Passages Couverts, Tour Jean-sans-Peur, Faubourg Saint-Antoine, le Marais, Île Saint-Louis, Environs du Square Boucicaut
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Musée d'Art et d'histoire du judaïsme.
Hôtel de Saint-Aignan. Construit par l'architecte Pierre Le Muet, de 1645 àcomte d'Avaux, négociateur de la paix de Westphalie et surintendant des finances, il fut agrandi en 1691 pour Paul de Beauvillier, duc de Saint-Aignan, le gouverneur des trois petits-fils de Louis XIV, gendre de Colbert. Michel Étienne Turgot, prévôt des marchands et son fils Anne, futur ministre de Louis XVI, y habitèrent. Très défigurée à la révolution il fut transformé en mairie d'arrondissement de 1795 à 1823.
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Musée d'Art et d'histoire du judaïsme.
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Musée d'Art et d'histoire du judaïsme.
La façade sur cour est structurée par un ensemble de pilastres colossaux d'ordre corinthien encadrant de grandes baies. À gauche, Le Muet donne au mur mitoyen, qui correspond au mur de Philippe Auguste, une ordonnance symétrique de l'aile droite, avec pilastres et fausses fenêtres, créant ce qu'on appelle un mur «renard».
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Musée d'Art et d'histoire du judaïsme.
Armes des Beauvilliers.
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Musée d'Art et d'histoire du judaïsme.
L'architecte italien Vincenzo Scamozi, qui voyage en France au début du XVIIe siècle, s'étonne qu'on entre par l'escalier, même dans les grandes maisons. L'hôtel Sully est encore ainsi disposé, mais, vers 1640, l'usage du vestibule, jusque-là exceptionnel, commence à se généraliser. Ici, comme au château de Maisons, un vestibule, traité noblement, à l'antique, avec niches et pilastres, précède l'escalier.
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Musée d'Art et d'histoire du judaïsme.
Le Muet propose là une variation sur le nouveau modèle d'escalier inventé par François Mansart, spectaculaire et inachevé à Blois, plus modeste mais achevé à Maisons. Les volées ne montent qu'au premier étage, l'étage noble ; pour gagner le second, il faut emprunter un petit escalier placé sur le côté ; et le palier supérieur fait le tour de la cage autour d'un jour ovale, qui permet de voir d'en bas la calotte sommitale.
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Musée d'Art et d'histoire du judaïsme.
La perspective en trompe l'œil sur la calotte est une création moderne qui s'inspire d'une esquisse (en fait de la seule quadratura, à l'exclusion de la scène) proposée pour l'hôtel d'Avaux, mais légendée explicitement «poin fait». Elle prend à contre-pied le parti de Claude d'Avaux et de Le Muet. Ce dernier, meilleur représentant parisien de l'atticisme culturel, avait choisi de laisser la calotte blanche.
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Rue de Jouy.
Porte de l'époque de Louis XIV.
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Enceinte de Philippe Auguste.
Rue Charlemagne. Restes de la tour Montgomery de la poterne Saint-Paul, construite à la fin du XIIe siècle. Son nom est c elui du capitaine de la garde écossaise de Henri II qui y aurait été emprisonné après avoir accidentellement tué le roi lors d'une joute.
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Enceinte de Philippe Auguste.
Restes de la tour Montgomery de la poterne Saint-Paul, construite à la fin du XIIe siècle
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Enceinte de Philippe Auguste.
Soucieux de ne pas laisser Paris sans protection au moment de son départ pour la croisade, Philippe Auguste fait commencer, à la fin du XIIe, la construction d'une enceinte sur la rive droite, compléter ensuite par sa réplique sur la rive gauche. Tous les 70 mètres, une tour de 14 m de haut renforce ce rempart haut de 9 m. Des portes et des poternes permettent l'accès à la ville. Rendu inutile sur la rive droite par la construction, moins de deux siècles plus tard, de l'enceinte de Charles V, les fortifications de Philippe Auguste ont disparu, sauf en quelques endroits. Là se trouve le fragment le plus long est le mieux conservé de cette enceinte.
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Le lycée Charlemagne.
Fontaine devant le lycée. Ancienne maison professe des Jésuites, les bâtiments construits entre 1627 et 1647 sur l'enceinte de Philippe-Auguste, abritent, depuis Napoléon, le lycée Charlemagne. Elle fut la demeure des confesseurs des rois, dont le père de La Chaise confesseurs de Louis XIV avec le Père Michel Le Tellier et de prédicateurs renommés tels Bourdaloue, ou Ménestrier, et le Père Pierre Coton qui fut celui d'Henri IV et de Louis XIII.
