Environs du Parc Monceau, Musées Nissim de Camondo et Cernuschi.

<center>Place du Général-Catroux. </center> Le n°1, hôtel Gaillard, sur la place du Général-Catroux. Ouverte en 1862 sur l'emplacement d'un parc, cette place garda longtemps le surnom de « place des Trois Dumas », en raison des trois statues des Dumas, qui ornaient le centre de cette place. Elle s'appelait en fait « place Malesherbes » et fut rebaptisée en 1977.
Place du Général-Catroux.
Le n°1, hôtel Gaillard, sur la place du Général-Catroux. Ouverte en 1862 sur l'emplacement d'un parc, cette place garda longtemps le surnom de « place des Trois Dumas », en raison des trois statues des Dumas, qui ornaient le centre de cette place. Elle s'appelait en fait « place Malesherbes » et fut rebaptisée en 1977.
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<center>Place du Général-Catroux. </center> Gustave Doré, Monument à Alexandre Dumas (père) (1883).  Il est inauguré le 4 novembre 1883 en présence d'une foule immense. Une statue de d'Artagnan cantonne la face arrière du piédestal.
Place du Général-Catroux.
Gustave Doré, Monument à Alexandre Dumas (père) (1883). Il est inauguré le 4 novembre 1883 en présence d'une foule immense. Une statue de d'Artagnan cantonne la face arrière du piédestal.
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<center>Place du Général-Catroux. </center> Le Monument au général Thomas Alexandre Dumas, érigé par Alphonse Emmanuel de Moncel de Perrin en 1912, le représentait prenant appui sur un fusil. Il a été envoyé à la fonte sous le régime de Vichy en 1942. La ville de Paris l'a remplacé par Fers, réalisé en 2008 par Driss Sans-Arcidet, représentant une chaîne brisée monumentale en mémoire du général Dumas, né esclave à Haïti.
Place du Général-Catroux.
Le Monument au général Thomas Alexandre Dumas, érigé par Alphonse Emmanuel de Moncel de Perrin en 1912, le représentait prenant appui sur un fusil. Il a été envoyé à la fonte sous le régime de Vichy en 1942. La ville de Paris l'a remplacé par Fers, réalisé en 2008 par Driss Sans-Arcidet, représentant une chaîne brisée monumentale en mémoire du général Dumas, né esclave à Haïti.
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<center>Place du Général-Catroux. </center> Le Monument à Alexandre Dumas fils du sculpteur René de Saint-Marceaux est érigée en 1906. Alexandre Dumas fils est un des premiers écrivains à habiter dans la plaine Monceau, lieu des peintres, acteurs et musiciens. Il résidait au no 98 avenue de Villiers.
Place du Général-Catroux.
Le Monument à Alexandre Dumas fils du sculpteur René de Saint-Marceaux est érigée en 1906. Alexandre Dumas fils est un des premiers écrivains à habiter dans la plaine Monceau, lieu des peintres, acteurs et musiciens. Il résidait au no 98 avenue de Villiers.
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<center>Place du Général-Catroux. </center> Le Monument à Alexandre Dumas fils du sculpteur René de Saint-Marceaux est érigée en 1906. Alexandre Dumas fils est un des premiers écrivains à habiter dans la plaine Monceau, lieu des peintres, acteurs et musiciens. Il résidait au n°98 avenue de Villiers.
Place du Général-Catroux.
Le Monument à Alexandre Dumas fils du sculpteur René de Saint-Marceaux est érigée en 1906. Alexandre Dumas fils est un des premiers écrivains à habiter dans la plaine Monceau, lieu des peintres, acteurs et musiciens. Il résidait au n°98 avenue de Villiers.
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<center>Place du Général-Catroux. </center> Le n°1, hôtel Gaillard, construit par Jules Février pour Émile Gaillard, régent de la Banque de France, collectionneur d'art, pour y abriter ses collections de meubles, bibelots, tableaux, etc. Le bâtiment en briques rouge s'inspirant de l'architecture des châteaux de Blois et de Gien est construit de 1878 à 1882. Après la mort d'Émile Gaillard en 1902, ses collections furent dispersées et l'hôtel racheté par la Banque de France en 1919 pour en faire une succursale, à la suite des travaux de l'architecte Alphonse Defrasse et du décorateur Jansen.  L'hôtel s'inspire des édifices de la Renaissance française, construits en vallée de la Loire, et, en particulier, des châteaux de Blois et de Gien.En adoptant ce style, l'architecte s'est attaché à mettre en valeur les tableaux et objets d'art d'Émile Gaillard. Il abritera la Cité de l'économie et de la monnaie.
Place du Général-Catroux.
Le n°1, hôtel Gaillard, construit par Jules Février pour Émile Gaillard, régent de la Banque de France, collectionneur d'art, pour y abriter ses collections de meubles, bibelots, tableaux, etc. Le bâtiment en briques rouge s'inspirant de l'architecture des châteaux de Blois et de Gien est construit de 1878 à 1882. Après la mort d'Émile Gaillard en 1902, ses collections furent dispersées et l'hôtel racheté par la Banque de France en 1919 pour en faire une succursale, à la suite des travaux de l'architecte Alphonse Defrasse et du décorateur Jansen. L'hôtel s'inspire des édifices de la Renaissance française, construits en vallée de la Loire, et, en particulier, des châteaux de Blois et de Gien.En adoptant ce style, l'architecte s'est attaché à mettre en valeur les tableaux et objets d'art d'Émile Gaillard. Il abritera la Cité de l'économie et de la monnaie.
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<center>Place du Général-Catroux. </center> Le n°1, hôtel Gaillard.
Place du Général-Catroux.
Le n°1, hôtel Gaillard.
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<center>Place du Général-Catroux. </center> Le n°1, hôtel Gaillard.
Place du Général-Catroux.
Le n°1, hôtel Gaillard.
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<center>Place du Général-Catroux. </center> Le n°1, hôtel Gaillard.
Place du Général-Catroux.
Le n°1, hôtel Gaillard.
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<center>Place du Général-Catroux. </center> Le n°1, hôtel Gaillard.
Place du Général-Catroux.
Le n°1, hôtel Gaillard.
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<center>La Rotonde du parc Monceau. </center> C'est un ancien pavillon d’octroi entouré d’un péristyle de seize colonnes, dans le cadre de la construction des barrières du mur des Fermiers généraux en 1787.
La Rotonde du parc Monceau.
C'est un ancien pavillon d’octroi entouré d’un péristyle de seize colonnes, dans le cadre de la construction des barrières du mur des Fermiers généraux en 1787.
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<center>Rue Fortuny.</center>La rue Fortuny, du nom d'un peintre espagnol (1838-1874). Avec ses deux rangées d’hôtels particuliers, elle est l’archétype de la rue de la plaine Monceau à la fin du XIXe siècle Elle fut ouverte en 1876 sur des terrains appartenant au peintre animalier Godefroy Jadin.
Rue Fortuny.
La rue Fortuny, du nom d'un peintre espagnol (1838-1874). Avec ses deux rangées d’hôtels particuliers, elle est l’archétype de la rue de la plaine Monceau à la fin du XIXe siècle Elle fut ouverte en 1876 sur des terrains appartenant au peintre animalier Godefroy Jadin.
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<center>Rue Fortuny.</center>N°42 : hôtel particulier, construit en 1879 par l'architecte Alfred Boland pour le maître verrier Joseph-Albert Ponsin de la manufacture de Saint-Gobain.
Rue Fortuny.
N°42 : hôtel particulier, construit en 1879 par l'architecte Alfred Boland pour le maître verrier Joseph-Albert Ponsin de la manufacture de Saint-Gobain.
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<center>Rue Fortuny.</center>Une de ses verrières avait été primée lors de l'Exposition universelle de 1878 qu'il avait fait placer sur la façade de son hôtel. Elle a aujourd'hui disparu, les cariatides existantes sur la façade l'encadraient. Louis Esnault en donnait une description dans l'article « La grande verrière de l'Exposition universelle de 1878 » dans la revue L’Art, revue hebdomadaire de 1880. Joseph Ponsin présenta à l'Exposition universelle de 1900 un « palais lumineux », en verre soufflé et moulé, créé pour la manufacture de Saint-Gobain
Rue Fortuny.
Une de ses verrières avait été primée lors de l'Exposition universelle de 1878 qu'il avait fait placer sur la façade de son hôtel. Elle a aujourd'hui disparu, les cariatides existantes sur la façade l'encadraient. Louis Esnault en donnait une description dans l'article « La grande verrière de l'Exposition universelle de 1878 » dans la revue L’Art, revue hebdomadaire de 1880. Joseph Ponsin présenta à l'Exposition universelle de 1900 un « palais lumineux », en verre soufflé et moulé, créé pour la manufacture de Saint-Gobain
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<center>Rue Fortuny.</center>Un magnifique portrait de Bernard Palissy en mosaïque.
Rue Fortuny.
Un magnifique portrait de Bernard Palissy en mosaïque.
