Le Jardin et le Palais du Luxembourg, le Sénat

<center>SALLE DES SÉANCES </center>  Merry-Joseph Blondel peint, vers 1840, de part et d'autre du petit hémicycle, deux grandes compositions. A gauche figure Le couronnement de Philippe V le Long.
SALLE DES SÉANCES
Merry-Joseph Blondel peint, vers 1840, de part et d'autre du petit hémicycle, deux grandes compositions. A gauche figure Le couronnement de Philippe V le Long.
92
<center>SALLE DES SÉANCES </center>  La partie droite représente Louis XII aux Etats généraux de Tours en 1506. Au nom des Etats, le roi Louis XII, se voit offrir les remerciements de la Nation.
SALLE DES SÉANCES
La partie droite représente Louis XII aux Etats généraux de Tours en 1506. Au nom des Etats, le roi Louis XII, se voit offrir les remerciements de la Nation.
93
<center>Escalier du public</center> Peintures de Lucien Simon et Maurice Denis évoquant la paix (1928).
Escalier du public
Peintures de Lucien Simon et Maurice Denis évoquant la paix (1928).
94
<center>BIBLIOTHÈQUE </center> Réalisée par Alphonse de Gisors. Les plafonds sont de Louis Antoine Riesener (1808-1878), les autres de Camille Roqueplan (1802-1855).
BIBLIOTHÈQUE
Réalisée par Alphonse de Gisors. Les plafonds sont de Louis Antoine Riesener (1808-1878), les autres de Camille Roqueplan (1802-1855).
95
<center>BIBLIOTHÈQUE </center> Dans la coupole, Delacroix a peint entre 1841 et 1846 les Limbes décrits par Dante au 4e chant de son Enfer représentant les grands Hommes de l'Antiquité. La composition est répartie en quatre scènes dont la principale s'organise autour d'Homère, accompagné d'Ovide, Stace et Horace. Ce groupe accueille Dante, conduit par Virgile.
Deux autres groupes sont composés des Grecs et des Romains illustres. Un dernier groupe côté fenêtre réunit des poètes, dont Orphée et Sapho.
BIBLIOTHÈQUE
Dans la coupole, Delacroix a peint entre 1841 et 1846 les Limbes décrits par Dante au 4e chant de son Enfer représentant les grands Hommes de l'Antiquité. La composition est répartie en quatre scènes dont la principale s'organise autour d'Homère, accompagné d'Ovide, Stace et Horace. Ce groupe accueille Dante, conduit par Virgile. Deux autres groupes sont composés des Grecs et des Romains illustres. Un dernier groupe côté fenêtre réunit des poètes, dont Orphée et Sapho.
96
<center>BIBLIOTHÈQUE </center>Dans les médaillons  : La Poésie personnifiée par une jeune femme (ou Orphée) tenant une lyre ; L'Eloquence, sous les traits d'un homme mûr (Cicéron), haranguant la foule. Il y a aussi la Théologie (Saint-Jérôme), la Philosophie (La Muse d'Aristote). Entre la coupole et la fenêtre, dans la voussure, Delacroix a peint Alexandre, après la bataille d’Arbèles, qui fait déposer dans le coffre d'or de Darius les poèmes d'Homère. Alexandre est représenté assis sur un siège et près d'un vaste trophée élevé sur le champ de bataille. A ses pieds sont des captives menant les enfants, des satrapes dans la posture des suppliants. La Victoire, les ailes déployées, couronne le vainqueur.
BIBLIOTHÈQUE
Dans les médaillons : La Poésie personnifiée par une jeune femme (ou Orphée) tenant une lyre ; L'Eloquence, sous les traits d'un homme mûr (Cicéron), haranguant la foule. Il y a aussi la Théologie (Saint-Jérôme), la Philosophie (La Muse d'Aristote). Entre la coupole et la fenêtre, dans la voussure, Delacroix a peint Alexandre, après la bataille d’Arbèles, qui fait déposer dans le coffre d'or de Darius les poèmes d'Homère. Alexandre est représenté assis sur un siège et près d'un vaste trophée élevé sur le champ de bataille. A ses pieds sont des captives menant les enfants, des satrapes dans la posture des suppliants. La Victoire, les ailes déployées, couronne le vainqueur.
97
<center>LA GALERIE DES BUSTES. </center> Cette galerie, divisée en deux parties, a été établie sur l'emplacement de la terrasse de Marie de Médicis. Elle avait été couverte par Chalgrin, sous le Premier Empire, pour abriter les archives du Sénat conservateur. Les travaux d'agrandissement de Gisors en 1856 la transforment en un couloir reliant la salle des Séances et l'actuelle salle des Conférences.
C'est ici que le Sénat décide, sous le Second Empire, de rassembler l'ensemble de sa collection de bustes d'anciens sénateurs et pairs de France. A partir de 1880, cette collection sera complétée par les grands hommes de la Troisième République.
C'est par cette galerie que le président du Sénat, passant entre deux haies de gardes républicaines, se rend dans l'hémicycle pour l'ouverture de la séance publique. Soutenus par des putti, des médaillons peints en grisaille représentent les divers attributs des sciences et des arts.
LA GALERIE DES BUSTES.
