à la Cour d’honneur : l’un sur la façade regardant vers le sud ; les deux autres sur les façades perpendiculaires. Le cadran de la façade regardant vers le sud, légèrement déclinant de l’après-midi, fut restauré par l’architecte Louis-Ernest Lheureux en 1876.
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Cour de la Sorbonne.
Les figures décoratives en bronze doré, L’Etude et la Science, ont été inventées par le sculpteur Gustave Aubert. La corniche en chapeau de gendarme protège par ailleurs l’inscription latine (« Nos jours fuient comme l’ombre »), gravée en lettres d’or. Dans la partie supérieure, le sculpteur Aubert a représenté Le Char d’Apollon ou Phœbus conduisant le char du Soleil, avec les allégories du Jour et de la Nuit.
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Cour de la Sorbonne.
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Cour de la Sorbonne.
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Cour de la Sorbonne.
Peintures murales évoquant les grands moments de l'université de Paris, de la concession de Saint-Louis à l'inauguration de la nouvelle Sorbonne. La Fête du Lendit illustre un épisode fameux de la vie universitaire parisienne au Moyen-Age, lié à la foire dionysienne du Lendit (du latin Indictum, désignant un lieu d’assemblée), qui demeura longtemps un des grands rendez-vous du commerce occidental. Elle se tenait chaque année du 11 juin, jour de la Saint Barnabé, au 24 juin, jour de la Saint Jean, dans la plaine Saint-Denis, le long de la route menant à Paris. On y vendait notamment le parchemin utilisé par la communauté universitaire. L’œuvre de Jean-Joseph Weerts se présente sous la forme de deux immenses toiles marouflées, de dimensions équivalentes (3,10 x 8,60 m), consacrées pour l’une à la Foire aux parchemins (à gauche), pour l’autre au Cortège des étudiants (à droite, cette photo).
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Cour de la Sorbonne.
La Foire aux parchemins.. Peintures murales évoquant les grands moments de l'université de Paris, de la concession de Saint-Louis à l'inauguration de la nouvelle Sorbonne. Commandée en 1894 par l’administration des Beaux-arts, elle ne sera achevée et installée sous les arcades de la cour d’honneur que dix ans plus tard, à l’issue d’un long travail de préparation et d’exécution imposé par les dimensions de la composition autant que par les nécessités de la reconstitution historique : en bon peintre d’histoire, Weerts s’est appliqué à représenter les personnages dans les costumes et les attitudes de leur époque en s’appuyant sur une documentation érudite.
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Cour de la Sorbonne.
La chapelle.
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Cour de la Sorbonne.
Louis Pasteur, par Dominique Jean-Baptiste Hugues (1849-1930) symbolise les Sciences.
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Cour de la Sorbonne.
Victor Hugo par Laurent-Honoré Marqueste, symbolise les Lettres.
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Chapelle de la Sorbonne.
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Chapelle de la Sorbonne.
Les quatre statues encadrant le fronton du portique représentent La Philosophie, La Théologie, La Science et La Religion. L’inscription latine en lettres dorées de l’entablement célèbre le fondateur de la chapelle Sainte-Ursule : « Armand-Jean, cardinal et duc de Richelieu, proviseur de Sorbonne, a fait construire cette église en 1642 ».
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Chapelle de la Sorbonne.
Les pilastres du dôme servent d’appui à de petits génies portant une lampe enflammée. Des pots-à-feu, à l’aplomb de chaque génie, ceignent la base de la toiture du dôme.
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Chapelle de la Sorbonne.
Le tombeau de Richelieu. C'est une œuvre magnifique, réalisé en marbre par Girardon (1694), d'après les dessins de Lebrun.
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Chapelle de la Sorbonne.
Le tombeau de Richelieu. Il se compose d'une vasque de marbre blanc sur laquelle repose le corps du cardinal soutenu par une figure de la religion. À ses pieds, se trouve la figure de la science qui le pleure également.
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Chapelle de la Sorbonne.
Le tombeau de Richelieu. L’allégorie de la Religion, vêtue d’un manteau aux plis mouvementés et coiffée d’un voile, est agenouillée derrière la figure du défunt, dont elle soutient le buste. Elle porte un grand livre, probablement une Bible, l’un de ses attributs.