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Le lycée Charlemagne.
La Chapelle Saint-Louis de 1582, fut remplacée par l'église actuelle en 1627 et le roi Louis XIII en posa la première pierre de l'édifice sous le vocable de Église Saint-Louis-des-Jésuites. Son plan fut réalisé par deux jésuites: le frère Étienne Martellange, (1568-1641) et François Derand.
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Le lycée Charlemagne.
Colonne de 1625.
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Le lycée Charlemagne.
La partie la plus ancienne en brique date de 1624-1628.
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Le lycée Charlemagne.
Cette aile date de 1645, le dernier étage est occupé par une bibliothèque de 60 m de long.
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Le lycée Charlemagne.
En 1690, constructions du pavillon carré en coin.
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Le lycée Charlemagne.
L'escalier d'honneur est construit sur l'emplacement d'une des tours de l'enceinte. Giovanno Gherardini, le peintre des Ducs de Mantoue, réalise le plafond en 1698, qui représente une "Apothéose de Saint-Louis".
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Le lycée Charlemagne.
L'escalier d'honneur.
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Le lycée Charlemagne.
L'escalier d'honneur. Dans les trompes, les trois vertus théologales : à droite, la foi, à gauche, l'espérance ?
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Le lycée Charlemagne.
L'escalier d'honneur. Dans les trompes, les trois vertus théologales : à droite, l'espérance ?, à gauche, la charité.
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Le lycée Charlemagne.
L'escalier d'honneur.
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Le lycée Charlemagne.
Escalier du père La Chaise, orné d'une ferronnerie de vases médicis.
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Rue Charlemagne
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Rue Eginhard.
Elle porte le nom d’Éginhard (770-840), historien de Charlemagne. Ancien puits.
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Rue Eginhard.
Imposte en fer forgé aux initiales S et A (sainte Anastase) car la rue porta le nom de rue Neuve Sainte-Anastase.
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Rue st Paul.
Vestiges de la petite église Saint-Paul-des-Champs où, jusqu'à la mort tragique de Henri II, les enfants royaux avaient été baptisés et qui, désaffectée en 1790, fut démolie en 1799.
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Passage st Paul.
Il porte ce nom en raison du voisinage de la rue et de l'ancienne église Saint-Paul-des-Champs.
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Rue de Sévigné.
Ancienne rue de la Culture Sainte-Catherine. Son nom vient de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné (1626-1696), qui habita l'hôtel Carnavalet de 1677 jusqu'à sa mort. Cet hôtel est depuis devenu le musée historique de la ville de Paris. Ancienne clinique du docteur Raspail entre 1840 et 1848.
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Place du marché sainte Catherine.
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Hôtel de Sens.
L'archevêque de Sens avait l'évêché de Paris dans sa circonscription de Quatrième--Lyonnaise et possédait une résidence dans cette ville depuis 1292. Devenu archevêque en 145, Tristan de Salazar reconstruit dans le style flamboyant le plus beau des palais parisiens de cette époque. Paris est érigé en archevêché en 1622, et les archevêques de Sens cessent d'utiliser l'hôtel et le louent. De 1689 à 1743, il devient le siège des "Messageries, coches et carrosses de Lyon, Bourgogne et Franche-Comté". D'autres entreprises de roulage leur succèdent, puis une conserverie, une fabrique de confitures, une verrerie, etc... La Ville de Paris rachète l'hôtel de Sens en 1911, et le fait restaurer pour y installer la bibliothèque Forney.
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Hôtel de Sens.
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Hôtel de Sens.
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Hôtel de Sens.
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Ile St Louis
Pont Marie. En 1614, le roi Louis XIII autorise Christophe Marie, entrepreneur général des ponts de France, à lotir les îles. L'architecte prit le soin de viabiliser l'île en comblant les bras séparant les îlots, entourant la nouvelle île d'un quai, traçant une rue en son centre et quelques voies vers la Seine. Enfin il fait bâtir un pont de pierre reliant la rive droite et la paroisse Saint Gervais, qui prendra son nom.
