Environs du Parc Monceau, Musées Nissim de Camondo et Cernuschi.

<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Salon des Huet. Deux consoles attribuées à pierre h deumier (1705-1785) vers 1766, bronze argenté et doré ; dessus en marbre vert d'Egypte.
D'après des projets de Victor Louis et Jean-Louis Prieur.
Ces deux consoles qui ne forment pas une paire ont été réalisées d'après un modèle novateur en acier poli et bronze doré, exécuté en 1763 par le serrurier Pierre II Deumier, et choisi en 1766 par l'architecte Victor Louis pour la Chambre des Portraits du château royal de Varsovie. Comme le montrent les dessins préparatoires de ce dernier et de Jean-Louis Prieur, dont un projet de 1766 conservé à la Bibliothèque de l'Université de Varsovie figure dans l'exposition, le chiffre du roi de Pologne Stanislas Auguste Poniatowski, devait figurer au centre de la ceinture au lieu d'un masque de femme.
Musée Nissim de Camondo.
Salon des Huet. Deux consoles attribuées à pierre h deumier (1705-1785) vers 1766, bronze argenté et doré ; dessus en marbre vert d'Egypte. D'après des projets de Victor Louis et Jean-Louis Prieur. Ces deux consoles qui ne forment pas une paire ont été réalisées d'après un modèle novateur en acier poli et bronze doré, exécuté en 1763 par le serrurier Pierre II Deumier, et choisi en 1766 par l'architecte Victor Louis pour la Chambre des Portraits du château royal de Varsovie. Comme le montrent les dessins préparatoires de ce dernier et de Jean-Louis Prieur, dont un projet de 1766 conservé à la Bibliothèque de l'Université de Varsovie figure dans l'exposition, le chiffre du roi de Pologne Stanislas Auguste Poniatowski, devait figurer au centre de la ceinture au lieu d'un masque de femme.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le salon des Huet. Scène pastorale. Par Jean-Baptiste Huet (1785-1811). Vers 1776. Huile sur toile.
Musée Nissim de Camondo.
Le salon des Huet. Scène pastorale. Par Jean-Baptiste Huet (1785-1811). Vers 1776. Huile sur toile.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le salon des Huet. Ce grand cycle décoratif comprend sept compositions et trois dessus de porte et illustre les progrès de l’amour entre un berger et une bergère, grâce à la complicité d’un chien et d’une colombe. Jean-Baptiste Huet fut l’un des grands peintres animaliers du XVIIIe siècle et c’est en hommage à son cycle que le salon circulaire placé à la jonction des deux ailes de l’hôtel Camondo prit le nom de Salon des Huet.
Musée Nissim de Camondo.
Le salon des Huet. Ce grand cycle décoratif comprend sept compositions et trois dessus de porte et illustre les progrès de l’amour entre un berger et une bergère, grâce à la complicité d’un chien et d’une colombe. Jean-Baptiste Huet fut l’un des grands peintres animaliers du XVIIIe siècle et c’est en hommage à son cycle que le salon circulaire placé à la jonction des deux ailes de l’hôtel Camondo prit le nom de Salon des Huet.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le salon des Huet.
Musée Nissim de Camondo.
Le salon des Huet.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le salon des Huet.
Musée Nissim de Camondo.
Le salon des Huet.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le salon des Huet.
Musée Nissim de Camondo.
Le salon des Huet.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le salon des Huet.
Musée Nissim de Camondo.
Le salon des Huet.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le salon des Huet.
Musée Nissim de Camondo.
Le salon des Huet.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le salon des Huet.
Musée Nissim de Camondo.
Le salon des Huet.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le salon des Huet.
Musée Nissim de Camondo.
Le salon des Huet.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La salle à manger. Autre pièce en angle, en pendant du grand salon, la salle à manger est lambrissée de boiseries peintes en vert dans laquelle sont insérées quatre panneaux de broderies au petit point à décor de vases de fleurs et une tapisserie de Beauvais La Pêche au filet d’après une composition de François-Joseph Casanova. Plusieurs remarquables créations de l’ébéniste Weisweiler sont réunies dans cette pièce : une console desserte d’acajou à fond garni de glaces et une paire de très élégantes petites tables-servantes plaquées d’ébène à entretoise portant une aiguière en bronze. Tapis, manufacture d'Aubusson, point de savonnerie, vers 1760 – 1770, laine. Douze chaises en cabriolet, vers 1775 – 1785, hêtre sculpté peint en gris, couvertes en tapisserie fine d’Aubusson.
Musée Nissim de Camondo.
La salle à manger. Autre pièce en angle, en pendant du grand salon, la salle à manger est lambrissée de boiseries peintes en vert dans laquelle sont insérées quatre panneaux de broderies au petit point à décor de vases de fleurs et une tapisserie de Beauvais La Pêche au filet d’après une composition de François-Joseph Casanova. Plusieurs remarquables créations de l’ébéniste Weisweiler sont réunies dans cette pièce : une console desserte d’acajou à fond garni de glaces et une paire de très élégantes petites tables-servantes plaquées d’ébène à entretoise portant une aiguière en bronze. Tapis, manufacture d'Aubusson, point de savonnerie, vers 1760 – 1770, laine. Douze chaises en cabriolet, vers 1775 – 1785, hêtre sculpté peint en gris, couvertes en tapisserie fine d’Aubusson.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La salle à manger. Terrine. Poinçons de Jacques-Nicolas Rœttiers, 1770-1771. Argent. Cette pièce fait partie d’un ensemble de pièces construites sur le même modèle, ceinturées d’une branche de laurier, portées par de vigoureuses consoles ornées d’une frise de piastres. Deux couronnes de lauriers font office de poignées. Couverts d’un dôme godronné, elles reposent sur un plateau incurvé où alternent canaux et chutes de feuilles de laurier. A droite, contre le mur, sur une colonne, une des deux buires, d’après un modèle attribué à Sigisbert – François Michel, vers 1850, bronze à patine brune et bronze doré.
Musée Nissim de Camondo.
La salle à manger. Terrine. Poinçons de Jacques-Nicolas Rœttiers, 1770-1771. Argent. Cette pièce fait partie d’un ensemble de pièces construites sur le même modèle, ceinturées d’une branche de laurier, portées par de vigoureuses consoles ornées d’une frise de piastres. Deux couronnes de lauriers font office de poignées. Couverts d’un dôme godronné, elles reposent sur un plateau incurvé où alternent canaux et chutes de feuilles de laurier. A droite, contre le mur, sur une colonne, une des deux buires, d’après un modèle attribué à Sigisbert – François Michel, vers 1850, bronze à patine brune et bronze doré.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La salle à manger. Sur la table à allonges « à l’italienne » en acajou et les consoles-dessertes sont disposées d’imposantes pièces d’orfèvrerie, partie d’un service commandé à l’orfèvre Roettiers en 1770 par Catherine II de Russie pour être offert au prince Orloff : une terrine, deux pots à oille («oille»  :  sorte de pot au feu), 1770-1771.
Musée Nissim de Camondo.
La salle à manger. Sur la table à allonges « à l’italienne » en acajou et les consoles-dessertes sont disposées d’imposantes pièces d’orfèvrerie, partie d’un service commandé à l’orfèvre Roettiers en 1770 par Catherine II de Russie pour être offert au prince Orloff : une terrine, deux pots à oille («oille» : sorte de pot au feu), 1770-1771.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La salle à manger. Paire de tables servantes, vers 1785-1790, estampille d'Adam Weisweiler. L'entretoise supporte un vase de forme antique en bronze patiné.
Musée Nissim de Camondo.
La salle à manger. Paire de tables servantes, vers 1785-1790, estampille d'Adam Weisweiler. L'entretoise supporte un vase de forme antique en bronze patiné.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La salle à manger. Pot à oille en argent, seaux à rafraîchir inspirés de vases antiques.
Musée Nissim de Camondo.
La salle à manger. Pot à oille en argent, seaux à rafraîchir inspirés de vases antiques.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La salle à manger.
Musée Nissim de Camondo.
La salle à manger.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La salle à manger. La pêche au filet, tapisserie de la manufacture de Beauvais, vers 1775 – 1785, de la suite des amusements champêtres d’après François-Joseph Casanova. Buste de Négresse. D’après Jean-Antoine Houdon (1741-1828). Inscrit : « fondu, ciselé par thomire » (Pierre-Philippe Thomire (1751-1843))
Fonte par Rubéron. Bronze patiné et bronze doré. Inscription sur le piédouche : RENDUE A LA LIBERTÉ ET A L’ÉGALITÉ PAR LA CONVENTION NATIONALE DU 16 PLUVIOSE DEUXIÈME DE LA RÉPUBLIQUE FRANCAISE UNE ET INDIVISIBLE. Ce buste rappelle l’abolition de l’esclavage décrétée par la Convention le 4 février 1794. Ce buste est tiré d’une fontaine extraordinaire, exposée par Houdon au Salon de 1783 et placée par le duc d’Orléans dans son jardin de Monceau, l’actuel parc Monceau. Elle représentait, de grandeur naturelle, une jeune suivante noire (en plomb peint en noir) versant l’eau d’une aiguière de bronze doré sur le corps d’une jeune femme au bain (en marbre blanc).
Musée Nissim de Camondo.