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Chapelle de la Sorbonne.
Le tombeau de Richelieu.
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Chapelle de la Sorbonne.
Le tombeau de Richelieu. Aux pieds du défunt cardinal de Richelieu, l’allégorie de la Science, très affligée, dissimule son visage éploré dans l’une de ses mains.
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Chapelle de la Sorbonne.
A l'arrière, deux anges portent les armoiries de Richelieu, ornées du chapeau de cardinal et du cordon de l’Ordre du Saint-Esprit. Les grandes arcades de la nef et du chœur sont surmontées d’un cartouche aux armes « à trois chevrons de gueules » du cardinal de Richelieu. Le blason est surmonté de la couronne ducale et encadré de feuilles de palme.
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Chapelle de la Sorbonne.
Des niches superposées, autrefois habitées de statues, occupent les murs en bordure de la croisée du transept.
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Chapelle de la Sorbonne.
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Chapelle de la Sorbonne.
La nef unique comprend un seul niveau de grandes arcades, scandé de pilastres corinthiens, qui supportent un large entablement à corniche saillante. Elle est coiffée d’une voûte en berceau, à lunettes en pénétration, dont les arcs doubleaux sont décorés de rosettes.
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Chapelle de la Sorbonne.
Selon la tradition, le chapeau du cardinal a été pendu au-dessus du maître-autel, surmonté d'un christ en croix datant de la Restauration.
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Chapelle de la Sorbonne.
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Chapelle de la Sorbonne.
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Chapelle de la Sorbonne.
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Chapelle de la Sorbonne.
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Chapelle de la Sorbonne.
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Chapelle de la Sorbonne.
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Chapelle de la Sorbonne.
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Chapelle de la Sorbonne.
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Chapelle de la Sorbonne.
Au-dessus du porche sur le parvis, se trouve le seul orgue non modifié du facteur Paul Dallery, construit en 1825 sous la direction de son père François, successeurs de la dynastie Clicquot. Dans un style classique français, il est considéré comme un exceptionnel témoignage de la facture d'orgues du début du XIXe siècle.
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Chapelle de la Sorbonne.
À la croisée du transept, la coupole sur pendentifs comporte un tambour à huit fenêtres séparées par des pilastres corinthiens. Les pendentifs sont décorés des armoiries de Richelieu, d'ange et des quatre Pères de l'église, peints par Philippe de Champaigne.
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Chapelle de la Sorbonne.
Divisée en quartiers décorés de figures d’anges sur fond d’or, la coupole s’appuie sur un tambour éclairé de grandes baies cintrées.
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Chapelle de la Sorbonne.
St Augustin d'Hippone.
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Chapelle de la Sorbonne.
St Jérôme de Stridon.
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Chapelle de la Sorbonne.
St Ambroise de Milan.
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Chapelle de la Sorbonne.
St Grégoire Ier.
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Chapelle de la Sorbonne.
Tableau de Timbal représentant la Théologie. Il rassemble les portraits de tous les docteurs de l'Église depuis saint Jérôme jusqu'à Bossuet, et parmi lesquels figure Robert de Sorbon.
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Chapelle Sainte-Ursule de la Sorbonne.
Porte extérieure. Dans la lignée des églises baroques, la façade présente deux rangs de colonnes superposées d'ordre corinthien, et d'ordre composite, bordés à l'étage par deux volutes. Elle est ornée de quatre niches comportant chacune une statue. La fenêtre centrale a été modifiée au XIXe siècle pour incorporer une horloge surmontée des armes du cardinal et tenue par deux muses.
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Chapelle Sainte-Ursule de la Sorbonne.
En bas, Bossuet par Louis-Ernest Barrias (1841-1905) et le chancelier Jean de Gerson par Joseph Félon (1818-1896).
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Chapelle Sainte-Ursule de la Sorbonne.
