Le Palais et le Musée du Louvre

<center> L'impératrice Joséphine (1763 – 1814). 1805 – 1809.</center> Pierre Paul Prud'hon. Cluny, 1758 – Paris, 1823. Veuve du général de Beauharnais, Rose Tascher de la Pagerie épousa en 1796 Bonaparte, qui la nommait Joséphine. N'ayant pas donné d'héritier à l'empereur, elle sera répudiée en 1809. Prud'hon la représente dans le parc de Malmaison, rêveuse et entourée des fleurs qu'elle aimait. La pose est empruntée à une muse du Parnasse de Raphaël (Vatican).
L'impératrice Joséphine (1763 – 1814). 1805 – 1809.
Pierre Paul Prud'hon. Cluny, 1758 – Paris, 1823. Veuve du général de Beauharnais, Rose Tascher de la Pagerie épousa en 1796 Bonaparte, qui la nommait Joséphine. N'ayant pas donné d'héritier à l'empereur, elle sera répudiée en 1809. Prud'hon la représente dans le parc de Malmaison, rêveuse et entourée des fleurs qu'elle aimait. La pose est empruntée à une muse du Parnasse de Raphaël (Vatican).
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<center>Les sabines, 1799. </center>Louis DAVID. Salon de 1808. Ce n'est pas à l'enlèvement des sabines qui est ici évoqué (comme dans le tableau de Poussin), mais, plus tard, le moment où celles-ci s'interposent entre leur mari romains (à droite) et leurs frères sabins (à gauche), en leur montrant leurs enfants. A la vue de sa Hersilie, Romulus suspend le javelot qu'il s'apprête à lancer contre le père de celle-ci, Tatius, roi des Sabins. Frappés par le courage des sabines, les deux peuples fraterniseront.
Les sabines, 1799.
Louis DAVID. Salon de 1808. Ce n'est pas à l'enlèvement des sabines qui est ici évoqué (comme dans le tableau de Poussin), mais, plus tard, le moment où celles-ci s'interposent entre leur mari romains (à droite) et leurs frères sabins (à gauche), en leur montrant leurs enfants. A la vue de sa Hersilie, Romulus suspend le javelot qu'il s'apprête à lancer contre le père de celle-ci, Tatius, roi des Sabins. Frappés par le courage des sabines, les deux peuples fraterniseront.
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<center>Le serment des Horace. 1784. </center> Louis DAVID. Salons de 1785 et de 1791. L'histoire romaine abonde en traits d'héroïsme. Les trois Horaces, choisi par les Romains pour défier les Curiaces, champions des Albains, jurent de vaincre ou de mourir et reçoivent de leur père les armes du combat. Dans un décor nu, l'artiste (comme Corneille dans Horace) oppose la résolution stoïque des guerriers (rigoureuse géométrie et coloris sonores) à la douleur des trois femmes (lignes souples et couleurs tendres).
Le serment des Horace. 1784.
Louis DAVID. Salons de 1785 et de 1791. L'histoire romaine abonde en traits d'héroïsme. Les trois Horaces, choisi par les Romains pour défier les Curiaces, champions des Albains, jurent de vaincre ou de mourir et reçoivent de leur père les armes du combat. Dans un décor nu, l'artiste (comme Corneille dans Horace) oppose la résolution stoïque des guerriers (rigoureuse géométrie et coloris sonores) à la douleur des trois femmes (lignes souples et couleurs tendres).
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<center>Madame Récamier, née Julie, dite Juliette, Bernard (1777-1849). 1800</center> Louis DAVID. Juliette Récamier, épouse d'un banquier parisien, fut 1 une des femmes les plus en vue de son temps. David la représente vêtue « à l'antique », et son lit « pompéien » de Jacob Desmalter est, en 1800,à l'avant-garde de la mode. Le modèle ayant commandé un autre portrait d'elle à Gérard, ancien élève de David, ce dernier laissa le sien inachevé.
Madame Récamier, née Julie, dite Juliette, Bernard (1777-1849). 1800
Louis DAVID. Juliette Récamier, épouse d'un banquier parisien, fut 1 une des femmes les plus en vue de son temps. David la représente vêtue « à l'antique », et son lit « pompéien » de Jacob Desmalter est, en 1800,à l'avant-garde de la mode. Le modèle ayant commandé un autre portrait d'elle à Gérard, ancien élève de David, ce dernier laissa le sien inachevé.
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<center>Sacre de l'empereur Napoléon Ier et couronnement de l'impératrice Joséphine dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804, 1806-1807. </center>Louis DAVID. Salon de 1808. Aussi beau que Rubens ! », disait Géricault parlant du Sacre. Cette page immense procède en effet du Couronnement de Marie de Médias de Rubens (Louvre, galerie Médicis). Mais ici, l'animation baroque fait place a un parti pris de rythmes verticaux qui donnent à l'œuvre M solennelle grandeur. David use avec une maîtrise consommée de procédés nouveaux pour lui : éclairage contrasté groupant des masses heureusement distribuées, empâtements, coloris sonore, qui font de cette page d'histoire, de ce document officiel, une merveilleuse fête pour l'œil. David avait d abord représenté Napoléon (cambré) se couronnant lui-même : on en distingue les traces (couronne, profil) sur la toile, en arrière de la figure actuelle (redressée) de l'Empereur, qui s apprête à couronner Joséphine. Dans cet espace, David a ajouté un ecclésiastique dont les traits sont ceux de Jules César, et dont le regard d aigle est fixé sur le nouvel empereur... Destiné à la postérité, le tableau corrige l'histoire : ainsi, la mère de Napoléon, qui n'avait pas voulu assister au sacre, figure au centre de la composition, parmi les 191 personnage réels ou imaginaires qui peuplent cette toile, seule rivale au Louvre des Noces de Cana de Véronèse par sa taille.
Sacre de l'empereur Napoléon Ier et couronnement de l'impératrice Joséphine dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804, 1806-1807.
Louis DAVID. Salon de 1808. Aussi beau que Rubens ! », disait Géricault parlant du Sacre. Cette page immense procède en effet du Couronnement de Marie de Médias de Rubens (Louvre, galerie Médicis). Mais ici, l'animation baroque fait place a un parti pris de rythmes verticaux qui donnent à l'œuvre M solennelle grandeur. David use avec une maîtrise consommée de procédés nouveaux pour lui : éclairage contrasté groupant des masses heureusement distribuées, empâtements, coloris sonore, qui font de cette page d'histoire, de ce document officiel, une merveilleuse fête pour l'œil. David avait d abord représenté Napoléon (cambré) se couronnant lui-même : on en distingue les traces (couronne, profil) sur la toile, en arrière de la figure actuelle (redressée) de l'Empereur, qui s apprête à couronner Joséphine. Dans cet espace, David a ajouté un ecclésiastique dont les traits sont ceux de Jules César, et dont le regard d aigle est fixé sur le nouvel empereur... Destiné à la postérité, le tableau corrige l'histoire : ainsi, la mère de Napoléon, qui n'avait pas voulu assister au sacre, figure au centre de la composition, parmi les 191 personnage réels ou imaginaires qui peuplent cette toile, seule rivale au Louvre des Noces de Cana de Véronèse par sa taille.
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<center>La galerie d'Apollon.</center>
La galerie d'Apollon.
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<center>La galerie d'Apollon.</center>
La galerie d'Apollon.
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<center>La galerie d'Apollon.</center> Galerie royale, décorée par les plus grands artistes français, la galerie d'Apollon a été conçue à la gloire du roi Louis XIV par l'architecte Louis Le Vau et le peintre Charles Le Brun, à partir de 1661 : le décor de la voûte, composé de 41 peintures et de 36 figures sculptées en stuc, évoque une vision parfaite de l'univers illustrée par le mythe du dieu solaire, Apollon, identifié au jeune roi Louis XIV. L'ensemble laissé inachevé ne sera cependant complété qu'aux XVIIIe et XIXe siècles, notamment avec la commande au peintre Eugène Delacroix de la composition centrale, Apollon vainqueur du serpent Python, et le tissage à la manufacture des Gobelins des 28 portraits d'artistes et de souverains qui ornent le haut des cimaises dorées.
La galerie d'Apollon.
Galerie royale, décorée par les plus grands artistes français, la galerie d'Apollon a été conçue à la gloire du roi Louis XIV par l'architecte Louis Le Vau et le peintre Charles Le Brun, à partir de 1661 : le décor de la voûte, composé de 41 peintures et de 36 figures sculptées en stuc, évoque une vision parfaite de l'univers illustrée par le mythe du dieu solaire, Apollon, identifié au jeune roi Louis XIV. L'ensemble laissé inachevé ne sera cependant complété qu'aux XVIIIe et XIXe siècles, notamment avec la commande au peintre Eugène Delacroix de la composition centrale, Apollon vainqueur du serpent Python, et le tissage à la manufacture des Gobelins des 28 portraits d'artistes et de souverains qui ornent le haut des cimaises dorées.
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<center>La galerie d'Apollon.</center> Stuc : Gaspard Marsy, Les Captifs d’Amérique.
La galerie d'Apollon.
Stuc : Gaspard Marsy, Les Captifs d’Amérique.
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<center>La galerie d'Apollon.</center> La Nuit ou Diane par Le Brun. Entre 1667 et 1670, Jacques Gervaise peint la majorité des douze médaillons représentant les mois de l'année, placés à la base de la voûte, sur chacun des côtés (Novembre et Décembre). Entre 1666 et 1670, Léonard Gonthier (vers 1625-1701) peint, dans l’axe longitudinal du plafond, 6 ensembles de grotesques qui séparent les compartiments réservés aux peintures grand format et qui représentent les dieux des planètes. En bas, stucs qui représentent les signes du zodiaque : Sagittaire et Capricorne.
La galerie d'Apollon.
La Nuit ou Diane par Le Brun. Entre 1667 et 1670, Jacques Gervaise peint la majorité des douze médaillons représentant les mois de l'année, placés à la base de la voûte, sur chacun des côtés (Novembre et Décembre). Entre 1666 et 1670, Léonard Gonthier (vers 1625-1701) peint, dans l’axe longitudinal du plafond, 6 ensembles de grotesques qui séparent les compartiments réservés aux peintures grand format et qui représentent les dieux des planètes. En bas, stucs qui représentent les signes du zodiaque : Sagittaire et Capricorne.
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<center>La galerie d'Apollon.</center> Stuc : Gaspard Marsy, Erato et Uranie (1663-1665). Peinture de Jean-Jacques Lagrenée (L’Hiver ou Éole déchainant les vents qui couvrent les montagnes de neige, 1775). Octobre et Novembre. Le Soir ou Morphée (entre 1664 et 1677) par Charles Le brun.
La galerie d'Apollon.