Cette galerie, divisée en deux parties, a été établie sur l'emplacement de la terrasse de Marie de Médicis. Elle avait été couverte par Chalgrin, sous le Premier Empire, pour abriter les archives du Sénat conservateur. Les travaux d'agrandissement de Gisors en 1856 la transforment en un couloir reliant la salle des Séances et l'actuelle salle des Conférences. C'est ici que le Sénat décide, sous le Second Empire, de rassembler l'ensemble de sa collection de bustes d'anciens sénateurs et pairs de France. A partir de 1880, cette collection sera complétée par les grands hommes de la Troisième République. C'est par cette galerie que le président du Sénat, passant entre deux haies de gardes républicaines, se rend dans l'hémicycle pour l'ouverture de la séance publique. Soutenus par des putti, des médaillons peints en grisaille représentent les divers attributs des sciences et des arts.
98
<center>LA GALERIE DES BUSTES. </center>Au plafond quatre médaillons peints par Vauchelet représentant des figures allégoriques entourées d'enfants. La voussure est ornée de panneaux à motifs d'arabesque en camaïeu bleu sur fond or.
LA GALERIE DES BUSTES.
Au plafond quatre médaillons peints par Vauchelet représentant des figures allégoriques entourées d'enfants. La voussure est ornée de panneaux à motifs d'arabesque en camaïeu bleu sur fond or.
99
<center>LA GALERIE DES BUSTES. </center> Au plafond quatre médaillons peints par Vauchelet représentant des figures allégoriques entourées d'enfants.
LA GALERIE DES BUSTES.
Au plafond quatre médaillons peints par Vauchelet représentant des figures allégoriques entourées d'enfants.
100
<center>LA GALERIE DES BUSTES. </center> Les portes sont couronnées de motifs de guirlandes de fruits et rubans sur fonde mosaïque. Les pilastres sont ornés de chutes de fruits ornés de rubans.
LA GALERIE DES BUSTES.
Les portes sont couronnées de motifs de guirlandes de fruits et rubans sur fonde mosaïque. Les pilastres sont ornés de chutes de fruits ornés de rubans.
101
<center>LA GALERIE DES BUSTES. </center> Jules Ferry.
LA GALERIE DES BUSTES.
Jules Ferry.
102
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> Faisant face à la Cour d’honneur, dont elle prend le jour par neuf fenêtres, cette salle imposante présente un décor largement rehaussé d’or, composé d’allégories à la gloire de Napoléon Ier et de l’histoire de France. Elle abritait, dans sa partie centrale, le trône impérial, appuyé contre la paroi méridionale, sous un baldaquin porté par des cariatides. Pour cette raison, on lui donna d’abord le nom de « salle du Trône ». La salle des Conférences est coiffée d’une voûte qui se développe de part et d’autre d’une coupole sur pendentifs. La structure des deux portions de la voûte, délimitées par des arcs doubleaux, est particulièrement complexe. Des compartiments à bordure sculptée et dorée délimitent les peintures à sujets historiques et les médaillons à profil antique, qui ornent le sommet de chaque portion. Autour de la table de lecture, les sièges historiques du Sénat conservateur sous le Consulat.
LA SALLE DES CONFERENCES
Faisant face à la Cour d’honneur, dont elle prend le jour par neuf fenêtres, cette salle imposante présente un décor largement rehaussé d’or, composé d’allégories à la gloire de Napoléon Ier et de l’histoire de France. Elle abritait, dans sa partie centrale, le trône impérial, appuyé contre la paroi méridionale, sous un baldaquin porté par des cariatides. Pour cette raison, on lui donna d’abord le nom de « salle du Trône ». La salle des Conférences est coiffée d’une voûte qui se développe de part et d’autre d’une coupole sur pendentifs. La structure des deux portions de la voûte, délimitées par des arcs doubleaux, est particulièrement complexe. Des compartiments à bordure sculptée et dorée délimitent les peintures à sujets historiques et les médaillons à profil antique, qui ornent le sommet de chaque portion. Autour de la table de lecture, les sièges historiques du Sénat conservateur sous le Consulat.
103
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> En 1852, Napoléon III demande à Alphonse de Gisors (1796-1861) de réaliser une galerie du Trône pour le Sénat impérial. L'architecte réunit alors d'un seul tenant l'ancienne salle des Séances et les deux salons attenants. L’architecte s’inspira clairement des décors de la galerie d’Apollon du Louvre, imaginés par Charles Le Brun (1619-1690) sous le règne de Louis XIV. Avec une surface de près de 650 m2 (57 m de long, 10,60 m de large, 11 m de hauteur) égale à celle de la galerie d'Apollon du Louvre, la salle des Conférences occupe un espace dont la fonction a évolué au fil de l'histoire. C'est tout d'abord en son centre que débouchait l'escalier de Salomon de Brosse. C'est là encore qu'a pris place pendant la première moitié du XIXe siècle l'hémicycle du Sénat conservateur. On l'appelle salle des Conférences en l'honneur de la Conférence de la paix en 1919 où eut lieu un dîner en l'honneuir du président américain Wilson.
LA SALLE DES CONFERENCES
En 1852, Napoléon III demande à Alphonse de Gisors (1796-1861) de réaliser une galerie du Trône pour le Sénat impérial. L'architecte réunit alors d'un seul tenant l'ancienne salle des Séances et les deux salons attenants. L’architecte s’inspira clairement des décors de la galerie d’Apollon du Louvre, imaginés par Charles Le Brun (1619-1690) sous le règne de Louis XIV. Avec une surface de près de 650 m2 (57 m de long, 10,60 m de large, 11 m de hauteur) égale à celle de la galerie d'Apollon du Louvre, la salle des Conférences occupe un espace dont la fonction a évolué au fil de l'histoire. C'est tout d'abord en son centre que débouchait l'escalier de Salomon de Brosse. C'est là encore qu'a pris place pendant la première moitié du XIXe siècle l'hémicycle du Sénat conservateur. On l'appelle salle des Conférences en l'honneur de la Conférence de la paix en 1919 où eut lieu un dîner en l'honneuir du président américain Wilson.
