Passages Couverts, Tour Jean-sans-Peur, Faubourg Saint-Antoine, le Marais, Île Saint-Louis, Environs du Square Boucicaut
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Passage Verdeau.
Il est situé entre la rue de la Grange-Batelière au sud et la rue du Faubourg-Montmartre au nord. Établi en 1846 par la Société du passage Jouffroy, sous sa dénomination actuelle, le passage Verdeau se situe dans le prolongement des passages des Panoramas et Jouffroy. Ouvert en 1846 par la Société du Passage Jouffroy, il reçut le nom de l’un des membres de cette société.
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Passage Jouffroy.
Le passage Jouffroy est un passage couvert parisien situé dans le 9e arrondissement, entre le boulevard Montmartre au sud et la rue de la Grange-Batelière au nord.
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Passage Jouffroy.
Le passage est couvert par une verrière en métal et en verre. Une horloge décorée de stucs surplombe l'allée. Le sol est dallé d'un motif géométrique composé de carrés blancs, gris et noirs. Le passage Jouffroy est un témoin de l'importante évolution technologique du XIXe siècle et de la maîtrise des structures en fer ; c'est le premier passage parisien entièrement construit en métal et en verre. Seuls les éléments décoratifs sont en bois. Il s'agit également du premier passage chauffé par le sol.
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Passage Jouffroy.
Il est édifié en 1845 dans le prolongement du passage des Panoramas, afin de profiter de la popularité de ce dernier. Pour sa gestion, une compagnie privée est formée, présidée par le comte Félix de Jouffroy-Gonsans, qui lègue son nom au passage, et monsieur Verdeau, qui laisse le sien au passage édifié dans le prolongement de celui-ci, le passage Verdeau. Le passage est édifié par les architectes François-Hippolyte Destailleur et Romain de Bourges. Le décrochement en forme de double « L » rattrape une petite dénivellation sur le dernier tronçon, imposée par la configuration irrégulière des trois parcelles sur lesquelles le passage a été construit.
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Passage Jouffroy.
Au début des années 1880, Arthur Meyer, fondateur du journal Le Gaulois, s’associe au caricaturiste Alfred Grévin pour créer une galerie de personnages en cire sur un terrain adjacent au passage. Elle est inaugurée le 10 janvier 1882 et a pris depuis le nom de musée Grévin.
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Passage Jouffroy.
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Passage Jouffroy.
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Passage des panoramas.
Ce passage couvert édifié en 1799 par Jean-Louis Girard, est l’un des plus ancien des passages couverts de Paris avec le passage du Caire. C’est l’un des premiers passages commerciaux couverts d’Europe. À l’origine, il comptait plus de soixante boutiques habitables.
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Passage des panoramas.
Son nom provient d'une attraction commerciale, appartenant à l’ingénieur et inventeur américain Robert Fulton, venu à Paris offrir ses dernières inventions, le bateau à vapeur, le sous-marin et les torpilles, à Napoléon et au Directoire. En attendant leur réponse, Fulton subventionnait son projet de Nautilus grâce à l’argent qu’il gagnait avec une exposition commerciale consistant en deux rotondes où étaient peints des tableaux panoramiques représentant des paysages de Paris, Toulon, Rome, Jérusalem et d’autres grandes villes célèbres. Le passage des Panoramas a innové avec des toitures vitrées puis, en 1816, le premier essai d’éclairage au gaz, inventé par l’ingénieur Philippe Lebon, effectué dans ce passage, qui en ont fait un ancêtre des galeries marchandes du XIXe siècle et des centres commerciaux couverts du XXe siècle
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Passage des panoramas.
En 1834, l’architecte Grisart rénove le passage et crée trois galeries supplémentaires à l’intérieur du pâté de maisons : la galerie Saint-Marc parallèle au passage, la galerie des Variétés qui donne accès à l’entrée des artistes du théâtre des Variétés, les galeries Feydeau et Montmartre.
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Passage des panoramas.
Au N° 47, Le restaurant monument historique Caffè Stern. Ce restaurant gastronomique italien doit sa notoriété, d’une part, au cadre remarquable de l'ancien siège du graveur Stern. établi en 1834.
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Palais Brongniart.
Le palais Brongniart, anciennement appelé palais de la Bourse, est un édifice périptère de style néoclassique, qui accueillait la Bourse de Paris. l a été conçu par l’architecte Alexandre-Théodore Brongniart. Éloi Labarre (1764-1833) prit la succession de Brongniart, mort en 1813, et acheva l'édifice en novembre 1825.