Stuc : Gaspard Marsy, Erato et Uranie (1663-1665). Peinture de Jean-Jacques Lagrenée (L’Hiver ou Éole déchainant les vents qui couvrent les montagnes de neige, 1775). Octobre et Novembre. Le Soir ou Morphée (entre 1664 et 1677) par Charles Le brun.
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<center>La galerie d'Apollon.</center> Septembre et Octobre. Balance et Scorpion.
La galerie d'Apollon.
Septembre et Octobre. Balance et Scorpion.
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<center>La galerie d'Apollon.</center> La composition centrale, Apollon vainqueur du serpent Python par Eugène Delacroix.
La galerie d'Apollon.
La composition centrale, Apollon vainqueur du serpent Python par Eugène Delacroix.
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<center>La galerie d'Apollon.</center> Stuc : François Girardon, Melpomène et Thalie (1663-1665). Peinture de Louis Jean-Jacques Durameau (L’Été ou Cérès et ses compagnons implorant le soleil, 1774. Aout et Septembre. Etoile du matin ou Castor (1781) par Antoine Renou.
La galerie d'Apollon.
Stuc : François Girardon, Melpomène et Thalie (1663-1665). Peinture de Louis Jean-Jacques Durameau (L’Été ou Cérès et ses compagnons implorant le soleil, 1774. Aout et Septembre. Etoile du matin ou Castor (1781) par Antoine Renou.
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<center>La galerie d'Apollon.</center> L'Aurore (1850) par Charles Louis Muller. Juillet et Aout. Lion et Vierge.
La galerie d'Apollon.
L'Aurore (1850) par Charles Louis Muller. Juillet et Aout. Lion et Vierge.
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<center>La galerie d'Apollon.</center> Stuc : François Girardon, Les Captifs d’Asie. Juillet.
La galerie d'Apollon.
Stuc : François Girardon, Les Captifs d’Asie. Juillet.
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<center>La galerie d'Apollon.</center> au sud, l'eau (Le Triomphe de Neptune et d’Amphitrite de Charles Le Brun). Stuc de Girardon L’Hippocrène, fleuve du Parnasse.
La galerie d'Apollon.
Au sud, l'eau (Le Triomphe de Neptune et d’Amphitrite de Charles Le Brun). Stuc de Girardon L’Hippocrène, fleuve du Parnasse.
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<center>La galerie d'Apollon.</center> Stuc : Thomas Regnaudin, Les Captifs d’Europe. Juin. Cancer.
La galerie d'Apollon.
Stuc : Thomas Regnaudin, Les Captifs d’Europe. Juin. Cancer.
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<center>La galerie d'Apollon.</center> Mai et Juin. Gémeaux et cancer.
La galerie d'Apollon.
Mai et Juin. Gémeaux et cancer.
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<center>La galerie d'Apollon.</center> Stuc : Thomas Regnaudin, Euterpe et Clio (1663-1665). Peinture de Hugues Taraval (L’Automne ou Le Triomphe de Bacchus et d'Ariane, 1769). Avril et Mai.
La galerie d'Apollon.
Stuc : Thomas Regnaudin, Euterpe et Clio (1663-1665). Peinture de Hugues Taraval (L’Automne ou Le Triomphe de Bacchus et d'Ariane, 1769). Avril et Mai.
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<center>La galerie d'Apollon.</center> Mars et Avril. Bélier et Taureau.
La galerie d'Apollon.
Mars et Avril. Bélier et Taureau.
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<center>La galerie d'Apollon.</center> Stuc : Balthazar Marsy, Terpsichore et Polymnie (1663-1665). Peinture d'Antoine-François Callet (Le Printemps ou Zéphire et Flore couronnant Cybèle de fleurs, 1780-1781). Février et Mars.
La galerie d'Apollon.
Stuc : Balthazar Marsy, Terpsichore et Polymnie (1663-1665). Peinture d'Antoine-François Callet (Le Printemps ou Zéphire et Flore couronnant Cybèle de fleurs, 1780-1781). Février et Mars.
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<center>La galerie d'Apollon.</center> Janvier et Février. Verseau et Poissons.
La galerie d'Apollon.
Janvier et Février. Verseau et Poissons.
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<center>La galerie d'Apollon.</center> Stuc de Gaspard Marsy, Calliope (1663-1665). A droite, Balthazar Marsy, Les Captifs d’Afrique.
La galerie d'Apollon.
Stuc de Gaspard Marsy, Calliope (1663-1665). A droite, Balthazar Marsy, Les Captifs d’Afrique.
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<center>La galerie d'Apollon.</center> Au nord, la terre (Le Triomphe de la Terre ou Le Triomphe de Cybèle (1850) de Joseph-Benoît Guichard,1806-1880). Stuc de Gaspard Marsy, Calliope (1663-1665)
La galerie d'Apollon.
Au nord, la terre (Le Triomphe de la Terre ou Le Triomphe de Cybèle (1850) de Joseph-Benoît Guichard,1806-1880). Stuc de Gaspard Marsy, Calliope (1663-1665)
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<center>La galerie d'Apollon.</center> Depuis 1861, la galerie abrite les Gemmes de la Couronne, collection de vases précieux en cristal de roche et pierres de couleurs, réunie par Louis XIV, et depuis 1888, les Joyaux de la Couronne. Cette présentation inclut aussi de somptueux bijoux privés des souveraines de France et un riche ensemble de boîtes et étuis en or du XVIIIe siècle.
La galerie d'Apollon.
Depuis 1861, la galerie abrite les Gemmes de la Couronne, collection de vases précieux en cristal de roche et pierres de couleurs, réunie par Louis XIV, et depuis 1888, les Joyaux de la Couronne. Cette présentation inclut aussi de somptueux bijoux privés des souveraines de France et un riche ensemble de boîtes et étuis en or du XVIIIe siècle.
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<center>La galerie d'Apollon.</center>
La galerie d'Apollon.
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<center>Salle des Verres.</center> Le Grand Cabinet du roi sert aujourd'hui d'écrin à la collection de verres grecs et romains.
Salle des Verres.
Attenant à sa chambre, cet ancien cabinet de Louis XIV a été édifié par Le Vau de 1655 à 1658. Salle d'assemblée de l'Académie royale à partir de 1722, il accueille ensuite la bibliothèque de l'Institut puis, sous la Restauration, les objets précieux du musée. Le décor est alors réalisé. Le Grand Cabinet du roi sert aujourd'hui d'écrin à la collection de verres grecs et romains.
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<center>Salle des Verres.</center>
Salle des Verres.
Au plafond, la peinture de Jean-Baptiste Mauzaisse datant de 1821 et qui évoque la découverte de la Vénus de Milo.
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<center>Salle des Verres.</center>
Salle des Verres.
Au plafond, la peinture de Jean-Baptiste Mauzaisse datant de 1821 et qui évoque la découverte de la Vénus de Milo.
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<center>Salle des Verres.</center>
Salle des Verres.
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<center>Salle des Verres.</center>
Salle des Verres.
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<center>Salle Henri II. (antichambre du roi).</center>
Salle Henri II. (antichambre du roi).
Cette salle est formée par la réunion, au XVIle siècle, de l'antichambre et de la garde-robe du roi aménagées par Pierre Lescot pour Henri II dans le palais de la Renaissance. Elle séparait l'appartement royal de la salle des gardes.
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<center>Salle Henri II. (antichambre du roi).</center> Cette salle est formée par la réunion en 1660 de l'antichambre du roi et de la garde-robe. La partie centrale du plafond qui date de l'antichambre primitive, a été réalisée en 1557 sur les modèles du sculpteur Etienne Carmoy par le menuisier Francisque Scibec de Carpi. Elle est ornée du chiffre d'Henri II et de sa devise. Les extrémités ont été façonnées en 1660 sous Louis XIV avec le monogramme LL. En 1953, Georges Braque (1882-1963) peint les compositions des Oiseaux, remplaçant alors trois toiles de Merry-Joseph Blondel (1781-1853), peintes en 1821-1822 et déposées en 1938, dont La Dispute de Neptune et Minerve. Les séances de l'Académie des Sciences s'étaient tenues ici de 1699 à 1793, ainsi que celles de l'Institut en 1795.
Salle Henri II. (antichambre du roi).
Cette salle est formée par la réunion en 1660 de l'antichambre du roi et de la garde-robe. La partie centrale du plafond qui date de l'antichambre primitive, a été réalisée en 1557 sur les modèles du sculpteur Etienne Carmoy par le menuisier Francisque Scibec de Carpi. Elle est ornée du chiffre d'Henri II et de sa devise. Les extrémités ont été façonnées en 1660 sous Louis XIV avec le monogramme LL. En 1953, Georges Braque (1882-1963) peint les compositions des Oiseaux, remplaçant alors trois toiles de Merry-Joseph Blondel (1781-1853), peintes en 1821-1822 et déposées en 1938, dont La Dispute de Neptune et Minerve. Les séances de l'Académie des Sciences s'étaient tenues ici de 1699 à 1793, ainsi que celles de l'Institut en 1795.
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<center>Salle Henri II. (antichambre du roi).</center>
Salle Henri II. (antichambre du roi).
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Salle des Bronzes.
Cette autre salle vaste, dont l'origine remonte aux années 1551-1553, fut à l'origine conçue par Pierre Lescot. Aménagée sous la Restauration par Fontaine, elle est alors décorée et surélevée afin d'accueillir les séances royales pour la réunion des Chambres. Une fois intégrée au musée, elle abrite dès l'origine les collections d'antiquités du marquis Campana acquises en 1863 par Napoléon III et, depuis 1938 où elle retrouve son volume originel, les bronzes antiques.
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Salle des Bronzes.
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<center>Musée Charles X.</center>Au premier étage de l'aile sud, construite par les architectes Pierre Lescot (partie ouest) et Louis Le Vau (partie est), le musée Charles X occupe une enfilade de neuf salles.
Musée Charles X.
Au premier étage de l'aile sud, construite par les architectes Pierre Lescot (partie ouest) et Louis Le Vau (partie est), le musée Charles X occupe une enfilade de neuf salles.
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<center>Musée Charles X.</center>Anciens appartements de la reine régnante, puis locaux de l'Académie d'Architecture, l'ensemble de l'aile sert d'ateliers et de logements aux artistes après la Révolution. Sous Napoléon Ier, l'architecte Fontaine commence l'aménagement intérieur de ces espaces. Il crée quatre salles symétriques de part et d'autre de la salle des Colonnes, sise dans le pavillon des Arts. Le gros œuvre est achevé en 1819, sous le règne de Louis XVIII. De 1819 à 1827, les salles sont utilisées pour les expositions des Produits de l'Industrie et les salons des Artistes Vivants.
Sous le règne de Charles X, le développement des collections d'antiquités méditerranéennes et égyptiennes du Louvre détermine l'aménagement de ces salles. Le décor du
Musée Charles X.