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Ile St Louis
Pont Louis Philippe. C'est le 29 juillet 1833, pour fêter son accession au trône à l'issue des Trois Glorieuses, que Louis-Philippe pose la première pierre d'un pont suspendu d'abord anonyme, situé dans le prolongement de la rue du Pont-Louis-Philippe (qui vit le jour cette même année). Construit par Marc Seguin et ses frères, il traverse la Seine en biais jusqu'au quai aux Fleurs en passant par l'île Saint-Louis. Pour faire face à l'accroissement de la circulation, il est détruit pour être remplacé par le pont actuel, en 1860. Celui-ci est construit par les ingénieurs Edmond-Jules Féline-Romany et Jules Savarin entre août 1860 et avril 1862, un peu plus en amont que le précédent ouvrage.
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Ile St Louis
Pont Louis Philippe. Chacune des piles de 4 m de large posées dans la Seine est ornée d'une couronne de feuillage en pierre qui entoure une rosace métallique.
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Ile St Louis
Quai Bourbon. Hôtel Le Charron, contrôleur de l'extraordinaire des guerres de Picardie. L'hôtel est construit entre 1637 et 1640 par l'architecte français Sébastien Bruand pour le compte de Jean Charron, intendant des Finances.
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Ile St Louis
Camille Claudel (1864-1943) vécut et travailla dans cet immeuble de 1899 à 1913 avant son internement.
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Ile St Louis
Hôtel de Jassaud bâti vers 1650 pour Nicolas Jassaud qui fut secrétaire d'état. La façade monumentale avec ses trois frontons et son balcon ouvragé ainsi que le portail sont classés.
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Ile St Louis
Hôtel de Jassaud.
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Ile St Louis
Hôtel de Luynes, seigneurs d'Ivry puis de Rouaille de Boisgelin (1750).
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Ile St Louis
Hôtel de Luynes, seigneurs d'Ivry puis de Boisgelin.
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Ile St Louis
Emplacement de la propriété du fils de Théophraste Renaudot, médecin de Louis XIII, commissaire général des Pauvres, fondateur du journalisme.
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Ile St Louis
Hôtels contruits par et pour François Le Vau en 1660.
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Ile St Louis
Bas-relief représentant Hercule terrassant Nessus, ce qui donna comme nom à cet édifice : « la maison du Centaure »..
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Ile St Louis
Hôtel de Ville.
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Ile St Louis
Pont St Louis, le Panthéon
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Ile St Louis
Notre-Dame-de-Paris.
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Ile St Louis
Quai d'Orléans. Hôtel Rolland avec ses beaux balcons.
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Ile St Louis
Quai d'Anjou. L'hôtel de Lauzun, ou hôtel Pimodan est construit entre 1657 et 1658 par l'architecte français Charles Chamois pour le financier Charles Gruyn. Il est décoré par le peintre Michel Dorigny (1616-1665), élève et gendre de Simon Vouet qui a hérité de l'atelier du maître après sa mort en 1649..
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Ile St Louis
L'hôtel de Lauzun. Il fut acheté et habité en 1682 par le duc de Lauzun, en 1685 par le marquis de Richelieu.
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Ile St Louis
L'hôtel de Lauzun.
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Ile St Louis
L'hôtel de Lauzun.
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Ile St Louis
L'hôtel de Lauzun. Son balcon ouvragé en fer forgé.
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Square Boucicaut
Square Boucicaut, 1873. Aristide Boucicaut créateur du Bon Marché, créa le concept de « grands magasins », révolutionnaire pour l'époque. Son principe reposait sur une entrée libre et des prix attractifs. Son succès inspira Emile Zola dans Au bonheur des dames, La charpente du bâtiment, datant de 1876, a été pensée par Gustave Eiffel. Une centaine d'arbres, dont certains centenaires, ombragent les parterres.
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Square Boucicaut
Un monument de marbre blanc (1914) rappelle les actions charitables de la pieuse Madame Boucicaut et de son amie la baronne de Hirsch. Madame Boucicaut, 1816-1887. Madame de Hirsch, 1833-1899. Paul Moreau-Vauthier, statuaire. André Bérard, architecte.
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Square Boucicaut
Un monument de marbre blanc (1914) rappelle les actions charitables de la pieuse Madame Boucicaut et de son amie la baronne de Hirsch. Madame Boucicaut, 1816-1887. Madame de Hirsch, 1833-1899. Paul Moreau-Vauthier, statuaire. André Bérard, architecte.