La salle à manger. La pêche au filet, tapisserie de la manufacture de Beauvais, vers 1775 – 1785, de la suite des amusements champêtres d’après François-Joseph Casanova. Buste de Négresse. D’après Jean-Antoine Houdon (1741-1828). Inscrit : « fondu, ciselé par thomire » (Pierre-Philippe Thomire (1751-1843)) Fonte par Rubéron. Bronze patiné et bronze doré. Inscription sur le piédouche : RENDUE A LA LIBERTÉ ET A L’ÉGALITÉ PAR LA CONVENTION NATIONALE DU 16 PLUVIOSE DEUXIÈME DE LA RÉPUBLIQUE FRANCAISE UNE ET INDIVISIBLE. Ce buste rappelle l’abolition de l’esclavage décrétée par la Convention le 4 février 1794. Ce buste est tiré d’une fontaine extraordinaire, exposée par Houdon au Salon de 1783 et placée par le duc d’Orléans dans son jardin de Monceau, l’actuel parc Monceau. Elle représentait, de grandeur naturelle, une jeune suivante noire (en plomb peint en noir) versant l’eau d’une aiguière de bronze doré sur le corps d’une jeune femme au bain (en marbre blanc).
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La salle à manger. En bas, tapisserie  Le Service à crème.  Elle fut exécutée en basse-lisse d’après une nature morte d’Anne Vallayer-Coster (1744-1818) peinte en 1766. Restée en magasin jusqu’à la chute de l’Empire, elle fut offerte en 1814, au moment de la Restauration, par la manufacture à la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI, et seule survivante de la famille royale.
Musée Nissim de Camondo.
La salle à manger. En bas, tapisserie Le Service à crème. Elle fut exécutée en basse-lisse d’après une nature morte d’Anne Vallayer-Coster (1744-1818) peinte en 1766. Restée en magasin jusqu’à la chute de l’Empire, elle fut offerte en 1814, au moment de la Restauration, par la manufacture à la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI, et seule survivante de la famille royale.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La salle à manger. Les candélabres en bronze ciselé et doré disposés sur la paire de bas d’armoire estampillée Leleu, frappent par la richesse de leur modèle et datent de la fin du XVIIIe siècle.
Musée Nissim de Camondo.
La salle à manger. Les candélabres en bronze ciselé et doré disposés sur la paire de bas d’armoire estampillée Leleu, frappent par la richesse de leur modèle et datent de la fin du XVIIIe siècle.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La salle à manger. Au-dessus d’une fontaine en marbre à la vasque en forme de coquille soutenue par des palmiers est accroché un cartel d’applique rocaille attribué au fondeur Jean-Joseph de Saint Germain.
Musée Nissim de Camondo.
La salle à manger. Au-dessus d’une fontaine en marbre à la vasque en forme de coquille soutenue par des palmiers est accroché un cartel d’applique rocaille attribué au fondeur Jean-Joseph de Saint Germain.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le cabinet de porcelaines. Ce cabinet fut spécialement aménagé par Moïse de Camondo pour présenter sa collection de porcelaines. On y découvre des pièces de trois services Buffon dont la beauté et la poésie témoignent du talent et du génie de la Manufacture de Sèvres. Y sont également présentés des services en porcelaine tendre de Chantilly et en porcelaine dure de la manufacture de Meissen. C’est dans cette pièce que Moïse de Camondo prenait ses repas quand il était seul.
Musée Nissim de Camondo.
Le cabinet de porcelaines. Ce cabinet fut spécialement aménagé par Moïse de Camondo pour présenter sa collection de porcelaines. On y découvre des pièces de trois services Buffon dont la beauté et la poésie témoignent du talent et du génie de la Manufacture de Sèvres. Y sont également présentés des services en porcelaine tendre de Chantilly et en porcelaine dure de la manufacture de Meissen. C’est dans cette pièce que Moïse de Camondo prenait ses repas quand il était seul.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le cabinet de porcelaines. Service de table dit service Buffon en porcelaine tendre de Sèvres, 1784et 1786. Décor d’oiseaux et sur l’aile d’oeils de perdrix vert et or avec dans les réserves des oiseaux et des camés. Au revers le nom des oiseaux.
Musée Nissim de Camondo.
Le cabinet de porcelaines. Service de table dit service Buffon en porcelaine tendre de Sèvres, 1784et 1786. Décor d’oiseaux et sur l’aile d’oeils de perdrix vert et or avec dans les réserves des oiseaux et des camés. Au revers le nom des oiseaux.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> L’office de la salle à manger. C’est dans cet office que le maître d’hôtel reçoit les plats déposés par le cuisinier dans le monte-plat. Un chauffe-plat, qui sert également de chauffe-assiettes, permet de les tenir au chaud si nécessaire. Une glacière, dissimulée dans un des buffets, gardait au froid les sorbets du dessert. Au dessus de l’évier un stérilisateur à ozone permettait de purifier l’eau.
Musée Nissim de Camondo.
L’office de la salle à manger. C’est dans cet office que le maître d’hôtel reçoit les plats déposés par le cuisinier dans le monte-plat. Un chauffe-plat, qui sert également de chauffe-assiettes, permet de les tenir au chaud si nécessaire. Une glacière, dissimulée dans un des buffets, gardait au froid les sorbets du dessert. Au dessus de l’évier un stérilisateur à ozone permettait de purifier l’eau.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le petit bureau. Egalement appelée Salon Anglais et donnant sur la cour d’honneur, cette pièce de petites dimensions aux murs tendus de soie cramoisie est aménagée avec raffinement. Table chiffonière en auge. Estampille de Jean-Henri Riesener, 1788. Chêne plaqué de bois de rose, sycomore, amarante, poirier, houx, ébène et ornée de bronzes ciselés et dorés. Le plateau rectangulaire à haut rebord « en auge » et extrémités arrondies en fait une table à ouvrage ; un tiroir latéral pourvu d’un plateau et d’une écritoire de métal argenté en fait aussi une table à écrire. Les montants à patins découpés sont réunis par une tablette d’entrejambe ovale. La marqueterie est « à mosaïque et pois ». Table « à la Bourgogne ». Estampille de Roger Vandercruse, dit Lacroix, vers 1760. Chêne et noyer plaqués de satiné, amarante, bois de rose, houx, bronze ciselé et doré. La partie antérieure du plateau se rabat pour former écritoire et un mécanisme libère à l’arrière un gradin à trois tiroirs contenu dans la ceinture. Marqueterie de « cubes sans fond ».
Musée Nissim de Camondo.
Le petit bureau. Egalement appelée Salon Anglais et donnant sur la cour d’honneur, cette pièce de petites dimensions aux murs tendus de soie cramoisie est aménagée avec raffinement. Table chiffonière en auge. Estampille de Jean-Henri Riesener, 1788. Chêne plaqué de bois de rose, sycomore, amarante, poirier, houx, ébène et ornée de bronzes ciselés et dorés. Le plateau rectangulaire à haut rebord « en auge » et extrémités arrondies en fait une table à ouvrage ; un tiroir latéral pourvu d’un plateau et d’une écritoire de métal argenté en fait aussi une table à écrire. Les montants à patins découpés sont réunis par une tablette d’entrejambe ovale. La marqueterie est « à mosaïque et pois ». Table « à la Bourgogne ». Estampille de Roger Vandercruse, dit Lacroix, vers 1760. Chêne et noyer plaqués de satiné, amarante, bois de rose, houx, bronze ciselé et doré. La partie antérieure du plateau se rabat pour former écritoire et un mécanisme libère à l’arrière un gradin à trois tiroirs contenu dans la ceinture. Marqueterie de « cubes sans fond ».
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le petit bureau.
Musée Nissim de Camondo.
Le petit bureau.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le petit bureau. Portrait de Jacques Necker. Par Joseph-Siffred Duplessis (1725-1802). Vers 1781. Huile sur toile. Jacques Necker (1732-1804) fut le directeur général des finances sous Louis XVI. Le cadre en bois sculpté et doré est décoré de cornes d’abondance et d’un nid.
Musée Nissim de Camondo.
Le petit bureau. Portrait de Jacques Necker. Par Joseph-Siffred Duplessis (1725-1802). Vers 1781. Huile sur toile. Jacques Necker (1732-1804) fut le directeur général des finances sous Louis XVI. Le cadre en bois sculpté et doré est décoré de cornes d’abondance et d’un nid.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La galerie. De part et d’autre de l’entrée du Grand Bureau, dans l’axe du grand escalier, deux fauteuils à la reine en tapisserie de la Savonnerie.
Musée Nissim de Camondo.
La galerie. De part et d’autre de l’entrée du Grand Bureau, dans l’axe du grand escalier, deux fauteuils à la reine en tapisserie de la Savonnerie.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La galerie.
Musée Nissim de Camondo.
La galerie.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La galerie.
Musée Nissim de Camondo.
La galerie.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La galerie.  L’Audience de l’empereur chinois.
Musée Nissim de Camondo.
La galerie. L’Audience de l’empereur chinois.
135
<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le salon bleu, réaménagé en 1924 à l’emplacement de la chambre et du boudoir de sa fille Béatrice. Moïse de Camondo en fît une pièce confortable qui lui servit de bureau jusqu’à sa mort, en 1935.Il port le nom de « salon bleu », en raison de la couleur des boiseries, à l’origine peinte en bleu canard qui a verdi avec le temps. A gauche, marquise, vers 1780 – 1790, hêtre sculpté et peint ; proviennent du château Chanteloup. Sous la fenêtre, meubles d’appui, estampille de Pierre Maret, vers 1770 – 1775, chêne plaqué d’acajou, bronze doré ciselé, dessus en marbre griotte rouge.