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<center>Rue Fortuny.</center>N°35 : hôtel particulier, habité par la tragédienne Sarah Bernhardt, construit par l'architecte et peintre Nicolas-Félix Escalier (1843-1920), en 1876. À la décoration intérieure participèrent, outre l'architecte lui-même, les peintres Godefroy Jadin, Georges Clairin et son ami Ulysse Butin, Ernest Ange Duez, Philippe Parrot et le maître verrier Joseph-Albert Ponsin qui créa les deux grandes verrières représentant la tragédienne respectivement dans le rôle de la reine dans Ruy Blas et dans celui de Zanetto dans Le Passant, passées aux enchères à l'hôtel Drouot en 201019. Sarah Bernhardt, ruinée, dut vendre son bien par adjudication en 1885 (1887 selon d'autres sources) et il fut acheté par Stéphane Dervillé (1848-1925), ancien président du PLM où il y vécut aux nos 35-37 jusqu'à son décès et elle emménagea au 56, boulevard Pereire. En 2012, il a été acquis par l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin.
Rue Fortuny.
N°35 : hôtel particulier, habité par la tragédienne Sarah Bernhardt, construit par l'architecte et peintre Nicolas-Félix Escalier (1843-1920), en 1876. À la décoration intérieure participèrent, outre l'architecte lui-même, les peintres Godefroy Jadin, Georges Clairin et son ami Ulysse Butin, Ernest Ange Duez, Philippe Parrot et le maître verrier Joseph-Albert Ponsin qui créa les deux grandes verrières représentant la tragédienne respectivement dans le rôle de la reine dans Ruy Blas et dans celui de Zanetto dans Le Passant, passées aux enchères à l'hôtel Drouot en 201019. Sarah Bernhardt, ruinée, dut vendre son bien par adjudication en 1885 (1887 selon d'autres sources) et il fut acheté par Stéphane Dervillé (1848-1925), ancien président du PLM où il y vécut aux nos 35-37 jusqu'à son décès et elle emménagea au 56, boulevard Pereire. En 2012, il a été acquis par l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin.
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<center>Rue Fortuny.</center>N°35, qui était le n°37.
Rue Fortuny.
N°35, qui était le n°37.
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<center>Rue Fortuny.</center>N°35.
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N°35.
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<center>Rue Fortuny.</center>N°35.
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N°35.
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<center>Rue Fortuny.</center>N° 34 : hôtel particulier, construit en 1880, pour lui-même, par l'architecte Albert Lalanne.
Rue Fortuny.
N° 34 : hôtel particulier, construit en 1880, pour lui-même, par l'architecte Albert Lalanne.
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<center>Rue Fortuny.</center>N°27 : hôtel particulier, construit en 1878 pour Englebert par l'architecte Adolphe Viel. On note sur la façade le carrelage qui souligne les différents étages. La Belle Otero y a habité.
Rue Fortuny.
N°27 : hôtel particulier, construit en 1878 pour Englebert par l'architecte Adolphe Viel. On note sur la façade le carrelage qui souligne les différents étages. La Belle Otero y a habité.
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<center>Rue Fortuny.</center>N°29 : hôtel particulier, construit en 1878-1879, pour la veuve Perreau Les n°27 et 29 ont des destins parallèles. Œuvres du même architecte, Adolphe Vieil, ils présentent de nombreux points communs et étaient habités par deux reines des nuits parisiennes : Caroline Otero, surnommée la “Belle Otero
Rue Fortuny.
N°29 : hôtel particulier, construit en 1878-1879, pour la veuve Perreau Les n°27 et 29 ont des destins parallèles. Œuvres du même architecte, Adolphe Vieil, ils présentent de nombreux points communs et étaient habités par deux reines des nuits parisiennes : Caroline Otero, surnommée la “Belle Otero" et Geneviève Lantelme, la célèbre comédienne
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<center>Rue Fortuny.</center>
Rue Fortuny.
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<center>Rue Fortuny.</center>
Rue Fortuny.
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<center>Rue Fortuny.</center>N° 19 : hôtel particulier construit en 1891 par Jean Brisson-Duval pour Arsène Picard. Les sculptures sont de Joseph Gustave Chéret (1838-1894), frère cadet de Jules Chéret.
Rue Fortuny.
N° 19 : hôtel particulier construit en 1891 par Jean Brisson-Duval pour Arsène Picard. Les sculptures sont de Joseph Gustave Chéret (1838-1894), frère cadet de Jules Chéret.
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<center>Rue Fortuny.</center>N° 19 : hôtel particulier construit en 1891 par Jean Brisson-Duval pour Arsène Picard. Les sculptures sont de Joseph Gustave Chéret (1838-1894), frère cadet de Jules Chéret.
Rue Fortuny.
N° 19 : hôtel particulier construit en 1891 par Jean Brisson-Duval pour Arsène Picard. Les sculptures sont de Joseph Gustave Chéret (1838-1894), frère cadet de Jules Chéret.
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<center>Rue Fortuny.</center>N° 13 : hôtel particulier par l'architecte Paul-Casimir Fouquiau en 1879-1880 pour le peintre Paul Vayson (1841-1911). Marcel Pagnol l'a occupé entre 1933 et 1950. La construction est un délicat mélange de pierre et de brique souligné par la mosaïque, le marbre et le fer forgé.
Rue Fortuny.
N° 13 : hôtel particulier par l'architecte Paul-Casimir Fouquiau en 1879-1880 pour le peintre Paul Vayson (1841-1911). Marcel Pagnol l'a occupé entre 1933 et 1950. La construction est un délicat mélange de pierre et de brique souligné par la mosaïque, le marbre et le fer forgé.
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<center>Rue Fortuny.</center> N° 14.
Rue Fortuny.
N° 14.
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<center>Rue Fortuny.</center>N° 12 : hôtel particulier, construit en 1892 par l'architecte Henri Grandpierre pour madame Huguet de Chataux.
Rue Fortuny.
N° 12 : hôtel particulier, construit en 1892 par l'architecte Henri Grandpierre pour madame Huguet de Chataux.
29
<center>Rue Fortuny.</center>N° 9 : hôtel particulier construit en 1891 pour M. Benjamin Morel sur les plans de l'architecte Paul-Adrien Gouny. Il est depuis 1997 inscrit aux monuments historiques5. La façade est décorée de céramiques polychromes crées par Jules Paul Loebnitz. Pendant une période, il est occupé par un lycée professionnel de haute couture et d'esthétique, connu sous le nom de lycée Fortuny. En 2010, le site est transféré de l'État au conseil régional d'Île-de-France puis loué à la société de production d'Albert Dupontel, qui y tourne le film 9 mois ferme et des scènes d'Au revoir là-haut ; le bâtiment est rendu à la région, fin 2017, qui prévoit de le vendre.
Rue Fortuny.
N° 9 : hôtel particulier construit en 1891 pour M. Benjamin Morel sur les plans de l'architecte Paul-Adrien Gouny. Il est depuis 1997 inscrit aux monuments historiques5. La façade est décorée de céramiques polychromes crées par Jules Paul Loebnitz. Pendant une période, il est occupé par un lycée professionnel de haute couture et d'esthétique, connu sous le nom de lycée Fortuny. En 2010, le site est transféré de l'État au conseil régional d'Île-de-France puis loué à la société de production d'Albert Dupontel, qui y tourne le film 9 mois ferme et des scènes d'Au revoir là-haut ; le bâtiment est rendu à la région, fin 2017, qui prévoit de le vendre.
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<center>Rue Fortuny.</center>N° 8 : hôtel particulier, construit en 1882 pour Émilie Streich, par les architectes Alfred Boland et Auguste Latapy.
Rue Fortuny.
N° 8 : hôtel particulier, construit en 1882 pour Émilie Streich, par les architectes Alfred Boland et Auguste Latapy.
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<center>Rue Fortuny.</center>Le n°8  avec sa façade renaissance ornée de statues de pierre.
Rue Fortuny.
Le n°8 avec sa façade renaissance ornée de statues de pierre.
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<center>Rue Fortuny.</center>Le n°8  avec sa façade renaissance ornée de statues de pierre.
Rue Fortuny.
Le n°8 avec sa façade renaissance ornée de statues de pierre.
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<center>Rue Fortuny.</center> N° 2 : construit par les architectes Alfred Boland et Auguste Latapy, et où résidait Edmond Rostand de 1891 à 1897 et où il a écrit Cyrano de Bergerac.
Rue Fortuny.
N° 2 : construit par les architectes Alfred Boland et Auguste Latapy, et où résidait Edmond Rostand de 1891 à 1897 et où il a écrit Cyrano de Bergerac.
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<center>Rue de Prony. </center> Elle porte le nom de Gaspard-Clair-François-Marie Rieche, baron de Prony (1755-1839), ingénieur, hydraulicien et encyclopédiste français.
Rue de Prony.
Elle porte le nom de Gaspard-Clair-François-Marie Rieche, baron de Prony (1755-1839), ingénieur, hydraulicien et encyclopédiste français.
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<center>Rue de Prony. </center> N° 19.
Rue de Prony.
N° 19.
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<center>Rue de Prony. </center> N° 19.