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Rue de Sèvres
Hôtel Le Lutetia. Construit en 1910 à l'initiative de Madame Boucicaut, propriétaire du grand magasin Le Bon Marché « afin que ses importants clients de province fussent logés dans un établissement tout proche et correspondant à leur train de vie, quand ils venaient faire leurs courses à Paris », l'hôtel Lutetia est un hôtel Art nouveau avec un des premiers bars au style Art déco à Paris. Il est conçu par les architectes Louis-Charles Boileau et Henri Tauzin. Les sculptures sont de Léon Binet, puis de Paul Belmondo. Le 14 juin 1940, l'armée allemande occupe Paris. Le lendemain, l'hôtel est occupé par l'Abwehr, le service de renseignement et de contre-espionnage de l'état-major allemand, qui y installe son quartier général. Le chef de la Geheime Feldpolizei s'y installe aussi. À la Libération, le propriétaire de l'hôtel doit, pour prouver son engagement envers la Résistance, mettre à sa disposition le Lutetia. L'hôtel accueille les déportés à leur retour des camps de concentration nazis. C'est Sabine Zlatin, surnommée la « dame d'Izieu », qui assure la mise sur pied du centre d'accueil, vers lequel convergent les familles à la recherche d'information sur d'éventuels proches déportés. Aujourd'hui, une plaque posée à l'extérieur de l'hôtel rappelle cet épisode
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Rue de Sèvres
En 1935 est construite dans ce bâtiment la piscine Lutetia, sur les plans de l'architecte Lucien Béguet. À l'origine, elle servait de piscine privée à l'hôtel Lutetia voisin, avant que celui-ci ne soit réquisitionné par la Gestapo en 1940. Puis elle devient une piscine publique jusqu'en 1970 où elle est fermée au public.
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Rue Récamier
Au n° 6, l'Espace Fondation EDF, un lieu d'expositions temporaires aménagé dans l'ancien bâtiment de la sous-station de Sèvres de la Compagnie parisienne de distribution d'électricité, datant du début du XIXe siècle.
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Rue Récamier
Elle porte le nom de Juliette Récamier (1777-1849), dite Madame Récamier, qui s'était retirée dans le couvent de l'Abbaye-aux-Bois pour y terminer ses jours. Cette rue est ouverte en 1907 sur l'emplacement du couvent de l'Abbaye-aux-Bois, aujourd'hui disparu, et qui occupait l'emplacement où furent ouverts la rue et l'espace au bout de l'impasse. Cette voie a été transformée en 1972 en square, nommé en 2008 « square Roger-Stéphane ». Immeuble haussmanien.
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Rue Récamier
Situé au bout du cul-de-sac de la rue Récamier, entre deux immeubles haussmaniens, le square Roger-Stéphane anciennement square Récamier, occupe l'emplacement du couvent de l'Abbaye-aux-Bois où Madame Récamier termina ses jours. Le jardin honore aujourd'hui la mémoire de l'écrivain et journaliste Roger Stéphane (19191994)» né Roger Worms, résistant et cofondateur du journal l'Observateur. Roger Stéphane créa également Combat durant la Seconde Guerre mondiale.
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Rue de Sèvres
Cette voie doit son nom à la commune de Sèvres à laquelle elle mène.
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Rue de Sèvres
La statue du Centaure de César, 1985.
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Rue de Sèvres
La statue du Centaure de César, 1985.
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Rue du Cherche Midi
n° 2 à 12 : ancien couvent des Prémontrés, dont l'église fut le siège de la section de la Croix-Rouge puis du Bonnet rouge puis du Bonnet de la liberté, pendant la Révolution française.
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Rue du Cherche Midi
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Rue du Cherche Midi
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Rue du Cherche Midi
Au début des années 1930, Pierre-Léon Poilâne, avait créé une boulangerie au 8 rue du Cherche-Midi à Paris, où il vendait son fameux « pain Poilâne ». Au sortir de la seconde Guerre mondiale, la mie de pain blanche était préférée car considérée comme plus « propre ». Pierre ne voulait pas céder à la mode de l'époque et décida d'utiliser de la farine à meule de pierre afin de faire un pain bien plus riche en nutriments.
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Rue du Cherche Midi
Cour intérieure d'un hôtel.
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Rue du Cherche Midi
Cour intérieure d'un hôtel.
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Rue du Cherche Midi
Cour intérieure d'un hôtel.
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Rue du Cherche Midi
Hôtel de Saint Simon.
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Rue du Cherche Midi
Hôtel de Saint Simon.
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Rue du Cherche Midi
Maisons du XVIIe-XVIIIe siècles.
