Manufacture de Sèvres et Musée des Artes et Métiers

<center>Manufacture de Sèvres</center>STELE ARMENIENNE : KHATCHKAR
Les KHATCHKARS (littéralement : croix de pierre), très largement répandus en Arménie, sont l'une des expressions originales de l'art arménien. Ils sont en pierre ou, comme celui-ci, en tuf,. Au centre, la rosace est le symbole de l’éternité et est liée à l’image du paradis terrestre.
Au-dessus, la croix, symbole de la religion chrétienne, prend ses racines dans le paradis terrestre pour s’élever vers le paradis céleste. Les 2 végétaux à 7 branches qui entourent la croix représentent l’arbre fleuri du paradis, l’arbre de vie qui tend vers la vie éternelle.
Manufacture de Sèvres
STELE ARMENIENNE : KHATCHKAR Les KHATCHKARS (littéralement : croix de pierre), très largement répandus en Arménie, sont l'une des expressions originales de l'art arménien. Ils sont en pierre ou, comme celui-ci, en tuf,. Au centre, la rosace est le symbole de l’éternité et est liée à l’image du paradis terrestre. Au-dessus, la croix, symbole de la religion chrétienne, prend ses racines dans le paradis terrestre pour s’élever vers le paradis céleste. Les 2 végétaux à 7 branches qui entourent la croix représentent l’arbre fleuri du paradis, l’arbre de vie qui tend vers la vie éternelle.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>La manufacture fut successivement, au fil des régimes politiques, manufacture royale, impériale puis nationale. Toujours en activité, la manufacture poursuit l'édition d'objets créés depuis 1740. Sa production est aussi largement orientée aujourd'hui vers la création contemporaine. La Manufacture de porcelaine, trop à l’étroit dans ses anciens locaux, s’installe dans de nouveaux bâtiments construits sur le terrain de la Cristallerie et sur une partie du domaine de Saint-Cloud cédée par Napoléon III. L’inauguration a lieu le 17 novembre 1876. Dans le même temps, le Musée de la céramique, fondé en 1812 par Alexandre Brongniart, Directeur de la Manufacture, emménage, sous la direction de Jules Champfleury, dans un bâtiment prestigieux, face à la Seine.
Manufacture de Sèvres
La manufacture fut successivement, au fil des régimes politiques, manufacture royale, impériale puis nationale. Toujours en activité, la manufacture poursuit l'édition d'objets créés depuis 1740. Sa production est aussi largement orientée aujourd'hui vers la création contemporaine. La Manufacture de porcelaine, trop à l’étroit dans ses anciens locaux, s’installe dans de nouveaux bâtiments construits sur le terrain de la Cristallerie et sur une partie du domaine de Saint-Cloud cédée par Napoléon III. L’inauguration a lieu le 17 novembre 1876. Dans le même temps, le Musée de la céramique, fondé en 1812 par Alexandre Brongniart, Directeur de la Manufacture, emménage, sous la direction de Jules Champfleury, dans un bâtiment prestigieux, face à la Seine.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>En 1740, la Manufacture de Vincennes est fondée, grâce au soutien de Louis XV et de Madame de Pompadour, afin de concurrencer les productions de Chantilly et de Meissen. En 1756, la manufacture est transférée à Sèvres dans un bâtiment construit à l'initiative de Madame de Pompadour, à proximité de son château de Bellevue. Long de 130 mètres et haut de quatre étages, il est édifié entre 1753 et 1756 par l'architecte Lindet De part et d'autre du pavillon central, surmonté, à l'étage des combles, d'un fronton sans sculpture portant l'horloge de l'ancienne Verrerie royale, le bâtiment se développe sur deux longues ailes terminées, aux deux extrémités, par des pavillons d'angle. Le pavillon central est précédé d'une cour dite du public, fermée par une grille en fer forgé. Face à la manufacture est aménagée une demi-lune pour permettre le stationnement des carrosses des visiteurs.
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En 1740, la Manufacture de Vincennes est fondée, grâce au soutien de Louis XV et de Madame de Pompadour, afin de concurrencer les productions de Chantilly et de Meissen. En 1756, la manufacture est transférée à Sèvres dans un bâtiment construit à l'initiative de Madame de Pompadour, à proximité de son château de Bellevue. Long de 130 mètres et haut de quatre étages, il est édifié entre 1753 et 1756 par l'architecte Lindet De part et d'autre du pavillon central, surmonté, à l'étage des combles, d'un fronton sans sculpture portant l'horloge de l'ancienne Verrerie royale, le bâtiment se développe sur deux longues ailes terminées, aux deux extrémités, par des pavillons d'angle. Le pavillon central est précédé d'une cour dite du public, fermée par une grille en fer forgé. Face à la manufacture est aménagée une demi-lune pour permettre le stationnement des carrosses des visiteurs.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Dans le médaillon : Bernard Palissy
Manufacture de Sèvres
Dans le médaillon : Bernard Palissy
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Le pavillon central, surmonté, à l'étage des combles, d'un fronton sans sculpture portant l'horloge de l'ancienne Verrerie royale
Manufacture de Sèvres
Le pavillon central, surmonté, à l'étage des combles, d'un fronton sans sculpture portant l'horloge de l'ancienne Verrerie royale
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Dans le médaillon : Lucca della Robbia
Manufacture de Sèvres
Dans le médaillon : Lucca della Robbia
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Fondée à Vincennes en 1740.
Manufacture de Sèvres
Fondée à Vincennes en 1740.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Louis-Ernest Barrias (1841-1905).
Bernard Palissy.
Statue restaurée en 2011 grâce au mécénat de la Fondation Sèvres Patrimoine & Culture et du Cercle des Mécènes de la Cité de la céramique. 1880.
Bronze.