A gauche, Saint Thomas d'Aquin , à droite, Pierre Lombard . Au centre, le sculpteur Jean-Baptiste Roman (1792-1835) réalisa, en 1827, les figures allégoriques de La Vérité (avec le miroir) et de La Science (avec le livre), obstruant l’ouverture de la baie axiale. Ces deux figures posent le coude sur le cadran d’une horloge de la maison Niot-Blin. Elles contemplent le blason aux armes de Richelieu, surmonté de la couronne ducale et du chapeau cardinalice. La demi-lune de cette baie porte une frise montrant six symboles du Zodiaque : les Gémeaux, le Taureau, le Bélier, les Poissons, le Verseau et le Capricorne. A gauche, les prophètes Moïse et Élie ; à droite, les saints apôtres Pierre et Jean.
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La Sorbonne.
Sur les murs, armoiries des académies. Ici, Toulouse.
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La Sorbonne.
La Sorbonne Nouvelle disposait d’une tour astronomique, surplombant les bâtiments édifiés en bordure de la rue Saint-Jacques. Cet ancien observatoire des étudiants comprend une coupole principale, qui offre toujours une vision du ciel à 360°, et une coupole secondaire, qui abritait une lunette méridienne. La rue St Jacques est l'ancien cardo romain.
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Lycée Louis-Legrand.
L'architecte de la façade actuelle est Charles Le Cœur, élève de Labrouste.
Son origine remonte au XVIe siècle, puisqu'il fut fondé en 1550 comme collège jésuite dans l'hôtel parisien de Guillaume du Prat, évêque de Clermont (d'où son nom d'origine : Collège de Clermont). Le nouveau collège, tout en ayant une orientation pédagogique moderne et adaptée à la demande humaniste de l'époque, a décidé de donner à ses externes un enseignement gratuit. Le résultat est immédiat: on accuse les jésuites de dépeupler les collèges de l'Université de Paris. En 1594, le roi Henri IV est frappé d'un coup de couteau par Jean Châtel et on découvre que l'auteur de ce geste a été autrefois élève du collège de Clermont. Malgré les vives protestations de Jean Châtel lui-même, les membres du Parlement décident que les jésuites sont responsables de son crime. La Compagnie de Jésus est interdite une première fois, ses membres bannis, leur collège mis sous séquestre, les biens et les meubles vendus. En 1603, le roi accorde à nouveau aux jésuites la permission de s'établir en France. En 1606, ils reprennent possession de leur collège de la rue Saint-Jacques, mais à condition de ne pas y enseigner. Enfin, des lettres patentes du 20 août 1610 accordent au Collège de Clermont le droit de s'engager dans toutes les branches de l'enseignement. Toujours opposée à la Compagnie de Jésus l'université de Paris engage une vigoureuse action auprès du Parlement de Paris qui, dans un arrêt du 22 décembre 1611, interdit aux jésuites d'enseigner à Paris: il faudra attendre le 15 février 1618 pour que soit enfin autorisée, conformément aux lettres patentes de 1610, la réouverture du collège.
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Lycée Louis-Legrand.
Dès lors, bénéficiant de la protection officieuse du roi, le Collège de Clermont s'achemine, de 1618 à 1682, vers son apogée. En 1682, le Collège parvient à la consécration suprême. Le Roi-Soleil lui accorde son patronage officiel : l'établissement reçoit le nom de Collegium Ludovici Magni, Collège de Louis le Grand. Dès lors, l'établissement, bien qu'il n'ait encore jamais été agréé par l'Université de Paris, donne un enseignement fort apprécié à plus de 3 000 élèves. Toute l'organisation de l'enseignement secondaire est mise au point à cette époque suivant le Ratio Studiorum des Jésuites, avec la répartition en 6 classes de niveau, le découpage disciplinaire, des cours de physique et de chimie. L’École des Jeunes de langues a été établie en 1669 par Colbert pour former des interprètes en turc, arabe et persan. Elle est rattachée au Collège de Clermont (futur Lycée Louis-le-Grand) en 1700, puis absorbée en 1873 par l'École spéciale des Langues orientales. L'année 1762 voit la victoire du Parlement de Paris et de l'Université sur Louis le Grand. À la suite de la banqueroute du père Antoine Lavalette, la Compagnie de Jésus est rendue responsable des dettes du père. Le 21 novembre 1763, Louis-le-Grand est consacré chef-lieu de l'université de Paris. 28 collèges de Paris sont rassemblés à Louis le Grand. Bien qu'il partage avec le Recteur les vastes locaux de la rue Saint-Jacques, le nouveau principal décide d’entreprendre une véritable révolution pédagogique qui va relancer la guerre avec l’université de Paris. En 1766, il institue le concours de l'agrégation, qui est testé d’octobre à décembre à Louis-le-Grand. Allant plus loin encore, il organise dans les locaux du collège royal une École normale, préparant à l’agrégation. À cette époque, les élèves restent au collège pour toute la durée de leurs études : après le baccalauréat, ils ont la possibilité de choisir entre la préparation de l’agrégation, les études de médecine, les études de droit et celles de théologie.