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Galerie Véro-Dodat
La galerie Véro-Dodat est un passage couvert parisien situé dans le 1er arrondissemt, entre la rue Jean-Jacques-Rousseau à l'est et la rue du Bouloi à l'ouest. Les entrées de la galerie sont des arcades ioniques fermées par des grilles. Les entrées sont couronnées d'un balcon. La façade de la galerie sur la rue du Bouloi est décorée de deux statues dans des niches, qui représentent Hermès avec son casque ailé et un caducée à la main, dieu des commerçants, et le Satyre au repos d'après Praxitèle. La galerie porte le nom des promoteurs Benoît Véro et le financier Dodat, qui l'ont ouverte en 1826.
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Galerie Véro-Dodat
Le passage est aménagé de façon à donner une illusion de profondeur par la trame diagonale du carrelage noir et blanc, par la faible hauteur du plafond orné de peintures de paysages là où il n'est pas vitré et par l'alignement des boutiques sur un strict plan horizontal. Il offrait un raccourci plaisant entre le Palais-Royal et les Halle, alors très fréquentés, et fut rapidement adopté par le public.
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Galerie Vivienne.
En 1823, le président de la Chambre des Notaires, Marchoux, acheta le n°6 rue Vivienne, le n°4- rue des Petits-Champs et le passage des Petits-Pères pour y créer un de ces passages alors à la mode, dont il confia la construction à l'architecte Delannoy. L'entrée de la rue des Petits-Champs.
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Galerie Vivienne.
L'entrée rue Vivienne.
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Galerie Vivienne.
François-Jacques Delannoy conçoit un décor de style pompéien néo-classique recouvert d'une verrière élégante, fait de mosaïques, peintures et sculptures exaltant le commerce.
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Galerie Vivienne.
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Galerie Vivienne.
Cette voie tient son nom de la rue Vivienne qui, elle-même, prend le nom de Louis Vivien, seigneur de Saint-Marc, échevin de Paris (1599). Elle est construite en 1823 par le président de la Chambre des notaires, Marchoux, d'après les plans dessinés par l'architecte François-Jacques Delannoy. Elle est Inaugurée en 1826. Elle attire bon nombre de visiteurs avec ses boutiques de tailleur, bottier, marchand de vin, restaurateur, librairie Jousseaume, mercier, confiseur, marchand d’estampes.
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Galerie Vivienne.
Ouverte au public en, 1826 en même temps que sa concurrente la Galerie Colbert, la Galerie Marchoux, vite baptisée Vivienne, présentait un décor exaltant le commerce : l'ancre pour le commerce maritime, la corne d'abondance, le caducée de Mercure, protecteur du commerce.
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Galerie Vivienne.
La galerie Vivienne résiste au départ du duc d'Orléans, devenu Louis-Philippe, pour les Tuileries. Toutefois, en 1880 s'installe une épicerie qui deviendra les caves Legrand, ouvertes sur la galerie et sur la rue de la Banque.
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Galerie Vivienne.
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Galerie Vivienne.
Les mosaïques du sol avec fond en terrazzo, sont signées Giandomenico Facchina et Mazzioli.
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Galerie Vivienne.
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Galerie Vivienne.
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Galerie Vivienne.
Vers la rotonde. Vidocq y habita au n°13, dans un immeuble ancien conservé par Delannoy, vers 1840.
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Galerie Vivienne.
Déesses et nymphes décorent la rotonde.
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Galerie Vivienne.
Déesses et nymphes décorent la rotonde.
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Galerie Vivienne.
Après la rotonde.
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Galerie Vivienne.
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Galerie Vivienne.
Galerie Vivienne.
Caducées de Mercure, protecteur du commerce, ancres pour le commerce maritime et cornes d'abondance ornent les fenêtres en demi-lunes .
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Rue Montorgueil.
Architecte Goupy, 1729. La rue porte depuis le XIIIe siècle le nom du mont Orgueilleux, auquel elle conduisait. Cette butte, appelée successivement Mont Superbus (XIIIème siècle), Mont Orgueilleux ou Mont Orgueil (XVème siècle), que l’on rebaptisa Butte aux Gravois au XVIIème, puis Butte Bonne-Nouvelle après la construction de l’église du même nom au XIXème siècle. Cette colline d’une quinzaine de mètres de hauteur n’a en fait rien d’orgueilleuse puisqu’elle s’est constituée avec les gravats, déchets et immondices que les parisiens déposaient ou jetaient de l’autre côté de l’enceinte de Charles V, la montagne d’ordures avait même fini par dépasser la muraille.