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Louis-Ernest Barrias (1841-1905). Bernard Palissy. Statue restaurée en 2011 grâce au mécénat de la Fondation Sèvres Patrimoine & Culture et du Cercle des Mécènes de la Cité de la céramique. 1880. Bronze.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>À l'origine, la manufacture produisait une porcelaine tendre. En 1768, le pharmacien bordelais Vilaris et son ami Jean-Baptiste Darnet découvrent le premier gisement de kaolin sur le sol français, à Saint-Yrieix-la-Perche au sud de Limoges. Le 13 février 1771, le Comte de Thy de Milly de l'Académie royale des sciences de Paris, communique à l’académie royale des sciences un mémoire sur la composition de la porcelaine dure. La porcelaine dure est commercialisée à Sèvres dès 1770.

De 1800 à 1847, la manufacture prend son essor et acquiert sa renommée internationale sous la direction d'Alexandre Brongniart, nommé par Claude Berthollet.

En 1875, la manufacture est déplacée dans des bâtiments spécialement construits par l'État français, en bordure du parc de Saint-Cloud.
Manufacture de Sèvres
À l'origine, la manufacture produisait une porcelaine tendre. En 1768, le pharmacien bordelais Vilaris et son ami Jean-Baptiste Darnet découvrent le premier gisement de kaolin sur le sol français, à Saint-Yrieix-la-Perche au sud de Limoges. Le 13 février 1771, le Comte de Thy de Milly de l'Académie royale des sciences de Paris, communique à l’académie royale des sciences un mémoire sur la composition de la porcelaine dure. La porcelaine dure est commercialisée à Sèvres dès 1770. De 1800 à 1847, la manufacture prend son essor et acquiert sa renommée internationale sous la direction d'Alexandre Brongniart, nommé par Claude Berthollet. En 1875, la manufacture est déplacée dans des bâtiments spécialement construits par l'État français, en bordure du parc de Saint-Cloud.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Directeur de la Manufacture de Sèvres pendant toute la première moitié du 19e siècle, Alexandre Brongniart (1770-1847), fils de l'architecte de la Bourse, brillant scientifique, chimiste et minéralogiste, est à l'origine de la création du Musée céramique et vitrique qui ouvre en 1824.
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Directeur de la Manufacture de Sèvres pendant toute la première moitié du 19e siècle, Alexandre Brongniart (1770-1847), fils de l'architecte de la Bourse, brillant scientifique, chimiste et minéralogiste, est à l'origine de la création du Musée céramique et vitrique qui ouvre en 1824.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Marcel Derny.
Figure allongée. Pièce d’essai. 1964. Grés.
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Marcel Derny. Figure allongée. Pièce d’essai. 1964. Grés.
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<center>Manufacture de Sèvres</center> Vase Cordelier 1ère grandeur, émaux de PN (pâte nouvelle) bleu céleste
Manufacture de Sèvres
Vase Cordelier 1ère grandeur, émaux de PN (pâte nouvelle) bleu céleste
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<center>Manufacture de Sèvres</center> Vase Cordelier 1ère grandeur, émaux de PN (pâte nouvelle) bleu céleste
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Vase Cordelier 1ère grandeur, émaux de PN (pâte nouvelle) bleu céleste
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Aspect d'un four de cuisson. Il est construit en briques et fortement ceinturé de fer pour limiter les effets de la dilatation par la chaleur. Sèvres conserve 6 de ses fours à bois du 19e siècle - en briques, de forme ronde et haute de près de 10 mètres ; deux d’entre eux servent toujours de manière occasionnelle, pour des réalisations exceptionnelles de décor de grand feu et pour assurer la transmission de ces savoir-faire.
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Aspect d'un four de cuisson. Il est construit en briques et fortement ceinturé de fer pour limiter les effets de la dilatation par la chaleur. Sèvres conserve 6 de ses fours à bois du 19e siècle - en briques, de forme ronde et haute de près de 10 mètres ; deux d’entre eux servent toujours de manière occasionnelle, pour des réalisations exceptionnelles de décor de grand feu et pour assurer la transmission de ces savoir-faire.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Le bois utilisé pour chauffer les fours est exclusivement du bois de bouleau. Sa combustion forte et rapide est uniforme, sa flamme est longue et il dégage peu de cendres. Ce bois est le seul capable de porter le four aux températures recherchées (petit feu vers 800 °C, grand feu vers 1 300 °C).
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Le bois utilisé pour chauffer les fours est exclusivement du bois de bouleau. Sa combustion forte et rapide est uniforme, sa flamme est longue et il dégage peu de cendres. Ce bois est le seul capable de porter le four aux températures recherchées (petit feu vers 800 °C, grand feu vers 1 300 °C).
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Les petites constructions sur les côtés sont les alandiers, c'est-à-dire les foyers latéraux qui permettent de chauffer le four central. Un four comporte 4, 6 ou 8 alandiers. on a 3 sortes de cuissons : la cuisson de dégourdi à 980 °c, la cuisson finale à 1400 °C et la cuisson d'émaillage entre 650°C et 880°C.
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Les petites constructions sur les côtés sont les alandiers, c'est-à-dire les foyers latéraux qui permettent de chauffer le four central. Un four comporte 4, 6 ou 8 alandiers. on a 3 sortes de cuissons : la cuisson de dégourdi à 980 °c, la cuisson finale à 1400 °C et la cuisson d'émaillage entre 650°C et 880°C.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Fours électriques.
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Fours électriques.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Matières premières utilisées par le laboratoire. Oxydes métalliques, fondant de peinture cru,
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Matières premières utilisées par le laboratoire. Oxydes métalliques, fondant de peinture cru,
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Transformation du lingot d'or par voie chimique, l'or sous forme de pourpre de Cassius et fondant de peinture à l'or.
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Transformation du lingot d'or par voie chimique, l'or sous forme de pourpre de Cassius et fondant de peinture à l'or.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Gazette (ou Cassette). Etui dans lequel on enferme une pièce avant de la passer au feu, afin de la protéger du conctact direct de la flamme.
Les gazettes destinées à la cuisson des assiettes s’appellent porte-pièces.