Anciens appartements de la reine régnante, puis locaux de l'Académie d'Architecture, l'ensemble de l'aile sert d'ateliers et de logements aux artistes après la Révolution. Sous Napoléon Ier, l'architecte Fontaine commence l'aménagement intérieur de ces espaces. Il crée quatre salles symétriques de part et d'autre de la salle des Colonnes, sise dans le pavillon des Arts. Le gros œuvre est achevé en 1819, sous le règne de Louis XVIII. De 1819 à 1827, les salles sont utilisées pour les expositions des Produits de l'Industrie et les salons des Artistes Vivants. Sous le règne de Charles X, le développement des collections d'antiquités méditerranéennes et égyptiennes du Louvre détermine l'aménagement de ces salles. Le décor du "musée Charles X est confié à l'architecte Fontaine. Chaque salle reçoit des armoires vitrées plaquées d'acajou par Jacob-Desmalter, une cheminée surmontée d'un miroir et un plafond peint, la composition de ce dernier devant évoquer le pays d'origine des objets alors exposés. Le musée est inauguré le 15 décembre 1827 par le roi Charles X.
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<center>Première salle du musée Charles X </center>Architecte : Pierre François Léonard Fontaine (1762-1853) Peintres : Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867), Nicolas Gosse (1787-1878), Auguste Vinchon (1789-1855). Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, Ingres peint, de 1826 à 1827, Homère déifié (dit L'Apothéose d'Homère). Cette composition fut remplacée dès 1855 par une copie des frères Balze. L'œuvre originale est exposée au département des Peintures. Dans les voussures, les frères Mœnch ont représenté, d'après les modèles d'Ingres, les sept villes revendiquant la naissance d'Homère et Apollon admettant Y Iliade et YOdyssée parmi les muses.
Les grisailles en haut des murs, peintes par Nicolas Gosse et Auguste Vinchon, figurent huit scènes de l'épopée homérique.
Première salle du musée Charles X
Architecte : Pierre François Léonard Fontaine (1762-1853) Peintres : Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867), Nicolas Gosse (1787-1878), Auguste Vinchon (1789-1855). Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, Ingres peint, de 1826 à 1827, Homère déifié (dit L'Apothéose d'Homère). Cette composition fut remplacée dès 1855 par une copie des frères Balze. L'œuvre originale est exposée au département des Peintures. Dans les voussures, les frères Mœnch ont représenté, d'après les modèles d'Ingres, les sept villes revendiquant la naissance d'Homère et Apollon admettant Y Iliade et YOdyssée parmi les muses. Les grisailles en haut des murs, peintes par Nicolas Gosse et Auguste Vinchon, figurent huit scènes de l'épopée homérique.
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<center>Deuxième salle du musée Charles X. </center>Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, François-Joseph Heim peint, de 1826 à 1827, Le Vésuve recevant de Jupiter le feu qui doit consumer Herculanum, Pompéi et Stabies. Dans les voussures, l'artiste a représenté la catastrophe du Vésuve par des scènes de désolation, la mort de Pline et des génies emportant des objets d'art. Les grisailles en haut des murs, œuvres de Nicolas Gosse et Auguste Vinchon, illustrent les bienfaits de la Nature apportés par les dieux Cérès et Bacchus. La cheminée en porphyre rouge, à décor de mosaïques et de bronzes, est un remploi. Exécutée par Francesco Belloni entre 1815 et 1816 pour le roi Louis XVIII, elle n'est installée dans cette salle qu'en 1826.
Deuxième salle du musée Charles X.
Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, François-Joseph Heim peint, de 1826 à 1827, Le Vésuve recevant de Jupiter le feu qui doit consumer Herculanum, Pompéi et Stabies. Dans les voussures, l'artiste a représenté la catastrophe du Vésuve par des scènes de désolation, la mort de Pline et des génies emportant des objets d'art. Les grisailles en haut des murs, œuvres de Nicolas Gosse et Auguste Vinchon, illustrent les bienfaits de la Nature apportés par les dieux Cérès et Bacchus. La cheminée en porphyre rouge, à décor de mosaïques et de bronzes, est un remploi. Exécutée par Francesco Belloni entre 1815 et 1816 pour le roi Louis XVIII, elle n'est installée dans cette salle qu'en 1826.
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<center>Deuxième salle du musée Charles X. </center>Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, François-Joseph Heim peint, de 1826 à 1827, Le Vésuve recevant de Jupiter le feu qui doit consumer Herculanum, Pompéi et Stabies. Dans les voussures, l'artiste a représenté la catastrophe du Vésuve par des scènes de désolation, la mort de Pline et des génies emportant des objets d'art. Les grisailles en haut des murs, œuvres de Nicolas Gosse et Auguste Vinchon, illustrent les bienfaits de la Nature apportés par les dieux Cérès et Bacchus. La cheminée en porphyre rouge, à décor de mosaïques et de bronzes, est un remploi. Exécutée par Francesco Belloni entre 1815 et 1816 pour le roi Louis XVIII, elle n'est installée dans cette salle qu'en 1826.
Deuxième salle du musée Charles X.
Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, François-Joseph Heim peint, de 1826 à 1827, Le Vésuve recevant de Jupiter le feu qui doit consumer Herculanum, Pompéi et Stabies. Dans les voussures, l'artiste a représenté la catastrophe du Vésuve par des scènes de désolation, la mort de Pline et des génies emportant des objets d'art. Les grisailles en haut des murs, œuvres de Nicolas Gosse et Auguste Vinchon, illustrent les bienfaits de la Nature apportés par les dieux Cérès et Bacchus. La cheminée en porphyre rouge, à décor de mosaïques et de bronzes, est un remploi. Exécutée par Francesco Belloni entre 1815 et 1816 pour le roi Louis XVIII, elle n'est installée dans cette salle qu'en 1826.
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<center>Deuxième salle du musée Charles X. </center>
Deuxième salle du musée Charles X.
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<center>Troisième salle du musée Charles X.</center>Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, Charles Meynier peint, de 1826 à 1827, Les Nymphes de Parthénope emportant leurs pénates sur les bords de la Seine. A l'arrière-plan, on reconnaît la façade du Louvre : les nymphes de Naples, l'antique Parthénope, apportent en effet les objets pompéiens à Paris. Une esquisse de ce plafond est exposée dans les salles d'histoire du Louvre (deuxième partie). Les voussures sont décorées de scènes et de figures antiques dans le style pompéien, composées par le même artiste. Les grisailles en haut des murs sont l'œuvre de Nicolas Gosse et Auguste Vinchon et figurent huit scènes de la vie antique et de l'éruption du Vésuve.
Troisième salle du musée Charles X.
Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, Charles Meynier peint, de 1826 à 1827, Les Nymphes de Parthénope emportant leurs pénates sur les bords de la Seine. A l'arrière-plan, on reconnaît la façade du Louvre : les nymphes de Naples, l'antique Parthénope, apportent en effet les objets pompéiens à Paris. Une esquisse de ce plafond est exposée dans les salles d'histoire du Louvre (deuxième partie). Les voussures sont décorées de scènes et de figures antiques dans le style pompéien, composées par le même artiste. Les grisailles en haut des murs sont l'œuvre de Nicolas Gosse et Auguste Vinchon et figurent huit scènes de la vie antique et de l'éruption du Vésuve.
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<center>Troisième salle du musée Charles X.</center>
Troisième salle du musée Charles X.
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<center>Troisième salle du musée Charles X.</center>
Troisième salle du musée Charles X.
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<center>Quatrième salle du musée Charles X.</center>Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, François-Edouard Picot peint, de 1828 à 1832, Cybèle protège contre le Vésuve les villes de Stables, Herculanum, Pompéi et Résina. Cette peinture remplace une composition précédente, François Ier recevant les œuvres rapportées d'Italie, d'Alexandre-Evariste Fragonard et transférée alors au plafond d'une salle de l'actuelle galerie Campana. Les voussures peintes par Picot sont des vues de villes détruites par l'éruption du Vésuve. Du décor initial subsistent les grisailles en haut des murs, peintes par Fragonard et représentant les génies des armes, des sciences, de l'industrie, des arts et de l'histoire. La cheminée en marbres bleu et jaune est décorée de médaillons de mosaïque et d'appliques en bronze doré.
Quatrième salle du musée Charles X.
Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, François-Edouard Picot peint, de 1828 à 1832, Cybèle protège contre le Vésuve les villes de Stables, Herculanum, Pompéi et Résina. Cette peinture remplace une composition précédente, François Ier recevant les œuvres rapportées d'Italie, d'Alexandre-Evariste Fragonard et transférée alors au plafond d'une salle de l'actuelle galerie Campana. Les voussures peintes par Picot sont des vues de villes détruites par l'éruption du Vésuve. Du décor initial subsistent les grisailles en haut des murs, peintes par Fragonard et représentant les génies des armes, des sciences, de l'industrie, des arts et de l'histoire. La cheminée en marbres bleu et jaune est décorée de médaillons de mosaïque et d'appliques en bronze doré.
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<center>Quatrième salle du musée Charles X.</center>
Quatrième salle du musée Charles X.
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<center>Quatrième salle du musée Charles X.</center>
Quatrième salle du musée Charles X.
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<center>Salle des Colonnes.</center>Au premier étage du pavillon des Arts, construit par l'architecte Louis Le Vau, l'architecte Fontaine aménage une vaste salle qui tire son nom des colonnes de stucs mises en place en 1812. Bien que partiellement ornée, elle est utilisée en 1819 pour l'exposition des Produits de l'Industrie. Du 17 au 22 février 1820, elle devient chapelle ardente afin de présenter le corps du duc de Berry, héritier du trône de France, assassiné le 13 février. Les travaux d'aménagement reprennent en 1824. Le dallage de marbres polychromes, complété par une mosaïque tapissante par Francesco Belloni, souligne l'architecture intérieure de la pièce. Deux ans plus tard, le décor du plafond est confié au peintre Antoine-Jean Gros, qui crée trois compositions sur le thème du triomphe de la Gloire. Au centre, La Véritable Gloire s'appuie sur la Vertu ; à gauche, Mars écoutant la Modération et à droite, Le Temps élève la Vérité vers le trône de la Sagesse. Dans les caissons latéraux, le peintre représente les bustes de mécènes illustres : Périclès, Auguste, Léon X, François Ier, Louis XIV et Charles X.
Salle des Colonnes.
Au premier étage du pavillon des Arts, construit par l'architecte Louis Le Vau, l'architecte Fontaine aménage une vaste salle qui tire son nom des colonnes de stucs mises en place en 1812. Bien que partiellement ornée, elle est utilisée en 1819 pour l'exposition des Produits de l'Industrie. Du 17 au 22 février 1820, elle devient chapelle ardente afin de présenter le corps du duc de Berry, héritier du trône de France, assassiné le 13 février. Les travaux d'aménagement reprennent en 1824. Le dallage de marbres polychromes, complété par une mosaïque tapissante par Francesco Belloni, souligne l'architecture intérieure de la pièce. Deux ans plus tard, le décor du plafond est confié au peintre Antoine-Jean Gros, qui crée trois compositions sur le thème du triomphe de la Gloire. Au centre, La Véritable Gloire s'appuie sur la Vertu ; à gauche, Mars écoutant la Modération et à droite, Le Temps élève la Vérité vers le trône de la Sagesse. Dans les caissons latéraux, le peintre représente les bustes de mécènes illustres : Périclès, Auguste, Léon X, François Ier, Louis XIV et Charles X.