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Rue Montorgueil.
N° 15, immeuble du XVIIIe siècle.
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Rue Montorgueil.
N° 17, immeuble du XVIIIe siècle.
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Rue Montorgueil.
N° 17, immeuble du XVIIIe siècle.
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Rue Montorgueil.
Mascaron à l'angle de la rue Montorgueil et de la rue Mauconseil.
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Rue Mauconseil.
Elle existait déjà en 1250, et portait déjà ce nom que l'on fait dériver d'un certain seigneur de Mauconseil dont il est parlé dans Froissart et qui devait habiter cette rue. On a prétendu aussi que le nom de Mauconseil ou mauvais conseil pouvait également trouver son origine dans le fait, que c'est à l'Hôtel de Bourgogne que Jean sans Peur, résolu de se débarrasser du duc d'Orléans, donna en 1407 à ses estafiers, le mauvais conseil de l'assassiner. cet hôtel accueillit Molière qui y fit représenter ses premières pièces. Occupé ensuite par la Comédie Italienne qui le quitta bientôt pour s'établir à la salle Favart, les bâtiments furent abandonnés, morcelés et servirent longtemps de Halle aux cuirs. Les maisons aux façades inclinées pour que la lumière pénètre datent d'Henri IV. Les échoppes occupaient le rez-de-chaussée
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La tour Jean-sans-Peur.
La tour Jean-sans-Peur, ou tour de Jean sans Peur, est une tour de fortification édifiée à Paris au XVe siècle par le duc Jean Ier de Bourgogne, dit « Jean sans Peur ». Elle constitue le dernier vestige de l'hôtel des ducs de Bourgogne. La tour a été édifiée entre 1409 et 1411 par le duc de Bourgogne, Jean sans Peur, pour fortifier sa résidence parisienne. La guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons bat alors son plein. Le 23 novembre 1407, Jean sans Peur a fait assassiner son cousin, Louis d'Orléans, frère du roi Charles VI. Pour se protéger d'éventuelles représailles, il fait construire cette tour fortifiée de 21 mètres de haut dans son hôtel. L'hôtel avait à l'origine été construit par Robert II d'Artois à la fin du XIIIe siècle, adossé à l'enceinte de Philippe Auguste. Il était devenu l'hôtel de Bourgogne en 1369 à la suite d'une union entre les familles d'Artois et de Bourgogne.
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La tour Jean-sans-Peur.
Après l'assassinat de Jean sans Peur à Montereau en 1419, l'hôtel reste dans la famille des ducs de Bourgogne, jusqu'à la mort en 1477 de Charles le Téméraire. La tour et l'hôtel tombent ensuite en désuétude. Au XVIIe siècle, une troupe de théâtre, la Confrérie de la Passion, s'installe à l'hôtel de Bourgogne. C'est en 1866-1868, lors du percement de la rue Étienne-Marcel, que l'on redécouvre la tour, unique vestige de l'ancien hôtel de Bourgogne.
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La tour Jean-sans-Peur.
Cette tour mesure vingt et un mètres de la base au faîte. Elle est de construction solide, toute en pierres de taille soigneusement appareillées. Plusieurs baies ogivales s'étagent sur ses deux façades, larges chacune de huit mètres, et aussi sur ses côtés, qui ont chacun la moitié de cette largeur. De robustes et élégants mâchicoulis servent de frange à la terrasse en encorbellement qui couronne la tour.
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La tour Jean-sans-Peur.
Dans le tympan ogival d'une des baies extérieures, sur le côté gauche de la tour, sont sculptés au milieu de fleurons gothiques, un fil à plomb et deux rabots. Ces deux rabots du duc Jean signifient que tôt ou tard les bâtons noueux du duc Louis seront rabotés et que Bourgogne enfin aura raison d'Orléans. Le duc Jean mettait des rabots partout, même sur ses habits et sur la livrée de ses gens. Le niveau de maçon voulait dire qu'il lui tardait d'aplanir le terrain où le gênaient encore le fils de sa victime, le dauphin Charles, et ses amis les Armagnacs.
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La tour Jean-sans-Peur.