Les cerces, quant à elles, sont des cylindres en réfractaire sans fond, de hauteur variable. Il en existe de différentes hauteurs et diamètres. Elles sont poséees sur des rondeaux de même matière.
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Gazette (ou Cassette). Etui dans lequel on enferme une pièce avant de la passer au feu, afin de la protéger du conctact direct de la flamme. Les gazettes destinées à la cuisson des assiettes s’appellent porte-pièces. Les cerces, quant à elles, sont des cylindres en réfractaire sans fond, de hauteur variable. Il en existe de différentes hauteurs et diamètres. Elles sont poséees sur des rondeaux de même matière.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Les moules.
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Les moules.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Les moules.
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Les moules.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Atelier de grand coulage.
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Atelier de grand coulage.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Atelier de grand coulage. Barbotine. En céramique et en poterie, la barbotine est de la pâte d'argile délayée dans de l'eau. Elle a de multiples usages en poterie tels qu'assembler des éléments, couler l'argile dans un moule, ou appliquer des couleurs sur un fond de pâte.
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Atelier de grand coulage. Barbotine. En céramique et en poterie, la barbotine est de la pâte d'argile délayée dans de l'eau. Elle a de multiples usages en poterie tels qu'assembler des éléments, couler l'argile dans un moule, ou appliquer des couleurs sur un fond de pâte.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Atelier de grand coulage. Réservoirs de barbotine.
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Atelier de grand coulage. Réservoirs de barbotine.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Atelier de grand coulage. Le principe du coulage est le suivant : de la pâte de porcelaine délayée en barbotine est introduite sous forme fluide dans un moule en plâtre à la forme de la pièce à produire. Au contact du plâtre, l’eau de la barbotine est absorbée par capillarité, une couche de pâte finit par se déposer sur la paroi absorbante du moule.

Lorsque l’épaisseur de pâte est jugée suffisante, le moule est renversé pour vider l’excédant de barbotine. Après un certain temps la pâte plastique déposée se détache du moule en prenant du retrait, lorsque le raffermissement est suffisant, la pièce peut-être démoulée.
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Atelier de grand coulage. Le principe du coulage est le suivant : de la pâte de porcelaine délayée en barbotine est introduite sous forme fluide dans un moule en plâtre à la forme de la pièce à produire. Au contact du plâtre, l’eau de la barbotine est absorbée par capillarité, une couche de pâte finit par se déposer sur la paroi absorbante du moule. Lorsque l’épaisseur de pâte est jugée suffisante, le moule est renversé pour vider l’excédant de barbotine. Après un certain temps la pâte plastique déposée se détache du moule en prenant du retrait, lorsque le raffermissement est suffisant, la pièce peut-être démoulée.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Atelier de grand coulage. La barbotine se loge entre la maquette de l'objet et le moule.
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Atelier de grand coulage. La barbotine se loge entre la maquette de l'objet et le moule.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Atelier de grand coulage. De gauche à droite : l'objet dans son moule (après avoir vidé la barbotine, la céramique reste sur les parois du moule, on insuffle de l'air dans le moule quelques minutes, on laisse sécher et on démoule), objet après démoulage (on le place sur un tour pour le retoucher),objet en  porcelaine crue que l'on place dans un four à 980 °C, c'est la cuisson de dégourdi qui permet d'obtenir le dernier objet, une porcelaine poreuse ce qui permet ensuite la pose de la couverte incolore appelée émail. À l’atelier d’émaillage par trempage, chaque objet est immergé rapidement dans le bain d’émail ; après séchage et vérification au pinceau, les objets cuisent à haute température (la plus élevée à Sèvres est de 1 380 °C) dans le four dit de blanc. À cette étape, les pièces sont solides, vitrifiées dans la masse et translucides.
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Atelier de grand coulage. De gauche à droite : l'objet dans son moule (après avoir vidé la barbotine, la céramique reste sur les parois du moule, on insuffle de l'air dans le moule quelques minutes, on laisse sécher et on démoule), objet après démoulage (on le place sur un tour pour le retoucher),objet en porcelaine crue que l'on place dans un four à 980 °C, c'est la cuisson de dégourdi qui permet d'obtenir le dernier objet, une porcelaine poreuse ce qui permet ensuite la pose de la couverte incolore appelée émail. À l’atelier d’émaillage par trempage, chaque objet est immergé rapidement dans le bain d’émail ; après séchage et vérification au pinceau, les objets cuisent à haute température (la plus élevée à Sèvres est de 1 380 °C) dans le four dit de blanc. À cette étape, les pièces sont solides, vitrifiées dans la masse et translucides.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Atelier de grand coulage. Le pied du vase est collé après l'avoir trempé dans de la barbotine, cette dernière servant de colle.
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Atelier de grand coulage. Le pied du vase est collé après l'avoir trempé dans de la barbotine, cette dernière servant de colle.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>  L’atelier de garnissage-découpage façonne des anses, becs et boutons de préhension. Il intervient dans le découpage de pièces réalisées par l’atelier du calibrage. Il procède également à la retouche des vases facettés provenant de l’atelier du grand-coulage.
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L’atelier de garnissage-découpage façonne des anses, becs et boutons de préhension. Il intervient dans le découpage de pièces réalisées par l’atelier du calibrage. Il procède également à la retouche des vases facettés provenant de l’atelier du grand-coulage.
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<center>Manufacture de Sèvres</center> Atelier de Garnissage-Découpage. Le collage des garnitures se fait avec de la barbotine. Au départ, il faut tenir compte du retrait de 18% à la cuisson.
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Atelier de Garnissage-Découpage. Le collage des garnitures se fait avec de la barbotine. Au départ, il faut tenir compte du retrait de 18% à la cuisson.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Ateliers de Filage – impression. Les métiers de décoration des porcelaines de Sèvres sont  l'émaillage par insufflation, où des techniques diverses sont employées avec les couleurs de grand feu ; la pose des fonds colorés, parmi lesquels le plus célèbre est le bleu de Sèvres avec les couleurs de petit feu ; l’offset ; l’impression, métier précédé par ceux du dessinateur-modéliste  et de la gravure ; le filage et dorure, pour l’application au pinceau des filets et autres garnitures ; le brunissage, étape de lissage à l’agate et aux hématites du décor doré, afin de redonner la brillance à l’or pur rendu mat par la cuisson ; le montage et la ciselure, où le métal est travaillé, notamment pour assembler des éléments entre eux et ciseler des surfaces.