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<center>Salle des Colonnes.</center>
Salle des Colonnes.
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<center>Musée Charles X.</center>
Musée Charles X.
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<center>Musée Charles X.</center>
Musée Charles X.
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<center>Sixième salle du musée Charles X.</center> Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, François-Edouard Picot peint, de 1826 à 1827, L'Etude et le Génie dévoilent l'antique Egypte à la Grèce.  Les voussures, du même artiste, sont également consacrées à l'Egypte. Les grisailles en haut des murs sont l'œuvre de Nicolas Gosse et Auguste Vinchon et datent de 1827. Elles évoquent la naissance des arts. La cheminée de cette salle est incrustée de mosaïques représentant des rinceaux habités, inspirés des motifs décoratifs de la Villa Albani-Torlonia à Rome.
Sixième salle du musée Charles X.
Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, François-Edouard Picot peint, de 1826 à 1827, L'Etude et le Génie dévoilent l'antique Egypte à la Grèce. Les voussures, du même artiste, sont également consacrées à l'Egypte. Les grisailles en haut des murs sont l'œuvre de Nicolas Gosse et Auguste Vinchon et datent de 1827. Elles évoquent la naissance des arts. La cheminée de cette salle est incrustée de mosaïques représentant des rinceaux habités, inspirés des motifs décoratifs de la Villa Albani-Torlonia à Rome.
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<center>Sixième salle du musée Charles X.</center> Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, François-Edouard Picot peint, de 1826 à 1827, L'Etude et le Génie dévoilent l'antique Egypte à la Grèce.  Les voussures, du même artiste, sont également consacrées à l'Egypte. Les grisailles en haut des murs sont l'œuvre de Nicolas Gosse et Auguste Vinchon et datent de 1827. Elles évoquent la naissance des arts. La cheminée de cette salle est incrustée de mosaïques représentant des rinceaux habités, inspirés des motifs décoratifs de la Villa Albani-Torlonia à Rome.
Sixième salle du musée Charles X.
Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, François-Edouard Picot peint, de 1826 à 1827, L'Etude et le Génie dévoilent l'antique Egypte à la Grèce. Les voussures, du même artiste, sont également consacrées à l'Egypte. Les grisailles en haut des murs sont l'œuvre de Nicolas Gosse et Auguste Vinchon et datent de 1827. Elles évoquent la naissance des arts. La cheminée de cette salle est incrustée de mosaïques représentant des rinceaux habités, inspirés des motifs décoratifs de la Villa Albani-Torlonia à Rome.
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<center>Septième salle du musée Charles X.</center>Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, Alexandre-Denis Abel de Pujol peint, de 1826 à 1827, L'Egypte sauvée par Joseph. Dans les voussures, quatre trompe-l'œil imitant le bronze sont consacrés à la vie de Joseph ; ils sont séparés par seize génies représentant les seize coudées de la crue du Nil. Les grisailles en haut des murs sont du même artiste et illustrent la vie quotidienne chez les Egyptiens. La cheminée en marbre blanc de cette salle est entièrement sculptée de motifs antiquisants : lion en console,
Septième salle du musée Charles X.
Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, Alexandre-Denis Abel de Pujol peint, de 1826 à 1827, L'Egypte sauvée par Joseph. Dans les voussures, quatre trompe-l'œil imitant le bronze sont consacrés à la vie de Joseph ; ils sont séparés par seize génies représentant les seize coudées de la crue du Nil. Les grisailles en haut des murs sont du même artiste et illustrent la vie quotidienne chez les Egyptiens. La cheminée en marbre blanc de cette salle est entièrement sculptée de motifs antiquisants : lion en console, "portrait" en médaillon...
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<center>Septième salle du musée Charles X.</center>Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, Alexandre-Denis Abel de Pujol peint, de 1826 à 1827, L'Egypte sauvée par Joseph. Dans les voussures, quatre trompe-l'œil imitant le bronze sont consacrés à la vie de Joseph ; ils sont séparés par seize génies représentant les seize coudées de la crue du Nil. Les grisailles en haut des murs sont du même artiste et illustrent la vie quotidienne chez les Egyptiens. La cheminée en marbre blanc de cette salle est entièrement sculptée de motifs antiquisants : lion en console,
Septième salle du musée Charles X.
Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, Alexandre-Denis Abel de Pujol peint, de 1826 à 1827, L'Egypte sauvée par Joseph. Dans les voussures, quatre trompe-l'œil imitant le bronze sont consacrés à la vie de Joseph ; ils sont séparés par seize génies représentant les seize coudées de la crue du Nil. Les grisailles en haut des murs sont du même artiste et illustrent la vie quotidienne chez les Egyptiens. La cheminée en marbre blanc de cette salle est entièrement sculptée de motifs antiquisants : lion en console, "portrait" en médaillon...
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<center>Huitième salle du musée Charles X.</center>Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, Horace Vernet peint, de 1826 à 1827, Jules II ordonnant les travaux du Vatican et de Saint-Pierre, entouré de Bramante, Michel-Ange et Raphaël, Bramante et Michel-Ange présentent le plan de la basilique Saint-Pierre de Rome, et Raphaël une esquisse pour une fresque des Stances du Vatican. Aux voussures, quatre bas-reliefs feints évoquent l'architecte Bramante, Rome, le peintre Raphaël et Urbin, sa ville d'origine. Les grisailles, peintes par Abel de Pujol en haut des murs de 1827 à 1833, représentent quatorze portraits d'artistes et d'écrivains de la Renaissance. La cheminée en marbre noir est ornée de motifs antiques : cortège triomphal, quadrige et trépieds.
Huitième salle du musée Charles X.
Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, Horace Vernet peint, de 1826 à 1827, Jules II ordonnant les travaux du Vatican et de Saint-Pierre, entouré de Bramante, Michel-Ange et Raphaël, Bramante et Michel-Ange présentent le plan de la basilique Saint-Pierre de Rome, et Raphaël une esquisse pour une fresque des Stances du Vatican. Aux voussures, quatre bas-reliefs feints évoquent l'architecte Bramante, Rome, le peintre Raphaël et Urbin, sa ville d'origine. Les grisailles, peintes par Abel de Pujol en haut des murs de 1827 à 1833, représentent quatorze portraits d'artistes et d'écrivains de la Renaissance. La cheminée en marbre noir est ornée de motifs antiques : cortège triomphal, quadrige et trépieds.
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<center>Huitième salle du musée Charles X.</center>Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, Horace Vernet peint, de 1826 à 1827, Jules II ordonnant les travaux du Vatican et de Saint-Pierre, entouré de Bramante, Michel-Ange et Raphaël, Bramante et Michel-Ange présentent le plan de la basilique Saint-Pierre de Rome, et Raphaël une esquisse pour une fresque des Stances du Vatican. Aux voussures, quatre bas-reliefs feints évoquent l'architecte Bramante, Rome, le peintre Raphaël et Urbin, sa ville d'origine. Les grisailles, peintes par Abel de Pujol en haut des murs de 1827 à 1833, représentent quatorze portraits d'artistes et d'écrivains de la Renaissance. La cheminée en marbre noir est ornée de motifs antiques : cortège triomphal, quadrige et trépieds.
Huitième salle du musée Charles X.
Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, Horace Vernet peint, de 1826 à 1827, Jules II ordonnant les travaux du Vatican et de Saint-Pierre, entouré de Bramante, Michel-Ange et Raphaël, Bramante et Michel-Ange présentent le plan de la basilique Saint-Pierre de Rome, et Raphaël une esquisse pour une fresque des Stances du Vatican. Aux voussures, quatre bas-reliefs feints évoquent l'architecte Bramante, Rome, le peintre Raphaël et Urbin, sa ville d'origine. Les grisailles, peintes par Abel de Pujol en haut des murs de 1827 à 1833, représentent quatorze portraits d'artistes et d'écrivains de la Renaissance. La cheminée en marbre noir est ornée de motifs antiques : cortège triomphal, quadrige et trépieds.
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<center>Huitième salle du musée Charles X.</center>Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, Horace Vernet peint, de 1826 à 1827, Jules II ordonnant les travaux du Vatican et de Saint-Pierre, entouré de Bramante, Michel-Ange et Raphaël, Bramante et Michel-Ange présentent le plan de la basilique Saint-Pierre de Rome, et Raphaël une esquisse pour une fresque des Stances du Vatican. Aux voussures, quatre bas-reliefs feints évoquent l'architecte Bramante, Rome, le peintre Raphaël et Urbin, sa ville d'origine. Les grisailles, peintes par Abel de Pujol en haut des murs de 1827 à 1833, représentent quatorze portraits d'artistes et d'écrivains de la Renaissance. La cheminée en marbre noir est ornée de motifs antiques : cortège triomphal, quadrige et trépieds.
Huitième salle du musée Charles X.
Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, Horace Vernet peint, de 1826 à 1827, Jules II ordonnant les travaux du Vatican et de Saint-Pierre, entouré de Bramante, Michel-Ange et Raphaël, Bramante et Michel-Ange présentent le plan de la basilique Saint-Pierre de Rome, et Raphaël une esquisse pour une fresque des Stances du Vatican. Aux voussures, quatre bas-reliefs feints évoquent l'architecte Bramante, Rome, le peintre Raphaël et Urbin, sa ville d'origine. Les grisailles, peintes par Abel de Pujol en haut des murs de 1827 à 1833, représentent quatorze portraits d'artistes et d'écrivains de la Renaissance. La cheminée en marbre noir est ornée de motifs antiques : cortège triomphal, quadrige et trépieds.
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<center>Neuvième salle du musée Charles X.</center>Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, le baron Antoine-Jean Gros peint, de 1830 à 1833, Le Génie de la France anime les Arts, protège l'Humanité. La France trône sur deux cornes d'abondance, face à l'Humanité attirant dans son giron les races humaines, alors que dans le ciel les génies des arts voltigent autour du génie de la France, qui tient un bouclier au chiffre de Louis-Philippe. Cette composition remplace la commande précédente commencée sous Charles X : Le Roi donnant aux arts le musée Charles X. Ce premier décor est complété en 1827 par Alexandre-Evariste Fragonard qui peint en haut des murs six grisailles : Les Arts rendant hommage au souverain.
Neuvième salle du musée Charles X.