Sous les tableaux, père de console, vers 1780 – 1790, chêne plaqué d’amarante et citronniers, bronze ciselé doré, dessus en marbre blanc. A droite, paire de bergères, vers 1727 – 1730, noyer sculpté anciennement peint.
Musée Nissim de Camondo.
Le salon bleu, réaménagé en 1924 à l’emplacement de la chambre et du boudoir de sa fille Béatrice. Moïse de Camondo en fît une pièce confortable qui lui servit de bureau jusqu’à sa mort, en 1935.Il port le nom de « salon bleu », en raison de la couleur des boiseries, à l’origine peinte en bleu canard qui a verdi avec le temps. A gauche, marquise, vers 1780 – 1790, hêtre sculpté et peint ; proviennent du château Chanteloup. Sous la fenêtre, meubles d’appui, estampille de Pierre Maret, vers 1770 – 1775, chêne plaqué d’acajou, bronze doré ciselé, dessus en marbre griotte rouge. Sous les tableaux, père de console, vers 1780 – 1790, chêne plaqué d’amarante et citronniers, bronze ciselé doré, dessus en marbre blanc. A droite, paire de bergères, vers 1727 – 1730, noyer sculpté anciennement peint.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le salon bleu. Rafraîchissoir, estampille de Jacques Dubois, vers 1750 – 1760, acajou des chaînes plaquées d’acajou, seaux en métal argenté. Au fond, deux tableaux : la porte Saint-Denis à Paris, par Étienne Bouhot, huile sur toile signée et datée 1813. La Seine à Paris devant le Louvre, par Joseph Canella, huile sur toile signée datée 1830.
Musée Nissim de Camondo.
Le salon bleu. Rafraîchissoir, estampille de Jacques Dubois, vers 1750 – 1760, acajou des chaînes plaquées d’acajou, seaux en métal argenté. Au fond, deux tableaux : la porte Saint-Denis à Paris, par Étienne Bouhot, huile sur toile signée et datée 1813. La Seine à Paris devant le Louvre, par Joseph Canella, huile sur toile signée datée 1830.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le salon bleu. Portrait d’une famille princière (la famille de Louis-Philippe d’Orléans ?), par Jean-Baptiste André Gautier – Dagory, vers 1770, huile sur toile.
Musée Nissim de Camondo.
Le salon bleu. Portrait d’une famille princière (la famille de Louis-Philippe d’Orléans ?), par Jean-Baptiste André Gautier – Dagory, vers 1770, huile sur toile.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La bibliothèque. Dans cette pièce en rotonde qui occupe le centre des appartements privés de l’hôtel, les boiseries en chêne naturel sculpté ont déterminé la hauteur de cet étage et créent une atmosphère chaleureuse. C’est ici que Moïse de Camondo consultait ses catalogues de ventes et de nombreux périodiques dont la Gazette des Beaux-Arts qu’il faisait soigneusement relier en maroquin rouge. Petit tableau, Pavillon rustique dans un parc, par Hubert Robert, huile sur toile. A droite, banquette, ateliers royaux espagnols, vers 1790 – 1800, noyer plaqué d’ébène, amarante, houx, acajou, bronze ciselé doré, couverte en tapisserie.
Musée Nissim de Camondo.
La bibliothèque. Dans cette pièce en rotonde qui occupe le centre des appartements privés de l’hôtel, les boiseries en chêne naturel sculpté ont déterminé la hauteur de cet étage et créent une atmosphère chaleureuse. C’est ici que Moïse de Camondo consultait ses catalogues de ventes et de nombreux périodiques dont la Gazette des Beaux-Arts qu’il faisait soigneusement relier en maroquin rouge. Petit tableau, Pavillon rustique dans un parc, par Hubert Robert, huile sur toile. A droite, banquette, ateliers royaux espagnols, vers 1790 – 1800, noyer plaqué d’ébène, amarante, houx, acajou, bronze ciselé doré, couverte en tapisserie.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La bibliothèque. Tapisserie « Une halte ». Manufacture de Beauvais. Vers 1780. Laine et soie. Fragment d’une pièce de la suite des Bohémiens, d’après des compositions de François-Joseph Casanova (1727-1802) peintes en 1777. Cette tapisserie avait fait partie des collections de Nissim de Camondo, père du collectionneur. Secrétaire à abattant. Estampille de Jean-François Leleu, vers 1770-1780. Chêne plaqué d’amarante, sycomore, ébène, épine-vinette, loupe d’érable, buis, bois de violette, bois de rose, houx, bronze ciselé et doré ; dessus en marbre blanc. Montants arrondis cannelés et pieds toupie. Un abattant en partie haute découvre quatre tiroirs et deux casiers, deux vantaux en partie basse renferment quatre tiroirs. Marqueterie de fleurons dans une mosaïque d’hexagones dite « marqueterie à la reine ». A la ceinture, frise d’entrelacs en bronze à rosaces et marguerites.
Musée Nissim de Camondo.
La bibliothèque. Tapisserie « Une halte ». Manufacture de Beauvais. Vers 1780. Laine et soie. Fragment d’une pièce de la suite des Bohémiens, d’après des compositions de François-Joseph Casanova (1727-1802) peintes en 1777. Cette tapisserie avait fait partie des collections de Nissim de Camondo, père du collectionneur. Secrétaire à abattant. Estampille de Jean-François Leleu, vers 1770-1780. Chêne plaqué d’amarante, sycomore, ébène, épine-vinette, loupe d’érable, buis, bois de violette, bois de rose, houx, bronze ciselé et doré ; dessus en marbre blanc. Montants arrondis cannelés et pieds toupie. Un abattant en partie haute découvre quatre tiroirs et deux casiers, deux vantaux en partie basse renferment quatre tiroirs. Marqueterie de fleurons dans une mosaïque d’hexagones dite « marqueterie à la reine ». A la ceinture, frise d’entrelacs en bronze à rosaces et marguerites.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La bibliothèque. Mobilier de salon. Vers 1780
Noyer sculpté couvert en velours ciselé et frappé rouge et blanc. Ce mobilier en noyer sculpté, composé d’un canapé, deux bergères et six fauteuils à la reine, confère à la bibliothèque le confort d’un salon. Il est couvert d’un très beau velours ciselé et frappé bicolore Il a appartenu à un ecclésiastique dijonnais, Mgr Goutte-Soulard. Au centre, table à thé, attribuée à Bernard Molitor, vers 1787-1788. Acajou et chêne plaqué d’acajou, bronze ciselé et doré, plateau en marbre blanc
Originaire du Luxembourg, Bernard Molitor mena une brillante carrière d’ébéniste à Paris, où il s’installa en 1778. De la fin du règne de Louis XVI à la Restauration, il sut donner une grande unité à son œuvre en privilégiant l’emploi de beaux acajous qui firent sa réputation. Ces grandes tables à thé, au plateau tournant garni de marbre, destinées à être placées au centre d’un salon, étaient une des spécialités de l’ébéniste. Sur la cheminée, Pendule en forme d’obélisque. Vers 1780
Bonze ciselé et doré ; marbres jaune antique, bleu turquin, rouge griotte et vert de mer.
Inscription sur le cadran : Crosnier à Paris (Antoine Crosnier, maître horloger en 1763)
Le mécanisme de cette pendule est surmonté d’un obélisque, symbole d’éternité, sur lequel Iris la messagère des dieux, voyage entre le ciel, matérialisé par la sphère au sommet et la mer symbolisée par Neptune, le dieu des océans. A gauche, petit modèle de fauteuil, vers 1750, hêtre sculpté. Devant la cheminée, écran, estampille de Nicolas Simon Courtois, vers 1775 – 1785, noyer sculpté doré, feuilles en tapisserie fine d'Aubusson.
Pendu de chaque côté du miroir, une paire de semainiers, vers 1780 – 1790, bronze ciselé et doré, métal bleui
Musée Nissim de Camondo.
La bibliothèque. Mobilier de salon. Vers 1780 Noyer sculpté couvert en velours ciselé et frappé rouge et blanc. Ce mobilier en noyer sculpté, composé d’un canapé, deux bergères et six fauteuils à la reine, confère à la bibliothèque le confort d’un salon. Il est couvert d’un très beau velours ciselé et frappé bicolore Il a appartenu à un ecclésiastique dijonnais, Mgr Goutte-Soulard. Au centre, table à thé, attribuée à Bernard Molitor, vers 1787-1788. Acajou et chêne plaqué d’acajou, bronze ciselé et doré, plateau en marbre blanc Originaire du Luxembourg, Bernard Molitor mena une brillante carrière d’ébéniste à Paris, où il s’installa en 1778. De la fin du règne de Louis XVI à la Restauration, il sut donner une grande unité à son œuvre en privilégiant l’emploi de beaux acajous qui firent sa réputation. Ces grandes tables à thé, au plateau tournant garni de marbre, destinées à être placées au centre d’un salon, étaient une des spécialités de l’ébéniste. Sur la cheminée, Pendule en forme d’obélisque. Vers 1780 Bonze ciselé et doré ; marbres jaune antique, bleu turquin, rouge griotte et vert de mer. Inscription sur le cadran : Crosnier à Paris (Antoine Crosnier, maître horloger en 1763) Le mécanisme de cette pendule est surmonté d’un obélisque, symbole d’éternité, sur lequel Iris la messagère des dieux, voyage entre le ciel, matérialisé par la sphère au sommet et la mer symbolisée par Neptune, le dieu des océans. A gauche, petit modèle de fauteuil, vers 1750, hêtre sculpté. Devant la cheminée, écran, estampille de Nicolas Simon Courtois, vers 1775 – 1785, noyer sculpté doré, feuilles en tapisserie fine d'Aubusson. Pendu de chaque côté du miroir, une paire de semainiers, vers 1780 – 1790, bronze ciselé et doré, métal bleui
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La bibliothèque. L’été, buste en plâtre d’après Jean Antoine Houdon, vers 1785.