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Ateliers de Filage – impression. Les métiers de décoration des porcelaines de Sèvres sont l'émaillage par insufflation, où des techniques diverses sont employées avec les couleurs de grand feu ; la pose des fonds colorés, parmi lesquels le plus célèbre est le bleu de Sèvres avec les couleurs de petit feu ; l’offset ; l’impression, métier précédé par ceux du dessinateur-modéliste et de la gravure ; le filage et dorure, pour l’application au pinceau des filets et autres garnitures ; le brunissage, étape de lissage à l’agate et aux hématites du décor doré, afin de redonner la brillance à l’or pur rendu mat par la cuisson ; le montage et la ciselure, où le métal est travaillé, notamment pour assembler des éléments entre eux et ciseler des surfaces.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Ateliers de Filage – impression. Le motif est gravé au burin ou par eau forte sur une plaque métallique. On met de la pâte (or+huile+suie) sur la plaque chauffée et par une presse taille douce on dépose le motif sur du papier de soie.
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Ateliers de Filage – impression. Le motif est gravé au burin ou par eau forte sur une plaque métallique. On met de la pâte (or+huile+suie) sur la plaque chauffée et par une presse taille douce on dépose le motif sur du papier de soie.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Ateliers de Filage – impression. On dégraisse l'objet.
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Ateliers de Filage – impression. On dégraisse l'objet.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Ateliers de Filage – impression. Les outils. On humidifie le papier sur une plaque de marbre.
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Ateliers de Filage – impression. Les outils. On humidifie le papier sur une plaque de marbre.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Ateliers de Filage – impression. On pose le papier de soie.
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Ateliers de Filage – impression. On pose le papier de soie.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Ateliers de Filage – impression. On presse le papier.
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Ateliers de Filage – impression. On presse le papier.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Ateliers de Filage – impression. On peut utiliser une roulette.
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Ateliers de Filage – impression. On peut utiliser une roulette.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Ateliers de Filage – impression. On enlève le papier.
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Ateliers de Filage – impression. On enlève le papier.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Ateliers de Filage – impression. On recharge le motif avec de la poudre d'or et on enlève l'eau.
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Ateliers de Filage – impression. On recharge le motif avec de la poudre d'or et on enlève l'eau.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Ateliers de Filage – impression. Et voilà le résultat....
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Ateliers de Filage – impression. Et voilà le résultat....
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<center>Manufacture de Sèvres</center> Atelier de brunissage. Le brunissage, étape de lissage à l’agate et aux hématites du décor doré, permet de redonner la brillance à l’or pur rendu mat par la cuisson. L'agate s'utilise pour l'éclat des filets, tandis que l'hématite, plus douce, s'utilise pour les détails.
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Atelier de brunissage. Le brunissage, étape de lissage à l’agate et aux hématites du décor doré, permet de redonner la brillance à l’or pur rendu mat par la cuisson. L'agate s'utilise pour l'éclat des filets, tandis que l'hématite, plus douce, s'utilise pour les détails.
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<center>Manufacture de Sèvres</center> Atelier de brunissage.
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Atelier de brunissage.
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<center>Manufacture de Sèvres</center> Atelier de brunissage.
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Atelier de brunissage.
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<center>Manufacture de Sèvres</center> Atelier de brunissage.
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Atelier de brunissage.
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<center>Manufacture de Sèvres</center> Atelier de brunissage.
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Atelier de brunissage.
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<center>Manufacture de Sèvres</center> Atelier de brunissage.
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Atelier de brunissage.
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<center>Manufacture de Sèvres</center> SERVICE BLEU ÉLYSÉE. À l'issue d'un concours sur projet Évariste Richer a conçu le Service Bleu Élysée, à partir d'un plan du rez-de-chaussée du palais de l'Elysée datant de 1913. L'artiste a décomposé l'image en trois cents cercles définis par une assiette, chacune représentant un détail architectural du plan. Ces cinq assiettes représentent le célèbre perron de l'Élysée.
L'offset procédé d'impression qui permet une reproduction fidèle à l'intention de l'artiste, révèle la densité graphique du bleu de Sèvres et la blancheur de la porcelaine. Aujourd'hui, cette technique qui a peu à peu remplacé la la lithographie, est associée aux progrès Informatiques afin d'élargir le champ des possibles.
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SERVICE BLEU ÉLYSÉE. À l'issue d'un concours sur projet Évariste Richer a conçu le Service Bleu Élysée, à partir d'un plan du rez-de-chaussée du palais de l'Elysée datant de 1913. L'artiste a décomposé l'image en trois cents cercles définis par une assiette, chacune représentant un détail architectural du plan. Ces cinq assiettes représentent le célèbre perron de l'Élysée. L'offset procédé d'impression qui permet une reproduction fidèle à l'intention de l'artiste, révèle la densité graphique du bleu de Sèvres et la blancheur de la porcelaine. Aujourd'hui, cette technique qui a peu à peu remplacé la la lithographie, est associée aux progrès Informatiques afin d'élargir le champ des possibles.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>TORCHÈRE Manufacture de Sèvres, Louis- Robert Carrier-Belleuse (1824-1887)
Biscuit de porcelaine dure Sèvres 1883.
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TORCHÈRE Manufacture de Sèvres, Louis- Robert Carrier-Belleuse (1824-1887) Biscuit de porcelaine dure Sèvres 1883.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>TORCHÈRE Manufacture de Sèvres, Louis- Robert Carrier-Belleuse (1824-1887)
Biscuit de porcelaine dure Sèvres 1883.