Rue de Prony.
N° 19.
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<center>Rue de Chazelles.</center> N° 25 : ancien emplacement d’importants ateliers de couverture, de plomberie, de chaudronnerie, de distribution d’eau en milieu urbain ainsi que de réalisation et de restauration d’ornements en fonte, fer et plomb. Fondée à Saint-Germain-en-Laye avant d’être transférée rue de Chazelles, l’entreprise changea au fil des associations, successions et rachats, plusieurs fois de nom : Monduit et Béchet, Monduit et fils, Gaget, Gauthier et Cie, Mesureur et Monduit fils, etc. Elle fut chargée, entre autres, du martellement des 300 feuilles de cuivre de la statue monumentale La Liberté éclairant le monde d’Auguste Bartholdi, ainsi que de leur assemblage. Celui-ci fut en grande partie réalisé dans les ateliers de la rue de Chazelles avant d’être achevé en juin 1884 sur un terrain attenant. Le 4 juillet 1884, la fanfare des Batignolles entonne les hymnes américains et français : l'ambassadeur des Etats- Unis, Morton, reçoit du colonel Lichtenstein, au nom Grévy, une colossale allégorie, « La Liberté éclairant le monde». Grâce à une souscription lancée par Edouard de Laboulaye, Auguste Bartholdi voit enfin réaliser un grand projet mûri dès depuis 1875 dans les ateliers « Monduit-Gaget-Gauthier», 25, rue de Chazelles.
Pour l’exécution de la charpente de 46 mètres, le sculpteur demande d'abord conseil à son ami Viollet-Le-Duc puis se tourne vers le chef de file de la construction métallique, Gustave Eiffel.
Rue de Chazelles.
N° 25 : ancien emplacement d’importants ateliers de couverture, de plomberie, de chaudronnerie, de distribution d’eau en milieu urbain ainsi que de réalisation et de restauration d’ornements en fonte, fer et plomb. Fondée à Saint-Germain-en-Laye avant d’être transférée rue de Chazelles, l’entreprise changea au fil des associations, successions et rachats, plusieurs fois de nom : Monduit et Béchet, Monduit et fils, Gaget, Gauthier et Cie, Mesureur et Monduit fils, etc. Elle fut chargée, entre autres, du martellement des 300 feuilles de cuivre de la statue monumentale La Liberté éclairant le monde d’Auguste Bartholdi, ainsi que de leur assemblage. Celui-ci fut en grande partie réalisé dans les ateliers de la rue de Chazelles avant d’être achevé en juin 1884 sur un terrain attenant. Le 4 juillet 1884, la fanfare des Batignolles entonne les hymnes américains et français : l'ambassadeur des Etats- Unis, Morton, reçoit du colonel Lichtenstein, au nom Grévy, une colossale allégorie, « La Liberté éclairant le monde». Grâce à une souscription lancée par Edouard de Laboulaye, Auguste Bartholdi voit enfin réaliser un grand projet mûri dès depuis 1875 dans les ateliers « Monduit-Gaget-Gauthier», 25, rue de Chazelles. Pour l’exécution de la charpente de 46 mètres, le sculpteur demande d'abord conseil à son ami Viollet-Le-Duc puis se tourne vers le chef de file de la construction métallique, Gustave Eiffel.
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<center>Rue Alfred-de-Vigny.</center> N° 16 : très bel immeuble d'angle avec le parc Monceau. Becq de Fouquières écrit en 1954 : « Mme Jean Schneider habite toujours le 16. Bien qu'Américaine — elle est née Marjorie Lane et nous arriva de Chicago —, elle a écrit en langue française des poèmes que j'eus naguère l'avantage de préfacer. Son mari, le colonel Schneider, fut le médecin du Shah de Perse de l'ancienne dynastie. »
Rue Alfred-de-Vigny.
N° 16 : très bel immeuble d'angle avec le parc Monceau. Becq de Fouquières écrit en 1954 : « Mme Jean Schneider habite toujours le 16. Bien qu'Américaine — elle est née Marjorie Lane et nous arriva de Chicago —, elle a écrit en langue française des poèmes que j'eus naguère l'avantage de préfacer. Son mari, le colonel Schneider, fut le médecin du Shah de Perse de l'ancienne dynastie. »
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<center>Rue Alfred-de-Vigny.</center> N° 10 : hôtel Pereire. Construit pour Émile Pereire. « C'est […] la branche catholique de la famille Pereire qui avait élu domicile rue Alfred-de-Vigny. Des fenêtres de la façade qui donne sur le parc Monceau, les propriétaires de l'hôtel du 10 pouvaient apercevoir, par-delà les frondaisons, la demeure des Pereire protestants, qui s'ouvre au 33, boulevard de Courcelles. (Les Pereire restés fidèles à la religion juive avaient, eux, choisi le Faubourg Saint-Honoré)4. » Avant la Seconde Guerre mondiale, un certain baron von Kasper y installa le siège d'une vaste opération d'escroquerie financière2. Abrite aujourd'hui le siège de la Fondation Simone et Cino Del Duca, abritée par l'Institut de France.
Rue Alfred-de-Vigny.
N° 10 : hôtel Pereire. Construit pour Émile Pereire. « C'est […] la branche catholique de la famille Pereire qui avait élu domicile rue Alfred-de-Vigny. Des fenêtres de la façade qui donne sur le parc Monceau, les propriétaires de l'hôtel du 10 pouvaient apercevoir, par-delà les frondaisons, la demeure des Pereire protestants, qui s'ouvre au 33, boulevard de Courcelles. (Les Pereire restés fidèles à la religion juive avaient, eux, choisi le Faubourg Saint-Honoré)4. » Avant la Seconde Guerre mondiale, un certain baron von Kasper y installa le siège d'une vaste opération d'escroquerie financière2. Abrite aujourd'hui le siège de la Fondation Simone et Cino Del Duca, abritée par l'Institut de France.
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<center>Rue Alfred-de-Vigny.</center> N° 8 : hôtel Menier. Hôtel de style néo-première Renaissance française construit en 1880 par l'architecte Henri Parent pour Henri Menier, fils du fondateur du chocolat Menier.
Rue Alfred-de-Vigny.
N° 8 : hôtel Menier. Hôtel de style néo-première Renaissance française construit en 1880 par l'architecte Henri Parent pour Henri Menier, fils du fondateur du chocolat Menier.
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<center>Rue Alfred-de-Vigny.</center> L'édifice s'organise autour d'une belle cour d'allure médiévale. Il comporte un grand escalier d'honneur, une vaste salle de bal de 12 mètres de hauteur sous plafond, dotée d'un plafond à caissons, de boiseries de chêne et de fenêtres en vitraux. La façade arrière donne sur le parc Monceau.  L'hôtel abrite aujourd'hui le Conservatoire international de musique de Paris fondé en 1925.
Rue Alfred-de-Vigny.
L'édifice s'organise autour d'une belle cour d'allure médiévale. Il comporte un grand escalier d'honneur, une vaste salle de bal de 12 mètres de hauteur sous plafond, dotée d'un plafond à caissons, de boiseries de chêne et de fenêtres en vitraux. La façade arrière donne sur le parc Monceau. L'hôtel abrite aujourd'hui le Conservatoire international de musique de Paris fondé en 1925.
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<center>Rue Alfred-de-Vigny.</center> Hôtel Menier.
Rue Alfred-de-Vigny.
Hôtel Menier.
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<center>Rue Alfred-de-Vigny.</center> Hôtel Menier.
Rue Alfred-de-Vigny.
Hôtel Menier.
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<center>Rue Alfred-de-Vigny.</center> Hôtel Menier.
Rue Alfred-de-Vigny.
Hôtel Menier.
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<center>Rue Alfred-de-Vigny.</center> Hôtel Menier.
Rue Alfred-de-Vigny.
Hôtel Menier.
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<center>Rue Alfred-de-Vigny.</center> Hôtel Menier.
Rue Alfred-de-Vigny.
Hôtel Menier.
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Une entrée du parc.
Une entrée du parc.
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Façade latérale de l'hôtel Menier.
Façade latérale de l'hôtel Menier.
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Arrière de l'hôtel Menier.
Arrière de l'hôtel Menier.
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<center>Parc Monceau. </center>Arrière de l'hôtel Menier. En 1868, Emile Justin Menier, le chocholatier, acquiert des terrains au parc Monceau et fait bâtir, en 1870, l’hôtel Menier rue Van Dyck. L’architecte est Henri Parent et les décorateurs sont Lefebvre et Dalou. L’hôtel Menier est célèbre pour les bals qui y sont donnés, si bien qu’Emile Zola s’en inspire pour décrire l’hôtel Saccard dans « La Curée».
Parc Monceau.
Arrière de l'hôtel Menier. En 1868, Emile Justin Menier, le chocholatier, acquiert des terrains au parc Monceau et fait bâtir, en 1870, l’hôtel Menier rue Van Dyck. L’architecte est Henri Parent et les décorateurs sont Lefebvre et Dalou. L’hôtel Menier est célèbre pour les bals qui y sont donnés, si bien qu’Emile Zola s’en inspire pour décrire l’hôtel Saccard dans « La Curée».