104
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> Le décor actuel réalisé entre 1852 et 1854 est l'un des plus riches du Second Empire. Aux extrémités, dans les voussures, à l'ouest, l'Histoire de France des origines jusqu'à Charlemagne et, à l'est, l'Épopée française de la première Croisade à Louis XIV par Henri Lehmann (1814-1882) (ici). Au plafond, l'Âge de la Paix (ici) et l'Âge de la Victoire, par Adolphe Brune.
LA SALLE DES CONFERENCES
Le décor actuel réalisé entre 1852 et 1854 est l'un des plus riches du Second Empire. Aux extrémités, dans les voussures, à l'ouest, l'Histoire de France des origines jusqu'à Charlemagne et, à l'est, l'Épopée française de la première Croisade à Louis XIV par Henri Lehmann (1814-1882) (ici). Au plafond, l'Âge de la Paix (ici) et l'Âge de la Victoire, par Adolphe Brune.
105
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> La salle des Conférences se termine, à chacune de ses extrémités, par des hémicycles voûtés en demi cul-de-four et percés de trois grands portes couronnées de frontons coupés. La porte principale est en outre flanquée de colonnes de marbre à chapiteau composite.  Deux peintures illustrant  l'histoire de France, réalisées par Henri Lehmann (1814-1882), élève de Ingres, décorent les demi cul-de-four. Au plafond, médaillon de La France guerrière d'Adolphe Brune.
LA SALLE DES CONFERENCES
La salle des Conférences se termine, à chacune de ses extrémités, par des hémicycles voûtés en demi cul-de-four et percés de trois grands portes couronnées de frontons coupés. La porte principale est en outre flanquée de colonnes de marbre à chapiteau composite. Deux peintures illustrant l'histoire de France, réalisées par Henri Lehmann (1814-1882), élève de Ingres, décorent les demi cul-de-four. Au plafond, médaillon de La France guerrière d'Adolphe Brune.
106
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> A l'autre extrémité, l'Histoire de France des origines jusqu'à Charlemagne et la France chrétienne et et l'Âge de la Victoire.
LA SALLE DES CONFERENCES
A l'autre extrémité, l'Histoire de France des origines jusqu'à Charlemagne et la France chrétienne et l'Âge de la Victoire.
107
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> Au pladond, la France peinte par Adolphe Brune en 1854. Elève du baron Antoine-Jean Gros (1771-1835), Adolphe Brune (1802-1875) interprète l'histoire contemporaine du Second Empire, dans deux compositions illustrant la France guerrière et la France pacifique.
Adolphe Brune peint également les médaillons intermédiaires, où des anges porteurs de divers attributs exaltent la France chrétienne, la France guerrière, la Chevalerie et les grandes découvertes.  Le médaillon Les grandes découvertes.
LA SALLE DES CONFERENCES
Au plafond, la France peinte par Adolphe Brune en 1854. Elève du baron Antoine-Jean Gros (1771-1835), Adolphe Brune (1802-1875) interprète l'histoire contemporaine du Second Empire, dans deux compositions illustrant la France guerrière et la France pacifique. Adolphe Brune peint également les médaillons intermédiaires, où des anges porteurs de divers attributs exaltent la France chrétienne, la France guerrière, la Chevalerie et les grandes découvertes. Le médaillon Les grandes découvertes.
108
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center>  L'Âge de la Paix et le médaillon Les grandes découvertes. Deux médaillons avec des t^tes qui représentent l'Afrique au premier plan et l'Amérique au fond.
LA SALLE DES CONFERENCES
L'Âge de la Paix et le médaillon Les grandes découvertes. Deux médaillons avec des têtes qui représentent l'Afrique au premier plan et l'Amérique au fond.
109
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> L'Âge de la Victoire. Médaillon de La Chevalerie.
LA SALLE DES CONFERENCES
L'Âge de la Paix. Médaillon de La Chevalerie.
110
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> L’Épopée française de la première croisade à Louis XIV ou La France sous les Capétiens, les Valois et les Bourbons combat pour sa religion et son unité. De gauche à droite : Pierre l'Ermite, Philippe Auguste, St Louis, Jeanne d'Arc, Henry IV, Louis XIV. Saint-Louis dictant ses
LA SALLE DES CONFERENCES
L’Épopée française de la première croisade à Louis XIV ou La France sous les Capétiens, les Valois et les Bourbons combat pour sa religion et son unité. De gauche à droite : Pierre l'Ermite, Philippe Auguste, St Louis, Jeanne d'Arc, Henry IV, Louis XIV. Saint-Louis dictant ses "établissements". Derrière lui, deux femmes semblent symboliser la Justice et la Foi. Jeanne d('Arc tenant son oriflamme, François Ier, Henri IV et Louis XIV.
111
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> Des lunettes, flanquées de pilastres et de cariatides terminées en gaîne, pénètrent les côtés des deux portions de la voûte. Ces cariatides soutiennent un entablement, couronné d’un fronton coupé. L'Âge de la Paix et le médaillon La Chevalerie.
LA SALLE DES CONFERENCES
Des lunettes, flanquées de pilastres et de cariatides terminées en gaîne, pénètrent les côtés des deux portions de la voûte. Ces cariatides soutiennent un entablement, couronné d’un fronton coupé. L'Âge de la Paix et le médaillon La Chevalerie.
112
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> Des lunettes, flanquées de pilastres et de cariatides terminées en gaîne, pénètrent les côtés des deux portions de la voûte. Ces cariatides soutiennent un entablement, couronné d’un fronton coupé.