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TORCHÈRE Manufacture de Sèvres, Louis- Robert Carrier-Belleuse (1824-1887) Biscuit de porcelaine dure Sèvres 1883.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>VASE NEPTUNE Manufacture nationale de Sèvres Forme : Joseph Nicolle (1810-1887). Porcelaine dure. Sèvres 1867
Manufacture de Sèvres
VASE NEPTUNE Manufacture nationale de Sèvres Forme : Joseph Nicolle (1810-1887). Porcelaine dure. Sèvres 1867
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Vase Neptune. Manufacture de Sèvres. Le plus grand vase produit par Sèvres a été réalisé grâce à l'innovation technique du coulage à air comprimé et présenté au public lors de l'exposition universelle de 1867. Porcelaine dure. Sèvres 1867.
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Vase Neptune. Manufacture de Sèvres. Le plus grand vase produit par Sèvres a été réalisé grâce à l'innovation technique du coulage à air comprimé et présenté au public lors de l'exposition universelle de 1867. Porcelaine dure. Sèvres 1867.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Vase Neptune. Manufacture de Sèvres. Le plus grand vase produit par Sèvres a été réalisé grâce à l'innovation technique du coulage à air comprimé et présenté au public lors de l'exposition universelle de 1867. Porcelaine dure. Sèvres 1867.
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Vase Neptune. Manufacture de Sèvres. Le plus grand vase produit par Sèvres a été réalisé grâce à l'innovation technique du coulage à air comprimé et présenté au public lors de l'exposition universelle de 1867. Porcelaine dure. Sèvres 1867.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Manufacture de Meissen. Paon faisant la roue. 
Kaendler, Johann Joachim.
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Manufacture de Meissen. Paon faisant la roue. Kaendler, Johann Joachim.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Les animaux en porcelaine de Meissen.
Ces animaux font partie d’une commande exceptionnelle du fondateur de la manufacture de Meissen, Auguste II le Fort, prince électeur de Saxe et roi de Pologne.
Ils étaient destinés à son Palais japonais de Dresde pour affirmer la suprématie de la porcelaine de Saxe.
La commande qui représentait un véritable défi technique fut conçue entre 1731 et 1736 par les sculpteurs, Johann Gottlieb Kirchner et Johann Joachim Kaendler, en s’inspirant des animaux vivants des collections royales.
La plupart des pièces de cette commande sont conservées dans la collection de porcelaine du musée de Dresde. Sèvres en possède cinq, envoyées en 1837 dans le cadre d’un échange. Ces œuvres ont été restaurées récemment afin de restituer leur caractère authentique avec notamment la mise au jour des fentes de cuisson.
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Les animaux en porcelaine de Meissen. Ces animaux font partie d’une commande exceptionnelle du fondateur de la manufacture de Meissen, Auguste II le Fort, prince électeur de Saxe et roi de Pologne. Ils étaient destinés à son Palais japonais de Dresde pour affirmer la suprématie de la porcelaine de Saxe. La commande qui représentait un véritable défi technique fut conçue entre 1731 et 1736 par les sculpteurs, Johann Gottlieb Kirchner et Johann Joachim Kaendler, en s’inspirant des animaux vivants des collections royales. La plupart des pièces de cette commande sont conservées dans la collection de porcelaine du musée de Dresde. Sèvres en possède cinq, envoyées en 1837 dans le cadre d’un échange. Ces œuvres ont été restaurées récemment afin de restituer leur caractère authentique avec notamment la mise au jour des fentes de cuisson.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Porcelaine tendre de Saint-Cloud. 1680-1730. Bien que fabriquée sans kaolin la pâte de la porcelaine tendre est très blanche et résiste à la cuisson. La substitution de la pâte dure à la pâte tendre date des années 1770. Le kaolin donnait aux porcelaines de Chine et de Saxe un éclat que n'avait pas la porcelaine de Sèvres. Fine et translucide, la porcelaine possède une pâte naturellement blanche, à base de kaolin, de feldspath et de quartz. Un biscuit est une faïence cuite entre 980 et 1040 °C sans glaçure (sans émaillage), une porcelaine tendre ou dure, cuite sans glaçure à haute température (de 1 200 à 1 400 °C) Les premières exécutions en biscuit de porcelaine ont été faites à la moitié du XVIIIe siècle à la manufacture de Sèvres afin de se démarquer des productions polychromes de la manufacture de Meissen
Manufacture de Sèvres
Porcelaine tendre de Saint-Cloud. 1680-1730. Bien que fabriquée sans kaolin la pâte de la porcelaine tendre est très blanche et résiste à la cuisson. La substitution de la pâte dure à la pâte tendre date des années 1770. Le kaolin donnait aux porcelaines de Chine et de Saxe un éclat que n'avait pas la porcelaine de Sèvres. Fine et translucide, la porcelaine possède une pâte naturellement blanche, à base de kaolin, de feldspath et de quartz. Un biscuit est une faïence cuite entre 980 et 1040 °C sans glaçure (sans émaillage), une porcelaine tendre ou dure, cuite sans glaçure à haute température (de 1 200 à 1 400 °C) Les premières exécutions en biscuit de porcelaine ont été faites à la moitié du XVIIIe siècle à la manufacture de Sèvres afin de se démarquer des productions polychromes de la manufacture de Meissen
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<center>Manufacture de Sèvres</center>SALIERE. Manufacture de Saint-Cloud. Porcelaine tendre Saint-Cloud, Hauts-de-Seine Vers 1700
BOITE A SAVON. Manufacture de Saint-Cloud. Porcelaine tendre Saint-Cloud, Hauts-de-Seine Vers 1710
SOUCOUPE. Manufacture de Saint-Cloud. Porcelaine tendre Saint-Cloud, Hauts-de-Seine Vers 1700
PORTE-HUILIER. Manufacture de Saint-Cloud. Porcelaine tendre Saint-Cloud,
Manufacture de Sèvres
SALIERE. Manufacture de Saint-Cloud. Porcelaine tendre Saint-Cloud, Hauts-de-Seine Vers 1700 BOITE A SAVON. Manufacture de Saint-Cloud. Porcelaine tendre Saint-Cloud, Hauts-de-Seine Vers 1710 SOUCOUPE. Manufacture de Saint-Cloud. Porcelaine tendre Saint-Cloud, Hauts-de-Seine Vers 1700 PORTE-HUILIER. Manufacture de Saint-Cloud. Porcelaine tendre Saint-Cloud,
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<center>Manufacture de Sèvres</center>BOL SEIN. Manufacture nationale de Sèvres. Forme attribuée à Jean-Jacques Lagrenée (1739-1821). Service de la reine Marie-Antoinette pour la laiterie du château de Rambouillet. Porcelaine dure Sèvres, Hauts-de-Seine 1786.