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<center>Parc Monceau. </center> Arrière de l'hôtel Menier.
Parc Monceau.
Arrière de l'hôtel Menier.
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<center>Parc Monceau. </center> Gabriel Davioud est chargé des entrées monumentales avec leurs grandes grilles dorées.
Parc Monceau.
Gabriel Davioud est chargé des entrées monumentales avec leurs grandes grilles dorées.
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<center>Parc Monceau. </center> En 1787 une partie du jardin est amputée afin de permettre à Claude Nicolas Ledoux de construire
Parc Monceau.
En 1787 une partie du jardin est amputée afin de permettre à Claude Nicolas Ledoux de construire "un bureau d'observation sur la plaine" dite Barrière de Chartres (rotonde), pavillon d’octroi entouré d’un péristyle de seize colonnes, dans le cadre de la construction des barrières du mur des Fermiers généraux ; son rez-de-chaussée et son premier étage étaient occupés par les bureaux de la Ferme Générale, tandis que le duc disposait de la terrasse supérieure pour jouir de la vue sur son jardin. Les colonnes à fût lisse et le dôme supérieur ont été modifiés en 1861
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<center>Parc Monceau. </center> La construction du parc Monceau remonte au XVIIIe siècle, sous l’impulsion du duc de Chartres, futur Philippe Egalité qui acheta le terrain en 1769. Le paysagiste Carmontelle en fit un lieu étonnant, sur lequel il fit construire des édifices de tous les styles et de toutes les époques : les promeneurs y voient encore certaines de ces inventions, un temple de Mars, une petite pyramide égyptienne et plusieurs constructions fantaisistes en pierre. Au cours des années, le parc passa entre les mains de l’Etat puis de la famille d’Orléans, et à nouveau de l’Etat. Son aspect actuel a été voulue par le préfet Haussmann et à son ingénieur Alphand qui transformèrent un  jardin exotique en un parc à l'anglaise, inauguré 13 Août 1861 par Napoléon III.
Parc Monceau.
La construction du parc Monceau remonte au XVIIIe siècle, sous l’impulsion du duc de Chartres, futur Philippe Egalité qui acheta le terrain en 1769. Le paysagiste Carmontelle en fit un lieu étonnant, sur lequel il fit construire des édifices de tous les styles et de toutes les époques : les promeneurs y voient encore certaines de ces inventions, un temple de Mars, une petite pyramide égyptienne et plusieurs constructions fantaisistes en pierre. Au cours des années, le parc passa entre les mains de l’Etat puis de la famille d’Orléans, et à nouveau de l’Etat. Son aspect actuel a été voulue par le préfet Haussmann et à son ingénieur Alphand qui transformèrent un jardin exotique en un parc à l'anglaise, inauguré 13 Août 1861 par Napoléon III.
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<center>Parc Monceau. </center> La pyramide, unique vestige de l'ancienne folie de Chartres de Carmontelle.
Parc Monceau.
La pyramide, unique vestige de l'ancienne folie de Chartres de Carmontelle.
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<center>Parc Monceau. </center> En 1982, une lanterne japonaise (Tōrō) prend place dans le parc, à proximité de la pyramide, pour symboliser l'amitié entre Paris et Tokyo.
Parc Monceau.
En 1982, une lanterne japonaise (Tōrō) prend place dans le parc, à proximité de la pyramide, pour symboliser l'amitié entre Paris et Tokyo.
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<center>Parc Monceau. </center> Grande arcade style Renaissance, relique de l'Hôtel de ville incendié en 1871.
Parc Monceau.
Grande arcade style Renaissance, relique de l'Hôtel de ville incendié en 1871.
58
<center>Parc Monceau. </center> La Naumachie est un bassin ovale bordé d'une colonnade corinthienne qui provient de Notre-Dame de la Rotonde, à Saint Denis démontée en 1719. Ces colonnes sont le vestige du monument funéraire qu’avait imaginé Catherine de Médicis pour son époux Henri II. Elles ont été récupérées par Philippe Egalité, au fait de son délire baroque pour sa « Folie de Chartres ».  A la mort de celui-ci en 1793, l’endroit sera réquisitionné par l’état. Lorsqu’en 1861, Alphand le transformera en Parc, ce dernier choisira de préserver l’ouvrage.
Parc Monceau.
La Naumachie est un bassin ovale bordé d'une colonnade corinthienne qui provient de Notre-Dame de la Rotonde, à Saint Denis démontée en 1719. Ces colonnes sont le vestige du monument funéraire qu’avait imaginé Catherine de Médicis pour son époux Henri II. Elles ont été récupérées par Philippe Egalité, au fait de son délire baroque pour sa « Folie de Chartres ». A la mort de celui-ci en 1793, l’endroit sera réquisitionné par l’état. Lorsqu’en 1861, Alphand le transformera en Parc, ce dernier choisira de préserver l’ouvrage.
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<center>Parc Monceau. </center>
Parc Monceau.
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<center>Parc Monceau. </center>
Parc Monceau.
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<center>Parc Monceau. </center> En 1797, André-Jacques Garnerin, aérostatier des fêtes publiques, y effectue le premier saut en parachute de l'histoire en s'élançant d'une montgolfière.
Parc Monceau.
En 1797, André-Jacques Garnerin, aérostatier des fêtes publiques, y effectue le premier saut en parachute de l'histoire en s'élançant d'une montgolfière.
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<center>Parc Monceau. </center> Le monument dédié à Charles Gounod fut élevé en 1902 grâce à un comité de souscription dont le président était le compositeur Ambroise Thomas, par Antonin Mercié. Le buste du compositeur est entouré de trois figures féminines placées sur une nuée. Elles évoquent les trois opéras les plus connus du compositeur : Marguerite (Faust), Juliette (Roméo et Juliette) et Sapho chantant les louanges de leur créateur. Parmi les divers instruments de musique  ornant le piédestal se trouve un orgue.  Le petit ange qui en jouait a disparu à la suite d'un acte de vandalisme.
Parc Monceau.
Le monument dédié à Charles Gounod fut élevé en 1902 grâce à un comité de souscription dont le président était le compositeur Ambroise Thomas, par Antonin Mercié. Le buste du compositeur est entouré de trois figures féminines placées sur une nuée. Elles évoquent les trois opéras les plus connus du compositeur : Marguerite (Faust), Juliette (Roméo et Juliette) et Sapho chantant les louanges de leur créateur. Parmi les divers instruments de musique ornant le piédestal se trouve un orgue. Le petit ange qui en jouait a disparu à la suite d'un acte de vandalisme.
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<center>Parc Monceau. </center>
Parc Monceau.
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Parc Monceau.
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<center>Parc Monceau. </center> Platane de 1814.
Parc Monceau.
Platane de 1814.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Originaires d'Espagne d'où ils sont chassés par l'Inquisition, les Camondo s'établissent un temps en Italie, puis à Constantinople où ils fondent une banque au début du XIX« siècle. Ils sont anoblis en 1867 par Victor-Emmanuel II, roi d'Italie, en remerciement de leur soutien financier lors de la réunification de son pays. Venus à Paris sous le Second Empire, les frères Abraham Behor et Nissim se fixent dans deux hôtels particuliers mitoyens construits sur des terrains achetés à Emile Pereire en bordure du parc Monceau.
A la génération suivante, Isaac, fils d'Abraham Behor, se passionne pour l'art d'Extrême-Orient, le XVIIIe siècle français et la peinture impressionniste. Il fera don d'une grande partie de ses collections au musée du Louvre. Son cousin, Moïse, fils de Nissim, se consacre presque exclusivement à l'art décoratif du XVIIIe siècle dont il réunit une collection exemplaire. Nissim son fils unique trouve la mort lors de la Première Guerre mondiale.
Moïse de Camondo meurt le 14 novembre 1935. Son testament est explicite : « Désirant perpétuer la mémoire de mon père le comte Nissim de Camondo et celle de mon malheureux fils, le lieutenant pilote aviateur Nissim de Camondo, tombé en combat aérien le 5 septembre 1917, je lègue au musée des Arts décoratifs mon hôtel tel qu'il se comportera au moment de mon décès. » Le musée est inauguré le 21 décembre 1936.
En 1943 et 1944, la fille de Moïse de Camondo, Béatrice Reinach, son mari et ses enfants disparaissent au camp d'Auschwitz.
Musée Nissim de Camondo.