A l’intérieur du monument on trouve un fabuleux escalier à vis surplombé par une voute au décor végétal. Les tiges d'un chêne vigoureux s'élancent de la colonne centrale en grès, et de leur feuillage abondant vont tapisser toute la voûte, en y décrivant avec leurs robustes nervures quatre travées d'ogives. Sur les branches de chêne grimpe du houblon, des branches d'aubépine naissent des murs. Rien de plus bizarre, mais rien de plus élégant aussi, que cette ornementation feuillue, que cette vigoureuse végétation de pierre. Cette décoration est une des chefs-d’œuvre de la sculpture flamboyante française. Taillée dans le liais, calcaire très dur, et originalement peinte, elle est attribuée à l’atelier de Claus de Werve, auteur également, avec son oncle Claude Sluter, du tombeau de Philippe le hardi à Dijon.
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La tour Jean-sans-Peur.
Les nervures de la voûte se transforment en un faisceau végétal qui s’organise ainsi : du pot central et des quatre angles sortent des branches de chêne ; partant également du pot central, le houblon entoure les branches de chêne ; du milieu de chaque mur partent des rameaux d’aubépine. Chaque plante est une représentation figurée d’un membre de la famille de Bourgogne : le chêne, symbole de puissance de longévité, représente Philippe le hardi ; le houblon, plante du Nord, symbolise Jean sans peur, flamand par sa mère ; l’aubépine, à la blancheur virginale, évoque Marguerite de Flandre, mère du duc Jean.
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La tour Jean-sans-Peur.
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La tour Jean-sans-Peur.
Arme parlante de Jean sans Peur : le rabot, outil censé aplanir les obstacles tels... son cousin Louis d'Orléans
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La tour Jean-sans-Peur.
Armes de Jean sans Peur : fleurs de lys de la famille royale française et lion de la Flandre.
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La tour Jean-sans-Peur.
Salle dite chambre de l'écuyer. Elle est composée d'une pièce principale et de latrines.
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La tour Jean-sans-Peur.
Le vitrail est orné de l’une des armes parlantes de Jean sans Peur : le niveau de maçon.
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La tour Jean-sans-Peur.
Le double vitrail est orné des armes de Jean sans Peur (fleurs de lys de la famille royale française et lion de la Flandre) et de sa femme Marguerite (losanges de la Bavière et lions d'Hainaut et Hollande).
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La tour Jean-sans-Peur.
La reconstitution des latrines, les plus anciennes de Paris, dont était dotée chaque chambre. Contrairement à celles des époques précédentes, elles ne débouchaient pas sur l'extérieur, mais disposaient d'un conduit dans l'épaisseur du mur, aboutissant à une fosse en sous-sol. Elles étaient chauffées par le revers de la cheminée de la chambre.
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La tour Jean-sans-Peur.
Au Moyen Âge, le traitement des déchets organiques est un sujet délicat qui détermine le pouvoir à légiférer dès le XIVe siècle. Les latrines à fosse : parmi les différents systèmes inventés pour améliorer le confort quotidien, il est le plus sophistiqué. Dans la tour Jean sans Peur, deux pièces contiennent des latrines de ce type, pourvues de conduits d'évacuation aménagés dans' l'épaisseur du mur et menant à une fosse située au sous-sol. Des latrines sophistiquées et confortables : chauffées par le revers d'une cheminée et dotées d'un conduit d'aération, ces latrines manifestent le confort des bâtiments ducaux, que l'on perçoit également dans le mobilier et la décoration dont vous pouvez voir ici une reconstitution. Outre la chaise percée, recouverte de velours, le mobilier se compose d'une potence supportant vasque et aiguière, pour se laver les mains. Un vitrail losangé clôt la fenêtre, que jouxte un miroir. Une natte cordée protège le sol. Aux murs tombent des tentures aux armes parlantes de Jean sans Peur (houblon et rabot). Pour s’essuyer, le Prince utilise du coton ou de l'étoupe de lin. En cas de carence, il utilise, comme le paysan, des feuilles de bouillon blanc.
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La tour Jean-sans-Peur.
Salle haute. Cette salle, ouverte à tous vents par trois grandes baies, ne donnait vraisemblablement accès nulle part. Son rôle consistait simplement à élever et supporter les derniers niveaux.
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La tour Jean-sans-Peur.
Salle haute. Cette salle, ouverte à tous vents par trois grandes baies, ne donnait vraisemblablement accès nulle part. Son rôle consistait simplement à élever et supporter les derniers niveaux.
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Angle rue St Denis- rue Etienne Marcel.
Saint Jean avec la coupe.
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Rue du Cygne.
La rue doit son nom à une enseigne car, au XIIIe siècle, on connaissait la « Maison o Cingne ». Une enseigne plus récente représentant un cygne figure aujourd'hui à l'angle de la rue Saint-Denis.