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Lycée Louis-Legrand.
Trace de l'impact d'un obus.
De 1792 à 1794, une partie des locaux du collège nouvellement rebaptisé collège Égalité est occupée par trois mille soldats, puis par une prison politique où les victimes de la Terreur attendent le départ pour l’échafaud. Dès le début de la Révolution, tous les collèges de Paris avaient été fermés, à la seule exception du Collège Égalité. En 1797, il devient l'Institut central des boursiers sous le nom de Prytanée français et tout ce qui reste des quarante collèges parisiens de l’Ancien Régime y est regroupé. En 1801, le Premier Consul, Napoléon Bonaparte, rend visite à l'établissement que l’on appelait le Collège de Paris depuis la division du Prytanée en plusieurs collèges en 1800. En 1802, sur proposition du ministre de l’intérieur Jean-Antoine Chaptal, l’établissement reçoit le titre de « lycée de Paris ». Premier établissement en France à recevoir ce titre de lycée, il devient en 1805 le « Lycée impérial ». Désormais, les appellations vont se modifier au rythme des secousses de l’histoire de France : lycée Louis le Grand à la Première Restauration, l’établissement redevient collège royal de Louis le Grand à la Seconde Restauration. Dès 1849, cependant, un arrêté ministériel rétablit l’ancien titre : lycée Louis le Grand.
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Lycée Louis-Legrand.
Poutre du petit parloir, de l'époque de Louis XIV.
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Lycée Louis-Legrand.
La cour Victor-Hugo. Au fond, la coupole du Panthéon.
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La cour Victor-Hugo.
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Lycée Louis-Legrand.
Le lycée étant établi sur une colline, il y a plusieurs niveaux de bâtiments.
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Lycée Louis-Legrand.
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Lycée Louis-Legrand.
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Lycée Louis-Legrand.
Le bas des bâtiments date du XVIIIe.
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Lycée Louis-Legrand.
En haut, le plus ancien cadran solaire.
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Lycée Louis-Legrand.
La tour nord a été une prison à la Révolution.
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Lycée Louis-Legrand.
Incription de Lepage.
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Lycée Louis-Legrand.
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Lycée Louis-Legrand.
Cour Molière.
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Lycée Louis-Legrand.
Cour Molière. Au fond, le collège Sainte Barbe, construit par les Labrouste.
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Cour Molière.
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La tour de Calvin, rue Valette.
A cet emplacement s’élevaient jusqu’au XIXe siècle les bâtiments du collège fondé en 1394 par Pierre Fortet, chamoine de Notre-Dame de Paris. Il subsiste, au fond de la cour, une tour qui permit à Calvin, encore étudiant, de s’enfuire par les toits des maisons voisines : en effet, il faillit être arrêté à la fin de l’année 1533, à la suite d’un concours suspect de son ami Nicolas Cop, recteur de l’Université de Paris. Réfugié à Nérac, auprès de Marguerite de Navarre, sœur de François 1er, il y prépara « l’institution de la religion chrétienne ». en 1585, la Sainte Ligue est fondée au collège de Fortet, et donne naissance au conseil des Seize (quartiers de Paris), responsable de la journée des Barricades qui livre la capitale aux partisans du duc de Guise le 12 mai 1588.
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Collège Sainte-Barbe, rue Valette.