Musée Nissim de Camondo.
La bibliothèque. L’été, buste en plâtre d’après Jean Antoine Houdon, vers 1785.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> L’appartement de Moïse de Camondo. L’appartement est composé d’une chambre, d’une salle de bain et à la suite d’une pièce appelée « habillage ». Pour sa chambre, Moïse de Camondo a choisi des boiseries provenant d’une maison du Cours du Chapeau Rouge à Bordeaux. Sur les murs sont réunis des scènes de genre et des portraits. Le mobilier regroupe plusieurs pièces de grande qualité : une paire de fauteuils à la reine de Georges Jacob, une commode marquetée qui porte l’estampille de Matthieu-Guillaume Cramer, un paravent de Louis Falconnet. Le tapis de la Savonnerie fut livré au Garde-Meuble royal en 1760 « pour servir à Mesdames de France les festes et dimanches à la chapelle de Versailles ». De dos, fauteuil en cabriolet, attribué à J.-B. Le tout large, vers 1780, hêtre sculpté et doré. « Portrait de Mlle Duthé ». Henri-Pierre Danloux (1753-1809). Vers 1792. Huile sur toile. Catherine-Rosalie Gérard, plus connue sous son nom de scène, Mlle Duthé, était l’une des plus célèbres actrices à Paris à la fin du XVIIIe siècle, comme en témoignent ses nombreux portraits. Celui-ci est particulièrement original par sa composition : la jeune femme y est surprise au moment où elle accroche un tableau dans un intérieur qui pourrait être le sien. Toutefois, la scène ne se déroule pas chez elle, mais dans l’atelier du peintre. L’actrice offrit ce portrait à son amant, le banquier Jean-Frédéric Perregaux.
Musée Nissim de Camondo.
L’appartement de Moïse de Camondo. L’appartement est composé d’une chambre, d’une salle de bain et à la suite d’une pièce appelée « habillage ». Pour sa chambre, Moïse de Camondo a choisi des boiseries provenant d’une maison du Cours du Chapeau Rouge à Bordeaux. Sur les murs sont réunis des scènes de genre et des portraits. Le mobilier regroupe plusieurs pièces de grande qualité : une paire de fauteuils à la reine de Georges Jacob, une commode marquetée qui porte l’estampille de Matthieu-Guillaume Cramer, un paravent de Louis Falconnet. Le tapis de la Savonnerie fut livré au Garde-Meuble royal en 1760 « pour servir à Mesdames de France les festes et dimanches à la chapelle de Versailles ». De dos, fauteuil en cabriolet, attribué à J.-B. Le tout large, vers 1780, hêtre sculpté et doré. « Portrait de Mlle Duthé ». Henri-Pierre Danloux (1753-1809). Vers 1792. Huile sur toile. Catherine-Rosalie Gérard, plus connue sous son nom de scène, Mlle Duthé, était l’une des plus célèbres actrices à Paris à la fin du XVIIIe siècle, comme en témoignent ses nombreux portraits. Celui-ci est particulièrement original par sa composition : la jeune femme y est surprise au moment où elle accroche un tableau dans un intérieur qui pourrait être le sien. Toutefois, la scène ne se déroule pas chez elle, mais dans l’atelier du peintre. L’actrice offrit ce portrait à son amant, le banquier Jean-Frédéric Perregaux.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> L’appartement de Moïse de Camondo. Dans l’alcôve, un lit à trois chevets en hêtrte sculpté et peint, date des années 1765-1775. Courtepointe et garniture en damas rouge à décor rebrodé blanc. La richesse et la très grande qualité de son décor sculpté, aux épis de blé et fleurs des champs, font du lit « à la turque » de Moïse de Camondo un meuble exceptionnel. Pendule alcôve, vers 1780 – 1790, bronze ciselé et doré, mouvement par Ferdinand Berthoud.
Fleurs dans un vase, par Jean-Louis Prévost le Jeune, deux gouaches signées et datée 1776.
Musée Nissim de Camondo.
L’appartement de Moïse de Camondo. Dans l’alcôve, un lit à trois chevets en hêtrte sculpté et peint, date des années 1765-1775. Courtepointe et garniture en damas rouge à décor rebrodé blanc. La richesse et la très grande qualité de son décor sculpté, aux épis de blé et fleurs des champs, font du lit « à la turque » de Moïse de Camondo un meuble exceptionnel. Pendule alcôve, vers 1780 – 1790, bronze ciselé et doré, mouvement par Ferdinand Berthoud. Fleurs dans un vase, par Jean-Louis Prévost le Jeune, deux gouaches signées et datée 1776.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> L’appartement de Moïse de Camondo. Table, vers 1750 – 1760, chêne plaqué de bois de rose, bois de violette, sycomore, houx et ébène, bronze ciselé et doré. Paravent à six feuilles double face, estampille de Louis Falcon. Et, vers 1775 – 1780. Paire de fauteuils, estampille de Georges Jacob, vers 1780 – 1790
Musée Nissim de Camondo.
L’appartement de Moïse de Camondo. Table, vers 1750 – 1760, chêne plaqué de bois de rose, bois de violette, sycomore, houx et ébène, bronze ciselé et doré. Paravent à six feuilles double face, estampille de Louis Falcon. Et, vers 1775 – 1780. Paire de fauteuils, estampille de Georges Jacob, vers 1780 – 1790
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> En total contraste avec la chambre, le décor de la salle de bain est d’une grande modernité, avec ses murs recouverts de carreaux de céramique bleu et blanc disposés suivant un motif de vannerie.
Musée Nissim de Camondo.
En total contraste avec la chambre, le décor de la salle de bain est d’une grande modernité, avec ses murs recouverts de carreaux de céramique bleu et blanc disposés suivant un motif de vannerie.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> L’appartement de Nissim de Camondo. L’appartement de Nissim n’a pas gardé son aménagement d’origine. Le mobilier a été rassemblé dans son bureau. Une statuette équestre en bronze réalisée par Georges Malissard en 1923 représentant sa sœur Béatrice est posée sur la commode en demi-lune. Plusieurs tableaux du début du XIXe siècle illustrent l’intérêt de la famille de Camondo pour la chasse et l’équitation. Au fond, « La Fidélité ». D’après Jean-Jacques Caffieri (1725-1792). 1769. Plâtre.
Musée Nissim de Camondo.
L’appartement de Nissim de Camondo. L’appartement de Nissim n’a pas gardé son aménagement d’origine. Le mobilier a été rassemblé dans son bureau. Une statuette équestre en bronze réalisée par Georges Malissard en 1923 représentant sa sœur Béatrice est posée sur la commode en demi-lune. Plusieurs tableaux du début du XIXe siècle illustrent l’intérêt de la famille de Camondo pour la chasse et l’équitation. Au fond, « La Fidélité ». D’après Jean-Jacques Caffieri (1725-1792). 1769. Plâtre.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> L’appartement de Nissim de Camondo
Musée Nissim de Camondo.
L’appartement de Nissim de Camondo
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> L’appartement de Nissim de Camondo. Au dessus de son lit en acier et bronze doré a été placé le portrait de son grand-père, le comte Nissim de Camondo (1830-1889), peint par Carolus Duran en 1882. Bergère, estampille de Georges Jacob, vers 1790, hêtre sculpté et peint.
Paravent, estampille de Joseph Canabas, vers 1780 – 1790, acajou.
Lit de milieu en acier et bronze doré, vers 1790 – 1795
Musée Nissim de Camondo.
L’appartement de Nissim de Camondo. Au dessus de son lit en acier et bronze doré a été placé le portrait de son grand-père, le comte Nissim de Camondo (1830-1889), peint par Carolus Duran en 1882. Bergère, estampille de Georges Jacob, vers 1790, hêtre sculpté et peint. Paravent, estampille de Joseph Canabas, vers 1780 – 1790, acajou. Lit de milieu en acier et bronze doré, vers 1790 – 1795
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La cuisine. Moïse de Camondo, amateur de bonne chère, y a consacré un intérêt particulier. Il s’agit en fait de toute une série de pièces installées dans le soubassement avec une organisation pleinement fonctionnelle.
Musée Nissim de Camondo.
La cuisine. Moïse de Camondo, amateur de bonne chère, y a consacré un intérêt particulier. Il s’agit en fait de toute une série de pièces installées dans le soubassement avec une organisation pleinement fonctionnelle.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La cuisine. Elle est dotée des installations les plus sophistiquées de l’époque. L’imposante rôtisserie.
Musée Nissim de Camondo.
La cuisine. Elle est dotée des installations les plus sophistiquées de l’époque. L’imposante rôtisserie.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La cuisine. Le grand fourneau central. Ces deux machines étonnantes en fonte et acier poli, qui fonctionnaient au charbon et que l’on gardait chauds toute la journée, réalisées par la maison Cubain font de la cuisine un lieu particulièrement impressionnant.
Musée Nissim de Camondo.
La cuisine. Le grand fourneau central. Ces deux machines étonnantes en fonte et acier poli, qui fonctionnaient au charbon et que l’on gardait chauds toute la journée, réalisées par la maison Cubain font de la cuisine un lieu particulièrement impressionnant.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La cuisine.