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Faubourg Saint Antoine.
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Faubourg Saint Antoine.
Le marché date de 1843. Il comprend deux allées principales se croisant à angle droit avec une fontaine centrale ainsi que plusieurs allées secondaires.
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Faubourg Saint Antoine.
La fontaine de Charonne ou Trogneux.
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Faubourg Saint Antoine.
La fontaine de Charonne ou Trogneux, œuvre de Jean Beausire date de 1719. Sur ses façades, les inscriptions Cte I et Cte V correspondent au bornage de Paris et de ses faubourgs effectué par Beausire en en 1724` La rue du faubourg Saint-Antoine, désignée par la cote I, était une des grandes voies d'accès à Chelles et à Meaux. Signalée par la cote V, la rue de- Charonne menait au village du même nom, à cette époque en dehors de la ville. La fontaine assurait l'approvisionnement en eau des habitants du faubourg. De nombreux ébénistes, menuisiers et artisans, du meuble s'y étaient établis ; grâce aux franchises, ils pouvaient exercer leur métier en dehors des corporations.
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Faubourg Saint Antoine.
Cour du Bel Air. Cette voie doit son nom à l’hôtel du Bel-Air qui y était situé lors de sa création.
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Faubourg Saint Antoine.
Cour du Bel Air.
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Faubourg Saint Antoine.
Cour du Bel Air.
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Faubourg Saint Antoine.
Cour du Bel Air.
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Quartier juif du Marais.
Rue des Rosiers, tracée sur l'ancien chemin de ronde de la muraille de Philippe Auguste, et où se trouvaient des rosiers.
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Quartier juif du Marais.
Rue Vieille-du-Temple, maison du XVIIe. La rue Vieille-du-Temple est le chemin qui menait, dès le XIIIe siècle, vers la maison du Temple et sa tour. Elle était coupée en deux par le mur de Philippe Auguste. Au fond, l'actuel hôtel Amelot de Bisseuil, dit « hôtel des ambassadeurs de Hollande » devant lequel le duc d'Orléans fut assassiné le 23 novembre 1407. L’hôtel est dû à l'architecte Pierre Cottard, architecte de Louis XIV. Le portail est surmonté d'un arc en plein cintre qui entoure un bas-relief représentant deux renommées, deux divinités ailées, sculptées par Thomas Regnaudin (1660).
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Quartier juif du Marais.
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Quartier juif du Marais.
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Quartier juif du Marais.
Rue des Escouffes.
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Quartier juif du Marais.
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Fondation Roger Fleischman.
L'oratoire a été créé en 1930 par Armand Fleischman (1886-1973) en souvenir de son fils Roger, étudiant en médecine, mort à l'âge de 19 ans (1911-1930). Il a été inauguré en 1931 et avait pour objectif d'apporter des cours d'instruction religieuse et d'hébreu à la population yiddishophone du quartier, en particulier les enfants. À l'origine et jusque dans les années 1950, l'oratoire était indépendant et de rite ashkénaze ; il est actuellement de rite séfarade et est devenu consistorial.
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Fondation Roger Fleischman.
L'endroit surélevé, équivalent de l'autel à l'époque du Tabernacle et des Temples, s'appelle la Tevah chez les séfarades et Bimah chez les ashkénazes ; c'est là que se tient l'officiant et qu'on lit la Torah. Traditionnellement elle est située au milieu de la prière.
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Fondation Roger Fleischman.
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Fondation Roger Fleischman.
Bouclier de David.
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Fondation Roger Fleischman.
Fauteuil du prophète Élie qui est utilisé lors des circoncisions.
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Fondation Roger Fleischman.
Parochet ou parokhet : rideau, avec les colonnes du temple, devant l'aron (arche sainte) où se trouve la Torah.
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Quartier juif du Marais.
Rue Ferdinand Duval, 1827 – 1896, préfet de la Seine, conseiller municipal. Ce fut la rue des juifs de 1500 à 1900.
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Quartier juif du Marais.
Synagogue par Guimard (1913) qui épousa en 1909 Adeline Oppenheim. La construction est en pierres agglomérées creuses sur armatures en béton armé. Elle a été officiellement inaugurée le 7 juin 1914, mais elle était déjà en service depuis octobre 1913. La façade en recul par rapport à la rue, est tripartite; elle se compose d'une partie centrale concave et de deux parties convexes.
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Quartier juif du Marais.
