La Sorbonne, le Lycée Louis-le-Grand, les Anciens Collèges.
Accueil
Contact
1
2
Precedent
Suivant
La Sorbonne.
À ses origines, la Sorbonne est un collège pour étudiants en théologie fondé en 1253 au sein de l'Université de Paris par Robert de Sorbon, chapelain et confesseur du roi saint Louis, ainsi nommé d'après son village de naissance, dans les Ardennes. Comme les autres collèges de l'université, il devait accueillir des pensionnaires pauvres qui y disposaient de bourses, ainsi que des étudiants non pensionnaires. Le collège est ainsi destiné à sa fondation à abriter une vingtaine de personnes. Le cardinal de Richelieu, qui avait été élève au collège de Sorbonne en 1606-1607, en devint le proviseur en 1622 après le décès du cardinal de Harley. Richelieu chargea donc son architecte, Jacques Lemercier, de reconstruire l'ensemble afin de répondre aux exigences et au goût de l'époque. Un nouveau concours d'architecte, présidé par Charles Garnier, fut ouvert dans les années 1880 et remporté par l'élève de Charles Garnier, Henri-Paul Nénot. Il reprenait l'idée de Léon Vaudoyer de construire non plus un collège mais un véritable palais des sciences et des lettres. Il livra un très bel exemple du classicisme haussmannien. Sa façade principale, sur la rue des écoles, au nord, était édifiée dans un style néo-Renaissance des plus grandiloquents. Au premier étage, d'immenses fenêtres à meneaux de pierre marquaient ainsi cette inspiration.
1
La Sorbonne.
Plan de la Sorbonne d'après Henri-Paul Nénot.
2
La Sorbonne.
À l'intérieur, un grand vestibule de pierre claire décoré de reliefs et de statues de Chapu et Mercié.
3
La Sorbonne.
Homère, pour les lettres, par Chapu.
4
La Sorbonne.
Archimède, pour les sciences, par Mercié.
5
La Sorbonne.
Du vestibule partent deux galeries parallèles qui encadrent le grand amphithéâtre. Ici la galerie des lettres, de l'autre côté la galerie des sciences.
6
La Sorbonne.
Porte donnant accès au grand escalier.
7
La Sorbonne.
Le grand escalier à double révolution.
8
La Sorbonne.
Le grand escalier à double révolution.
9
La Sorbonne.
Le grand escalier à double révolution.
10
La Sorbonne.
Le grand escalier à double révolution. Il possède une rampe, dont la tête de départ est une sphère céleste ceinturée des signes du Zodiaque, et un garde-corps en fer forgé et cuivre ciselé, orné d’écussons aux armoiries des villes de France possédant une université en 1889.
11
La Sorbonne.
12
La Sorbonne.
La voûte en anse de panier du péristyle bas est décorée de caissons et de roses sculptées. Elle présente en son milieu une ouverture oblongue ménageant une vue sur le vitrail aux armes de la Ville de Paris qui décore le plafond de l’atrium du péristyle haut.
13
La Sorbonne.
Cette ouverture, délimitée par un garde-corps en ferronnerie, adopte l’aspect d’une corbeille, au point d’être habituellement désignée comme la « corbeille du péristyle ».
14
La Sorbonne.
Le grand escalier à double révolution. La verrière dont le médaillon central figure les armoiries de la ville de Paris.
15
La Sorbonne.
Le grand escalier à double révolution.
16
La Sorbonne.
17
La Sorbonne.
La balustrade en fer forgé est ornée des écussons des villes universitaires. Ici Lyon.
18
La Sorbonne.
Paris.
19
La Sorbonne.
Montpellier.
20
La Sorbonne.
Alger.
21
La Sorbonne.
Peintures murales évoquant les grands moments de l'université de Paris, de la concession de Saint-Louis à l'inauguration de la nouvelle Sorbonne.
22
La Sorbonne.
23
La Sorbonne.
Louis IX à l'abbaye de Royaumont étudie les mathématiques sous la direction de Vincent de Beauvais en 1223. De T. Chartran.
24
La Sorbonne.