Musée Nissim de Camondo.
La cuisine.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La cuisine. Dans la laverie se trouvent les bacs de la plonge destinés au lavage des casseroles, des différents ustensiles et de la vaisselle de cuisine. Dans un encadrement de fonte et de tôle noire, les bacs sont en cuivre, celui de droite à double enveloppe permettait de faire circuler de la vapeur afin de maintenir l’eau de plonge à forte température.
Musée Nissim de Camondo.
La cuisine. Dans la laverie se trouvent les bacs de la plonge destinés au lavage des casseroles, des différents ustensiles et de la vaisselle de cuisine. Dans un encadrement de fonte et de tôle noire, les bacs sont en cuivre, celui de droite à double enveloppe permettait de faire circuler de la vapeur afin de maintenir l’eau de plonge à forte température.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La cuisine. La salle des gens ou salle à manger du personnel est visible par le passe plat. La table de 3,70 m de long a été réalisée sur les indications trouvées dans les archives.
Musée Nissim de Camondo.
La cuisine. La salle des gens ou salle à manger du personnel est visible par le passe plat. La table de 3,70 m de long a été réalisée sur les indications trouvées dans les archives.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La cuisine. La salle des gens ou salle à manger du personnel est visible par le passe plat. Sur le mur au fond à gauche se trouvent les 15 casiers numérotés destinés à contenir les objets personnels de chacun des domestiques : serviette, bol, médicaments, etc.
Musée Nissim de Camondo.
La cuisine. La salle des gens ou salle à manger du personnel est visible par le passe plat. Sur le mur au fond à gauche se trouvent les 15 casiers numérotés destinés à contenir les objets personnels de chacun des domestiques : serviette, bol, médicaments, etc.
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<center>Musée Cernuschi. </center>  Enrico Cernuschi, né le 19 février 1821 à Milan et mort le 11 mai 1896 à Menton, est un banquier, économiste, journaliste et collectionneur d’art français d’origine italienne. l se signale, lors des évènements de 1848, qui voient le Piémont se révolter contre les Autrichiens. Il devient député de la nouvelle république romaine, défendant une conception fédérale de l’unité italienne. Il  s’établit en France où, en 1852, il occupe un emploi au Crédit Mobilier avant d’entrer à son conseil d’administration. Expulsé par Napoléon III en raison de son engagement contre le plébiscite en 1869, il revient après la chute de l’Empire, en septembre 1870. il obtient la nationalité française, le lendemain de l’armistice, le 29 janvier 1871, par un décret signé par Emmanuel Arago, ministre de Justice dans le gouvernement de Défense nationale. Puis il décide de faire le tour du monde avec Duret. De retour en France, il participe, avec Adrien Delahante et Edmond Joubert, à la fondation de la Banque de Paris, qui fusionne en 1872 avec la Banque de crédit et de dépôt des Pays-Bas pour devenir la Banque de Paris et des Pays-Bas, la future Paribas, qu’il préside.
Musée Cernuschi.
Enrico Cernuschi, né le 19 février 1821 à Milan et mort le 11 mai 1896 à Menton, est un banquier, économiste, journaliste et collectionneur d’art français d’origine italienne. l se signale, lors des évènements de 1848, qui voient le Piémont se révolter contre les Autrichiens. Il devient député de la nouvelle république romaine, défendant une conception fédérale de l’unité italienne. Il s’établit en France où, en 1852, il occupe un emploi au Crédit Mobilier avant d’entrer à son conseil d’administration. Expulsé par Napoléon III en raison de son engagement contre le plébiscite en 1869, il revient après la chute de l’Empire, en septembre 1870. il obtient la nationalité française, le lendemain de l’armistice, le 29 janvier 1871, par un décret signé par Emmanuel Arago, ministre de Justice dans le gouvernement de Défense nationale. Puis il décide de faire le tour du monde avec Duret. De retour en France, il participe, avec Adrien Delahante et Edmond Joubert, à la fondation de la Banque de Paris, qui fusionne en 1872 avec la Banque de crédit et de dépôt des Pays-Bas pour devenir la Banque de Paris et des Pays-Bas, la future Paribas, qu’il préside.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Le musée Cernuschi est un musée parisien consacré aux arts asiatiques, et plus spécifiquement à ceux de l'Extrême-Orient : Chine, Japon, Corée et Vietnam. ll est Situé dans un bâtiment original et charmant conçu par son fondateur, Henri Cernuschi (1821-1896)
Musée Cernuschi.
Le musée Cernuschi est un musée parisien consacré aux arts asiatiques, et plus spécifiquement à ceux de l'Extrême-Orient : Chine, Japon, Corée et Vietnam. ll est Situé dans un bâtiment original et charmant conçu par son fondateur, Henri Cernuschi (1821-1896)
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<center>Musée Cernuschi. </center> Henri Cernuschi était un financier. Le musée est installé dans l'ancien hôtel particulier du donateur, Henri Cernuschi (1821-1896), près du parc Monceau, au 7, avenue Vélasquez (VIIIe arrondissement).L'hôtel a été construit par l'architecte William Bouwens van der Boijen (1834-1907). Médaillons de Léonard de Vinci et d'Aristote.
Musée Cernuschi.
Henri Cernuschi était un financier. Le musée est installé dans l'ancien hôtel particulier du donateur, Henri Cernuschi (1821-1896), près du parc Monceau, au 7, avenue Vélasquez (VIIIe arrondissement).L'hôtel a été construit par l'architecte William Bouwens van der Boijen (1834-1907). Médaillons de Léonard de Vinci et d'Aristote.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Brûle-parfum.
Dynastie Qing (1644-1911), XIXe siècle Émaux cloisonnés sur cuivre.
Lorsque le musée Cemuschi ouvrit ses portes au public en 1898, ce brûle-parfum en forme de ding couvert en émaux cloisonnés fut présenté devant le Grand Bouddha de Meguro au premier étage du musée. Il s’agissait de reproduire la disposition habituelle des temples où le ding occupe la place centrale sur l’autel installé devant une divinité et où il est généralement entouré d’une paire de chandeliers et d’une paire de vases.
Musée Cernuschi.
Brûle-parfum. Dynastie Qing (1644-1911), XIXe siècle Émaux cloisonnés sur cuivre. Lorsque le musée Cemuschi ouvrit ses portes au public en 1898, ce brûle-parfum en forme de ding couvert en émaux cloisonnés fut présenté devant le Grand Bouddha de Meguro au premier étage du musée. Il s’agissait de reproduire la disposition habituelle des temples où le ding occupe la place centrale sur l’autel installé devant une divinité et où il est généralement entouré d’une paire de chandeliers et d’une paire de vases.
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<center>Musée Cernuschi. </center>
Musée Cernuschi.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Paire de vases. Émaux cloisonnés. Chine, Hebei ou Guangdong XIXe s. Dynastie des Qing (1644 -1911)
Musée Cernuschi.
Paire de vases. Émaux cloisonnés. Chine, Hebei ou Guangdong XIXe s. Dynastie des Qing (1644 -1911)
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<center>Musée Cernuschi. </center>
Musée Cernuschi.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Henri Cernuschi.
Musée Cernuschi.
Henri Cernuschi.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Le hall.
Musée Cernuschi.
Le hall.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Le hall.
Musée Cernuschi.
Le hall.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Le hall, avec dans les cartouches, les noms de l'Asie et de l'Afrique.
Musée Cernuschi.
Le hall, avec dans les cartouches, les noms de l'Asie et de l'Afrique.
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<center>Musée Cernuschi. </center> L'Amérique et l'Europe.
Musée Cernuschi.
L'Amérique et l'Europe.
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<center>Musée Cernuschi. </center>
Musée Cernuschi.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Jarre. Terre culte peinte Gansu. Style de Bansha (vers 2800 - vers 2500 av. J.-C.). Culture de Majiayao.
Musée Cernuschi.
Jarre. Terre culte peinte Gansu. Style de Bansha (vers 2800 - vers 2500 av. J.-C.). Culture de Majiayao.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Vase Fanglei pour les liquides. Bronze. Époque de Anyang (vers 1300 - vers 1050 av. J.-C.). Dynastie des Shang (vers 1550 - vers 1050 av. J.-C. Elle possède trois anses ; deux d’entre elles, placées à hauteur de l’épaule, permettent de soulever le récipient. Une troisième, en bas de la panse, est ornée d’une tête de bovin. À hauteur de l’épaule, un masque de bélier en fort relief décore la face principale du récipient. Des motifs en très léger relief couvrent le reste de la pièce.
Musée Cernuschi.
Vase Fanglei pour les liquides. Bronze. Époque de Anyang (vers 1300 - vers 1050 av. J.-C.). Dynastie des Shang (vers 1550 - vers 1050 av. J.-C. Elle possède trois anses ; deux d’entre elles, placées à hauteur de l’épaule, permettent de soulever le récipient. Une troisième, en bas de la panse, est ornée d’une tête de bovin. À hauteur de l’épaule, un masque de bélier en fort relief décore la face principale du récipient. Des motifs en très léger relief couvrent le reste de la pièce.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Tripode You pour la cuisson à la vapeur des céréales. Bronze. Début de la dynastie des Zhou de l'Ouest (vers 1050 - 771 av. J.-C.)
Musée Cernuschi.
Tripode You pour la cuisson à la vapeur des céréales. Bronze. Début de la dynastie des Zhou de l'Ouest (vers 1050 - 771 av. J.-C.)