Originaires d'Espagne d'où ils sont chassés par l'Inquisition, les Camondo s'établissent un temps en Italie, puis à Constantinople où ils fondent une banque au début du XIX« siècle. Ils sont anoblis en 1867 par Victor-Emmanuel II, roi d'Italie, en remerciement de leur soutien financier lors de la réunification de son pays. Venus à Paris sous le Second Empire, les frères Abraham Behor et Nissim se fixent dans deux hôtels particuliers mitoyens construits sur des terrains achetés à Emile Pereire en bordure du parc Monceau. A la génération suivante, Isaac, fils d'Abraham Behor, se passionne pour l'art d'Extrême-Orient, le XVIIIe siècle français et la peinture impressionniste. Il fera don d'une grande partie de ses collections au musée du Louvre. Son cousin, Moïse, fils de Nissim, se consacre presque exclusivement à l'art décoratif du XVIIIe siècle dont il réunit une collection exemplaire. Nissim son fils unique trouve la mort lors de la Première Guerre mondiale. Moïse de Camondo meurt le 14 novembre 1935. Son testament est explicite : « Désirant perpétuer la mémoire de mon père le comte Nissim de Camondo et celle de mon malheureux fils, le lieutenant pilote aviateur Nissim de Camondo, tombé en combat aérien le 5 septembre 1917, je lègue au musée des Arts décoratifs mon hôtel tel qu'il se comportera au moment de mon décès. » Le musée est inauguré le 21 décembre 1936. En 1943 et 1944, la fille de Moïse de Camondo, Béatrice Reinach, son mari et ses enfants disparaissent au camp d'Auschwitz.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le comte Moïse de Camondo hérite en 1911 de la demeure de ses parents, 63, rue de Monceau. Cette construction de style Second Empire ne convient pas à ses goûts, il demande alors à l'architecte René Sergent les plans d'un nouvel hôtel qui sera élevé de 1912 à 1914. Les façades sont directement inspirées de l'œuvre de Jacques-Ange Gabriel et particulièrement du Petit Trianon de Versailles. Moïse de Camondo réalise alors son souhait de reconstituer une demeure du XVIIIe siècle pour recevoir ses collections de boiseries anciennes et d'objets d'art. La terrasse à broderies de buis et le jardin ont été dessinés par l'architecte-paysagiste Achille Duchêne.
Musée Nissim de Camondo.
Le comte Moïse de Camondo hérite en 1911 de la demeure de ses parents, 63, rue de Monceau. Cette construction de style Second Empire ne convient pas à ses goûts, il demande alors à l'architecte René Sergent les plans d'un nouvel hôtel qui sera élevé de 1912 à 1914. Les façades sont directement inspirées de l'œuvre de Jacques-Ange Gabriel et particulièrement du Petit Trianon de Versailles. Moïse de Camondo réalise alors son souhait de reconstituer une demeure du XVIIIe siècle pour recevoir ses collections de boiseries anciennes et d'objets d'art. La terrasse à broderies de buis et le jardin ont été dessinés par l'architecte-paysagiste Achille Duchêne.
68
<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le vestibule. Escalier de pierre de taille et superbe rampe en fer forgé copiée sur celle qui se trouve à l’hôtel Dassier, rue des Couteliers à Toulouse, chef-d’œuvre exécuté vers 1780 par le serrurier Bosc. 
C'est dans cette pièce d'entrée, à la décoration traditionnellement sobre, que les valets de pied attendaient leurs maîtres lors des réceptions.
Musée Nissim de Camondo.
Le vestibule. Escalier de pierre de taille et superbe rampe en fer forgé copiée sur celle qui se trouve à l’hôtel Dassier, rue des Couteliers à Toulouse, chef-d’œuvre exécuté vers 1780 par le serrurier Bosc. C'est dans cette pièce d'entrée, à la décoration traditionnellement sobre, que les valets de pied attendaient leurs maîtres lors des réceptions.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La statue de marbre blanc figure Vénus et l’Amour.
Musée Nissim de Camondo.
La statue de marbre blanc figure Vénus et l’Amour.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> La cage est ornée d'une grande
Musée Nissim de Camondo.
La cage est ornée d'une grande "chancellerie" tissée aux Gobelins pour Michel Le Tellier, chancelier de France de 1677 à 1685, puis passée au marquis d'Argenson, titulaire de la charge de 1718 à 1720, qui y fit apposer ses armes aux angles. Le motif central présente les armes de France soutenues par deux figures ailées sur fond fleurdelisé. Il s’inspire d’un dessin du peintre ornemaniste Claude III Audran.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le vestibule. Bureau plat en acajou moucheté estampillé de Riesener. Bergère à haut dossier. Fin XVIIIe – début XIXe. Noyer sculpté. Bouquet de fleurs dans une niche, Ecole française, vers 1780, huile sur toile.
Musée Nissim de Camondo.
Le vestibule. Bureau plat en acajou moucheté estampillé de Riesener. Bergère à haut dossier. Fin XVIIIe – début XIXe. Noyer sculpté. Bouquet de fleurs dans une niche, Ecole française, vers 1780, huile sur toile.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le vestibule. Bras de lumière à terme de femme . Jean-Louis Prieur Vers 1780-1781 bronze ciselé et doré
Musée Nissim de Camondo.
Le vestibule. Bras de lumière à terme de femme . Jean-Louis Prieur Vers 1780-1781 bronze ciselé et doré
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Tapisserie « Le Jardin chinois ». Manufacture d’Aubusson, atelier de Jean-François Picon, vers 1750-1770. Laine et soie. Cette tapisserie, qui provient des collections du comte Nissim de Camondo, a été tissée à Aubusson, d’après des compositions de Jean-Joseph Dumons, peintre de cette manufacture de 1731 à 1755. Ces compositions sont adaptées des cartons de la Tenture chinoise livrés en 1742 par François Boucher à la manufacture de Beauvais.
Musée Nissim de Camondo.
Tapisserie « Le Jardin chinois ». Manufacture d’Aubusson, atelier de Jean-François Picon, vers 1750-1770. Laine et soie. Cette tapisserie, qui provient des collections du comte Nissim de Camondo, a été tissée à Aubusson, d’après des compositions de Jean-Joseph Dumons, peintre de cette manufacture de 1731 à 1755. Ces compositions sont adaptées des cartons de la Tenture chinoise livrés en 1742 par François Boucher à la manufacture de Beauvais.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Tapisseries « La Danse chinoise ». Manufacture d’Aubusson. Vers 1750-1770. Laine et soie. Tissées dans l’atelier de Jean-François Picon d’après des cartons du peintre Jean-Joseph Dumons (1687-1779), La Danse chinoise et son pendant Le jardin chinois sont empruntées à la Tenture chinoise commandée par la manufacture de Beauvais à François Boucher. Le comte Moïse de Camondo en a hérité de son père.
Musée Nissim de Camondo.
Tapisseries « La Danse chinoise ». Manufacture d’Aubusson. Vers 1750-1770. Laine et soie. Tissées dans l’atelier de Jean-François Picon d’après des cartons du peintre Jean-Joseph Dumons (1687-1779), La Danse chinoise et son pendant Le jardin chinois sont empruntées à la Tenture chinoise commandée par la manufacture de Beauvais à François Boucher. Le comte Moïse de Camondo en a hérité de son père.
75
<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand bureau. Les murs de cette pièce sont lambrissés de chêne naturel qui encadre des tapisseries d’Aubusson représentant les fables de La Fontaine.
Musée Nissim de Camondo.
Le grand bureau. Les murs de cette pièce sont lambrissés de chêne naturel qui encadre des tapisseries d’Aubusson représentant les fables de La Fontaine.
76
<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand bureau. Devant la cheminée, écran, vers 1750 – 1760, hêtre sculpté et doré, tapisserie de Beauvais Le coq et la perle, fables de La Fontaine, d’après J. – B. Oudry. Paire de bergères à la reine, l’une porte l’estampille de Claude Chevigny, vers 1780 – 1790, noyer sculpter et doré à l’huile.
Musée Nissim de Camondo.
Le grand bureau. Devant la cheminée, écran, vers 1750 – 1760, hêtre sculpté et doré, tapisserie de Beauvais Le coq et la perle, fables de La Fontaine, d’après J. – B. Oudry. Paire de bergères à la reine, l’une porte l’estampille de Claude Chevigny, vers 1780 – 1790, noyer sculpter et doré à l’huile.
77
<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand bureau. Pendule Bacchante portant un satyre-enfant. Le modèle de ce groupe revient au sculpteur Louis-Simon Boizot qui en avait présenté le plâtre au Salon de 1795 et la version en marbre à celui de 1796. La même année, le bronzier François Rémond en donna trois versions en bronze patiné, dont celle-ci, destinées à des pendules. Le mouvement est placé dans un tambour orné de pampres parmi d’autres instruments de musique, et le socle en marbre rouge griotte est orné d’une frise arabesque ajourée de rinceaux, enfants et griffons. Mouvement par Charles-Guillaume Manière, maître horloger en 1778.
Musée Nissim de Camondo.
Le grand bureau. Pendule Bacchante portant un satyre-enfant. Le modèle de ce groupe revient au sculpteur Louis-Simon Boizot qui en avait présenté le plâtre au Salon de 1795 et la version en marbre à celui de 1796. La même année, le bronzier François Rémond en donna trois versions en bronze patiné, dont celle-ci, destinées à des pendules. Le mouvement est placé dans un tambour orné de pampres parmi d’autres instruments de musique, et le socle en marbre rouge griotte est orné d’une frise arabesque ajourée de rinceaux, enfants et griffons. Mouvement par Charles-Guillaume Manière, maître horloger en 1778.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand bureau. Table «à la Tronchin»
Chêne plaqué d'acajou, bronze ciselé et doré. Vers 1790-1800. Attribuée à David Rœntgen (maître en 1780) qui produisit dans son atelier de Nouwied-sur-le-Rhin plusieurs tables de ce modèle.