Ambroise Paré au siège de Metz pratique la ligature des artères sur un arquebusier blessé en 1553.
25
La Sorbonne.
Bernard Palissy avec permission du Roi ouvre à Paris un cours public de minéralogie en 1575.
26
La Sorbonne.
Buffon en présence de Bernard de Jussieu et de Daubentonlit les premiers feuillets de son traité d'histoire naturelle en 1778.
27
La Sorbonne.
Pascal en compagnie de Decargues et du père Mersenne expose à Descartes ses projets d'expérience sur la pesanteur de l'air à la place royale en 1643.
28
La Sorbonne.
Lavoisier, après une expérience exécutée dans son laboratoire, convertit Bertoli à la doctrine pneumatique en 1785.
29
La Sorbonne.
Cuvier réunit les documents devant servir à son ouvrage sur les ossements fossiles (1823), par Chartran.
30
La Sorbonne.
Laennec à l'hôpital Necker ausculte un phtysique devant ses élèves en 1816.
31
La Sorbonne.
Arago fait son cours d'astronomie populaire dans l'amphithéâtre de l'observatoire.
32
La Sorbonne.
Saint-Louis remet à Robert de Sorbon (1201-1274) la charte de fondation de la Sorbonne.
33
La Sorbonne.
Abélard (1079-1142) et son école sur la montagne Sainte-Geneviève.
34
La Sorbonne.
Abélard et son école sur la montagne Sainte-Geneviève.
35
La Sorbonne.
Le prieur Jean Heynlin et le bibliothécaire Guillaume fichet installent dans les caves de la Sorbonne la première imprimerie qui ait été établie en France. 1469
36
La Sorbonne.
La Renaissance. Étienne Dolet, Jacques Amyot, Ronsard, Clément Marot, Rabelais, Ramus, La Boétie, Brantôme, Budé, l'estoile, Montaigne.
37
La Sorbonne.
Le 1er mai 1635 le cardinal de Richelieu pose la première pierre de la Sorbonne en présence de l'architecte Lemercier.
38
La Sorbonne.
Le 1er février 1595, veille de la fête de la Purification, le recteur Galland accompagné des doyens des facultés étant allé, selon l'ancienne coutume, offrir un cierge à Henri IV, le prince annonce à la députation son dessein de réformer l'université.
39
La Sorbonne.
Les Anciens, en particlier François de La Rochefoucauld.
40
La Sorbonne.
Les Modernes. Edgar-Quinet, Villemain, Guizot, Michelet, Cousin, Renan.
41
La Sorbonne.
Rollin, principal du collège de Beauvais à Paris
42
La Sorbonne.
Rollin, principal du collège de Beauvais à Paris
43
La Sorbonne.
Une vue de la cour par Lansyer.
44
La Sorbonne.
Plafond du Grand Salon.
45
La Sorbonne.
Le Grand Salon, ancienne salle du Conseil académique. Cette vaste galerie est aujourd’hui réservée aux réceptions officielles. Éclairée par de grands lustres à branches et globes lumineux, elle reçut plusieurs tableaux composés par Benjamin-Constant (1845-1902), peintre orientaliste, renommé pour ses portraits de la belle société de la fin du XIXe siècle. Il imagina les trois grandes compositions qui, au-dessus des lambris en bois naturel, font face aux fenêtres. L’auteur personnifia les Sciences par des hommes vieux et jeunes, vêtus à l’antique, étudiant sous une galerie ouverte sur une prairie et un sous-bois.
46
La Sorbonne.
Benjamin-Constant réalisa deux grandes peintures pour les petits côtés de la salle, l’un représentant Prométhée enchaîné et l’autre, Prométhée libéré. Ces peintures situées aux extrémités du Grand Salon représentent des allégories des Sciences et des Lettres. Des médaillons peints en trompe-l’œil, occupent le dessus des portes qui communiquent avec le péristyle et les salons voisins : ils représentent diverses figures antiques.
47
La Sorbonne.
48
La Sorbonne.
Le Grand Salon est orné d’un plafond à caissons et pendentifs, reproduisant les écussons aux armes des Villes qui possédaient un lycée en 1885.