Manufacture de Sèvres
BOL SEIN. Manufacture nationale de Sèvres. Forme attribuée à Jean-Jacques Lagrenée (1739-1821). Service de la reine Marie-Antoinette pour la laiterie du château de Rambouillet. Porcelaine dure Sèvres, Hauts-de-Seine 1786.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>L’AMOUR SANS QUARTIER Manufacture royale de Sèvres Modèle conçu sous la direction de Louis-Simon Boizot (1743-1809). Biscuit de porcelaine dure Sèvres, Hauts-de-Seine Date du modèle : 1781
Manufacture de Sèvres
L’AMOUR SANS QUARTIER Manufacture royale de Sèvres Modèle conçu sous la direction de Louis-Simon Boizot (1743-1809). Biscuit de porcelaine dure Sèvres, Hauts-de-Seine Date du modèle : 1781
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<center>Manufacture de Sèvres</center>LES CYMBALES. Surtout du Triomphe de Bacchus. Manufacture royale de Sèvres. Biscuit de porcelaine dure Sèvres, Hauts-de-Seine. Date du modèle : 1773
Manufacture de Sèvres
LES CYMBALES. Surtout du Triomphe de Bacchus. Manufacture royale de Sèvres. Biscuit de porcelaine dure Sèvres, Hauts-de-Seine. Date du modèle : 1773
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<center>Manufacture de Sèvres</center>THÉIÈRE OEUF ET SERPENT. Manufacture impériale de Sèvres. Porcelaine dure Sèvres. Vers 1810.
Manufacture de Sèvres
THÉIÈRE OEUF ET SERPENT. Manufacture impériale de Sèvres. Porcelaine dure Sèvres. Vers 1810.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Service des Arts Industriels. Fabrication des glaces, le polissage. Manufacture royale de Sèvres. Porcelaine dure, peinture par Develly. Sèvres 1827.
Manufacture de Sèvres
Service des Arts Industriels. Fabrication des glaces, le polissage. Manufacture royale de Sèvres. Porcelaine dure, peinture par Develly. Sèvres 1827.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Bureau secrétaire. Secrétaire des Muses. Manufacture royale de Sèvres. Porcelaine dure, montée en bronze doré sur bâti de bois, peinture par Leguay.
Sèvres Vers 1820.
Manufacture de Sèvres
Bureau secrétaire. Secrétaire des Muses. Manufacture royale de Sèvres. Porcelaine dure, montée en bronze doré sur bâti de bois, peinture par Leguay. Sèvres Vers 1820.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>PENDULE. Manufacture de Meissen. Porcelaine dure Saxe, Allemagne Vers 1760
Manufacture de Sèvres
PENDULE. Manufacture de Meissen. Porcelaine dure Saxe, Allemagne Vers 1760
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<center>Manufacture de Sèvres</center>APOTHÉOSE. Monument en l'honneur de l'Électeur palatin Charles Théodore (1724-1799) et de son épouse Manufacture de Franckenthal Modèle : Franz Conrad Link (1730-1793). Sept princes germaniques, appelés Electeurs, avaient le privilège d'élire l’Empereur du Saint-Empire romain-germanique. Porcelaine dure Palatinat, Allemagne. Vers 1770.
Manufacture de Sèvres
APOTHÉOSE. Monument en l'honneur de l'Électeur palatin Charles Théodore (1724-1799) et de son épouse Manufacture de Franckenthal Modèle : Franz Conrad Link (1730-1793). Sept princes germaniques, appelés Electeurs, avaient le privilège d'élire l’Empereur du Saint-Empire romain-germanique. Porcelaine dure Palatinat, Allemagne. Vers 1770.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>CONSOLE. Manufacture de Capodimonte Décor de chinoiserie. Porcelaine tendre. Naples, 1756-1758.
Manufacture de Sèvres
CONSOLE. Manufacture de Capodimonte Décor de chinoiserie. Porcelaine tendre. Naples, 1756-1758.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>CONSOLE. Manufacture de Capodimonte Décor de chinoiserie. Porcelaine tendre. Naples, 1756-1758.
Manufacture de Sèvres
CONSOLE. Manufacture de Capodimonte Décor de chinoiserie. Porcelaine tendre. Naples, 1756-1758.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>BUSTE DE MADAME DU BARRY (1793-1793) Manufacture royale de Sèvres. Modèle : Augustin Pajou (1730-1809).
La comtesse du Barry fut la dernière maîtresse de Louis XV, de 1768 à 1774.
Biscuit de porcelaine tendre Sèvres, Hauts-de-Seine. Date du modèle : 1771
Manufacture de Sèvres
BUSTE DE MADAME DU BARRY (1793-1793) Manufacture royale de Sèvres. Modèle : Augustin Pajou (1730-1809). La comtesse du Barry fut la dernière maîtresse de Louis XV, de 1768 à 1774. Biscuit de porcelaine tendre Sèvres, Hauts-de-Seine. Date du modèle : 1771
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<center>Manufacture de Sèvres</center>BUSTE DU ROI LOUIS XV (1710-1774)
Manufacture royale de Sèvres Modèle : Jean-Baptiste II Le Moyne (1704-1778). Biscuit de porcelaine tendre. Sèvres, Hauts-de-Seine Vers 1760.