LA SALLE DES CONFERENCES
Des lunettes, flanquées de pilastres et de cariatides terminées en gaîne, pénètrent les côtés des deux portions de la voûte. Ces cariatides soutiennent un entablement, couronné d’un fronton coupé.
113
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center>Le médaillon de l'Amérique, l'Âge de la Paix, le médaillon de l'Afrique  et le médaillon La Chevalerie .
LA SALLE DES CONFERENCES
Le médaillon de l'Amérique, l'Âge de la Paix, le médaillon de l'Afrique et le médaillon La Chevalerie .
114
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> Elève du baron Antoine-Jean Gros (1771-1835), Adolphe Brune (1802-1875) interprète l'histoire contemporaine du Second Empire, dans deux compositions illustrant la France guerrière et la France pacifique. Adolphe Brune peint également les médaillons intermédiaires, où des anges porteurs de divers attributs exaltent la France chrétienne, la France guerrière, la Chevalerie et les grandes découvertes. Au centre, L'Âge de la victoire, encadré par deux médaillons, La France chrétienne, à gauche, et La France guerrière, à droite.
LA SALLE DES CONFERENCES
Elève du baron Antoine-Jean Gros (1771-1835), Adolphe Brune (1802-1875) interprète l'histoire contemporaine du Second Empire, dans deux compositions illustrant la France guerrière et la France pacifique. Adolphe Brune peint également les médaillons intermédiaires, où des anges porteurs de divers attributs exaltent la France chrétienne, la France guerrière, la Chevalerie et les grandes découvertes. Au centre, L'Âge de la victoire, encadré par deux médaillons, La France chrétienne, à gauche, et La France guerrière, à droite.
115
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> L'Âge de la Victoire et les médaillons  la France guerrière et le médaillon de l'Europe(au fond) et la France chrétienne et le médaillon de l'Asie. Dans la voussure, la France des origines à Charlemagne.
LA SALLE DES CONFERENCES
L'Âge de la Victoire et les médaillons la France guerrière et le médaillon de l'Europe(au fond) et la France chrétienne et le médaillon de l'Asie. Dans la voussure, la France des origines à Charlemagne.
116
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center>Dans la voussure, la France des origines à Charlemagne. Au plafond, La France guerrière, l'Âge de la Victoire.
LA SALLE DES CONFERENCES
Dans la voussure, la France des origines à Charlemagne. Au plafond, La France guerrière, l'Âge de la Victoire.
117
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center>  La France sous le règne des Mérovingiens et des Carolingiens renaît à la foi à l’indépendance ou L’Histoire de France des origines à Charlemagne. De gauche à droite : Attila, Mérovée avec un bouclier, St Clotilde et Clovis à genoux recevant le baptême de St Remy, Witikind, Charlemagne à cheval, obligeant Widuking, chef saxon, à recevoir le baptême en 785,  Charles Martel, Abderamane.
LA SALLE DES CONFERENCES
La France sous le règne des Mérovingiens et des Carolingiens renaît à la foi à l’indépendance ou L’Histoire de France des origines à Charlemagne. De gauche à droite : Attila, Mérovée avec un bouclier, St Clotilde et Clovis à genoux recevant le baptême de St Remy, Witikind, Charlemagne à cheval, obligeant Widuking, chef saxon, à recevoir le baptême en 785, Charles Martel, Abderamane.
118
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> Des lunettes, flanquées de pilastres et de cariatides terminées en gaîne, pénètrent les côtés des deux portions de la voûte. Ces cariatides soutiennent un entablement, couronné d’un fronton coupé.  Le médaillon de l'Asie, l'Âge de la Victoire, le médaillon de l'Europe et le médaillon la France guerrière.
LA SALLE DES CONFERENCES
Des lunettes, flanquées de pilastres et de cariatides terminées en gaîne, pénètrent les côtés des deux portions de la voûte. Ces cariatides soutiennent un entablement, couronné d’un fronton coupé. Le médaillon de l'Asie, l'Âge de la Victoire, le médaillon de l'Europe et le médaillon la France guerrière.
119
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> Le médaillon de l'Europe, l'Âge de la Victoire, le médaillon de l'Asie et le médaillon la France chrétienne.
LA SALLE DES CONFERENCES
Le médaillon de l'Europe, l'Âge de la Victoire, le médaillon de l'Asie et le médaillon la France chrétienne.
120
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> La coupole.
LA SALLE DES CONFERENCES
La coupole.
121
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> Dans la coupole, une peinture de Jean Alaux (1786-1864) - qui a composé le décor de la salle des Etats généraux à Versailles - est chargée de représenter, selon le programme officiel, l'apothéose de Napoléon Ier - drapé dans son manteau impérial rouge et les bras étendus dans un geste de paix - ainsi que
LA SALLE DES CONFERENCES
Dans la coupole, une peinture de Jean Alaux (1786-1864) - qui a composé le décor de la salle des Etats généraux à Versailles - est chargée de représenter, selon le programme officiel, l'apothéose de Napoléon Ier - drapé dans son manteau impérial rouge et les bras étendus dans un geste de paix - ainsi que "l'Avenir ouvert" par le règne de Napoléon III.