Synagogue par Guimard (1913). Ne disposant que d'une bande de terrain biaise et très étroite (5 m × 23 m), Guimard a construit le bâtiment tout en hauteur. En façade, la verticalité (12 m) est accentuée par les étroites fenêtres et les pilastres continus. Les baies regroupées par deux reprennent le thème des tables de la loi. À l'origine, il n'y avait pas d'étoile de David sur la façade mais un triangle. L'étoile de David date peut-être de la rénovation d'après-guerre.
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Quartier juif du Marais.
Synagogue par Guimard (1913). Les tables de la loi couronnent l'édifice. Les pilastres sont ornés de motifs végétaux stylisés caractéristiques de l'Art Nouveau et de Guimard.
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Hôtel d'Herbouville.
Emplacement de l'hôtel de Lorraine, successivement bâti pour le chambellan du roi Charles VI puis rasé partiellement en 1404, puis rebâti en 1517, puis en 1634. Il fut saisi par les créanciers en 1671, puis vendu en 1681 à Christine de Lausage et il fut partagé. Le 11 passa au fils de Christine de Lausage, puis à ses descendants. Ce fut l’hôtel des Marets que des créanciers saisirent en 1795. Le 13 passa à la fille du second fils de Christine de Lausage, épouse du marquis d’Herbouville. Ce fut l’Hôtel d’Herbouville que les descendants vendirent en 1768, à François Faure, propriétaires de Mines en Bretagne. Porte de style Louis XV.
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Hôtel Dherbouville.
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Quartier juif du Marais.
Fuyant les persécutions, les juifs ashkénazes commencent d'affluer en France à partir de 1881. Ils se logent à Paris auprès de leurs coreligionnaires établis surtout dans le Marais. En 1900, environ 6000 personnes sont arrivées de Roumanie, Russie et Autriche-Hongrie, 1300 autres jusqu'en 1914. Installées en nombre dans les rues des Ecouffes, Ferdinand Duval (nommé rue des juifs jusqu'en 1900) et des rosiers, ils y constituent le « Pletzl », la « petite place » en yiddish.
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Quartier juif du Marais.
Ils créent l'école israélite du travail au 4 bis de la rue des rosiers. La vie de cette communauté a été évoquée dans" les Eaux mêlées" de Roger Ikor. Plus de la moitié d'entre eux ont péri dans les camps de concentration nazie.
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Quartier juif du Marais.
Rue des Rosiers. Ancien restaurant Goldenberg. Attentat antisémite, du 9 août 1982. Dans le restaurant Goldenberg une fusillade et l'explosion d'une grenade ont fait 6 morts et 22 blessés.
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Quartier juif du Marais.
Ancienne boucherie inaugurée le 5 juin 1823. Sur une plaque, en souvenir de Joseph Migneret, instituteur et directeur de cette école de 1920 à 1944, qui par son courage et au péril de sa vie sauva des dizaines d'enfants juifs de la déportation.
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Quartier juif du Marais.
La façade de cette halle de la boucherie est décorée de deux fontaines dont l'eau se déverse dans des bassins, par deux têtes de taureaux en bronze de style assyrien antique, dues au sculpteur Edme Gaulle.
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Enceinte de Philippe Auguste.
Ici s'élevait la porte ou poterne Barbette, ouverte au XIIIe siècle, abattue sous François Ier, auprès de laquelle le duc d'Orléans, frère de Charles VI, fut assassiné en 1407. Le marché des Blancs-Manteaux est un ancien marché couvert parisien. L'origine du nom du marché vient de sa proximité de la rue des Blancs-Manteaux qui tire son nom du fait que l'ordre mendiant des serviteurs de la Sainte Vierge qui s'établirent à l'endroit où se trouve désormais une église, portaient un manteau de couleur blanche.
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Rue des Archives.
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Jardin Anne-Frank. 2007.
Le square rend hommage à Anne Frank (1929-1945), adolescente allemande, réfugiée à Amsterdam, victime de la barbarie nazie. Publié après la seconde guerre mondiale, son journal intime est l'un des livres les plus lus dans le monde. Le Jardin de l'hôtel Saint-Aignan, qui abrite le musée d'Art et d'histoire du judaïsme, se compose en trois parties. La première affiche un style contemporain. La parcelle centrale existe depuis le XVIIe siècle.
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Jardin Anne-Frank. 2007.
La dernière partie, à gauche, quant à elle, a été conçue comme un verger.
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Jardin Anne-Frank. 2007.
Un greffon du marronnier que la jeune fille admirait depuis sa fenêtre y a été planté le 20 juin 2007.
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