Au plafond de cette salle, aménagée par l'architecte Fontaine à partir de 1826, le baron Antoine-Jean Gros peint, de 1830 à 1833, Le Génie de la France anime les Arts, protège l'Humanité. La France trône sur deux cornes d'abondance, face à l'Humanité attirant dans son giron les races humaines, alors que dans le ciel les génies des arts voltigent autour du génie de la France, qui tient un bouclier au chiffre de Louis-Philippe. Cette composition remplace la commande précédente commencée sous Charles X : Le Roi donnant aux arts le musée Charles X. Ce premier décor est complété en 1827 par Alexandre-Evariste Fragonard qui peint en haut des murs six grisailles : Les Arts rendant hommage au souverain.
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<center>Neuvième salle du musée Charles X.</center>
Neuvième salle du musée Charles X.
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<center>Chambre à alcôve.</center>Cette chambre à alcôve est située au premier étage de l'aile de la Colonnade, construite par les architectes Claude Perrault, Louis Le Vau et François d'Orbay de 1668 à 1678. Elle tire son nom des boiseries mises en place en 1831 par l'architecte Fontaine. Les éléments, sculptés en 1654, proviennent de la chambre à coucher, aménagée par l'architecte Le Vau pour Louis XIV, autrefois située au premier étage du pavillon du Roi, et transformée en 1817. Les boiseries ont été exécutées par le menuisier Louis Barrois. Les plafonds de la chambre et de l'alcôve sont l'œuvre des sculpteurs du roi dirigés par Gilles Guérin. Girardon et Regnaudin se partagèrent les figures de captifs ; Legendre et Magnier celles des Victoires. Au centre, le peintre Eustache Lesueur avait orné le compartiment ovale d'une allégorie du Temps enlevant une femme tenant un lys, aujourd'hui disparue.
Chambre à alcôve.
Cette chambre à alcôve est située au premier étage de l'aile de la Colonnade, construite par les architectes Claude Perrault, Louis Le Vau et François d'Orbay de 1668 à 1678. Elle tire son nom des boiseries mises en place en 1831 par l'architecte Fontaine. Les éléments, sculptés en 1654, proviennent de la chambre à coucher, aménagée par l'architecte Le Vau pour Louis XIV, autrefois située au premier étage du pavillon du Roi, et transformée en 1817. Les boiseries ont été exécutées par le menuisier Louis Barrois. Les plafonds de la chambre et de l'alcôve sont l'œuvre des sculpteurs du roi dirigés par Gilles Guérin. Girardon et Regnaudin se partagèrent les figures de captifs ; Legendre et Magnier celles des Victoires. Au centre, le peintre Eustache Lesueur avait orné le compartiment ovale d'une allégorie du Temps enlevant une femme tenant un lys, aujourd'hui disparue.
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<center>Chambre à alcôve.</center>
Chambre à alcôve.
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<center>Chambre à alcôve.</center>
Chambre à alcôve.
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<center>Chambre à alcôve.</center>
Chambre à alcôve.
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<center>Chambre de parade.</center>Cette
Chambre de parade.
Cette "Chambre de parade" est située au premier étage de l'aile de la Colonnade, construite par les architectes Claude Perrault, Louis Le Vau et François d'Orbay de 1668 à 1678. Elle tire son nom des boiseries mises en place, en 1829-1831, par l'architecte Fontaine. Les éléments sculptés proviennent tous de la Chambre de parade aménagée par Pierre Lescot, autrefois au premier étage du pavillon du Roi. Le plafond, les bas-lambris et l'encadrement de deux portes (dont les linteaux portent la date de 1559) ont été réalisés en 1556 pour Henri II par Scibec de Carpi assisté, pour les éléments figurés, par Etienne Carmoy. Sous les règnes d'Henri IV et de Louis XIV, de nouvelles portes sont percées. On en unifie le décor vers 1669, en faisant sculpter par Pierre Hutinot et Laurent Magnier trois nouveaux dessus-de-porte à l'imitation de celui qui avait été réalisé vers 1655. Lors du remontage de 1831, des panneaux de boiseries de cette chambre ont été remontés dans les salles voisines. Fontaine fît aussi sculpter les armes de Charles X (blason ovale fleur de lysé surmonté d'une couronne) au centre du plafond, qui remplacent un emblème répu
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<center>Chambre de parade.</center>
Chambre de parade.
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<center>Le 4e ou 5e dynastie, 2600-2350 av. J.-C trouvé à Saqqara, calcaire peint, yeux incrustés de cristal d dans du cuivre" title="" />
Le "scribe accroupi"
4e ou 5e dynastie, 2600-2350 av. J.-C trouvé à Saqqara, calcaire peint, yeux incrustés de cristal d dans du cuivre
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<center>Sény (néfer) , chef de bureau du roi, et sa femme.</center>Grès peint
Sény (néfer) , chef de bureau du roi, et sa femme.
Grès peint
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<center>Tête du roi.</center>Diorite.
Tête du roi.
Diorite.
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<center>Palier de l'escalier Henri II au Ier étage.</center> Cet escalier à rampe droite et voûte en berceau, décorée de caissons sculptés, est caractéristique de l'art de la Renaissance française. Il fut construit par l'architecte Pierre Lescot et décoré par l'atelier de Jean Goujon entre 1551 et 1555. Les bas-reliefs de la voûte évoquent le roi en alternant le chiffre d'Henri II, son emblème, le croissant de lune et des thèmes de chasse liés à la déesse Diane.
Palier de l'escalier Henri II au Ier étage.
Cet escalier à rampe droite et voûte en berceau, décorée de caissons sculptés, est caractéristique de l'art de la Renaissance française. Il fut construit par l'architecte Pierre Lescot et décoré par l'atelier de Jean Goujon entre 1551 et 1555. Les bas-reliefs de la voûte évoquent le roi en alternant le chiffre d'Henri II, son emblème, le croissant de lune et des thèmes de chasse liés à la déesse Diane.
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<center>Palier de l'escalier Henri II au Ier étage.</center>
Palier de l'escalier Henri II au Ier étage.
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<center>Palier de l'escalier Henri II au Ier étage.</center> Sur le palier du 1er étage, la décoration se poursuit avec un plafond à caissons illustrant le même thème (putti portant un croissant de lune et monogramme d'Henri II), des mascarons au centre des arcades ouvrant sur l'escalier et des enfants encadrant les attributs royaux (chiffre d'Henri II, couronne royale et collier de l'ordre de Saint-Michel).
Palier de l'escalier Henri II au Ier étage.
Sur le palier du 1er étage, la décoration se poursuit avec un plafond à caissons illustrant le même thème (putti portant un croissant de lune et monogramme d'Henri II), des mascarons au centre des arcades ouvrant sur l'escalier et des enfants encadrant les attributs royaux (chiffre d'Henri II, couronne royale et collier de l'ordre de Saint-Michel).
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<center>Hercule combattant Achéloüs métamorphosé en serpent</center> Bronze fondu par Carbonneaux en 1824. Le modèle en plâtre fut exposé au Salon de 1814. Le sujet est tiré des Métamorphoses d'Ovide : Achéloüs était le rival d'Hercule pour l'amour de Déjanire ; au cours du combat, Achéloüs se transforma en serpent mais fut vaincu par Hercule. Ainsi Hercule se fit-il aimer de Déjanire. Par la suite, essayant de raviver l'amour qu'il lui portait, Déjanire offrit à Hercule une tunique imprégnée du sang de Nessus qui, au lieu d'être un philtre d'amour, se révéla être un brûlant poison.
Hercule combattant Achéloüs métamorphosé en serpent
Bronze fondu par Carbonneaux en 1824. Le modèle en plâtre fut exposé au Salon de 1814. Le sujet est tiré des Métamorphoses d'Ovide : Achéloüs était le rival d'Hercule pour l'amour de Déjanire ; au cours du combat, Achéloüs se transforma en serpent mais fut vaincu par Hercule. Ainsi Hercule se fit-il aimer de Déjanire. Par la suite, essayant de raviver l'amour qu'il lui portait, Déjanire offrit à Hercule une tunique imprégnée du sang de Nessus qui, au lieu d'être un philtre d'amour, se révéla être un brûlant poison.
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<center>Le Retable de saint Denis. 1415-1416.</center>Henri BELLECHOSE. Connu à Dijon de 1415 à 1444. Peint pour l'église de la chartreuse de Champmol, près de Dijon, qui était placée sous l'invocation de la Trinité. On sait par un paiement de 1416 que le retable fut terminé par Henri Bellechose, devenu en 1415 le peintre en titre de Jean sans Peur, duc de Bourgogne. De part et d'autre du Christ en Croix assisté de Dieu le Père et du Saint-Esprit, saint Denis reçoit dans sa prison la dernière communion de la main du Christ et subit le martyre avec ses deux compagnons, Rustique et Éleuthère.
Le Retable de saint Denis. 1415-1416.
Henri BELLECHOSE. Connu à Dijon de 1415 à 1444. Peint pour l'église de la chartreuse de Champmol, près de Dijon, qui était placée sous l'invocation de la Trinité. On sait par un paiement de 1416 que le retable fut terminé par Henri Bellechose, devenu en 1415 le peintre en titre de Jean sans Peur, duc de Bourgogne. De part et d'autre du Christ en Croix assisté de Dieu le Père et du Saint-Esprit, saint Denis reçoit dans sa prison la dernière communion de la main du Christ et subit le martyre avec ses deux compagnons, Rustique et Éleuthère.
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<center>La Pietà de Villeneuve-lès-Avignon. Vers 1455. </center>Enguerrand QUARTON. Originaire du diocèse de Laon en Picardie, connu en Provence de 1444 à 1466. Provient de l'église collégiale de Villeneuve-lès-Avignon. Ce chef-d'œuvre de l'école provençale, resté longtemps anonyme, a été rendu à Enguerrand Quarton, l'auteur du Couronnement de la Vierge peint en 1453-1454 pour la chartreuse du même lien (Villeneuve-lès-Avignon, musée). Le donateur chanoine qui a la vision de la Pietà avec saint Jean l'Évangéliste et sainte Marie-Madeleine n'a pas été sûrement identifié.
La Pietà de Villeneuve-lès-Avignon. Vers 1455.
Enguerrand QUARTON. Originaire du diocèse de Laon en Picardie, connu en Provence de 1444 à 1466. Provient de l'église collégiale de Villeneuve-lès-Avignon. Ce chef-d'œuvre de l'école provençale, resté longtemps anonyme, a été rendu à Enguerrand Quarton, l'auteur du Couronnement de la Vierge peint en 1453-1454 pour la chartreuse du même lien (Villeneuve-lès-Avignon, musée). Le donateur chanoine qui a la vision de la Pietà avec saint Jean l'Évangéliste et sainte Marie-Madeleine n'a pas été sûrement identifié.
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<center>Diptyque des Matheron. Vers 1475. </center>Nicolas FROMENT. Connu en 1461, fixé à Avignon à partir de 1468 - Avignon, 1483-1484. Portraits de René d'Anjou, roi de Sicile (1409-1480), et de sa seconde femme Jeanne de Laval (morte en 1498). Le diptyque a été donné par le roi René à son ami Jean Matheron, président à la cour des maîtres rationaux de Provence, dont la devise ditat. servata. fides figure au revers.