En 1460, un ancien régent de grammaire au Collège de Navarre, Geoffroy Lenormant, ouvre un établissement où viennent étudier Ignace de Loyola et François-Xavier, futurs fondateurs de l’ordre des jésuites, et peut-être aussi Calvin. Le curé Saint-Hilaire, Robert Dugast, dote en 1556 ce collège des revenus nécessaires à la subsistance de quatre boursiers, un principal, en économe et un chapelain. Après des fortunes diverses, les bâtiments sont rachetés en 1798 par un ancien ecclésiastique rallié à la Révolution, Victor de Lanneau de Marcy (1758-1830), qui rebaptise l’institution « Collège des Sciences et des Arts, ci-devant Sainte-Barbe » et lui redonne un nouvel essor. Reçu à l’agrégation en 1821, Michelet y enseigne l’histoire entre 1822 et 1826 ; il prononce en 1825 un « Discours sur l(unité de la Science » resté célèbre. Alexandre Labrouste dirige l’établissement de 1838 à sa mort, en 1866, et ses frères édifient les bâtiments neufs, juste avant ceux de la bibliothèque Sainte-Geneviève.
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Collège Sainte-Barbe, rue Valette.
Médaillons de Labrouste et de de Lanneau. À la fin de la Révolution, Sainte-Barbe renaît grâce à l’initiative de Victor de Lanneau, directeur-adjoint du Prytanée depuis 1797, qui, l’année suivante, rachète les locaux de l’ancien collège. À partir de 1831, le collège Sainte-Barbe est confronté à un problème d’ordre financier ; les créanciers sont nombreux et pressants et le collège est au bord de la faillite. Sainte-Barbe est relevée financièrement lorsque Alexandre Labrouste, le 3 avril 1838, est appelé au poste de directeur. Une des premières mesures que le nouveau directeur met en place est la reconstruction du collège.
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Collège Sainte-Barbe, rue Valette.
La reconstruction 1840-1898. Ce sont les frères du directeur, Théodore et Henri Labrouste, tous deux architectes, qui dirigent les travaux et font les plans du nouveau collège. Uls utilisérent la pierre de meulière et les briques.
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Collège Sainte-Barbe, rue Valette.
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Ancien collège des Grassins.
Fondé en 1569 par un conseiller au Parlement du, nom de Pierre Grassin, il est à l'origine prévu pour abriter dix-huit boursiers originaire du diocèse de Sens ; un siècle de prospérité lui permet de devenir l'un des établissements les plus importants de la montagne - Sainte-Geneviève, et l'un des dix grands collèges de l'Université de Paris. Ses premiers bâtiments sont édifiés grâce à Thierry -Grassin, frère du fondateur, qui acquiert une partie de l'ancien hôtel d'Albret et deux maisons voisines, rue des Sept-Voies (actuelle rue Valette). Quatre autres s'y: ajoutent peu après, et la chapelle dédiée à la Vierge est consacrée en 1578 par l'évêque de Digne. Au début du XVIIIe siècle le Parlement doit intervenir pour mettre un terme aux dettes accumulées, mais sa renommée se maintient : Chamfort y est élève .en 1755.
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Ancien collège des Grassins.
Des bâtiments démantelés pour permettre, en 1844, l'ouverture de la rue de l'Ecole polytechnique, subsiste cette porte du XVIIe siècle.
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Collège des Trente-Trois.
Il a pris son nom de trente-trois Bourses, ou places qui y font fondées, pour procurer à autant de pauvres écoliers l'avantage de faire dans l'université de Paris leurs études de Philosophie et de Théologie. Ce Séminaire fut institué en 1633 par Claude Bernard, Prêtre dont la charité a si fort éclaté dans Paris. Touché de compassion pour de pauvres écoliers qu'il visitait souvent, il résolut d'en ramasser un certain nombre, et de leur procurer une vie moins dure, et des instructions plus solides et plus salutaires.
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Collège des Trente-Trois.
Il fit ensuite connaître cette institution à Anne d'Autriche Reine de France, qui étant devenue Régente du Royaume, ordonna que tous les jours on donnât trente-trois livres de pain à ces pauvres ecoliers, et cette charité leur fut continuée sur le même pied pendant plusieurs années, après lesquelles cette aumône fut commuée en une pension de neuf cens livres sur le Trésor Royal. Le Clergé de France leur a fait longtemps, à chaque Assemblée, un don de mille cinq cens livres.
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Collège des Trente-Trois.
Escalier du XVIIIe.
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Collège des Trente-Trois.
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