Manufacture de Sèvres
BUSTE DU ROI LOUIS XV (1710-1774) Manufacture royale de Sèvres Modèle : Jean-Baptiste II Le Moyne (1704-1778). Biscuit de porcelaine tendre. Sèvres, Hauts-de-Seine Vers 1760.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>LE CONCERT ESPAGNOL.
Manufacture royale de Sèvres. Modèle François-Joseph Duret (1729-1816. Surtout de la Conversation espagnole. Biscuit de porcelaine dure. Sèvres, Hauts-de-Seine. Date du modèle : 1772.
Manufacture de Sèvres
LE CONCERT ESPAGNOL. Manufacture royale de Sèvres. Modèle François-Joseph Duret (1729-1816. Surtout de la Conversation espagnole. Biscuit de porcelaine dure. Sèvres, Hauts-de-Seine. Date du modèle : 1772.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>PLAT. Les Islettes, Meuse. XIXe siècle (1er quart).
Cette girafe surnommée ZARAFA fut offerte au roi de France Charles X par le vice-roi d’Égypte Mehemet Ali Pacha. Elle débarqua à Marseille le 14 novembre 1826 et fut conduite à Paris à pied, à partir du printemps 1827, accompagnée par le directeur du Jardin des Plantes et d'une ribambelle de chèvres dont elle buvait le lait. Arrivée le 30 juin, elle fut pendant trois ans une des principales attractions de la capitale. Au cours de l'été 1827 elle reçut 600 000 visiteurs.
Manufacture de Sèvres
PLAT. Les Islettes, Meuse. XIXe siècle (1er quart). Cette girafe surnommée ZARAFA fut offerte au roi de France Charles X par le vice-roi d’Égypte Mehemet Ali Pacha. Elle débarqua à Marseille le 14 novembre 1826 et fut conduite à Paris à pied, à partir du printemps 1827, accompagnée par le directeur du Jardin des Plantes et d'une ribambelle de chèvres dont elle buvait le lait. Arrivée le 30 juin, elle fut pendant trois ans une des principales attractions de la capitale. Au cours de l'été 1827 elle reçut 600 000 visiteurs.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>TERRINE. Manufacture de Sceaux. Jacques Chapelle (1721-1773).
Faïence stannifère, décor de petit feu polychrome. Sceaux, Hauts-de-Seine, vers 1750-1755.
Manufacture de Sèvres
TERRINE. Manufacture de Sceaux. Jacques Chapelle (1721-1773). Faïence stannifère, décor de petit feu polychrome. Sceaux, Hauts-de-Seine, vers 1750-1755.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>PLAT. Faïence stannifère. Décor de grand feu polychrome. Moustiers-Sainte-Marie. 18e siècle.
Manufacture de Sèvres
PLAT. Faïence stannifère. Décor de grand feu polychrome. Moustiers-Sainte-Marie. 18e siècle.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Marseille, manufacture de Fauchier. Vers 1750. Terrine à décor de broderie, en jaune.
Manufacture de Sèvres
Marseille, manufacture de Fauchier. Vers 1750. Terrine à décor de broderie, en jaune.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>PLAT. Représentation de Suzanne et les vieillards, en bleu et manganèse, accompagné d’une bordure de semis de fleurs. Marseille. Faubourg Saint-Jean-du-Désert. Manufacture de Clérissy. 1679-1722.
Manufacture de Sèvres
PLAT. Représentation de Suzanne et les vieillards, en bleu et manganèse, accompagné d’une bordure de semis de fleurs. Marseille. Faubourg Saint-Jean-du-Désert. Manufacture de Clérissy. 1679-1722.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>Aiguière. Faïence stannifère. Décor de grand feu. Nevers , Nièvre. 1680.
Plat. Faïence stannifère. Décor de grand feu. Nevers , Nièvre. 1708.
Aiguière. Faïence stannifère. Décor de grand feu. Nevers , Nièvre. XVIIe.
Pot de pharmacie. Faïence stannifère. Décor de grand feu. Nevers , Nièvre. 1700.
Manufacture de Sèvres
Aiguière. Faïence stannifère. Décor de grand feu. Nevers , Nièvre. 1680. Plat. Faïence stannifère. Décor de grand feu. Nevers , Nièvre. 1708. Aiguière. Faïence stannifère. Décor de grand feu. Nevers , Nièvre. XVIIe. Pot de pharmacie. Faïence stannifère. Décor de grand feu. Nevers , Nièvre. 1700.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>VASQUE-RAFRAÎCHISSOIR. Scènes de Bacchanales.
Le décor est exécuté d’après le registre des graveurs français : à l’intérieur, Actéon surprend Diane au bain (François Chauveau, 1613-1676), à l’extérieur, scènes de Bacchanales (Michel Dorigny, 1617-1665). Faïence stannifère, décor de grand feu polychrome Nevers, Nièvre. Vers 1680-1685.
Manufacture de Sèvres
VASQUE-RAFRAÎCHISSOIR. Scènes de Bacchanales. Le décor est exécuté d’après le registre des graveurs français : à l’intérieur, Actéon surprend Diane au bain (François Chauveau, 1613-1676), à l’extérieur, scènes de Bacchanales (Michel Dorigny, 1617-1665). Faïence stannifère, décor de grand feu polychrome Nevers, Nièvre. Vers 1680-1685.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>PAIRE DE VASES PYRAMIDE.
Ces vases à goulots, dits piramides dans les archives hollandaises, sont des vases d'intérieur pour fleurs coupées. Faïence stannifère, décor de grand feu en camaïeu bleu. Delft, Pays-Bas. Vers 1720.