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<center>Musée Cernuschi. </center> Vase you pour les boissons fermentées. Bronze. Période d'Erligang (vers 1550 – vers 1300). Vase You pour les boissons fermentées. Bronze. Dynastie des Shang (vers 1550 - vers 1050 av. J.-C.). Des dragons affrontés, de type kui, décorent chacun des registres de cette pièce puissante. Ceux de la panse, à la mâchoire recourbée, à la queue enroulée vers l’extérieur et aux pattes pourvues de griffes, dessinent un masque de taotie aux grands yeux globuleux particulièrement impressionnant.  A gauche, vase gu. A droite, vase jia destiné à chauffer des boissons fermentées.
Musée Cernuschi.
Vase you pour les boissons fermentées. Bronze. Période d'Erligang (vers 1550 – vers 1300). Vase You pour les boissons fermentées. Bronze. Dynastie des Shang (vers 1550 - vers 1050 av. J.-C.). Des dragons affrontés, de type kui, décorent chacun des registres de cette pièce puissante. Ceux de la panse, à la mâchoire recourbée, à la queue enroulée vers l’extérieur et aux pattes pourvues de griffes, dessinent un masque de taotie aux grands yeux globuleux particulièrement impressionnant. A gauche, vase gu. A droite, vase jia destiné à chauffer des boissons fermentées.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Vase You pour les boissons fermentées. Bronze. Dynastie des Shang (vers 1550 - vers 1050 av. J.-C.)
Musée Cernuschi.
Vase You pour les boissons fermentées. Bronze. Dynastie des Shang (vers 1550 - vers 1050 av. J.-C.)
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<center>Musée Cernuschi. </center> Vase you à conserver les boissons, dit : la Tigresse. Bronze, hors du territoire Shang. Hunan, XIe siècle. La pièce repose sur les deux pattes arrière de l’animal et sur l’extrémité spiralée de sa queue. Un félin, la gueule ouverte, enserre dans ses pattes avant un petit humain blotti contre lui.
Musée Cernuschi.
Vase you à conserver les boissons, dit : la Tigresse. Bronze, hors du territoire Shang. Hunan, XIe siècle. La pièce repose sur les deux pattes arrière de l’animal et sur l’extrémité spiralée de sa queue. Un félin, la gueule ouverte, enserre dans ses pattes avant un petit humain blotti contre lui.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Vase you à conserver les boissons, dit : la Tigresse. Bronze, hors du territoire Shang. Hunan, XIe siècle. L’arrière de l’animal, en forme de protomé d’éléphant, est particulièrement majestueux. Un capridé cornu, aux larges oreilles, surmonte le couvercle. L’anse s’articule à l’arrière de masques animaliers pourvus d’oreilles pointues et d’une trompe recourbée.
Musée Cernuschi.
Vase you à conserver les boissons, dit : la Tigresse. Bronze, hors du territoire Shang. Hunan, XIe siècle. L’arrière de l’animal, en forme de protomé d’éléphant, est particulièrement majestueux. Un capridé cornu, aux larges oreilles, surmonte le couvercle. L’anse s’articule à l’arrière de masques animaliers pourvus d’oreilles pointues et d’une trompe recourbée.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Vase lei pour les liquides. Bronze. Fin XIe s - début Xe s. av. J.C. Dynastie des Zhou de l'Ouest (vers 1050 - 771 av. J.-C.) Quatre masques de taotie sont placés latéralement sur la partie inférieure de la panse et non de manière axiale par rapport aux anses comme on le rencontrait systématiquement à l’époque Shang.
Musée Cernuschi.
Vase lei pour les liquides. Bronze. Fin XIe s - début Xe s. av. J.C. Dynastie des Zhou de l'Ouest (vers 1050 - 771 av. J.-C.) Quatre masques de taotie sont placés latéralement sur la partie inférieure de la panse et non de manière axiale par rapport aux anses comme on le rencontrait systématiquement à l’époque Shang.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Bronze. Fabrique de Houma, Shaanxi. Fin VIe s - début Ve s. av. J.C. Fin de l’époque des Printemps et Automnes (770-481 av. J.C.)
Musée Cernuschi.
Bronze. Fabrique de Houma, Shaanxi. Fin VIe s - début Ve s. av. J.C. Fin de l’époque des Printemps et Automnes (770-481 av. J.C.)
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<center>Musée Cernuschi. </center> Bois peint et cuir. Chine méridionale. Ve –IIIe s av. J.C. Ancien royaume des Chu (XIe s – 223 av. J.C.)
Musée Cernuschi.
Bois peint et cuir. Chine méridionale. Ve –IIIe s av. J.C. Ancien royaume des Chu (XIe s – 223 av. J.C.)
179
<center>Musée Cernuschi. </center> Cette grande statue de Buddha Amida provient d’un petit temple du quartier de Meguro à Tokyo, le Banryûji. Ce temple dépendait d’un monastère, le Enzanji, de la secte Jôdo du bouddhisme amidiste. Ère Tempô (1829-1844). Amida, figure centrale du bouddhisme de la Terre Pure (Jōdokyō), est représenté la main droite levée, paume en avant, le pouce et l’index se touchant. Une telle position (dharmacakra mudrā) symbolise l’argumentation de la doctrine.
Musée Cernuschi.
Cette grande statue de Buddha Amida provient d’un petit temple du quartier de Meguro à Tokyo, le Banryûji. Ce temple dépendait d’un monastère, le Enzanji, de la secte Jôdo du bouddhisme amidiste. Ère Tempô (1829-1844). Amida, figure centrale du bouddhisme de la Terre Pure (Jōdokyō), est représenté la main droite levée, paume en avant, le pouce et l’index se touchant. Une telle position (dharmacakra mudrā) symbolise l’argumentation de la doctrine.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Le piédestal en forme de lotus et le nimbe comportent des inscriptions mentionnant les supérieurs des temples de l'école Jōdo.
Musée Cernuschi.
Le piédestal en forme de lotus et le nimbe comportent des inscriptions mentionnant les supérieurs des temples de l'école Jōdo.
181
<center>Musée Cernuschi. </center> Ferme fortifiée. Terre cuite. Vietnam, Bac-ninh Nghi, Ve s. Culture de Thanh-hoa (IIIe s av. J.C. – IIIe s ap. J.C.)
Musée Cernuschi.
Ferme fortifiée. Terre cuite. Vietnam, Bac-ninh Nghi, Ve s. Culture de Thanh-hoa (IIIe s av. J.C. – IIIe s ap. J.C.)
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<center>Musée Cernuschi. </center> Dame. Terre cuite, Engobe, Couleurs - Pigments. Entre 206 et 220. Statuette, Mingqi. Ce type de statuettes, appelées mingqi, est souvent qualifié de substitut funéraire. L’invention des mingqi sous les Zhou de l’Est (770-256 av. J.-C.) et leur présence croissante dans les tombes serait en effet un moyen de remplacer les sacrifices humains qui accompagnaient les défunts de marque dans l’au-delà à l’Âge du bronze. On reconnaît ainsi sur de multiples statuettes ces vêtements constitués d’une superposition de robes entrecroisées, dont les galons sont ici particulièrement visibles grâce aux restes de polychromie.
Musée Cernuschi.
Dame. Terre cuite, Engobe, Couleurs - Pigments. Entre 206 et 220. Statuette, Mingqi. Ce type de statuettes, appelées mingqi, est souvent qualifié de substitut funéraire. L’invention des mingqi sous les Zhou de l’Est (770-256 av. J.-C.) et leur présence croissante dans les tombes serait en effet un moyen de remplacer les sacrifices humains qui accompagnaient les défunts de marque dans l’au-delà à l’Âge du bronze. On reconnaît ainsi sur de multiples statuettes ces vêtements constitués d’une superposition de robes entrecroisées, dont les galons sont ici particulièrement visibles grâce aux restes de polychromie.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Bœufs, béliers et brebis. Terre cuite. Époque de» Han de l’Ouest (206 av. J.C - 9 ap. J.C.)
Musée Cernuschi.
Bœufs, béliers et brebis. Terre cuite. Époque de» Han de l’Ouest (206 av. J.C - 9 ap. J.C.)
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<center>Musée Cernuschi. </center> Cheval et cavalier. Terre cuite. Époque des Han de l’Ouest (206 av. J.C - 9 ap. J.C.)
Musée Cernuschi.
Cheval et cavalier. Terre cuite. Époque des Han de l’Ouest (206 av. J.C - 9 ap. J.C.)
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<center>Musée Cernuschi. </center> Verseuse en forme d'oie. Terre cuite peinte. Époque des Han de l'Ouest (206 av. J.C. - 9 ap. J.C.) Les rehauts de polychromie, en grande partie préservés, soulignent le mouvement des pattes et évoquent par de savants entrelacs les plumes du cou et du jabot. Ils jouent avec le fond gris de la terre cuite. La matière de couleur gris foncé laisse supposer une origine septentrionale.
Musée Cernuschi.
Verseuse en forme d'oie. Terre cuite peinte. Époque des Han de l'Ouest (206 av. J.C. - 9 ap. J.C.) Les rehauts de polychromie, en grande partie préservés, soulignent le mouvement des pattes et évoquent par de savants entrelacs les plumes du cou et du jabot. Ils jouent avec le fond gris de la terre cuite. La matière de couleur gris foncé laisse supposer une origine septentrionale.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Au centre, une suivante (Shinü yong). Terre cuite Shaanxi ( ?). Époque des Han de l'Ouest (206 av. J.-C, - 9 ap. J.-C.)
Musée Cernuschi.