122
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> Dans la coupole, une peinture de Jean Alaux (1786-1864) - qui a composé le décor de la salle des Etats généraux à Versailles - est chargée de représenter, selon le programme officiel, l'apothéose de Napoléon Ier qui glorifie l’action de l’illustre et défunt souverain, vêtu de son manteau impérial rouge, trônant dans les cieux et les bras étendus dans un geste de paix. Nombre d’allégories entourent la personne de Napoléon, notamment des figures ailées qui se pressent à ses côtés pour l’auréoler des palmes de ses victoires. Sous ce cortège ailé, en arrière-plan,  une  pyramide  accompagnée  de  l’allégorie  masculine  d’un  dieu  fleuve,  évoquent  « les campagnes menées en Égypte en 1798. Le dôme des Invalides évoque le lieu où repose désormais son tombeau. ». A l’opposé de sa figure, l’Avenir ouvert par le règne de Napoléon III célèbre le nouvel empereur, évoqué de façon allégorique, sous la forme d’une figure féminine debout sur un piédestal, les bras levés, entourée de figures angéliques et féminines. La corne d’abondance, disposée à ses pieds, rappelle les 7,5 millions de suffrages ayant été recueillis lors du plébiscite des 20 et 21 décembre 1851 qui restaure l’Empire.
LA SALLE DES CONFERENCES
Dans la coupole, une peinture de Jean Alaux (1786-1864) - qui a composé le décor de la salle des Etats généraux à Versailles - est chargée de représenter, selon le programme officiel, l'apothéose de Napoléon Ier qui glorifie l’action de l’illustre et défunt souverain, vêtu de son manteau impérial rouge, trônant dans les cieux et les bras étendus dans un geste de paix. Nombre d’allégories entourent la personne de Napoléon, notamment des figures ailées qui se pressent à ses côtés pour l’auréoler des palmes de ses victoires. Sous ce cortège ailé, en arrière-plan, une pyramide accompagnée de l’allégorie masculine d’un dieu fleuve, évoquent « les campagnes menées en Égypte en 1798. Le dôme des Invalides évoque le lieu où repose désormais son tombeau. ». A l’opposé de sa figure, l’Avenir ouvert par le règne de Napoléon III célèbre le nouvel empereur, évoqué de façon allégorique, sous la forme d’une figure féminine debout sur un piédestal, les bras levés, entourée de figures angéliques et féminines. La corne d’abondance, disposée à ses pieds, rappelle les 7,5 millions de suffrages ayant été recueillis lors du plébiscite des 20 et 21 décembre 1851 qui restaure l’Empire.
123
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> La coupole.  L'apothéose de Napoléon Ier.
LA SALLE DES CONFERENCES
La coupole. L'apothéose de Napoléon Ier.
124
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> Sur la cheminée monumentale en marbre, un buste de la République par Clésinger.
LA SALLE DES CONFERENCES
Sur la cheminée monumentale en marbre, un buste de la République par Clésinger.
125
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> La cheminée a pris la place du dais et du trône de NAPOLÉON Ier, installés dans la galerie du Trône sous le Second Empire. Le uste de la République par Clésinger.
LA SALLE DES CONFERENCES
La cheminée a pris la place du dais et du trône de Napoléon Ier, installés dans la galerie du Trône sous le Second Empire. Le buste de la République par Clésinger.
126
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center>Dans les deux médaillons, des putti symbolisent la justice (balance et épée) et la force ((faisceau et feuilles de chêne). Au dessus, trois figures féminines représentent l'artisanat (la filature du lin qui a changé le système des tissus), l'agriculture et les sciences (la photographie qui rend instantané la reproduction des objets) dans un tableau d'un des frères Balze, Jean Antoine Raymond.
LA SALLE DES CONFERENCES
Dans les deux médaillons, des putti symbolisent la justice (balance et épée) et la force ((faisceau et feuilles de chêne). Au dessus, trois figures féminines représentent l'artisanat (la filature du lin qui a changé le système des tissus), l'agriculture et les sciences (la photographie qui rend instantané la reproduction des objets) dans un tableau d'un des frères Balze, Jean Antoine Raymond.
127
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center>Au sommet des évidements en voûte, de part et d'autre de la coupole, les grandes découvertes faites depuis le premier Empire, idéalisées par les frères Balze, Jean-Paul  Etienne  et Raymond-Joseph-Antoine : le chemin de fer qui détruit la différence de temps et des distances, l'électricité qui détourne la foudre,  la vapeur qui décuple la force de l'homme
LA SALLE DES CONFERENCES
Au sommet des évidements en voûte, de part et d'autre de la coupole, les grandes découvertes faites depuis le premier Empire, idéalisées par les frères Balze, Jean-Paul Etienne et Raymond-Joseph-Antoine : le chemin de fer qui détruit la différence de temps et des distances, l'électricité qui détourne la foudre, la vapeur qui décuple la force de l'homme
128
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> En  face  de  la  cheminée est exposé  le trône qu’occupait Napoléon 1er lorsqu’il assistait aux séances du Sénat Conservateur.  Réalisé en 1804 par les ébénistes Georges  Jacob  et  Jacob-Desmalter d’après un dessin de Chalgrin, il est en bois doré garni de velours  rouge et de broderies d’or où  l’on retrouve  l’abeille comme emblème impérial. Il est orné de deux sphinges caractéristiques du style Empire. Un dais porté par six Victoires en plâtre  doré surmontait ce trône.
LA SALLE DES CONFERENCES
En face de la cheminée est exposé le trône qu’occupait Napoléon 1er lorsqu’il assistait aux séances du Sénat Conservateur. Réalisé en 1804 par les ébénistes Georges Jacob et Jacob-Desmalter d’après un dessin de Chalgrin, il est en bois doré garni de velours rouge et de broderies d’or où l’on retrouve l’abeille comme emblème impérial. Il est orné de deux sphinges caractéristiques du style Empire. Un dais porté par six Victoires en plâtre doré surmontait ce trône.