Manufacture de Sèvres
PAIRE DE VASES PYRAMIDE. Ces vases à goulots, dits piramides dans les archives hollandaises, sont des vases d'intérieur pour fleurs coupées. Faïence stannifère, décor de grand feu en camaïeu bleu. Delft, Pays-Bas. Vers 1720.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>
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"Rustiques figulines" de Bernard Palissy (vers 1510-1590)
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"Rustiques figulines" de Bernard Palissy (vers 1510-1590)
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"Rustiques figulines" de Bernard Palissy (vers 1510-1590)
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"Rustiques figulines" de Bernard Palissy (vers 1510-1590)
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<center>Manufacture de Sèvres</center> Nativité. Bas-relief. Ecole d'Andrea Della Robbia (1435-1505). Terre cuite émaillée. Florence. Vers 1500.
Manufacture de Sèvres
Nativité. Bas-relief. Ecole d'Andrea Della Robbia (1435-1505). Terre cuite émaillée. Florence. Vers 1500.
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<center>Manufacture de Sèvres</center> Porte-candélabre. Deux anges. Atelier de Buglioni. Terre cuite émaillée. Florence. 1460-1521.
Manufacture de Sèvres
Porte-candélabre. Deux anges. Atelier de Buglioni. Terre cuite émaillée. Florence. 1460-1521.
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<center>Manufacture de Sèvres</center> Porte-candélabre. Deux anges. Atelier de Buglioni. Terre cuite émaillée. Florence. 1460-1521.
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Porte-candélabre. Deux anges. Atelier de Buglioni. Terre cuite émaillée. Florence. 1460-1521.
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<center>Manufacture de Sèvres</center> Retable de Cognac. Girolamo Della Robbia (1488-1566). Ce retable provient d’une chapelle du château de Cognac, lieu de naissance de François Ier. Terre cuite émaillée. France. Mars 1530. Entre deux pilastres ornés de symboles se rapportant au roi François Ier et à sa mère Louise de Savoie, dont les écussons forment la base, la scène centrale en relief représente La Naissance de la Vierge, d'après une gravure d'Albrecht Dürer (1471-1528) éditée en 1511.
Peinte en grisaille sur la prédelle, La Rencontre à la porte Dorée, illustre la rencontre des futurs parents de la Vierge, Anne et Joachim, devant la porte de Jérusalem.
Manufacture de Sèvres
Retable de Cognac. Girolamo Della Robbia (1488-1566). Ce retable provient d’une chapelle du château de Cognac, lieu de naissance de François Ier. Terre cuite émaillée. France. Mars 1530. Entre deux pilastres ornés de symboles se rapportant au roi François Ier et à sa mère Louise de Savoie, dont les écussons forment la base, la scène centrale en relief représente La Naissance de la Vierge, d'après une gravure d'Albrecht Dürer (1471-1528) éditée en 1511. Peinte en grisaille sur la prédelle, La Rencontre à la porte Dorée, illustre la rencontre des futurs parents de la Vierge, Anne et Joachim, devant la porte de Jérusalem.
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<center>Manufacture de Sèvres</center> Epi de faîtage. À la fin du 16e siècle, les épis de faîtage peuvent compter jusqu’à dix éléments et leur fabrication nécessiter jusqu’à 30 moules. Terre vernissée. Le Pré d’Auge, Calvados. Vers 1600.
Manufacture de Sèvres
Epi de faîtage. À la fin du 16e siècle, les épis de faîtage peuvent compter jusqu’à dix éléments et leur fabrication nécessiter jusqu’à 30 moules. Terre vernissée. Le Pré d’Auge, Calvados. Vers 1600.
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<center>Manufacture de Sèvres</center> Vierge à l'Enfant. Giovanni Della Robbia ? (1394-1451). Terre cuite émaillée. France ? XVe siècle.
Manufacture de Sèvres
Vierge à l'Enfant. Giovanni Della Robbia ? (1394-1451). Terre cuite émaillée. France ? XVe siècle.
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<center>Manufacture de Sèvres</center>
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<center>Musée des Arts et Métiers.</center> Au fond, l'ancienne tour du prieuré Saint-Martin-des-Champs. Le Prieuré ou Abbaye Saint-Martin-des-Champs est une ancienne abbaye catholique devenue prieuré. Fondé en 1079, il devient rapidement la principale dépendance de la puissante abbaye de Cluny en Bourgogne. L'abbaye comportait un enclos privilégié avec une foire annuelle. Le prieuré connaît encore d'importantes transformations au XVIIIe siècle, quand la plupart des bâtiments médiévaux sont remplacés. La Révolution française met un terme à l'existence du prieuré en 1790. Ses bâtiments sont néanmoins préservés grâce à l'installation du Conservatoire national des arts et métiers en 1798.
Musée des Arts et Métiers.
Au fond, l'ancienne tour du prieuré Saint-Martin-des-Champs. Le Prieuré ou Abbaye Saint-Martin-des-Champs est une ancienne abbaye catholique devenue prieuré. Fondé en 1079, il devient rapidement la principale dépendance de la puissante abbaye de Cluny en Bourgogne. L'abbaye comportait un enclos privilégié avec une foire annuelle. Le prieuré connaît encore d'importantes transformations au XVIIIe siècle, quand la plupart des bâtiments médiévaux sont remplacés. La Révolution française met un terme à l'existence du prieuré en 1790. Ses bâtiments sont néanmoins préservés grâce à l'installation du Conservatoire national des arts et métiers en 1798.
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<center>Musée des Arts et Métiers.</center>
Musée des Arts et Métiers.
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<center>Musée des Arts et Métiers.</center> Entrée principale du Conservatoire National des Arts et Métiers. En 1851, Léon Vaudoyer construisit une entrée solennelle, plus digne de l’institution qui, après le percement de la rue Vaucanson et l’établissement du nouveau marché Saint-Martin, avait perdu « la plus grande partie du jardin de l’ancien prieuré ».
Musée des Arts et Métiers.
Entrée principale du Conservatoire National des Arts et Métiers. En 1851, Léon Vaudoyer construisit une entrée solennelle, plus digne de l’institution qui, après le percement de la rue Vaucanson et l’établissement du nouveau marché Saint-Martin, avait perdu « la plus grande partie du jardin de l’ancien prieuré ».
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