Au centre, une suivante (Shinü yong). Terre cuite Shaanxi ( ?). Époque des Han de l'Ouest (206 av. J.-C, - 9 ap. J.-C.)
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<center>Musée Cernuschi. </center> Hibou. Terre cuite peint. Époque des Han de l'Ouest (206 av. J.-C, - 9 ap. J.-C.) Ce substitut funéraire imite un vase véritable, destiné à contenir des boissons fermentées. Par sa force expressive obtenue par de simples jeux de couleurs, le hibou du Musée Cernuschi constitue l’un des chefs-d’œuvre de la céramique de la dynastie des Han.
Musée Cernuschi.
Hibou. Terre cuite peint. Époque des Han de l'Ouest (206 av. J.-C, - 9 ap. J.-C.) Ce substitut funéraire imite un vase véritable, destiné à contenir des boissons fermentées. Par sa force expressive obtenue par de simples jeux de couleurs, le hibou du Musée Cernuschi constitue l’un des chefs-d’œuvre de la céramique de la dynastie des Han.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Cavalier.
Musée Cernuschi.
Cavalier.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Danseuse. Terre cuite. Sichuan. Époque des Han de l'Est (25 - 220)
Musée Cernuschi.
Danseuse. Terre cuite. Sichuan. Époque des Han de l'Est (25 - 220)
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<center>Musée Cernuschi. </center> Boucle de ceinture. Entre - 299 et - 100.
Bronze, Fonte à la cire perdue, dorure,
Parure, bijou.
Musée Cernuschi.
Boucle de ceinture. Entre - 299 et - 100. Bronze, Fonte à la cire perdue, dorure, Parure, bijou.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Le Bouddha Amitābha. Marbre. Hebei. Style des Qi du Nord (550-577). Dynastie des Liao (907-1125). Bien que les mains soient brisées, la position des avant-bras laissent supposer que la déité faisait un geste de prédication propre à l’Extrême-Orient, la main droite en argumentation et la gauche répandant ses faveurs. La combinaison de ces deux gestes (yin) est appelée en Chine laiying, bienvenue, et remplace souvent le geste d’enseignement dans l’iconographie bouddhique de l’Extrême-Orient.
Tout autour, cinq petits enfants orants jaillissent de fleurs de lotus. Ce thème évoque la condition de renaissant pour une ultime existence dans la Terre Pure de Sukhāvatī, «l’Heureuse», paradis du buddha de l’Ouest Amitābha (Amida).
Musée Cernuschi.
Le Bouddha Amitābha. Marbre. Hebei. Style des Qi du Nord (550-577). Dynastie des Liao (907-1125). Bien que les mains soient brisées, la position des avant-bras laissent supposer que la déité faisait un geste de prédication propre à l’Extrême-Orient, la main droite en argumentation et la gauche répandant ses faveurs. La combinaison de ces deux gestes (yin) est appelée en Chine laiying, bienvenue, et remplace souvent le geste d’enseignement dans l’iconographie bouddhique de l’Extrême-Orient. Tout autour, cinq petits enfants orants jaillissent de fleurs de lotus. Ce thème évoque la condition de renaissant pour une ultime existence dans la Terre Pure de Sukhāvatī, «l’Heureuse», paradis du buddha de l’Ouest Amitābha (Amida).
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<center>Musée Cernuschi. </center> Bodhisattva (Pusa). Bronze doré. XVe-XVIe s Dynastie Ming, période Yongle (1403-1424). En 1996, un nettoyage du socle faisait apparaître la marque de règne de l'empereur Yongle gravée dans les trois langues canoniques du bouddhisme ésotérique chonois. L'écharpe, aux plis presque
Musée Cernuschi.
Bodhisattva (Pusa). Bronze doré. XVe-XVIe s Dynastie Ming, période Yongle (1403-1424). En 1996, un nettoyage du socle faisait apparaître la marque de règne de l'empereur Yongle gravée dans les trois langues canoniques du bouddhisme ésotérique chonois. L'écharpe, aux plis presque "naturalistes", les bijoux somptueux dont les triples pendeloques sur la poitrine et sur les jambes, les "chutes" en demi-cercle, attachées par les deux extrémités au collier ou à la ceinture, et le diadème dont les fleurons rappellent des formes népalaises, sont caractéristiques de la production des ateliers impériaux de bronzes bouddhiques des premiers Ming.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Le Bodhisattva Avalokitesvara assis en position de délassement. Bois. XIVe s. Fin de la dynastie des Yuan (1279 - 1368) - début de la dynastie des Ming (1368 - 1644). La déité est assise en délassement royal (Rājalīlāsana) au sommet de l’île – montagne Potalaka qui lui sert de résidence dans l’Océan du Sud.
Musée Cernuschi.
Le Bodhisattva Avalokitesvara assis en position de délassement. Bois. XIVe s. Fin de la dynastie des Yuan (1279 - 1368) - début de la dynastie des Ming (1368 - 1644). La déité est assise en délassement royal (Rājalīlāsana) au sommet de l’île – montagne Potalaka qui lui sert de résidence dans l’Océan du Sud.
194
<center>Musée Cernuschi. </center> Fonctionnaire militaire. Terre cuite. Début du VIe s. Dynastie des Wei du Nord (386 - 534)
Musée Cernuschi.
Fonctionnaire militaire. Terre cuite. Début du VIe s. Dynastie des Wei du Nord (386 - 534)
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<center>Musée Cernuschi. </center> Chamelier. Terre cuite, Moulage = moulé, Couleurs - Pigments
Statuette, Mingqi. Le chameau est figuré ici bâté, une gourde d’eau à l’arrière droite de la bête. Les rouleaux de soie sont bien visibles sur les côtés. Par l’impression de mouvement saisi sur le vif et la vigueur du modèle, ce mingqi est l’un des plus remarquable de la collection.
Musée Cernuschi.
Chamelier. Terre cuite, Moulage = moulé, Couleurs - Pigments Statuette, Mingqi. Le chameau est figuré ici bâté, une gourde d’eau à l’arrière droite de la bête. Les rouleaux de soie sont bien visibles sur les côtés. Par l’impression de mouvement saisi sur le vif et la vigueur du modèle, ce mingqi est l’un des plus remarquable de la collection.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Orchestre de huit cavalières-musiciennes. Terre cuite. Début VIIIe s. Dynastie des Tang (618-907). Sept des jeunes femmes du musée Cernuschi jouent chacune d'un instrument différent : flûte droite à embouchure verticale (dizi), petite harpe (konghou), flûte traversière (hengdi), luth (pipa) de forme inusitée, tambour-sablier (yaogu), flûte de pan (paixiao), orgue à bouche à bec courbe (sheng). La huitième cavalière, dépourvue d'instrument, a pu tenir un attribut aujourd'hui disparu, peut-être une grande harpe, montée sur un support qui aurait laissé une trace en creux, visible sur la cuisse droite.
Ces cavalières, vêtues d'un vêtement d'inspiration occidentale (huyi), possèdent des têtes rondes aux joues pleines. Ce facièsl préfigure les formes épanouies mises à la mode, au milieu du VIIIe siècle, par la concubine Yang Yuhuan. Leurs cheveux sont disposés en deux nattes, remontées à la hauteur des tempes à la manière des garçons. Les yeux incisés d'un simple trait et une petite bouche confèrent à chacune une expression différente mais toujours avenante et souriante.
Musée Cernuschi.
Orchestre de huit cavalières-musiciennes. Terre cuite. Début VIIIe s. Dynastie des Tang (618-907). Sept des jeunes femmes du musée Cernuschi jouent chacune d'un instrument différent : flûte droite à embouchure verticale (dizi), petite harpe (konghou), flûte traversière (hengdi), luth (pipa) de forme inusitée, tambour-sablier (yaogu), flûte de pan (paixiao), orgue à bouche à bec courbe (sheng). La huitième cavalière, dépourvue d'instrument, a pu tenir un attribut aujourd'hui disparu, peut-être une grande harpe, montée sur un support qui aurait laissé une trace en creux, visible sur la cuisse droite. Ces cavalières, vêtues d'un vêtement d'inspiration occidentale (huyi), possèdent des têtes rondes aux joues pleines. Ce facièsl préfigure les formes épanouies mises à la mode, au milieu du VIIIe siècle, par la concubine Yang Yuhuan. Leurs cheveux sont disposés en deux nattes, remontées à la hauteur des tempes à la manière des garçons. Les yeux incisés d'un simple trait et une petite bouche confèrent à chacune une expression différente mais toujours avenante et souriante.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Suivantes. Entre 618 et 907. Terre cuite, Engobe, Polychromie. Statuette, Mingqi
Musée Cernuschi.
Suivantes. Entre 618 et 907. Terre cuite, Engobe, Polychromie. Statuette, Mingqi
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<center>Musée Cernuschi. </center> Barbare tenant un pichet. Danseur étranger. Terre cuite. Dynastie des Tang (618-907)
Musée Cernuschi.