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Rue du Cherche Midi
le duc de Saint-Simon y achève la rédaction de ses Mémoires de 1746 à 1750.
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Rue du Cherche Midi
Maison à l'enseigne Au Cherche midi. Un bas-relief, situé au-dessus d'un magasin (installé en 1874) remplace une enseigne datant de 1675 au motif identique. Cette enseigne permettait de découvrir un astronome qui relève les degrés d’un cadran avec son compas dont les pointes visent les heures de midi et de quatorze heures. Cette scène est une représentation de l’expression « chercher midi à quatorze heures », qui date du XVIIe siècle et qui se base sur coutume italienne : les heures du jour suivant commençait trente minutes après le coucher du soleil. Selon les saisons, les jours étant plus ou moins longs, le milieu de journée tombait entre 15 h et 19 h mais jamais à 14 h. En conséquence, il est parfaitement futile de « chercher midi à quatorze heures »
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Rue du Cherche Midi
Hôtel de Marsilly. Demeure de Charles-Joseph Lambrechts, ministre de la Justice de 1797 à 1799. C'est lui qui rédigea l'acte de déchéance de Napoléon.
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Rue du Cherche Midi
Statue de François Mauriac. Le sculpteur allemand Haim Kern a rendu hommage au poète et romancier français François Mauriac en lui érigeant une statue de bronze en 1990. Discrète, cette statue fait dos à un mur - de bronze également - sur lequel ont été gravés des citations de François Mauriac.
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Rue du Cherche Midi
Emplacement de la prison militaire du Cherche-Midi, siège du Conseil de guerre à partir de 1800. C'est là que furent jugés le général Malet après sa tentative de coup d'État, les insurgés de juin 1848, et le capitaine Dreyfus en décembre 1894. Aujourd'hui, Maison des Sciences de l'Homme.
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Rue du Cherche Midi
Hôtel du Conseil de Guerre. Hôtel bâti par la communauté des Carmes de Vaugirard.
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Rue du Cherche Midi
Hôtel du Conseil de Guerre. Hôtel bâti par la communauté des Carmes de Vaugirard.
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Rue du Cherche Midi
Hôtel de Rochambeau : demeure de Jean Baptiste Donatien De Vimeur, Comte De Rochambeau Maréchal De France 1725-1807, qui reçut le commandement de l'armée envoyée par le roi Louis XVI en Amérique, en 1780, pour soutenir les insurgées américains. Il fut l'un des artisans de la victoire de Yorktown qui mit fin à la guerre d'indépendance américaine.
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Rue du Cherche Midi
Ancien atelier d'Auguste Labouret.
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Rue du Cherche Midi
n° 44 : Demeure de Dominique Joseph Garat, successeur de Danton au ministère de la Justice. C'est lui qui prononça l'arrêt de mort de Louis XVI en 1793. Egalement demeure d'enfance de Victor Hugo, 2, rue des Vieilles-Tuileries. Il vécut là en 1813 avec Mme Hugo mère et ses deux frères. Demeure encore, à partir de 1820, de l'abbé Grégoire, chef de l'Église constitutionnelle pendant la Révolution, défenseur des Juifs et des esclaves noirs. Il mourut ici en 1831.
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Rue de l'abbé Grégoire
Maison Henri IV. L’abbé Grégoire (1750-1831). Vers 1820 se retire ici l'une des figures les plus originales de la Révolution : Henri Grégoire, député du clergé aux Etats-Généraux en 1789. Rallié au Tiers état et siégeant à la gauche de l’Assemblée, il est l’un des premiers à prêter serment à la Constitution civile du clergé en 1790. Evêque constitutionnel de Blois, élu à la Convention, il y fait voter l'émancipation des juifs et l’abolition de l’esclavage dans les colonies (il publie même sa correspondance avec Toussaint Louverture dans les "Annales ecclésiastiques"). L'abbé Grégoire contribue encore à la fondation de l'Institut, dont il devient membre, et à la création du Conservatoire national des Arts et Métiers. Membre des Cinq-Cents, du Corps législatif puis du Sénat, il s'oppose au despotisme napoléonien et démissionne de son évêché après le Concordat. De nouveau élu député en 1819, il est empêché de siéger par les Ultras, et quitte alors la vie politique. Ses funérailles n'en sont pas moins l'objet d'une grande manifestation républicaine en 1831, et depuis 1989, ses cendres reposent au Panthéon.
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