129
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> Quatre statues de Victoires de marbre symbolisant les succès des armées françaises dans quatre théâtres  sont  commandées  en  1854  par  le  grand  référendaire  du  Sénat,  le  marquis Alphonse-Henri D’HAUTPOUL et rejoignent le palais en 1857.  L'Autriche, (trois couronnes crénelées posées sur le socle), par Bernard GABRIEL .
LA SALLE DES CONFERENCES
Quatre statues de Victoires de marbre symbolisant les succès des armées françaises dans quatre théâtres sont commandées en 1854 par le grand référendaire du Sénat, le marquis Alphonse-Henri D’HAUTPOUL et rejoignent le palais en 1857. L'Autriche, (trois couronnes crénelées posées sur le socle), par Bernard GABRIEL .
130
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center>  L'Egypte reconnaissable par la tête de pharaon sculptée derrière le pied de la statue), par Henri LEMAIRE.
LA SALLE DES CONFERENCES
L'Egypte reconnaissable par la tête de pharaon sculptée derrière le pied de la statue), par Henri LEMAIRE.
131
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center>  L'Egypte reconnaissable par la tête de pharaon sculptée derrière le pied de la statue), par Henri LEMAIRE.
LA SALLE DES CONFERENCES
L'Egypte reconnaissable par la tête de pharaon sculptée derrière le pied de la statue), par Henri LEMAIRE.
132
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center>  L'Espagne par François JOUFFROY.
LA SALLE DES CONFERENCES
L'Espagne par François JOUFFROY.
133
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center>  L'Italie (enseigne romaine dans la main gauche de la statue, portant l’inscription « Italia »), par Francisque DURET.
LA SALLE DES CONFERENCES
L'Italie (enseigne romaine dans la main gauche de la statue, portant l’inscription « Italia »), par Francisque DURET.
134
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center>  Epée d'un Pair de France.
LA SALLE DES CONFERENCES
Epée d'un Pair de France.
135
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> Huit  tapisseries des Gobelins  illustrant les Métamorphoses d’Ovide, presque toutes d’après des cartons d’Albert Maignan (1845-1908).
LA SALLE DES CONFERENCES
Huit tapisseries des Gobelins illustrant les Métamorphoses d’Ovide, presque toutes d’après des cartons d’Albert Maignan (1845-1908).
136
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> Vénus et Adonis d'après le carton d'Albert Maignan.
LA SALLE DES CONFERENCES
Vénus et Adonis d'après le carton d'Albert Maignan.
137
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> Jason et Médée d'après le carton d'Albert Maignan.
LA SALLE DES CONFERENCES
Jason et Médée d'après le carton d'Albert Maignan.
138
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> Arachné d'après le carton d'Albert Maignan.
LA SALLE DES CONFERENCES
Arachné d'après le carton d'Albert Maignan.
139
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> Aréthuse d'après le carton d'Albert Maignan.
LA SALLE DES CONFERENCES
Aréthuse d'après le carton d'Albert Maignan.
140
<center>LA SALLE DES CONFERENCES </center> Au-dessus de chaque porte et de la cheminée, des ovales sont ornés du symbole républicain  « RF »,  qui  remplace  les  aigles  ou  « N »  du  Second  Empire.
LA SALLE DES CONFERENCES
Au-dessus de chaque porte et de la cheminée, des ovales sont ornés du symbole républicain « RF », qui remplace les aigles ou « N » du Second Empire.
141
<center>SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT </center> Antichambre du temps de Marie de Médicis, cette salle a été transformée par Chalgrin en Salon des Messagers d'État de l'Empire (intermédiaires entre les pouvoirs publics, portant les lois et actes officiels). Du décor architectural de Chalgrin subsiste notamment les avant-corps avec entablement posé sur deux colonnes de marbre sarrancolin à chapiteau composite qui proviendraient des Thermes de Julien.
SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT
Antichambre du temps de Marie de Médicis, cette salle a été transformée par Chalgrin en Salon des Messagers d'État de l'Empire (intermédiaires entre les pouvoirs publics, portant les lois et actes officiels). Du décor architectural de Chalgrin subsiste notamment les avant-corps avec entablement posé sur deux colonnes de marbre sarrancolin à chapiteau composite qui proviendraient des Thermes de Julien.
142
<center>SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT </center> Harpocrate, ou le Silence. 1789. Louis-Philippe Mouchy (1734-1801) Marbre. Au Salon de 1789, Louis-Philippe Mouchy présente la statue d'Harpocrate, dieu du Silence, commandée par Louis XVI. L'œuvre, tout d'abord placé dans la salle des Antiques du Louvre, est ensuite déposé au Sénat conservateur.
SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT
Harpocrate, ou le Silence. 1789. Louis-Philippe Mouchy (1734-1801) Marbre. Au Salon de 1789, Louis-Philippe Mouchy présente la statue d'Harpocrate, dieu du Silence, commandée par Louis XVI. L'œuvre, tout d'abord placé dans la salle des Antiques du Louvre, est ensuite déposé au Sénat conservateur.
143
<center>SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT </center> Si l'ordonnance générale avec ses colonnes de marbre antiques est encore proche de celle voulue par Chalgrin (1739-1811), le décor mural date de Louis-Philippe, avec une série de tableaux historiques. réalisés par Champmartin, Flandrin, Caminade, Cabanel, Hesse et Vinchon. Ces oeuvres datent de la première partie ou du milieu du XIXème siècle. Buste de Clemenceau.
SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT
Si l'ordonnance générale avec ses colonnes de marbre antiques est encore proche de celle voulue par Chalgrin (1739-1811), le décor mural date de Louis-Philippe, avec une série de tableaux historiques. réalisés par Champmartin, Flandrin, Caminade, Cabanel, Hesse et Vinchon. Ces oeuvres datent de la première partie ou du milieu du XIXème siècle. Buste de Clemenceau.
144
<center>SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT </center>Charlemagne dictant ses capitulaires.
SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT
Charlemagne dictant ses capitulaires.
145
<center>SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT </center> Le duc de Guise et le président de Harlay. Buste de Clemenceau.
SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT
Le duc de Guise et le président de Harlay. Buste de Clemenceau.
146
<center>SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT </center> Saint Louis dictant ses établissements et le chancelier de l'Hôpital remettant les sceaux au roi Charles IX. Buste d'Albert Ier, Roi des Belges.
SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT
Saint Louis dictant ses établissements et le chancelier de l'Hôpital remettant les sceaux au roi Charles IX. Buste d'Albert Ier, Roi des Belges.
147
<center>SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT </center> Le chancelier de l’Hôpital remettant les sceaux au roi Charles IX.
SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT
Le chancelier de l’Hôpital remettant les sceaux au roi Charles IX.
148
<center>SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT </center> Saint Louis dictant ses établissements par Flandrin.
SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT
Saint Louis dictant ses établissements par Flandrin.
149
<center>SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT </center> Richelieu et Louis XIII par Cabanel. Buste de Victor Schoelcher.
SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT
Richelieu et Louis XIII par Cabanel. Buste de Victor Schoelcher.
150
<center>SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT </center> Louis XIV signant les ordonnances constitutives de la marine française, par Alexandre Jean-Baptiste Hesse.
SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT
Louis XIV signant les ordonnances constitutives de la marine française, par Alexandre Jean-Baptiste Hesse.
151
<center>SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT </center>  Au plafond, une allégorie de Decaisne (1799-1852) peinte en 1843, la Loi trônant, entourée de la Justice et de la Force.
SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT
Au plafond, une allégorie de Decaisne (1799-1852) peinte en 1843, la Loi trônant, entourée de la Justice et de la Force.
152
<center>SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT </center> Au plafond, un tableau allégorique, destiné au centre du plafond, est commandé au peintre Henri Decaisne. La loi, entourée de la Justice et de la Force, protège l'Ordre et le Travail, tandis que la Gloire récompense les guerriers et la Bienfaisance secourt les malheureux.
SALON DES MESSAGERS D'ÉTAT
Au plafond, un tableau allégorique, destiné au centre du plafond, est commandé au peintre Henri Decaisne. La loi, entourée de la Justice et de la Force, protège l'Ordre et le Travail, tandis que la Gloire récompense les guerriers et la Bienfaisance secourt les malheureux.
153
<center>CHAMBRE DE LA REINE. </center> Cette pièce fut la chambre à coucher d'apparat de Marie de Médicis. C'est probablement dans cette salle que se déroula le premier acte de la « Journée des dupes ». Le 10 ou le 11 novembre 1630, deux personnalités s'affrontent sous l'arbitrage du jeune roi Louis XIII : d'un côté, la reine mère, Marie de Médicis, régente jusqu'en 1615, veut mener une politique de bonne intelligence avec les puissances catholiques ; de l'autre, la ligne défendue par Richelieu pousse le roi à soutenir leurs adversaires protestants en faisant la guerre à son beau-père, le roi d'Espagne, et à son beau-frère, le duc de Savoie.
Marie de Médicis convoque en son Palais le roi pour lui demander le renvoi de Richelieu. Mais celui-ci réussit à pénétrer dans la pièce. Louis XIII demande au cardinal de sortir et d'attendre ses ordres.
Marie triomphe ouvertement. De son côté, le cardinal est persuadé qu'il a perdu. Entre temps, Louis XIII est parti à Versailles. Il y convoque Richelieu auquel il déclare : « Monsieur le cardinal vous avez toute ma confiance, je suis plus obligé à mon État qu'à ma mère ».
Au plafond, le Lever de l'Aurore, et, aux angles, les Quatre Saisons avec les signes du Zodiaque correspondants, par L.-G.Jadin (1847)
CHAMBRE DE LA REINE.
Cette pièce fut la chambre à coucher d'apparat de Marie de Médicis. C'est probablement dans cette salle que se déroula le premier acte de la « Journée des dupes ». Le 10 ou le 11 novembre 1630, deux personnalités s'affrontent sous l'arbitrage du jeune roi Louis XIII : d'un côté, la reine mère, Marie de Médicis, régente jusqu'en 1615, veut mener une politique de bonne intelligence avec les puissances catholiques ; de l'autre, la ligne défendue par Richelieu pousse le roi à soutenir leurs adversaires protestants en faisant la guerre à son beau-père, le roi d'Espagne, et à son beau-frère, le duc de Savoie. Marie de Médicis convoque en son Palais le roi pour lui demander le renvoi de Richelieu. Mais celui-ci réussit à pénétrer dans la pièce. Louis XIII demande au cardinal de sortir et d'attendre ses ordres. Marie triomphe ouvertement. De son côté, le cardinal est persuadé qu'il a perdu. Entre temps, Louis XIII est parti à Versailles. Il y convoque Richelieu auquel il déclare : « Monsieur le cardinal vous avez toute ma confiance, je suis plus obligé à mon État qu'à ma mère ». Au plafond, le Lever de l'Aurore, et, aux angles, les Quatre Saisons avec les signes du Zodiaque correspondants, par L.-G.Jadin (1847)
154
CHAMBRE DE LA REINE. <br> Groupe  en  marbre  de J. Pollet  (Achille  et  Déidamie  ;  1854).