49
La Sorbonne.
50
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
C'est là où se célèbrent les grandes solennités universitaires. Il reçoit un éclairage zénithal filtré par la verrière de la coupole, dont les nervures retombent sur d’imposants piliers. La couleur verte domine : elle caractérise la garniture des strapontins et des banquettes, la tapisserie des murs de clôture des tribunes et les peintures décoratives de la grande coupole et des coupolettes surmontant les tribunes. La salle se divise en trois parties : l’arène, occupée par plusieurs rangs de strapontins ; les gradins, meublés de banquettes, où débouchent diverses portes d’accès ; et les tribunes, qui s’élèvent sur deux étages. Sur le pourtour des tribunes, les piliers présentent des niches architecturées, dans lesquelles se tiennent six statues de pierre.
51
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Au fond, la vaste composition, "le bois sacré" par Puvis de Chavannes, 1889.
52
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Dans la clairière de bois sacré, au centre, est assise une figure symbolique de la Sorbonne. À ses côtés, deux génies porteurs de palme et de couronnes, hommage aux vivants et aux morts glorieux. Debout, l'Eloquence célébrant les conquêtes de l'esprit humain. Autour d'elle, les figures diverses de la Poésie. Du rocher s'écoule la source vivifiante : la jeunesse s'y abreuve avidement, la vieillesse aux mains tremblantes y fait remplir sa coupe.
53
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
A gauche, la philosophie, représentée par la lutte du spiritualisme et du matérialisme. L'Histoire interrogeant les antiques débris exhumés sous se yeux.
54
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
A droite, la Science : le Mer et la Terre lui offrent leurs richesses ; la Botanique avec sa gerbe de plantes, la Géologie appuyée sur un fossile ; les deux génies de la Physiologie tenant l'un un flacon, l'autre un scalpel ; la physique entrouvrant ses voiles devant un essaim de jeunes gens lui présentant comme prémices de leurs travaux la flamme de l'électricité ; la géométrie figurée par un groupe absorbé dans la recherche d'un problème.
55
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Les quartiers de la grande coupole sont ornés de cinq médaillons en camaïeu, peints par Pierre-Victor Galland (1822-1892), représentant, sous la forme de figures féminines, les allégories du Droit, de la Médecine, des Sciences, des Lettres et de la Théologie, qui constituaient les cinq facultés de l’Université de Paris en 1889. Dans des niches, des statues de grans hommes.
56
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Les lettres, sur le pilastre les noms de Condorcet, Guizot, Lmartine.
57
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Les sciences. les noms de Voltaire, Buffon,,Rousseau.
58
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
La Théologie, devenue l'Université de Paris quand la théologie fut supprimée en 1885.
59
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
La médecine. Corneille, Boileau, Racine.
60
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Le droit.
61
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Richelieu par Auguste-André Lançon (1836-1887).
62
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Richelieu par Auguste-André Lançon (1836-1887) et Pascal par Louis-Ernest Barrias (1841-1905).
63
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Rollin par Jules Chaplain (1839-1909 et Lavoisier par Aimé-Jules Dalou (1838-1902).
64
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Descartes et Robert de Sorbon par Gustave Crauk (1827-1905).
65
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Robert de Sorbon par Gustave Crauk (1827-1905).
66
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Les armoiries de Paris.
67
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
La faculté de théologie fiut supprimée en 1885. En 1896, une loi regroupa les facultés de droit, lettres, médecine et sciences d'une même académie en une personne morale, l'université. La Sorbonne, déjà siège du rectorat de Paris, devenait par là le siège de la nouvelle université de Paris.
68
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
69
La Sorbonne.
Salle des autorités, communiquant avec la scène du grand amphi. Décorée d'allégories des sciences peintes dans les styles pointilliste et fauve, elle était le lieu de préparation et de repos des sommités appelées à intervenir dans le grand amphi et servait de coulisses pour les représentations qui s'y déroulaient. Elle est divisée en trois sections par quatre colonnes doriques en calcaire de Corgolain.
70
La Sorbonne.