Diptyque des Matheron. Vers 1475.
Nicolas FROMENT. Connu en 1461, fixé à Avignon à partir de 1468 - Avignon, 1483-1484. Portraits de René d'Anjou, roi de Sicile (1409-1480), et de sa seconde femme Jeanne de Laval (morte en 1498). Le diptyque a été donné par le roi René à son ami Jean Matheron, président à la cour des maîtres rationaux de Provence, dont la devise ditat. servata. fides figure au revers.
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<center> La Visitation ; au revers, figure de sainte Lucie. Vers 1500.</center>Josse LIEFERINXE. Originaire du Hainaut, connu à Marseille puis à Aix de 1493 à 1505 - avant 1508. Fragment de volet d'un retable de la vie de la Vierge, dont subsistent L'Adoration de l'Enfant (Louvre), Le Mariage de la Vierge (Bruxelles, musées royaux des Beaux-Arts), L'Annonciation et La Circoncision (Avignon, musée du Petit Palais).
La Visitation ; au revers, figure de sainte Lucie. Vers 1500.
Josse LIEFERINXE. Originaire du Hainaut, connu à Marseille puis à Aix de 1493 à 1505 - avant 1508. Fragment de volet d'un retable de la vie de la Vierge, dont subsistent L'Adoration de l'Enfant (Louvre), Le Mariage de la Vierge (Bruxelles, musées royaux des Beaux-Arts), L'Annonciation et La Circoncision (Avignon, musée du Petit Palais).
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<center>Charles VII (1403-1461), roi de France. Vers 1445 ou vers 1450.</center>Jean FOUQUET. Tours, vers 1415-1420 - Tours, entre 1478 et 1481. L'inscription sur le cadre d'origine peut faire allusion aux trêves de Tours (1444) ou à la victoire de Formigny (1450). Fouquet semble avoir été le premier en Europe à peindre un portrait indépendant à mi-corps, grandeur nature et presque de face. Le tableau se trouvait XVIIIe siècle à la Sainte-Chapelle de Bourges.
Charles VII (1403-1461), roi de France. Vers 1445 ou vers 1450.
Jean FOUQUET. Tours, vers 1415-1420 - Tours, entre 1478 et 1481. L'inscription sur le cadre d'origine peut faire allusion aux trêves de Tours (1444) ou à la victoire de Formigny (1450). Fouquet semble avoir été le premier en Europe à peindre un portrait indépendant à mi-corps, grandeur nature et presque de face. Le tableau se trouvait XVIIIe siècle à la Sainte-Chapelle de Bourges.
247
<center>Jésus sur le chemin du calvaire. 1684. </center>Pierre MIGNARD. Troyes, 1612 - Paris, 1695. Peint pour le fils de Colbert qui l'offrit aussitôt à Louis XIV, ce tableau connut un succès considérable. Rival de Mignard, Le Brun réagit en peignant quatre scènes de la Vie du Christ, dont deux sont exposées au Louvre.
Jésus sur le chemin du calvaire. 1684.
Pierre MIGNARD. Troyes, 1612 - Paris, 1695. Peint pour le fils de Colbert qui l'offrit aussitôt à Louis XIV, ce tableau connut un succès considérable. Rival de Mignard, Le Brun réagit en peignant quatre scènes de la Vie du Christ, dont deux sont exposées au Louvre.
248
<center>Le Reniement de saint Pierre. </center>Louis (ou Antoine ?) LE NAIN. Laon, vers 1600-1610 - Paris, 1648. L'apôtre Pierre vient de renier par trois fois Jésus, qui Pavait prédit : au chant du coq, il prend conscience de sa lâcheté et pleure. Cet épisode nocturne de la Passion du Christ, rappelant à l'homme sa propre fragilité, est dramatisé par l'éclairage d'une torche, à l'exemple des peintres caravagesques. Les frères Le Nain tenaient atelier commun et signaient sans jamais indiquer leur prénom. Sans doute remis à l'Académie royale de peinture lors de leur réception en mars 1648 par les trois frères, le tableau est l'œuvre d'un des deux aînés, Louis ou Antoine, tous deux morts en mai la même année. En 1656, l'Académie offre au cardinal Mazarin ce « Saint Pierre de défunt M. Le Nain »f ce qui exclut le troisième frère, Mathieu, mort en 1677.
Le Reniement de saint Pierre.
Louis (ou Antoine ?) LE NAIN. Laon, vers 1600-1610 - Paris, 1648. L'apôtre Pierre vient de renier par trois fois Jésus, qui Pavait prédit : au chant du coq, il prend conscience de sa lâcheté et pleure. Cet épisode nocturne de la Passion du Christ, rappelant à l'homme sa propre fragilité, est dramatisé par l'éclairage d'une torche, à l'exemple des peintres caravagesques. Les frères Le Nain tenaient atelier commun et signaient sans jamais indiquer leur prénom. Sans doute remis à l'Académie royale de peinture lors de leur réception en mars 1648 par les trois frères, le tableau est l'œuvre d'un des deux aînés, Louis ou Antoine, tous deux morts en mai la même année. En 1656, l'Académie offre au cardinal Mazarin ce « Saint Pierre de défunt M. Le Nain »f ce qui exclut le troisième frère, Mathieu, mort en 1677.
249
<center>La Tabagie, dit aussi Le Corps de garde, 1643.</center>Louis (ou Antoine ?) LE NAIN. Laon, vers 1600-1610 - Paris, 1648. Le sujet de la « tabagie » apparaît fréquemment dans la peinture de genre du XVIIe siècle, où l'on fumait alors la pipe, de préférence en compagnie, et en buvant.
La Tabagie, dit aussi Le Corps de garde, 1643.
Louis (ou Antoine ?) LE NAIN. Laon, vers 1600-1610 - Paris, 1648. Le sujet de la « tabagie » apparaît fréquemment dans la peinture de genre du XVIIe siècle, où l'on fumait alors la pipe, de préférence en compagnie, et en buvant.
250
<center>Saint Joseph charpentier. Vers 1642. </center> Georges de LA TOUR. Vic-sur-Seille, 1593   Lunéville, 1652. Saint Joseph, patron des charpentiers, travaille une poutre devant l'Enfant Jésus qui semble déjà y voir le bois de sa croix.
Saint Joseph charpentier. Vers 1642.
Georges de LA TOUR. Vic-sur-Seille, 1593 Lunéville, 1652. Saint Joseph, patron des charpentiers, travaille une poutre devant l'Enfant Jésus qui semble déjà y voir le bois de sa croix.
251
<center>L'Adoration des bergers. </center>Georges de LA TOUR. Vic-sur-Seille, 1593 - Lu né ville, 1652. La Tour n'est entré au Louvre qu'au XXe siècle, peu après sa redécouverte en 1915 « et grâce à l'intérêt nouveau pour le caravagisme et les « peintres de la Réalité ». Ses sujets religieux frappent par leur simplicité, leur rigueur géométrique et leur saisissant éclairage « à la chandelle ».
L'Adoration des bergers.
Georges de LA TOUR. Vic-sur-Seille, 1593 - Lu né ville, 1652. La Tour n'est entré au Louvre qu'au XXe siècle, peu après sa redécouverte en 1915 « et grâce à l'intérêt nouveau pour le caravagisme et les « peintres de la Réalité ». Ses sujets religieux frappent par leur simplicité, leur rigueur géométrique et leur saisissant éclairage « à la chandelle ».
252
<center>L'Estaque, effet du soir.</center>Paul CEZANNE. Aix-en-Provence, 1839 - 1906.
L'Estaque, effet du soir.
Paul CEZANNE. Aix-en-Provence, 1839 - 1906.
253
<center>Paysage à Pontoise, 1877.</center>Camille PISSARRO. Saibt-Thomas (Antilles danoises) 1830 - Paris 1903.
Paysage à Pontoise, 1877.
Camille PISSARRO. Saibt-Thomas (Antilles danoises) 1830 - Paris 1903.
254
<center>Venise, l'église de la Salute.</center>Antonio Canal, dit CANALETTO.
Venise, l'église de la Salute.
Antonio Canal, dit CANALETTO.
255
<center>Le Débarquement de Cléopâtre à Tarse, 1642 - 1643. </center>Claude GELLÉE dit Claude LORRAIN. Chamagne vers 1602 – Rome 1682. Cléopâtre arrive à Tarse pour y rencontrer Marc-Antoine qu'elle séduira. Ce sujet, illustrant l'ambition d'une reine ne réussissant finalement pas à régner sur Rome, a pour pendant David sacré roi par Samuel.
Le Débarquement de Cléopâtre à Tarse, 1642 - 1643.
Claude GELLÉE dit Claude LORRAIN. Chamagne vers 1602 – Rome 1682. Cléopâtre arrive à Tarse pour y rencontrer Marc-Antoine qu'elle séduira. Ce sujet, illustrant l'ambition d'une reine ne réussissant finalement pas à régner sur Rome, a pour pendant David sacré roi par Samuel.
256
<center>Les Israélites recueillant la manne dans le désert. 1637-1639. </center>Nicolas POUSSIN. Les Andelys, 1594 - Rome, 1665. Le sujet biblique, tiré de L'Exode, représente les Israélites lorsque Dieu leur envoya la manne, nourriture céleste qui les sauva de la famine. Le miracle, interprété comme une préfiguration de l'Eucharistie, est représenté par une pluie d'hosties.
Collection de Louis XIV
Les Israélites recueillant la manne dans le désert. 1637-1639.
Nicolas POUSSIN. Les Andelys, 1594 - Rome, 1665. Le sujet biblique, tiré de L'Exode, représente les Israélites lorsque Dieu leur envoya la manne, nourriture céleste qui les sauva de la famine. Le miracle, interprété comme une préfiguration de l'Eucharistie, est représenté par une pluie d'hosties. Collection de Louis XIV
257
<center>Le Cardinal de Richelieu (1585-
1642). Vers 1639. </center>Philippe de CHAMPAIGNE. Bruxelles, 1602 - Paris, 1674. Il existe plusieurs autres portraits en pied de Richelieu peints par Philippe de Champaigne. Celui-ci, provenant des collections du financier Louis Phélypeaux de La Vrillière, lui avait peut-être été offert par le cardinal-ministre. Saisie révolutionnaire de la collection du duc de Penthièvre à l'hôtel de Toulouse, à Paris.
Le Cardinal de Richelieu (1585- 1642). Vers 1639.
Philippe de CHAMPAIGNE. Bruxelles, 1602 - Paris, 1674. Il existe plusieurs autres portraits en pied de Richelieu peints par Philippe de Champaigne. Celui-ci, provenant des collections du financier Louis Phélypeaux de La Vrillière, lui avait peut-être été offert par le cardinal-ministre. Saisie révolutionnaire de la collection du duc de Penthièvre à l'hôtel de Toulouse, à Paris.