CHAMBRE DE LA REINE.
Groupe en marbre de J. Pollet (Achille et Déidamie ; 1854).
155
<center>ESCALIER D'HONNEUR </center> Construit par Chalgrin (entre 1800 et 1803) aux dépens de la galerie des Rubens dont les 26 toiles retraçant la vie de Marie de Médicis sont maintenant au Louvre. L'escalier, composé de 48 marches et d'un unique palier de repos, est décoré de six lions antiques en pierre s'inspirant des lions égyptiens des fontaines de Rome. Deux autres lions, ornant initialement l'extrémité supérieure de l'escalier, ont été déposés en 1854 à l'occasion de la création d'une galerie de communication entre les salles du premier étage et le musée du Luxembourg alors situé dans l'enceinte du palais du Luxembourg. Ils ont été ultérieurement replacés dans le prolongement de l'escalier d'honneur, au début du vestiaire des sénateurs.
ESCALIER D'HONNEUR
Construit par Chalgrin (entre 1800 et 1803) aux dépens de la galerie des Rubens dont les 26 toiles retraçant la vie de Marie de Médicis sont maintenant au Louvre. L'escalier, composé de 48 marches et d'un unique palier de repos, est décoré de six lions antiques en pierre s'inspirant des lions égyptiens des fontaines de Rome. Deux autres lions, ornant initialement l'extrémité supérieure de l'escalier, ont été déposés en 1854 à l'occasion de la création d'une galerie de communication entre les salles du premier étage et le musée du Luxembourg alors situé dans l'enceinte du palais du Luxembourg. Ils ont été ultérieurement replacés dans le prolongement de l'escalier d'honneur, au début du vestiaire des sénateurs.
156
<center>ESCALIER D'HONNEUR </center>  La voûte en berceau, décorée de rosaces et caissons rosaces en plâtre, œuvres du sculpteur Boichard (1875-1960), d'une longueur de presque 29 mètres, est soutenue par des colonnes d'ordre ionique.
ESCALIER D'HONNEUR
La voûte en berceau, décorée de rosaces et caissons rosaces en plâtre, œuvres du sculpteur Boichard (1875-1960), d'une longueur de presque 29 mètres, est soutenue par des colonnes d'ordre ionique.
157
<center>ESCALIER D'HONNEUR </center>  Au-dessus des portes, bas-reliefs en pierre représentant des Victoires. Ils représentent Minerve et ses attributs, encadrée de deux génies ailés lui présentant des couronnes de chêne et de laurier,  par  Claude  Ramey (1754-1838)  et François  Duret(1732-1816).
ESCALIER D'HONNEUR
Au-dessus des portes, bas-reliefs en pierre représentant des Victoires. Ils représentent Minerve et ses attributs, encadrée de deux génies ailés lui présentant des couronnes de chêne et de laurier, par Claude Ramey (1754-1838) et François Duret(1732-1816).
158
<center>ESCALIER D'HONNEUR </center>  Huit tapisseries tissées par les Gobelins décorent les parois latérales du grand escalier du palais du Luxembourg. Elles ont comme source d'inspiration, une tapisserie du XVIIè
ESCALIER D'HONNEUR
Huit tapisseries tissées par les Gobelins décorent les parois latérales du grand escalier du palais du Luxembourg. Elles ont comme source d'inspiration, une tapisserie du XVIIè "L'enlèvement d'Elie" d'après Simon Vouet. Présentées par la Manufacture des Gobelins lors de l'Exposition universelle de 1889, elles sont disposées dans l'escalier d'honneur du Sénat en février 1890.
159
<center>ESCALIER D'HONNEUR </center>
ESCALIER D'HONNEUR
160
<center>LE VESTIAIRE. </center> Entre les vestiaires des Sénateurs, Persée assiss, marbre  antique restauré et complété par Lambert-Sigisbert Adam (1700-1759).
LE VESTIAIRE.
Entre les vestiaires des Sénateurs, Persée assiss, marbre antique restauré et complété par Lambert-Sigisbert Adam (1700-1759).
161
<center>SALON NAPOLEON. </center> Décor  de  Boffrand  repris  sous  le  Second  Empire. Lustre fin XVIIIe siècle.
SALON NAPOLEON.
Décor de Boffrand repris sous le Second Empire. Lustre fin XVIIIe siècle.
162
<center>SALON NAPOLEON. </center> Portrait de Napoléon en costume de sacre,  longtemps  attribué  à  Robert  Lefèvre,  pourrait provenir de l’atelier de David.
SALON NAPOLEON.
Portrait de Napoléon en costume de sacre, longtemps attribué à Robert Lefèvre, pourrait provenir de l’atelier de David.
163
<center>SALON NAPOLEON. </center> Table en marbre reproduisant la lettre de  Napoléon  annonçant  aux  Sénateurs  qu'il  leur  envoie  40  drapeaux  pris  à  Austerlitz  (1805).
SALON NAPOLEON.
Table en marbre reproduisant la lettre de Napoléon annonçant aux Sénateurs qu'il leur envoie 40 drapeaux pris à Austerlitz (1805).
164
<center>SALON NAPOLEON. </center> Lustre fin XVIIIe siècle.
SALON NAPOLEON.
Lustre fin XVIIIe siècle.
165
<center>SALON NAPOLEON. </center> Cheminée de sarrancolin (XVIIIe siècle)
SALON NAPOLEON.
Cheminée de sarrancolin (XVIIIe siècle)
166
<center>SALON NAPOLEON. </center>
SALON NAPOLEON.
167