Barbare tenant un pichet. Danseur étranger. Terre cuite. Dynastie des Tang (618-907)
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<center>Musée Cernuschi. </center> Avalokiteśvara. Entre 1115 et 1200. Bois (matériau), Polychromie. Statue. Parmi les empires « barbares » qui, à la chute des Tang, règnent sur la partie la plus septentrionale de la Chine, les Jin (1115-1234) sont de grands protecteurs du bouddhisme. Ils favorisent le développement d’une sculpture en bois remarquable. Ces bodhisattvas sont les assistants du Buddha de l’Ouest dans ses prêches en sa « terre pure » de Sukhāvatī. Dans cette hypothèse, la statue du buddha que les deux déités devaient entourer ne peut être qu’Amitābha. Un examen plus attentif de l’ornement du diadème de la seconde divinité, permet de distinguer un flacon au col allongé, sans doute l’amṛta kalasa, attribut du bodhisattva Maitreya. Les deux bodhisattvas ont pu encadrer une statue de buddha assis, mais il est plus probable qu’ils aient appartenu à un ensemble de huit bodhisattvas, groupe canonique dans le bouddhisme mahāyāna placé sur les murs latéraux des
Musée Cernuschi.
Avalokiteśvara. Entre 1115 et 1200. Bois (matériau), Polychromie. Statue. Parmi les empires « barbares » qui, à la chute des Tang, règnent sur la partie la plus septentrionale de la Chine, les Jin (1115-1234) sont de grands protecteurs du bouddhisme. Ils favorisent le développement d’une sculpture en bois remarquable. Ces bodhisattvas sont les assistants du Buddha de l’Ouest dans ses prêches en sa « terre pure » de Sukhāvatī. Dans cette hypothèse, la statue du buddha que les deux déités devaient entourer ne peut être qu’Amitābha. Un examen plus attentif de l’ornement du diadème de la seconde divinité, permet de distinguer un flacon au col allongé, sans doute l’amṛta kalasa, attribut du bodhisattva Maitreya. Les deux bodhisattvas ont pu encadrer une statue de buddha assis, mais il est plus probable qu’ils aient appartenu à un ensemble de huit bodhisattvas, groupe canonique dans le bouddhisme mahāyāna placé sur les murs latéraux des
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<center>Musée Cernuschi. </center> Gardien de tombe.  206. Terre cuite, Moulage, Polychromie. Statuette, Mingqi. Cet impressionnant personnage courroucé, au visage particulièrement expressif, à la pose véhémente, tenait autrefois un glaive de la main droite. On notera la présence d'éléments fortement en saillie, telles les cornes qui ornent les épaulières et les sourcils broussailleux du personnage.
Musée Cernuschi.
Gardien de tombe. 206. Terre cuite, Moulage, Polychromie. Statuette, Mingqi. Cet impressionnant personnage courroucé, au visage particulièrement expressif, à la pose véhémente, tenait autrefois un glaive de la main droite. On notera la présence d'éléments fortement en saillie, telles les cornes qui ornent les épaulières et les sourcils broussailleux du personnage.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Cheval dansant. Terre cuite. Dynastie des Tang (618-907). La richesse de l'iconographie équine dans les tombes chinoises témoigne de l'importance qu'accordaient les aristocrates aux haras et aux arts équestres. Qu'il s'agisse des chevaux en liberté de l'époque Han, des chevaux harnachés de l'époque Wei ou des chevaux au dressage de l'époque Tang, les potiers ont eux-aussi apporté un soin tout particulier au rendu des poses, des races et des expressions des animaux. Chevaux au dressage, comme c'est le cas sur les deux céramiques du musée Cernuschi, chevaux harnachés, en liberté, au galop, montés par des guerriers, des fauconniers, des danseuses, des musiciennes ou des joueuses de polo, tout est prétexte à figuration.
Musée Cernuschi.
Cheval dansant. Terre cuite. Dynastie des Tang (618-907). La richesse de l'iconographie équine dans les tombes chinoises témoigne de l'importance qu'accordaient les aristocrates aux haras et aux arts équestres. Qu'il s'agisse des chevaux en liberté de l'époque Han, des chevaux harnachés de l'époque Wei ou des chevaux au dressage de l'époque Tang, les potiers ont eux-aussi apporté un soin tout particulier au rendu des poses, des races et des expressions des animaux. Chevaux au dressage, comme c'est le cas sur les deux céramiques du musée Cernuschi, chevaux harnachés, en liberté, au galop, montés par des guerriers, des fauconniers, des danseuses, des musiciennes ou des joueuses de polo, tout est prétexte à figuration.
202
<center>Musée Cernuschi. </center> Joueuse de polo. Céramique « trois couleurs » (sancai). Shaanxi ou Henan (?) Dynastie des Tang (618 - 907).
Musée Cernuschi.
Joueuse de polo. Céramique « trois couleurs » (sancai). Shaanxi ou Henan (?) Dynastie des Tang (618 - 907).
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<center>Musée Cernuschi. </center> Chameau. Entre 700 et 750. Terre cuite, Moulage = moulé, Glaçure sancai
Ronde-bosse, Mingqi. Les statuettes de chameaux se répartissent en quatre grands groupes : les chameaux sans charge à l'arrêt, les chameaux bâtés et immobiles, les chameaux libres de tout bagages mais en marche, enfin les chameaux chargés et en mouvement. Celui du musée Cernuschi appartient à ce dernier type. Deux grandes fontes, originellement en cuir, dont le décor de masque grimaçant a parfois été interprété comme la marque d'une destination funéraire, un tortillon de soie filée et une gourde plate, allusionà la vie nomade, sont portés par le large bât. L'intensité du mouvement de la patte avant droite, l'expression de la tête relevée et blatérante, la bordure du tapie de selle, tantôt froncée, tantôt soulignée d'un simple galon plat, la précision du dessin des poils du col ou du haut des pattes, sont aurant de critères de qualités.
Musée Cernuschi.
Chameau. Entre 700 et 750. Terre cuite, Moulage = moulé, Glaçure sancai Ronde-bosse, Mingqi. Les statuettes de chameaux se répartissent en quatre grands groupes : les chameaux sans charge à l'arrêt, les chameaux bâtés et immobiles, les chameaux libres de tout bagages mais en marche, enfin les chameaux chargés et en mouvement. Celui du musée Cernuschi appartient à ce dernier type. Deux grandes fontes, originellement en cuir, dont le décor de masque grimaçant a parfois été interprété comme la marque d'une destination funéraire, un tortillon de soie filée et une gourde plate, allusionà la vie nomade, sont portés par le large bât. L'intensité du mouvement de la patte avant droite, l'expression de la tête relevée et blatérante, la bordure du tapie de selle, tantôt froncée, tantôt soulignée d'un simple galon plat, la précision du dessin des poils du col ou du haut des pattes, sont aurant de critères de qualités.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Vase funéraire (longhuping ou guiyiping).  Porcelaine à couverte « blanc-bleuté ». Chine méridionale. XIIIe s. Époque des Song du Sud (1127-1279). Ayant rarement gardé son couvercle surmonté d'un oiseau, le vase funéraire classique des Song montre à la partie supérieure une rangée de personnages statiques, debout - souvent douze comme les branches terrestres et souvent assimilées aux signes horaires -, sous un dragon enroulé autour du col avec le disque solaire. La porcelaine est plus souvent blanc crème que blanc bleuté, bien que cette porcelaine blanc bleuté soit la marque des pièces funéraires de l'époque.
Musée Cernuschi.
Vase funéraire (longhuping ou guiyiping). Porcelaine à couverte « blanc-bleuté ». Chine méridionale. XIIIe s. Époque des Song du Sud (1127-1279). Ayant rarement gardé son couvercle surmonté d'un oiseau, le vase funéraire classique des Song montre à la partie supérieure une rangée de personnages statiques, debout - souvent douze comme les branches terrestres et souvent assimilées aux signes horaires -, sous un dragon enroulé autour du col avec le disque solaire. La porcelaine est plus souvent blanc crème que blanc bleuté, bien que cette porcelaine blanc bleuté soit la marque des pièces funéraires de l'époque.
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<center>Musée Cernuschi. </center> Parure funéraire féminine. Bronze et argent dorés. Chine septentrionale (Mongolie intérieure ?) 1er quart du XIIe s. Dynastie des Liao (907 - 1125). Chacun des masques du musée Cernuschi fut réalisé dans une seule feuille de bronze mise en forme par martelage ; le soin tout particulier apporté au polissage fut ensuite complété par la dorure. Leurs paupières closes dessinent une élégante ligne onduleuse. Les perforations ménagées sur le rebord des masques permettaient de les rattacher à un linceul de mailles métalliques. Le lobe des oreilles devait être orné de boucles d’oreilles dont une seule, en forme de félin, est encore en place sur le masque féminin. La coiffe féminine, en bronze doré, est flanquée de hautes ailes verticales, soulignée par un bandeau dont le décor de rinceau est comparable à celui d’une coiffe découverte dans la bannière d’Ar Horqin, et présente un décor de phénix parmi les nuages soigneusement rehaussé d’incisions.
Musée Cernuschi.
Parure funéraire féminine. Bronze et argent dorés. Chine septentrionale (Mongolie intérieure ?) 1er quart du XIIe s. Dynastie des Liao (907 - 1125). Chacun des masques du musée Cernuschi fut réalisé dans une seule feuille de bronze mise en forme par martelage ; le soin tout particulier apporté au polissage fut ensuite complété par la dorure. Leurs paupières closes dessinent une élégante ligne onduleuse. Les perforations ménagées sur le rebord des masques permettaient de les rattacher à un linceul de mailles métalliques. Le lobe des oreilles devait être orné de boucles d’oreilles dont une seule, en forme de félin, est encore en place sur le masque féminin. La coiffe féminine, en bronze doré, est flanquée de hautes ailes verticales, soulignée par un bandeau dont le décor de rinceau est comparable à celui d’une coiffe découverte dans la bannière d’Ar Horqin, et présente un décor de phénix parmi les nuages soigneusement rehaussé d’incisions.
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