258
<center>Portrait présumé de Gabrielle d'Estrées et de sa sœur la duchesse de Villars. Vers 1594. </center>ECOLE DE FONTAINEBLEAU. Fin du XVIe siècle. Le geste ostentatoire pourrait faire allusion à la maternité de Gabrielle et à la naissance, en 1594, de César de Vendôme, bâtard d'Henri IV.
Portrait présumé de Gabrielle d'Estrées et de sa sœur la duchesse de Villars. Vers 1594.
ECOLE DE FONTAINEBLEAU. Fin du XVIe siècle. Le geste ostentatoire pourrait faire allusion à la maternité de Gabrielle et à la naissance, en 1594, de César de Vendôme, bâtard d'Henri IV.
259
<center> Eva Prima Pandora. </center>Jean COUSIN le Père. Sens, vers 1490- Paris, 1560. Le sujet de ce tableau assimile Eve, qui selon la Genèse commit le péché originel (suggéré par la branche de pommier et la pomme), à Pandore, qui selon la mythologie grecque répandit les maux parmi les hommes en ouvrant par curiosité un vase appartenant à Épiméthée. À l'occasion de l'entrée d'Henri II à Paris en 1549, Jean Cousin orna un arc triomphal d'une allégorie de Paris en « nouvelle Pandore vêtue en nymphe ».
Eva Prima Pandora.
Jean COUSIN le Père. Sens, vers 1490- Paris, 1560. Le sujet de ce tableau assimile Eve, qui selon la Genèse commit le péché originel (suggéré par la branche de pommier et la pomme), à Pandore, qui selon la mythologie grecque répandit les maux parmi les hommes en ouvrant par curiosité un vase appartenant à Épiméthée. À l'occasion de l'entrée d'Henri II à Paris en 1549, Jean Cousin orna un arc triomphal d'une allégorie de Paris en « nouvelle Pandore vêtue en nymphe ».
260
<center>Les massacres du Triumvirat 1566. </center>Antoine CARON. Beau vais, 1521 - Paris, 1599. Le tableau fait allusion au massacre des protestants pendant les guerres de religion : le 6 avril 1561, le connétable de Montmorency, Jacques d'Albon de Saint-André et le duc de Guise formèrent un Triumvirat contre les protestants. Les monuments antiques et modernes de Rome ainsi que les sculptures (l'Apollon du Belvédère, les Dioscures,), sont sans doute inspirés par des gravures d'Antoine Lafréry.
Les massacres du Triumvirat 1566.
Antoine CARON. Beau vais, 1521 - Paris, 1599. Le tableau fait allusion au massacre des protestants pendant les guerres de religion : le 6 avril 1561, le connétable de Montmorency, Jacques d'Albon de Saint-André et le duc de Guise formèrent un Triumvirat contre les protestants. Les monuments antiques et modernes de Rome ainsi que les sculptures (l'Apollon du Belvédère, les Dioscures,), sont sans doute inspirés par des gravures d'Antoine Lafréry.
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<center>Le Chancelier Rolin en prière devant la Vierge, dit La Vierge du chancelier Rolin. </center>Jan van EYCK. Maaseyck, vers 1390-1395 - Bruges, 1441. Commandé vers 1434-1435 par Nicolas Rolin, chancelier de Philippe le Bon, duc de Bourgogne et de Brabant, pour orner son oratoire fondé en 1432 dans l'église Notre-Dame du Châtel d'Autun (détruite à la Révolution). À gauche, le monde terrestre du commanditaire, agenouillé sous des chapiteaux illustrant les fautes de l'homme ; à droite, l'univers céleste de la Vierge, couronnée par un ange, et de Jésus qui bénit Rolin en tenant le globe terrestre, symbole de son pouvoir sur la Création. La scène se situe dans une architecture basilicale, la triple baie faisant allusion à la Trinité et le jardin intermédiaire au jardin clos de la Vierge ; de part et d'autre du fleuve qui creuse l'espace en contrebas, le paysage oppose aussi le monde terrestre à une sorte de Jérusalem céleste.
Le Chancelier Rolin en prière devant la Vierge, dit La Vierge du chancelier Rolin.
Jan van EYCK. Maaseyck, vers 1390-1395 - Bruges, 1441. Commandé vers 1434-1435 par Nicolas Rolin, chancelier de Philippe le Bon, duc de Bourgogne et de Brabant, pour orner son oratoire fondé en 1432 dans l'église Notre-Dame du Châtel d'Autun (détruite à la Révolution). À gauche, le monde terrestre du commanditaire, agenouillé sous des chapiteaux illustrant les fautes de l'homme ; à droite, l'univers céleste de la Vierge, couronnée par un ange, et de Jésus qui bénit Rolin en tenant le globe terrestre, symbole de son pouvoir sur la Création. La scène se situe dans une architecture basilicale, la triple baie faisant allusion à la Trinité et le jardin intermédiaire au jardin clos de la Vierge ; de part et d'autre du fleuve qui creuse l'espace en contrebas, le paysage oppose aussi le monde terrestre à une sorte de Jérusalem céleste.
264
<center>Portrait de François Ier, roi de France (1494-1547). Vers 1530. </center>Jean CLOUET. (?), vers 1480 - (?), 1540-1541. Fils de Charles d'Angoulême et de Louise de Savoie, cousin du roi Louis XII, à qui il succéda sur le trône en 1515. François Ier porte le collier de Tordre de Saint-Michel dont il était grand maître. Le visage correspond exactement à un dessin de Jean Clouet (Chantilly, musée Condé) ; la monumentalité et la plasticité du buste, l'importance des mains posées sur le gant et l'épée déterminent la modernité de ce portrait, qu'il faut sans doute dater des alentours de 1527-1530. Collection de François Ier.
Portrait de François Ier, roi de France (1494-1547). Vers 1530.
Jean CLOUET. (?), vers 1480 - (?), 1540-1541. Fils de Charles d'Angoulême et de Louise de Savoie, cousin du roi Louis XII, à qui il succéda sur le trône en 1515. François Ier porte le collier de Tordre de Saint-Michel dont il était grand maître. Le visage correspond exactement à un dessin de Jean Clouet (Chantilly, musée Condé) ; la monumentalité et la plasticité du buste, l'importance des mains posées sur le gant et l'épée déterminent la modernité de ce portrait, qu'il faut sans doute dater des alentours de 1527-1530. Collection de François Ier.
265
<center>La Pietà. Vers 1490-1495 (?)</center>Louis BREA. Originaire de Nice, connu à partir de 1475-(?), 1522/1523.
La Pietà. Vers 1490-1495 (?)
Louis BREA. Originaire de Nice, connu à partir de 1475-(?), 1522/1523.
266
<center>Le Retable de Thouzon. Vers 1410 (?). </center>PROVENCE. Début du XVe siècle. Provient d'une chapelle du prieuré de Thouzon, au Thor ( Vaucluse) qui appartenait autrefois à l'abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon. Les deux panneaux de retable représentent chacun une scène de la vie de saint André ( à gauche» saint André fait éteindre un incendie par son disciple, à droite, saint André chasse les démons de la ville de Nicée) et une grande figure de saint (à gauche, une sainte martyre et à droite, saint Sébastien).
Le Retable de Thouzon. Vers 1410 (?).
PROVENCE. Début du XVe siècle. Provient d'une chapelle du prieuré de Thouzon, au Thor ( Vaucluse) qui appartenait autrefois à l'abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon. Les deux panneaux de retable représentent chacun une scène de la vie de saint André ( à gauche» saint André fait éteindre un incendie par son disciple, à droite, saint André chasse les démons de la ville de Nicée) et une grande figure de saint (à gauche, une sainte martyre et à droite, saint Sébastien).
267
<center>Le Portement de Croix. </center>JACQUEMART DE HESDIN. Peut-être originaire du Hainaut, connu de 1384 à 1409 au service du duc Jean de Berry. Miniature sur parchemin, contre-collée sur toile. Sans doute une des peintures à pleine page détachées d'un manuscrit enluminé, les Grandes Heures du duc de Berry, terminées en 1409 (Paris, Bibliothèque nationale de France).
Le Portement de Croix.
JACQUEMART DE HESDIN. Peut-être originaire du Hainaut, connu de 1384 à 1409 au service du duc Jean de Berry. Miniature sur parchemin, contre-collée sur toile. Sans doute une des peintures à pleine page détachées d'un manuscrit enluminé, les Grandes Heures du duc de Berry, terminées en 1409 (Paris, Bibliothèque nationale de France).
268
<center>Apollon couronné par Minerve. Toile, 1667-1668. </center>Noël COYPEL. Paris, 1628 - Paris, 1707. Peint pour le cabinet du petit appartement du Roi au château des Tuileries, ce tableau appartenait à un ensemble de paysages et de scènes de l'histoire d'Apollon. L'essentiel de ce décor a disparu lors de l'incendie de 1871 durant la Commune.
Apollon couronné par Minerve. Toile, 1667-1668.
Noël COYPEL. Paris, 1628 - Paris, 1707. Peint pour le cabinet du petit appartement du Roi au château des Tuileries, ce tableau appartenait à un ensemble de paysages et de scènes de l'histoire d'Apollon. L'essentiel de ce décor a disparu lors de l'incendie de 1871 durant la Commune.
269
<center>Apollon couronné par la Victoire. Toile, 1667-1668</center>Noël COYPEL. Paris, 1628 - Paris, 1707.
Apollon couronné par la Victoire. Toile, 1667-1668
Noël COYPEL. Paris, 1628 - Paris, 1707.
270
<center>Le Louvre médiéval.</center> Fossé médiéval du château du Louvre. La construction est l'oeuvre de Philippe-Auguste, vers 1190-1200, au moment où le roi fait construire par les bourgeois de Paris une enceinte protectrice, alors qu'il quitte le royaume pour la Croisade.
Le Louvre médiéval.
Fossé médiéval du château du Louvre. La construction est l'oeuvre de Philippe-Auguste, vers 1190-1200, au moment où le roi fait construire par les bourgeois de Paris une enceinte protectrice, alors qu'il quitte le royaume pour la Croisade.
271
<center>Le Louvre médiéval.</center> Tour de la Taillerie bâtie par Philippe Auguste, XIIe siècle, au premier plan, pui,s soubassement du corps de logis ajouté par Charles V vers 1360.
Le Louvre médiéval.
Tour de la Taillerie bâtie par Philippe Auguste, XIIe siècle, au premier plan, pui,s soubassement du corps de logis ajouté par Charles V vers 1360.
272
<center>Le Louvre médiéval.</center> Pile du pont-levis de la porte orientale menant vers la ville et les tours de la porte orientale XIIe siècle.
Le Louvre médiéval.