Le dessus du meuble s'ouvre à double pupitre permettant d'écrire ou de dessiner debout ; en ceinture, tiroir formant écritoire avec tiroirs intérieurs. Le terme «à la Tronchin», du nom d'un médecin mort en 1781, remonte au XVIIIe siècle.
Musée Nissim de Camondo.
Le grand bureau. Table «à la Tronchin» Chêne plaqué d'acajou, bronze ciselé et doré. Vers 1790-1800. Attribuée à David Rœntgen (maître en 1780) qui produisit dans son atelier de Nouwied-sur-le-Rhin plusieurs tables de ce modèle. Le dessus du meuble s'ouvre à double pupitre permettant d'écrire ou de dessiner debout ; en ceinture, tiroir formant écritoire avec tiroirs intérieurs. Le terme «à la Tronchin», du nom d'un médecin mort en 1781, remonte au XVIIIe siècle.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand bureau. Secrétaire à cylindre
Estampille de Claude-Charles Saunier, vers 1780. Chêne plaqué d’acajou moucheté, bronze ciselé et doré, dessus en marbre blanc. Le secrétaire repose sur quatre pieds fuselés à cannelures rudentées et ouvre par cinq tiroirs en ceinture et trois tiroirs au-dessus du cylindre. Celui-ci dégage un plateau coulissant solidaire de huit tiroirs, dont quatre feints, surmontés d’un casier ; deux tirettes sur les côtés.
Musée Nissim de Camondo.
Le grand bureau. Secrétaire à cylindre Estampille de Claude-Charles Saunier, vers 1780. Chêne plaqué d’acajou moucheté, bronze ciselé et doré, dessus en marbre blanc. Le secrétaire repose sur quatre pieds fuselés à cannelures rudentées et ouvre par cinq tiroirs en ceinture et trois tiroirs au-dessus du cylindre. Celui-ci dégage un plateau coulissant solidaire de huit tiroirs, dont quatre feints, surmontés d’un casier ; deux tirettes sur les côtés.
80
<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand bureau. Chaise voyeuse. Estampille de Jean-Baptiste Claude Sené. Hêtre sculpté et peint. Au dossier, frise de double poste et festons de perles ; sur la ceinture, frise de coquilles interrompue aux angles par des croissants dans des dés ; pieds en sabre « à l’étrusque » terminés par des sabots de biche et ornés de festons de perles. Ces chaises furent commandées le 4 août 1789 pour le salon turc du château de Montreuil aux portes de Versailles, résidence de Madame Elisabeth, sœur du roi Louis XVI. Couverts à l’origine en toile de Jouy « dessin de fleurs et palmiers vert sur fond blanc », ces sièges permettaient de s’agenouiller devant les tables de jeux pour suivre les parties.
Musée Nissim de Camondo.
Le grand bureau. Chaise voyeuse. Estampille de Jean-Baptiste Claude Sené. Hêtre sculpté et peint. Au dossier, frise de double poste et festons de perles ; sur la ceinture, frise de coquilles interrompue aux angles par des croissants dans des dés ; pieds en sabre « à l’étrusque » terminés par des sabots de biche et ornés de festons de perles. Ces chaises furent commandées le 4 août 1789 pour le salon turc du château de Montreuil aux portes de Versailles, résidence de Madame Elisabeth, sœur du roi Louis XVI. Couverts à l’origine en toile de Jouy « dessin de fleurs et palmiers vert sur fond blanc », ces sièges permettaient de s’agenouiller devant les tables de jeux pour suivre les parties.
81
<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand bureau. Tapisserie Les Fables de La Fontaine. Manufacture d’Aubusson. Vers 1775-1780. Encadrées par une boiserie en chêne sculpté, ces six tapisseries à contre-fond bleu, bordées de palmiers et de guirlandes de fleurs, tissées dans l’atelier De Menou, ont pour sujet : « le loup, la mère et l’enfant » ; « le lion amoureux » (ci-dessus), « rien de trop », « les poissons et le berger qui joue de la flûte », « le renard et la cigogne », « Le loup et la cigogne ». Paire de vases, Chine, XVIIIe siècle, porcelaine à décor bleu sous couverte, monture en bronze ciselé et doré, vers 1770 – 1780.
Musée Nissim de Camondo.
Le grand bureau. Tapisserie Les Fables de La Fontaine. Manufacture d’Aubusson. Vers 1775-1780. Encadrées par une boiserie en chêne sculpté, ces six tapisseries à contre-fond bleu, bordées de palmiers et de guirlandes de fleurs, tissées dans l’atelier De Menou, ont pour sujet : « le loup, la mère et l’enfant » ; « le lion amoureux » (ci-dessus), « rien de trop », « les poissons et le berger qui joue de la flûte », « le renard et la cigogne », « Le loup et la cigogne ». Paire de vases, Chine, XVIIIe siècle, porcelaine à décor bleu sous couverte, monture en bronze ciselé et doré, vers 1770 – 1780.
82
<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand bureau. « le loup, la mère et l’enfant »
Musée Nissim de Camondo.
Le grand bureau. « le loup, la mère et l’enfant »
83
<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand bureau.
Musée Nissim de Camondo.
Le grand bureau.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand bureau. Bacchante, par Elisabeth-Louise Vigée Lebrun, vers 1785. Huile sur panneau de chêne. Ce sujet mythologique est exceptionnel dans l’œuvre de la portraitiste attitrée de Marie-Antoinette. Toutefois, prétexte au rendu du charme d’un nu féminin, il connut un vif succès qui poussa l’artiste à en peindre une seconde version.
Musée Nissim de Camondo.
Le grand bureau. Bacchante, par Elisabeth-Louise Vigée Lebrun, vers 1785. Huile sur panneau de chêne. Ce sujet mythologique est exceptionnel dans l’œuvre de la portraitiste attitrée de Marie-Antoinette. Toutefois, prétexte au rendu du charme d’un nu féminin, il connut un vif succès qui poussa l’artiste à en peindre une seconde version.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand bureau.
Musée Nissim de Camondo.
Le grand bureau.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand bureau.
Musée Nissim de Camondo.
Le grand bureau.
87
<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand salon. Dans cette grande pièce en angle ouverte sur le jardin, la boiserie blanc et or provenant du salon de compagnie du comte de Menou au 11, rue Royale à Paris offre un cadre somptueux aux nombreux chefs-d’œuvre que Moïse de Camondo y a disposé.
Musée Nissim de Camondo.
Le grand salon. Dans cette grande pièce en angle ouverte sur le jardin, la boiserie blanc et or provenant du salon de compagnie du comte de Menou au 11, rue Royale à Paris offre un cadre somptueux aux nombreux chefs-d’œuvre que Moïse de Camondo y a disposé.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand salon. Guéridon. Fin du XVIIIe siècle
Bronze ciselé et doré ; plateau en marbre Turquin de Caunes. Orné à la ceinture d’une frise d’amours soutenant des guirlandes, le plateau en marbre de ce guéridon est supporté par des têtes de satyres d’où partent trois pieds reposant sur des griffons assis. La base en loupe d’amboine est rapportée. Sur ce guéridon, bouteille à saké. Bronze laqué
Japon, XVIe siècle. Monture en bronze ciselé et doré par François Rémond, 1783. Le tapis central fut livré par la manufacture de la Savonnerie en 1678 pour la Grande Galerie du Louvre.
Musée Nissim de Camondo.
Le grand salon. Guéridon. Fin du XVIIIe siècle Bronze ciselé et doré ; plateau en marbre Turquin de Caunes. Orné à la ceinture d’une frise d’amours soutenant des guirlandes, le plateau en marbre de ce guéridon est supporté par des têtes de satyres d’où partent trois pieds reposant sur des griffons assis. La base en loupe d’amboine est rapportée. Sur ce guéridon, bouteille à saké. Bronze laqué Japon, XVIe siècle. Monture en bronze ciselé et doré par François Rémond, 1783. Le tapis central fut livré par la manufacture de la Savonnerie en 1678 pour la Grande Galerie du Louvre.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand salon. Mobilier de salon. Estampille de Georges Jacob. Vers 1780-1785. Noyer sculpté et doré. Décor de torsades et de piastres enfilées. Couverture en tapisserie fine d’Aubusson à décor de trophées de fleurs et fruits. Table ovale en chiffonnière, estampille Roger Vandercruse, vers 1775, marqueterie de bois de rose, bouleau, houx, charme, ébène, bronze.
Musée Nissim de Camondo.
Le grand salon. Mobilier de salon. Estampille de Georges Jacob. Vers 1780-1785. Noyer sculpté et doré. Décor de torsades et de piastres enfilées. Couverture en tapisserie fine d’Aubusson à décor de trophées de fleurs et fruits. Table ovale en chiffonnière, estampille Roger Vandercruse, vers 1775, marqueterie de bois de rose, bouleau, houx, charme, ébène, bronze.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand salon.