Salle des autorités, communiquant avec la scène du grand amphi. Décorée d'allégories des sciences peintes dans les styles pointilliste et fauve, elle était le lieu de préparation et de repos des sommités appelées à intervenir dans le grand amphi et servait de coulisses pour les représentations qui s'y déroulaient.
71
La Sorbonne.
Astronomie et mathématiques par Hélène Dufau (1869 – 1939). Sur un décor de ciel constellé tournent éperdument et face-à-face, les bras pour soutenir et rythmer leur ronde, un homme et une femme qui, ayant rapproché leurs pieds, laissent leurs corps allés à la renverse, image des forces contraires qui s'équilibrent autour du bassin circulaire et rythme souverain des sphères célestes emportées dans leur rond parfaite. Cependant sur la droite deux femmes contemplent le couple et aux accords du triangle mélodieux rythment le pas de la danse. Accoudé et rêveur, un homme à l'ombre de la forêt verte et bleue est étendu, opposition symbolique du mouvement éternel et du repos fécond, source de toute harmonie.
72
La Sorbonne.
La géologie par Hélène Dufaux. Tandis qu'au loin fume le cratère d'un volcan, une femme nue, assise au bord de la mer, de sa main gauche élève un coquillage. Des rochers aux colorations diverses s'allongent à l'horizon.
73
La Sorbonne.
La zoologie par Hélène Dufaux.Un charmeur dans une forêt tropicale appelle au rythme de sa flûte les animaux qui, près de lui, s'arrêtent émerveillés.
74
La Sorbonne.
Radioactivité, magnétisme par Hélène Dufaux. Au flanc d'une montagne lumineuse un corps immense de femme. Elle se pâme et se renverse à demi pour recevoir sur la bouche un baiser viril qui descend du ciel tourmenté, tandis qu'un arc-en-ciel jaillit ded nuées, c'est l'union des éléments. Plus bas, sur un chemin torrentueux que borde un épais taillis d'arbres colorés, s'en vont, amoureusement enlacés, un homme et une femme nus qui chevauchent un cheval blanc et un cheval noir, invincible attirance qui gouverne la Nature et la Vie.
75
La Sorbonne.
L'éloquence par Ernest Laurent (1859 – 1929). Debout sur un tertre, le bras tendu, l'orateur tourné vers ce qu'il écoute parler dans la foule attentive : Hébert, peintre, maître d'Ernest Laurent ; Ernest Laurent, peintre, auteur du tableau ; Liard, vice recteur ; Madame Laurent et ses quatre enfants ; Monsieur Laurent père et sa femme ; Henri Martin, peintre ; Le Sidaner, peintre.
76
La Sorbonne.
La philosophie par Ernest Laurent. Un vieillard assis sur une éminence songe entre la Vie, symbolisée par un enfant nouveau-né à qui la mère offre le sein et la Mort, l'ensevelissement d'un humain par deux de ses frères. Au loin, courbé sur la charrue, un laboureur creuse un sillon, la vie éternelle continue.
77
La Sorbonne.
L'histoire par Ernest Laurent. Une femme debout décrit les ruines de Rome étendu au loin à ses pieds : un jeune homme prendre des notes tandis que trois hommes écoutent la leçon d'histoire. Sur le tableau : une femme debout ; un jeune homme assis ; Roger Marx, critique d'art ; Paul Jammot, conservateur au musée du Louvre ; Henri Marcel, directeur des Beaux-Arts.
78
La Sorbonne.
La poésie par Ernest Laurent. Où sont symbolisées harmonieusement les quatre genres : la plaintive Elégie et sa compagne l'Ode aux accents éperdus, le couple heureux et chantant de l'Idylle, l'Epopée qu' emporte dans sa course l'ardent Pégase.
79
La Sorbonne.
La Faculté des Sciences par Jules Blanchard, 1902.
80
La Sorbonne.
La Faculté des Lettres par Léon Fagel, 1900.
81
La Sorbonne.
82
La Sorbonne.
83
La Sorbonne.
84
1
2
Precedent
Suivant
Accueil
Contact