Pile du pont-levis de la porte orientale menant vers la ville et les tours de la porte orientale XIIe siècle.
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<center>Le Louvre médiéval.</center> Pile du pont-levis de la porte orientale menant vers la ville et les tours de la porte orientale XIIe siècle.
Le Louvre médiéval.
Pile du pont-levis de la porte orientale menant vers la ville et les tours de la porte orientale XIIe siècle.
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<center>Le Louvre médiéval.</center> Situé contre la façade intérieure corps de logis, ce puits fut probablement établi au XIVe siècle. Il descend au-dessous du niveau du fond des faussés et présentent, dans sa partie intérieure, une niche latérale précédée de deux marches. Il fut comblé au XVIIe siècle, ainsi que l'indiquent les objets trouvés dans son remplissage.
Le Louvre médiéval.
Situé contre la façade intérieure corps de logis, ce puits fut probablement établi au XIVe siècle. Il descend au-dessous du niveau du fond des faussés et présentent, dans sa partie intérieure, une niche latérale précédée de deux marches. Il fut comblé au XVIIe siècle, ainsi que l'indiquent les objets trouvés dans son remplissage.
275
<center>Le Louvre médiéval.</center> Au centre de l'enceinte, se dresse la base du donjon circulaire,
Le Louvre médiéval.
Au centre de l'enceinte, se dresse la base du donjon circulaire, "grosse tour" construite par Philippe Auguste, entourée d'un fossé sec et d'une contrescarpe circulaire.
276
<center>Le Louvre médiéval.</center> Le donjon.
Le Louvre médiéval.
Le donjon.
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<center>Le Louvre médiéval.</center> Sur les murs de contrescarpe se devinent les encorbellements de l'escalier construit par Charles V, la
Le Louvre médiéval.
Sur les murs de contrescarpe se devinent les encorbellements de l'escalier construit par Charles V, la "grande vis", qui donnait accès aux nouveaux logis aménagés alors.
278
<center>Le Louvre médiéval.</center> Sous l'aile méridionale, se voient encore les murs périmétraux (d'époque de Philippe-Auguste) et les colonnes à chapiteaux (d'époque de Saint Louis) d'une grande salle basse, dite
Le Louvre médiéval.
Sous l'aile méridionale, se voient encore les murs périmétraux (d'époque de Philippe-Auguste) et les colonnes à chapiteaux (d'époque de Saint Louis) d'une grande salle basse, dite "salle Saint-Louis". Cette salle est l'unique vestige du corps de logis du Louvre médiéval. Construite vers 1200 sous Philippe Auguste, la salle est par la suite voûtée d'ogives, vers 1230-1240 d'après le style des motifs sculptés de la colonne centrale et les culots à têtes grotesques insérés dans la maçonnerie antérieure. Ces sculptures contemporaines du règne de Saint Louis sont à l'origine de l'appellation actuelle de la salle.
279
<center>Le Louvre médiéval.</center> Culot à tête grotesque.
Le Louvre médiéval.
Culot à tête grotesque.
280
<center>Le Louvre médiéval.</center> Mur Le Vau. Ce mur à bossage correspond à la contrescarpe du fossé du Louvre, creusé sous le règne de Louis XIV Après l'épisode de la Fronde et la fin de la guerre franco-espagnole (traité de Paix des Pyrénées, 1658), les travaux d'agrandissement et d'embellissement du palais du Louvre reprennent. Louis Le Vau, architecte du Roi, achève alors la Cour carrée, commencée par son prédécesseur Jacques Lemercier, architecte de Louis XIII. Autour des nouveaux bâtiments, Le Vau fait creuser un fossé qu'il fortifie d'un mur d'escarpe à l'est et de contrescarpe à l'ouest.
Le Louvre médiéval.
Mur Le Vau. Ce mur à bossage correspond à la contrescarpe du fossé du Louvre, creusé sous le règne de Louis XIV Après l'épisode de la Fronde et la fin de la guerre franco-espagnole (traité de Paix des Pyrénées, 1658), les travaux d'agrandissement et d'embellissement du palais du Louvre reprennent. Louis Le Vau, architecte du Roi, achève alors la Cour carrée, commencée par son prédécesseur Jacques Lemercier, architecte de Louis XIII. Autour des nouveaux bâtiments, Le Vau fait creuser un fossé qu'il fortifie d'un mur d'escarpe à l'est et de contrescarpe à l'ouest.
281
<center>Le Louvre médiéval.</center> Mur Le Vau. A l'occasion des recherches archéologiques, le mur de contrescarpe, aujourd'hui seul vestige de cette
Le Louvre médiéval.
Mur Le Vau. A l'occasion des recherches archéologiques, le mur de contrescarpe, aujourd'hui seul vestige de cette "fortification" du XVIIe siècle, a été mis en valeur. Sur ce mur reposait un petit pont autorisant le passage entre le pavillon de l'Horloge et la cour du Louvre, devenue l'actuelle cour Napoléon.
282
<center>Le Louvre médiéval.</center> La tour de la Fauconnerie, dont l'emplacement est marqué sur le sol de cette salle, construite sous Philippe Auguste, occupait l'angle nord-ouest du château. En 1367, Charles V y fît transférer sa bibliothèque du palais de la Cité : la tour prit alors le nom de tour de la Librairie. 
La
Le Louvre médiéval.
La tour de la Fauconnerie, dont l'emplacement est marqué sur le sol de cette salle, construite sous Philippe Auguste, occupait l'angle nord-ouest du château. En 1367, Charles V y fît transférer sa bibliothèque du palais de la Cité : la tour prit alors le nom de tour de la Librairie. La "Librairie" occupait trois étages ; les murs du premier étage étaient lambrissés de bois d'Irlande ; les voûtes étaient garnies de bois de cyprès pour éloigner les insectes ; les fenêtres étaient tendues d'un treillis de fil d'archal pour empêcher les oiseaux d'entrer. A sa mort en 1380, Charles V laissait 917 volumes, auxquels s'ajoutaient les manuscrits conservés dans les résidences royales rie Melun, Saint-Germain-en-Laye, Vincennes. La Librairie de Charles V est à l'origine |de la Bibliothèque du Roi, qui devint ensuite la Bibliothèque Nationale. Fragments de décor architectural provenant de la face nord de la Cour carrée du Louvre, édifiée par l'architecte Louis Le Vau, vers 1661-1666, remaniée au 3e étage par l'architecte Jacques Ange Gabriel, vers 1757-1759.
283
<center>Le Louvre médiéval.</center> Fragments de décor architectural provenant de la face nord de la Cour carrée du Louvre, édifiée par l'architecte Louis Le Vau, vers 1661-1666, remaniée au 3e étage par l'architecte Jacques Ange Gabriel, vers 1757-1759. Fragments fragiles détachés et remplacés lors des travaux de restauration en 1985.
Le Louvre médiéval.
Fragments de décor architectural provenant de la face nord de la Cour carrée du Louvre, édifiée par l'architecte Louis Le Vau, vers 1661-1666, remaniée au 3e étage par l'architecte Jacques Ange Gabriel, vers 1757-1759. Fragments fragiles détachés et remplacés lors des travaux de restauration en 1985.
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<center>Le Louvre médiéval.</center>Muraille de contre-escarpe de Charles V.
Le Louvre médiéval.
Muraille de contre-escarpe de Charles V.
285
<center>Le Louvre médiéval.</center>Muraille de contre-escarpe de Charles V.
Le Louvre médiéval.
Muraille de contre-escarpe de Charles V.
286
<center>Le Louvre médiéval.</center>A droite, mur d'escarpe de l'enceinte de Paris. Début du XVIe siècle.
Le Louvre médiéval.
A droite, mur d'escarpe de l'enceinte de Paris. Début du XVIe siècle.
287
<center>Le Louvre médiéval.</center>Les fouilles archéologiques, exécutées en 1991 – 1992, ont permis de dégager tout un ensemble défensif d'époques successives, constituant ce qu'on a coutume d'appeler « l'enceinte de Charles V », détruite et remblayée sous Louis XIII entre 1624 et 1634.
Cette fortification du XIVe siècle, établie nettement plus à l'ouest que l'enceinte de Philippe Auguste, dont le château du Louvre formait la défense sur la seine, englobait un faubourg qui s'était développé au XIIIe et XIVe siècles.
Le Louvre médiéval.
Les fouilles archéologiques, exécutées en 1991 – 1992, ont permis de dégager tout un ensemble défensif d'époques successives, constituant ce qu'on a coutume d'appeler « l'enceinte de Charles V », détruite et remblayée sous Louis XIII entre 1624 et 1634. Cette fortification du XIVe siècle, établie nettement plus à l'ouest que l'enceinte de Philippe Auguste, dont le château du Louvre formait la défense sur la seine, englobait un faubourg qui s'était développé au XIIIe et XIVe siècles.
288
<center>Le Louvre médiéval.</center>Aux travaux de terrassement commencés par Étienne Marcel, prévôt des marchands lors de la révolte de Paris, avait succédé, sous Charles V (1364 – 1380), un remarquable ensemble de fossés et remparts de terre, établis sur un large espace afin d'assurer un glacis pour le tir tendu de l'artillerie naissante, par l'architecte Raymond du Temple. Les progrès de l'art militaire entraînèrent la reconstruction, au début du XVIe siècle, de la muraille proprement dite. Le mur d'escarpe, vers la ville, domine d'une faible hauteur le grand fossé, large de 19 m.  Une plate-forme d'artillerie y fut établi, dont on reconnaît la forme circulaire et la terrasse supérieure.
Le Louvre médiéval.
Aux travaux de terrassement commencés par Étienne Marcel, prévôt des marchands lors de la révolte de Paris, avait succédé, sous Charles V (1364 – 1380), un remarquable ensemble de fossés et remparts de terre, établis sur un large espace afin d'assurer un glacis pour le tir tendu de l'artillerie naissante, par l'architecte Raymond du Temple. Les progrès de l'art militaire entraînèrent la reconstruction, au début du XVIe siècle, de la muraille proprement dite. Le mur d'escarpe, vers la ville, domine d'une faible hauteur le grand fossé, large de 19 m. Une plate-forme d'artillerie y fut établi, dont on reconnaît la forme circulaire et la terrasse supérieure.
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<center>Le Louvre médiéval.</center>Les murs de bel appareil sont assis sur des poutres de bois (longrines). Le fossé était en eau, et on peut voir sur les pierres les traces laissées par l'eau au niveau de la surface. Une longrine est un élément de structure ayant la forme d'une poutre et orientée horizontalement, supportant des forces mécaniques importantes.
Le Louvre médiéval.
Les murs de bel appareil sont assis sur des poutres de bois (longrines). Le fossé était en eau, et on peut voir sur les pierres les traces laissées par l'eau au niveau de la surface. Une longrine est un élément de structure ayant la forme d'une poutre et orientée horizontalement, supportant des forces mécaniques importantes.
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