Musée Nissim de Camondo.
Le grand salon.
91
<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand salon. Portrait de Geneviève Le Couteulx du Molay. Par Elisabeth Louise Vigée Lebrun (1755-1842), 1788. Huile sur toile. Le naturel de la pose, l’expression du visage ainsi que l’élégance de la toilette témoignent de la sensibilité du peintre et de la complicité qui l’unissait à son modèle. Elle composa ce portrait lors d’un séjour à la Malmaison, dont les Le Couteulx du Molay étaient propriétaires avant que le général Bonaparte et son épouse Joséphine ne rachètent cette demeure en 1799.
Musée Nissim de Camondo.
Le grand salon. Portrait de Geneviève Le Couteulx du Molay. Par Elisabeth Louise Vigée Lebrun (1755-1842), 1788. Huile sur toile. Le naturel de la pose, l’expression du visage ainsi que l’élégance de la toilette témoignent de la sensibilité du peintre et de la complicité qui l’unissait à son modèle. Elle composa ce portrait lors d’un séjour à la Malmaison, dont les Le Couteulx du Molay étaient propriétaires avant que le général Bonaparte et son épouse Joséphine ne rachètent cette demeure en 1799.
92
<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand salon. Tapisserie « La Pêcheuse ». Tapisserie de la manufacture de Beauvais. Vers 1740-1750. Laine et soie. Quatrième pièce de la suite des Fêtes Italiennes, d’après François Boucher, cette tapisserie porte la marque de Nicolas Besnier et Jean-Baptiste Oudry, codirecteurs de la manufacture entre 1734 et 1753.
Musée Nissim de Camondo.
Le grand salon. Tapisserie « La Pêcheuse ». Tapisserie de la manufacture de Beauvais. Vers 1740-1750. Laine et soie. Quatrième pièce de la suite des Fêtes Italiennes, d’après François Boucher, cette tapisserie porte la marque de Nicolas Besnier et Jean-Baptiste Oudry, codirecteurs de la manufacture entre 1734 et 1753.
93
<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand salon. « Le Petit Page ». Par François-Hubert Drouais (1727-1775) 1769. Huile sur toile. Portraits de Sigismond de Serent en costume de page du prince de Condé et de son frère, Armand de Serent en uniforme de timbalier du royal-cavalerie. Drouais peignit les portraits des deux garçons du marquis de Serent qui était le gouverneur des fils du comte d’Artois. Le comte Moïse de Camondo les acheta en 1920 chez le marchand Wildenstein.
Musée Nissim de Camondo.
Le grand salon. « Le Petit Page ». Par François-Hubert Drouais (1727-1775) 1769. Huile sur toile. Portraits de Sigismond de Serent en costume de page du prince de Condé et de son frère, Armand de Serent en uniforme de timbalier du royal-cavalerie. Drouais peignit les portraits des deux garçons du marquis de Serent qui était le gouverneur des fils du comte d’Artois. Le comte Moïse de Camondo les acheta en 1920 chez le marchand Wildenstein.
94
<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand salon. Paravent à six feuilles. Manufacture de la Savonnerie. Vers 1735-1740. Chaque feuille est à décor polychrome sur contre-fond rouge, d’oiseaux et de fleurs avec encadrement de treillages fleuris ou de palmes et rocailles sur dix panneaux et d’une singerie à encadrement d’ailes de chauve-souris et de rocailles sur deux panneaux. François Desportes a fourni les modèles des feuilles à sujets animaliers, parfois tirés des sujets des Fables d’Esope. Le paravent provient des descendants de la famille Duvivier, qui dirigea la manufacture au XVIIIe siècle. Il a exceptionnellement gardé son ancienne disposition avec les panneaux placés dos à dos, montage qui sera abandonné plus tard pour un revers de damas cramoisi.
Musée Nissim de Camondo.
Le grand salon. Paravent à six feuilles. Manufacture de la Savonnerie. Vers 1735-1740. Chaque feuille est à décor polychrome sur contre-fond rouge, d’oiseaux et de fleurs avec encadrement de treillages fleuris ou de palmes et rocailles sur dix panneaux et d’une singerie à encadrement d’ailes de chauve-souris et de rocailles sur deux panneaux. François Desportes a fourni les modèles des feuilles à sujets animaliers, parfois tirés des sujets des Fables d’Esope. Le paravent provient des descendants de la famille Duvivier, qui dirigea la manufacture au XVIIIe siècle. Il a exceptionnellement gardé son ancienne disposition avec les panneaux placés dos à dos, montage qui sera abandonné plus tard pour un revers de damas cramoisi.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand salon. Buste de l’Été. Par Jean-Antoine Houdon (1741-1828). Vers 1785. Marbre blanc. De chaque côté, paire de coupes, Chine, époque Qianlong (1736 – 1795), porcelaine à couverte craquelée guan.
Musée Nissim de Camondo.
Le grand salon. Buste de l’Été. Par Jean-Antoine Houdon (1741-1828). Vers 1785. Marbre blanc. De chaque côté, paire de coupes, Chine, époque Qianlong (1736 – 1795), porcelaine à couverte craquelée guan.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand salon. Table à gradin dite « bonheur du jour ». Estampille de Martin Carlin. Vers 1766. Chêne plaqué de bois de rose, ornée de bronzes ciselés et dorés et de plaques de porcelaine tendre de Sèvres. La ceinture, le plateau et le gradin de ce meuble sont ornés de dix-sept plaques de porcelaine à bouquets de fleurs sur fond blanc dans des encadrements verts et or enchâssés dans des montures de bronze. Certaines sont signées des peintres de fleurs Xhrouet, Catrice et Pierre jeune. Le tiroir plaqué de bois de rose forme écritoire. C’est le marchand mercier Simon-Philippe Poirier qui fit appel à Carlin pour lui confier la fabrication de ce type de meubles agrémentés de plaques de porcelaine de Sèvres qu’il commandait à la manufacture. Ce meuble provient des collections du comte d’Aubigny et du général baron de Charrette. Poirier avait livré une table semblable à Madame Du Barry et la comtesse d’Artois, belle-sœur du roi Louis XVI, en possédait également une. Fauteuil de bureau. Attribué à Jean-René Nadal l’aîné, 1775. Noyer sculpté et doré. Couverture en maroquin. Dossier cintré à médaillon ovale surmonté d’une couronne de fleurs et d’instruments de musique, pieds torsadés. Ce siège porte la marque au feu du garde-meuble du comte d’Artois, frère du roi Louis XVI. Il fut livré pour son appartement au château de Versailles en 1775. Derrière, meuble d’encoignures. Estampille de Joseph Feurstein. Vers 1770-1775. Chêne à décor peint et verni blanc et bleu-vert ; bronze ciselé et doré ; dessus en marbre blanc. Chaque vantail à fond bleu ciel à l’origine, qui a verdi avec le temps, est décoré d’un médaillon ovale peint en camaïeu. L’un représente Cérés ou l’Eté, l’autre Flore ou le Printemps. Ce décor est caractéristique de l’adaptation de la technique du vernis parisien au goût néoclassique
Musée Nissim de Camondo.
Le grand salon. Table à gradin dite « bonheur du jour ». Estampille de Martin Carlin. Vers 1766. Chêne plaqué de bois de rose, ornée de bronzes ciselés et dorés et de plaques de porcelaine tendre de Sèvres. La ceinture, le plateau et le gradin de ce meuble sont ornés de dix-sept plaques de porcelaine à bouquets de fleurs sur fond blanc dans des encadrements verts et or enchâssés dans des montures de bronze. Certaines sont signées des peintres de fleurs Xhrouet, Catrice et Pierre jeune. Le tiroir plaqué de bois de rose forme écritoire. C’est le marchand mercier Simon-Philippe Poirier qui fit appel à Carlin pour lui confier la fabrication de ce type de meubles agrémentés de plaques de porcelaine de Sèvres qu’il commandait à la manufacture. Ce meuble provient des collections du comte d’Aubigny et du général baron de Charrette. Poirier avait livré une table semblable à Madame Du Barry et la comtesse d’Artois, belle-sœur du roi Louis XVI, en possédait également une. Fauteuil de bureau. Attribué à Jean-René Nadal l’aîné, 1775. Noyer sculpté et doré. Couverture en maroquin. Dossier cintré à médaillon ovale surmonté d’une couronne de fleurs et d’instruments de musique, pieds torsadés. Ce siège porte la marque au feu du garde-meuble du comte d’Artois, frère du roi Louis XVI. Il fut livré pour son appartement au château de Versailles en 1775. Derrière, meuble d’encoignures. Estampille de Joseph Feurstein. Vers 1770-1775. Chêne à décor peint et verni blanc et bleu-vert ; bronze ciselé et doré ; dessus en marbre blanc. Chaque vantail à fond bleu ciel à l’origine, qui a verdi avec le temps, est décoré d’un médaillon ovale peint en camaïeu. L’un représente Cérés ou l’Eté, l’autre Flore ou le Printemps. Ce décor est caractéristique de l’adaptation de la technique du vernis parisien au goût néoclassique
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand salon. Baromètre et thermomètre de Lange de Bourbon.
Musée Nissim de Camondo.
Le grand salon. Baromètre et thermomètre de Lange de Bourbon.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le grand salon.
Musée Nissim de Camondo.
Le grand salon.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le salon des Huet. Ce salon de forme ovale, au centre de la façade sur jardin, a été spécialement conçu pour y placer la suite de panneaux peints de scènes champêtres par Jean-Baptiste Huet. Le mobilier de salon témoigne du talent de Jean-Baptiste Séné, qui travaillait lui aussi pour le roi ainsi que pour une riche clientèle particulière. Le tapis de la Savonnerie qui reprend un modèle dessiné par Pierre-Josse Perrot est aux armes de France. Au premier plan, gtable en cabaret. Estampille de Roger Vandercruse, dit Lacroix. Vers 1760. Chêne et tilleul vernis, bronzes ciselés et dorés, plateau en porcelaine de Sèvres. Le décor verni des pieds et de la tablette d’entrejambe, à fond blanc à l’origine, reprend les motifs de la porcelaine du plateau « Courteille ». L’idée de ce meuble très élégant à plateau de porcelaine revient vraisemblablement au marchand mercier Simon-Philippe Poirier qui en a commandé l’ébénisterie à RVLC, cachant derrière l’anonymat de cette estampille l’identité de son fournisseur Roger Vandercruse.
Musée Nissim de Camondo.
Le salon des Huet. Ce salon de forme ovale, au centre de la façade sur jardin, a été spécialement conçu pour y placer la suite de panneaux peints de scènes champêtres par Jean-Baptiste Huet. Le mobilier de salon témoigne du talent de Jean-Baptiste Séné, qui travaillait lui aussi pour le roi ainsi que pour une riche clientèle particulière. Le tapis de la Savonnerie qui reprend un modèle dessiné par Pierre-Josse Perrot est aux armes de France. Au premier plan, gtable en cabaret. Estampille de Roger Vandercruse, dit Lacroix. Vers 1760. Chêne et tilleul vernis, bronzes ciselés et dorés, plateau en porcelaine de Sèvres. Le décor verni des pieds et de la tablette d’entrejambe, à fond blanc à l’origine, reprend les motifs de la porcelaine du plateau « Courteille ». L’idée de ce meuble très élégant à plateau de porcelaine revient vraisemblablement au marchand mercier Simon-Philippe Poirier qui en a commandé l’ébénisterie à RVLC, cachant derrière l’anonymat de cette estampille l’identité de son fournisseur Roger Vandercruse.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le salon des Huet. Paravent à quatre feuilles. Exécuté par Jean-Baptiste Boulard. 1785. Hêtre sculpté et doré. Le décor sculpté est composé de piastres enfilées, rais de cœur, feuilles de laurier et épis de blé. Les charnières en bronze doré sont à double-sens. Les feuilles sont en lampas broché à décor polychrome de scènes champêtres dans des médaillons rapportés d’après Philippe de Lassalle (1723-1805). C’est le décor particulier en épis de blé des champs des panneaux qui a permis d’identifier ce paravent comme celui livré en 1785 avec 36 chaises et un écran pour le salon des jeux de Louis XVI à Versailles.
Musée Nissim de Camondo.
Le salon des Huet. Paravent à quatre feuilles. Exécuté par Jean-Baptiste Boulard. 1785. Hêtre sculpté et doré. Le décor sculpté est composé de piastres enfilées, rais de cœur, feuilles de laurier et épis de blé. Les charnières en bronze doré sont à double-sens. Les feuilles sont en lampas broché à décor polychrome de scènes champêtres dans des médaillons rapportés d’après Philippe de Lassalle (1723-1805). C’est le décor particulier en épis de blé des champs des panneaux qui a permis d’identifier ce paravent comme celui livré en 1785 avec 36 chaises et un écran pour le salon des jeux de Louis XVI à Versailles.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le salon des Huet. Deux consoles. Vers 1765-1770. Bronze argenté et doré, dessus en marbre vert d’Egypte. Ces deux consoles reprennent un modèle réalisé en acier poli et bronze doré dés 1763 par le serrurier parisien Pierre Deumier. Son originalité lui attira des commandes prestigieuses puisque l’architecte Victor Louis, chargé de mettre au goût du jour le château royal de Varsovie, le choisit en 1766 pour orner l’une des pièces les plus riches de cette résidence, la Chambre des Portraits. Sur la console, paire de vases couverts hexagonaux, porcelaine européenne glaçure bleue lavande, milieu du XVIIIe siècle.
Musée Nissim de Camondo.
Le salon des Huet. Deux consoles. Vers 1765-1770. Bronze argenté et doré, dessus en marbre vert d’Egypte. Ces deux consoles reprennent un modèle réalisé en acier poli et bronze doré dés 1763 par le serrurier parisien Pierre Deumier. Son originalité lui attira des commandes prestigieuses puisque l’architecte Victor Louis, chargé de mettre au goût du jour le château royal de Varsovie, le choisit en 1766 pour orner l’une des pièces les plus riches de cette résidence, la Chambre des Portraits. Sur la console, paire de vases couverts hexagonaux, porcelaine européenne glaçure bleue lavande, milieu du XVIIIe siècle.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le salon des Huet. Secrétaire à cylindre à rideau. Estampille de Jean-François Oeben. 
Vers 1760. Chêne et sycomore plaqués de bois de rose, sycomore, amarante marqueté de houx, alisier, érable, épine-vinette, féréol, loupe de frêne, loupe d’érable, amarante et orné de bronzes ciselés et dorés. Ebéniste et mécanicien, c’est à Jean-François Oeben que revint la conception de ce nouveau type de meuble dont le plus célèbre fut le bureau de Louis XV à Versailles, commandé en 1761 et livré par son successeur Jean-Henri Riesener en 1769. Madame de Pompadour possédait un bureau très proche de celui-ci, remarquable par ses dimensions réduites et la qualité de sa marqueterie de bouquets de fleurs, pourvu d’une tablette d’entrejambe. Ce meuble provient des collections du comte Boni de Castellane. Fauteuil de bureau, estampille de Claude Étienne Michard, vers 1760 – 1770, noyer sculpté et doré, cuir vert.
Musée Nissim de Camondo.
Le salon des Huet. Secrétaire à cylindre à rideau. Estampille de Jean-François Oeben. Vers 1760. Chêne et sycomore plaqués de bois de rose, sycomore, amarante marqueté de houx, alisier, érable, épine-vinette, féréol, loupe de frêne, loupe d’érable, amarante et orné de bronzes ciselés et dorés. Ebéniste et mécanicien, c’est à Jean-François Oeben que revint la conception de ce nouveau type de meuble dont le plus célèbre fut le bureau de Louis XV à Versailles, commandé en 1761 et livré par son successeur Jean-Henri Riesener en 1769. Madame de Pompadour possédait un bureau très proche de celui-ci, remarquable par ses dimensions réduites et la qualité de sa marqueterie de bouquets de fleurs, pourvu d’une tablette d’entrejambe. Ce meuble provient des collections du comte Boni de Castellane. Fauteuil de bureau, estampille de Claude Étienne Michard, vers 1760 – 1770, noyer sculpté et doré, cuir vert.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le salon des Huet. Pendule la douleur, vers 1780 – 1790, marbre blanc et bronze ciselé doré, mouvement de François Hartingue. Encadrant la pendule, paire de lions dit « chien de Fô », porcelaine à couverte transparent de Dehua, Chine, début du XVIIIe siècle, monture rocaille en bronze ciselé doré vers 1750 – 1760.
Musée Nissim de Camondo.
Le salon des Huet. Pendule la douleur, vers 1780 – 1790, marbre blanc et bronze ciselé doré, mouvement de François Hartingue. Encadrant la pendule, paire de lions dit « chien de Fô », porcelaine à couverte transparent de Dehua, Chine, début du XVIIIe siècle, monture rocaille en bronze ciselé doré vers 1750 – 1760.
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<center>Musée Nissim de Camondo. </center> Le salon des Huet. Lustre à six bras de deux lumières. Vers 1745-1755. Bronze ciselé et doré, garni de cristal de roche, améthyste et quartz fumé. En forme de vase surmonté d’une couronne, ce lustre à cage est l’un des plus beaux exemples connus du milieu du XVIIIe siècle, particulièrement précieux par la rareté de ses matériaux et la qualité de sa monture de bronze doré.
Musée Nissim de Camondo.
Le salon des Huet. Lustre à six bras de deux lumières. Vers 1745-1755. Bronze ciselé et doré, garni de cristal de roche, améthyste et quartz fumé. En forme de vase surmonté d’une couronne, ce lustre à cage est l’un des plus beaux exemples connus du milieu du XVIIIe siècle, particulièrement précieux par la rareté de ses matériaux et la qualité de sa monture de bronze doré.
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